Plaquette Phosphates Cdafal

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LE PHOSPHATE INDISPENSABLE À LA VIE

PHOSPHATES : TOUS PRODUCTEURS !

Le phosphate est la forme sous laquelle le phosphore est assimilé par les êtres

Le cycle naturel de miréralisation (forêt, sol, êtres vivants)

vivants, notamment les végétaux. Le phosphate remplit aussi différentes fonc-

tions dans la formulation des détergents, en particulier anti-calcaire et antiredéposition.

Les phosphates sont indispensables à la vie végétale et animale et, en

eux-mêmes ils ne sont pas toxiques.Toutefois lorsqu’ils sont présents en excès,

(la quantité normale de phosphate dans un cours d’eau est d’environ de 0.03

mg/litre) dans les rivières et dans les zones humides, ils sont responsables de la prolifération d’algues et d’autres végétaux. Cette prolifération, appelée eutrophisation, est dangereuse pour tous les milieux aquatiques.

Les industries L’agriculture (engrais – élevage)

LE SAVIEZ-VOUS ! POUR LES INITIÉS Chimiquement, l’ion phosphate (PO4 3–) est une combinaison d’atomes de phosphore

Rejets domestiques (métabolisme et détergents)

(P) et d’oxygène (O).

Attention ! Les apports issus des activités humaines sont excessifs.

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LES LESSIVES ET POUDRES À LAVER : UNE COMPOSITION COMPLEXE

lait, de sang d'œuf… Les azurants optiques

Au fil du temps, nos habitudes de lessives

transforment le rayonnement ultraviolet en

L’eutrophisation perturbe gravement l’équilibre

coloration légère¬ment bleutée et renforce

organismes : algues, diatomées, cyanobactéries,

ont évolué : nous lavons plus souvent de

moindres quantités de linge moins sale. Nous choisissons des températures de

lavage plus basses pour des mélanges de

textiles et le linge doit sortir de la machine « plus blanc que blanc », « extra doux »,

« fleurant le propre et la lavande »…

Les enzymes s'attaquent aux salissures de

s'accrochent

aux

fibres

textiles

et

lumière visible, ce qui donne au linge une

l'impression de blancheur. Les additifs

facilitent l'action des ingrédients principaux

et confèrent au produit de lessive ses caractéristiques finales.

Nous utilisons donc chaque année pas

neutres

environnement à tous.

pour

nettoyage, adoucir et parfumer, respecter les différents types de textile, ménager la santé

humaine et si possible l'environnement…

Les agents lavants, appelés tensioactifs,

décollent les saletés du linge et les empêchent de s'y redéposer. Les anti-

calcaires empêchent la formation de dépôts grisâtres sur le linge et les incrustations de

calcaire sur les parties chauffantes des

machines à laver : ce sont les phosphates,

phosphonates et leurs substituts : les zéolites, le NTA, le citrate de sodium… Le

perborate et le percarbonate de sodium décolorent eux les taches de café, de thé, de jus de fruits et désinfectent.

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nuit et en privent les autres êtres vivants. Certaines espèces aquatiques disparaissent, d’où un déséquilibre

de

la

chaîne

alimentaire.

– L’eutrophisation accélère la disparition des espèces

rivières dans les parties lentes, perturbant ainsi la vie

La lessive est un produit complexe, issu de

doit répondre à divers objectifs : assurer le

etc... prolifèrent, consomment l’oxygène de l’eau la

– L’eutrophisation accélère aussi le colmatage du fond des

notre

recherches technologiques avancées, qui

biologique des rivières et des fleuves. Les

sensibles comme les salmonidés, truite, ombre, saumon.

davantage de produits lessiviels, qui ne

sont

L’EUTROPHISATION, DES DÉGÂTS À TOUS LES ÉTAGES

aquatique (reproduction de poissons…)

Une consommation excessive !

