2 > 29 juillet
N°096
juillet 2014
Film britannique de Ken Loach
Jimmy’s Hall
(2014 - 1h49min - VOST - dcp) avec Barry Ward, Simone Kirby, Jim Norton, Aisling Franciosi...
1932. Après un exil de 10 ans aux EtatsUnis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s’occuper de la ferme familiale. L’Irlande qu’il retrouve, une dizaine d’années après la guerre civile, s’est dotée d’un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis… Suite aux sollicitations des jeunes du comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l’Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le “Hall”, un foyer ouvert à tous où l’on se retrouve pour danser, étudier ou discuter. De nouveau, le succès est immédiat. Mais l’influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût
de tout le monde au village. Les tensions refont surface… Présenté à Cannes en sélection officielle, Jimmy’s Hall est une magnifique histoire de révolte et de solidarité. Avec ce film qu’il affirme être son dernier – on n’a pas du tout envie de le croire ! –, Ken Loach nous offre un vrai moment de bonheur, dosant judicieusement les moments de lutte et ceux de tendresse, de lyrisme aussi, les enrobant d’une joie communicative, composant une des ces fresques modestes dont il a le secret et qui donnent envie d’avancer, de ne jamais baisser les bras. Jimmy’s Hall reprend l’histoire de Jimmy Gralton, personnage ayant vraiment
à partir du 2 juillet existé et seul Irlandais à avoir été déporté de son propre pays. Revenu en Irlande après 10 ans passés aux EtatsUnis, il décide de rouvrir le salon de danse local, et se heurte aux protestations des catholiques de la région. Epaulé par les habitants, c’est aussi l’histoire d’une population et d’un village qui renaît de ses cendres, par la musique et la danse. Jimmy’s Hall est un film touchant et délicat, une nouvelle fenêtre ouverte sur l’Irlande et son passé. Ken Loach s’est visiblement adouci et, même s’il manque le petit plus qui fit gagner la Palme au Vent se lève, Jimmy’s Hall reste toutefois une œuvre majeure de sa filmographie. Last but not least.
Horaires des films en pages centrales
VIDÉO EN POCHE !
1 clé USB + 5€ = 1 film
Aller voir un film en salle, voilà une pratique qui vous est chère (sinon vous ne seriez pas en train de tenir la gazette du Méliès entre vos mains) et cela ne vous empêche pas de regarder du cinéma chez vous sur votre télévision, ordinateur, ou même dans les transports grâce votre tablette numérique. Le Méliès, en association avec le réseau Utopia (Avignon, Bordeaux, Toulouse et Saint-Ouen L’Aumone), le cinéma des Cinéastes à Paris et plusieurs autres salles aux quatre coins de la France, participe et anime le réseau Vidéo en Poche. En quelque sorte, il s’agit du trait d’union entre la salle et votre pratique individuelle de visionnage. Vous venez dans votre cinéma préféré (le Méliès donc !) armés de votre clé USB ainsi que de 5€, et après avoir consulté la liste des films présents sur le catalogue (consultable sur www.videoenpoche.info) ou demandé conseil à notre sympathique équipe de caisse, vous pourrez repartir avec un film en format numérique d’excellente qualité ! Le fichier n’est pas protégé par une DRM, c’est à dire par un cryptage, ce qui vous permet de le voir autant de fois que vous le désirez, sur une période de temps illimité.
Une alternative aux systèmes de diffusion impersonnels
Ce système est une alternative et une réponse, d’après nous, intelligente et cohérente, à l’impersonnalité d’Internet, des plateformes de VOD et SVOD. Vous n’êtes pas sans ignorer que le DVD tend à disparaître et qu’il faut, dès aujourd’hui, anticiper le mode de diffusion de demain pour un certain cinéma Art et Essai, celui que nous défendons et celui que vous aimez. C’est ce type même de cinéma qui est noyé dans la masse, actuellement, sur les plus grandes plateformes de téléchargement légales, et qui est donc difficilement visible. Pourquoi donc ne pas tenter, avec vous, de faire vivre des films après leur exploitation en salle, tout en préservant un rapport humain indispensable pour le vivre ensemble ?
liste des films disponibles sur www.videoenpoche.info 2
Les films jusqu’au 28 juillet
Le Conte de la princesse Kaguya
Sommaire Adieu au Langage
p.4
À la recherche de V. Maier
p.9
Big Bad Wolves Black Coal Blue Ruin
p.24 p.6
b
Boyhood Comme le vent
p.32 p.25 p.7
Du goudron et des plumes p.13 Jersey Boys
p.6
Jeux interdits
p.27
Je voyage seule
p.14
Jimmy’s Hall
p.1
La Ritournelle
p.4
Le Conte de la princesse...
p.3
Le Procès de V. Amsalem
p.8
Les Hommes ! De quoi...
p.24
Les Ponts de Sarajevo
p.11
L’Homme qu’on aimait trop
p.21
Maestro
p.23
Palerme
p.15
Pan pleure pas
p.11
Paris, Texas
p.16
Porco Rosso
p.30
Résistance naturelle Swim Little Fish Swim The Rover Under The Skin
p.4 p.10 p.4 p.12
Vincent - La vie et la mort... p.10 Xenia
p.16
X Men: Days of Future Past p.8
Film d’animation japonais de Isao Takahata (2014 - 2h17min - VOST/VF - dcp)
Quinze ans. Quinze ans que l’on attendait le retour de Takahata. A 78 ans, le compagnon de route de Miyazaki, l’autre maître des studios Ghibli, l’auteur (entre autres) de Mes voisins les Yamada et du Tombeau des lucioles revient enfin. On aura certes patienté, mais l’attente aura été justifiée tant ce nouveau film mérite le seul brevet qui vaille pour les contes : merveilleux ! Le Conte de la princesse Kaguya est librement inspiré de l’un des plus anciens et fameux contes japonais, rédigé au Xe siècle. Il raconte le destin d’un couple de paysans qui trouve un jour dans du bambou une petite poupée endormie. Laquelle se transforme immédiatement en adorable poupon puis grandit pour grandir plus vite que de nature. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main… Comme Miyazaki avec Le vent se lève, Takahata a annoncé que Le Conte de la princesse Kaguya serait son dernier film. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est aussi la première production Ghibli jamais présentée à Cannes. Hélas, ce sera sans doute l’ultime, si la fermeture des studios se confirme. On peut dire que, pour le festival, l’honneur est sauf in extremis… « Les scènes de travaux des champs, le grouillement des animaux et, surtout, les galipettes, étonnements et polissonneries de l’adorable héroïne lorsqu’elle est bébé sont rendus avec une chair, une tendresse et une vivacité extraordinaires. Le dessin coule avec une simplicité d’autant plus admirable qu’elle est en trompe-l’œil : quel travail il faut fournir pour créer une fluidité telle que tout le film a l’air tracé d’un seul trait génial et inspiré ! Quelle science, quel œil il faut avoir pour parvenir à exprimer des sentiments, des physiologies et des expressions avec une profondeur si stupéfiante qu’elle en devient inexplicable… » Libération
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3
jusqu’au 14 juillet
La Ritournelle
Film français de Marc Fitoussi (2014 - 1h38min - dcp) avec Isabelle Huppert, Jean-Pierre Darroussin, Michael Nyqvist, Pio Marmai...
La cinquantaine alerte, Brigitte et Xavier sont éleveurs bovins en Normandie. Elle est rêveuse, la tête dans les étoiles. Lui, les pieds ancrés dans la terre, vit surtout pour son métier. Avec le départ des enfants, la routine de leur couple pèse de plus en plus à Brigitte. Un jour, sur un coup de folie, elle prend la clef des champs. Destination : Paris. Xavier réalise alors qu’il est peut-être en train de la perdre. Parviendront-ils à se retrouver ? Et comment se réinventer, après toutes ces années ? La reconquête emprunte parfois des chemins de traverse... Après Copacabana, Marc Fitoussi signe une comédie domestique sur les affres du couple et invite l’irrésistible Isabelle Huppert dans une nouvelle échappée belle tout en délicatesse. Il y a un côté assez truculent à voir Isabelle Huppert déambuler en bottes de caoutchouc et aider Jean-Pierre Darroussin à faire vêler une bonne grosse vache. Mais si le décalage fait mouche dans les premiers instants, le film heureusement nous fait bientôt oublier les acteurs qui se fondent avec aisance dans leurs personnages pris de doutes existentiels – sur un mode léger, chamailleur et complice.
jusqu’au 8 juillet
jusqu’au 13 juillet
The Rover
Adieu au Langage
Résistance naturelle
Film australien de David Michôd (2014 1h42min - VOST- dcp) avec Guy Pearce, Robert Pattinson, Scoot McNairy... 10 ans après l’effondrement de l’économie occidentale, les mines australiennes sont encore en activité, et cette industrie attire les hommes les plus désespérés et les plus dangereux. Eric a tout laissé derrière lui. Ce n’est plus qu’un vagabond, un homme froid rempli de colère. Lorsqu’il se fait voler la seule chose qu’il possédait encore, sa voiture, par un gang, il se lance à leur poursuite.
Film suisse de Jean-Luc Godard (2014 1h10min - 3D - dcp) avec Héloïse Godet, Zoé Bruneau, Kamel Abdelli... Le propos est simple. Une femme mariée et un homme libre se rencontrent. Ils s’aiment, se disputent, les coups pleuvent. Un chien erre entre ville et campagne. Les saisons passent. L’homme et la femme se retrouvent. Le chien se trouve entre eux. L’autre est dans l’un. L’un est dans l’autre. Et ce sont les trois personnes. L’ancien mari fait tout exploser. Un deuxième film commence. Le même que le premier. Et pourtant pas.
