Portfolio Hitier Clémentine

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PORTFOLIO HITIER CLÉMENTINE

Architecture / Urbanisme / Paysage

2007 - 2015




_CURRICULUM VITAE Hitier Clementine Née le 27 Janvier 1989 à Evry (91) 53, rue Léon Frot 75011 PARIS 06 15 39 45 70

clemhitier@neuf.fr

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

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2014 - 2015 (1 an - Paris)

ATELIER D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME MYRIAM SZWARC

2013- 2014 (3 mois - Paris)

BADIA BERGER ARCHITECTES

2013 (3 mois - Nancy)

Sensibilisation à l’architecture - Université de Lorraine

2012 (6 mois - Paris)

AAVP Architecture Vincent Parreira

2010 (1 mois - Dijon)

TRIDON Architecture

2009 (1 mois - Nancy)

STUDIOLADA

2008 (1 mois - Paris)

Agence Europe

CONCOURS - Construction de 28 logements sociaux / Champigny-sur-Marne FAISA - Construction d’une résidence multigénérationnelle et de logements sociaux / Gentilly FAISA - Construction de 38 logements / Ivry-sur-Seine PC - Construction de 110 logements / Bruges PC - Construction de 119 logements / Villiers-sur-Marne APD/PRO - Opération de 200 chambres pour une résidence «jeunes travailleurs» / Bondy Autres travaux - Plans de vente de logements / Romainville

CONCOURS - Construction de 300 logements et 4000 m² d’activités / Boissy-St-Léger PC/APD - Opération immobilière de 300 logements / Asnières-sur-Seine

Projet artistique «à la manière de Kawamata» avec des terminales (opt. Arts Plastiques) / Nancy

CONCOURS - Construction de 360 logements / ZAC Bossut à Pontoise ESQ - Construction de 24 logements sociaux / Chevilly-Larue CONCOURS - Opération de logements / Pantin Autres travaux - Identité graphique de l’agence, perspectives, maquettes

Observation d’un suivi de chantier d’un bâtiment industriel, esquisse d’une maison privée

Observation d’un suivi de chantier d’une maison, aménagement d’intérieur, maquettes

Observation de suivis de chantier d’appartements parisiens, tâches administrative


FORMATIONS

2013

DIPLOME D’ÉTAT D’ARCHITECTE

2011 - 2012

ANNÉE DE CÉSURE

Master «Théories et Critiques de l’Architecture» / Mention Bien / ENSAN / Nancy

Stage de master / 6 mois / agence AAVP Architecture / Paris Projet Logement / 6 mois / ENSAN / Nancy

2010 - 2011 ERASMUS Prima Facolta di Architettura / Université Ludivico Quaroni, la Sapienza à Rome 2007 - 2010

LICENCE D’ARCHITECTURE

LOGICIELS

Autocad +++ Archicad ++

LANGUES

FRANÇAIS maternelle / ANGLAIS écrit, parlé / ITALIEN écrit, parlé / ALLEMAND niveau bac

Obtention de la licence d’architecture / ENSAN / Nancy

Sketchup +++ Artlantis ++

Photoshop, Illustrator, InDesign +++ Suite Microsoft Office, Excel +++

LOISIRS

VOYAGES PÉDAGOGIQUES Italie, Suisse, Slovénie VOYAGES PERSONNELS Pérou, Inde, Vietnam, Cambodge, Laos, Birmanie, Chine, Egypte, Turquie, Europe AUTRES Arts, design, graphisme, photographie, cinéma, théâtre, tennis, sports

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_PROJETS D’ARCHITECTURE

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EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

2014 - 2015 ATELIER D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME MYRIAM SZWARC PARIS APD/PRO - Opération de 200 chambres pour une résidence «jeunes travailleurs» / Bondy CONCOURS - Construction de 28 logements sociaux / Champigny-sur-Marne PC - Construction de 119 logements / Villiers-sur-Marne FAISA - Construction d’une résidence multigénérationnelle et de logements sociaux / Gentilly 2014 BADIA BERGER ARCHITECTES PARIS PC/APD - Opération immobilière de 300 logements / Asnières-sur-Seine 2012 AAVP ATELIER ARCHITECTURE VINCENT PARREIRA PARIS ESQ - Construction de 24 logements / Chevilly la rue CONCOURS - Construction de 180 logements et commerces / Pantin

PROJETS À L’ECOLE 2013 DIPLÔME DE FIN D’ÉTUDE NANCY Centre culturel et sportif / Fontaines-lès-Dijon 2012 RECONVERSION D’UN QUARTIER INDUSTRIEL NANCY Parc paysager avec un Centre du Design et des logements / Maxéville

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Atelier d’Architecture et d’Urbanisme Myriam Szwarc Expérience professionnelle / Responsable et assistante de projet / 2014 - 2015

PRÉSENTATION DE L’AGENCE

Myriam Szwarc 2006 1992 1986 1984

Diplôme d’ingénieurie et Architecture à Haute Qualité Environnementale Diplôme Architecte/Programmation - Assistance à Maîtrise d’Ouvrage CEA Diplôme d’Urbaniste ENPC Diplôme d’Architecte DPLG

30 ans d’expérience L’agence a débuté dans un premier temps par des projets à petite échelle pour des particuliers, puis des commandes de bureaux ont été réalisées et enfin d’importantes opérations de logements ont donné de l’ampleur à l’entreprise (cf. photo en arrière-plan : 500 logements à Ivry). Les collaborateurs sont nombreux et polyvalents dans les domaines urbanistique, architectural et paysager. L’équipe Agence d’une dizaine de personnes Types de projets Urbanisme, Habitat, Tertiaire, Particulier

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CRITIQUE ET RÔLE DANS L’AGENCE

J’ai été embauchée tout d’abord 5 mois en tant qu’auto-entrepreneur en 2014. La mission pour laquelle j’ai été recrutée était la suivante : - Faisabilité de logements à Noisy - Concours de 80 logements à Cormeilles en Parissis - Phases APD et PRO d’une Résidence Jeunes Travailleurs de 200 chambres à Bondy J’ai assisté un chef de projet, suivant ainsi ses directives. J’ai été amené à réaliser certains détails constructifs et améliorations concernant les projets. L’exercice de répondre de manière efficace et productive à la maîtrise d’ouvrage a été important dans la mise en place de mon intégration professionnelle. Suite à de nombreux échanges, des modifications journalières ont été apportées.

