Guide dolce

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L’offre de prise en charge

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Pourquoi dolce ?

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La douleur en bref

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Je m’informe et je deviens acteur de ma santé

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A chaque douleur sa solution

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Une décision collégiale en fonction de la complexité de votre douleur

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Les différents traitements à votre disposition

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Traitement médical (Techniques médicamenteuses et anésthésiques)

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Les techniques chirurgicales

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Les techniques radiologiques

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Les techniques physiques

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Les techniques psychocorporelles

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Les soins de support

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La socio-esthétique

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La geriatrie

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L’assistante sociale : ne pas se laisser dépasser par les démarches administratives

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L’éducation therapeutique : ou comment mieux vivre avec votre douleur

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En savoir plus …

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Annuaire des associations

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Les Infos Pratiques

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Agir

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Soutenir

Je ne reste pas seul face à ma douleur, je contacte DOLCE

Informer

Sommaire


Je ne reste pas seul face Ă ma douleur,

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je contacte DOLCE

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L’offre de prise en charge INFORMER : Un guichet unique : le 02 43 77 57 57 ; Un entretien d’accueil par une infirmière ressource douleur, votre interlocuteur privilégié ; Un espace d’information « Info Santé » avec de nombreux supports d’information : guide d’accueil, carnet de suivi, « tout savoir sur… » ; Des associations de patients à votre écoute ; Des journées de prévention, de dépistage gratuit en relais des manifestations de santé publique régionale, nationale et mondiale.

AGIR : Un parcours de prise en charge coordonné avec : Une évaluation pluridimensionnelle, bio-psycho-sociale de votre douleur (consultations externes complétées si nécessaire d’un bilan en hospitalisation de jour) ; Une concertation pluridisciplinaire avant toute décision thérapeutique ; Une prise en charge individualisée prenant compte de votre environnement familial, culturel, social, et professionnel ; Un ensemble de thérapeutiques pour soulager et traiter votre douleur (techniques médicamenteuses et anesthésiques, techniques neurochirurgicales, techniques radiologiques, techniques physiques, techniques psychocorporelles) ; Un dossier patient informatisé pour le partage de l’information entre professionnels (internes et externes) ; Une prise en charge coordonnée entre établissements de santé partenaires. Des prises en charges innovantes : réflexologie, toxine botulique, hypnose thérapeutique, éducation thérapeutique.

SOUTENIR : Une équipe pluri-professionnelle à votre disposition : assistante sociale, psychologue, socioesthéticienne, sophrologue, réflexologue, … ; Un accompagnement au long cours avec notre programme d’éducation thérapeutique reconnu par l’Agence Régionale de Santé.

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Pourquoi dolce ? La vie des patients souffrant de douleurs chroniques comporte une rupture : il y a le temps « d’avant » les douleurs et le temps « d’après » ou « depuis ». La douleur chronique est une maladie très complexe qui a de nombreuses répercussions sur le quotidien des patients comme le montre l’enquête Pain STORY1 : 54% des patients se sentent seuls face à la douleur ; 57% des patients ont le sentiment que la douleur chronique contrôle leur vie ; Pour 45% des patients, la douleur affecte leurs relations avec leur famille ; 59% des patients ont du mal à dormir ; 78% ont des difficultés pour réaliser leurs activités quotidiennes ; La douleur affecte la capacité de travailler de 67% des patients ; 61% sont anxieux ou déprimés ; Pour 19%, la douleur est parfois tellement forte qu’ils ressentent l’envie de mourir. Cette enquête réalisée sur des patients atteints de douleurs chroniques est éloquente. Elle illustre parfaitement les impacts de celle-ci sur la qualité de vie.

La douleur n’est pas une fatalité. Pour vous accompagner, la Clinique du Pré a créé DOLCE, un espace de prise en charge des douleurs aigües et chroniques.

DOLCE

02 43 77 57 57 Clinique du Pré 13, avenue René Laennec 72018 LE MANS Cedex 2 Du Lundi au Vendredi De 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30 Pour mieux appréhender les services proposés par DOLCE, ce guide, complémentaire au livret d’accueil de la clinique se consulte en fonction de vos besoins, chaque chapitre pouvant être lu séparément.

Ce guide vous offre un support écrit. Toutefois il ne remplace pas les échanges avec les professionnels. Nos équipes se tiennent à votre disposition pour toute demande d’information. 1 Enquête réalisée entre avril 2008 et mai 2009 auprès de 294 personnes (dont 26 français) souffrant de douleurs chroniques non cancéreuses issues de 13 pays d’Europe.

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Informer

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Nous ressentons tous des douleurs à différents moments et pour diverses raisons. Même si chaque personne perçoit la douleur à sa manière, c’est une sensation « pénible », « désagréable », « oppressante », donc toujours négative.

Douleurs persistantes, simples maux Quelques secondes, Minutes, Lancements, Pulsations, brûlures, Picotements, Fourmillements

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La douleur en bref

Heures, Jours, mois ou années.

Définition

Une sensation physique, caractérisée par la localisation, l’intensité et l’évolution de la douleur (« ça pique », « ça brûle », ça fait « un peu » ou « très mal », « ça augmente » ou « ça diminue ») ;

Une émotion, qui correspond à ce que nous ressentons moralement (« c’est désagréable », « c’est pénible », « c’est inquiétant », « c’est insupportable ») ;

Agir

La douleur est donc une sensation complexe, à la fois physique et émotionnelle. Elle se traduit par :

Une réaction mentale, qui correspond à notre façon de la gérer, de l’interpréter, de lui donner un sens, de chercher à l’oublier ou à vivre avec.

Un comportement, qui correspond à notre manière de réagir à la douleur, de l’exprimer par le corps ou par la parole (positions, grimaces, pleurs, cris, plaintes) ;

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Soutenir

La douleur


Douleur aigüe, douleur chronique ?

Informer

Il est important de distinguer la douleur aigüe de la douleur chronique.

La douleur aigüe

La douleur chronique Douleur qui désarme

Douleur qui alarme exemple d’une rage de dent

De courte durée (<3 mois): La douleur aigüe survient généralement de manière soudaine et est relativement brève.

L’élément prépondérant qui permet de distinguer une douleur aiguë «signal d’alarme» et une douleur chronique «douleur maladie» est la durée des symptômes.