Film documentaire italien de Jonathan Nossiter (2010 - 1h23min VOST - dcp) avec Stefano Bellotti, Elena Pantaleoni, Giovanna Tiezzi... Réunis sous le soleil de l’Italie, une poignée de vignerons et un directeur de Cinémathèque partagent leur passion du vin et du cinéma. En quelques années, des agriculteurs libres ont transformé la conception du vin ainsi que son marché en produisant un vin dit « naturel ». Ils sont entrés en résistance contre la tyrannie du marché et des gouvernements qui le servent.
Interdit aux moins de 12 ans
jusqu’au 8 juillet
4
Les films jusqu’au 13 juillet
Xenia
Film grec de Panos H. Koutras (2014 - 2h08min - VOST - dcp) avec Kostas Nikouli, Nikos Gelia, Aggelos Papadimitriou...
Voici une ode fantasque, drôle et touchante à la liberté et à la tolérance, dont le titre signifie « hospitalité ». A la mort de leur mère, Dany et son frère Odysseas, 16 et 18 ans, prennent la route d’Athènes à Thessalonique pour retrouver leur père, un Grec qu’ils n’ont jamais connu. Albanais par leur mère, ils sont étrangers dans leur propre pays et veulent que ce père les reconnaisse pour obtenir la nationalité grecque. Dany et Ody se sont aussi promis de participer à un populaire concours de chant qui pourrait rendre leur vie meilleure. Ce voyage mettra à l’épreuve la force de leurs liens, leur part d’enfance et leur amour des chansons italiennes… Ce road movie pop aussi drôle que bouleversant est l’un de nos coups de cœur du Festival de Cannes 2014. Panos H. Koutras, le père de L’Attaque de la moussaka géante, signe une nouvelle comédie aussi dramatique que revigorante en insufflant un maximum de poésie et d’onirisme dans sa représentation sans fard de la société grecque en crise. Ne loupez pas ce film, qui donne furieusement confiance dans l’avenir de la Grèce, dont on ne doute pas que les valeurs de tolérance et de démocratie finiront par reprendre le dessus.
5
jusqu’au 8 juillet
Black Coal
Film chinois de Yi’nan Diao (2014 - 1h46min - VOST - dcp) avec Fan Liao, Lun-mei Gwei, Xue-bing Wang... Ours d’Or - Berlinale 2014
En 1999, un employé d’une carrière minière est retrouvé assassiné et les morceaux de son cadavre sont éparpillés façon puzzle aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête mais doit rapidement abandonner l’affaire après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects. Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à l’épouse de la première victime. Devenu agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme… L’Ours d’or du dernier Festival de Berlin n’est autre que ce somptueux polar façon US à la sauce mandarine. Tout en respectant parfaitement le cahier des charges d’un genre totalement américain : le flic alcoolique qui perd son boulot après une douloureuse affaire, la veuve éplorée qui cache beaucoup de choses, et une ambiance inquiétante qui joue de la pénombre et d’une géographie assez particulière. Black Coal dresse en filigrane un portrait peu flatteur de la société chinoise actuelle. Le film de genre pour contourner la censure ! Diao Yinan cite d’ailleurs Le Faucon maltais ou Le Troisième Homme parmi ses influences pour ce Black Coal qui, tout en étant beaucoup plus ludique, n’a rien à envier au sublime A Touch of Sin, le dernier Jia Zhang-Ke.
Jersey Boys
jusqu’au 14 juillet Film américain de Clint Eastwood (2014 - 1h42min - VOST- dcp) avec John Lloyd Young, Christopher Walken, Erich Bergen, Vincent Piazza...
Après J. Edgar réalisé en 2012, l’ex-inspecteur Harry a choisi de raconter les débuts d’un groupe de légende qui devint une référence de la musique pop : The Four Seasons. Fondée par Frankie Valli avec trois garçons du New Jersey, cette formation musicale prendra contre toute attente un essor inouï dans les années 1960. Ce nouveau Clint Eastwood, enivré par la musique retrace le destin des Jersey Boys, dont l’ascension fut loin d’être évidente. Une scène montre l’instant miraculeux où les quatre garçons font un essai par téléphone. Subjugué, le responsable d’une maison de disques est conquis. Leur carrière démarre. Au milieu des hauts et des bas que le destin n’épargne à aucun groupe légendaire résonnent les tubes devenus mythiques pour toute une génération : de Beggin’ à Big Girls Don’t Cry, en passant par Sherry, Can’t Take My Eyes Off You... Attention, Broadway débarque à Saint-Etienne : la danse et la chanson, l’énergie sur scène, le tout porté par la performance d’acteurs qui cartonnent dans les meilleures séries US : Lloyd Young de Glee, Vincent Piazza de Boardwalk Empire, ou encore l’excellent Christopher Walken qu’on ne présente plus. 6
Les films jusqu’au 7 juillet
Comme le vent
Film italien de Marco Simon Puccioni (2014 - 1h52min - VOST -dcp) avec Valeria Golino, Filippo Timi, Francesco Scianna...
Libre comme le vent, tel aurait pu être le titre de ce film italien, un magnifique portrait de femme, une superbe histoire d’amour doublée d’un thriller mafieux qui s’inscrit dans la tradition d’un cinéma italien politique et engagé, dans la lignée des filmsdossiers de Francesco Rosi (L’Affaire Mattei, Main basse sur la ville…). Armida Miserere est l’une des premières femmes directrices de prison d’Italie. En guerre contre la mafia, elle n’a pas froid aux yeux et impose son autorité tout en s’appliquant à faire respecter les droits des détenus. A la fois forte et fragile, pugnace et sensible, elle rêve bien sûr aussi d’une vie familiale sans histoire. Sa vie bascule le jour où son compagnon se fait brutalement assassiner par Cosa Nostra. Désormais sans attache, elle accepte la direction de prisons parmi les plus dures d’Italie, sans jamais renoncer à sa quête de vérité et de justice… Comme le vent est inspiré de la vie d’Armida Miserere qui, entre 1990 et 2003, a aboli les privilèges octroyés aux organisations mafieuses dans le milieu carcéral italien. Etant la seule femme parmi 1 500 hommes, elle a réussi à gagner leur respect en établissant une relation de camaraderie avec ses hommes. Le film a été conçu comme un long flash-back mettant en lumière les moments les plus importants de sa vie. Une belle réussite.
7
jusqu’au 29 juillet
Le procès de Viviane Amsalem
Film israélien de Shlomi Elkabetz et Ronit Elkabetz (2014 - 1h55min - VOST -dcp) avec Ronit Elkabetz, Simon Abkarian, Menashe Noy...
Après s’être illustrés dans Les Sept Jours et Prendre femme, Ronit et Shlomi Elkabetz signent un troisième film remarquable. En Israël, il n’y a ni mariage civil ni divorce civil. Seuls les rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution. Mais cette dissolution n’est possible qu’avec le plein consentement du mari, qui détient finalement plus de pouvoir que les juges. Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans. Or son mari, Elisha, le lui refuse. Sa froide intransigeance, la détermination de Viviane à lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l’absurde, où l’on juge de tout, sauf de la requête initiale… De ce pitch ubuesque, les réalisateurs tirent un grand moment de cinéma, un drame drôle, parfois très drôle, parce que la situation vire de plus en plus à l’absurde. L’affaire devient publique, on appelle à la barre divers témoins qui viennent donner leur avis sur le droit ou non que Viviane a à divorcer. Incroyable ? Il y a pourtant de nombreux cas en attente, parfois depuis des années, en Israël… qui a dit que les droits des femmes n’étaient plus à conquérir ?
X Men: Days of Future Past
3 > 15 juillet Film américain de Bryan Singer (2014 - 2h12min - VOST- dcp) avec Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence...
Situé dans un futur lointain, X-Men: Days of Future Past met en scène un monde ravagé où le Professeur Xavier et ses acolytes mènent une guerre contre des robots créés pour annuler leur pouvoir. Une seule issue s’offre alors aux super-héros : renvoyer Wolverine dans le passé, direction les années 70, pour empêcher l’invention des machines meurtrières… Un film à (re-)voir ne serait-ce que pour ce très grand, beau, drôle et poétique moment de cinoche où Quicksilver dévie dans une séquence au ralenti incroyable les balles destinées à ses acolytes. « Bryan Singer conduit ce récit passablement complexe avec une fluidité remarquable et un humour qui manque tant aux productions du même acabit. Le film ne quitte jamais les ornières du blockbuster mais ménage quelques visions plus sombres et déploie par moments une certaine poésie. » Le Monde 8
Les films 2 > 21 juillet
A la recherche de Vivian Maier
Film documentaire américain de Charlie Siskel et John Maloof (2014 - 1h24min - VOST- dcp) avec Vivian Maier, John Maloof, Mary Ellen Mark, Phil Donahue...
