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EDITO N° 10
Avant une trêve estivale attendue pour chacune et chacun et avant le plaisir de se retrouver le 18 septembre pour une nouvelle saison de Petits Déjeuners Neuro toniques, un dernier rendez – vous. Après moult réflexions nous matique suivante :
avons choisi la thé-
‘’La place de l’Humain dans l’Entreprise.’’
EDITO N°10 Sommaire : Introduction Présentation de nos intervenants Nos annonceurs
L’homme passé de créature à créateur est invité à réfléchir à sa Vie, au sens de sa vie et à construire son projet personnel et professionnel. L’homme s’interroge souvent sur sa place dans le travail, celle qui lui revient, mais le doute ne peut que l’envahir et ébranler une entreprise. A fortiori le chef d’entreprise : mondialisation, restructuration, réforme, développement, investissement, recrutement... Quel que soit la configuration il faudra apprendre à recentrer l’humain dans l’entreprise . Touchant de plus près encore le salarié ; les conflits, la surcharge de travail, le stressun ensemble de changements conduisant le plus souvent à bouleverser la confiance des salariés, entrainant ainsi une rupture avec l’entreprise.
Qu’en est-il de cette place de l’humain aujourd’hui et vers qu’elle évolution tend l’entreprise de demain…
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Une occasion unique de retrouver tous les intervenants de ce début d’année pour revenir, poursuivre les échanges qui ont fait notre bonheur de cette première partie. Recruteur, consultant spécialiste des Risques Psycho Sociaux , psychologue spécialiste de la communication , chargé de clientèle professionnelle dans une Banque pour accompagner les créateurs d’entreprise, les entrepreneurs : tous seront là pour répondre à vos questions, satisfaire votre curiosité, échanger …
Venez nombreux pour un dernier Petit Déjeuner Neuro Tonique avant vos vacances que nous vous souhaitons bonnes et belles !!!
Isabelle ZOHAR
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AUTO PORTRAIT DE L’INTERVENANT
CURSUS PROFESSIONNEL ORIENTE CLIENT, CREDIT ET RISQUE DE CREDIT
Après l’obtention de mon Bac Littéraire dans les années 1980, Je me suis orienté vers une formation courte pour un BTS PUBLICITE à Strasbourg. Afin de financer mes études, j’ai pendant 3 ans exercé le métier de télévendeur me permettant d’acquérir une solide expérience en matière de vente auprès des particuliers et professionnels.
De retour en Alsace en 2002 j’ai postulé dans les différentes banques de la place et obtenu un job à la Banque Populaire d’Alsace en tant que chargé d’études de risque de crédits. Cet emploi consistait cette fois ci à attribuer au client de la banque une cotation conformément à la nouvelle règlementation en vigueur : la notation Bale II.
Sur le marché de l’emploi en 1990, j’ai obte- J’ai accompagné le déploiement de cette nounu un premier CDI au sein d’une multi natio- velle règlementation pendant 6 ans en phase projet jusqu’à l’homologation par la banque nale : la société Dun et Bradstreet France. de France. Entreprise dans laquelle j’ai exercé pendant une douzaine d’année différentes fonctions En 2009 j’ai suivi une formation interne de 6 d’analyste crédit chargé de recueillir des mois pour évoluer vers des fonctions de renseignements commerciaux auprès des front office en tant que conseiller de clientèchefs d’entreprises, responsables financiers, le professionnelle, fonction que j’exerce à sources officielles et banquiers. l’agence des Contades depuis près de 4 ans. Ce métier d’analyste crédit consistait également à rédiger des rapports et attribuer des notes à des entreprises dans le but de prévoir et de gérer le risque client.
Au travers mes activités de conseiller professionnel, je souhaite être un véritable acteur de l’économie locale en accompagnant au plus près les professionnels alsaciens dans leurs projets professionnels mais aussi privés Nos principaux clients étaient des sociétés et patrimoniaux. d’assurance crédit tel que la Coface ou la Sfac. A Lyon dans la même entreprise j’ai également exercé des fonctions plus commerciales en tant que conseiller de client international et de responsable de clientèle internationale fonction qui consistait à traiter les réclamations en provenance de nos clients étrangers à sujet de nos rapports d’information établis sur les sociétés françaises.
Pascal DAHLEM
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Pierre LORENTZ : Connaitre et Agir
Pierre LORENTZ : Psychologue des organisations et psychologue clinicien Spécialisé dans les conduites de changement. Prévention des risques psychosociaux accompagnement des changements ; • actions sur la performance et l’organisation du travail ; • actions sur le management et le dialogue social ; • interventions dans les domaines de la santé, des ressources humaines et de la qualité de vie au travail Coaching de structure Coaching d'équipe & individuel
SON PARCOURS
Principales missions exercées : Accompagnement de la Direction dans la définition et mise en œuvre de sa politique de prévention des risques psychosociaux. Accompagnement des acteurs de santé et de sécurité au travail dans le management de la prévention des risques psychosociaux. Développement des compétences d'un groupe de pilotage. Formation des managers de proximité sur "manager - coach" & comment intégrer veille RPS dans fonction management. Formation des cadres A de la Fonction Publique sur outils de management pour la prévention des risques psychosociaux. Formation de salariés et agents Fonction Publique sur comment garder son équilibre dans un contexte en évolution ; gestion du stress agir pour soi et dans l'organisation du travail. Supervision d'équipes sociales (insertion par le logement/par l'économique) supervision d'équipes de structures médico-sociales pour la "bientraitance".