Un ménage consomme en moyenne 40 kg de poudre à laver et 10 kg de produit vaisselle par an. Si les deux produits contiennent des phosphates, ce qui est souvent le cas pour les produits vaisselle et, dans une moindre mesure, pour les lessives, ce ménage rejette annuellement 15 kg de phosphates dans l’eau (à une concentration en PO4 > à 30 %). Cette quantité suffit pour entraîner l’eutrophisation, c’est-à-dire l’enrichissement excessif du milieu en apports minéraux, d’un étang de 6 hectares et d’une profondeur moyenne de 1,5 m chaque année !

– Elle rend plus difficile la production d’eau potable qui devient plus coûteuse.

– Les sécrétions toxiques produites par certaines algues

et

cyanobactéries

peuvent

être

dangereuses pour l’homme et certains animaux.

– Elle rend les eaux plus troubles, génère des odeurs nauséabondes (putréfaction d’algues).

– Elle cause une gène, pour les loisirs et les sports aquatiques, pouvant conduire à l’interdiction de

baignade et donc à l’effondrement des activités touristiques.

– Bref, l’eutrophisation n’est pas seulement une

LE SAVIEZ-VOUS ? LE PROGRÈS DE LA BIODÉGRADABILITÉ Dans les années 50, on a eu de plus en plus recours aux tensioactifs de synthèse d’origine pétrochimique, peu biodégradables. Ces produits

formaient des mousses à la surface des rivières et détruisaient la vie aquatique. Des règlements ont alors imposé une biodégradabilité plus élevée aux tensioactifs de lessives : la biodégradabilité est la propriété des substances qui peuvent être décomposées par des organismes vivants (bactéries, champignons). Une biodégradabilité de 90 signifie que le tensioactif perd 90% de ses propriétés moussantes en 19 jours.

calamité pour les milieux naturels. C’est une

nuisance qui pèse sur toute la collectivité, toute

la communauté des usagers des rivières.

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EUTROPHISATION, EAUX COURANTES, EAUX STAGNANTES

L’ i m p o r t a n c e

des phénomènes

d’eutrophisation dans un

milieu d’eaux stagnantes est aussi

Avec l’eutrophisation, l’accumulation de débris

conditionnée par les variations annuelles de

désoxygénation des eaux profondes et la mort

quantité de phosphore disponible dans l’eau,

organiques putrescibles en excès provoque la progressive des lacs et retenues. Un milieu d’eau stagnante comme un grand barrage

accélère donc le phénomène car ses eaux

circulent très lentement. La retenue joue un

rôle de décanteur, stocke les pollutions, dont

les phosphates. A l’inverse, un milieu d’eau

courante,

véritable

station

d’épuration

naturelle, recyclera plus facilement une partie

du phosphore en excès.

plusieurs facteurs : la biodisponibilité et la

le temps de séjour des eaux dans la retenue, la

stabilité thermique du plan d’eau, la

température de l’eau et la luminosité, la

quantité de prédateurs et consommateurs

d’algues (zooplancton). Le lessivage des sols

lors des pluies abondantes, souvent lié à de

mauvaises pratiques agronomiques entraîne

dans les rivières des quantités importantes de

phosphore et aggrave l’eutrophisation.

– Le barrage de Villerest, situé à 5 Km en

amont de Roanne, est destiné à l’écrêtement

des crues et au soutien des débits. Dès sa mise

en eau en 1985, des développements excessifs

d’algues en suspension se sont manifestés tous les

ans, en relation avec les apports de

nutriments issus du bassin versant, en

particulier du fleuve Loire et de ses

affluents avec les rejets polluants des

villes

du

Puy-en-Velay,

Saint-

Étienne, Firminy et des vallées de

l’Ondaine et du Furan.

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LE SAVIEZ-VOUS ? EN GÉNÉRAL L’homme a besoin en moyenne d’un gramme (1000 mg) de phosphate par jour. Il en rejette 600 à 1 400 mg par les urines, 300 à 500 mg par les selles.

LE SAVIEZ-VOUS ?