L’incroyable histoire d’une mystérieuse inconnue, photographe reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes Street Photographers du XXe siècle. Née à New York d’une mère française avant de résider à Chicago, Vivian Maier était inséparable de son Rolleiflex et prit tout au long de son existence plus de 100 000 photographies sans jamais les montrer. Pour être libre d’exercer son art quand elle le voulait, Vivian Maier fut une nanny excentrique toute sa vie. C’est par hasard que John Maloof mit la main sur les photos de Vivian Maier en 2007, cachées dans un garde-meuble. Depuis, il n’a cessé de chercher à mettre en lumière son travail et les expositions se multiplient partout dans le monde. A la recherche de Vivian Maier est une fresque captivante sur la découverte de la vie de cette femme et de son regard hors du commun sur le monde. Vivian Maier était une sorte d’espionne du quotidien. Qui était cette mystérieuse inconnue, morte dans le dénuement et l’anonymat le 21 avril 2009 à Chicago et reconnue aujourd’hui comme l’une des plus grandes photographes du XXe siècle ? Le film nous l’apprend magistralement, en nous faisant voyager de ses photos à ses films, entre stupeur et attachement pour cette artiste invisible inséparable de son Rolleiflex qui prit tout au long de son existence plus de cent mille photos - au hasard des rues ou à l’occasion de gardes d’enfants auprès de familles aisées -, sans jamais les montrer à personne ; peut-être pour être libre d’exercer sa passion sans influence et sans contraintes. Une invisible, bien sûr, mais aussi une observatrice lucide à l’œil aiguisé, capable de saisir l’Amérique dans son envers, en témoignant d’une réelle empathie pour les marges et les cabossés de la vie. Une excentrique aussi, qui protégea farouchement toute sa vie son intimité, face aux valeurs bourgeoises des familles qui l’employaient. On ne peut que vous inviter chaleureusement à faire sa connaissance. 9
C’est LE super rendez-vous de toutes les bonnes salles de la Loire ! Chaque semaine, venez épancher votre soif de découverte... Cette programmation alternative est née du constat qu’il devenait de plus en plus difficile de défendre un cinéma dit « différent », un cinéma qui sort des sentiers battus et qui regroupe pourtant énormément d’œuvres de qualité capable de vous emballer chers spectateurs. La cerise sur le gateau vous offre donc un film chaque semaine proposé à hauteur de 3 séances fixes au Méliès (le vendredi à 14h, le dimanche à 11h et le lundi à 20h) + des séances dans les cinémas ligériens partenaires (Cin’Etoile à St Bonnet le Chateau, Majestic à Firminy et Chaplin à Rive de Gier). Sous ce label nous vous offrirons ainsi la possibilité de voir des films singuliers, rares, voire inédits, dans les meilleures conditions, à savoir au cinéma. Étonnants, atypiques, bizarres… Les films présentés sous ce label seront issus de tous les genres. Du fantastique au drame, l’expérimental côtoiera aussi bien le documentaire que le conte poétique, pour le plaisir de tous. Courez-y les yeux fermés vous y ferez de très belles rencontres !
Swim Little Fish Swim Film français, américain de Ruben Amar et Lola Bessis
vendredi 4/07 à 14h dimanche 6/07 à 11h lundi 7/07 à 19h30
(2014 - 1h40min - VOST - dcp) avec Anne Consigny, Lola Bessis, Brooke Bloom, Dustin Guy Defa...
Ce petit film indépendant s’inscrit à merveille dans la mouvance des films de Julie Delpy type 2 Days in Paris et de la mouvance mumblecore tendance Frances Ha, en conservant une fraîcheur de ton revigorante. Une belle découverte au marché du dernier festival de Berlin. Dans son petit appartement new-yorkais où il vit avec sa femme, Leeward, musicien talentueux et atypique, compose des morceaux à l’aide de jouets de sa fille de trois ans, Rainbow. Lilas, jeune vidéaste française, traîne sa valise de squats d’artistes underground en galeries branchées, espérant percer dans le milieu fermé de l’art contemporain. Leur rencontre pourrait bien les pousser à enfin accomplir leurs rêves... « Soit une jolie oie blanche frenchy, plasticienne-vidéaste nommée Lilas (incarnée par la réalisatrice, Lola Bessis), qui fait du couchsurfing chez une famille constituée d’un musicien insouciant et d’une infirmière, entourés d’enfants et d’amis néobabas. » Les Inrocks
vendredi 11/07 à 14h dimanche 13/07 à 11h lundi 14/07 à 20h
Vincent - La Vie et la Mort de Vincent Van Gogh Film australien de Paul Cox (1987 - 1h45min - VOST - dcp) INÉDIT EN FRANCE - VERSION RESTAURÉE HD avec John Hurt, Marika Rivera, Gabriella Trsek...
Par la grâce d’une réalisation épurée où austérité rime avec émotion, Vincent est l‘un des plus beaux documentaires réalisés sur Van Gogh, nous invitant à une totale proximité avec le génie de la peinture. Bouleversant. La vie de Vincent van Gogh nous est racontée au travers des lettres qu’il a écrites à son frère Théo de 1872 jusqu’à sa mort tragique. Grâce à ces documents, nous entrons dans l’intimité de l’artiste en découvrant l’homme, ses motivations et sa profonde humanité. Avec les propres mots de l’artiste, le film explore l’Europe que Vincent van Gogh a parcourue, les lieux de son inspiration, les couleurs qu’il a observées et les saisons qu’il a vécues, de Groot-Zundert, Nuenen, Le Borinage, La Haye à Paris, Arles, Saint-Rémy-de-Provence et enfin Auvers-sur-Oise où il est décédé… (merci A Voir à Lire.com !)
10
Les films vendredi 18/07 à 14h dimanche 20/07 à 11h lundi 21/07 à 20h
Pan pleure pas Films portugais , angolais de Gabriel Abrantes (2014 - 1h14min - VOST - dcp) avec Edith Scob, Laetitia Dosch, Omid Rawendah...
Singulier parcours que celui de Gabriel Abrantes, jeune cinéaste portugais ayant vécu aux Etats-Unis et travaillant en France. Son Pan pleure pas (qui est en fait un recueil de trois courts métrages) est à l’image de cette identité à échos multiples. Le premier volet, Liberdade, tourné en Angola, montre un jeune homme impuissant qui braque une pharmacie pour se procurer du Viagra. Sous ces auspices qui peuvent sembler comiques, le film est surtout un beau portrait documentaire d’une métropole africaine. Changement complet de registre avec Taprobana, sorte de conte libertin mettant en scène le poète Camões dans une Inde fantasmée du XVIe siècle. Erotisme, scatologie, couleurs chatoyantes sont au programme réjouissant de ce deuxième segment. Et puis le meilleur pour la fin avec Ennui ennui, dont le titre est une facétieuse antiphrase. Si les personnages s’ennuient ou connaissent des ennuis, le spectateur se gondole d’un bout à l’autre. Tenez, rien que le pitch : en Afghanistan, une représentante de Bibliothèques sans frontières veut apporter les bonnes paroles de Flaubert ou Deleuze aux populations locales, mais elle est kidnappée par un taliban contraint par sa mère à dépuceler une jeune vierge. Quelque part entre Luc Moullet et Alain Guiraudie, ce film tordant pilonne autant les absurdités intégristes que les illusions de la bonne conscience occidentale… (merci Les Inrocks !)
Les Ponts de Sarajevo Films documentaires serbe, russe, français, italien... de Jean-Luc Godard, Teresa Villaverde, Aida Begic...
vendredi 25/07 à 13h50 dimanche 27/07 à 11h lundi 28/07 à 20h
(2014 - 1h54min - VOST - dcp) avec Ronit Roy, Tejaswini Kolhapure, Rahul Bhat...
Les Ponts de Sarajevo est ce qu’on appelle dans le jargon cinématographique un film-omnibus, autrement dit une compilation de plusieurs courts métrages qui, rattachés les uns aux autres, viennent former un film. A travers le regard de treize cinéastes européens, Les Ponts de Sarajevo explore ce que la ville de Sarajevo représente dans l’histoire européenne depuis un siècle, et ce qu’elle incarne dans l’Europe d’aujourd’hui. De générations et d’origines diverses, ces cinéastes marquants du cinéma contemporain proposent, au travers de saynètes aussi complémentaires que diverses, autant d’écritures et de regards singuliers. Ce film contient donc treize courts métrages unis par un dessin animé qui symbolise un pont à travers l’histoire, treize façons d’évoquer Sarajevo depuis 1914 jusqu’à nos jours. Avec des cinéastes aussi divers que Marc Recha, Cristi Puiu, Jean-Luc Godard, Teresa Villaverde, Isild Le Besco, Leonardo Di Costanzo ou Ursula Meier. Sous la direction artistique de Jean-Michel Frodon, il a été confié à ces treize réalisateurs le soin d’évoquer cette ville qui est à la fois le théâtre du début de la Grande Guerre et celui du plus long siège (1992-1996) dans l’histoire de la guerre moderne. Sarajevo devient ici une vraie ville-symbole. Les ceRises s’exportent dans la loire : Swim Little Fish Swim : lundi 7 juillet à 20h Vincent - La Vie et la Mort de Vincent Van Gogh : lundi 14 juillet à 20h Pan Pleure Pas : lundi 21 juillet à 20h Les Ponts de Sarajevo : lundi 28 juillet à 20h
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9 > 29 juillet
Under the Skin
Film britannique de Jonathan Glazer (2014 - 1h47min - VOST - dcp) avec Scarlett Johansson, Jeremy McWilliams, Lynsey Taylor Mackay...
Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître… La maigre ligne de pitch qui peut suffire à séduire les amateurs de SF se doit d’être développée pour convaincre ceux qui n’en sont pas de s’adonner à la tentation. Parlons-en de tentation, puisque le mythe de la « femme-piège » est ici convoqué ici dans une parabole contemporaine sur le désir sexuel et la solitude des êtres. Accrochée à l’ondulation de ses hanches moulées dans un jean ou à sa bouche lippue, la caméra de Jonathan Glazer pousse irrémédiablement vers les filets d’une Scarlett Johansson version brune sexy, sirène-succube d’un autre monde. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Quel est son dessein ? La « belle-appât » invite à monter à bord de son van pour une déambulation dans les rues de Glasgow, sur les plages, forêts ou bords d’autoroutes d’Ecosse, jusque dans l’antre de quelques mystérieuses maisons abandonnées. Récit initiatique qui ne cherche jamais à donner d’explication aux intrigues semées, le film de Jonathan Glazer se centre sur la composition d’une « symphonie fantastique » cinématographique qui invente des combinaisons esthétiques insolites. Dès l’ouverture, graphique et hypnotique, un murmure suggère l’existence d’un monde parallèle. L’atmosphère est posée, l’intérêt attisé. Va-et-vient constant entre monde réel et monde fantasmé à la Haruki Murakami, Under the Skin est une danse macabre, dérangeante et sensuelle. S’expriment, alternativement ou par répétition, le danger, la beauté, le social, le pastoral, la quête d’amour et les ténèbres, par le biais d’une orchestration qui n’obéit à aucune autre règle que celle de la singularité. L’un des grands films de l’année, c’est certain !
12
Les films 9 > 29 juillet
Du goudron et des plumes
Film français de Pascal Rabaté (2014 - 1h31min - VOST- dcp) avec Sami Bouajila, Isabelle Carré, Daniel Prévost, Zinedine Soualem...
Qui dit été à Montauban dit «Triathlon de l’été” et compétition populaire télédiffusée (Intervilles, pour ne pas le nommer). Christian, divorcé et commercial aux petites combines, n’a d’autre joie que sa fille de 12 ans. Par amour pour elle et pour racheter tous ses petits mensonges, il accepte de participer à ce grand rendez-vous sportif. Le jour où il rencontre Christine, mère célibataire et enceinte, tout semble concorder pour que Christian prenne un nouveau départ… Dans la famille Kervern-Delépine-Dupontel, je demande Rabaté. Bonne pioche ou Mistigri ? Eh ben, c’est plus complexe qu’un jeu de cartes pour mioches. Graphique, décalé, poétique, enfantin, couillon, plan-plan… Du goudron et des plumes est quoi qu’il en soit salutaire sur le terrain de la production française façon « film court et léger, drôle et avec du sens, frondeur et diffusable en prime time ». C’est d’ailleurs étonnant ce mixte entre un cinéma bien-pensant et des échappées grinçantes. Alors on se replonge dans les œuvres précédentes du protéiforme monsieur Rabaté. Côté BD, il y a le chef-d’œuvre Ibicus, beauté glaçante et misanthropie parfaite. Il y a aussi Les Petits Ruisseaux, déglingue du 3e âge qui marquait justement l’avénement de Rabaté au ciné puisqu’il en signa sa propre adaptation, avec les prémices de la complexité suscitée. Finalement, tout cet univers est très cohérent, beaucoup plus que ce texte, et Du goudron et des plumes en est une nouvelle pierre à l’édifice.
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9 > 22 juillet
Je voyage seule
Film italien de Maria Sole Tognazzi (2014 - 1h25min - VOST - dcp) avec Margherita Buy, Stefano Accorsi, Fabrizia Sacchi...
Irène vient d’avoir 40 ans. Elle n’a ni mari, ni enfants, mais un travail dont tout le monde rêve : elle est « l’invitée-surprise » des hôtels de luxe, ce client redouté qui note et juge incognito les standards des services hôteliers. En dehors de son travail, il y a sa sœur Silvia et son ex Andrea. Irène ne recherche pas la stabilité, elle se sent libre et privilégiée. Pourtant, un événement va remettre en question ses certitudes et évidemment changer sa vie ; mais attention, il ne s’agit pas de ce à quoi nous nous attendions tous... Le charme discret des comédies italiennes imprègne cette tranche de vie d’une véritable fraîcheur. En ce début juillet où les blockbusters débarquent les uns après les autres, Je voyage seule fait un peu figure de pied de nez tant il s’agit d’un courant d’air salvateur entre deux bouchées lourdes de productions mercantiles estivales. Hymne à la liberté ultra-rafraîchissant sur l’acceptation d’être anticonformiste, Je voyage seule distille sa petite musique au travers d’une mise en scène classique et reposante. Avant de dévorer le dernier roman à la mode sur les plages cette été, venez vous délecter de ce film empli de vie et de soleil, c’est tout aussi léger et enthousiasmant.
14
Les films 16 > 29 juillet
Palerme
Film italien de Emma Dante (2014 - 1h32min - VOST- dcp) avec Emma Dante, Alba Rohrwacher, Elena Cotta, Renato Malfatti...
Belle convocation estivale nous venant d’Italie que ce western dans une impasse, savoureusement épicé à la sauce sicilienne. Face-à-face, ruelle, poussière, chaleur, lumière aveuglante, observateurs perchés, silence… Tout y est. Un dimanche d’été. Le sirocco souffle sans relâche sur Palerme quand Rosa et Clara, en route pour célébrer le mariage d’une amie, se perdent dans la ville et débouchent dans une ruelle étroite : via Castellana Bandiera. Au même moment, une autre voiture conduite par Samira, dans laquelle est entassée la famille Calafiore, emprunte la ruelle dans le sens opposé. Ni Rosa ni Samira, vieille femme têtue, n’ont l’intention de faire marche arrière. Enfermées dans leurs voitures, les deux femmes s’affrontent dans un duel silencieux, le regard sûres d’elles, sans boire ni manger, sans dormir jusqu’au lendemain. Plus obstinées que le soleil de Palerme et plus dures que la férocité des hommes autour d’elles. Puisque, comme dans tout duel, c’est une question de vie ou de mort... La réalisatrice, Emma Dante, metteur en scène de théâtre ayant largement exploré dans ses spectacles le thème de la famille cadenassée entre tension et folie, s’essaie pour la première fois à la réalisation avec un certain aplomb. Elle dote cette situation d’immobilisme social d’une lecture inspirée par les westerns américains où deux personnages s’observent longuement avant de dégainer. Autour des deux femmes agrippées obstinément à leur volant, la vie se suspend. Les observateurs bavassent et osent des paris sur la résolution de l’intrigue, tout comme des spectateurs passifs.
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16 > 29 juillet
Paris, Texas
Le film mythique de Wim Wenders en version restaurée 4K Film allemand, américain de Wim Wenders (1984 - 2h27min - VOST - dcp) Palme d’Or - Cannes 1984 avec Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski, Hunter Carson, Dean Stockwell...
mercredi 16 à 21h15 / vendredi 18 à 21h15 dimanche 20 à 11h et 20h30 / mardi 22 à 21h15 dimanche 27 à 11h / mardi 29 à 19h30
Dans le désert californien, un homme en costume s’effondre devant une station service. Parti depuis quatre ans, il n’a donné aucune nouvelle à son entourage. Ni à sa femme qui l’a quitté, ni à son frère chez qui se trouve son fils. Travis (Harry Dean Stanton tout bonnement dément !) part alors en quête de son passé. Il entreprend avec son fils de huit ans un road movie à travers le Texas pour retrouver Jane, sa femme. Une quête vers l’inconnu, une découverte mutuelle réunit alors ces deux êtres au passé tourmenté… Paris, Texas, c’est 2h25 de mots choisis et utilisés avec parcimonie pour créer ce manque que ressent Travis. Travis qui court. Il ne fait que courir. Après la femme qu’il aime, après son fils, après sa vie. Paris, Texas, c’est cette scène inoubliable dans le peep-show où Travis retrouve Jane (l’envoûtante Nastassja Kinski). Jane ne le voit pas. Travis parle. Jane comprend. Travis les raconte. Jane pleure. Et nous aussi nous pleurons. Ovationné lors de sa projection à Cannes en 1984 où il reçut la Palme d’or, Paris, Texas fit entrer illico Wim Wenders dans le cercle très fermé des réalisateurs de génie. Extrêmement émouvant, Totalement envoutant, c’est en effet du très grand cinéma.
Séance “Et après...”