J’ai ensuite été reconduite avec un CDD de 7 mois en 2015. J’ai eu l’occasion de travailler sur des projets en phases Faisabilité, Concours, PC et APD. J’ai été à la fois assitante de projet et me suis vu attribuer le rôle de chef de projet pour un concours de 28 logements sociaux à Champigny sur Marne. Mes tâches allaient de la conception du projet à la réalisation du rendu dont l’objectif étant les dépôts de concours, de permis de construire ou de la fin d’une phase au client. J’ai ainsi pu synthétiser le PLU, concevoir, calculer des surfaces, répartir et dessiner des typologies de logements et rendre graphiquement les différentes éléments de rendu.

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RESIDENCE JEUNES TRAVAILLEURS PHASES APD et PRO / Assistante de projet / AGENCE MYRIAM SZWARC / Bondy / 2014

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Perspective générale du bâtiment depuis l’avenue Pasteur IMAGE MYRIAM SZWARC 11


Il s’agit de répondre au Plan Guide initié en 2010 par la Ville de Bondy. Cette composition urbaine est l’une des premières à préfigurer l’ébauche du nouveau paysage recomposé de l’avenue GALLIENI (ex-RN3), futur boulevard urbain. La mise en place d’une résidence de jeunes travailleurs de 200 studettes, répondant aux exigences de confort et de sécurité, en remplacement de la résidence existante permet de modifier cette emprise peu valorisée. L’espace planté existant a été préservé, les beaux sujets seront protégés durant la phase chantier, cet espace valorisé restera visible à partir de l’espace public. Le plan de masse est travaillé en fragmentation, permettant de lire non pas un volume compact et monolithe mais une série de volumes accolés, travaillant socle et attiques comme des spécificités du programme, enrichissant le projet. En accroche de l’allée des Pâquerettes et de l’avenue Pasteur, une graduation des niveaux, permet de créer des terrasses et de donner un vis-à-vis au bâtiment de Bondy Habitat plus crénelé. Afin de créer un séquentiel de façade, moins linéaire, un petit plot d’une soixantaine de studettes, vient proposer un esprit de « pavillon », traité en parement de bois. Une des circulations verticales vient se glisser entre les fragments de bâtiment, permettant un éclairage naturel. Le bâtiment à R+5 (partiel) sur un niveau de sous-sol est classé en 3ème Famille B, et répond en tous points à la règlementation PMR. La structure principale des bâtiments sera en béton armé avec isolation intérieure. Il nous est apparu important de préserver la pérennité et la valeur d’usage des façades en privilégiant le béton matricé lasuré pour les parties courantes en lien avec l’espace public. Le reste des façades est recouvert d’enduit gratté fin. Les attiques marquées par un bardage de bois vient accrocher le soleil et donne un traitement qualitatif de la cinquième façade.

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Plan de masse IMAGE MYRIAM SZWARC 13


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Plan de RDC, façade, coupes, détail du hall IMAGE MYRIAM SZWARC 15


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Détails d’un logement type, d’une couverture, d’une fenêtre, de la clôture IMAGE MYRIAM SZWARC 17


CONSTRUCTION DE 28 LOGEMENTS SOCIAUX PHASE CONCOURS / Responsable de projet / AGENCE MYRIAM SZWARC / Champigny sur Marne / 2015

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Perspective générale du bâtiment, rue Auguste Taravella IMAGE MYRIAM SZWARC 19


Analyse urbaine

Les matériaux

Ce projet est développé dans un grand souci d’accompagnement de la mutation de l’îlot, il s’inscrit dans un tissu en renouvellement important, tendant à donner une image plus valorisante.

La brique de parement mate de couleur blanche est intemporelle et d’une grande valeur d’usage, l’enduit gris légèrement argenté, le verre, les cadres et persiennes en métal «blond doré mat », apportent élégance et sobriété à la façade.

L’emprise foncière englobe les parcelles AF 137 et AF 204, en zone UC, situées à proximité du centre-ville (moins de 15min à pied), des services et des commerces, proche de la station « Les Boullereaux-Champigny » du RER E, des autoroutes A86 et A4 et de nombreux axes routiers.

Le cadre métallique en débord du nu de façade qui réunit la baie et le volet crée des ombres et par conséquent du relief, de la profondeur. Les volets-persiennes au motif dentelé, que l’on retrouve au niveau des garde-corps, apportent une régularité et un rythme. Les terrasses dédiées aux logements seront en lames de bois.

Plan masse Le plan masse est structurant, il développe un ensemble habité de deux bâtiments dont l’implantation est contrainte par la forme de la parcelle et la particularité de l’accès au sous-sol. L’un vient s’implanter sur la rue Auguste Taravella, l’autre, en coeur de parcelle : - Les accès aux logements se situent sur la rue Auguste Taravella. Ils sont traités de manière reconnaissable avec le hall vitré desservant le locatif social et le porche donnant accès aux locaux de services ainsi qu’à l’accession sociale en coeur d’ilot. - L’accès unique au stationnement de l’opération se fait par la rue Jules Ferry. Un niveau de sous-sol regroupe l’ensemble des 35 places de stationnement. - Des espaces plantés collectifs et privatifs offrent en rezde-chaussée des zones de verdure répondant à des besoins spécifiques à chaque programme : locatif ou accession.

