Les éminents conférenciers de l’ICM | 2024-2025
Les conférenciers émérites de l’ICM ont été sélectionnés pour leurs réalisations dans les domaines scientifique, technique, de la gestion ou de l'éducation. Ils sont disponibles pour faire des présentations lors d'événements organisés par les branches de l’ICM, les sociétés techniques, les sections étudiantes et les universités.
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Caius Priscu
La gestion des résidus est liée à la gestion de l’eau
Leçons des échecs de l’industrie
maritime pour les gestionnaires de résidus et les ingénieurs
Doris Hiam-Galvez
Conception de la prospérité durable (CPD)
Douglas (Doug) Milne*
Approches pour l’interprétation des données d’instrumentation et de cartographie pour la conception de la mécanique des roches
James A. Finch*
Cellules, bancs et circuits
Priti Wanjara*
Défis et opportunités de la fabrication additive métallique
Reno Pressacco*
« Des perspectives raisonnables » pour l’estimation des ressources minérales : De quoi s’agit-il?
Quelques erreurs courantes dans l’estimation des ressources minérales et comment les éviter
William E. (Bill) Roscoe*
La valeur actuelle nette d’une évaluation économique préliminaire est-elle représentative de la valeur commerciale d’un bien minier?
*Disponible uniquement en anglais.
La fondation de l’ICM (FICM), permet au programme des éminents conférenciers de l’ICM de mettre en relation les membres de l’ICM dotés d’une expertise de premier plan dans l’industrie. Le programme est détenu et géré par l'Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM).
Caius Priscu
Cofondateur et ingénieur géotechnicien principal, Priscu and Associates Consulting Engineers Inc.
La gestion des résidus est liée à la gestion de l’eau
L’un des dénominateurs communs de la plupart des échecs des installations de traitement des résidus au cours des quatre dernières décennies a été une mauvaise gestion de l’eau. Qu’il s’agisse du contrôle de l’emplacement des bassins, d’infiltrations excessives, de surfaces phréatiques élevées dans les barrages, d’une mauvaise planification ou surveillance saisonnière, ou bien de problèmes d’eaux souterraines non contrôlées qui n’ont pas été pris en compte lors de la conception, l’eau a été au cœur de bon nombre de ces événements malheureux. Cette présentation examinera certains de ces échecs et la manière dont l’eau peut être identifiée comme le « vrai coupable » dans la plupart des cas. Elle abordera également certaines pratiques de pointe en matière de gestion de l’eau dans le cadre de la sécurité des barrages.
La présentation se penchera également sur certains mythes (et les brisera), qui ont d’une manière ou d’une autre trouvé leur place dans les pratiques de gestion des résidus, et qui n’ont aucun impact sur la résilience et la robustesse des installations de traitement des résidus lors de la gestion de conditions d’eau perturbées.
Leçons des échecs de l’industrie maritime pour les gestionnaires de résidus et les ingénieurs
Dans cette présentation, un parallèle est établi entre des études de cas réels de défaillances catastrophiques dans l’industrie maritime et ses propres événements malheureux, et ce que nousdans l’industrie minière - pourrions apprendre d’eux. Le parallèle aborde la question de la causalité d’un point de vue technique et d’un point de vue humain, en notant que les points communs avec la gestion des résidus miniers sont étonnamment proches. De plus, la présentation explique comment des processus décisionnels mal définis et mal informés, ainsi que des erreurs humaines, ont entraîné de telles tragédies ou ont eu un impact sur les résultats et les conséquences d’événements indésirables que l’industrie maritime a connus au cours des deux dernières décennies. L’industrie minière est toujours centrée sur les personnes lorsqu’il s’agit de traiter avec Mère Nature et ses éléments dans un secteur de ressources naturelles, quel que soit le degré de technologie, d’automatisation et d’intelligence artificielle mis en œuvre. Apprendre à améliorer la performance humaine et à minimiser les erreurs humaines est probablement l’un des aspects les plus difficiles du programme de gestion d’une installation de traitement des résidus miniers, qui nécessite une attention accrue.