Agir

Due à une cause unique : La douleur aigüe disparaît généralement lors de la cicatrisation d’une blessure ou de la guérison d’une maladie (soit naturellement, soit après un traitement), ou lorsque le corps ne détecte plus la source de la douleur (par exemple, la chaussure qui frotte contre votre pied).

exemple du mal de dos

Qui dure depuis 3 à 6 mois : Elle peut varier en intensité, de faible ou modérée, jusqu’à sévère. Elle peut être constante ou épisodique, comme c’est le cas pour les migraines.

Due à des causes multiples : Contrairement à la douleur aiguë, la douleur chronique relève d’un mécanisme plurifactoriel (plusieurs origines).

Inutile et destructrice : Elle n’a plus le caractère protecteur de la douleur aiguë. En effet, celle-ci va perdurer même si la cause qui l’a déclenchée a été traité et a disparu.

Utile et protectrice : Elle fait partie du système de défense de l’organisme.

Signal « d’alarme » : Lorsque le corps détecte une maladie, une blessure ou une anomalie, il déclenche un signal de douleur pour nous informer et nous faire réagir.

C’est la « douleur-maladie ». Elle nécessite un traitement à long terme et l’intervention de spécialistes de la douleur.

Soutenir

Les douleurs chroniques ont des conséquences importantes sur la qualité de vie : perte d’autonomie (difficultés pour les déplacements, par exemple), isolement, risque de dépression, difficultés professionnelles. Ces douleurs peuvent être d’autant plus mal vécues qu’elles représentent un réel handicap, souvent invisible de l’extérieur. La nonreconnaissance de la douleur, par l’entourage ou par l’employeur par exemple, constitue à elle seule une véritable souffrance.

Les douleurs aigües les plus fréquemment rencontrées dans un établissement de santé sont notamment la douleur consécutive à une intervention (post-opératoire), la douleur provoquée par certains actes de soins ou certains examens, ou la douleur post-traumatique, consécutive à un choc.

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Le plus souvent, la douleur se déclenche lorsque le corps détecte une anomalie ou un danger venant de l’intérieur ou de l’extérieur : une brûlure, une infection, un corps étranger, un virus, une blessure… L’information « douleur » est transmise au cerveau sous forme de signal électrique, le trajet passe par trois étages qui forment le système nerveux : les nerfs, la moelle épinière et le cerveau.

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Les nerfs sont reliés à des récepteurs sensibles à la douleur : les nocicepteurs (association de « nocif » et de « récepteur »). Lorsqu’ils repèrent une situation nocive pour l’organisme, ils donnent l’alerte en déclenchant un message douloureux : «signal d’alarme».

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Ce message est ensuite véhiculé par les nerfs jusqu’à la moelle épinière.

Informer

Comment ressentons-nous la douleur ?

3 La moelle épinière réceptionne le message

douloureux et transmet le message de douleur au cerveau qui va déclencher des réactions de défense si nécessaire (comme retirer sa main en cas de brûlure).

4 Le cerveau décide de nos actes,

Soutenir

Agir

contrôle nos pensées, régit nos émotions, il s’informe en permanence du monde extérieur et veille sans cesse au bon fonctionnement de notre corps. Il reçoit, localise et interprète la douleur. C’est à cet instant qu’elle est ressentie : nous avons mal.

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Les origines de la douleur

Informer Agir

Les douleurs nociceptives

La douleur psychogène

Les douleurs nociceptives sont les douleurs les plus fréquentes, celles qui nous sont familières. Ce sont les douleurs provoquées par des brulures, des traumatismes.

La douleur psychogène est une douleur sans cause organique identifiée, elle est donc d’origine psychologique. Souvent, c’est lorsqu’elle devient chronique que l’origine psychogène d’une douleur est évoquée, devant les résultats négatifs du bilan clinique et des examens biologiques ou radiologiques.

Les douleurs neuropathiques

La douleur idiopathique

Les douleurs neuropathiques surviennent lorsque le circuit de transmission du message douloureux est endommagé (compression, lésion, etc…). C’est comme si le système nerveux « déraillait ». Elles se reconnaissent par les sensations «bizarres», inhabituelles qu’elles provoquent : • une sensation de brûlure (type douleurs du zona, engourdissements,...) ou de décharges électriques (type douleur de la sciatique) ; • des fourmillements et des picotements désagréables, sur et sous la peau ; • des troubles de la sensibilité dans la zone douloureuse.

C’est un syndrome douloureux dont les causes sont mal expliquées. Les examens sont normaux, l’origine psychologique est écartée mais la douleur est bien présente. Il peut arriver que ces 4 types de douleurs soient associées au même moment pour le même patient.

Pour En Savoir +

Des outils d’évaluation adaptés à la personne La douleur est subjective et possède plusieurs composantes (l’intensité, la localisation, la durée, les répercussions sur la vie quotidienne, l’état psychologique). Cependant, vous êtes le seul à la connaître parfaitement.

Soutenir

Pour pouvoir la traiter ou la soulager, il est nécessaire de la quantifier et la qualifier à l’aide d’échelles spécifiques. Cette étape est essentielle. Ces échelles sont adaptées à chaque personne en fonction de son âge et de sa capacité à s’exprimer.

Douleur maximale imaginable

Pas de douleur

Pour En Savoir +

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N’hésitez pas à consulter notre site internet, rubrique : Nos spécialités Dolce


Espace info santé Besoin d’écoute, d’échanger, de poser vos questions ou de souffler un instant... Rendez-vous E � � �� � � I��� S � � � dans notre espace info santé. Dans cet endroit serein, vous pouvez trouver : Des brochures Des conseils d’information pour mieux vivre sur la douleur au quotidien votre chronique et les douleur ou celle de traitements. vos proches ;

N’hésitez pas également à participer aux rencontres d’information mensuelles animées par l’équipe DOLCE.

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Opérations de prévention et de dépistage

Les autres formes de soutien possibles R�� �� ��

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�� - A ������� Pour reprendre confiance en soi, pour sortir de l’isolement, ou garder le moral certaines personnes trouvent du réconfort auprès des associations de patients. Tout au long de votre parcours, elles peuvent jouer un rôle de soutien complémentaire à l’équipe soignante. N’hésitez pas à les contacter pour échanger avec elles sur votre vécu et votre ressenti de la douleur.