Le projet Les deux bâtiments s’élèvent à R+4, totalisant 28 logements. Les logements sont soit mono-orientés à l’Est ou à l’Ouest, soit traversants Est/Ouest. Des espaces extérieurs (terrasses, balcons, jardins) participent au prolongement de l’habitat pour de nombreux logements de l’opération. Des duplex (T3, T4), situés principalement au dernier niveau, ainsi que la variété typologique développée par niveau ont pour objectif d’offrir mixité et qualité aux logements.

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Les Espaces Verts Les espaces verts permetteront des aménagements paysagers de qualité et serviront à la rétention des eaux pluviales. Des jardins collectifs sont proposés en coeur d’ilot pour le locatif social. Les essences préconisées seront des graminées, dont l’aspect simple et spontané a également une vocation écologique. Des jardins privatifs offrent par ailleurs aux logements du rez-de-chaussée de l’accession sociale un espace extérieur de qualité. Ils sont bordés de haies composées d’arbustes persistants.


Plan de masse et plan de RDC IMAGE MYRIAM SZWARC 21


CONSTRUCTION DE 119 LOGEMENTS PHASE PC / Assistante de projet / AGENCE MYRIAM SZWARC / Villiers sur Marne / 2015

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Perspective générale du bâtiment, rue Théophile Gautier IMAGE MYRIAM SZWARC 23


Ce projet de construction neuve de 119 logements tente de répondre à l’objectif du projet de renouvellement urbain initié depuis 2000 par la Ville. Cette composition urbaine est l’une des premières à préfigurer l’ébauche du nouveau paysage recomposé du quartier des HautesNoues. La parcelle du projet est la parcelle NL5. Elle se situe à l’ouest du quartier des Hautes Noues. Ce quartier, qui est en zone PRU, et dont l’aménageur est l’AFTRP, est issu d’un nouveau découpage foncier. Le permis de construire est un permis valant division. La parcelle se localise dans un tissus résidentiel existant R+4/5 avec quelques tours en R+13 le long du parc. Elle est également à proximité immédiate du futur parc de Friedberg et du bâtiment de l’escale. L’implantation de ces deux bâtiments permet de développer un programme de logements familiaux de qualité, tout en créant un dialogue valorisé avec les bâtiments alentour. Le programme comptera 119 logements au total, répartis dans 2 bâtiments en R+4: - bâtiment 1 : comprendra 67 logements et sera desservi par deux cages d’escalier (A et B) et deux cages d’ascenseur. - bâtiment 2 : comprendra 52 logements et sera desservi par deux cages d’escalier (C et D) et deux cages d’ascenseur. - parc de stationnement : sur deux niveaux de sous-sol, dont l’entrée sera située rue Théophile Gautier au niveau de la cage A du bâtiment 1. La visite du site permet d’imaginer l’évolution de la parcelle, la percée visuelle Nord-Ouest/Sud-est créée, à l’intérieur de la parcelle largement plantée, un séquentiel de bâtiments, donnant une perspective de l’Escale vers la nouvelle école maternelle Gautier. Les accès aux bâtiments se situent sur la rue Théophile Gautier et sont traités de manière reconnaissable, offrant ainsi une meilleure visibilité des entrées.

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Plan de masse et phasage IMAGE MYRIAM SZWARC 25


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Surfaces, faรงade sud, faรงade-coupe et plans de RDC et de Sous-sol IMAGE MYRIAM SZWARC 27


CONSTRUCTION D’UNE RESIDENCE MULTIGENERATIONNELLE ET DE LOGEMENTS SOCIAUX PHASE FAISABILITE / Responsable de projet / AGENCE MYRIAM SZWARC / Gentilly / 2015

Ce projet se situe dans la ville de Gentilly, à l’angle de 3 rues : l’avenue Raspail, l’avenue Jean Jaurès et la rue Victor Hugo. La surface totale du terrain des quatre parcelles concernées est de 2306 m². On constate un tissu hétérogène avec une diversité des formes urbaines et des hauteurs de bâti. L’équipement public (maison associative) de la parcelle publique situé à l’angle de l’Avenue Raspail et de l’Avenue Jean Jaurès constitue un élément à part entière du projet. En effet, ce bâtiment public remarquable s’inscrit dans la logique de l’aménagement de cet îlot. Le dénivelé de 3m sur l’Avenue Jean Jaurès et celui d’1m sur la rue Victor Hugo ont été pris en compte. Cet épannelage apporte une diversité supplémentaire au projet. Un programme d’une cinquantaine de logements en accession en R+6 est prévu sur les parcelles situées à l’angle de la rue Victor Hugo et de l’Avenue Jean Jaurès, d’une surface de terrain totale de 1623 m². Le bâtiment projeté s’adapte à la pente du terrain au rez-de-chaussée et se décline en une succession de terrasses aux étages, répondant de la sorte au PLU. Une résidence multigénérationnelle est également projetée sur les parcelles donnant sur l’avenue Raspail, d’une surface de terrain totale de 683 m² . Son emplacement, notamment vers la parcelle publique, propose un travail d’adaptation à l’espace public. La figure de proue du bâtiment projeté offre en effet la possibilité d’installer un commerce au rez-de-chaussée tourné vers cette place. Un café pourrait être une réponse à cette interaction urbaine.