À propos de Caius Priscu
Caius Priscu est cofondateur et ingénieur géotechnicien principal chez Priscu and Associates Consulting Engineers Inc. à Lake Country, en Colombie-Britannique. Il a plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de l’ingénierie géotechnique et géoenvironnementale liée aux industries minières et aux ressources en eau sur cinq continents. Sa spécialité est l’ingénierie des barrages, la sécurité des barrages, la gestion des risques et la gouvernance des installations de stockage de résidus et des barrages de retenue d’eau. Caius a été un bénévole infatigable et un véritable partisan de nombreuses organisations techniques à but non lucratif, notamment CDA, MAC, ICM, SME, le groupe de travail sur les résidus du Conseil international
Les éminents conférenciers de l’ICM | 2024-2025
Caius Priscu
Cofondateur et ingénieur géotechnicien principal, Priscu and Associates Consulting Engineers Inc.
des mines et métaux (ICMM), à Londres, en Angleterre, et le Comité national chilien sur les grands barrages (ICOLD Chile), à Santiago, au Chili, parmi d’autres.
Il a reçu le prix Peter Halliday de la CDA 2023 pour services rendus et est membre honoraire du Comité national roumain des grands barrages (ROCOLD), ainsi que de l’Académie des sciences techniques de Roumanie. Il est titulaire d’un doctorat en génie minier de l’Université McGill et est ingénieur agréé en Colombie-Britannique.
Les éminents conférenciers de l’ICM | 2024-2025
Doris Hiam-Galvez
Conseillère supérieure, Hatch
Conception de la prospérité durable
Cette méthode Designing Sustainable Prosperity (DSP) pratique et structurée permet de créer les sociétés durables de demain. Il s’agit d’un processus en collaboration s’organisant autour d’étapes pratiques, où les parties intéressées, notamment les membres de la population locale, définissent les types spécifiques d’entreprises nécessaires pour établir les piliers d’une future économie diversifiée. Pour y parvenir, il faut adopter une autre façon de penser.
Le grand changement consiste à mettre l’accent sur la prospérité de la région à long terme, plutôt qu’à court terme. Le processus est amorcé en entreprenant un parcours transformateur visant à libérer le véritable potentiel des personnes et de la région. Ce faisant, il valorise les individus, promeut les bonnes compétences, encourage la collaboration et exploite avec sérieux les forces de la région.
Les bilans de rentabilité servent de catalyseurs pour attirer de nouveaux investisseurs. L’industrie minière peut faciliter la transition vers une économie diversifiée, servant de base à une société durable.
À propos de Doris Hiam-Galvez
Doris Hiam-Galvez est une dirigeante visionnaire et un chef de file en matière de transformation, qui sait valoriser ses équipes pour atteindre des résultats extraordinaires. Elle ne cesse d’inspirer des équipes qui aspirent à atteindre de nouveaux sommets, et elle encourage un environnement où tout le monde s’épanouit. Elle est actuellement conseillère supérieure à Hatch, membre du conseil d’administration de la Prospectors and Developers Association of Canada (PDAC, l’association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs) et une championne du développement durable.
Titulaire d’un doctorat en métallurgie, elle a une vaste expérience de haut niveau dans la transformation des organisations et la promotion d’une expansion importante à l’échelle internationale, en mettant l’accent sur la création de valeur.
Au cours des 15 dernières années, en tant que directrice à Hatch, Mme Hiam-Galvez a exercé une influence considérable. Ses principales activités portaient sur le renforcement des organisations et la création de nouvelles entreprises innovantes pour développer la société en Australie, en Amérique du Sud, en Europe et en Amérique du Nord. Elle a dirigé les opérations de Hatch Pérou et Hatch Europe, et est à l’origine de leur croissance exceptionnelle. Avant de rejoindre Hatch, elle était directrice des techniques informatiques à Novelis, un grand fabricant international de métaux. Elle a aussi présidé le congrès de l’ICM 2022.
