Magazine du CIC 2019/2 – version française

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Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier CIC – La Conservation à travers la gestion durable de la faune sauvage

CIC MAGAZINE 2019/2

Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier Internationaler Rat zur Erhaltung des Wildes und der Jagd International Council for Game and Wildlife Conservation

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DANS LA PRÉSENTE ÉDITION

Editorial

Éditeur: CIC Direction générale H-2092 Budakeszi Boîte postale, Hongrie Tél.: +36 23 453 830 Fax: +36 23 453 832 E-mail: office@cic-wildlife.org www.cic-wildlife.org 67ème Assemblée Générale du CIC à Riga !

Le CIC célèbre son nouveau système de paiement! Les paiements par carte sont désormais disponible, et les premiers dons sont les bienvenus! Nous vous remercions votre soutien!

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Disposition: Alíz Ertler, a.ertler@cic-wildlife.org 2

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A la Une

CITES CoP18

Les Divisions

Conférence sur les femmes et la chasse durable en Pologne

Global Youth for Sustainable Use 2019

Prix CIC 2020 « La chasse dans l’art »

Observation de la faune sauvage www.ted. cic-wildlife.org Mises à jour du Système d’Evaluation des Trophées #13

Nouveau site Web de la TED

In Memoriam: Kaarel Roht

Sous les projecteurs : Andres Lillemäe

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Nouvelles Régionales et Nationales

Journée annuelle de la chasse en Hongrie : 1 euro par chasseur et la Croix Saint-Hubert en Or

Points de vue européens – Étude sur les populations et les grands carnivores

Donnons la parole à l’Afrique – Lettre ouverte au DEFRA

Relations Internationales

ELO – Propriétaires et éleveurs de bétail : gardiens de la biodiversité

CIC signe une déclaration commune avec l’IHSC et le CIPS

Médias et Publications

Alliance Communication

Symposium international de journalisme

Les dangers d’extrapoler — revenus de la chasse et communautés locales

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La science prime sur les émotions


Annonces

La chasse au trésor 2020

Le 35e congrès IUGB sera organisé en 2021 en Hongrie

Nouvel État membre du CIC: la République de Malte

Paul Carsten Pedersen

Philippe Claeys

Nous sommes les générations – Congrès UICN 2020

Nouveau chef de la délégation belge

Nouveau chef de la délégation danoise

José Madrazo Lauréat du Weatherby Award

In Memoriam: Professor Jan Szyszko

Markhor Award 2020

Il y a plusieurs liens dans ce magazine. Vous pouvez regarder des videos et des albums photo en recherchant les symboles, lorsque vous faites défiler sur une image. Vidéo ou audio lien

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EDITORIAL Chers membres du CIC, Six mois ont passé depuis la dernière publication du mois de juillet, une année très intéressante s’achève. Nous nous étions engagés à établir des alliances et nous avons vraiment fait un grand pas en avant dans ce domaine. Nous avons uni nos efforts à ceux de la CIPS. Il s’agit de la Confédération Internationale de la Pêche Sportive qui comporte 50 millions de membres. De même, nous avons réuni autour de la table la IHSC, la Confédération Internationale des Sports de Chevaux, également composée d’environ 50 millions de membres. Nos trois organisations ont donc uni leurs forces. Cela nous permettra de parler d’une seule voix face aux nombreuses attaques auxquelles nous, les défenseurs d’une utilisation durable de la nature, sommes confrontés. Autre événement important en 2019, la CITES CoP à Genève. J’ai trouvé d’un point de vue personnel que c’était une expérience très intéressante, tant de choses peuvent se réaliser dans une conférence de 2000 personnes, et vous en saurez certainement davantage quand vous viendrez à Riga. Alors, une fois encore, je vous encourage à venir à l’Assemblée Générale qui se tiendra du 13 au 17 mai 2020.

George Aman Président du CIC

Je vous souhaite un Joyeux Noël et une très Bonne Année. Merci. 7


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CIC À RIGA 2020

Chers membres du CIC, Nous sommes en pleins préparatifs pour l’assemblée de Riga. L’Assemblée Générale 2020 aura lieu du 13 au 17 mai à Riga. Je vous encourage vivement à y assister. Une Assemblée Générale qui sera dans la continuité de l’Assemblée Générale précédente. Elle sera intéressante, ambitieuse, et également divertissante sur le plan social. Cette année, elle sera axée sur le thème de la Communication. Vous savez tous combien la communication est un aspect important ; l’assemblée comportera des panels intéressants, des discussions stimulantes et vous, en tant que membres, pourrez participer de manière active. Alors nous comptons sur votre présence. 8


INSCRIPTION EARLY BIRD à partir du 14 décembre 2019! INSCRIVEZ-VOUS ICI 67ème Assemblée Générale 13–17 Mai 2020 Riga, Lettonie 9


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67ème Assemblée Générale du CIC à Riga !

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RIG Les demandes croissantes de renouveler et d’unifier nos programmes de communication ont incité la direction du CIC à organiser les programmes de l’Assemblée Générale 2020 du CIC autour des thèmes étendus de la communication. Nous prévoyons actuellement des présentations sur les thèmes suivants : La peste porcine africaine, les grands carnivores, les défis des réseaux sociaux. De plus, le Symposium international de journalisme sur la conservation de la faune sauvage et l’utilisation durable de la faune sauvage aura lieu sous l’égide de l’Assemblée. La nature de ces événements et conférences a considérablement évolué ces dernières années. Les participants, y compris des membres du CIC , des invités, des intervenants et des journalistes, ont

besoin de nouveaux outils pour réaliser toutes les activités, de la phase d’inscription à la diffusion des débats. Ils s’attendent tous à vivre une expérience moderne et attrayante, où ils auront accès à toutes les informations et pourront optimiser les opportunités de réseautage qu’offre l’événement. Le siège social du CIC a le plaisir d’annoncer que le flux complet des informations de l’Assemblée Générale 2020 sera organisé avec l’aide d’une application mobile de pointe. Elle sera accessible depuis des plateformes iOS et Android et gratuite pour tous les participants de l’Assemblée Générale. L’appli sera disponible dans les trois langues officielles du CIC Toutes les informations liées à la programmation, à l’hébergement, aux 10

A,

intervenants, ainsi qu’aux participants et aux exposants seront fournies sur l’application qui sera mise à jour en temps réel pendant l’Assemblée Générale. Des informations utiles seront partagées, comme des détails sur la logistique de l’événement, des cartes locales, des services, la connexion au Wifi et le transport. L’appli permettra aux participants de créer un programme personnalisé à partir du programme principal de l’événement, d’ajouter leurs photos et d’envoyer des messages privés à tout participant ou à tous les utilisateurs en statut public. Les participants pourront rechercher ou parcourir la liste des participants pour trouver leurs données et les contacter par messagerie interne à l’application. Les


participants pourront gérer leur photo et leurs informations de contact directement au sein de l’appli. L’appli garantit la confidentialité du contenu de l’utilisateur grâce à des identifiants et des délais d’expiration. L’application sera publié au début de l’année prochaine. L’enregistrement “Early bird” se commence sur le site web le 16 décembre 2019.

L’appli nous permet de procurer une présence unique aux entreprises et aux organisations qui offrent des produits ou des services de valeur à nos membres. Découvrez toutes les opportunités ici et contactez Judit Veres, Coordinatrice de l’Événement du CIC à j.veres@cic-wildlife. org ou au +36 23 45 38 30, pour discuter plus en détails des opportunités.

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A LA UNE

La 18ème réunion de la Conférence des Parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES CoP) a eu lieu à Genève en Suisse du 17 au 28 août 2019. Tout comme dans les réunions précédentes de la CITES CoP, le Conseil International de la Chasse et de la conservation du gibier (CIC ) a affiché une présence marquée à la 18ème CoP. Le Président du CIC, George Aman, le Vice-président du CIC Division Politique et Juridique, M. Shane Mahoney, et les spécialistes du CIC M. Willem Wijnstekers (ancien Secrétaire-Général de la CITES) et le Professeur Dr. Dietrich Jelden (ancien Responsable de l’Autorité Allemande de Gestion de la CITES) étaient présents à la conférence. Le siège social du CIC était représenté par le Directeur général adjoint Mark Ryan. La conférence a réuni une grande variété

© Kiara Worth IISD/ENB

de parties prenantes, dont les Parties à la CITES (États membres), les Nations unies et les agences spécialisées, les organisations intergouvernementales (dont le CIC ) et les acteurs du secteur privé. Grâce à divers points de vue influençant les différentes parties prenantes, le CIC s’est activement employé à fournir aux Parties à la CITES les conseils et l’expertise techniques nécessaires pour les guider dans leurs décisions sur des sujets importants pour le CIC, mais surtout, pour la gestion et la conservation de la faune sauvage, ainsi que pour la communauté mondiale des utilisateurs durables de la faune sauvage.

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Un grand nombre de décisions majeures prises lors de la CoP étaient dirigées par un groupe portant le nom de Coalition pour l’Éléphant d’Afrique ; un groupe de 32 pays de l’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est. Avec le Kenya et le Mali comme figures dominantes de la coalition, ils ont, avec le soutien de l’UE et des États-Unis ainsi que plusieurs Parties d’Amérique du Sud, dominé une grande partie de la discussion et des décisions.

même les communautés rurales. Leurs arguments reposaient presque toujours sur le principe de précaution, l’idée qui veut que le commerce de l’ivoire ou des cornes de rhinocéros augmente le braconnage et le commerce illégal. Concernant les girafes et l’antilope saïga, leurs objections à l’introduction d’une inscription scindée n’ont pu être suffisamment étayées. Un aspect important de la CoP était la discussion étendue sur le rôle des communautés rurales, qui soulignait les différences d’opinions

Ces décisions comprenaient celles prises concernant les éléphants, les rhinocéros, les girafes, l’antilope saïga et

Willem Wijnstekers, George Aman et Prof. Dr. Dietrich Jelden 13


Position Paper C I C – I n t e r n at i on a l Council for Game and W i l d l i f e C o n s e r vat i o n for CoP 18 of the Convention on International Trade In Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) Geneva, 17 –28 August 2019 1

CIC Position Paper

CIC Position Paper

for CITES CoP18, Geneva, 17–28 August 2019

for CITES CoP18, Geneva, 17–28 August 2019

CIC Voting Guide on Selected Issues Submitted to t h e 1 8 th M e e t i n g o f t h e C I T E S C o n f e r e n c e o f t h e Pa rt i e s

Prepared by the International Council for Game and Wildlife Conservation (CIC) version of 16 July 2019 The following items on the provisional agenda for CITES CoP 18 as published on the CITES Secretariats’ website were considered of particular importance and priority interest for the international sustainable use community, including the CIC:

Agenda item 10: ‘Revision and replacement of the CITES Strategic Vision: 2008-2020: (Working Group report)’ Issue

CIC position

Decision 17.18

The CIC is in principle supportive of the revised Strategic Vision as proposed in the Annex of document CoP 18 Doc 10, which is definitely more concise than the previous one. However, the CIC is still concerned to note that in the proposed Resolution, many of the Sustainable Development Goals (SDGs) most relevant for CITES are not included i.e. ‘Goal 14’ and even more worrying ‘Goal 15’ are not specifically mentioned. Some targets under SDG Goal 15 (Targets 15.5. and 15.7) relate specifically to issues such as stopping the degradation of natural habitats and the loss of biodiversity or the fight against poaching or wildlife trafficking. Under Objective 4.2 in the Annex of document CoP 18 Doc 10 the reference to the SDGs is still far too general, where most of the SDGs are not even of relevance to CITES at all.

The Standing Committee established a Strategic Plan Working Group, with representation from all regions and from the Animals and Plants Committees, to develop, with the assistance and cooperation of the Secretariat, a proposal for a Strategic Vision for the period after 2020 including an associated action plan and indicators to measure progress. A proposal for a CITES Strategic Vision for the period after 2020 and any associated action plan and indicators has been drafted. The CITES SC 70 has discussed a draft and concluded that there is still ample scope to enhance the document before it is submitted for further deliberations and discussions at the 18th meeting of the Conference of the Parties in 2019.