La clinique relaie les actions de prévention mondiales, européennes et nationales. Je participe aux manifestations proposées par la clinique : Mars Bleu La semaine de la sécurité des patients

Agir

Des témoignages de patients, de proches ou de professionnels.

Un accès internet pour la recherche d’informations.

Pour En Savoir +

Journée mondiale de la douleur

Vous pouvez consulter à la fin du guide, une liste des associations pouvant vous être utiles.

Des sites internet, dotés de forums, peuvent être également des lieux d’échange. Il importe néanmoins d’être vigilant à l’égard des informations diffusées et publiées sur ces sites qui peuvent être parfois anxiogènes. De fait, nous vous conseillons de valider ces informations auprès des équipes soignantes. Le site HON est un gage de fiabilité de l’information disponible sur un site internet. Il permet notamment de protéger les internautes contre les informations médicales et de santé qui sont imprécises ou sans preuve scientifique valide. Les sites présentant ce logo sont contrôlés régulièrement par une organisation non gouvernementale.

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Soutenir

Annuaire des personnes ressources à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement (psychologues, assistantes sociales, aide juridique, socio-esthéticienne, etc.)

Informer

Je m’informe et je deviens acteur de ma santé


Agir

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Pendant votre séjour hospitalier : la prise en charge de votre douleur aigüe

Pendant votre séjour, vous pouvez ressentir des douleurs postopératoires ou induites par des soins (mise en place d’une perfusion, soins d’hygiène, pansements) mais celles-ci sont prévisibles et évitables par un traitement adapté. Comme par exemple le MEOPA, un gaz analgésique, qui est utilisé lors des actes douloureux de courte durée.

Pour En Savoir +

Soutenir

Vous recevez des informations claires sur les traitements, mais n’hésitez pas à poser toutes les questions que vous jugez utiles. Vous pouvez également demander à rencontrer une infirmière ressource douleur à tout moment de votre hospitalisation si vous en ressentez le besoin.

L’équipe médicale et soignante qui vous prend en charge est compétente pour traiter votre douleur, c’est-à-dire l’évaluer et la soulager en continu. Cette équipe suit régulièrement des formations pour actualiser ses connaissances. Elle prend en charge votre douleur sur la base de protocoles conformes aux recommandations des sociétés savantes, et validés par les praticiens.

Agir

Au cours de la consultation de pré-anesthésie, l’anesthésiste vous explique la prise en charge de la douleur spécifique à votre intervention chirurgicale. Votre douleur est soulagée tout au long de votre séjour.

Informer

A chaque douleur sa solution

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La prise en charge de la douleur chronique

Informer

Les professionnels de DOLCE vous proposent une approche personnalisée au travers de consultations externes assurées par une équipe pluridisciplinaire. Lors de votre 1er appel, pour la création de votre dossier médical, nous vous inviterons à préciser vos coordonnées, le motif de votre appel, le nom du médecin qui vous adresse (s’il y a lieu), les caractéristiques de votre douleur (intensité, durée d’évolution) et si vous avez déjà été pris en charge dans un autre établissement. Vos premiers rendez-vous avec l’infirmière ressource douleur et le médecin algologue seront également planifiés. A l’issue de ce premier contact, la secrétaire vous remet ou vous envoie un dossier d’autoévaluation de votre douleur.

Le dossier d’autoévaluation :

• Questionnaire permettant aux professionnels de rassembler les premiers éléments sur l’origine de votre douleur ; • Vous aide à préparer votre première consultation.

Agir

Mon premier rendez-vous Les premières consultations sont dédiées à l’évaluation de votre douleur et aux répercussions que celle-ci peut avoir sur votre qualité de vie. Nous vous recommandons d’apporter : Le dossier d’auto-évaluation complété ; Les résultats de vos examens, compte(s)-rendu(s) de consultation(s) ; Un courrier de votre médecin traitant (facultatif). Ou tout autre élément qui vous semble utile.

Le patient se remémore souvent sa vie « d’avant les douleurs » et souhaite retrouver ce confort. Pourtant dans certains cas, malgré une prise en charge personnalisée par une équipe qui met tout en œuvre pour tendre à faire disparaître la douleur, celle-ci persiste. L’équipe pluridisciplinaire en collaboration avec le patient doit alors adopter des stratégies thérapeutiques visant à l’adaptation et à l’acceptation des douleurs résiduelles.

Soutenir

Pour contacter DOLCE, un seul numéro :

02.43.77.57.57

sur place : Clinique du Pré, 13 avenue René Laënnec.

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La consultation d’algologie L’algologue réalise l’évaluation médicale de votre situation sur la base du diagnostic infirmier. Au cours de cet entretien, il identifie la suite à donner et notamment s’il est nécessaire de : Réaliser des examens complémentaires ; Vous orienter vers un spécialiste ; Ou d’effectuer un bilan complémentaire en hospitalisation.

L’entretien d’orientation avec l’infirmière douleur L’infirmière douleur est votre interlocutrice privilégiée. Pendant l’entretien : Elle retrace avec vous l’historique de votre douleur et son évaluation sur la base des informations contenues dans le dossier d’autoévaluation ; Elle vous présente et vous remet votre carnet de suivi.

Informer

Mes premières consultations

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Les échanges avec l’infirmière ressource douleur et l’algologue peuvent soulever chez vous des questions et/ou mettre en évidence un besoin d’aide et d’accompagnement dans vos démarches. Il peut alors vous être proposé une consultation avec la psychologue et/ou l’assistante sociale

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Un carnet de suivi vous sera remis à votre arrivée. Il contient les informations sur vous et votre douleur. Il est personnel. Il vous permet de participer activement à votre prise en charge thérapeutique et facilite la liaison entre votre médecin traitant, les médecins spécialistes et les équipes soignantes. Il est impératif de bien le compléter et de présenter ce carnet à chaque correspondant. Les informations contenues dans ce livret sont confidentielles et soumises au secret professionnel. Si celui-ci ne vous a pas été remis à votre arrivée, pensez à en faire la demande auprès de l’infirmière douleur.

