01.04 au 30.04 2019

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AVRIL / 19


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INFORMATIONS

CINÉMA JEUNE PUBLIC

la coursive 4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€

Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00

FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS

Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00

LES CONTES MERVEILLEUX

www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables

USA – 1949-2002 – 53 MIN. – COULEUR – V.F À PARTIR DE 4 ANS

RAY HARRYHAUSEN

INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance) CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi

SÉANCES

AVRIL —

ME 03 14H00 suivi d’un goûter ME 10 14H15 MA 16 16H00

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE JE 04 10H00

LE COCHON, LE RENARD ET LE MOULIN ERICK OH USA – 2017 – 50 MIN. – COULEUR – SANS DIALOGUES À PARTIR DE 6 ANS

SÉANCES

AVRIL — € 7,50 6 5,50 5 4 3,50 55 100

€ 13,50 12 12 7

ME 17 14H15 MA 23 14H00 SA 27 15H00

JE 18 15H15 JE 25 14H30

VE 19 14H00 VE 26 15H45

SÉANCES SCOLAIRES POSSIBLES ME 10 10H00 JE 11 10H00 VE 16 14H00

LU 19 14H00

LE RÊVE DE SAM ET AUTRES COURTS PROGRAMME DE 4 COURTS MÉTRAGES CANADA / FRANCE… – 2013-18 – 41 MIN. – COUL. – SANS DIALOGUES À PARTIR DE 4-5 ANS

SÉANCES

AVRIL — ME 17 15H30 MA 23 15H15 SA 27 16H00

JE 18 14H15 ME 24 14H15

VE 19 15H15 JE 25 16H00

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE VE 12 10H00

RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA

05 46 51 54 00

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture La Flor de Mariano Llinás

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SORTIE NATIONALE

SORTIE NATIONALE

STILL RECORDING C’EST ÇA L’AMOUR SAEED AL BATAL, GHIATH AYOUB

CLAIRE BURGER

En 2011, Saeed la vingtaine, étudiant ingénieur, quitte Damas pour Douma (Ghouta orientale) et participer à la révolution syrienne. Il sera rejoint plus tard par son ami Milad, peintre et sculpteur, alors étudiant aux beaux-arts de Damas. Dans Douma libérée par les rebelles, l’enthousiasme révolutionnaire gagne la jeunesse, puis c’est la guerre et le siège. Pendant plus de quatre ans, Saeed et Milad filment un quotidien rythmé par les bombardements, les enfants qui poussent dans les ruines qu’on graffe, les rires, un sniper qui pense à sa maman, la musique, la mort, la folie, la jeunesse, la débrouille, la vie. Radiographie d’un territoire insoumis, un regard d’une densité exceptionnelle sur la guerre dans un mouvement de cinéma et d’humanité saisissant.

Mario tente de se construire un quotidien avec ses deux filles, tout en rêvant de revenir à sa vie d’avant… C’est tiré d'une histoire personnelle, le moment où ma mère est partie du foyer et où mon père s’est occupé de ma sœur et moi. Mais ce n’est pas autobiographique, j’ai voulu interpréter ça librement. C’est un film qui interroge toutes les formes que peut prendre l’amour, un film qui parle du lien, des liens qui se font et se défont. Parfois, il faut accepter de perdre les gens qu’on aime pour mieux les aimer et pour mieux se rencontrer soi-même.

in DOSSIER DE PRESSE

CLAIRE BURGER

Scénario Claire Burger Avec Bouli Lanners, Justine Lacroix, Sarah Henochsberg, Antonia Buresi, Cécile Rémy-Boutang, Célia Mayer… Soutien AFCAE —

Réalisation Saeed Al Batal, Ghiath Ayoub Soutien ACID / ACOR —

RENCONTRE PUBLIQUE avec Claire Burger animée par Carole Desbarats enseignante, essayiste, vice-présidente des Enfants de cinéma LU 01.04 20 H30

01 > 09.04 —

01 > 09.04 —

FRANCE – 2018 – 2H02 – COULEUR – V.O.

FRANCE – 2018 – 1H38 – COULEUR

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SORTIE NATIONALE

COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT EVA TROBISCH

ALLES IST GUT Scénario Eva Trobisch Photo Julian Krubasik Son Kai Ziarkowski Décors Renate Schmaderer Montage Kai Minierski Avec Aenne Schwarz, Andreas Döhler Hans Löw, Tilo Nest, Lisa Hagmeister… Soutien AFCAE — Festivals Locarno 2018 / Meilleur premier film, Angers 2019 / Grand prix du jury Meilleure actrice…