Chaque dernier mardi du mois, après la séance, au Mélies Café, viens échanger autour d’un verre et voir ce qui nous reste du film.... Rendez-vous mardi 29 juillet après la séance de 19h30
16
les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par
la fête du cinéma
2 > 8 juillet Mercredi
2
3,50€
la séance
Jeudi
3
13h50 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall
16h00 Jimmy’s hall
11h50 Black coal 11h50 The Rover
14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Le procès de Viviane 13h50 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya
16h40 La ritournelle 16h30 Xenia 15h40 Le procès de Viviane 16h00 Jimmy’s hall 16h40 Black coal
13h50 Le procès de Viviane 14h00 Swim little fish... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Le procès de Viviane 13h50 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Le procès de Viviane 13h50 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Jersey Boys 13h50 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya
16h30 Jersey Boys 15h40 Le procès de Viviane 16h00 Jimmy’s hall 16h40 La ritournelle 16h30 Xenia 15h40 Le procès de Viviane 16h00 Jimmy’s hall 16h40 Black coal 16h30 Xenia 15h40 Le procès de Viviane 16h00 Jimmy’s hall 16h40 La ritournelle 16h30 Xenia 15h40 Le procès de Viviane 16h00 Jimmy’s hall 16h40 Black coal
13h50 Xenia 13h50 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Le procès de Viviane
16h30 Jersey Boys 15h40 Le procès de Viviane 16h00 Jimmy’s hall 16h40 La ritournelle 16h30 Xenia
5€
(tous les jours)
Vendredi
4
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Samedi
5
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Dimanche
6
Lundi
7
Mardi
8
Les nouveautés de la semaine : Le procès de Viviane Amsalem; Jimmy’s Hall ; A la recherche de Vivian Maier; X Men : Days of Future Past ; Swim Little Fish Swim
12h10 Adieu au language 11h50 Jimmy’s hall
la place avant 13h et à 22h
11h00 Swim little fish... 11h00 Résistance naturelle 11h00 vf Princesse Kaguya 11h00 Le procès de Viviane 11h40 Le procès de Viviane 12h10 Résistance naturelle 12h00 La ritournelle 11h50 The rover
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
(d) : dernière séance du film
Les horaires
15h40 Le procès de Viviane
18h00 Adieu au langage 18h00 Résistance naturelle
19h30 A la recherche de... 20h00 Jimmy’s hall
19h00 Black coal 19h20 Maestro
21h00 vost Princesse Kaguya 21h00 Le procès de Viviane 19h30 A la recherche de... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya
Avant-première
18h00 Adieu au langage 18h00 Comme le vent 19h00 La ritournelle
18h00 Adieu au langage 18h00 Résistance naturelle 19h00 Black coal 19h00 The rover 18h00 Adieu au langage 18h00 Comme le vent 19h00 La ritournelle
18h00 Adieu au langage 18h00 Jimmy’s hall 19h00 Black coal 19h00 Jersey Boys 18h00 Adieu au langage 18h00 Comme le vent (d) 19h00 La ritournelle
19h30 Xenia 19h30 A la recherche de... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya 21h00 Le procès de Viviane 19h30 A la recherche de... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya 19h30 Le procès de Viviane 19h30 A la recherche de... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 VOST Princesse Kaguya 21h15 The Rover 19h30 Swim little fish... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya 19h30 Le procès de Viviane
18h00 Adieu au langage (d) 18h00 Résistance naturelle 19h00 Black coal (d) 19h00 The rover (d)
19h30 A la recherche de... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya 21h00 Le procès de Viviane
21h15 Jersey Boys 22h00 Jimmy’s hall
21h15 Le procès de Viviane 22h00 Jimmy’s hall
22h00 X-Men 21h15 Jersey Boys 22h00 Jimmy’s hall
21h15 Le procès de Viviane 22h00 Jimmy’s hall
22h00 X-Men 21h15 Jersey Boys
21h15 A la recherche de... 22h00 Jimmy’s hall
22h00 X-Men 21h15 Jersey Boys 22h00 Jimmy’s hall
17
MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96
les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon
Les nouveautés de la semaine : Under The Skin ; Du goudron et des plumes ; Blue Ruin b ; Je voyage seule ; Vincent - La vie et la mort de Vincent Van Gogh
Mercredi
9
Jeudi
10
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Vendredi
11
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Samedi
12
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Dimanche
13
Lundi
14
11h00 Vincent Van Gogh 11h00 Résistance naturelle (d) 11h00 Xenia (d) 11h00 Jersey Boys
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Mardi
15
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
18
9 > 15 juillet
14h00 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Blue ruin b 14h00 Du goudron et... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya
16h00 Du goudron et ... 16h00 Jimmy’s hall 16h40 Le procès de Viviane 15h40 Je voyage seule 15h50 Under the skin 16h00 Jimmy’s hall 16h40 vf Princesse Kaguya
17h50 Under the skin 18h00 La ritournelle 19h20 A la recherche de... 17h30 Blue ruin b 18h00 Du goudron et... 18h00 Jimmy’s hall 19h20 A la recherche de...
20h00 Du goudron et... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya 19h30 Je voyage seule 20h00 Under the skin 20h00 Jimmy’s hall 21h00 Le procès de Viviane
13h50 Je voyage seule 14h00 Vincent Van Gogh 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Blue ruin b 14h00 Du goudron et... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 A la recherche de... 13h50 Je voyage seule
15h40 Blue ruin b 16h00 Du goudron et... 16h00 Jimmy’s hall 16h40 Le procès de Viviane 15h40 Je voyage seule 15h50 Under the skin 16h00 Jimmy’s hall 16h20 vf Princesse Kaguya 15h40 Blue ruin b
17h30 Je voyage seule 17h50 Under the skin 18h00 Résistance naturelle 19h20 A la recherche de... 17h30 Blue ruin b 18h00 Du goudron et... 18h00 Jimmy’s hall
17h30 Je voyage seule
19h30 Blue ruin b 20h00 Du goudron et... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya 19h30 Je voyage seule 20h00 Under the skin 20h00 Jimmy’s hall 19h30 Le procès de Viviane 19h30 Blue ruin b
14h00 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Blue ruin b 14h00 Du goudron et... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya
16h00 Du goudron et ... 16h00 Jimmy’s hall 16h40 Le procès de Viviane 15h40 Je voyage seule 15h50 Under the skin 16h00 Jimmy’s hall 16h40 Le procès de Viviane
17h50 Under the skin 18h00 La ritournelle 19h20 A la recherche de... 17h30 Blue ruin b 18h00 Du goudron et... 18h00 La ritournelle (d) 19h20 A la recherche de...
20h00 Du goudron et... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya 19h30 Je voyage seule 20h00 Vincent Van Gogh 20h00 Jimmy’s hall 21h00 vost Princesse Kaguya
13h50 Je voyage seule 14h00 A la recherche de... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 vf Princesse Kaguya 13h50 Blue ruin b
15h40 Blue ruin b 16h00 Du goudron et ... 16h00 Jimmy’s hall 16h40 vf Princesse Kaguya 15h40 Je voyage seule
17h30 Je voyage seule 17h50 Under the skin 18h00 Jimmy’s Hall 19h20 A la recherche de... 17h30 Blue ruin b
19h30 Blue ruin b 20h00 Du goudron et... 20h00 Jimmy’s hall 21h00 Le procès de Viviane 19h30 Je voyage seule
22h00 Under the skin 22h00 Jimmy’s hall
21h15 Blue ruin b 22h00 Du goudron et... 22h00 X-Men
21h15 Jersey Boys 22h00 Under the skin 22h00 Jimmy’s hall
21h15 Blue ruin b 22h00 Du goudron et... 22h00 X-Men 21h40 vost Princesse Kaguya 21h15 Xenia 22h00 Under the skin 22h00 Jimmy’s hall
21h15 Blue ruin b 22h00 Under the skin 22h00 Jimmy’s hall
21h15 Jersey Boys (d) 22h00 Under the skin 22h00 X-Men (d)
21h15 Blue ruin b
(d) : dernière séance du film
les musiques que vous entendez en salles 1 & 2 ont été sélectionnées par
16 > 22 juillet Mercredi
16
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Jeudi
17
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Vendredi
18
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Samedi
19
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Dimanche
20
Lundi
21
Mardi
22
11h00 Paris, Texas 11h00 Pan pleure pas 11h00 vf Princesse Kaguya 11h00 A la recherche de...
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
(d) : dernière séance du film
Les horaires
Les nouveautés de la semaine : Big Bad Wolves ; Paris, Texas ; Palerme ; L’Homme qu’on aimait trop ; Pan pleure pas
13h50 Je voyage seule 14h00 Jimmy’s hall 14h00 Palerme 14h00 L’homme qu’on... 13h50 Du goudron et... 14h00 Jimmy’s hall 14h00 Palerme
15h40 Du goudron et... 16h00 Jimmy’s hall 16h30 Le procès de Viviane 16h20 L’homme qu’on... 15h40 Je voyage seule 16h00 Jimmy’s hall 16h30 vost Princesse Kaguya
17h30 Je voyage seule 18h00 Under the skin 19h30 Palerme 19h00 Blue ruin b 17h30 Du goudron et... 18h00 Blue ruin b 19h30 Palerme
19h30 Du goudron et... 20h05 Jimmy’s hall 21h15 Paris, Texas 20h50 L’homme qu’on... 19h30 Je voyage seule 20h05 Jimmy’s hall 21h15 Le procès de Viviane
14h00 L’homme qu’on... 13h50 Je voyage seule 14h00 Pan pleure pas 14h00 Palerme 14h00 L’homme qu’on... 13h40 Big bad wolves 14h00 Jimmy’s hall 14h00 Palerme 14h00 L’homme qu’on... 13h50 Je voyage seule 14h00 Jimmy’s hall 14h00 Palerme 14h00 L’homme qu’on... 13h40 Big bad wolves
16h20 L’homme qu’on... 15h40 Du goudron et... 16h00 Jimmy’s hall 16h30 Le procès de Viviane 16h20 L’homme qu’on... 15h50 Je voyage seule 16h00 Jimmy’s hall 16h30 vost Princesse Kaguya 16h20 L’homme qu’on... 15h40 Du goudron et... 16h00 Jimmy’s hall 16h30 Le procès de Viviane 16h20 L’homme qu’on... 15h50 Je voyage seule
19h00 A la recherche de... 17h30 Je voyage seule 18h00 Under the skin 19h30 Palerme 19h00 Blue ruin b 17h40 Du goudron et... 18h00 Under the skin 19h30 Palerme 19h00 Blue ruin b 17h30 Je voyage seule 18h00 Under the skin 18h45 Palerme 19h00 Blue ruin b 17h40 Du goudron et...