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Vue aĂŠrienne, 3D, plan de masse et coupe IMAGES MYRIAM SZWARC 29


Badia Berger Architectes Expérience professionnelle / Assistante de projet / 2013 - 2014

PRÉSENTATION DE L’AGENCE

Didier Berger Architecte dplg et urbaniste ENPC Marie-Hélène Badia Architecte dplg et enseignante en théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine, architecte-conseil de l’Etat Esprit d’agence Comme des voyageurs nous aimons que les architectures nous parlent d’une société, d’une histoire, d’une culture, d’un ciel et de sa lumière, d’un sol, de la rigueur de l’hiver ou la chaleur de l’été. Nous aimons celles qui donnent un sens à leur existence, celles qui se risquent à proposer des formes offertes au mouvement des désirs humains. Aucun de nos projets n’est semblable, tous sont conçus autour des valeurs attachées au plan, pour sa fluidité et sa permissivité, à la structure, comme un point d’ordre, à l’espace, comme une liberté offerte, aux matériaux, pour leur vérité, à la mise en œuvre, comme empreinte humaine. Aucune réponse n’est préalable à la question posée, chaque projet est une aventure. L’équipe Agence d’une vingtaine de personnes Types de projets Equipement, Habitat, Tertiaire, Projets urbains, Projets mixtes

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CRITIQUE ET RÔLE DANS L’AGENCE

La durée de mission pour laquelle l’agence Badia Berger Architectes m’a choisi était relativement courte mais constructive. Le but de ma présence était une participation en tant qu’assistante de projet à un concours de 300 logements et activités à Boissy saint Léger, mais également de travailler en phases PC et APD sur une construction neuve de 300 logements à Asnières sur Seine. J’ai eu l’occasion de partager ces deux sujets avec un chef de projet avec lequel une relation de confiance s’est établie. Nous échangions ensemble puis nous nous répartissions les tâches. Pour le concours, il s’agissait de la conception d’un plan masse (soit une implantation et des orientations cohérentes), de la répartition et dessin des typologies de logements, du calcul des surfaces, du rendu graphique et de la notice architecturale. Le projet à Asnières sur Seine en phase PC et APD, le travail consistait à adapter et à affiner le projet au fur et à mesure, en prenant en compte les remarques de la maîtrise d’ouvrage notamment, mais également de la ville. Plusieurs réunions ont eu lieu avec Marie-Hélène Badia et Didier Berger, les paysagistes, les promoteurs tout au long de notre collaboration. Nous présentions alors notre travail commun en argumentant et en défendant notre position sur l’évolution du projet. L’ambiance studieuse et réfléchie de cet environnement de travail m’a permis de comprendre la rigueur qui s’impose dans la manière de faire de l’architecture au quotidien. L’agence compte une vingtaine de salariés. Cela entraîne impérativement une organisation en interne sérieuse. Travail dense et intéressant qui m’a permis de m’intégrer au sein d’une équipe et de découvrir une manière de concevoir et d’appliquer l’architecture.

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CONSTRUCTION DE 300 LOGEMENTS accession et social PHASES PC et APD / Assistante de projet / AGENCE BADIA BERGER / Asnières sur Seine / 2014

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Perspective générale du bâtiment sur les rues Pierre curie et Louis Armand IMAGE BADIA BERGER 33


Durant mon expérience professionnelle au sein de l’agence Badia Berger, j’ai travaillé principalement sur le concours d’un programme mixte de 300 logements en accession et sociaux locatifs et d’activités à Boissy-Saint-Léger. J’ai travaillé par ailleurs sur le projet de 300 logements à Asnières-sur-Seine en phase PC (rendu le 26 Décembre 2013) et en phase APD. J’ai participé à la réalisation des plans, coupes, perspectives d’étude. Ce projet se développe le long des voies Pierre Curie et Louis Armand. L’angle généreux de la parcelle offre un potentiel d’image, de projection pour le bâtiment de logements sur le reste de la ville. Conçu en béton et en verre pour la partie inférieure, en bois pour les attiques, ce bâtiment se développe sur 8 niveaux du côté de la rue Pierre Curie et Louis Armand et sur 6 niveaux de l’autre côté de la parcelle. Le coeur d’îlot est travaillé de sorte à lier espaces piétonniers, paysagers et jardins privés.

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Plan de masse IMAGE BADIA BERGER 35


AAVP Atelier Achitecture Vincent Parreira Stage de Master / Assistante de projet / 2012

PRÉSENTATION DE L’AGENCE

Vincent Parreira Né à l’été de 1969, son dernier diplôme est obtenu en 1995 à l’UPA de Paris-La Villette, il installe la société aavp architecture en 2000 à Paris. Depuis, l’architecture est un outil d’apprentissage, un support à l’expression, à l’engagement culturel et social, à la participation politique, le tout sans concession. Depuis la mémoire du lieu, de la complexité et beauté du territoire, à la vie des gens, la pratique de cette architecture ne peut se faire que pleine de rage et d’amour. Récompenses nominé à l’ecola award 2012 mention au prix de l’équerre d’argent 2011 enseignant à l’école spéciale d’architecture ESA, Paris, 2008 lauréat du concours « l’envers des villes » au brésil, avec l’association française d’action artistique, 1996 à 1998 prix de la vocation de la fondation marcel bleustein-blanchet, 1999 L’équipe Agence d’une douzaine de personnes Types de projets Commerce, Equipement, Habitat, Tertiaire, Installation

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CRITIQUE ET RÔLE DANS L’AGENCE

Le travail personnel réalisé au cours du stage fut varié et intéressant : Réalisation de perspectives, de maquettes d’étude et de rendu, de l’identité graphique de l’agence en filaire, dessin de logements sociaux, participation à un concours de 360 logements, visite d’un chantier de logements à Paris. L’avantage de faire partie d’une équipe d’une dizaine de salariés est de comprendre le fonctionnement global d’une entreprise. De plus, peu importe le travail à produire, il y a toujours quelque chose de positif à prendre, un apprentissage à en tirer. Les outils informatiques sont mieux maîtrisés par exemple avec la pratique et l’expérience. Les relations se resserrent également, des complicités se créent. J’ai pu avoir l’occasion durant ces six mois de stage de prendre compte la notion de temps. Toutes les phases du projet de la conception à la pratique du chantier sont des processus lents qui peuvent s’échelonner sur plusieurs mois, plusieurs années. La patience est de rigueur et est nécessaire à l’élaboration du projet. J’ai pu observer aussi la manière dont Vincent Parreira aborde la question du projet. Chaque élément mental, virtuel ou constructif réalisé est une pièce du puzzle qui participe à l’élaboration du « produit » final. Le travail du détail et de l’ornementation, auquel est attaché Vincent, est présent dans l’architecture de l’agence et continue de faire partie intégrante de la signature du style Vincent Parreira. J’apprécie fortement l’architecture minimaliste, mais je suis intéressée aussi par le travail liant les formes, le corps, la lumière grâce à l’utilisation de procédés se rapportant fortement à la culture portugaise, à la culture du soleil, à la perforation et au jeu du regard qu’elle crée, aux persiennes, aux doubles peaux, à tout espace qui établit un entre-deux, une distance où tout peut arriver.