LE SAUMON ATLANTIQUE : UN TÉMOIN REMARQUABLE DU « BON ÉTAT ÉCOLOGIQUE D’UN FLEUVE » Le saumon de la Loire et de l’Allier est le dernier saumon de longue migration d’Europe,

avec 900 km de voyage en eau douce. Sa population est passée de 100 000 individus à

quelques

centaines

de

poissons. Sur la Loire amont, les saumons sont aujourd’hui bloqués par le barrage de navigation de Roanne, bientôt équipé d’échelles à migrateurs, puis

par celui de Villerest,

LAVE-VAISSELLE : ATTENTION, PHOSPHATES Á LA PELLE !

UNE DIRECTIVE CADRE EUROPÉENNE QUI OBLIGE Á RESTAURER LES RIVIÈRES

Chaque lessive en machine consomme de l’éénergie, de l’eeau, des produits lessiviels

La DCE -Directive Cadre sur l’Eau – de l’Union Européenne du 22 octobre 2000

a

deux

objectifs

prioritaires : aller vers le « bon état écologique » du milieu aquatique et « éviter la

p o ur s ui te

de

sa

dégradation ». Elle exige une forte participation du public aux choix et aux décisions.

et rejette des e aux usée s contenant

les

résidus

de

lessive. Le lavage de 5 kg de linge à 60°C consomme en moyenne 2kWh , 80 litres d’e au et quelques dizaines de grammes de lessive, dont beaucoup contiennent encore jusqu’à 5 % de phosphates. Mais les rejets des lavevaisselle sont encore pires : à chaque grammes

lavage, de

quelques phosphates

pour l’instant complètement

partent dans les rivières, la

infranchissable

sur

plupart des fabricants n’ayant

lequel une réflexion pour le

encore fait aucun effort pour

franchissement est

supprimer

mais

en cours

les

phosphates

dans le cadre du « Pla n

(présents à des taux excessifs

Loire Grandeur Nature ».

de 30 à 40 % !)…

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LE SAVIEZ-VOUS ? À GRANGENT, UN BRASSAGE DE L’EAU QUI MONTRE SES LIMITES. Dans le plan d’eau du barrage de Grangent, un système de brassage de l’eau a été installé en 1996 pour

SOLUTIONS

lutter contre la prolifération des algues. Huit ans après, le système est

Supprimer les rejets des phosphates, c’est possible !

– Pour réduire les quantités de phosphate

rejetées dans nos rivières, agissons à la source :

toujours utilisé, même si son efficacité

n’est

que

partielle.

Le système est composé d’un

achetons des lessives et des poudres à laver

compresseur sur la rive, de lignes de

pouvons aussi ne pas forcer les doses, c’est

compresseur insuffle de l’air dans

même résultat. Bien sûr, remplissons

b r a s s e r l ’ e a u a f i n d e f r e in e r l e

sans phosphate et sans phosphonate. Nous

bullage et de tuyaux dans l’eau. Le

inutile, voire les diminuer légèrement pour un

les

machine le plus possible, trions le linge et

développement des algues vertes.

la

évitons les lavages en excès.

– Des stations d’épuration performantes sont aussi indispensables. Elles doivent toutes

traiter les phosphates.

– Les agriculteurs doivent

réduire leurs

apports de phosphate, en particulier celui qui

tuyaux.

L’objectif

est

de

« L’installation ne fait que déplacer les algues, elle n’empêche pas leur prolifération. En plus il n’y a que 6 kilomètres de canalisation, alors que le plan d’eau fait 350 hectares. » Le Progrès – 8 août 2005

provient des élevages industriels (porcs,

L’assainissement du barrage est un

sion des sols. Les doses doivent être calculées

Grangent sur la Loire est la première

volailles) et également veiller à réduire l’éro-

en fonction des besoins de la culture en cours

et des réserves de phosphate disponibles dans le sol.

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enjeu important pour le fleuve, car retenue d’eau où cette pollution sévit . Le fleuve arrive donc déjà pollué dans les barrages de l’aval.