Agenda item 17: ‘Rural communities’

Engaging rural communities in the process and value chain of well managed and sustainable trade in wild animals and plants, not only including ranching, captive breeding, artificial propagation etc. but also sustainable hunting and ecotourism can be an extremely powerful management strategy. The Conference of the Parties, at its 17th meeting (CoP17, Johannesburg, 2016), adopted Decisions 17.36 to 17.40 on Livelihoods as follows:

Therefore, the CIC fully supports the proposed amendments of Resolutions Conf. 4.6 and 9.24 as proposed by Namibia and Zimbabwe in CoP 18 Doc 17.2 as these are fully in line with CITES Res. Conf. 16.6 on ‘CITES & Livelihoods’. Furthermore, the CIC urges that the item is not removed completely at the forthcoming CITES CoP but instead remains firmly on the agenda of the CITES community until the CoP 19, provided that the CITES Secretariats proposal in CoP 18 Doc 17.1 to amend CITES Res. Conf 16.6 is not adopted.

Directed to the Parties and others

Directed to the Secretariat:

17.36 Parties are invited to:

17.39 The Secretariat shall seek external funding from interested Parties, and intergovernmental and nongovernmental organizations to support the work described in Decision 17.36.

The CIC fully supports the proposal submitted by Botswana, Democratic Republic of Congo, Namibia and Zimbabwe on ’Participatory Mechanism for Rural Communities’ (CoP 18 Doc 17.3). As there are clear overlaps of intentions with what China had proposed in document CoP 18 Doc 18.3 a working group should be established at the CoP to resolve this issue and to come to an agreement on common language to amend the CITES listing criteria resolution.

#17

17.30 The Standing Committee shall make recommendations on the engagement of rural communities in the CITES process to the 18th Conference of the Parties.

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a) promote the use of the CITES and livelihoods toolkit, guidelines and handbook to carry out rapid assessments of the impact of the implementation of CITES-listing decisions on the livelihoods of rural communities, the implementation of activities which mitigate any negative impacts;

17.40 Subject to the availability of external financial resources, the Secretariat shall: a) facilitate the organization of workshops and side-events to showcase successful livelihood experiences and exchange lessons learnt, in collaboration with interested Parties and relevant international and regional organizations;

b) encourage the conduct of new case studies on how legal and sustainable trade can generate economic incentives for the conservation of wildlife and improvement of livelihoods of indigenous and local communities; and

b) continue to update the relevant section on the CITES website to publish experiences and case studies related to CITES and livelihoods submitted by Parties, stakeholders and interested organizations;

c) incorporate issues related to CITES and livelihoods into their national socio-economic and development plans, as well as in relevant projects being developed for external funding, including funding by Global Environment Facility (GEF).

c) cooperate with relevant UN agencies and programmes, international and regional organizations to establish ad hoc livelihoods funding and promote capacity-building activities that support Parties to implement the Convention as an important part of enabling livelihoods; and

17.37 Developing country Parties are encouraged to communicate with their national Ministries of finance, development, or other relevant Ministries, to seek the provision of financial support to the work in Decision 17.36.

At SC 69, a Working Group was established to consider how to effectively engage rural communities in the CITES process and present its findings and recommendations to SC 70.

#10 4

Issue

The CIC strongly supports the current process established under CITES. Compared to other MEAs such as the CBD or IPBES, rural communities’ influence on policy shaping or decision making in the CITES arena, both on the national or international level has been extremely poor or even not existent. Hence, there is ample scope to enhance this situation.

17.29 In establishing the intersessional working group, which shall be comprised of the Parties and representatives of rural communities, the Chair of the Standing Committee shall strive to achieve regional balance of Parties, with the number of members of rural communities not exceeding the number of the Parties.

Furthermore, the CIC fully concurs that it is crucial that after the adoption of the new Strategic Vision a follow up process is being established as outlined in the four proposed decisions in document CoP 18 Doc 10.

#18

CIC position

At CoP17 Decisions 17.28 to 17.30 were adopted as follows: 17.28 The Standing Committee shall establish an intersessional working group to consider how to effectively engage rural communities in the CITES processes and to present its findings and recommendations to the Standing Committee, for consideration at its 70th meeting.

The CIC therefore proposes that the Conference of the Parties support the inclusion and specific mentioning of SDG 14 ad SDG 15 in the new ‘Strategic Vision’ and if possible, together with the respective targets.

Agenda item 18: ‘CITES and livelihoods’

Issue

d) report at the 69th meeting of the Standing Committee and at the 18th meeting of the Conference of the Parties on the work above and other progress made with regard to the implementation of Resolution Conf. 16.6 (Rev. CoP17) on CITES and livelihoods.

17.38 Developed country Parties, intergovernmental and non-governmental organizations and public and private donors/investors are encouraged to provide financial and in-kind resources in support of the work in Decision 17.36. 8

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CIC Position Paper

CIC Position Paper

for CITES CoP18, Geneva, 17–28 August 2019

for CITES CoP18, Geneva, 17–28 August 2019

Agenda item 18.1: ‘Report of the Secretariat’

Agenda item 18.3: ‘Proposed amendments to Resolution Conf. 9.24 (Rev. CoP17)

Agenda item 19: ‘Food security and livelihoods’ Issue

CIC Position CIC Position

The CIC welcomes the outcome of the livelihood workshop hosted by China from 6–8 November 2018 in Guangzhou and the presentation of over 30 new case studies that have overwhelmingly demonstrated that engagement of rural communities in the various parts of the value chain of legal trade may offer an economically viable employment opportunity for rural communities and a direct incentive for wildlife conservation. The CIC welcomes the excellent progress made, thanks also to IUCN, and therefore fully supports the adoption of the two draft decisions on livelihoods in Annex 1 to the present document to allow this important process to continue.

The CIC concurs with the intention behind the amendment of CITES Res. Conf. 9.24 as proposed by China. However, there are clear overlaps of intentions with what Namibia and Zimbabwe had proposed in document CoP 18 Doc 17.2 that would merit that a working group should be established at the CoP to resolve this issue and to come to an agreement on common language to amend the CITES listing criteria resolution.

#18.3

#18.1

The working group conducted its work electronically. The Chair of the working group reported to the Standing Committee at its 70th meeting (SC70, Sochi, October 2018) that it was unable to reach a consensus between two distinct divergent views, and that more work is necessary. Consequently, at SC70, the Standing Committee agreed to propose to the Conference of the Parties the renewal of Decisions 17.41 to 17.43.2.

• 17.43 The Standing Committee shall consider the work undertaken in Decisions 17.41 and 17.42, and make recommendations, as necessary, to the 18th meeting of the Conference of the Parties. At SC 69 the Standing Committee established an intersessional working group on Livelihoods and Food Security (Chair Namibia) to consider the contents of the draft resolution contained in CoP17 Doc. 17 with a mandate to take into account two options presented in paragraphs 3 b) (Incorporation into existing resolution(s)) and 3 c) (Implementation through other means), above, without

CIC Position The CIC fully supports the proposal submitted by Peru on ’the proposed adoption of draft decisions and resolution on CITES and Livelihoods’ (CoP 18 Doc 18.2).

the option in paragraph 3 a) of a stand-alone resolution.

• 17.41 The Standing Committee shall consider the proposed resolution contained in document CoP17 Doc.17 on food security and livelihoods. • 17.42 The Standing Committee shall invite the proponents of the resolution, in an effort to develop a revised version for consideration by the Standing Committee.

Agenda item 18.2 ’Proposed adoption of draft decisions and resolution on CITES and Livelihoods’

#18.2

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CIC Position

Three Decisions directed to the Standing Committee as follows:

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Note: The CITES Secretariat expressed in CoP 18 Doc 19 some concern that, if the opposing views of Parties and stakeholders remain as divergent and fundamental as they were at CoP17, simply renewing the Decisions for another three years may not lead to a better outcome. The Conference of the Parties may wish to take this into account when considering whether or not to adopt the proposed renewal of Decisions 17.41 to 17.43.

The CIC fully supports the continuation of the working group beyond CoP 18. The issue to be resolved is important and should be brought inter alia into closer focus with regards to the implementation of SDG 15. The option to continue the work on this matter until CITES CoP 19 by renewal of the respective CoP 17 Decisions would be entirely supported by the CIC.

#19

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CIC Position Paper

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CIC Position Paper

for CITES CoP18, Geneva, 17–28 August 2019

for CITES CoP18, Geneva, 17–28 August 2019

Agenda item 46: ‘Quotas for leopard hunting trophies’

Agenda item 47: Enhancement of Quotas for Markhor Hunting Trophies CIC Position

Issue

CIC Position

The CIC is pleased to note that Mozambique, Namibia, South Africa, Tanzania, Zambia, Uganda and Zimbabwe had reported extensively and on time about the status of their leopard populations and the national management they had in place. The CIC is therefore pleased that the past intersessional CITES period has unanimously found that their quotas were not detrimental to the survival of the species in the wild.

Decisions 17.114 - 17.115 The leopard is included in Appendix I. Range states with approved hunting trophy quotas were asked by CoP17 to report on the effect thereof on populations.

That no documentation was received from Botswana, Ethiopia and the Central African Republic does not necessarily mean that there aren’t stable and well managed leopard populations in these three countries. Hence, the CIC is not anxious if CoP 18 adopts the renewal of Decisions 17.114 to 17.117 for Botswana, the Central African Republic and Ethiopia, allowing the Animals Committee to evaluate the information and make appropriate recommendations during the next intersessional CITES period. As already previously expressed, the CIC remains critical of the Secretariats’ proposal for amendments to Resolution Conf. 9.21 (Rev. CoP13) concerning approaches to review quotas for Appendix-I species that had been established by the Conference of the Parties. The implementation of Resolution Conf. 9.21 (Rev. CoP13) has over the years worked extremely well and it is up to the CoP to decide, as with any other listing proposals in accordance with Res. Conf. 9.24, whether a quota is warranted to be increased, decreased or not given at all.

CIC Position The CIC endorses and welcomes the outcomes of ACI 1. Furthermore, the CIC stands ready to support constructively any ACI programme of work that is proposed to be established between CITES and CMS, for instance by becoming a potential partner for the implementation of the activities. Furthermore, the CIC is pleased to note that the all Range States of the four African carnivore target species attending ACI1 agreed that policies addressing community conservation and livelihoods issues with respect to the four target species be added under the framework of the ACI, including direct benefit to communities, and recognizing already existing case studies and examples. Concerning the need to draft a new CITES/CMS Resolution, setting out the fundamental principles and objectives of the ACI, the CIC is not convinced of the necessity to do so. There is already a CITES resolution Res Conf. 13.3 ‘Cooperation and synergy with the Convention on the Conservation of Migratory Species of Wild Animals’ that should be readily amended with the respective objectives agreed at ACI1.

Agenda item 96: African Carnivore Initiative Issue The 1st Meeting of Range States for the Joint CMS – CITES African Carnivore Initiative (ACI1) took place in Bonn, Germany, from 5–8 November 2018. The meeting was originally planned to be open only to Range States, IUCN Cat Specialist group and Canid specialist group, and CITES and CMS Secretariats. This was done to ensure that the Range States were free to discuss their policies with each other and among themselves, with the help of just the few IUCN experts.

#46 14

#47

The CIC strongly supports the proposed enhancement of quotas for Markhor hunting trophies as submitted by Pakistan in document CoP18 Prop. 47, particularly in view of the stable and increasing population of Markhor (Capra falconeri) across all the range provinces/territories of Markhor in Pakistan, especially where a community-based trophy hunting programme is being implemented; and with the Office of Conservator Wildlife, Ministry of Climate Change as CITES Scientific Authority of Pakistan having endorsed the recent status of Markhor in Pakistan as stable to increasing.

by range States at the closing of the meeting intended to feed into both CMS CoP 15 and CITES CoP 18, with the drafting of a Resolution to be adopted at both CoPs. Furthermore, another objective of the meeting was to consolidate all the Decisions and Resolutions that currently make up the ACI. A summary of the draft decisions of relevance for CITES CoP 18 can be found in the ANNEX of this document.

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There was broad representation geographically, with 31 West, East, North, and South African countries attending to discuss the issues related to the four iconic carnivore species covered by the initiative, namely the African lion (Panthera leo), cheetah (Acinonyx jubatus), leopard (Panthera pardus) and African wild dog (Lycaon pictus).

of the collaboration between themselves, CITES, CMS and IUCN to undertake urgent and effective conservation action in favour of the four species. Participants discussed possible governance structures that the ACI could assume and provided guidance as to how the Initiative could be taken forward under the scope of two Conventions (CITES and CMS).