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Soutenir

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Agir

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Pour préciser le diagnostic Centre Hospitalier du Mans 194 avenue rubillard 72000 Le Mans

Objectif : Compléter l’analyse clinique de l’algologue. L’hospitalisation permet d’analyser en continu la douleur. Cette hospitalisation peut-être réalisée dans l’un de nos établissements partenaires.

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Centre Hospitalier Universitaire d’Angers 4 rue Larrey 49100 Angers

Des examens complémentaires peuvent vous être prescrits

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Informer

Nos partenaires :

Hospitalisation pour bilan complémentaire

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Objectif : Détecter la cause de votre douleur

Radiologie conventionnelle

Grâce aux examens de radiologie standard, on obtient une image de l’intérieur du corps à l’aide de rayons X. Le dysfonctionnement éventuel d’un organe sera ainsi détecté. R � ���� � �� �

Imagerie médicale

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Le scanner ou l’IRM ont la particularité d’étudier plus précisément une anomalie détectée ou non détectée par radiographie ou échographie. I��

Examens biologiques

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Une prise de sang assez complète permet d’étudier le fonctionnement de vos principaux organes. Le résultat de ces analyses oriente le diagnostic et donc le choix du traitement qui vous sera proposé.

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Pour En Savoir +

• sur les examens complémentaires, • comment lire un résultat d’analyse biologique ? rendez-vous page 33

Prise de rendez-vous

Soutenir

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Scanner : 02 43 77 73 20 IRM : 02 43 77 62 70

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Une consultation spécialisée est recommandée Objectif : Apporter une expertise complémentaire sur l’origine et la complexité de vos douleurs. En fonction de la localisation de vos douleurs, l’algologue vous oriente vers un médecin spécialiste de la partie du corps concernée afin de bénéficier de son expertise. 18


PPS

A lieu suite aux primo-consultations avec les professionnels de DOLCE.

Participants : Infirmière ressource douleur, algologue, psychologue et assistante sociale (si elles sont intervenues).

Donne lieu à un Projet Personnalisé de Soins (PPS)

Décision inscrite dans le dossier médical du patient.

A la suite de ces primo-consultations, les professionnels se réunissent entre eux lors d’une séance d’échanges et de travail appelée synthèse pluridisciplinaire qui a lieu une fois par mois. A l’issue de celle-ci, les professionnels sont en mesure de prendre une décision éclairée quant à la suite à donner à votre prise en charge : La réalisation d’examens ; Des consultations avec un ou plusieurs spécialistes ; L’orientation vers un établissement partenaire ; Le Projet personnalisé de soins Une décision de traitement. Le projet personnalisé de soins Si un traitement est décidé, l’infirmière ressource douleur vous propose (P.P.S) formalise la proposition de revoir l’algologue qui vous explique votre projet personnalisé de de schéma thérapeutique. Il soins. vous est présenté et expliqué par l’algologue. La réunion de concertation Il est intégré dans le carnet de suivi qui vous a été remis lors pluridisciplinaire (RCP) de votre arrivée. A lieu suite à des examens complémentaires, consultations avec un spécialiste ou suite à une hospitalisation dans un établissement partenaire.

PPS

Participants : Au moins trois médecins différents (algologue, chirurgien, médecin spécialiste…). Création d’une fiche RCP. C’est un document de synthèse qui permet, si besoin, de faire le lien entre les établissements partenaires. Elle est intégrée dans le dossier médical.

Donne lieu à un Projet Personnalisé de Soins (PPS)

La RCP est un temps d’échange entre les différents professionnels impliqués dans le diagnostic de votre douleur. Les professionnels s’accordent collégialement sur la meilleure stratégie thérapeutique. Pour la présentation de votre dossier en réunion de concertation pluridisciplinaire, votre consentement est indispensable.

Vos données médicales partagées entre les professionnels de santé permettent un travail coopératif afin d’optimiser votre parcours. Les personnes qui accèdent à ce dossier sont des professionnels de santé habilités ayant reçu une autorisation. 19

Soutenir

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Informer

La synthèse pluridisciplinaire

Agir

Une décision collégiale en fonction de la complexité de votre douleur


Les différents traitements à votre disposition

Informer

L’objectif général des traitements de la douleur est de vous permettre de retrouver une vie pleinement satisfaisante. Il n’existe pas un traitement de la douleur mais de multiples traitements qui sont adaptés à chaque personne. L’élément essentiel de la réussite d’un traitement est votre participation active. Donner votre avis, votre ressenti sur le traitement mis en place, permet aux médecins et aux professionnels de l’ajuster pour une meilleure efficacité.

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Soutenir

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Dans votre carnet de suivi, vous retrouverez dans la partie «Mon journal au fil des jours» des éléments à compléter sur le ressenti de votre douleur, vos médicaments, votre moral, votre niveau de stress... Ce carnet vous sert de guide et d’aide-mémoire pour mieux décrire la réalité de votre quotidien avec le vécu de la douleur. Ce carnet vous appartient, utilisez-le régulièrement pour inscrire tous les changements, nouveaux symptômes, traitements ou médicaments. 20


Analgésie et coanalgésie

Qutenza®

Les antalgiques diminuent ou soulagent votre douleur. Ce sont les médicaments les plus utilisés. Il existe d’autres classes de médicaments dont la fonction première n’est pas l’antalgie, mais qui augmentent l’action des antalgiques. On parle alors de co-analgésie (antidépresseurs ou certains anesthésiques comme la Ketamine®, ...). Selon l’intensité douloureuse, le choix des médicaments antalgiques est différent : Pallier III

Antalgiques non morphiniques (Paracétamol, antiinflammatoires)

Palier II Opioïdes faibles (Codéine, etc.)

Opioïdes forts (Morphine, etc.)

faible

modérée à sévère

intense

Palier I

Ce médicament, administré sous forme de patch apposé sur la peau, permet de désensibiliser localement les récepteurs de la douleur. Son effet peut durer pendant plusieurs semaines. Le Qutenza doit être appliqué sous la supervision d’un médecin. Vous ne pouvez pas le réaliser vous-même.