AGIR ENSEMBLE POUR SUPPRIMER LES PHOSPHATES Les actions de suppression des apports en phosphates doivent être amplifiées par

tous les acteurs du bassin, collectivités territoriales, agriculteurs, industriels,

particuliers, fabricants de lessives. Les villes du Puy-en-Velay et du bassin de

l’Ondaine ont donné l’exemple avec des stations d’épuration performantes. La

future station d’épuration de la ville de Saint-Étienne au Porchon sur le Furan, opérationnelle

en

2008,

devrait,

avec

plusieurs

années

de

retard,

permettre une réduction de près de 70 % des quantités de phosphore rejetées par

l’agglomération.

Les premiers progrès, sur la Loire amont

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin LoireBretagne, entré en application fin 1996 et relayé

localement par le SAGE (Schéma d’Aménagement et

de Gestion des Eaux) lancé en 2006, fixe les grandes orientations de la politique de

gestion de l’eau pour l’avenir. Il préconise une concentration limite en

phosphore de 0,01 mg/litre (10 microgrammes) dans les eaux de la Loire à l’entrée de Villerest. Cet objectif améliorerait fortement la situation actuelle. Depuis

1988, les efforts de réduction des rejets de phosphore dans les stations d’épuration

et la mise sur le marché de lessives à teneur réduite en phosphate ont déjà

contribué à faire baisser les concentrations en phosphore dans la Loire. Elles sont passées de 0,35 mg/litre à 0,2 mg/litre, un progrès réel mais encore insuffisant.

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tendancieux : Ne nous laissons pas abuser par les messages publicitaires.

COMMENT DEVENIR UN CONSOMMATEUR VIGILANT, UN ÉCOCONSOMMATEUR, CONSOM’ACTEUR ? Apprendre à décrypter les étiquettes

Avant de choisir une lessive, prenons le

temps de lire et comparer les étiquettes.

Apprenons à distinguer les informations objectives des slogans publicitaires. Les

seules informations imposées sur l'embal-

lage sont la dénomination du produit, les

coordonnées du responsable de la mise

sur le marché et le poids du contenu.

L'indication de la composition et des conseils de dosage ont été recommandés par

la Commission Européenne, mais ils ne

sont pas obligatoires. Tous les autres

renseignements sont fournis à l'initiative des

producteurs. Ils ne peuvent pas être mensongers, en vertu de la réglementation

sur les pratiques du commerce, mais sont parfois

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fantaisistes,

incomplets

ou

Le contenu d’un bon produit

Un bon produit contient du savon ou des

gras

tensioactifs d'origine

provenant

végétale,

d'acides

davantage

biodégradables et issus de ressources

renouvelables, des adjuvants tels que les

zéolites ou le citrate de sodium, du

percarbonate de sodium comme agent blanchissant (pas de perborate ni d'azurants

optiques), pas de colorant. On peut trouver

des produits lessiviels plus respectueux de l'environnement dont l'efficacité est tout à

fait acceptable. Privilégions les produits avec l’ÉCOLABEL.

LE SAVIEZ-VOUS ? ATTENTION À L'EMBALLAGE Privilégions les emballages durables, réutilisables et les recharges intégrant des matières recyclées ou recyclables (papier, carton, polyéthylène).

LE SAUVETAGE MODÈLE DU LAC LÉMAN : L’EXEMPLARITÉ SUISSE Dès les années 50 des signes d’altération des eaux du Léman sont apparus suite à la

pollution domestique, aux activités agricoles et industrielles. La Suisse et la France ont

mis en place en 1960 la CIPEL (Commission Internationale pour la Protection des Eaux

du Léman), qui a recommandé d’importants travaux d’assainissement et la

déphosphatation systématique dans les stations d’épuration. La Suisse a interdit les

phosphates dans les lessives textiles en 1986, la France ayant seulement engagé une réduction progressive des teneurs en phosphate dans les produits lessiviels. Grâce à l’interdiction Suisse des signes de restauration biologique du lac sont apparus.