Range States welcomed the establishment of the Initiative and recognized the importance

One of the outcomes of the meeting was among others, an official communiqué adopted

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#96

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frappantes concernant la définition d’une utilisation durable. Malgré un témoignage de sympathie évident pour les communautés locales, rurales et indigènes, il était clair qu’aucune mesure visible ne serait mise en place prochainement pour régler les problèmes les concernant. Les décisions concernant les communautés rurales se sont limitées à de nouvelles études et à un recueil d’études de cas, ou la formulation de définitions. Il a également été décidé qu’un comité des communautés rurales ne serait pas établi. Aucune autre action ne sera réalisée en 2022.

© Kiara Worth IISD/ENB

Shane Mahoney

Heureusement, le Vice-présent du CIC Division Politique et Juridique, Shane Mahoney, sera un membre du Groupe de travail intersessions. La plus grande déception est sans aucun doute l’échec douloureux du principe d’utilisation durable et la victoire générale manifeste de ses opposants, et pour l’instant nous ne savons pas comment renverser la situation. Certains pensent qu’une plus grande implication des communautés rurales créera une meilleure compréhension des problèmes qu’ils rencontrent et plus de soutien à leur cause, ce qui à son tour étayerait une utilisation durable. Cependant, pour réaliser ceci, nous devons attendre 2022.

© Kiara Worth IISD/ENB

George Aman

Prof. Dr. Dietrich Jelden and Willem Wijnstekers

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La girafe inscrite à l’Annexe II de la CITES L’une des résolutions les plus importantes de la CITES CoP 18 a été la décision d’inscrire la girafe à l’Annexe II de la CITES. L’initiative a été proposée par la République centrafricaine, le Tchad, le Kenya, le Mali, le Niger et le Sénégal. C’est en s’appuyant sur des pratiques de gestion existantes dans certains États africains ainsi que des données scientifiques qui ne justifient pas cette initiative que le CIC a indiqué ne pas être en faveur de cette décision.

La nouvelle inscription à l’Annexe II interdit le commerce non contrôlé de toutes les sous-espèces de girafe. Il est important de garder à l’esprit que tout commerce ultérieur de girafe aurait été réalisé à l’origine par des moyens légaux et éthiques, que ce soit par la chasse de trophées, des décès

Le Président du CIC , George Aman, a expliqué le raisonnement du CIC lors de son intervention à la CITES CoP. Il a déclaré que la gestion actuelle de la girafe et de toutes les sousespèces dans l’hémisphère de l’Afrique australe, qui inclut les prises de chasse pour la conservation, s’est révélée durable. Cette prise a également eu un effet positif sur la conservation de l’habitat et les populations locales de girafes, comme en Namibie et en Afrique du Sud. 16

naturels ou des animaux abattus pour leur viande. Par conséquent, le CIC considère ce type de commerce comme étant durable, en plus d’être bénéfique aux efforts menés pour la conservation. De plus, dans les situations où les populations de girafes


sont en déclin, ceci ne peut être associé au commerce international. Suite à cette résolution, les pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (South African Development States SADC) ont exprimé de manière officielle leurs

réserves à l’égard de cette décision qu’ils estiment non durable d’un point de vue scientifique. Cela signifie que la liste de l’Annexe II n’entraînerait aucune nouvelle obligation légale pour les pays de la SADC. Le CIC était entièrement d’accord sur la nature non

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durable de cette décision, qui pourrait être néfaste aux efforts futurs pour la conservation de la girafe et de son habitat, et a soutenu les pays de la SADC dans leurs réserves officielles.

Lire ici le raport complet.


LES DIVISIONS Le pouvoir des chasseuses et les réseaux sociaux Conférence sur les femmes et la chasse durable en Pologne La 5ème Conférence sur les femmes et la chasse durable (Women and Sustainable Hunting Conference - WaSH) a eu lieu du 7 au 10 novembre 2019 en Pologne. La conférence avait pour objectif de réunir les femmes chasseuses et les cultures sur la chasse de différents pays afin d’échanger les points de vue, les expériences et de renforcer la coopération entre les clubs de chasse des femmes. La 5ème conférence internationale était accueillie par l’Association de chasse polonaise, le Groupe de Travail Artemis du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) et le Club des chasseuses polonaises de l’Association de chasse polonaise.

de femmes dans les organisations de chasse dans de nombreux pays. En Finlande, on compte plus de 22 000 femmes chasseuses, et en Pologne leur nombre augmente chaque jour ; elles sont aujourd’hui plus de 4 000. « Je crois sincèrement que les chasseuses représentent notre espoir pour la survie de la chasse, parce qu’en autres choses, elles éduquent les futures générations au respect nécessaire. Et vous mesdames, êtes les mieux placées pour prendre soin de l’éducation des jeunes générations, qui représentent le devenir de notre passion. » George Aman, Président du CIC, dans son message de bienvenue, qui a également présenté le thème de cette année : la Communication.

L’idée d’organiser une conférence pour les femmes chasseuses du monde entier est née de la constatation du nombre croissant

Le temps fort de la WaSH était « La chasse et la société » 18


qui portait sur le thème de la communication ; abordant les problèmes auxquels les chasseurs sont aujourd’hui confrontés en ligne et hors ligne. La numérisation de la plupart des activités humaines est également répercutée sur la vie de la communauté de la chasse. « Malheureusement, aujourd’hui les chasseurs ne peuvent éviter cette tendance. Les réseaux sociaux sont des supports d’influence puissants, qui se sont également invités dans la vie des chasseurs, et nous devons non seulement apprendre à les gérer mais aussi à les utiliser au profit de la communauté de la chasse » . – Soňa Chovanová Supeková, Présidente du Groupe de Travail Artemis du CIC. L’événement a été inauguré par la Vice-présidente de l’Association de chasse polonaise, Maria Grzywińska. 19


Maria Grzywińska and Soňa Chovanová Supeková

Parmi les principaux intervenants, l’événement a accueilli Willem Wijnstekers, ancien Secrétaire Général de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), qui a brièvement présenté la CITES et ses politiques actuelles, et qui a exposé ses réflexions sur les comportements de la communauté internationale face à l’utilisation durable de la faune sauvage, en mettant notamment l’accent sur la chasse durable lors de la Conférence des Parties de la CITES (CITES CoP).

Beatrix Bán, Membre de CIC, Vice-président de l’Association hongroise de culture de la chasse a présenté les efforts déployés pour obtenir la reconnaissance de l’UNESCO pour la chasse en Hongrie.

« Le manque de coopération entre les organisations de chasse et le manque d’action commune sont par conséquent pour le moins regrettables et difficiles à comprendre. Le temps est peut-être venu pour les femmes de prendre la tête des opérations dans ce domaine. Un autre point négatif pour l’acceptation, notamment de la chasse de trophées, est le comportement des chasseurs eux-mêmes, qui publient sur Instagram, Facebook et autres réseaux de ce type, des selfies les montrant derrière un éléphant, un lion ou une girafe avec, par exemple, un pied posé sur l’animal, exhibant 20


ainsi fièrement leur victoire. Je rappelle que le C.I.C. ne cautionne pas ce genre de publicité qui ne rend pas service à la chasse ». – Willem Wijnstekers. Mme Aleksandra Matulewska, Professeure à l’Université Adam Mickiewicz Dr. Hab. PhD, a fait un exposé intéressant reposant sur un article de recherche intitulé « Cyberbullying of hunters in social media in Poland » (Cyber-harcèlement des chasseurs sur les réseaux sociaux en Pologne) qui portait sur le cyber-harcèlement et ses répercussions sur la communauté des chasseurs en Pologne. Les chercheurs ont effectué leur recherche à partir d’éléments recueillis sur des sites Web comme « Ludzie przeciw myśliwym » [Les humains contre les chasseurs], des blogs sur la chasse et des sites Facebook dédiés à la chasse, ainsi qu’auprès de personnes reconnues comme chasseurs (par ex. les porte-paroles de l’Association de chasse

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polonaise). Les discussions ont également porté sur la perception stéréotypée de la chasse. La préservation des espèces (préservation de la biodiversité) par le biais d’une chasse durable et d’une gestion de la chasse n’est pas populaire en Pologne, malgré des réglementations légales de l’UE qui la soutiennent, par exemple la Directive Oiseaux, la Charte européenne de la chasse et de la biodiversité, le programme du réseau Natura 2000, la recommandation n°128 (2007) du Comité permanent de la Charte européenne de la chasse et de la biodiversité, etc.

trop naïves et idéalistes sont de plus en plus répandues. » - Aleksandra Matulewska.

« Les préjugés, les stéréotypes et le manque de connaissance peuvent avoir comme conséquence d’inciter les individus à cyber-harceler les autres. Les personnes élevées dans les villes, loin de la nature, se laissent facilement convaincre d’attaquer les groupes qu’elles perçoivent comme déviants. L’agression verbale profondément enracinée dans les stéréotypes et les préjugés basés sur l’ignorance, et les visions du monde

Mme Soňa Chovanová Supeková, Professeure Associée, PhD., a souligné l’importance des réseaux sociaux dans sa présentation, car ils sont non seulement une source d’informations, mais aussi un moyen de communication interpersonnelle. Mme Supeková a présenté une analyse détaillée de la recherche menée, via un questionnaire en ligne, sur le comportement des chasseurs

Les auteurs souhaitaient fournir un aperçu du cyber-harcèlement des chasseurs en Pologne, ce qu’ils ont réussi à faire en trouvant les tendances de cette activité. Ils ont utilisé une perspective sociosémiotique où les signes verbaux et les symboles employés pour justifier ce type de comportement ont été analysés. Une perspective socio-linguistique, concernant l’usage d’un langage chargé d’émotion a également été mise en place. (L’article sera prochainement disponible en ligne !)

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et non chasseurs slovaques. La recherche visait à explorer la portée des réseaux sociaux sélectionnés, des groupes de réseaux sociaux dédiés au thème de la chasse, de la relation des utilisateurs avec leurs suiveurs sur Facebook et Instagram, et s’ils se présentent ou non en tant que chasseurs. Le questionnaire avait pour but de découvrir pourquoi ils sont intéressés, s’ils le sont, les raisons pour lesquelles ils utilisent les réseaux sociaux et combien de temps ils passent sur ces réseaux.

sur Instagram. Dans l’analyse des profils sur Instagram de suiveurs de la chasse sur les réseaux sociaux slovaques, des formes de présentation communes ont été observées. Le nombre de suiveurs de ces profils variait ; le profil dominant avait plus de 22 000 suiveurs, ce qui contrastait fortement avec les 350 suiveurs du profil le moins important. Ils se présentaient avec des statuts et des photos plus ou moins similaires. Parmi ces profils est ressorti un lien évident avec une entité commerciale pour 4 d’entre eux. Cela signifiait que les statuts, les photos et les vidéos étaient publiés plus fréquemment. Malgré le fait que ces utilisateurs essayaient de présenter la chasse sous un angle positif, les photos illustrant un couteau et des mains ensanglantées, ou le cœur sanglant d’un gibier fraîchement abattu, sont des images qui ne sont pas facilement pardonnables. Il existe une différence notable entre le nombre de « likes » pour ces publications et celui pour des photos plus délicates et légères.

Les réseaux sociaux slovaques, principalement Facebook et Instagram, ont constitué la source majeure de la recherche. Les conclusions ont été les suivantes : 13 profils Instagram où le hashtag #chasseuse a été utilisé, en association avec les informations sur le profil qui démontraient clairement que l’utilisateur était une femme de Slovaquie. Les utilisateurs utilisaient également leurs profils Facebook de la même manière que les profils Instagram, par conséquent les analyses étaient orientées principalement

Une table ronde a suivi la présentation de Mme Supeková sur le thème « Réseaux sociaux - opportunités, risques et défis pour la communauté de la chasse », au cours de laquelle les intervenants ont discuté des différentes habitudes d’utilisation des réseaux sociaux selon les pays. En Russie, Mme Doroshina a souligné que la population est davantage susceptible de percevoir la chasse sous un angle positif si une personne célèbre ou un homme/une femme politique soutient les activités de la chasse, ou si la personne est elle-même un chasseur/une chasseuse.