Sa collaboration avec des clients du monde entier luttant pour la durabilité l’a incité à développer la méthode DSP.
Douglas (Doug) Milne
Professeur de génie
géologique,
Université de la Saskatchewan
Approches pour l’interprétation des données d’instrumentation et de cartographie pour la conception de la mécanique des roches
La conception d’une mine souterraine stable s’appuie sur des données et un jugement permettant d’estimer les propriétés de la masse rocheuse, les conditions de contrainte et la géométrie de l’ouverture. Les données peuvent être obtenues par une collecte de données détaillées et des programmes d’instrumentation locaux associés à une modélisation numérique. Cette approche peut être coûteuse et fournit des données détaillées sur des conditions très localisées d’une masse rocheuse et d’un régime de contraintes souvent très variables.
Cette présentation met en évidence la valeur des techniques simples d’instrumentation et de cartographie actuelles. La théorie de base de la mécanique des roches est associée à des interprétations simples pour estimer les propriétés des matériaux et les conditions de contrainte. Lorsque la collecte, l’interprétation et l’application des données sont effectuées sur site, des informations précieuses sont obtenues sur la réaction variable de la masse rocheuse et du régime de contraintes par rapport à la poursuite de l’exploitation minière. Les données et la méthodologie présentées dans cette présentation sont basées sur plus de 20 années de projets d’étudiants diplômés à l’Université de la Saskatchewan.
L’approche présentée suit les travaux effectués par le Dr Rimas Pakalnis, de l’Université de la Colombie-Britannique, et de nombreux autres chercheurs d’UBC et du Centre de technologie Noranda. Remarque : Cette conférence est disponible en anglais uniquement.
À propos de Doug Milne
Doug Milne est ingénieur géologue, titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en mécanique des roches dans le domaine minier, obtenus à l’Imperial College et à UBC. Il a une quinzaine d’années d’expérience dans l’industrie, notamment chez BC Hydro, Noranda Mines et Piteau & Associates. Il est professeur d’ingénierie géologique à l’Université de Saskatchewan depuis 25 ans et ses domaines de recherche comprennent la stabilité et la dilution des chantiers, les méthodes de conception empirique, ainsi que la classification des masses rocheuses et l’instrumentation sur le terrain.
James A. Finch
Professeur émérite Gerald G Hatch en génie minier et métallurgique, Université McGill
Cellules, bancs et circuits
Depuis les années 1980, les cellules de flottation sont sorties des laboratoires pour entrer dans les usines. Les colonnes de flottation ont dominé les étapes de nettoyage et ont conduit au développement de la cellule Jameson, qui est maintenant de plus en plus acceptée dans les usines de sulfure. D’autres exemples incluent l’Imhoflot™, le Reflux™, le réacteur de flottation par étapes et l’Hydrofloat. Dans la première partie de la présentation, ces développements de cellules sont présentés selon une approche des premiers principes de la cinétique de flottation.
Après avoir illustré les avantages des cellules en série pour former des bancs, la deuxième partie propose et examine les théories d’optimisation des bancs.
Les performances sont encore améliorées par la mise en réseau des bancs (étages) dans un circuit. Une méthode d’évaluation de l’efficacité de séparation du circuit est présentée dans la troisième partie, qui révèle la flexibilité du réseau dégrossisseuse-épuiseuserelaveuse et illustre une caractéristique inattendue de l’arrangement de plus en plus populaire dégrossisseuse-relaveuse-relaveuse/épuiseuse.
Remarque : cette conférence est disponible en anglais uniquement.
À propos de James A. Finch
James A. Finch a été professeur au département d’ingénierie des mines et des matériaux de l’Université McGill de 1973 à 2014. Titulaire d’une succession de chaires de recherche industrielle, il a supervisé 50 candidats au doctorat, rédigé plus de 400 articles et coécrit deux livres : Column Flotation (1990) et la 8e édition de Wills’ Mineral Processing Technology (2016). Il a reçu le prix Gaudin (SME), le prix Alcan, le prix Falconbridge pour l’innovation, le prix Leo Derikx Synergy pour l’innovation (CRSNG) et le prix IMPC pour l’ensemble de ses réalisations.