Mais cette amélioration étant encore insuffisante, des nouveaux plans d’actions ont été lancés en 1990 et 2000 avec des objectifs de réductions à 20 microgrammes par litre (0.02

mg/l) en 2010, la concentration en phosphore dans le lac, aujourd’hui, étant de 30

microgrammes par litre. L’amélioration de la collecte des eaux usées et la maîtrise des apports diffus domestiques et agricoles dont les élevages ont été renforcées.

En 2004 une grande campagne d’information a été engagée en direction du public pour

réduire à la source les émissions de phosphates. Le report des consommateurs sur des

produits sans phosphate a contribué à faire pression sur les fabricants pour supprimer

totalement cet élément dans le lavage textile, les produits lave-vaisselle et autres

détergents. La France a interdit enfin les phosphates dans les lessives à partir de juillet 2007.

L’ensemble de ces actions a largement contribué à la prise de conscience des élus et du public et a déjà eu des résultats remarquables.

Faisons de même pour la Loire Amont !

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La campagne pour la suppression des phosphates sur la Loire amont fait suite à un premier colloque organisé en 2003 à Villerest à l’initiative de l’Etablissement Public Loire (EPL). Relayée par le CDAFAL, elle a le soutien du Collectif Loire Amont Vivante, qui regroupe une trentaine d’associations locales, régionales et nationales. Plusieurs réunions publiques vont être organisées pour sensibiliser consommateur, distributeur, élus, citoyens. Renseignez-vous ! Le CDAFAL (Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques de la Loire) est une association familiale de consommateurs, agréée par les pouvoirs publics. Le CDAFAL défend les intérêts des familles sur tous les terrains de la vie sociale : habitat, consommation, protection sociale, loisirs, culture, éducation, santé, environnement. En 2002, il a rejoint le Collectif Loire Amont Vivante. CDAFAL – 29, rue Léon-Nautin – 42000 Saint-Étienne – 04 77 33 98 08 cdafal42@free.fr – Siret : 349914976500035 – Code APE/NAF : 913E

Le Collectif Loire Amont Vivante a été crée en 1999. Il regroupe des ONG qui veulent redonner vie à la Loire amont, dans l’esprit de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau. Il réunit l’AIE, le WWF, la Frapna, la Ligue pour les oiseaux (LPO), la Fédération de pêche de la Loire, des consommateurs. Le CLAV est ouvert à tous, Bienvenue ! A.I.E. Association Information Écologie, Pour toutes informations et adhésions, s’adresser à l’A

32, rue Joannès Beaulieu – 42170 Saint-Just-Saint-Rambert aie42@free.fr – www.information-ecologie.org Le WWF, Organisation mondiale de conservation de la nature, est présent dans une centaine de pays. Il a mené à ce jour 12 000 programmes de conservation. Son programme « Rivières Vivantes » appuie la mise en œuvre de pratiques de gestion durable des fleuves, visant à réconcilier les hommes et les rivières. Sur la Loire, il appuie le Plan Loire Grandeur Nature lancé en 1994, qui vise à restaurer le « dernier fleuve sauvage d’Europe » WWF – 1, Carrefour de Longchamp – 75016 Paris – Tél : 01 55 25 84 84 WWF, Programme Rivières Vivantes

26, rue Brossard – 42000 Saint-Étienne – Tél : 04 77 21 58 24 – Marnould@wwf.fr – www.wwf.fr ACTION MENÉE AVEC LE SOUTIEN DE

Confédération Syndicale des Familles

Centre technique régional de la consommation (CTRC)

DOCUMENT RÉALISÉ AVEC L’AIDE FINANCIÈRE DE

S.I.D.E.F.

Imprimé sur papier recyclé – Encre Bio – Tiré à 10 000 exemplaires – Imprimerie Liversain – Production : www.zoomacom.org – Illustration : klodout@hotmail.com

SUPPRIMER LES PHOSPHATES POUR SAUVER LA LOIRE AMONT : UNE CAMPAGNE QUI RASSEMBLE.


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