Informer

TRAITEMENT MEDICAL (TECHNIQUES MEDICAMENTEUSES ET ANESTHESIQUES)

Agir

Injections toxine botulique

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Bloc anesthésique régional thérapeutique

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La toxine botulique est injectée à proximité des terminaisons nerveuses responsable de la douleur. Elle agit en bloquant la transmission des informations entre le nerf et le muscle et est administrée par un médecin.

Cette technique consiste à injecter à proximité des nerfs responsables de la douleur, des substances qui empêchent de façon temporaire ou définitive leur activité. L’objectif est de soulager de façon plus ou moins durable une douleur dans une zone précise du corps.

Cathéter péri-nerveux Le but d’un cathéter péri-nerveux est de calmer la douleur dans une zone du corps. Il est mis en place par un médecin anesthésiste au bloc opératoire. C’est un petit tuyau inséré à travers la peau. Son extrémité est placée à proximité immédiate du nerf responsable de la douleur. Cela permet l’administration en continu d’un anesthésique local sur une période de plusieurs jours ou de plusieurs semaines. 21

Soutenir

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Informer

Idées reçues sur les opioïdes forts

Vous ressentez peut-être une crainte quant à la prise de morphine. Réservés aux patients dont les douleurs n’ont pas été soulagées par les antalgiques des deux paliers précédents ou si la douleur est d’emblée très intense, ils ont souvent « mauvaise presse » auprès d’un large public.

• Idée reçue n°1 : Les effets indésirables de ces médicaments sont inévitables

Agir

et difficiles à gérer. L’apparition d’effets indésirables est fréquente lors de la prise de ce type de médicaments. Le plus fréquent est la constipation, qui peut être limité en adaptant votre alimentation et en prenant des laxatifs (prescrits par votre médecin). D’autres effets indésirables comme les nausées et vomissements surviennent en général en début de traitement et disparaissent en quelques jours. Pour soulager ces symptômes des médicaments adaptés vous seront proposés. Si ces effets indésirables persistent n’hésitez pas à en faire part à votre médecin. • Idée reçue n°2 : Ce sont des médicaments qui présentent des risques d’accoutumance et de dépendance. Ces médicaments sont utilisés pour des douleurs intenses, non soulagées. Bien prescrits, ils n’entraînent pas de dépendance physique ou psychologique. La prescription de ce type de médicaments est très encadrée et votre traitement est réévalué à intervalles réguliers.

Soutenir

Si le médecin vous prescrit ces médicaments et que vous ressentez des craintes n’hésitez pas à lui en faire part. Mais respectez toujours scrupuleusement la dose prescrite même pour un médicament qui vous paraît banal. Si la douleur n’est pas soulagée, parlez-en avec l’infirmière ressource douleur ou l’algologue.

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Ces techniques, réalisées au bloc opératoire, nécessitent un suivi psychologique car elles peuvent être définitives. Les professionnels s’assurent que vous avez bien compris l’intervention et ses enjeux avant de les pratiquer.

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Stimulations médullaires

La stimulation médullaire, appelée également stimulation de la moelle épinière ou neurostimulation, consiste à implanter une électrode de stimulation. Celle-ci va émettre des impulsions électriques en direction des fibres nerveuses de la moelle épinière et brouiller le signal douloureux lors de son cheminement vers le cerveau.

Informer

Les techniques chirurgicales

Cette technique, approuvée par la Haute Autorité de Santé se pratique au bloc opératoire en 2 phases : Électrode reliée à un boitier externe. Permet d’évaluer dans un premier temps l’efficacité du traitement sur votre douleur.

Si positive

La stimulation délivrée par l’électrode va engendrer une sensation de fourmillements et bloquer la douleur.

Agir

© Medtronic

Phase test

Phase définitive

© Medtronic

Ce système nécessite un suivi régulier en consultation par l’algologue et par les autres professionnels de DOLCE.

Neurotomies

Pour En Savoir +

Stimulation médullaire et douleur neuropathique

Brochure d’information destinée aux patients

La neurotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner partiellement un nerf (on ne l’enlève pas), afin de soulager une douleur ressentie sur le trajet de ce nerf. Cette technique, dans le cadre de la prise en charge de la douleur chronique, sélectionne certaines fibres du nerf responsable de la douleur ; les fibres motrices ne sont pas touchées. Le patient peut toujours utiliser son membre, mais il aura une diminution de la sensibilité dans cette zone. 23

Soutenir

Électrode reliée à un boitier implanté sous la peau au niveau de l’abdomen ou au niveau du haut de la fesse. Vous pouvez adapter vous-même la stimulation à vos besoins grâce à une télécommande.


Les techniques radiologiques

Informer

La radiologie interventionnelle désigne l’ensemble des actes médicaux réalisés par des radiologues et sous contrôle radiologique, permettant le traitement ou le diagnostic de nombreuses pathologies. Grâce à ces techniques, le médecin accède à une lésion située à l’intérieur de l’organisme pour effectuer un acte diagnostique (prélèvement par exemple) ou thérapeutique (traitement d’une maladie).

Vertébroplastie ou Cimentoplastie

Cette technique consiste à injecter dans une vertèbre une résine qui, au contact de celle-ci, se durcit et se transforme en ciment orthopédique. Cela permet de consolider la vertèbre et de la stabiliser tout en dégageant de la chaleur entraînant ainsi un soulagement des douleurs. Le rôle analgésique de la vertébroplastie intervient aussi bien au travers de la consolidation de la fracture, de sa stabilisation que de cette réaction thermique. Cette technique procure un soulagement durable qui apparait après quelques jours.

Agir

La dénervation par radiofréquence

La dénervation par radiofréquence vise à désactiver le nerf responsable de votre douleur en appliquant un courant électrique pour le cautériser (endommagement à la chaleur). Cette technique procure un soulagement à plus long terme (12 à 18 mois) et peut-être renouvellée.

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Le médecin injecte localement un médicament antiinflammatoire au contact de la racine du nerf. Cela entraîne un soulagement à moyen terme. Dans les premiers temps, vous ne constaterez que peu ou pas d’amélioration. Il faut quelques jours pour que la substance agisse. Puis, l’efficacité augmentera ensuite pendant quelques semaines.