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AIDEZ LE TRAVAIL RÉALISÉ PAR LE GROUPE DE TRAVAIL ARTEMIS, ENVOYEZ-NOUS VOS RÉPONSES AUX QUESTIONS CI-DESSOUS ! 1. Quelle est la situation dans son ensemble sur les réseaux sociaux dans votre pays concernant la chasse ? Les chasseurs publient-ils leurs photos sur les réseaux sociaux, par exemple des photos avec leurs trophées ou d’autres activités de la chasse ? 2. Nous observons que les femmes chasseuses sont de plus en plus actives et impliquées sur les réseaux sociaux, avec une augmentation du nombre de femmes suiveurs sur nos pages Facebook et Instagram. Comment décririez-vous la présence de femmes chasseuses sur les réseaux sociaux dans votre pays, et qu’en pensez-vous ? 3. Comment la communauté des femmes chasseuses pourrait-elle véhiculer une image plus positive de a) la chasse en tant que hobby, et b) des priorités des chasseurs ? Devrait-on agir pour augmenter notre portée et influence au sein de la communauté des non-chasseurs ?

Merci de bien vouloir nous faire parvenir vos réponses à office@cic-wildlife.org. 24


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Global Youth for Sustainable Use 2019 (GYSU)

1er - 3 novembre - Gyulakeszi, Hongrie L’événement annuel majeur du Groupe de Travail Opinion Jeune, Global Youth for Sustainable Use (GYSU), a eu lieu à Gyulakeszi en Hongrie, grâce à l’aimable invitation de Markus Hasler, membre de la Délégation du Liechtenstein et Trésorier du CIC. 18 membres de 8 délégations différentes ont participé à la discussion sur le thème « Digital Hunting - What impact does digitalization have on the way we hunt? » (La chasse numérique - quel est l’impact de la numérisation sur notre façon de chasser ?).

Les jeunes discutent des façons d’utiliser la technologie dans le monde de la chasse

sur la chasse appelée « Chasseur & Co » (Jagdgefährte en allemand). L’application fournit à l’utilisateur des informations facilitant la planification avant une partie de chasse (par exemple, les prévisions météorologiques), pendant la chasse (géolocalisation, zone de chasse, etc.), l’abattage (journal de chasse, marquer les zones où l’animal a été repéré) et après la chasse. Les chasses peuvent être organisées pour des groupes et des utilisateurs individuels. L’application permet d’échanger entre amis au sein

Au cours de l’événement GYSU, nous avons eu le plaisir d’accueillir un futur membre de la délégation suisse de du Groupe de Travail Opinion Jeune du CIC, Lorenz Frey, qui nous a présenté son application

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d’une communauté fermée et d’ajouter des fonctionnalités comme des actualités, des photos et un tchat ! L’idée de cette application est d’offrir un outil quotidien facile à utiliser pour la chasse, tout en maintenant un respect profond pour les valeurs traditionnelles de la chasse. De plus, 4 groupes de membres de Young Opinion ont présenté plusieurs thèmes liés à la technologie et la numérisation : Groupe 1 : La communication pendant la chasse (par ex. l’utilisation des applis de messagerie et leur influence sur la chasse, la sécurité, la localisation GPS) : Ces applis peuventelles améliorer la sécurité pendant une chasse ? Recueillir des données utiles ? Devrions-nous soutenir les applis qui recueillent des données pour mettre en place

une gestion de la chasse évolutive ? Groupe 2 : Ludification (par ex. jeux associés à la chasse) : Ces applis sontelles une bonne ou une mauvaise chose pour la chasse et la perception de la chasse ? Groupe 3 : L’amélioration des informations (par ex. augmenter les 27

connaissances des chasseurs par le biais de solutions numériques, l’apprentissage d’applis) : Peuvent-elles faciliter l’accès et la découverte du monde de la chasse pour les non-chasseurs ? Groupe 4 : La numérisation des équipements de chasse et des produits associés (par ex. les applis pour la balistique, la portée des


fusils intelligents) : Peuventelles améliorer la sécurité et les compétences de tir ? Ces présentations ont conduit à des discussions sur le fait de savoir si ces applis et la technologie pourraient ou non favoriser la promotion de la chasse d’une manière positive. Parmi ces discussions : Peuvent-elles être un support dans notre façon de chasser et de partager les informations ? Recruter de nouveaux chasseurs ? Atteindre les jeunes générations ? Améliorer notre image ? Une utilisation excessive de la technologie peut-elle être une menace pour la chasse ? Un exemple a été cité, celui de la sécurité pendant une partie de chasse. Également, que se passet-il si nous n’avons pas de réseau pendant la partie de chasse ? Nous devons réfléchir à la manière d’intégrer

la conservation dans les applis de chasse et de la communiquer au monde extérieur. Les chasseurs sont souvent une cible en raison de leurs photos de chasse, surtout sur les réseaux sociaux. Ceci constitue assurément une menace, mais la technologie peut aussi servir à promouvoir les aspects de la chasse qui ne peuvent pas être attaqués aussi facilement, par exemple la viande de gibier et l’utilisation durable de la faune sauvage. Peut-on effacer les anciennes mauvaises images et images nuisibles sur Internet avec ce type d’images ?

Le dîner de gala Comme lors de chaque GYSU, un dîner de gala a clôturé l’événement, ce qui est toujours une excellente occasion de socialiser et de réfléchir à ce qui a été abordé pendant le GYSU. Markus nous a très généreusement invités et nous avons également eu l’honneur d’accueillir Tamas Marghescu et Mark Ryan du siège social avec qui nous avons eu des discussions fructueuses. Comme toujours, les jeunes chasseurs venus de toute l’Europe pour chasser, discuter ensemble et bien sûr festoyer, ont fait preuve d’un esprit déterminé et positif !

Nous n’avons pas de réponses immédiates et concrètes à toutes ces questions, mais la technologie devrait être considérée comme un atout, et des améliorations sont encore nécessaires dans notre communication.

Un grand merci aux organisateurs et coordinateurs du GYSU, à Markus Hasler, qui ont fait de l’excellent travail pour organiser cet événement inoubliable ! Nous sommes également très reconnaissants envers ceux qui ont fait des dons généreux au CIC et au Groupe de Travail Opinion Jeune : Ada von Tscharner, Miklos von Bartha et Michel La Roche. Le Groupe de Travail Opinion Jeune

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La Chasse

Après les discussions très intéressantes et inspirantes du vendredi, les participants se sont rendus à Sármellék près du Lac Balaton pour une chasse au faisan à l’approche. Une fois les papiers administratifs remplis et après avoir reçu quelques consignes de sécurité, les participants se sont dirigés sur le domaine de chasse. Après la partie de chasse, ils se sont tous réunis pour savourer un « gulyás » typique dans un restaurant local.

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LES CHASSEURS ET LA BIODIVERS

– esquisser la biodiversité à travers des caricat

Le prix CIC « La chasse dans l’art » a été créé dans le but de récompenser un artiste, un ou un organisme culturel qui promeut les valeurs de la chasse. Le prix CIC 2020 « La chasse dans l’art » aura pour objectif de mettre en valeur contribution des chasseurs à la biodiversité par le biais de la bande dessinée.

Nous voulons montrer au monde ce que les chasseurs font pour la nature et la biodiv Aidez-nous à promouvoir nos valeurs et à soutenir la conservation de la faune par votre art ! Ceci n’implique que des dessins / illustrations. Veuillez ne pas utiliser de texte dans les bandes dessinées. 1er prix : 700 EUR 2ème prix : 500 EUR 3ème prix : 300 EUR Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier Boîte postale 82, H–2092 Budakeszi, Hongrie Tél: +36 23 453 830, Fax: +36 23 453 832 office@cic-wildlife.org www.cic-wildlife.org

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Veuillez envoye offi (Format A4

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er votre œuvre d’art à l’adresse ffice@cic-wildlife.org 4, résolution min. 150 dpi).

ur les envois : 29 février 2020

tp://bit.ly/hunting_in_art2020

19/10/14/2020-cic-hunting-in-art-prize)

Les caricatures présélectionnées seront exposées lors de la 67e Assemblée générale du CIC (13-17 mai 2020) et les gagnants seront annoncés lors de la cérémonie de clôture de notre assemblée. 31


OBSERVATION DE LA FAUNE SAUVAGE Mises à jour du Système d’Evaluation des Trophées #13 Notre réseau Depuis la dernière parution du magazine en juillet dernier, six formations CIC TES ont été organisées, en Autriche, en Lituanie, deux en Serbie et pour la première fois en France et en Biélorussie. Cela a entraîné l’ajout au sein du réseau TES de 118 Certified Measurers (CCM) ! De plus, 11 CCM ont été nommés Senior Trophy Judges (STJ) au cours de l’an passé. Le TES les félicite et leur souhaite beaucoup de réussite dans leur travail. Nous aimerions également remercier vivement tous les STJ qui ont participé aux nombreux événements de cette année, notamment pour le temps qu’ils ont consacré à accompagner les nouveaux évaluateurs, à évaluer les trophées et pour leurs efforts dans l’organisation de l’événement ! Participants de la deuxième formation de cette année à Innsbruck

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Kragujevac (RS) formant les responsables (de gauche à droite : Larry Taaffe (R-U), Dušan Kraniak (SK) et Aleksandar Ćeranić (RS)

Rambouillet (FR) formant des participants à l’évaluation d’un trophée de cerf commun Biélorussie formant des CCM avec les STJ Janis Baumanis (LV) et Miloslav Vach (CZ)

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CCM de la seconde formation en Serbie cette année, qui a eu lieu dans le Parc national de Djerdap

Le TEB encourage fortement tous les chasseurs à faire évaluer les trophées par un mesureur certifié du CIC pour améliorer les possibilités de recherche et encourager une approche plus correcte de l’évaluation, quel que soit le potentiel du trophée d’atteindre le seuil de médaille. TES en chiffres: CCMs/STJs : 702 Pays dans le TES : 31 Mesures au sein du TED : 14964

Biélorussie formant des participants à l’évaluation de trophées Conférence pendant la formation lituanienne

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du Conseil sont impatients de travailler.

Réunion du Conseil d’administration de l’évaluation de trophées

Les discussions constructives ont conduit à 22 décisions du Conseil d’administration de l’évaluation. Les décisions les plus importantes sont citées ci-dessous (paraphrasées par souci de concision) : •

Les Co-présidents du Conseil d’évaluation peuvent être élus pour plus de deux mandats. • Les désignations des Senior Trophy Judges (STJ) doivent également être soutenues par les Co-présidents du Conseil d’administration de l’évaluation et non pas seulement par le Président de Délégation. • Le Guide du CIC sera mis à jour tous les 2 ans, selon les besoins. • Le Code de conduite du CIC TES sera envoyé à tous les CCM/ STJ qui devront le signer s’ils souhaitent renouveler leur statut, afin de garantir le meilleur niveau de professionnalisme dans la représentation du CIC et du CIC TES.

Le Conseil d’administration de l’évaluation de trophées du TES a organisé sa réunion annuelle les 6 et 7 août 2019 au siège social du CIC à Budakeszi en Hongrie. 25 participants de 16 pays étaient présents, dont George Aman le Président du CIC qui représentait le Comité de direction du CIC pour la seconde fois dans cette réunion. À cette occasion, le Conseil d’administration de l’évaluation a salué l’un des Co-présidents, Imrich Šuba, qui quitte le Conseil après six années de soutien et de travail. Pour le remplacer, le Conseil d’administration de l’évaluation accueille Andres Lillemäe originaire d’Estonie, un chasseur expérimenté et un évaluateur de trophées de longue date, avec qui les membres

Un grand merci à tous ceux qui ont assisté à la réunion et qui ont contribué de manière active aux discussions.

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Evènements à venir janvier février février février avril mai

à décider 1-2 13–16 15–16 à décider 13–17 (67 AG) e

CIC Training CIC Training FeHoVa CIC Training CIC Training TES Workshop

Skopje, Macédoine Padenghe, Italie Budapest, Hongrie Padenghe, Italie Russie Riga, Lettonie

Le saviez-vous ? Le nouveau site Web de la TED permet aux personnes extérieures au réseau TES d’extraire une évaluation lorsqu’elles reçoivent un code d’identification public d’une évaluation !