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CONSTRUCTION DE 24 LOGEMENTS PHASE ESQUISSE / Assistante de projet / AGENCE AAVP Vincent Parreira / Chevilly la rue / 2012

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ZONE DU PROJET

Faรงade, coupe, vue 3D, plans et perspective du futur quartier IMAGES AAVP VINCENT PARREIRA 39


CONSTRUCTION DE 180 LOGEMENTS ET COMMERCES PHASE CONCOURS / Assistante de projet / AGENCE AAVP Vincent Parreira / Pantin / 2012

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Façades, perspective, schémas, volumétries et intentions IMAGES AAVP VINCENT PARREIRA 41


MAQUETTES Stage de Master / AGENCE AAVP Vincent Parreira / 2012

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Maquettes d’étude et de rendu réalisées au cours du stage IMAGES AAVP VINCENT PARREIRA 43


Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy Etudes d’architecture / ENSAN à Nancy / 2007-2013

PRÉSENTATION DE L’ECOLE

L’école nationale supérieure d’architecture de Nancy est installée au coeur de la ville, à proximité de la place Stanislas. Le bâtiment qui l’abrite aujourd’hui est l’oeuvre de l’architecte suisse Livio Vacchini reconnu et publié sur le plan international. Premier édifice du quartier Rives-de-Meurthe imaginé par Alexandre Chemetoff, l’école bénéficie d’une situation urbaine exceptionnelle prenant place au bord du canal de la Meurthe et face à la ville ancienne. Seule école d’architecture de la région Lorraine, l’ENSarchitecture de Nancy est un lieu d’apprentissage ouvert qui a très tôt développé des relations étroites de travail avec les différents partenaires de la région. Elle s’inscrit aujourd’hui dans un réseau de partenariat dense et diversifié et notamment avec l’Université de Lorraine. Plus largement l’école est impliquée dans des échanges internationaux au travers des programmes Erasmus, des professeurs étrangers invités ou encore des workshops internationaux. Associant étroitement l’étude de disciplines artistiques et scientifiques, l’enseignement de l’école est une formation de base à la discipline de l’architecture avec la pratique du projet. L’acquisition du « savoir faire de l’architecte» ouvre aux différentes pratiques de ce métier : architecte, urbaniste, paysagiste, designer, enseignant, chercheur. Il permet aussi l’acquisition de concepts et de savoirs théoriques et pratiques dans la perspective de développer l’autonomie des étudiants, de les inciter à créer leur propre méthodologie, d’expérimenter leurs instruments personnels d’analyse et de conception des espaces. De l’aménagement d’espaces publics à la reconversion de bâtiments existants, les ateliers de projets, qui sont au coeur de l’enseignement, s’inscrivent exclusivement dans des territoires concrets et répondent à des questionnements et des problématiques réelles. Ils fournissent autant d’opportunités de mise en situation professionnelle et d’ouverture d’esprit pour les futurs architectes.

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PARCOURS ET CRITIQUE

Depuis de longues années déjà, je sentais en moi une sensibilité par rapport à ce qui m’entourait, aussi bien la ville que la nature. Le dessin a fait parti de mon cursus scolaire. Durant mon adolescence, je me suis intéressée en premier lieu au design de l’automobile. Puis je me suis concentrée sur les arts plastiques au lycée et me suis inscrite à l’Ecole Nationale d’Architecture de Nancy. J’ai obtenu le concours d’entrée après mon baccalauréat et j’ai intégré l’école en Septembre 2007. J’ai passé ma licence d’architecture à Nancy profitant de professeurs compétents, présents à l’école depuis de nombreuses années pour la plupart. Des voyages d’étude en Italie, en Suisse, en Slovénie m’ont enrichie. Je suis ensuite partie en erasmus à Rome pour l’année scolaire. De nombreux projets à l’école portait sur la restauration, en adéquation avec l’évolution de la ville qui ne compte qu’un musée moderne au sein de son centre-ville. J’ai eu l’occasion d’y découvrir de nombreux lieux et merveilles. Puis j’ai souhaité faire un second Master I ayant pour objectif de bénéficier du projet logement qui n’existe qu’en 4e année, et également d’avoir la possibilité d’effectuer un stage de master conséquent sur plusieurs mois à Paris au sein de l’agence AAVP Vincent Parreira. A la rentrée, j’ai commencé le Master II avec un projet complexe au premier semestre liant architecture, urbanisme et paysage. Ce projet m’a permis de me préparer au diplôme de fin d’étude le semestre suivant. Le PFE reste une expérience à part dans mes études. Je garde une très bonne impression de ces années passées dans cette ville Art Nouveau, avec une vie étudiante comblée à l’école à tous niveaux. L’école a été particulièrement agréable par son architecture et par son enseignement. Resterait à prévoir par ailleurs des espaces où l’on peut s’exprimer pleinement, en salissant et en détruisant s’il le faut !