20h50 L’homme qu’on... 19h30 Du goudron et... 20h05 Jimmy’s hall 21h15 Paris, Texas 20h50 L’homme qu’on... 19h30 Je voyage seule 20h05 Jimmy’s hall 21h15 Le procès de Viviane 20h50 L’homme qu’on... 19h30 Du goudron et... 20h05 Jimmy’s hall 20h30 Paris Texas 20h50 L’homme qu’on... 19h30 Je voyage seule
14h00 Jimmy’s hall 14h00 Palerme 14h00 L’homme qu’on... 13h50 Je voyage seule 14h00 Jimmy’s hall 14h00 Palerme 14h00 L’homme qu’on...
16h00 Blue ruin b 16h30 vost Princesse Kaguya 16h20 L’homme qu’on... 15h40 Du goudron et... 16h00 Jimmy’s hall 16h30 Le procès de Viviane 16h20 L’homme qu’on...
18h00 Jimmy’s hall 19h30 Palerme 19h00 A la recherche de... 17h30 Je voyage seule (d) 18h00 Under the skin 19h30 Palerme 19h00 Blue ruin b
20h00 Pan pleure pas 21h15 Le procès de Viviane (d) 20h50 L’homme qu’on... 19h30 Du goudron et... 20h05 Jimmy’s hall 21h15 Paris, Texas 20h50 L’homme qu’on...
21h15 Big bad wolves 22h00 Blue ruin b
21h15 Big bad wolves 22h00 Under the skin
21h15 Big bad wolves 22h00 Blue ruin b
21h15 Du goudron et... 22h00 Blue ruin b
21h15 Big bad wolves 22h00 Blue ruin b
21h15 Du goudron et... 22h00 Jimmy’s hall
21h15 Big bad wolves 22h00 Blue ruin b
19
MéliMélodie 13 rue Notre Dame 42000 St Etienne 04 77 33 25 96
les musiques que vous entendez en salles 3 & 4 ont été sélectionnées par MéliMélodie et Le Bar de Lyon
Les nouveautés de la semaine : Maestro ; Boyhood ; Les Hommes ! De quoi parlent-ils ? ; Jeux interdits ; Porco Rosso ; Les Ponts de Sarajevo
Mercredi
23
Jeudi
24
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Vendredi
25
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Samedi
26
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Dimanche
27
Lundi
28
11h00 Les ponts de... 11h00 Paris Texas 11h00 Jimmy’s Hall 11h00 L’homme qu’on...
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
Mardi
29
5€
la place avant 13h et à 22h
(tous les jours)
20
23 > 29 juillet
14h00 Maestro 14h00 Jeux interdits 13h50 Boyhood 14h00 L’homme qu’on... 14h00 Maestro 14h00 vost Porco Rosso 13h50 Boyhood
16h00 Maestro 15h45 Palerme 17h00 Blue ruin b 16h20 L’homme qu’on... 16h00 Du goudron et ... 15h45 Palerme 17h00 Jimmy’s Hall
18h00 Du goudron et ... 17h30 Under the skin 19h00 Jimmy’s Hall 19h00 Les hommes! De... 18h00 Maestro 17h30 Under the skin 19h00 Blue ruin b
20h00 Maestro 19h30 Le procès de Viviane 21h00 Boyhood 21h00 L’homme qu’on... 20h00 Maestro 19h30 Palerme 21h00 Boyhood
14h00 L’homme qu’on... 13h50 Les ponts de... 14h00 Jeux interdits 13h50 Boyhood 14h00 L’homme qu’on... 14h00 Maestro 13h50 Palerme 13h50 Boyhood 14h00 L’homme qu’on...
16h20 L’homme qu’on... 16h00 Maestro 15h45 Palerme 17h00 Blue ruin b 16h20 L’homme qu’on... 16h00 Maestro 15h40 vost Porco Rosso 17h00 Jimmy’s Hall 16h20 L’homme qu’on...
19h00 Les hommes! De... 18h00 Du goudron et ... 17h30 Under the skin 19h00 Jimmy’s Hall 19h00 Les hommes! De... 18h00 Du goudron et ... 17h30 Under the skin 19h00 Blue ruin b 19h00 Les hommes! De...
21h00 L’homme qu’on... 20h00 Maestro 19h30 Palerme 21h00 Boyhood 21h00 L’homme qu’on... 20h00 Maestro 19h30 Palerme 21h00 Boyhood 21h00 L’homme qu’on...
14h00 Maestro 13h50 Jeux interdits 13h50 Boyhood 14h00 L’homme qu’on... 14h00 Maestro 14h00 vost Porco Rosso 13h50 Boyhood
16h00 Maestro 15h45 Palerme 17h00 Blue ruin b 16h20 Les hommes! De... 16h00 Du goudron et ... 15h45 Palerme 17h00 Jimmy’s Hall
18h00 Maestro 17h30 Under the skin 19h00 Jimmy’s Hall 18h20 L’homme qu’on.... 18h00 Maestro 17h30 Under the skin 19h00 Blue ruin b
20h00 Du goudron et ... 19h30 Le procès de Viviane 21h00 Boyhood 20h30 Comrades Avant-première 20h00 Les ponts de... 19h30 Palerme 21h00 Boyhood
14h00 L’homme qu’on... 14h00 Maestro 14h00 Jeux interdits 13h50 Boyhood 14h00 L’homme qu’on...
16h20 L’homme qu’on... 16h00 Maestro 15h45 Palerme (d) 17h00 Blue ruin b (d) 16h20 L’homme qu’on...
19h00 Les hommes! De... 18h00 Du goudron et ... (d) 17h30 Under the skin (d) 19h00 Jimmy’s Hall 19h00 Les hommes! De...
21h00 L’homme qu’on... 20h00 Maestro 19h30 Paris Texas 21h00 Boyhood 21h00 L’homme qu’on...
22h00 Big bad wolwes 22h00 Palerme
22h00 Big bad wolwes 21h15 vost Princesse Kaguya
22h00 Big bad wolwes 21h15 Le procès de Viviane
22h00 Big bad wolwes 21h15 vost Princesse Kaguya
22h00 Palerme
22h00 Maestro 21h15 vost Princesse Kaguya (d)
22h00 Big bad wolwes (d) 22h10 Le procès de Viviane (d)
(d) : dernière séance du film
Les films à partir du 16 juillet
L’Homme qu’on aimait trop
Film français de André Téchiné (2014 - 1h56min - dcp) avec Guillaume Canet, Catherine Deneuve, Adèle Haenel, Jean Corso...
1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino “Le Palais de la Méditerranée” à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes… Le film de Téchiné montre une manipulation progressive, comme un doux poison qui va lier la famille Le Roux à Maurice Agnelet. Si les zones de flou ne sont pas toutes évoquées, si Agnelet lui-même n’est jamais montré comme un monstre, c’est que le film s’écarte, est juste à côté de son sujet. Pour éviter le factuel journalistique bien sûr, mais surtout pour mieux évoquer les enjeux émotionnels liés au trio : l’amour inconditionnel d’Agnès pour Maurice ; la dignité de Renée dans son combat pour maintenir le casino du Palais puis faire surgir la vérité sur cette sordide affaire ; et même le lien paternel qui unit Agnelet à son fils. C’est donc l’histoire intime, qui pour autant ne manque pas d’ampleur, qui est au centre du film. Peut-être que le film « déroule » un savoir-faire, un manque de point de vue aussi, mais Téchiné évite ainsi avec beaucoup de tact les jugements à l’emporte-pièce, les dégueulasseries propres à ce genre d’affaires. C’est dans l’effondrement progressif de Renée, dans l’opposition entre deux femmes de cœur face à un être froid et égoïste, que le flux émotionnel trouve sa place.
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Les films à partir du 23 juillet
Boyhood
Film américain de Richard Linklater (2014 - 2h45min - VOST - dcp) avec Ellar Coltrane, Lorelei Linklater, Patricia Arquette, Ethan Hawke...
