Colloque sur la QPC – 5 avril 2013 Discours de Claude Bartolone Président de l’Assemblée nationale Monsieur le Président du Conseil constitutionnel, Monsieur le Vice-Président du Conseil d’Etat, Mesdames et messieurs les Parlementaires, Monsieur le Premier Président de la Cour de cassation, Monsieur le Procureur général, Monsieur le Président de l’ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, Monsieur le Président du Conseil national des Barreaux, Madame la Ministre, chère Ana Palacio, Monsieur le Ministre, cher Robert Badinter, Monsieur le Juge, cher Stephen Breyer, Mesdames, Messieurs, Le 26 août 1789, une poignée d’hommes nouvellement élus, gravèrent dans une Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, les principes fondamentaux de notre démocratie. Ce jour-là, les représentants de la Nation mirent fin à un monde fondé sur l’inégalité et l’arbitraire. Ce jour-là, l’Assemblée nationale - qui venait de naitre - fit autant pour la grandeur et la renommée de notre pays, que bien des armées qui combattirent en son nom. Ce que savaient les premiers parlementaires, c’est que la puissance d’un pays ne se réduit pas au nombre de ses canons. Qu’elle réside également dans la force de ses valeurs, dans le rayonnement de ses idées, et dans le génie de ses institutions. Ce que savaient ces hommes des Lumières, c’est que si certaines règles sont précaires, d’autres doivent être défendues avec passion. Car elles portent en elles notre projet, notre histoire, notre ambition.
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