Il a reçu à deux reprises la distinction d’éminent conférenciers de l’ICM et le prix de la meilleure présentation du CMP. Une conférence en son honneur a eu lieu à Sudbury en 2009, et il a été président général du XXVIIIe IMPC qui s’est tenu à Québec en 2016. Il est membre de l’ICM. En 2002, il a été élu à l’Académie des sciences de la Société royale du Canada. Il a pris sa retraite en 2014 en tant que professeur émérite Gerald G. Hatch en génie minier et métallurgique.
Priti Wanjara
Principal Researcher, National Research Council of Canada
Défis et opportunités de la fabrication additive métallique
Les technologies additives sont à l'origine d'innovations qui changent la donne dans le domaine de la fabrication. Actuellement, le statu quo dans la fabrication additive métallique est centré sur la fabrication de petites pièces avec une optimisation effectuée pour des performances et des économies de poids en utilisant principalement la technologie d'impression 3D sur lit de poudre laser. Pour la production de grandes pièces, l'approche de la fabrication implique de migrer vers l'impression 3D avec un taux de dépôt plus élevé.
À cet égard, la fabrication additive par faisceau d'électrons alimenté par fil (EBAM) gagne du terrain en tant que technologie permettant la fabrication de composants métalliques de forme presque nette grâce à un processus de dépôt rapide couche par couche. Les avantages spécifiques du processus EBAM sont l'enveloppe de construction relativement grande - qui devient infinie pour la production dans l'espace - combinée à l'efficacité matérielle proche de 100 % de l'alimentation du fil dans le bain de fusion et aux taux élevés de dépôt de matériau groupé.
Cette conférence explore une partie de la recherche additive menée au Conseil national de la recherche du Canada pour répondre aux différents défis sous-jacents auxquels sont actuellement confrontées les communautés scientifiques et de recherche mondiales pour l'introduction, la production et la qualification de matériaux et de structures fabriqués par une approche additive. Remarque : Cette conférence est disponible en anglais uniquement.
À propos de Priti Wanjara
Le Dr Priti Wanjara est chercheuse principale au Conseil national de recherches du Canada (CNRC). Elle obtient sa maîtrise et son doctorat en génie des matériaux à l’université McGill. De renommée internationale, le Dr Priti Wanjara est une experte éminente en sciences des matériaux, notamment dans le domaine des technologies de fabrication de pointe. Elle se spécialise dans le développement de la conception de procédés de soudage et de solutions de fabrication additive pour les industries de l’aérospatiale, de l’automobile et de la production d’électricité. Elle est l’autrice de 250 articles scientifiques et de 140 rapports techniques. Elle siège actuellement au conseil d’administration de Neutrons Canada et au conseil consultatif scientifique (CCS) du NSERC network for Holistic Innovation in Additive Manufacturing (réseau HI-AM du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada - CRSNG pour l’innovation holistique dans la fabrication additive).
Membre adhérente à l’ICM depuis 30 ans, le Dr Wanjara est l’ancienne présidente sortante de la société de la métallurgie et des matériaux (MetSoc), membre élue de l’ICM, d’ASM International, de l’institut aéronautique et spatial du Canada (IASC), du Canadian Welding Bureau (CWB, le bureau canadien de soudage) et de l’académie canadienne du génie (ACG). Parmi les distinctions prestigieuses qu’elle a reçues de la MetSoc de l’ICM figurent le prix Brimacombe, la médaille d’argent et le prix MetSoc du ou de la spécialiste émérite en sciences des matériaux.
Géologue principal associé,
SLR Consulting
« Des perspectives raisonnables » pour l’estimation des ressources minérales : De quoi s’agit-il?