Le projet est en soi exceptionnel : chaque année, durant 12 ans, le réalisateur Richard Linklater a réuni les mêmes comédiens pour un film unique sur la famille et le temps qui passe afin de réellement voir grandir ses personnages et notamment son héros. On y suit le jeune Mason de l’âge de six ans jusqu’à sa majorité, vivant avec sa sœur et sa mère, séparée de son père. Les déménagements, les amis, les rentrées des classes, les premiers émois, l’affirmation de sa personnalité, les complexes relations avec les nouveaux maris de sa mère, les petits riens et les grandes décisions qui rythment sa jeunesse et le préparent à devenir adulte... Avec sa trilogie Before Sunset/Sunrise/Midnight, l’Américain Richard Linklater avait déjà dirigé un projet hors norme, suivant sur près de 20 ans (mais avec de larges ellipses) le parcours amoureux d’un homme et d’une femme. Boyhood radicalise le geste en filmant ses acteurs continuellement pendant plus d’une décennie. Un garçon qui grandit devant la caméra, tandis que ses comédiens adultes, Patricia Arquette et Ethan Hawke, vieillissent en direct. Quel intérêt dans un art de l’illusion, alors qu’on aurait très bien pu prendre un acteur pour chaque âge du héros, alors qu’on aurait pu maquiller Arquette et Hawke façon Brad Pitt dans Benjamin Button ? Il y avait différentes façons de faire Boyhood... Mais en quelques enchaînements de plans, lorsqu’on sent et voit le même acteur vieillir et grandir d’une séquence à l’autre, lorsque son visage change, lorsque son appareil dentaire pousse, il y a un sentiment puissant de vérité qui se dégage de l’écran : c’est réellement une vie qui se déroule sous nos yeux. Très fluide, le film galope, comme on passe de la peinture sur des marques cochées sur un mur pour mesurer les gosses, comme on déménage en une ellipse, comme un père en chasse un autre. Les musiques d’un moment donné rythment le voyage dans le temps : Weezer ou Lady Gaga, Sheryl Crow ou Coldplay, Daft Punk ou Outkast, autant de marqueurs temporels dans un film qui passe son temps à parler de temps mais qui ne contient aucun panneau indiquant une année puis une autre. Grâce à ses grandes qualités d’écriture, grâce au naturel de son cast, Linklater a donné naissance à un film unique, une fresque grandiose sur la vie et le temps qui passe. Un projet fou : comment être sûr qu’un garçonnet de 6 ans sera OK pour être filmé pendant les 12 années à venir ? comment se mettre deux comédiens comme Rosanna Arquette et Ethan Hawke sous le coude de 2001 à 2013 ? Mais c’est un pari réussi, puisque de l’angelot blond choisi à 6 ans pour son naturel et sa spontanéité est surgi un comédien mûr et capable de porter impeccablement le récit durant 12 ans. Mason/Ellar Coltrane est une révélation, absolument formidable à tous les âges et vraiment magnifié lors de la conclusion, bouleversante et suspendue, comme si le film appelait une suite… NB : Lors de la conférence de presse, Richard Linklater a plaisanté « Si Mason/Ellar Coltrane était devenu un lutteur de 125 kilos, le film aurait été différent » ; of course, mais permettez-nous de penser que ça n’aurait rien changé à sa superbe et que Boyhood serait quand même l’un des plus grands films de l’année. 23
Big Bad Wolves
16 > 29 juillet Film israélien de Aharon Keshales et Navot Papushado (2014 - 1h50min - VOST - dcp) avec Lior Ashkenazi, Rotem Keinan, Tzahi Grad, Guy Adler...
Il y avait de quoi être méfiants : un film estampillé, en gros caractères sur l’affiche, comme étant « le meilleur film de l’année » selon Mister Quentin Tarantino himself, ça sentait le gros coup de com’ à plein nez. Il nous faut pourtant bien avouer que, sans être aussi définitifs que l’auteur de Kill Bill, ce polar malsain et malin en provenance d’Israël nous a franchement surpris, et plutôt emballés… Le titre du film, que l’on peut traduire par « les grands méchants loups », renvoie explicitement au Petit Chaperon rouge de Charles Perrault : on retrouve en effet une petite fille malmenée (magnifique scène d’ouverture) et des chasseurs en quête de la bête… Une série de meurtres d’une rare violence bouleverse la vie de trois hommes : Gidi, le père de la dernière victime, rongé par son besoin de vengeance ; Miki, un policier en quête de vérité et qui n’hésitera pas pour la trouver à outrepasser la loi ; Dror, le principal suspect, un professeur de théologie arrêté et remis en liberté suite aux excès de la police. Autant vous prévenir, le déroulement de l’enquête n’aura rien de classique… Si le film réserve quelques scènes assez brutales, voire difficilement soutenables, les situations se doublent d’un humour noir et grinçant, créant chez le spectateur un sentiment mêlé de jubilation et de malaise. Un exemple : Gidi entame une séance d’ un interrogatoire plutôt musclé lorsqu’il est interrompu par un appel téléphonique. Au bout du fil, sa mère le sermonne, lui fait la morale sur sa vie affective. L’archétype de la mère juive en somme. C’est de ce décalage, où la tension succède au trivial, que le film tient sa force et son ambivalence. Cela dit attention, il n’est jamais question de second degré qui pourrait désamorcer la gravité des séquences, mais bien de poser par l’humour un regard critique sur la société israélienne, et de produire une réflexion sur l’un de ses fondements archaïques : la loi du talion…
à partir du 23 juillet
Les Hommes ! De quoi parlent-ils ? Film espagnol de Cesc Gay
(2014 - 1h35min - VOST- dcp) avec Ricardo Darín, Javier Cámara, Luis Tosar, Eduardo Noriega...
Le portrait de huit quadragénaires dépassés et déconcertés par leur vie. Incapables d’exprimer leurs émotions, ils se retrouvent projetés dans des situations à la fois comiques et pathétiques, révélant leur conflit majeur : la crise d’identité masculine. Entre déprime, séduction, amour, infidélité et solitude, une radiographie de la vie amoureuse des hommes d’aujourd’hui qui dépeint sans concession leurs faiblesses et leur quête d’une nouvelle identité… Cette comédie douce-amère qui compte dans son cast la crème de la crème des acteurs ibériques (Ricardo Darín, Luis Tosar, Eduardo Noriega...) (sur-) joue admirablement avec les nuances de la trouble identité masculine. On passe du rire à l’émotion sans transition, c’est frais, ludique et généreux, tant chacun en prend pour son grade.
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Les films à partir du 23 juillet
Maestro
Film français de Léa Fazer (2014 - 1h25min - dcp) avec Pio Marmai, Michael Lonsdale, Déborah François, Alice Belaïdi...
Henri, un jeune acteur qui rêve de jouer dans des films d’action américains, se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur. Les conditions du tournage ne sont pas tout à fait celles auxquelles il s’attendait… Mais le charme de sa partenaire et la bienveillance du maître vont faire naître en lui des sentiments jusqu’alors inconnus. Et Rovère, conquis par la jeunesse et la fantaisie d’Henri, vivra ce tournage comme un cadeau inattendu… Basé sur les écrits de Jocelyn Quivrin qui tourna avec Eric Rohmer dans Les Amours d’Astrée et de Céladon, Maestro est une rencontre improbable de deux personnes que tout oppose, soit une base formidable pour une comédie. Et c’est vrai que dans Maestro, on rit beaucoup. Mais parfois on ne fait que jubiler en douce (surtout quand on connaît un peu le milieu du cinéma). Rarement comédie française aura été débarrassée de tout sujet social ; ici nous sommes sur un tournage de film qui galère. Il n’y a donc – à priori – aucun enjeu, si ce n’est qu’il faut terminer dans les temps, que les histoires de coucheries ne manquent pas, et que réciter des phrases parfois incompréhensibles en toge et en jupette (car c’est un film fauché mais en costumes) n’est pas une mince affaire. Le film parle le plus légèrement du monde de ce qui, nous tous, nous attache au cinéma. De ce vieux rêve qui bouge, mais pas de la même façon pour tout le monde. C’est un film de grand écart entre la profonde modestie d’un artisan au travail et les rêves de super-héros d’un jeune homme pas encore fini, qui pendant quelques jours vont se frôler. C’est gracieux comme du Lubitsch, mais aussi terriblement attachant. On aimerait voir le film en groupe ou le partager avec des amis, on aimerait bien sûr qu’il rencontre des milliers de spectateurs et en parler pendant tout l’été…
Avant-première du film mercredi 2 juillet à 19h20 (sortie nationale le 23 juillet)
Tarif fête du cinéma : 3,50€ la séance
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Les films Jeux interdits
à partir du 23 juillet Film français de René Clément (1954 - 1h25min - Version restaurée- dcp) avec Brigitte Fossey, Georges Poujouly, Lucien Hubert...
Lion d’or à la Mostra de Venise, Oscar du meilleur film étranger, primé à Cannes, Londres, Tokyo et New York, Jeux interdits est un monument du cinéma français et sa ressortie en salle cet été - une occasion unique pour le (re-)découvrir en famille. Les parents de la petite Paulette sont tués lors des bombardements de juin 1940, dans le centre de la France. La fillette de cinq ans est recueillie par les Dollé, une famille de paysans. Elle devient l’amie de leur jeune fils de onze ans, Michel. Après avoir enterré le chien de Paulette dans un vieux moulin abandonné, les deux enfants constituent peu à peu un véritable cimetière pour insectes et petits animaux. Les problèmes commencent lorsque Michel se met à voler des croix pour en orner les tombes du cimetière miniature. Jeux interdits raconte tout en douceur et à hauteur d’ange l’insouciance et l’inconscience de deux enfants pendant la guerre. C’est tout bonnement un chef-d’œuvre de tendresse ! Brigitte Fossey (la fameuse mère de Vic dans La Boum), 5 ans à l’époque, a une vraie bouille d’ange ; bouleversante à souhait, elle nous tire des larmes à chacune de ses apparitions.
Comrades
à partir du 6 août Film britannique de Bill Douglas (1987 - 3h10min - VOST - dcp) VERSION RESTAURÉE avec Alex Norton, Robin Soans, Imelda Staunton...