HTTPS://TED.CIC-WILDLIFE.ORG

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Nouvelle base de données de l’évaluation de trophées ! Nous sommes ravis d’annoncer que le nouveau site Web de la base de données de l’évaluation de trophées ( TED) a été lancé en septembre 2019 ! Après plusieurs mois de mise au point, le nouveau site Web propose de nombreuses nouvelles fonctionnalités, dont la possibilité d’imprimer la seconde fiche d’évaluation, les mises à jour du Guide du CIC , plus d’espèces, des actualités, le calendrier des événements et bien d’autres encore ! Étant données la complexité du site Web et la quantité de données stockées dans la TED, il est possible que les utilisateurs rencontrent des difficultés techniques pendant la période de transition entre l’ancien et le nouveau site Web. Continuez à nous faire part de toute difficulté que vous pourriez rencontrer. Merci pour votre compréhension et votre patience.

Kaarel Roht 24 février 1949 – 18 novembre 2019

La communauté des chasseurs estoniens a perdu un grand homme. Kaarel Roht, que tous les chasseurs connaissaient, est décédé le 18 novembre dernier. Kaarel a beaucoup contribué à la chasse en Estonie tout au long de sa vie ; il a dirigé et coordonné la chasse nationale pendant de nombreuses années, et sous son autorité de nombreuses lois et réglementations sur la chasse ont été formulées. En tant que biologiste et chasseur, il possédait des connaissances et une expérience considérables, qu’il partageait ouvertement avec ses nombreux collègues, amis, amis chasseurs et étudiants. Il était apprécié et reconnu en tant que formateur de jeunes chasseurs, qu’ornithologue, qu’expert international de trophées et que collectionneur de papillons qu’il a été pendant de nombreuses années. Il est également connu pour ses travaux écrits majeurs, dont « Évaluation des trophées de chasse » et « Les sauvagines déterminantes pour les chasseurs » et il fut co-auteur de nombreux ouvrages de collection sur la chasse. Il fut le rédacteur en chef de la Société estonienne des Chasseurs de 2012 à 2015, puis conseiller du PDG. C’est avec tristesse que le TES a appris son décès. Nous nous souviendrons de lui comme de quelqu’un de bien, d’une personne active et joyeuse. 37


Sous les projecteurs

Andres Lillemäe Estonie 2013-STJ-013 Quelle expérience avez-vous de l’évaluation de trophées ?

d’examiner les évolutions constantes dans le temps. Ce type d’information nous permet de comprendre comment gérer ces espèces. Généralement, les trophées évalués sont ensuite présentés dans une grande exposition ouverte au public.

J’ai commencé à évaluer les trophées lors d’une exposition en 1993. Depuis, je suis un membre actif des évaluations de trophées dans la région balte, où j’assiste à toutes les expositions qui ont lieu en Lettonie, en Lituanie et en Estonie. Je possède également une certaine expérience des expositions qui ont été organisées en Pologne ainsi qu’à Lysa, Labem et Tshehhia.

Vous avez été élu nouveau Co-président du Conseil d’administration de l’évaluation de trophées au mois d’août cette année. Quelle direction pensezvous que le CIC TES devrait prendre et quelles améliorations pourraient être apportées dans le futur ?

Quel rôle joue l’évaluation de trophées dans la gestion de la faune sauvage en Estonie ?

Il est important que nous trouvions des moyens d’adopter ce système sans perturber les méthodes traditionnelles. L’Estonie possède ses propres traditions et nous évaluons des trophées depuis 50 ans. Nous devons veiller à ce que dans la mise en place du système d’évaluation de trophées du CIC les différents pays puissent préserver leur propre culture sur la chasse.

L’évaluation de trophées est un élément essentiel de la gestion de la faune sauvage en Estonie, car elle est utilisée pour évaluer et contrôler scientifiquement la santé des espèces chassées. Tous les deux ans, nous évaluons entre 1 500 et 2 000 trophées. Cela représente de nombreuses données sur lesquelles nous appuyer et nous permet 38


« Likez » nous sur Facebook pour des mises à jours régulières en dehors du Magazine du CIC !

Connaissez-vous un membre du réseau des STJ/CCM qui devrait être sous les projecteurs ? Voudriez-vous que votre évènement soit présenté dans notre rubrique évènement? Veuillez adresser les détails de l’évènement/nomination à l.milatovic@cic-wildlife.org Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Luna Milatović, CIC Conservation Officer à l.milatovic@cic-wildlife.org. 39


REGIONALE- UND LANDESNACHRICHTEN Journée annuelle de la chasse en Hongrie 1 euro par chasseur et la Croix Saint-Hubert en Or La journée annuelle de la chasse en Hongrie fut organisée par la chambre de la chasse hongroise et l’association de la chasse hongroise, et s’est tenu le 7 septembre 2019 au bord du lac Velence, à Sukoró. Les activités de la journée se portaient sur les affaires de la chasse du pays à tous les niveaux, notamment

sur la politique nationale, la gestion régionale, la consommation de gibier, la peste porcine africaine et autres. Parmi les participants qui étaient présents, figurait le dr. Zsolt Semjén (Vice-premier ministre et président de l’association hongroise de la chasse),

le dr. László Jámbor (Président de la Chambre de chasse hongroise) et Tamás Marghescu (Directeur général du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC)). Une lettre écrite par le directeur général du CIC a été lue pendant l’événement, dans laquelle 40


Tamás Marghescu a remercié la chambre de la chasse pour avoir dirigé l’initiative ‘1 euro par chasseur’ en Hongrie. En pratique, cela signifie qu’un euro sera collecté de chaque titulaire d’un permis de chasser en Hongrie et sera utilisé pour faciliter les activités du CIC, afin qu’il puisse devenir une voix plus forte dans la bataille pour maintenir la chasse pour les générations futures. La Hongrie et le Liechtenstein sont déjà adhérents de cette initiative, et le CIC espère que d’autres pays deviendront adhérents de l’initiative, pour défendre et protéger l’utilisation durable. Lors de la cérémonie de remise des prix, l’ancien chef de la délégation autrichienne du CIC et ancien vice-président du CIC, le Dr Rudolf Gürtler, a reçu du dr. Zsolt Semjén

la Croix SaintHubert en Or, en reconnaissance de ses efforts au sein du CIC et pour la chasse. Dr. Gürtler, expert judiciaire en matière de la chasse, a 41

apporté beaucoup d’aide au CIC pendant de nombreuses années, apportant son expertise technique et ses conseils juridiques.


Points de vue européens –

Étude sur les populations et les grands carnivores Les organisations engagées dans le projet LIFE EuroLargeCarnivores ont publié un rapport analysant les différents points de vue des populations cohabitant avec les grands carnivores dans toute l’Europe. Le rapport exploite les résultats des ateliers et des entretiens au cours desquels les éleveurs de bétail, les sylviculteurs, les chasseurs, les environnementalistes, les chercheurs, les représentants des autorités, les politiciens et de nombreux autres spécialistes ont uni leurs efforts pour trouver des solutions permettant d’améliorer l’efficacité des efforts portés sur la conservation et d’éviter les pertes économiques. Au cours de ces conversations,

plusieurs groupes d’intérêt de 14 pays se sont réunis pour discuter des défis que pose le partage d’un habitat avec de grands carnivores. Suite à ces résultats, le rapport cite plusieurs propositions pour rendre la cohabitation avec les grands carnivores plus harmonieuse. Un total de 43 spécialistes hongrois ont donné leur avis sur les problèmes actuels liés à la cohabitation avec les grands carnivores et ont fait des propositions pour les résoudre.

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Quelles sont les opinions en Europe ? Parmi les domaines d’intérêts majeurs, les parties prenantes étaient principalement préoccupées par le manque d’informations fiables et opportunes en rapport avec les grands carnivores (notamment les loups), le manque d’orientation de la part des autorités, les impacts économiques des pertes de bétail, ainsi que les coûts d’acquisition et de fonctionnement des équipements requis pour empêcher ces pertes. De plus, ils ont exprimé leurs

inquiétudes concernant la couverture médiatique sur les grands carnivores, soulignant les contenus à sensation, comportant souvent des erreurs de fait et qui présentent des points de vue extrêmes polarisant les dialogues sur le sujet. Des retours indiquent clairement qu’il existe un besoin impérieux dans toute l’Europe d’améliorer le flux d’informations sur les grands carnivores. En résumé, les principales propositions reposent sur trois piliers : le partage des tout derniers résultats scientifiques, l’harmonisation des données et la publication des plans d’action,

la présentation des instruments visant à éviter et à réduire les conflits, et le développement de systèmes de prévention et de compensation des pertes. Cependant, ces éléments doivent être associés à un leadership et une gouvernance de plus en plus soutenus, qui sont possibles grâce à la création de plateformes améliorant la coopération et instaurant la confiance. Au niveau européen, les parties prenantes ont également estimé qu’il était important d’appuyer une communication de qualité, consistant notamment à fournir des informations aux journalistes à partir de sources fiables.

« Les loups, les ours, les lynx et les carcajous font un retour en force et ils font partie de l’identité européenne. Dans les zones où les populations et les grands carnivores cohabitent, les choses pourraient changer. Cependant, nous sommes convaincus avec nos partenaires du projet que cette cohabitation est possible si nous sommes disposés à apprendre les uns des autres et essayons de nous adapter à cette nouvelle situation. » – Moritz Klose, responsable du projet EuroLargeCarnivores, agent du WWF Allemagne, concernant le rapport et les conflits souvent passionnés sur le sujet.

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Quels ont été les résultats hongrois ? « Les problèmes au niveau local sont les mêmes : où qu’ils se produisent, nous pouvons en tirer des enseignements et nous devons tirer les leçons de nos voisins. Nous avons établi un réseau européen, et nous travaillons avec plusieurs partenaires pour améliorer la cohabitation entre les populations et les grands carnivores. » - László Patkó PhD, WWF Hongrie, Directeur du programme Large Carnivore. Un total de 43 spécialistes engagés sur le sujet ont donné leur avis sur la cohabitation lors de la réunion sur les grands carnivores qui a lieu l’année dernière. Les participants ont identifié le manque de confiance et de coopération comme étant les principaux obstacles à une gestion efficace des conflits. Certains ont indiqué que la confidentialité des données constituait un problème. D’autres, notamment les éleveurs de bétail, ont souligné

László Patkó PhD, WWF Hongrie, Directeur du programme Large Carnivore et Kristóf Hecker, PhD, Responsable de la Division Coordination du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC ) lors d’une interview télévisée dans le studio de Ozone TC (Hongrie).L’interview est disponible en ligne (en hongrois).

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la nécessité d’une plus grande transparence dans la prévention des pertes et, si possible, le système de compensation. Puis, les représentants du secteur de la chasse ont exprimé leur sentiment concernant une coopération et le partage des données (par ex. concernant le contrôle). Notamment, les participants souhaitent que soient organisées régulièrement des réunions pour lutter contre le manque de coopération, et ils ont

demandé à participer au contrôle des grands carnivores et aux recherches associées. De plus, ils ont indiqué souhaiter l’introduction de bonnes pratiques internationales. (Reportezvous aux points de vue hongrois aux pages 66-68 du Rapport). « Nous sommes très satisfaits de cette initiative permettant aux représentants des divers groupes de parties prenantes, 45

ceux qui travaillent à la gestion du gibier et à la conservation de la nature, de se réunir et de discuter ouvertement de leurs idées et préoccupations sur la protection et la gestion des grands carnivores. Cela nous semble important, et nous soutiendrons les efforts promouvant une réflexion commune aux niveaux régional et international. Si les grands carnivores sont essentiels pour un écosystème sain, les conflits sont inévitables du fait des habitats restreints dans l’environnement naturel qui a été transformé de manière intensive par l’homme, notamment en Europe, aussi est-il très important de réduire et de prévenir de tels conflits. » - Kristóf Hecker, PhD, Responsable de la Division Coordination du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC ).