L’utilisation d’ordinateurs et de progiciels s’est développée au cours des 30 dernières années, au point que pratiquement toutes les estimations de ressources minérales (ERM) sont aujourd’hui informatisées.
Bien qu’un grand nombre des principes fondamentaux, éprouvés et testés relatifs à l’estimation des ressources minérales n’aient que peu changé par rapport à l’ère prénumérique, l’évolution de la technologie informatique a obligé les praticiens à développer de nouveaux flux de travail qui a daptent ces principes à l’ère du numérique. La réglementation actuelle exige que les estimations des ressources minérales répondent à l’exigence de « perspectives raisonnables d’extraction économique à terme » (RPEEE). Dans la pratique, l’exigence RPEEE est respectée en tenant compte des aspects techniques et économiques liés à l’estimation des ressources minérales.
La présentation examinera comment les praticiens peuvent appliquer les considérations RPEEE lors de la préparation des estimations de ressources minérales. La présentation intéressera tous les praticiens impliqués dans la préparation ou l’examen des ERM, ainsi que tous nos collègues de l’industrie qui peuvent s’appuyer sur les résultats d’une ERM pour prendre des décisions.
Remarque : Cette conférence est disponible en anglais uniquement.
Quelques erreurs courantes dans l’estimation des ressources minérales et comment les éviter
La préparation d’une estimation des ressources minérales (ERM) est un élément essentiel du cycle minier, car les erreurs qui se produisent dans une ERM affectent toutes les étapes suivantes qui dépendent de sa précision. Au cours de plus de 40 ans de préparation et d’examen d’ERM, SLR Consulting (Canada) Ltd. et son prédécesseur Roscoe Postle Associates ont observé un grand nombre d’erreurs courantes.
Sur la base de notre expérience de plus de 1 000 projets, les erreurs les plus courantes sont les suivantes :
1. Planification insuffisante et manque de ressources et de temps pour la préparation de l’EMR et de l’examen par les pairs,
2. Peu ou pas de prise en compte des perspectives raisonnables d’une éventuelle extraction économique,
3. Mauvaises interprétations de modèles filaires de minéralisation,
4. Manque d’informations suffisantes sur les trous de forage (espacement des trous trop important), et
5. Couverture insuffisante des échantillons.
La présentation exposera quelques points de vue et opinions sur la manière dont les praticiens peuvent éviter certains des défauts les plus courants rencontrés lors de la préparation des estimations de ressources minérales. Cette présentation intéressera tous les praticiens impliqués dans la préparation ou l’examen des ERM, ainsi que tous nos collègues de l’industrie qui peuvent s’appuyer sur les résultats d’une ERM pour prendre des décisions.
Reno Pressacco
Associate Principal Geologist, SLR Consulting
Remarque : Cette conférence est disponible en anglais uniquement.
À propos de Reno Pressacco
Depuis qu’il a obtenu une maîtrise en exploration minérale de l’Université McGill en 1986, Reno Pressacco a acquis de l’expérience dans les domaines de l’exploration minérale, du développement minier, de la production minière et de la prestation de services de consultation à l’industrie minérale. Il a mené une carrière fructueuse en tant que géologue dans l’industrie minière canadienne et il a travaillé sur une grande variété de produits et de types de gisements à travers le monde. Au cours de sa carrière, il a notamment joué un rôle clé dans l’identification du potentiel économique du gisement d’or de Matachewan (YoungDavidson) (Ontario) au stade de l’exploration. Il a également été impliqué dans les premières étapes de la mine Cerro Negro (Argentine) où il a participé à la phase de découverte et préparé certaines des premières estimations de ressources minérales pour le filon Eureka.
Plus récemment, il a participé à l’élaboration des lignes directrices de l’ICM sur les meilleures pratiques en matière d’exploration minérale (2018), des lignes directrices de l’ICM sur les meilleures pratiques en matière de ressources minérales et de réserves minérales (2019) et des lignes directrices de l’ICM sur les meilleures pratiques en matière de minéraux industriels (2023). Il a reçu le prix Robert Elver de l’ICM en 2020.