Grande-Bretagne, Dorset, 1834. George Loveless et ses amis, laboureurs à Tolpuddle, sont de plus en plus exploités par les propriétaires terriens, avec la complicité du clergé. Ils s’organisent pour revendiquer des hausses de salaires, et créent en secret la Société Amicale des Laboureurs. Dénoncés par un propriétaire, six d’entre eux sont condamnés à la déportation en Australie. Devenus très populaires et hérauts d’une classe de plus en plus pauvre, ils deviennent les « martyrs de Tolpuddle ». S’il avait été moins intransigeant, s’il était passé par l’école de la BBC, s’il n’était pas mort à 55 ans, en 1991, Bill Douglas appartiendrait de plein droit au panthéon du cinéma britannique, aux côtés de ses contemporains, John Boorman, Peter Watkins, Ken Loach, Mike Leigh, Stephen Frears… Mais Bill Douglas n’a réalisé qu’une demi-douzaine de films (si l’on compte les courts-métrages tournés pendant ses études). Souviens-toi l’été dernier au Méliès : vous étiez nombreux à être tombé sous le charme du cinéaste en (re)découvrant sa trilogie (My Childhood, My Ain Folk et My Way Home), renouvelez-nous votre confiance en 2014, on vous le promet, Comrades est l’un des grands films de l’été. Avant-première du film dimanche 27 juillet à 20H30 (sortie au Méliès le 6 août)
La trilogie bill douglas est disponible en coffret dvd à la caisse du cinéma au tarif préférentiel de 30€ 27
Prochainement Film australien de Jennifer Kent (2014 - 1h34min - VOST - dcp) avec Essie Davis, Noah Wiseman, Daniel Henshall ...
Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu’elle n’arrive pas à aimer. Quand un livre de contes intitulé ‘Mister Babadook’ se retrouve mystérieusement dans leur maison, Samuel est convaincu que le ‘Babadook’ est la créature qui hante ses cauchemars. Ses visions prennent alors une tournure démesurée, il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d’elle et réalise que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations...
à partir du 30 juillet
Film britannique deJones, Max Barron, Michael Woodward (2014 - 1h23min - VOST - dcp) avec Nora Tschirner, Rob Knighton, Kellie Shirley...
Deux âmes perdues. Une dernière chance. La vie de Melanie , jeune allemande qui vit dans une ville de bord de mer en Grande-Bretagne, ne va nulle part jusqu’à ce qu’elle rencontre Ray, un homme revenu en ville pour exécuter un sombre travail.
à partir du 30 juillet
Film turc de Nuri Bilge Ceylan (2014 - 3h16min - VOST - dcp) avec Haluk Bilginer, Melisa Sözen, Demet Akbag... Palme d’Or - Cannes 2014
Aydin, comédien à la retraite, tient un petit hôtel en Anatolie centrale avec sa jeune épouse Nihal, dont il s’est éloigné sentimentalement, et sa sœur Necla qui souffre encore de son récent divorce. En hiver, à mesure que la neige recouvre la steppe, l’hôtel devient leur refuge mais aussi le théâtre de leurs déchirements...
à partir du 6 août
Film américain de Zach Braff (2014- VOST -dcp) avec Zach Braff, Kate Hudson, Joey King ...
Aidan Bloom, un acteur de 35 ans en quête d’identité et père de deux enfants, ne peut plus subvenir à leur éducation. Il décide alors de leur donner lui-même des cours plutôt que de les inscrire dans une école publique. Avec ce nouveau mode de vie, Aidan va enfin se trouver...
à partir du 13 août 28
Prochainement Film français de Thomas Cailley (2013 - 1h38min - dcp) avec Adèle Haenel, Kevin Azaïs, Antoine Laurent...
Mardi 26 août à 20h : soirée rencontre en présence du réalisateur Thomas Cailley et du producteur Pierre Guyard
Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille… Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu’où la suivre alors qu’elle ne lui a rien demandé ? C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.
à partir du 20 août
Film français de Olivier Assayas (2013 - 2h03min - dcp) avec Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloë Grace Moretz ...
À dix-huit ans, Maria Enders a connu le succès au théâtre en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui conduit au suicide une femme plus mûre, Helena. Vingt ans plus tard on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l’autre côté du miroir, dans le rôle d’Helena...
à partir du 20 août
Film français de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis (2014 - 1h36min - dcp) avec Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis...
Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser.
à partir du 27 août
Film américain de Matt Reeves (2014 - 2h07min - VOST - dcp) avec Andy Serkis, Jason Clarke, Gary Oldman...
Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
en VOST à partir du 27 août 29
Du côté des enfants
Les horaires des films à destination du jeune public sont signalés en vert dans les grilles en pages centrales
Tarifs Abonnement (validité 30 juin 2016) 5,30 € la place
Carte 10 places (Carte : 53 € )
Film d’animation japonais de Isao Takahata (2014 - 2h17min - VOST/VF - dcp)
Adapté d’un conte populaire japonais Le couper de bambou, un des textes fondateurs de la littérature japonaise, Kaguya, la princesse lumineuse, est découverte dans la tige d’un bambou par des paysans. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
8 ans
jusqu’au 28 juillet
Carte 5 places (Carte : 34 € )
6,80 € la place 4 € la place
Carnet 2 > 18ans (5 tickets : 20 € )
5,30 €
Carnet collectivité (20 billets : 106 €)
Tarif avant 13h & 22h Tarif réduit / Plein tarif Tarif - 18 ans // Supplément 3D
la place
5 € la place 6,90 € la place 8,90 € la place 4 € la place 2€
/ tous les jours pour les étudiants, séniors, chômeurs... et pour tous le mercredi toute la journée // sur présentation d’un justificatif
Le Méliès accepte :
Film d’animation japonais de Hayao Miyazaki (1992 - 1h33min - VOST - dcp)
6 ans
7 ans 30
1929, au large de l’Italie, sur une île perdue au milieu de la mer Adriatique. Porco Rosso, ancien pilote de l’armée de l’air mystérieusement transformé en cochon, est devenu un célèbre et redoutable chasseur de prime qui traque les pirates du ciel à bord de son hydravion de guerre. Jusqu’au jour où, las de leurs constantes déculottées, les pilleurs font appel à un as du pilotage américain, Donald Curtis...
Prochainement Circles Film serbe, croate de Srdan Golubovic avec Aleksandar Bercek, Leon Lucev, Nebojsa Glogovac ...
à partir du 30 juillet
à partir du 23 juillet
Le Beau Monde
Film français de René Clément (1954 1h25min - Version restaurée- dcp) avec Brigitte Fossey, Georges Poujouly, Lucien Hubert...
à partir du 13 août
Les parents de la petite Paulette sont tués lors des bombardements de juin 1940, dans le centre de la France. La fillette de cinq ans est recueillie par les Dollé, une famille de paysans. Elle devient l’amie de leur jeune fils de onze ans, Michel. Après avoir enterré le chien de Paulette dans un vieux moulin abandonné, les deux enfants constituent peu à peu un véritable cimetière pour insectes et petits animaux. Les problèmes commencent lorsque Michel se met à voler des croix pour en orner les tombes du cimetière miniature.
The Double
à partir du 23 juillet
Film français de Julie Lopes-Curval avec Ana Girardot, Bastien Bouillon, Baptiste Lecaplain ...
Film britannique de Richard Ayoade avec Jesse Eisenberg, Mia Wasikowska , Wallace Shawn...
à partir du 13 août
The Salvation Film danois de Kristian Levring avec Mads Mikkelsen, Eva Green, Jeffrey Dean Morgan...
à partir du 23 août
Notre coup de
b
prochaine gazette disponible le 26 juillet
Blue Ruin
9 > 29 juillet Film américain de Jeremy Saulnier (2014 - 1h32min - VOST - dcp) avec Macon Blair, Devin Ratray, Amy Hargreaves...
Pour ne rien vous cacher, ça faisait un bail qu’on avait envie d’organiser la rencontre entre Blue Ruin et les Stéphanois, tant le nouveau film de Jérémy Saulnier était l’un de nos chouchous de la Quinzaine des Réalisateurs cuvée 2013. Grâce au bon goût de Wild Side Films, le voilà enfin disponible pour les salles de cinéma pour notre/votre plus grand plaisir. A la fois glaçant et drôle, Blue Ruin est une tragi-comédie désespérément humaine, un incroyable thriller aux allures de western contemporain que nous vous recommandons plus que chaudement. Ça commence comme une série B somme toute banale. Quand Dwight (Macon Blair, hirsute et magnétique), type solitaire en voie de clochardisation avancée, apprend la libération imminente du meurtrier présumé de ses parents, il n’a qu’une seule idée en tête : se venger. Ce dont il s’acquitte avec un certain aplomb, avant de comprendre qu’il vient de mettre le doigt dans un engrenage fatal, le conduisant bientôt d’initiatives hasardeuses en foirages tragiques. Et le récit de vengeance annoncé, façon cinéma d’exploitation brut et saignant, d’être ramené à hauteur d’homme, drame familial mâtiné de giclées de violence sans concession mais aussi d’humour, de maladresses et de mélancolie. Objet cinématographique à la croisée des genres où deux clans sont entraînés dans l’infernale spirale de la loi du talion, Blue Ruin apparaît comme le fils spirituel et teigneux du Shotgun Stories de Jeff Nichols (une vendetta familiale qui emprunte aux codes du western dans le cadre désolé de l’Amérique profonde) et de Fargo des frères Coen (pour son réjouissant mélange de violence explicite et d’humour corrosif). Inattendu, original et surtout très drôle, Blue Ruin est donc l’archétype du film qui deviendra culte et que beaucoup regretteront de ne pas avoir découvert sur grand écran. Alors aucune raison d’hésiter, courez vous frotter à l’une des petites bombes de l’été, vous ne serez pas déçus.
Le Méliès cinéma indépendant 10 place Jean Jaurès 42000 Saint-Etienne
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