Le Rapport Le rapport intitulé « European Perspectives on Coexistence with Large Carnivores » (Perspectives européennes sur la cohabitation avec les grands carnivores) présente les avis des différentes parties prenantes, leurs relations ainsi que les défis et les solutions possibles qu’ils ont identifiés. L’inclusion des parties prenantes a été réalisée en utilisant un large processus ainsi que les enquêtes. Le projet promouvait l’organisation d’ateliers dans les cinq domaines ciblés, dans 14 pays : dans la région des Alpes (Autriche, France, Allemagne, Italie, Suisse, Slovénie et Croatie),

dans la région Europe centrale (Allemagne, Pologne), dans la région des Carpates (Roumanie, Slovaquie, Ukraine et Hongrie), dans la région Ibérique (Portugal et Espagne) et dans les pays du Nord (Finlande et Norvège). Le rapport publie les premiers résultats de l’initiative et résume les perspectives européennes sur la gestion des grands carnivores. Il détaille les défis et les solutions au niveau régional, données recueillies en 46

2018 pour améliorer les mesures de conservation de la nature et réduire le risque de pertes économiques. De plus, le rapport cite plusieurs propositions pour rendre la cohabitation avec les grands carnivores plus harmonieuse.


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Donnons la parole à l’Afrique – Lettre ouverte au DEFRA Objet : Impliquer les gouvernements des pays de l’aire de répartition dans les consultations liées à l’interdiction proposée sur l’importation de la faune sauvage chassée légalement Le 11 octobre 2019, le CIC a envoyé une lettre ouverte appelant le gouvernement britannique à impliquer les gouvernements des pays de l’aire de répartition dans leurs consultations liées à l’interdiction proposée sur l’importation de la faune sauvage chassée légalement. La lettre était adressée à la Très Honorable Theresa Villiers Membre du Parlement (Secrétaire d’État au département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales) et au Très Honorable Zacharias Goldsmith Membre du Parlement (Ministre d’État au département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales et au département du Développement international).

d’organiser une consultation urgente sur une interdiction potentielle de l’importation de la faune sauvage chassée légalement. Cela a soulevé des préoccupations concernant les retombées sur la conservation et sur les moyens d’existence d’une telle interdiction. Malgré les meilleures intentions des initiateurs de cette interdiction, il a été avancé qu’elle pourrait porter gravement préjudice aux populations fauniques, notamment en Afrique subsaharienne. Le gouvernement britannique a été exhorté à entrer en contact avec les ministères et les départements responsables de la gestion de la faune sauvage dans les pays qui gèrent la faune sauvage et qui seraient très affectés par une interdiction potentielle sur les importations. Étant donnée l’importance socio-économique

La décision d’envoyer cette lettre a été prise après que le CIC a eu connaissance des plans du gouvernement britannique

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Theresa Villiers n’est plus membre, mais était récemment la députée conservatrice de Chipping Barnet et a quitté les Communes le 6 novembre 2019.

© Creatime Commons, https://www.gov.uk/government/people/theresa-villiers

1

et écologique de la chasse pour de nombreux États de la Communauté de développement d’Afrique australe (South African Development States - SADC), il a été suggéré que ces consultations impliquent à minima les gouvernements du Botswana, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie, de la Zambie et du Zimbabwe. Rt. Hon. Theresa Villiers MP

Il a été recommandé que des représentants des gouvernements de ces pays ainsi que des membres des communautés rurales qui vivent en première ligne avec la faune sauvage, soient invités à se rendre au Royaume-Uni afin de partager leurs informations sur les programmes de conservation et des moyens d’existence ainsi que sur le rôle que joue la chasse durable dans leur réussite. En raison du volume des renseignements erronés sur ce sujet, mis en évidence par un article du CIC expliquant la mauvaise utilisation du chiffre de 3 % de contributions de la chasse, il semblait que recevoir des avis de première main de ces personnes était le meilleur moyen d’obtenir des informations exactes.

© Creatime Commons, https://beta.parliament.uk/media/PxWXATZF

Rt. Hon. Zacharias Goldsmith MP

Le CIC a également exhorté le gouvernement britannique à se rendre dans ces pays pour juger par eux-mêmes du rôle important que joue la chasse dans la faune sauvage et la conservation de l’habitat, la lutte contre le braconnage, la responsabilisation des communautés et leur implication dans la conservation de la faune sauvage. 49


Bien qu’il ait été reconnu que l’interdiction sur les importations ait été proposée dans l’intention de profiter à la faune sauvage, l’absence d’une consultation adéquate avec les acteurs de la gestion de la faune sauvage pourrait faire plus de mal que de bien.

certains ont admis être mal à l’aise avec la chasse, ils ont reconnu que des preuves scientifiques démontrent les bénéfices de la chasse sur la faune sauvage et les moyens d’existence. Les auteurs ont conseillé aux gouvernements de ne pas prendre de mesures qui nuiraient aux programmes existants sur la chasse qui font l’objet d’une bonne gestion. Selon les termes de Zac Goldsmith Membre du Parlement : « En accordant une plus grande valeur aux animaux vivants qu’aux animaux morts, nous allons commencer à renverser le cours de l’extinction ». C’est sur ce principe que la chasse moderne, bien réglementée et durable fonctionne. Il sous-tend les principes d’une utilisation

La lettre ouverte faisait également allusion à la controverse autour de l’utilisation de la chasse comme outil de conservation, avec Zac Goldsmith Membre du Parlement décrivant la chasse des « espèces menacées » comme étant « moralement indéfendable ». Sur ce point, le CIC a fait référence aux 133 scientifiques qui ont soutenu la chasse dans une lettre publiée dans le magazine Science. Si

© Ludwig Siege

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durable et explique que les chiffres de la faune sauvage augmentent où il est appliqué. En résumé, le CIC a recommandé aux décisionnaires du gouvernement britannique de ne pas prendre de mesures avant d’avoir consulté les gouvernements et les communautés concernées des pays dont la faune 51

sauvage serait affectée. Il est essentiel que les deux parties aient leur mot à dire dans ces discussions, surtout quand la question à régler peut avoir des conséquences considérables sur la faune sauvage et les moyens d’existence des populations.


RELATIONS INTERNATIONALES Propriétaires et éleveurs de bétail : gardiens de la biodiversité. Le 5 novembre dernier, une table ronde organisée par ELO et l’UCTL s’est tenue au Parlement européen. Au cours de celleci des agriculteurs et des propriétaires privés venus d’Espagne, du Portugal et de France ont discuté de leur rôle de protecteurs de la biodiversité.

Ce cadre a permis d’une part de présenter différents points de vue sur la manière dont les propriétaires privés et les éleveurs contribuent au développement rural ainsi que l’une des priorités de l’agenda de la future Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le « Green Deal ». Cette priorité établit deux lignes : les défis liés à la lutte contre le changement climatique et les défis liés à la lutte contre la perte de biodiversité. Ces deux questions sont parfaitement alignées avec la défense de l’élevage via leur contribution socio-environnementale. D’autre part on a abouti à la conclusion selon laquelle l’important est de rendre les exploitations agricoles viables et qu’une Politique Agricole Commune forte et solidaire avec les agriculteurs et les gestionnaires agricoles doit être garantie.

L’événement a été organisé par Juan Ignacio Zoido, membre du Parlement européen afin de discuter des problèmes rencontrés au quotidien par les propriétaires et les éleveurs et a reçu un accueil particulièrement chaleureux. Daniel Calleja Crespo (Directeur général DG Environnement), Álvaro Amaro (membre de la Commission d’agriculture et du développement rural du Parlement européen), Carlos Núñez (Président de l’Union des éleveurs de taureaux de Lidia), Jeremy Decerle (eurodéputé ‘Renew Europe’ et Président des jeunes agriculteurs français), Karl-Heinz Florenz (ancien eurodéputé) faisaient partie des invités présents à cet événement.

Jose Gomez-Acebo, ELO

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Déclaration commune de la Confédération Internationale de la Pêche Sportive (CIPS) de la Confédération Internationale des Sports de Chevaux (IHSC) du Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) Nos trois organisations s’engagent à représenter les intérêts de plus de 100 millions d’utilisateurs durables de la nature et à démontrer qu’ensemble : • • • •

nous soutenons tous les utilisateurs de la nature lorsque cet usage est durable ; nous respectons la nature et nous soucions de la faune et de la flore ; nous nous soucions de la santé et du bien-être de tous les animaux ; nous nous engageons à conserver et protéger la nature, et ceci transparaît dans nos activités respectives. • l’éducation des générations futures concernant l’usage durable de la nature est essentielle pour nous, nos traditions et l’environnement ; et • les aspects historiques et culturels des communautés que nous représentons font partie du patrimoine humain intangible qui doit être protégé. Sur la base de ces prémisses, les trois organisations conviennent de travailler ensemble dans le but d’établir un dialogue constructif et régulier avec tous les organismes concernés, en particulier ceux chargés de la protection du bien-être des animaux. Nous sommes prêts à travailler de concert avec d’autres organisations et individus qui partagent nos intérêts communs envers l’utilisation durable de la nature. Lausanne, 18 juillet 2019

Ferenc Szalay Président CIPS

Louis Romanet Président IHSC 54

George Aman Président d CIC


MÉDIAS ET PUBLICATIONS Alliance Communication L’idée de former une Alliance Communication est née du constat que la chasse et les chasseurs sont de plus en plus visés par des attaques de par le monde entier. Les avis très partagés sur les points positifs et négatifs de la chasse pour la conservation de la nature et de la faune sauvage créent

une grande confusion et division au sein du public. La présence croissante des médias dans notre quotidien, favorisant la communication des informations, qu’elles soient correctes ou non, auprès de millions de personnes en l’espace de quelques minutes, renforce encore ce clivage. La distanciation

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du public par rapport à la nature, conséquence de l’urbanisation, le végétalisme et les opinions exagérées sur les droits des animaux, créent des idées fausses concernant l’utilisation durable de la nature - il faut lutter contre ces tendances ! À titre d’exemple, les propriétaires fonciers dans le monde entier sont de plus en plus préoccupés par l’influence des entités non gouvernementales qui menacent leurs droits de propriété, y compris leur liberté de gérer la faune sauvage de manière durable sur leurs terres.

Cette gestion fait partie du bien collectif offert par les propriétaires fonciers, un fait rarement reconnu comme tel. Au contraire, ils sont souvent considérés comme exclusifs et déconnectés du grand public. Sans les droits de propriété nécessaires, ces terres privées seraient soumises aux changements d’affectation des terres, ce qui pourrait menacer la durabilité des paysages ruraux. Quelle est la différence entre le lobby anti-chasse et la communauté des chasseurs ? L’unité. Le lobby anti-chasse est 56

organisé et s’appuie sur ses capacités d’influence pour faire pression. Le nombre de chasseurs s’élève à 30 millions à travers le monde, les chiffres sont là ; il est aujourd’hui essentiel de travailler ensemble et d’agir. C’est dans cette optique que le CIC a établi une alliance permanente de sources médiatiques et de reporters. L’alliance sert de plateforme informelle et de réseau pour diffuser les communications émises par et au sein des organismes de chasse, pour unifier le message de la communauté des chasseurs et permettre


à cette même communauté de réagir efficacement aux problèmes de communication.

est composé de partenaires industriels qui dépendent de la chasse et de sa préservation. Les acteurs du premier pilier ont déjà un peu commencé à travailler ensemble.

Pour être efficaces dans un environnement où les communications sont rapides, il est indispensable que les chasseurs soient organisés. L’Alliance repose sur trois piliers. Le premier pilier de l’alliance est constitué des décideurs politiques, des organisations et des associations (y compris les propriétaires fonciers). Le second pilier est l’alliance des représentants des médias et les journalistes spécialisés dans le domaine de la chasse et de la conservation de la faune sauvage. Le troisième pilier

L’Alliance repose sur la participation volontaire de parties qui travaillent ensemble dans des domaines d’intérêt commun : Les intérêts sont les suivants : • Une communication externe efficace • La création d’un réseau • L’amélioration de la communication interne

30 MILLIONS DE CHASSEURS DANS LE MONDE 57


Symposium international de journalisme sur la conservation de la faune sauvage et l’utilisation durable de la faune sauvage

Préalablement à l’Assemblée Générale du CIC en avril 2017 qui a eu lieu à Montreux en Suisse, les premiers partenaires se sont réunis pour organiser une réunion de journalistes devant se tenir pendant l’Assemblée Générale, comme première étape dans la création de cette alliance. L’événement a été très réussi, aboutissant à plusieurs initiatives concrètes, dont la rédaction d’articles dans les médias non spécialisés dans la chasse. Encouragé par cette première réussite, le CIC a organisé un second symposium à Madrid en Espagne en 2018, ainsi qu’une troisième réunion de ce type à Windhoek en Namibie en 2019, avec pour objectif d’inviter des journalistes qui discutent et écrivent sur l’utilisation durable et son importance comme outil de conversation. Plusieurs articles importants ont été diffusés dans les médias internationaux suite à ces initiatives. 58


Le prochain symposium de journalisme abordera les problèmes de communication aux États-Unis, et il sera organisé avec le Dallas Safari Club de Dallas en janvier 2020. L’appel aux candidatures est ouvert ! Vous trouverez plus de détails sur le dépliant officiel de l’événement. Principaux objectifs des symposiums : Renforcer la coopération avec les journalistes dans le monde entier dans les domaines de la chasse, de la nature et de la conservation.