PELE MELE
Réalisation d’outils didactiques et référentiels
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Couleur, Création, Communication Corinne BISSELICHES : Consultante Formatrice Psychothérapie, Conférencière
Au quotidien, il nous arrive à tous de devoir surmonter un blocage, des difficultés, prendre une décision importante. Nous souhaitons alors prendre conscience de nos besoins, trouver notre voie personnelle ou professionnelle; nous ouvrir à nous-mêmes, aux autres et nous épanouir.
Depuis plus de 10 ans, que ce soit au sein de mon cabinet, en atelier ou en entreprise; je vous propose mes compétences, mon savoir être, mon savoir faire pour atteindre vos objectifs sur le plan personnel, de la santé ou professionnel.
SON PARCOURS
PELE MELE
Psychothérapeute en Profession libérale en Cabinet Privé depuis 2003
1)Extrait de conférence de 2009
De 2003 à 2014 Formations Diverses (au MMI à Londres, à Control Mastery Theory aux Etats Unis, Communication Non Violente etc ……) De 1997 à 2003 Formations au métier de Psychothérapeute (Communication relationnelle, Thérapies brèves, Hypnose, PNL etc….) De 1993 à 1997 Communication interne et externe au sein d’Alcatel Business System, du secteur Bancaire et Assurances.
http://www.youtube.com/watch? v=o4onMXCda4g&feature=youtu.be
2) Extrait de conférence de 2004 http://www.youtube.com/watch? v=3IYJzbuTB_w&feature=youtu.be
Son site internet : http://www.corinnebisseliches.com/
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Bertrand KAUFFMANN,
Révélateur de Compétences
Aujourd’hui, recruteur atypique qui s’attache avant tout aux compétences et à l’individu sachant lire un cv différemment (300 à 500 par jour en période de chasse). Très intégré dans les réseaux physiques et virtuels se cache derrière ce chasseur de tête un passionné, engagé et humaniste. Avec une devise : tant que vous n’avez pas connu une situation, vous ne pouvez pas la comprendre, que ce soit une maladie, un décès ou recherche d’emploi. Chef de projet : initialement ses engagements sont et seront de richesse morale, intellectuelle. Ses principaux combats de l’accompagnement aux personnes en difficulté à la gestion d’entreprise en passant par l’Afrique où il a pu réaliser l’un de ses rêve et réhabiliter une maison et l’offrir à l’orphelinat. Derrière un homme de tête, un homme de cœur, cela se ressent dans ses recrutements.
SON PARCOURS
PELE MELE
Pupitreur, puis Responsable d'exploitation dans l'industrie automobile
Formateur en informatique Chef de projet informatique Gérant de cabinet conseil Opérateur de bilans de compétences Directeur de la formation Consultant RH en temps partagé et enfin, Recruteur d'experts et de managers de transition…
Son intervention dans le cadre D’une émission sur Alsace 20
Emploi: existe-t-il une ségrégation anti-seniors? http://www.youtube.com/watch? v=w2aKZtTiUSQ
revelateurdecompetences.fr
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MERCI A NOS ANNONCEURS, COMME EUX FAITES NOUS CONFIANCE. Nouveau : vos encarts publicitaires écologiques, pas de papier, transmission électronique, parution dans une revue spécialisée de téléchargement de magazine., diffusion standard ou personnalisée .
Notre partenaire événements
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LES INTENTIONS, les pensées, les sentiments les croyances influencent notre environnement
Apprendre à vivre en harmonie grâce au fonctionnement du système de l’entreprise et son engagement face à ses salariés. Un programme à taille humaine
« Ce que nous accomplissons à l’intérieur modifie la réalité extérieure », écrivait Plutarque.
Durant tout le siècle dernier nous avions une vision formatée de l’entreprise. Aujourd’hui il est temps d’y apporter du renouveau. Dans cette entreprise figure une « conscience de l’entreprise », l’homme y intégrera sa responsabilité personnelle et de nouvelles réformes prendront naissances, permettant de redéfinir l’entreprise. C’est donc ici le défit d’une nouvelle génération : resituer la place de l’Humain dans l’entreprise.
« Les entreprises qui réussissent sont celles qui ont une âme. » de Jean-Louis Brault
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Marc Halévy, conférencier, expert et auteur
Voici quelques unes des grandes notions abordées par l’auteur et illustrées à l’aide de citations.
La valeur d’usage : "L’entreprise est une entité qui doit générer de la valeur d’usage". Cela se traduit par la notion de qualité,
tant au niveau des produits et des services qu’à celui du cadre et de la qualité de vie qu’elle offre.