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CENTRE CULTUREL ET SPORTIF Projet de fin d’étude / Fontaines les Dijon / 2013

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Perspective générale 47


Mon projet se situe au sein de la commune de Fontaine-lès-Dijon. La ville se trouve au nord-ouest de la ville de Dijon, capitale de Côte d’Or, en Bourgogne, lui étant d’ailleurs limitrophe. Elle compte actuellement neuf mille habitants. Le tissu urbain se compose majoritairement de pavillonnaires; de quelques barres de logement sur une moyenne de six étages; de bâtiments administratifs et publics formant pour la plupart un pôle au centre de la ville; et enfin le vieux village de Fontaine-lès-Dijon. Ville au relief doux, mais présent, qui s’accentue sur la colline partant du vieux village et couronné fièrement à son sommet de l’Eglise Saint-Bernard et de la Maison natale de Saint-Bernard. Le site choisi se situe au centre de la commune et à quelques mètres de la mairie, de la poste, de la gendarmerie et d’une école maternelle et primaire. Les habitations proches sont quasiment toutes des pavillons. Au sud-est, se trouve le parc des Combottes. Au nord-ouest, le vieux village. Cela positionne la parcelle de projet entre ces deux éléments clés de la ville. Très vite, il a été question de manière logique d’effectuer une liaison entre le parc et le vieux village par l’intermédiaire de ce projet. Il s’agit d’une parcelle en angle. Le terrain suit une pente avec un dénivelé de 10 mètres sur l’axe nordsud, avec une emprise au sol de 80m*95m.

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Ce site est actuellement occupé par le centre polyvalent de la commune et accueille une salle de spectacle, des espaces dédiés à la pratique du sport tels que le karaté, la gymnastique et le yoga. Une extension a été construite dans le but d’accueillir un pôle petite enfance. J’ai pris le parti pris de détruire ce bâtiment des années 1970 sans intérêt architectural particulier, non visible de surcroit au sein de la ville, ainsi qu’une maison présente sur la parcelle et de proposer un nouveau bâtiment avec les éléments de programme cités précédemment en y ajoutant un espace dédié à la pratique de la danse. Le bâtiment actuel ne mets pas assez en valeur la ville. De plus, l’horizontalité continue créée par les centaines de pavillons a pour conséquence de nécessiter des repères dans la ville. La volonté de repositionner le centre culturel et sportif au cœur de la ville a été la base de ma réflexion. L’idée est de profiter de la générosité de cette parcelle d’angle, de lui redonner le cachet qu’elle nécessite en terme d’image pour la ville. Donner à la ville un véritable pôle culturel et sportif en plein cœur de la commune me paraît être une des voies à prendre pour donner un nouveau visage à la ville, à la fois contemporain et dynamique.


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1. Plan du Rez-de-chaussée

2. Coupe

3. Perspective du vide central

REZ DE CHAUSSÉE Le bâtiment se développe en anneau autour d’un vide central, espace majeur qui unifie le projet et distribue les différents éléments de programme. Le bâtiment se décompose en trois parties : - Tout d’abord, au rez-de-chaussée, c’est-à-dire au niveau de la rue des Carrois, on trouve l’accès principal du bâtiment qui dessert la cafétéria, un espace d’exposition offrant une connexion visuelle avec l’espace d’exposition du rez-de-jardin sur double hauteur et l’escalier permettant l’accès aux étages supérieurs. Ce niveau établit la transition entre le socle et les étages supérieurs. Légèreté, transparence mitigent avec le socle et les niveaux supérieurs. Des poteaux composent la structure porteuse, de sorte à libérer la façade. Un aménagement d’escaliers et d’assises établit la liaison entre le niveau de la cafétéria et le vide central. La structure porteuse est constituée de poteaux et de quelques pans de murs permettant cet effet de transparence qui invite à entrer dans le bâtiment et à lire la transition entre le socle du rez-de-jardin et les étages supérieurs. - Ensuite, au sud de la parcelle, on trouve une cour de récréation extérieure pour le pôle petite enfance, ainsi qu’un espace pouvant accueillir des manifestations culturelles, artistiques ou associatives. Cet espace est limité par la végétation existante, conservée, en fond de parcelle. - Enfin, sont créées des places de parking à l’ouest de la parcelle, à l’arrière du bâtiment.

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REZ DE JARDIN Ensuite, un socle en pierre de bourgogne correspond au rez-de-jardin. Cette partie du bâtiment s’intègre dans la pente et participe à donner une base solide à l’ensemble du projet. Il est composé du niveau du vide central qui dessert un espace d’exposition sur double hauteur, mais également la grande salle de représentation de 400 places. Celle-ci est ancrée dans la pente du terrain. Sa façade sur la rue des Carrois dévoile des escaliers par des baies translucides qui permettent l’accès à la terrasse située en toiture, dédiée à tout type d’intervention artistique, telle que la danse par exemple, pour des représentations en plein air, donnant ainsi une dimension supplémentaire au spectacle. Depuis cette terrasse, on peut voir la colline de Fontaine et l’Eglise Saint-Bernard à son sommet. Le pôle petite enfance se situe au rez-de-jardin également, dans l’ensemble créé par l’anneau, cependant il est indépendant par rapport au vide central et par son accès qui se fait par une faille dans le bâtiment, en façade est. L’idée est de lier cet élément du programme au reste du bâtiment tout en lui conférant un statut particulier et une approche spéciale de sorte à favoriser son accès et son activité, aux parents notamment. La toiture du pôle petite enfance est rendue accessible aux enfants, créant ainsi un préau et par conséquent un espace pour leur développement psychomoteur. 1. Perspective de l’entrée basse du bâtiment

2. Plan du Rez-de-jardin

3. Coupe

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NIVEAUX SUPERIEURS Enfin, les deux niveaux supérieurs en béton brut sont constitués des espaces dédiés à la pratique en intérieur de la danse et du sport tels que le karaté, la gymnastique et le yoga avec 4m sous plafond. Ils forment un L, dont la toiture du dernier niveau vient se poursuivre jusqu’à la terrasse au-dessus de l’amphithéâtre, créant ainsi un élément permettant de couvrir une partie de cet espace de plein air. Les studios de danse et les salles de sport donnent sur les rues du Général Leclerc et des Carrois, toujours dans cette même logique de visibilité, de dynamique, de partage avec le reste de la ville, profitant de cette parcelle en angle, à quelques pas de la mairie. Ces deux étages sont accessibles par l’escalier principal et par un ascenseur, qui permettent d’accéder à des paliers distribuant les salles ainsi que les vestiaires et sanitaires.