Il est membre du comité de l’ICM sur les ressources et les réserves minérales et du groupe de travail des Nations unies sur les minéraux. En 2023, Reno a créé la bourse Pressacco qui sera administrée par la Fondation de l’ICM.
William E. (Bill) Roscoe
Géologue principal - Conseil en exploitation minière, SLR Consulting
La valeur actuelle nette d’une évaluation économique préliminaire est-elle représentative de la valeur commerciale d’un bien minier?
Une évaluation économique préliminaire (EEP) est souvent la première évaluation d’une propriété minière après que les ressources minérales ont été délimitées. L’objectif principal est de déterminer si la propriété est suffisamment encourageante pour justifier des dépenses supplémentaires afin de collecter davantage de données pour une analyse économique plus rigoureuse. Un taux d’actualisation de 5 % est généralement utilisé pour l’analyse des flux de trésorerie dans l’EEP afin de calculer la valeur actuelle nette (VAN). La VAN à ce taux d’actualisation est-elle représentative de la valeur commerciale de la propriété? Pour répondre à cette question, mes collègues et moi-même avons rassemblé des informations sur de nombreuses propriétés ayant fait l’objet d’un EEP au cours de la dernière décennie. Pour les propriétés qui ont été achetées et vendues, nous avons comparé la VAN de l’EEP à la valeur commerciale de la transaction pour chaque propriété.
Pour les propriétés qui n’ont pas fait l’objet d’une transaction, nous avons comparé la VAN à la capitalisation boursière ajustée de l’entreprise pour laquelle la propriété constituait son principal actif.
Nous avons observé que les VAN dans les EEP étaient nettement plus élevées que les valeurs commerciales des transactions et les capitalisations boursières ajustées. Nous avons conclu que pour aligner la VAN sur la valeur commerciale et la capitalisation boursière, un taux d’actualisation de l’ordre de 15 à 20 % serait nécessaire.
Remarque : Cette conférence est disponible en anglais uniquement.
À propos de Bill Roscoe
Bill Roscoe est un géologue qui compte plus de 50 ans d’expérience dans l’industrie minière au Canada et à l’étranger. Après avoir travaillé comme géologue d’exploration et consultant, il a cofondé Roscoe Postle Associates Inc. (RPA) en 1985 et en a été le président, le président du conseil d’administration et le président émérite jusqu’à son acquisition par SLR Consulting en 2019. Il a contribué à faire de RPA une société de conseil en géologie et en exploitation minière reconnue à l’échelle nationale et internationale, avec des bureaux à Toronto, Vancouver, Denver et Londres.
Depuis 1999, Roscoe est coprésident du Comité spécial de l’évaluation des propriétés minérales de l’ICM (CIMVAL). Les normes du CIMVAL sont maintenant reconnues mondialement et référencées par le TSX-V et d’autres bourses internationales. Il représente CIMVAL au sein de l’International Mineral Valuation Committee (IMVAL), dont il est un ancien président. Au cours des 40 dernières années, Roscoe a publié de nombreux articles et a donné de nombreuses présentations et ateliers au Canada et à l’étranger sur l’évaluation des propriétés minérales et l’estimation des ressources minérales. Il a enseigné pendant cinq ans un cours sur l’estimation des ressources minérales en tant que professeur adjoint à l’université de Toronto. Roscoe est titulaire d’un B.Sc. (ingénieur) de l’université Queen’s et d’un M.Sc. et d’un Ph.D. de l’université McGill, tous en sciences géologiques. Il est ingénieur en Ontario et en Colombie-Britannique et membre à vie de l’ICM, de l’ACPE et de l’Association of Mineral Exploration BC. Roscoe a déjà été éminent conférencier de l’ICM en 2003-2004 et a fait une présentation sur l’élaboration d’un code canadien et de lignes directrices pour l’évaluation des propriétés minérales.
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