• Réunir les journalistes du monde entier pour partager les meilleures pratiques en termes de couverture médiatique. • Fournir aux journalistes un accès aux échanges, aux formations, aux conférences et aux événements pour leur permettre de discuter des actualités de la conservation de la faune sauvage. • Discuter de la meilleure manière de communiquer sur la conservation de la faune sauvage, plus particulièrement sur la chasse et l’utilisation durable. • Présenter, discuter et finalement couvrir des exemples de cas associés au thème.

• Soutenir les journalistes, les reporters vidéo et les photographes à tous les niveaux.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Gabriella Kanyok à g.kanyok@ cic-wildlife.org

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La science prime sur les émotions Dans une lettre ouverte publiée dans la revue Science, 133 scientifiques ont décrit dans le détail l’impact négatif sur la vie sauvage qu’aurait une interdiction de la chasse aux trophées. Cette lettre suggère qu’en l’absence d’alternatives viables, on ne peut écarter la chasse aux trophées comme méthode de conservation. Les auteurs expliquent que souvent, la chasse aux trophées « détourne l’attention des principales menaces qui pèsent sur la vie sauvage. » Il est important de se rappeler que la perte d’habitats est la plus grande menace sur la biodiversité, la perte de terres au profit de l’agriculture étant le principal élément contributeur. La chasse aux trophées aide à conserver le monde naturel en facilitant la gestion de l’habitat et la restauration du nombre d’animaux sauvages. Selon le Dr Amy Dickman (Université d’Oxford), l’un des principaux auteurs de cette lettre, une interdiction de la chasse aux trophées causerait contre toute attente « la mort d’un bien plus grand nombre d’animaux en raison de l’abattage illégal et de la perte d’habitat. » Si les communautés n’étaient plus en mesure de tirer parti de la vie sauvage sur leurs terres, elles seraient forcées de se livrer à des activités qui seraient encore plus nuisibles à l’environnement naturel. 60


© Rolf Baldus

Lorsqu’on élimine les incitations à s’occuper de la vie sauvage, le nombre d’abattages illégaux augmente naturellement, qu’il s’agisse de chasse, de braconnage ou de communautés locales prenant elles-mêmes les choses en main pour régler les conflits entre l’homme et les animaux sauvages (avec des pièges ou du poison). La lettre souligne que grâce à la chasse aux trophées, « davantage de terres ont été conservées que par le biais des parcs nationaux », mettant en avant les effets positifs sur la conservation de cette forme de chasse.

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Selon le Dr Jeremy Cusack, de la faculté de sciences naturelles à l’université de Stirling, « Ce n’est qu’en prenant des décisions bien informées et objectives que nous pouvons faire en sorte que les populations humaines et d’animaux sauvages cohabitent à long terme. »

Le Dr Dickman cite, par ailleurs, le rôle des réseaux sociaux, lesquels exposent au grand public une image déformée de la chasse aux trophées : « Il est très dangereux d’examiner cette question à travers le prisme des réseaux sociaux, car ces derniers sont extrêmement biaisés, et c’est pourquoi nous devons écouter les scientifiques de la conservation et les représentants de la communauté plutôt que les groupes de plaidoyer. »

Les individus en désaccord avec les principes de la chasse aux trophées insinuent souvent que le tourisme de vision peut s’y substituer. Or, selon les auteurs, « un grand

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nombre de zones de chasse sont trop éloignées ou trop peu attrayantes pour attirer suffisamment de visiteurs. »

Le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) a toujours soutenu la conservation à travers les principes d’utilisation durable. Nous sommes entièrement d’accord avec le contenu de cette lettre et espérons que les gouvernements qui envisagent d’interdire les imports de trophées reverront leur position à la lumière du soutien par la communauté scientifique de la pratique durable de chasse aux trophées.

Dans un monde où un grand nombre de réserves d’espèces sauvages sont menacées, il est essentiel que nous employions des techniques de gestion qui facilitent la conservation de la manière la plus efficace et pratique possible.

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Les dangers d’extrapoler — revenus de la chasse et communautés locales Le terme fake news s’est popularisé au cours des dernières années. Ce terme fait référence aux informations, généralement présentées comme des « actualités », qui n’ont aucun fondement, mais qui sont exposées comme exactes sur le fond, pour propager sciemment la désinformation aux fins de propagande. La chasse fait souvent les frais de cette approche de l’« actualité ». Nous constatons de plus en plus que ces fake news induisent en erreur le public, les médias et les décideurs politiques, aboutissant à des décisions stratégiques mal renseignées. L’affirmation très répandue selon laquelle « seuls 3 % des revenus de la chasse aux trophées reviennent aux communautés locales » en est un exemple flagrant. Ce chiffre est tiré d’un rapport1, commandé par l’organisme African Lion Coalition et préparé par Economists at Large Pty

??? 2019 ???

Ltd, qui affirme que : « les recherches publiées par le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC), en faveur de la chasse et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies […] ont conclu que les entreprises spécialisées dans la chasse ne versaient que 3 % de leurs revenus 64

3% 2008

aux communautés vivant dans les zones de chasse. » Les médias traditionnels et les réseaux sociaux se sont emparés de ce « fait », largement utilisé pour discréditer la validité de la chasse aux trophées en tant qu’outil permettant de conserver la vie sauvage et promouvoir le développement rural.


Étant les soi-disant auteurs de ce « fait », nous apportons ici quelques clarifications. Comme l’indique clairement le rapport2 en question du CIC et de la FAO, ce chiffre de 3 % ne concerne qu’un seul pays, la Tanzanie, à un moment précis, à savoir l’année 2008. Cette annéelà en Tanzanie, la chasse se déroulait principalement dans des zones protégées par l’État, et les revenus de la chasse étaient versés au propriétaire terrien, l’acteur gouvernemental Wildlife Division ou le Ministère des Ressources naturelles et du Tourisme. Subséquemment, la Tanzanie a introduit de nouvelles politiques pour faire en sorte que la chasse se déroule également sur des terres communales. Résultat : les communautés vivant dans les zones de chasse sont aujourd’hui bénéficiaires des revenus issus de la chasse. Ce chiffre de 3 % n’est donc plus pertinent, même en Tanzanie. Il est extrêmement mensonger de prendre un chiffre spécifique à un pays et de le généraliser à toutes les pratiques de chasse des pays africains. 65


Ceci remet en question la compétence, la crédibilité et les motivations des auteurs de ces rapports. Il est impossible de quantifier avec exactitude les avantages de la chasse aux trophées pour les communautés africaines — notamment les revenus monétaires, l’emploi, l’apport de protéines, la réduction des conflits entre l’homme et les animaux sauvages, l’amélioration de l’infrastructure sociale (voirie, écoles, cliniques), le renforcement de la gouvernance locale et la responsabilisation communautaire — car il existe d’importantes variations d’un pays à l’autre. D’après une recherche succincte, 100 % des revenus de la chasse aux trophées sur les terres communales de Namibie sont versés à la communauté locale. Au Zimbabwe, l’intégralité de ces revenus de chasse passe aux mains du conseil municipal, dont 55 % sont affectés aux communautés locales et le reste distribué à l’administration chargée de la vie sauvage et des affaires locales. Ces chiffres ne donnent pas une image fidèle des avantages de la chasse pour la communauté de ces pays ; en revanche, ils montrent bien qu’une généralisation à d’autres pays n’a aucun sens. Pour compliquer la tâche, les réglementations et les lois régissant les revenus tirés de la chasse ne sont pas toujours optimales ni respectées. Par exemple, les communautés rurales de Zambie sont actuellement en procès contre leur gouvernement en raison de la rétention de fonds issus de la chasse aux trophées. Malgré une législation exigeant la redistribution des fonds aux communautés rurales, le Trésor public 66


omet de respecter ses obligations depuis plusieurs années. La décision d’engager des procédures juridiques ne doit pas être perçue comme une critique de la chasse aux trophées en tant qu’outil de gestion. Elle découle plutôt d’une attente de bonne gouvernance et d’un souci que les communautés locales reçoivent une part équitable des profits. En Afrique, la conservation se déroule dans un contexte complexe et changeant, marqué par des préoccupations divergentes, des dimensions environnementales et sociales aux questions politiques et économiques. Pour comprendre le rôle et les implications de la chasse dans ce contexte, il est essentiel de mener des recherches rigoureuses basées sur des faits scientifiques solides. Il incombe aux auteurs de rapports sur la chasse, la conservation et le développement communautaire de s’informer correctement pour éviter de régurgiter des fake news. Ne pas respecter ces prérequis revient à mépriser les peuples dont l’existence dépend de la vie sauvage et des bonnes pratiques de conservation. [1] Economists at Large, 2013. The $200 million question: How much does trophy hunting really contribute to African communities? A report for the African Lion Coalition, prepared by Economists at Large, Melbourne, Australia. [2] Vernon R. Booth (2010): The Contribution of Hunting Tourism: How Significant is This to National Economies? In Contribution of Wildlife to National Economies. Joint publication of FAO and CIC. Budapest. 72 pp. 67


ANNONCES

La chasse au trésor constitue la principale source de revenus du CIC depuis 15 ans, couvrant environ 30 % de ses dépenses. Elle a connu de nombreux développements depuis son lancement, en termes d’approvisionnement et de revenus ainsi que d’avancées techniques bien sûr.

Les fonds de la Chasse au trésor de l’année dernière ont été légèrement inférieurs à la moyenne ; ceci s’explique par l’organisation de l’Assemblée Générale en Namibie, avec donc moins de participants par rapport aux années précédentes. L’Assemblée Générale de l’année prochaine se déroulera dans un lieu plus accessible (Riga), avec pour thème très intéressant la Communication, le taux de participation devrait ainsi être beaucoup plus élevé.

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Notre objectif est d’atteindre la somme de 300 000 € lors de la prochaine vente aux enchères sur la chasse

Tout ce dont nous avons besoin maintenant est d’atteindre nos cibles de dons.

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Notre objectif est d’atteindre la somme de 300 000 € lors de la prochaine vente aux enchères sur la chasse. Pour y parvenir, nous devons rendre l’événement attrayant et augmenter le nombre de dons élevés. Il est également essentiel de surmonter notre peur de l’innovation. Le lancement de notre plateforme d’enchères en ligne permettra à nos membres de participer à la Chasse au trésor à distance, ce qui devrait augmenter nos revenus. Il sera possible de participer en ligne aux enchères silencieuses, toutefois cette fonctionnalité reste à confirmer pour les enchères en direct. D’ici le début de l’année 2020, des tutoriels seront chargés sur notre site Web sur les thèmes suivants : • un guide étape par étape du processus de soumission en ligne • les innovations qui ont été réalisées sur la base de l’expérience des deux années


Tout ce dont nous avons besoin maintenant est d’atteindre nos cibles de dons. Vous trouverez ici les formulaires d’enchères si vous souhaitez faire un don lors des Enchères sur la chasse. Les lots figurant aux enchères comprennent des expériences, comme des chasses et des vacances à l’étranger, ainsi que du matériel de chasse, des illustrations, des bijoux, et bien d’autres encore. En faisant un don ou une offre aux enchères, que ce soit lors de l’Assemblée Générale, en ligne ou dans le futur via l’application sur smartphone, vous contribuerez directement aux efforts menés par le CIC Enfin, nous aimerions demander à ceux qui ont acheté une chasse aux enchères de nous envoyer un petit reportage avec des photos pour que nous les publiions sur la page d’accueil de nos Enchères sur la chasse.