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Embolisation et chimioembolisation

Soutenir

Une embolisation consiste à interrompre le flux sanguin qui constitue ou nourrit une lésion soulageant ainsi les douleurs chroniques engendrées par celle-ci. Le geste sera effectué par radioguidage (télévision) pour garantir la précision du geste et le suivi du trajet de l’aiguille. Ces techniques peuvent être par exemple utilisées pour traiter des douleurs chroniques liées au cancer.

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Infiltrations sousscanner


Neurostimulation électrique transcutanée (TENS) Cette technique utilise les propriétés d’un courant électrique pour soulager la douleur. Des électrodes sont placées sur la peau à un endroit précis et reliées à un générateur. L’intérêt de cette technique est que vous pouvez la réaliser vous-même au bout d’un certain temps après avoir été formé à l’utilisation de l’appareil.

Informer

Les techniques physiques

Médecine physique et réadaptation / Kinésithérapie

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Thermothérapie et cryothérapie

Ces deux techniques procurent un soulagement de la douleur en utilisant soit la chaleur (thermothérapie) soit le froid (cryothérapie). Ce sont des solutions simples et naturelles pour calmer les douleurs. • La cryothérapie utilise des dispositifs qui procurent une sensation de froid : compresses froides, cube de glace,... Cette sensation est suivie d’une brûlure localisée et finalement d’un engourdissement. C’est une technique très couramment employée. • La thermothérapie, contrairement à la précédente, utilise les propriétés antalgiques de la chaleur : enveloppements chauds, cataplasmes, micro-ondes, ultrasons...

Soutenir

La kinésithérapie permet d’améliorer votre amplitude de mouvement, ce qui favorise votre santé et votre bien-être. Elle comprend un grand nombre de techniques (manipulations, massages, exercices physiques, etc). En favorisant la mobilité des articulations et en renforçant les muscles adjacents, celles-ci visent à réduire la douleur et à pouvoir à nouveau bouger normalement.

Agir

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Le rôle du médecin de médecine physique et réadaptation est d’évaluer vos difficultés fonctionnelles, d’en analyser les causes, d’offrir les moyens de les limiter, de les traiter, voire de les suppléer. Il coordonne les soins de rééducation pour permettre la récupération d’une autonomie dans les actes quotidiens.

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Les techniques psychocorporelles

Informer

L’objectif de l’utilisation de techniques psychocorporelles est de soulager ponctuellement ou durablement vos douleurs en procurant un bien-être physique et psychique.

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Ces techniques permettent, pour certaines d'entre elles, de favoriser les échanges lors des activités quotidiennes et de tisser du lien social et relationnel.

La psychologie

La description de vos symptômes douloureux est parfois impressionnante mais imprécise, variable et n’entre dans aucun tableau clinique précis après plusieurs examens. Cette douleur qualifiée de « psychogène » est prise en charge par le psychologue.

Agir

Le psychologue peut vous aider, grâce à la parole, à dénouer certaines situations sources d’angoisse ou de dépression. Il vous accompagne à long terme et vous aide à trouver en vous-même les solutions pour reprendre le contrôle sur votre douleur et sur votre vie.

Sophrologie

Soutenir

Le premier objectif de la sophrologie est de détourner votre attention de la douleur. Les techniques utilisées vous amènent progressivement vers des sensations agréables vous permettant ainsi de soulager votre douleur en puisant en vous les ressources. Elle permet de réguler à la fois l’intensité et la perception de la douleur en libérant les tensions physiques, émotionnelles et psychologiques.

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Quelle est la différence entre un psychiatre et un psychologue ? Un psychiatre est un médecin spécialiste en santé mentale. En tant que médecin, il peut prescrire. Un psychologue n’est pas médecin mais un professionnel de santé formé à la compréhension du fonctionnement psychique et des comportements humains. Qu’est-ce qu’un psychologue clinicien ? Nos psychologues sont des psychologues cliniciens, c’est-à-dire des professionnels de santé diplômés d’un master 2 de psychologie clinique. Ce professionnel travaille en individuel ou en groupe en se centrant sur le sujet et son histoire. Il peut proposer des entretiens de soutien, un espace d’écoute et de parole au patient ou mettre en place un suivi psychothérapeutique.


Acupuncture

La réflexologie est une thérapie manuelle qui consiste à stimuler certaines zones (principalement les pieds et les mains) par des effleurements ou des pressions ce qui apporte une relaxation intense, libère le corps des tensions favorisant ainsi l’atténuation des douleurs.

L’acupuncture est une discipline de la médecine chinoise traditionnelle hautement élaborée et méthodique, qui repose sur la pose d’aiguilles en des points précis de votre corps. Chacune de ces aiguilles doit stimuler un point spécifique. L’association de certains points, choisis par le praticien, va entraîner, rapidement pour les douleurs aigües et plus lentement pour un cas chronique, un soulagement de la douleur.

Agir

En premier lieu, le praticien évalue votre état de santé et détecte des déséquilibres énergétiques. Pour ce faire, il utilise l’observation, les palpations et des questionnaires détaillés. Cette technique a des effets différents sur chaque personne, certaines étant plus réceptives que d’autres.

Informer

Réflexologie

Hypnose thérapeutique

L’objectif de l’hypnose thérapeutique est d’améliorer votre confort de vie, en vous apprenant à mobiliser votre imaginaire pour modifier votre ressenti douloureux.

Lors de la consultation, vous exprimez votre ressenti douloureux sous forme d’une image (couleur, personnage, objet..). En réponse, le praticien vous suggère de faire évoluer cette image grâce à votre imaginaire. 27

Soutenir

Il s’agit d’une technique reconnue, pour laquelle le professionnel a reçu une formation spécifique. Sous hypnose, vous gardez le contrôle : vous ne pourrez pas être hypnotisé contre votre volonté. L’hypnose ne nécessite pas forcement de passer par la relaxation. Sous hypnose, vous restez dynamique : vous pouvez bouger, parler…


Soutenir 28


Ils assurent une approche globale, médico-psycho-sociale de la personne malade et une prise en compte des besoins de son entourage afin d’assurer la meilleure qualité de vie possible. La psychologie, la sophrologie, la réflexologie/détente, l’hypnose et la médecine physique réadapation (MPR) et la kinésithérapie sont à la fois une alternative thérapeutique à part entière et un soutien aux autres traitements.

