13 11 — 19 11 2019
Théâtre National de Bretagne Direction Arthur Nauzyciel 1 rue Saint-Hélier, 35000 Rennes 02 99 31 12 31 cinema@t-n-b.fr
CETTE SEMAINE AU CINÉMA DU TNB
RENCONTRE MER 13 11
DANS LES LIMBES ANTOINE VIVIANI
CINÉ-BRUNCH DIM 17 11
E.T., L'EXTRA-TERRESTRE STEVEN SPIELBERG
À l’occasion de Solastalgia de Pierre-Alain Giraud et Antoine Viviani, créé aux Champs Libres (19 11 2019 — 29 03 2020). Que sommes-nous en train de construire avec ce monde de mémoire numérique ? S’agit-il d’une nouvelle cathédrale, fondement d’une nouvelle civilisation, ou bien du plus grand cimetière de notre histoire ? Dans les limbes est un conte philosophique qui parcourt Internet comme s’il s’agissait de notre au-delà.
E.T., l'extra-terrestre fait partie de la sélection de Fabien Gorgeart dans le cadre de sa carte blanche à l'occasion du Festival TNB. Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles. Quelques extra-terrestres, envoyés sur Terre en mission d'exploration botanique sortent de l'engin, mais un des leurs s'aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette. Celui-ci se dirige alors vers la ville. C'est sa première découverte de la civilisation humaine.
19h Projection 20h45 Table ronde Technoscience et Anthropocène avec les réalisateurs ANTOINE VIVIANI et PIERRE-ALAIN GIRAUD, le philosophe MEHDI BELHAJ KACEM et l'historien de l'art FABIEN DANESI
11h Projection en VF 13h Brunch — tarif réduit sur présentation de votre billet de cinéma : 15€ au lieu de 18€ pour les adultes / 5€ au lieu de 9€ pour les enfants (-12 ans) réservation par mail : bar-restaurant@t-n-b.fr
NOUVEAUTÉ
POURQUOI NOUS MAINTENONS LA PROGRAMMATION DE J'ACCUSE ET OUVRONS LE DÉBAT* ? J’accuse, film de Roman Polanski, traite d’un sujet brûlant et d’une page d’histoire honteuse de notre pays, et dont le scandale se perpétue encore aujourd’hui, suffisamment en tout cas pour que cette histoire soit encore racontée, documentée, éclairée. Son sujet justifie de son intérêt. Qu’il soit en plus le résultat d’une carrière hors norme ajoute à sa valeur artistique.
J'ACCUSE ROMAN POLANSKI Le Cinéma du TNB vous invite à venir découvrir l'affaire Dreyfus sous un angle encore inédit au cinéma. Le réalisateur, Roman Polanski réussit à traiter le sujet telle une histoire d'espionnage.
Cependant, son réalisateur, Roman Polanski fait l’objet, depuis des années, de plaintes pour viols et de demandes de réparation en justice. Et depuis des années, notre société est engourdie jusqu’à la surdité quant aux questions de harcèlements sexuels et de violences faites aux femmes. Doit-on ramener le sujet historique du film aux soupçons, enquêtes, plaintes qui pèsent sur son auteur ? Peut-on dissocier l’œuvre de l’homme ?
Avec JEAN DUJARDIN, LOUIS GARREL, MATHIEU AMALRIC, DENIS PODALYDÈS, GRÉGORY GADEBOIS Grand Prix du jury — Mostra de Venise 2019
De plus en plus, grâce au mouvement #MeToo et à la récente et courageuse prise de position de l’actrice Adèle Haenel, nous serons confrontés à ce dilemme qui nous remet profondément en question.
EN ÉCHO AFFAIRE DREYFUS RENNES SE SOUVIENT & EN PARLE 120 ANS DU PROCÈS EN RÉVISION 09 09 — 29 11 2019 Pour les 120 ans du second procès Dreyfus, la Ville de Rennes coordonne une programmation culturelle qui s’adresse à toutes et tous autour du label « 120 ans – Procès Dreyfus ».
Il s’agit d’un choix. Programmer ou annuler. Voir ou ne pas voir. Plus généralement, produire ou ne pas produire, distribuer ou ne pas distribuer. Cette question se pose de manière encore plus dramatique suite au nouveau témoignage pour viol dont tous les journaux et médias se sont faits l’écho ces derniers jours. Dans ces conditions et ce contexte, le plus simple serait d’annuler les séances de J’accuse.