La logique de prix : " Le bon marché finit toujours par devenir beaucoup trop cher". C’est évidemment vrai, nous sommes vic-
times de la tyrannie des prix bas. Pourtant, le prix passe au second plan même s’il est important.
L’adaptation au client : "Aujourd’hui, tout doit être fait en fonction des besoins du client. Il lui faut du sur-mesure."
Le rapport au temps : "Le plus grand défi que nous avons, c’est de mettre en place des organisations où nous allons devenir
maître de notre temps". Aujourd’hui, nous l’avons en grande partie perdu et nous passons notre temps à courir après…
Le patrimoine immatériel : "63% des entreprises qui se créent aujourd’hui sont dans l’immatériel". Le patrimoine immatériel
se découpe en trois catégories : 1) le cognitif : cela représente la connaissance, la notion de compétence 2) le créatif : cela rapporte à l’intelligence, aux talents, à la créativité 3) le collaboratif : tout ce qui a trait avec le relationnel et les valeurs. Pour illustrer ses propos, le conférencier pose alors une devinette sur ce qui fait la différence entre patrimoine matériel et patrimoine immatériel : "Le patrimoine matériel s’use quand on s’en sert. Le patrimoine immatériel lui, s’use quand on ne s’en sert pas…"
La simplicité : "La bonne réponse à un problème complexe n’est JAMAIS une réponse compliquée"
Le réseau : "Le réseau, c’est le modèle organisationnel de demain". A l’intérieur d’un même réseau, l’on trouve 3 rôles diffé-
rents : le premier consiste à détenir le pouvoir, il s’agit d’un profil de bon gestionnaire qui optimise les choses ; le second rôle est représenté par celui qui détient l’autorité, c’est celui qui tranche ; enfin, le troisième pose l’individu en tant que porteur de projets. Ces trois rôles sont bien distincts. Pour autant, il n’y aura pas de développement harmonieux en réseau s’ils ne sont pas réunis.
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La génération Y : "La génération Y est celle qui va poser beaucoup de problèmes aux RH." C’est aussi celle que l’on appelle "les
créatifs culturels". Cette génération véhicule avec elle de nouvelles façons de fonctionner et détermine le profil du "collaborateur nouveau". Les critères qui importent à cette génération sont les suivants : l’accomplissement de soi, la qualité de vie -qui prédomine sur la quantité de pouvoir d’achat-, la créativité, l’autonomie responsable, le détachement intérieur, le sens de l’interdépendance et enfin, le sens su respect et du sacré.
La gestion par objectifs : "C’est un modèle dépassé". Si le collaborateur a choisi son entreprise, nul besoin de lui donner des
objectifs. Il fera son maximum pour atteindre ses propres objectifs.
La passion : "Pour faire adhérer à un projet, il faut qu’il y ait transfert de passion, d’enthousiasme". Cela ne fonctionne que si
cela est fait sans intermédiaire, d’individu à individu. C’est pourquoi il s’avère difficile de le faire fonctionner en entreprise dès lors qu’elle dépasse 50 individus. Il apparaît donc intéressant de sortir de l’anonymat de la grosse entreprise pour rentrer dans une logique de réseau, de petits groupes. Marc Halevy compare cela à un banc de petits poissons. Cependant, pour que ces petits groupes fonctionnent, il est indispensable qu’ils soient structurés et organisés.
La finalité de l’entreprise : ça sert à quoi une entreprise ? Le profit n’est pas un but à lui seul ; pour répondre à cette question,
c’est à l’entreprise de trouver elle-même sa propre réponse concernant sa finalité. Pour y parvenir, elle doit aller au bout de son métier et porter, avec ses collaborateurs, la fierté de ce métier. "Être fier de ce ce que l’on fait"…
Le métier de l’entreprise : qu’est qu’un métier ? "Cela ne se réduit pas aux produits de l’entreprise. Le métier représente un en-
semble de savoir-faire fondateurs de valeurs". Marc Halevy cite Georg Wilhelm Friedrich Hegel : "Rien de grand n’est jamais produit sans passion, rien de grand ne peut s’accomplir sans elle". Il parle de noblesse et d’élégance, notions qui seraient à utiliser dans le management : "Il faut mettre ce qu’il faut dans le projet de l’entreprise pour que chacun puisse être fier de ce qu’il fait". Les savoir-faire stratégique de l’entreprise : Lorsque l’on pose une question à une entreprise pour connaître quels sont ses savoirfaire stratégiques, bien souvent, elle ne sait pas répondre ! Qu’est ce qui fait qu’elle produit de la valeur ajoutée ? Qui sont les gens porteurs de ces savoir-faire ? Un début d’explication se présente lorsque l’on recherche ce qui différencie un savoir-faire stratégique d’un savoir-faire non stratégique. Un savoir-faire stratégique est un savoir-faire qui est difficile à réaliser ; à l’inverse, un savoir-faire non stratégique est facile. Pour conclure, Marc Halevy prend l’exemple des Compagnons du Devoir et nous rapporte une phrase qu’il a entendu du maître des Compagnons répondant à un de ses élèves : "Ce n’est pas le chemin qui est difficile. C’est le difficile qui est le chemin".
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