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Reprendre conscience de votre corps, des différents éléments le constituant (muscles, os, ...) et à les réutiliser de façon adéquate.

Diminuer l’anxiété et le stress pour une meilleure harmonie avec votre corps.

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Pour vous et votre entourage, apprendre à gérer les conséquences sur votre vie quotidienne de la douleur chronique.

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Soutenir

Vous apprendre à modifier la perception des choses qui vous entourent et notamment de votre douleur par l’autohypnose.

Agir

Pour vous accompagner tout au long de votre maladie chronique, la Clinique met à disposition des soins de support. Ceux-ci peuvent répondre à certains de vos besoins : En cas de souffrance physique ou psychologique ; Pour rompre l’isolement ; Pour vaincre les difficultés administratives ; Pour bénéficier des meilleures conditions de vie possibles.

Informer

Les soins de support


La socio-esthétique

Informer

La douleur est parfois tellement présente dans votre vie que vous êtes en rupture avec votre corps. Notre socio-esthéticienne peut vous aider à rétablir une meilleure image de vous grâce à des soins mais aussi des conseils qui vous permettent de retrouver l’estime de vous-même. Cette démarche a un intérêt médical puisque mieux accepter son corps aide à mieux supporter les traitements. Les soins esthétiques s’adressent aux femmes mais aussi aux hommes.

La gériatrie

Agir

L’avancée en âge et les douleurs sont souvent associées à tort. Les plaintes douloureuses ne doivent pas être banalisées. Notre médecin gériatre peut intervenir à tout moment de la prise en charge et tout au long du suivi afin d’adapter au mieux votre traitement et ainsi assurer votre confort.

Soutenir 30

L’assistante sociale : ne pas se laisser dépasser par les démarches administratives Lorsque la douleur devient un frein à une vie sociale et professionnelle « normale », vous pouvez bénéficier de l’aide d’une assistante sociale quand vous en ressentez le besoin. Aides financières, retour à la vie active, aides ménagères… le recours à l’aide sociale peut être nécessaire et les solutions variées. Elle réalisera avec vous un bilan complet de votre situation pour ainsi vous proposer la solution qui correspond le mieux à vos attentes.


L’Education Thérapeutique du Patient (ETP) vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec la maladie et ainsi mieux «vivre avec» ! Vous êtes atteint de douleurs chroniques et vous avez besoin de réapprendre à faire certaines activités, de vous approprier votre traitement. Nous vous apportons un soutien approprié, dépassant largement les traitements médicamenteux.

Informer

L’éducation thérapeutique ou comment mieux vivre avec votre douleur

Les interventions éducatives font partie intégrante de votre prise en charge : elles sont nécessaires chez les patients présentant notamment des niveaux élevés de détresse psychologique et une altération importante de leur qualité de vie. Ils doivent faire face à des symptômes ou des contraintes qu’ils ne connaissent pas et donc, modifier leur comportement, leur vie sociale. Les familles peuvent également avoir besoin d’un soutien.

Agir

L’ETP va vous permettre grâce à des ateliers pratiques de devenir acteur de votre santé avec comme objectifs principaux de renforcer vos compétences pour mieux gérer la douleur au quotidien et de faire face aux situations difficiles.

Un entretien diagnostic : notre infirmier d’éducation thérapeutique vous présente le programme. Vous définissez avec lui vos objectifs puis vous choisissez un certain nombre d’ateliers en fonction de vos besoins et également de vos affinités. La signature d’un contrat de soins. Par celui-ci je m’engage à : Participer aux ateliers ; Réaliser un bilan avec l’infirmier d’éducation thérapeutique environ un mois après la fin du cycle d’ateliers ; Ne pas divulguer d’informations personnelles sur les personnes présentes lors des séances en groupe.

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Soutenir

Les étapes du diagnostic d’éducation thérapeutique


Informer

La participation à un programme d’ETP est une démarche volontaire mais en aucun cas obligatoire pour vous. Lorsque vous choisissez d’intégrer le programme, c’est un réel engagement de votre part.

A noter : Avant, pendant, et après le programme, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement personnalisé par l’équipe, notamment sous forme de consultations individuelles si le besoin s’en fait sentir.

Voici les objectifs de ce programme : Mieux comprendre sa douleur et pouvoir mieux l’accepter ; Connaître les bénéfices et les effets secondaires de ses traitements ; Trouver des moyens simples et efficaces pour mieux gérer sa douleur ; Identifier les facteurs sources de douleurs intenses pour mieux les éviter ou apprendre à les surmonter. Exemples d’ateliers proposés à la Clinique du Pré :

Agir

Les médicaments : mésusage, addiction, bonne utilisation, effets secondaires

Lutter contre les idées reçues

Soutenir

Mieux vivre avec sa douleur : gestion du stress, apprentissage de l’autohypnose, sophrologie, socioesthétique,...

Exprimer et comprendre sa douleur

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En savoir plus … Les examens complémentaires La radiologie conventionnelle

Les rayonnements sont émis en direction de la zone du corps qui intéresse les médecins. Ils traversent facilement la matière peu épaisse mais sont arrêtés par les matières denses et solides. Ainsi, dans l’organisme, ils traversent facilement la peau, le tissu adipeux… Mais ils sont arrêtés et absorbés par l’os. Certains organes, peu denses, ne sont pas visualisables par radiographie. Pour pallier cette difficulté, des produits de contraste peuvent être injectés au patient : il s’agit de produits qui passent dans la circulation sanguine et permettent de visualiser certaines régions irriguées en absorbant les rayons X. Les images sont imprimées sur film photographique, ou collectées et numérisées sur ordinateur. Cet examen utilise des rayons X, certaines précautions doivent être prises notamment chez les femmes enceintes. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Scanner

Le Scanner appelé aussi tomodensitométrie est un examen qui utilise les rayons X. Son principe consiste à réaliser des images en coupes fines de votre corps grâce à un système informatique puissant. Au lieu d’être fixe, le tube de rayons X va tourner autour de vous.

IRM

L’imagerie par résonance magnétique est un examen non irradiant qui permet d’analyser à distance des organes de manière très précise. Les données recueillies sont ensuite traitées informatiquement et la zone étudiée peut être restituée en deux ou trois dimensions.