Je n’ai pas encore vécu de moment comme celui-là : d’avoir à penser la censure possible de l’œuvre d’un autre artiste, pas à cause de son travail ou des propos tenus dans son œuvre, mais à cause des actes qu’il a et aurait commis. Si, à terme, la société juge que cet homme ne devrait plus être soutenu, produit, célébré pour ses créations à cause de ses actes et si la justice le déclare coupable, alors oui, cessons de le produire, cela serait juste. Mais dans la mesure où, à ce jour, l’œuvre existe ? Dans la mesure où le film, bien que signé par son réalisateur, est également le fruit du travail intellectuel, artistique, et technique de tous les autres acteur·trices, technicien·nes, historien·nes, scénaristes, producteur·trices et distributeur·trices impliqué·es dans ce projet ? Le bruit médiatique et des réseaux sociaux ne m’aident pas à répondre pour l’instant et rapidement à cette question trop troublante pour moi. C’est trop nouveau. Pas la « question Polanski », mais le contexte actuel. Le monde doit changer, nous devons changer, alors à quoi sommes-nous prêts à renoncer ? Nous sommes dans un moment charnière, et c’est bouleversant. Je souhaite profondément accompagner cette poussée vers un monde meilleur et plus juste, le réinventer à partir de nouvelles relations entre tous et toutes, basées sur le respect, la reconnaissance absolue de toute altérité, de toute égalité. Car c’est de cela qu’il s’agit. Mais ne désirant pas penser seul cette expérience inédite, je prends le risque de maintenir les séances du film pour que cela ouvre une brèche dans la compréhension de ce que nous traversons.
Assumer la programmation du film c’est assumer la difficulté que nous avons aujourd’hui à adopter un positionnement tranché alors que des paroles essentielles se libèrent, avec fracas, avec chaos, choc après choc, parole contre parole. C’est pour cela que la programmation de J’accuse sera pour nous l’occasion de débats et de prise de paroles qui nous aideront à penser mieux ce monde, à nous désengourdir d’un confort acquis par des siècles de silence. Une révolution est en marche. Déprogrammer le film serait évacuer le débat, sa complexité, et nous ferait rater une chance de conscientiser ce que nous traversons en apprenant de nos erreurs, si ce choix, car c’en est un, s’avère en être une. — Arthur Nauzyciel, metteur en scène et directeur du Théâtre National de Bretagne, Rennes, le 12 novembre 2019
* DÉBATS À VENIR AU TNB LUN 02 12 Avec ANTOINE DE BAECQUE, historien du cinéma MAR 21 01 Avec GENEVIÈVE FRAISSE, historienne et philosophe du féminisme
— Les séances commencent à l'heure —
Jouvet
Documentaire LA CORDILLÈRE DES SONGES VOSTF 1h25 Piccoli 18h15 Patricio Guzmán Drame SORRY WE MISSED YOU VOSTF 1h40 Jouvet 16h10 13h45 13h45 15h20 Ken Loach Piccoli 17h10* 21h30
13h45 13h45 19h00 21h30
15h20 18h15
13h45 16h10
Animation J'AI PERDU MON CORPS VF 1h21 Jouvet 15h40 15h40 13h45** 13h45* 15h40 15h40 Jérémy Clapin Piccoli 16h00 18h15 16h00 18h15* 18h15 Piccoli 17h30 20h00 20h00 20h00 20h00* 20h00 20h00 **VF-ST *Inversion des salles Drame UN MONDE PLUS GRAND VOSTF 1h40 Piccoli 13h45 13h45 17h10 13h45 Fabienne Berthaud Jouvet 17h10 17h10 17h10** 17h10 Piccoli 21h30 21h30 21h30 21h00 21h30 **VF-ST
Nouveauté J'ACCUSE VF 2h12 Piccoli 13h45* 15h40 15h40 17h30 11h00 15h40 13h45 Drame Roman Polanski Jouvet 19h00* 19h00 19h00 19h00 15h40 19h00 19h00** Jouvet 21h30 21h30 21h30 21h30 21h30 21h30 *Inversion des salles **VF-ST
DANS LES LIMBES VF 1h25 Jouvet 19h00 Antoine Viviani suivie d'une table ronde Technoscience et Anthropocène
Festival TNB E.T., L'EXTRA-TERRESTRE VOSTF 2h Piccoli 13h45 13h45 Ciné-brunch Steven Spielberg VF Jouvet 11h00° À partir de 8 ans °Ciné-brunch
Festival TNB
LE PROGRAMME DU CINÉMA MER JEU VEN SAM DIM LUN MAR 13 11 14 11 15 11 16 11 17 11 18 11 19 11 13 11 — 19 11 2019