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Le 35e congrès IUGB sera organisé en 2021 en Hongrie

Lors de la cérémonie de clôture du 34e congrès de l’Union internationale des biologistes du gibier (IUGB) tenu au mois d’août à Kaunas, en Lituanie, il a été annoncé que la Hongrie accueillera le prochain congrès IUGB.

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Le 35e congrès, intitulé « Wildlife Management in the Anthropocene», aura lieu du 21 au 24 septembre 2021, dans le cadre de l’exposition World of Hunting and Nature, « One with Nature » (Communion avec la nature), qui se déroulera à Budapest, du 25 septembre au 14 octobre 2021. L’annonce a été faite par le professeur Sándor Csányi, qui exerce la présidence de l’IUGB à l’heure où la Hongrie accueille le congrès de 2021. Au nom du secrétariat de « One with Nature » (Communion avec la nature), le docteur Gábor Magyar, expert de la société organisatrice « One with Nature», a présenté la vidéo de l’exposition 2021 World Hunting and Nature.

Dr. Gábor Magyar

L’IUGB est un organisme international à but non lucratif basé en Suisse, qui cherche à améliorer les connaissances sur la biologie du gibier et la conservation de la faune sauvage. Ses principaux objectifs clés sont les suivants : promouvoir une utilisation durable des ressources de la faune sauvage, stimuler les recherches et la coopération technique dans un grand nombre de domaines du milieu de la conservation, sensibiliser aux valeurs de la vie sauvage et encourager le partage de connaissances entre disciplines scientifiques associées. Un congrès international est organisé par l’IUGB tous les deux ans en vue d’aider à atteindre ces objectifs. Budapest est l’endroit idéal pour le prochain congrès de l’IUGB ; cette ville partage, en effet, un grand nombre de valeurs fondamentales qui seront promues en Hongrie, lors de l’exposition World of Hunting and Nature, One with Nature.

Prof. Dr. Sándor Csányi

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Nouvel État membre du CIC : la République de Malte Le Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier (CIC) est ravi d’annoncer que le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Changement climatique de la République de Malte a rejoint le CIC. cette coutume s’est enracinée chez ses habitants.

L’archipel maltais est une étape importante pour les oiseaux empruntant la voie de migration reliant l’Europe à l’Afrique. À ce titre, la nation de Malte entretient depuis le XIXe siècle des liens culturels étroits avec la chasse des oiseaux migrateurs. Autrefois, les Maltais, comme partout ailleurs dans le monde, chassaient les oiseaux pour se nourrir ; depuis lors, ces pratiques ont été transmises au fil des générations et

Aujourd’hui, Malte s’attache à préserver ces traditions, tout en garantissant l’application par toutes les parties prenantes de la région des meilleurs principes d’utilisation durable. Le Secrétariat parlementaire maltais pour l’Agriculture, la Pêche et les Droits des animaux, qui représentera Malte au sein du CIC, a souligné l’importance de

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soutenir un usage judicieux des oiseaux migrateurs en vue de la conservation de ces derniers.

à conduire des projets contribuant directement à la conservation des oiseaux, par le biais du Conservation of Wild Birds Funding Scheme (programme de financement pour la conservation des oiseaux sauvages) inauguré en 2017. Ce dispositif finance des projets qui contribuent à une gouvernance durable de la chasse, aident la conservation de l’avifaune et de son habitat et soutiennent les initiatives pédagogiques liées à la conservation des oiseaux sauvages.

Malte a fourni de gros efforts pour respecter les dispositions de l’Union européenne (UE) et les conventions internationales, y compris la directive Oiseaux de l’UE, la Convention de Berne et la Convention de Bonn. Par ailleurs, le gouvernement maltais octroie des subventions aux ONG qui cherchent

Ces objectifs cadrent bien avec le but principal du CIC, dans le sens où ils défendent le rôle de l’utilisation durable de la faune dans la conservation, sous-tendu par des considérations scientifiques, sociopolitiques et culturelles. Malte poursuit et s’emploie à respecter les mêmes valeurs que celles du CIC. Nous sommes honorés de compter Malte dans la liste toujours plus longue d’États membres du CIC. Nous nous réjouissons de travailler avec le gouvernement maltais et l’ensemble des membres du CIC à Malte à promouvoir davantage les principes de la conservation par l’utilisation durable des oiseaux dans toute la région méditerranéenne. 75


Nous sommes les générations – Congrès UICN 2020 Die Internationale Union für Naturschutz (IUCN) hat ein Video veröffentlicht, das für den kommenden IUCN-Weltnaturschutzkongress 2020 in Marseille (Frankreich) wirbt. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a sorti une vidéo promouvant le Congrès mondial de la nature 2020 de l’UICN, qui se tiendra à Marseille. Comptant plus de 1 300 organisations membres, représentant des gouvernements, membres de la société civile et autochtones de plus de 160 pays, le Congrès mondial de la nature de l’UICN est l’un des plus grands événements axés sur les questions de conservation de la nature. Ce faisant, il explore les réalités pratiques, les politiques ainsi que les données scientifiques sous-jacentes. Le congrès de l’année prochaine mettra l’accent sur les buts et objectifs pour 2030 de la conservation mondiale. Pour avoir une influence notable, le milieu de la

conservation devra mettre en avant les menaces qui pèsent sur les réserves d’espèces sauvages et sur la biodiversité. Des changements de taille seront nécessaires dans les dix ans à venir pour que nous puissions protéger l’environnement naturel et le restaurer à des niveaux sains et pérennes. 76

Mettre davantage l’accent sur la conservation ne bénéficie pas seulement à la biodiversité : suivre la bonne approche profitera aux communautés locales, au changement climatique, aux questions des droits humains, tout en améliorant la sécurité d’approvisionnement en eau et en nourriture partout dans le monde.


LE TEMPS PRESSE ET NOUS ENCOURONS DE GRAVES PERTES À bien y réfléchir, notre prochaine INSPIRATION notre prochain REPAS notre prochaine OPPORTUNITÉ nos DROITS nos OBJECTIFS MONDIAUX n’ont rien à voir avec LA NATURE RÉFLÉCHISSEZ ENCORE pour éradiquer la PAUVRETÉ pour éradiquer la FAIM pour CRÉER un monde JUSTE ET DURABLE nous avons besoin de la NATURE NOUS SOMMES LES GÉNÉRATIONS LES SEULES GÉNÉRATIONS qui peuvent y parvenir NOUS DEVONS AGIR MAINTENANT La conservation est efficace Rejoignez-nous CHEFS DE GOUVERNEMENT Dirigeants de la SOCIÉTÉ CIVILE Leaders AUTOCHTONES Chefs d’ENTREPRISE Responsables SCIENTIFIQUES Responsables TECHNIQUES rendez-vous à Marseille pour le CONGRÈS MONDIAL DE LA NATURE 2020 DE L’UICN Pour la NATURE Pour NOUS TOUS 77


Nouveau chef de la délégation belge

Philippe Claeys succédera à Tony Pouppez de Kettenis au poste de responsable de la délégation belge du CIC. Ce mandat de trois ans débutera le 1er janvier 2020. Le responsable sortant de la délégation a accompli un travail extraordinaire, en organisant notamment l’Assemblée générale du CIC à Bruxelles en 2016, qui reste à ce jour un temps fort pour les membres du CIC du monde entier.

développement. Il détient, par ailleurs, un diplôme universitaire en philosophie. Il a obtenu le prix du ministère belge des Affaires étrangères et a été détaché pendant 6 mois à l’ambassade de Belgique à Dakar, où il a rédigé un rapport sur le « Potentiel des énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest ». Il est officier dans le Régiment de para-commandos et a dirigé pendant un an un peloton du 2e Bataillon

Né à Gand en 1959, Philippe vit aujourd’hui à Bruxelles avec ses 3 enfants. Il est titulaire d’une licence en ingénierie commerciale (économie appliquée) de l’Université de Bruxelles et d’une spécialisation dans le domaine des Études des pays en voie de

Nouveau chef de la délégation danois 78


de Commandos. Au cours des 25 dernières années, il a exercé des fonctions au sein de différentes banques internationales à Bruxelles, Paris et Londres. Il travaille maintenant pour une entreprise familiale, tout en œuvrant comme investisseur immobilier et de fonds privés en Belgique et au Luxembourg. La chasse a toujours fait partie des traditions de sa famille, et plus précisément le petit gibier et le gibier à plumes dans les Flandres et le gros gibier dans les Ardennes. Il a voyagé dans quatre continents, chassé en marais, en montagne, en forêt ainsi que dans la savane. Il est membre de la Fédération des Chasseurs au Grand Gibier de Belgique.

Lors de la réunion du comité exécutif du CIC à Helsinki, une « relève de la garde » a été approuvée dans la délégation danoise. Paul Carsten Pedersen a pris le poste de chef de délégation pour le Danemark. Il succède à Mme Linnéa Treschow, dont le mandat de 6 ans en tant que chef de délégation arrive à terme.

une gestion naturelle des forêts et la biodiversité. Chasseur depuis l’âge de 16 ans, Paul connaît particulièrement bien les régions du Danemark ainsi qu’un certain nombre de pays où il a travaillé et voyagé. Nombre de ses voyages en famille avaient pour but de mieux connaître et comprendre la nature et les écosystèmes ainsi que la conservation qui leur est associée.

Titulaire d’un master en ingénierie, M. Pedersen a récemment mis fin à une longue carrière dans l’industrie pétrolière et gazière internationale. Avec son épouse Mette Langebaek, il est copropriétaire du domaine forestier « Hem Skov » au sud de la ville de Mariager au Danemark. Cette exploitation durable témoigne des efforts réalisés par la famille pour promouvoir

L’importance accrue accordée à la conservation par le CIC, ainsi que la possibilité de sensibiliser les jeunes à la conservation internationale, ont incité Paul à se mobiliser pour le CIC, en cherchant dans un premier temps à accroître le contingent danois. 79


José Madrazo (membre du CIC) Lauréat du Weatherby Award

José Madrazo, membre du CIC de la délégation espagnole, a été désigné gagnant du prix 2019 Weatherby Hunting and Conservation. La récompense, présentée par Weatherby Foundation International, est considérée comme l’une des plus prestigieuses du monde de la chasse. Les candidats sont évalués à l’aide de trois catégories : • Accomplissement en matière de chasse • Conservation et éducation • Personnalité et fairplay M. Madrazo, qui a rejoint le CIC en 2007, chasse

dans le monde entier depuis 1981. Le prix Weatherby viendra s’ajouter à une longue liste d’honneurs de chasse décernés à M. Madrazo, déjà lauréat des distinctions suivantes : Conklin Award, Culminum Magister Award, OVIS Award, Pantheon Award, SCI World Hunting Award, SCI Hunting & Conservation Award, SCI World Hunting Award Ring, SCI President Award. Il est également titulaire du 80

Hunting Personality Award du Spanish Royal Club de « Monteros ». Qui plus est, il a publié plusieurs ouvrages sur la chasse et écrit un grand nombre d’articles pour des revues consacrées à la chasse et à la nature. Le CIC souhaite féliciter M. Madrazo pour ses accomplissements et ses services rendus à la communauté internationale de la chasse.


In Memoriam: Professor Jan Szyszko © Fundacja Ekologiczne Forum Młodzieży

Le CIC déplore la disparition de l’ancien ministre de l’Environnement polonais, le professeur Jan Szyszko, qui nous a quittés le 9 octobre 2019 à l’âge de 75 ans. Cet éminent politicien avait fait ses débuts en politique à la fin des années 80. Au cours de ses trois mandats de ministre de l’Environnement, sur une durée record de deux décennies, il a directement veillé au bon déroulement

de la politique environnementale polonaise. Outre sa contribution en tant que fonctionnaire, il s’est établi grâce à ses travaux académiques. Professeur de gestion forestière, spécialisé dans l’utilisation des ressources naturelles et écologiques, il est l’auteur de plus de 100 publications scientifiques sur toute sa carrière d’universitaire. Le président polonais, Son Excellence Andrzej 81

Duda, l’a décrit comme « un scientifique et homme politique avant tout bon et généreux, un enthousiaste de la nature. » Le CIC présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis du professeur Szyszko. Ses services rendus à la Pologne en tant qu’homme d’État et ses efforts assidus dans le domaine des sciences naturelles ne seront pas oubliés.


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La direction générale du CIC vous souhaite de très agréables fêtes et une nouvelle année pleine de prospérité!


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