Echographie

Cette technique emploie des ultrasons. Elle permet d’observer les structures molles telles que les muscles, les vaisseaux, les nerfs et la plupart des organes mais aussi le trajet d’une aiguille et la diffusion des solutions. Cet examen est indolore et non irradiant.

Saccoradiculographie

Cet examen est le seul qui permet d’explorer les nerfs en position debout, or c’est dans cette position qu’ils souffrent particulièrement. Un produit de contraste iodé est injecté pour réaliser une série de clichés et observer une éventuelle compression d’un nerf qui pourrait être à l’origine de la douleur.

Comment lire un résultat d’analyse biologique ? Il peut arriver que votre résultat d’examen soit en dehors des limites de la normale sans que cela ait la moindre conséquence pour vous. Seul votre médecin est à même de vous expliquer vos résultats et les impacts sur la prise en charge de votre douleur.

Quand vous recevez votre feuille de résultats d’analyses de la part de votre laboratoire d’analyses médicales, pour chaque examen pratique, vous avez : le nom de l’examen ; 1 le résultat observé avec une valeur chiffrée et les unités utilisées ; 2 les valeurs normales habituelles pour cet examen, avec une limite inférieure et une limite supérieure de la normale. 3

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Annuaire des associations Association Francophone pour Vaincre les Douleurs Cette association de patients lutte pour que la douleur et la souffrance psychique qui est liée ne soit plus une fatalité. Elle aide et informe les patients à travers l’écoute, le partage d’expérience et l’accompagnement. L’association organise des permanences sur Nantes, Chateauroux, Paris et dans les établissements de santé et propose une ligne d’écoute et d’information pour les patients. Des bénévoles spécialisés répondent aux questions des patients via une ligne qui leur est dédiée. L’association intervient également auprès des professionnels de santé pour améliorer l’information sur la prise en charge et l’impact de la douleur au quotidien.

Stop à la douleur

Située au Mans, cette association vient en aide à la personne atteinte de douleurs chroniques en lui proposant diverses activités en groupe (randonnées, peinture, chant, lecture, informatique, couture, réunions festives…) L’association assure une permanence au Centre de l’Etoile (26, rue Albert-Maignan au Mans) tous les vendredis en dehors des vacances scolaires. Coordonnées : 13, rue Chappe 72000 Le Mans Tél. : 06 82 83 92 02 E-mail : dolstop72@sfr.fr

Ligne informations patients : 0 810 510 310 Mail : association-afvd@neuf.fr Site internet : http://www.association-afvd.com

Carenity – Réseau social de patients

Carenity est le premier réseau social en France dédié aux patients et à leurs proches. Il vous propose entre autres une communauté dédiée aux douleurs chroniques et bien d’autres communautés. Elles offrent aux patients et à leurs proches la possibilité de partager conseils, soutien moral, et expériences avec d’autres personnes concernées également par cette maladie. L’inscription est gratuite. Site internet : http://www.carenity.com/

CPAM (Santé active)

Des conseillers de l’assurance maladie spécialement formés y sont à votre écoute. Ils vous accompagnent dans vos recherches et répondent à vos questions concernant la santé. Ils peuvent aussi vous renseigner sur les professionnels de santé et les associations de votre département. La CPAM propose un service d’accompagnement gratuit et ouvert à tous les assurés sarthois du régime général. Le programme santé du dos permet par exemple d’apprendre des gestes simples pour éviter la douleur. Coordonnées : Place de la République 72000 Le Mans Téléphone : 36.46 Site internet : http://www.masanteactive.com/consultation/ 34


Association Des Fibromyalgiques Sarthe – Anjou– Mayenne Cette association permet aux patients atteints de la fibromyalgie, de se retrouver pour s’informer et échanger sur leurs expériences. Se sentir moins seul permet d’aller de l’avant et de trouver des solutions pour soulager la douleur.

Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD) La SFETD, chapitre français de l’IASP a pour vocation de réunir tous les acteurs de Santé pour favoriser l’enseignement, la recherche et les soins en matière de douleur. Elle conduit des réflexions avec des associations de patients.

Coordonnées 38, rue d’Arnage 72700 SPAY Téléphone : 02 43 43 96 38 E-mail : bruyerejennifer@gmail.com

Fondation APICIL - Agir contre la Douleur La fondation APICIL accompagne et finance des projets d’intérêt général dans le domaine de la lutte contre la douleur. Elle répond aux besoins des chercheurs, des équipes médicales et des associations en France qui ont des idées mais pas toujours les moyens de les réaliser. Cette association permet de faire progresser la prise en charge de la douleur en France. Coordonnées : Fondation APICIL 21, Place Bellecour 69002 LYON

Institut UPSA de la douleur

L’institut UPSA de la douleur est une association qui aide au développement de la recherche contre la douleur. Son site internet a pour objectif d’améliorer la prise en charge de la douleur et de communiquer sur les actions de l’Institut. A travers des programmes d’aide à la recherche et de nombreuses publications (ouvrages originaux, périodiques, guides, brochures patients…), il s’adresse spécifiquement et individuellement aussi bien au corps médical (médecin, pharmacien, infirmier(ère)…) qu’au grand public (patient ou proche). Site internet : http://www.institut-upsa-douleur. org/

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Les Infos Pratiques

Autoroute A11, sortie Le Mans Nord, puis direction Angers sortie Université, Clinique du Pré. Autoroute A11, sortie Le Mans Ouest direction Le Mans, puis Clinique du Pré. Rocade du Mans, sortie Université - Clinique du Pré. Tramway : Ligne Haute Venelle - Clinique du Pré

DOLCE

02 43 77 57 57 Du Lundi au Vendredi De 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30

Clinique du Pré 13, avenue René Laënnec - 72018 Le Mans Cédex 2 Tél : 02 43 775 775 - SIREN : 305 776 262 00027

www.clinique-du-pre.fr


Mes Notes


Mes Notes



Une équipe pluridisciplinaire au service de votre santé

Une prise en charge globale et personnalisée Des parcours de soins fluides et organisés www.clinique-du-pre.fr Clinique du Pré - 13, avenue René Laennec - 72000 LE MANS Tél : 02 43 775 775 - Fax : 02 43 775 700 E-mail : contact@clinique-du-pre.fr SIREN : 305 776 262 00027


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