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Le grand studio de danse prend sa place au bout de l’édifice, sur une double hauteur et renforçant ainsi le porte-à-faux qui l’accompagne. La salle de 200 places surplombe le pôle petite enfance. Surélevée par rapport à celui-ci, elle doit apporter un ressentiment différent par rapport à la grande salle ancrée dans le sol. Celle-ci flotte en lévitation presque, sentiment renforcé aussi par son ouverture en fond de scène sur la végétation extérieure.

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1. Plan du 1er et 2sd niveaux 2. Coupe 3. Perspective de la circulation au 2d niveau 4. Perspective d’une salle de danse au premier niveau 5. Perspective depuis le vide central

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RECONVERSION D’UN QUARTIER INDUSTRIEL Projet de Master II / Maxéville / 2012

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Perspective des nouveaux abords du «parc habité» sur la Meurthe 57


Ce projet consiste à mêler une urbanité dense et variée à un parc paysager sur le site des anciens ateliers Prouvé à Maxéville. ESPACE PAYSAGER L’île présente un caractère paysager important qui met en valeur les qualités initiales du site, de ses vues alentours vers Nancy, les collines et le lointain et proche paysage. Des promenades à pied, à vélo se daéveloppent au niveau du canal, du centre de l’île, sur les bords et sur l’eau de la Meurthe. Une continuité principale couvre l’axe nord-sud ; des cheminements sont également présents du canal à la Meurthe. On trouve au nord de l’île un potager qui établit la liaison avec la remarquable promenade paysagère qui poursuit l’île vers Champignolles. L’eau s’introduit à deux reprises au sein de l’île : aux abords du musée ainsi que sur la place centrale avec un aménagement paysager. CONSTRUCTION PUBLIQUE La Cité du Design occupe une place importante dans la vie collective de l’île. Elle se compose tout d’abord d’un musée du design accueillant les usagers du site par sa situation à l’entrée du site. Ses abords paysagers jonglent entre espaces arborés de promenade, un parvis mis en valeur par les bassins qui mènent le visiteur à l’intérieur du musée et enfin par sa présence au bord de la Meurthe. Un ensemble de constructions s’insère à la vie collective de l’île, telles que l’ancien bureau de Prouvé réhabilitée en crèche, des locaux de commerces, de bureaux, de loisirs et associatifs. Des hangars ont également été réhabilités en halles pouvant faire office pour le marché et autres activités, bénéficiant ainsi d’une couverture. 1

NES PROUVÉ : PLAN DE MASSE I ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE NANCY I L. BEAUDOUIN / J. COPPA I 2e année de master I HITIER CLEMENTINE I 21. 01. 13

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Une école et une bibliothèque occupent le cœur de l’île, situées non loin l’une de l’autre. La première lie les ateliers, installés dans des hangars préexistants à une partie neuve accueillant les espaces nécessaires au suivi de cours, etc. Un espace de cafétéria et de détente situé au rez-de-chaussée donne sur la cour de l’école qui forme un plan en L tourné vers le paysage et la Meurthe. La seconde se situe entre différents espaces publics et invite les usagers à se rendre à la bibliothèque par sa place centrale. Sa salle de travail et de lecture se développe dans un volume unique avec une mezzanine sur une partie, offrant différents espaces et une double hauteur ouvrant la vue vers le paysage et la Meurthe.

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1. Plan masse 2. Coupe de la bibliothèque 3. Plan du rez-de-chaussée de la bibliothèque 4. Coupe de l’école de Design

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LOGEMENT FAMILIAL T3 + LOGEMENT INTERVENANT + T4

PROMENADE PAYSAGÈRE

MUSÉE DU DESIGN

PROJET DE LA CITÉ DU DESIGN AU SEIN D’UN QUARTIER PAYSAGER SUR LE SITE DES USINES PROUVÉ : CONCEPT - ANALYSE I ECOLE NATION

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LOGEMENT ÉTUDIANT

LOCAL ASSOCIATIF RDC // BUREAU COMMERCES R+1 // SIMPLEX T2 + DUPLEX T5

POTAGER

RDC // INTERVENANT R+1 // ÉTUDIANT

HALLES DE MARCHÉ T4

ÉCOLE DE DESIGN

QUAI

RESTAURANT

BIBLIOTHÈQUE CRÈCHE

MAISON SOLARIUM

NALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE NANCY I L. BEAUDOUIN / J. COPPA I 2e année de master I HITIER CLEMENTINE I 21. 01. 13

Vue d’ensemble des interventions réalisées sur le site 61


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OJET DE LA CITÉ DU DESIGN AU SEIN D’UN QUARTIER PAYSAGER SUR LE SITE DES USINES PROUVÉ : TYPOLOGIES DE LOGEMENT I ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE NANCY I L. BEAUDOUIN / J. COPPA I 2e année de master I HITIER CLEMENTINE I 21. 01. 13

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LOGEMENT Une mixité des typologies est proposée jouant sur des logements allant du T2 au T5. Une mixité sociale est également pensée de sorte à créer l’échange social. Par exemple, des logements prévus à l’accueil de professionnels intervenant pour la Cité du Design, conçus avec une partie dédiée à l’habitation et une autre à un atelier, se juxtaposent avec un logement étudiant à l’étage ou encore avec une famille dans un T4. De même, un ensemble de bâtiments situés au cœur de l’île se compose de commerces et bureaux en rez-dechaussée et de simplex T2 et duplex T5 sur les deux niveaux supérieurs. Une répartition des hauteurs distingue des logements étudiants, des simplex T2, des duplex T5 ainsi qu’un espace associatif le long du canal, et des constructions plus basses, sur deux niveaux maximum sur le reste de l’île, exceptés en ce qui concerne les bâtiments publics.

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Le but premier étant d’atténuer le bruit de l’autoroute à l’ouest du site et de proposer un front bâti conséquent côté canal avec des espaces de vie consacrés à l’habitation mais aussi à la pratique du sport, aux associations et aux loisirs niveau canal.

1. Diverses typologies de logement implantées sur le site 2. Perspective d’une place avec diverses typologies de logements 3. Perspective de la rue en contrebas du canal

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_WORKSHOP

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2013 NANCY

2012 NANCY

2010 NANCY

SENSIBILISATION A L’ARCHITECTURE Projet artistique «à la manière de» Kawamata

FOLLES JOURNÉES DE L’ARCHITECTURE Constructions de structures en bois auto-stables

MAQUETTE ANALYTIQUE Maquette en bois du City Hall de Norman Foster, à Londres

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SENSIBILISATION A L’ARCHITECTURE Projet artistique «à la manière» de Kawamata / Lycée Henri Poincaré, à Nancy / 2013

L’école d’architecture de Nancy est impliquée dans les actions de sensibilisation à l’architecture en direction des élèves du secondaire. Il s’agit de permettre à des enseignants de l’Education Nationale d’être secondés par de jeunes architectes ou par des étudiants diplômables. Ceux-ci travaillent avec l’enseignant et les élèves à la conception et à la réalisation du projet. J’ai participé avec une autre étudiante à la réalisation d’un projet avec Mme Brianti, professeur d’arts plastiques du Lycée Henri Poincaré, à Nancy. Les élèves de terminales ayant option arts plastiques au baccalauréat doivent étudier trois oeuvres durant l’année scolaire. Cette année, l’artiste japonais Kawamata en fait partie. Nous avons été sollicitées pour apporter nos compétences en architecture. Après plusieurs entrevues avec Mme Brianti et une présentation aux élèves du projet et de certains points utiles permettant de comprendre l’artiste selon un aspect architectural, nous avons monopolisé une journée entière au lycée pour construire in situ, comme le fait l’artiste, une structure éphémère en tubes de carton - matériaux de récupération. L’idée est de créer une structure dans les conditions semblabes à celles de l’artiste, de sorte à faciliter la compréhension du travail de l’artiste aux terminales. La structure vient se greffer aux arcades d’une des cours intérieures du lycée. Datant du XVIIIe siècle, cet édifice correspond lui aussi parfaitement aux attentes de l’artiste qui révèle une autre identité des lieux historiques par ses oeuvres.

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FOLLES JOURNÉES DE L’ARCHITECTURE Structure auto-porteuse en bois / ENSAN, à Nancy / 2012

MATIERES PREMIERES « L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas » La Folle Journée de l’Architecture 2012 à l’ENSAN a développé la question des substances premières matérielles ou immatérielles qui composent l’architecture. Les « immatières » premières sont impalpables, ressenties, parfois virtuelles, mais permettent de définir, composer, qualifier un espace architectural : la lumière, la couleur, le son, les odeurs, etc… Ces éléments sont le vocabulaire d’architectures gigantesques, impressionnantes, parfois éphémères, mais sont peu gourmandes en énergie de par leur non consistance.

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Les matières premières sont les matériaux bruts, sans transformation, sans consommation d’énergies grises qui permettent d’ériger une structure, un abri. En plus des stands habituels qui abordent différents matériaux (carton, pain d’épice, etc..) quatre nouveaux espaces disposés sur le parvis de l’École ont permis de pratiquer quatre matériaux bruts : le bois, la pierre, la terre crue et les fibres végétales. J’ai intégré le groupe de la « Fabrique Ligneuse / matières Container 3 ». Il s’agissait de construire avec le bois, avec des tiges brutes. Empiler, coincer, appuyer de simples morceaux de bois et défier les lois de la physique en créant des structures auto-stables, sans connecteurs. Le concept a intéressé de nombreux enfants... et adultes.

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MAQUETTE ANALYTIQUE Maquette en bois du City Hall de Norman Foster, à Londres / ENSAN, à Nancy / 2010

L’école d’architecture de Nancy propose aux élèves de troisième année du cycle licence de réaliser une maquette en bois. Le bâtiment choisi correspond à une étude préalable d’un architecte, de son oeuvre. Dans le cas de notre groupe de six étudiants, notre choix s’est porté sur Norman Foster. Le travail consistait à visiter plusieurs édifices de l’architecte, ce qui nous a conduit à Londres durant une semaine ; ville ayant subie de nombreuses interventions en urbanisme par l’agence Foster & Partners et accueillant de nombreux bâtiments. Nous avons eu l’opportunité d’être reçus à l’agence même par deux jeunes architectes-designers. Ils nous ont expliqué le fonctionnement de l’agence qui compte 1200 employés répartis dans six partners, montré les maquettes réalisées avec une imprimante 3D. La maquette réalisée correspond au City hall de Londres, que nous avons pu visiter. Le but était de montrer certains des éléments du bâtiment ; ici, le site avec l’amphithéâtre en contrebas sur la place, la structure, l’atrium et la forme étonnante de la sphère géométriquement modifiée. Le rendu final comprenait un exposé sur l’architecte, un film du voyage et les maquettes de l’édifice et du plan masse.

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LE VIN

_EN +

LE DESIGN

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LA VILLE

LE CIEL


CONSTRUIRE

CONCEVOIR

LE VOYAGE

L’ART ABSTRAIT

LE GRAPHISME

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Clémentine Hitier 53, rue Léon Frot 75011 PARIS +33 6 15 39 45 70 clemhitier@neuf.fr



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