Eva Trobisch réalise un premier film remarquable. Comme si de rien n’était est complexe, puissant et précis. JAMES GRAY Ce serait une erreur de réduire le saisissant film d’Eva Trobisch à son apparente simplicité formelle et à son sujet-choc (le viol). L’exigence esthétique avec laquelle ce film de fin d’études est mené, accompagne magnifiquement, par le cadre, le trajet de cette femme qui refuse d’être victime. Un soir, alcoolisée, Janne (l’excellente comédienne Aenne Schwartz) rentre avec un collègue de boulot, s’amuse légèrement avec lui. Mais rapidement, elle comprend que son confrère « veut plus » et lui explique qu’elle n’a pas envie, ce à quoi il a rétorqué : « Alors laisse-toi faire. » Après le viol, elle lui demande, choquée : « Tu as fini ? » Ce regard meurtri dit bien l’impossibilité de réaction, comme paralysée par un sentiment de honte. La résilience, mais aussi le déni, seront tout au long au cœur du récit. Il faut voir la dernière scène, étourdissante, dans laquelle notre héroïne tient tête aux agents du métro, affirmant qu’elle ne pouvait prendre de ticket car la borne était en panne. Et dans son visage se dessine une forme de résistance à tout ; un dernier plan précis, intense, qui dit toute la beauté à fleur de peau de l’être humain. THOMAS AÏDAN – LA SEPTIÈME OBSESSION, MARS-AVRIL 2019

L’idée n’a jamais été de faire un film sur le viol. […] J’ai développé le personnage pour en faire une femme moderne, éduquée, rationnelle, cynique, une femme qui réclame le droit d’être qui elle veut… Je voulais me poser la question à la fois de la force et des limites de cette autodétermination, qu’elles soient sociales, physiques, ou émotionnelles. EVA TROBISCH – in DOSSIER DE PRESSE ALLEMAGNE – 2018 –1H30 – SCOPE-COULEUR – V.O.

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03 > 16.04 —


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FESTIVAL PLAY IT AGAIN !

FESTIVAL PLAY IT AGAIN ! 03 > 16 AVRIL

Faire découvrir les films d’hier dans les salles d’aujourd’hui, tel est l’objet de Play it Again ! Pari tenu depuis 2014, par l’Association des Distributeurs de Films de Patrimoine (ADFP) qui a permis sa création et son développement pour en faire un rendez-vous national et incontournable consacré aux classiques de l’écran. À la demande de l’ADFP et avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC), l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma (ADRC) est heureuse d’organiser cette cinquième édition.

LES CONTES MERVEILLEUX RAY HARRYHAUSEN

Cinq contes animés par le maître américain du bricolage poétique. Une merveilleuse découverte. […] Avant de donner vie aux créatures du 7e voyage de Sinbad et de Jason et les Argonautes, Ray Harryhausen s’était fait connaître en adaptant une poignée de contes célèbres, sous forme de courts métrages en stop motion (image par image). De 1949 à 1953, il réalisa Le Petit Chaperon rouge, Hansel et Gretel, Raiponce et Le Roi Midas, et entama la production du Lièvre et la Tortue… Longtemps inédite chez nous, cette anthologie presque au complet a enfin droit à une sortie française grâce aux bons soins de Carlotta Films. Montés chronologiquement, ces courts témoignent de la naissance et du style Harryhausen : Le Petit Chaperon rouge regorge d’animation expressionniste, Hansel et Gretel introduit des mouvements de caméras expérimentaux, et Le Roi Midas traduit un souci du détail carrément maniaque, en particulier lors des transformations des objets en personnages dorés. La collection regorge de moments de pur génie, dont l’influence sur les films d’animation de Tim Burton ou Nick Park est plus qu’évidente. MAD MOVIES, NOVEMBRE 2018

Tarif unique 4 euros la place

ME 03 14H / ME 10 14H15 / MA 16 16H — USA – 1949-2002 – 53 MIN. – COULEUR – V.F À PARTIR DE 4 ANS

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FESTIVAL PLAY IT AGAIN !

FESTIVAL PLAY IT AGAIN !

ANATAHAN

GARE CENTRALE

Le film le plus fou de Josef von Sternberg : une robinsonnade moite où des soldats s’entretuent pour la seule femme de l’île. […] D’une part, l’exil subi des personnages…, voire désiré puisque ces soldats choisissent de ne pas croire à la fin de la guerre et donc de rester sur l’île… Et puis l’exil du cinéaste, au bout de sa carrière américaine, qui s’empare de ce fait divers militaire pour échapper lui aussi à une censure, celle de la société hollywoodienne rabotant en tous sens, depuis des lustres, ses embardées extravagantes de grand esthète. Invité au Japon, Josef von Sternberg se permet toutes les audaces : comme celle d’une voix off en anglais (la sienne) qui redouble le récit, paraît par moments regarder le film et le commenter à voix haute alors que les personnages, eux, s’expriment en japonais mais sans sous-titres, le film préférant maintenir entre eux et nous la distance d’un visiteur observant sous serre d’inquiétants reptiles toujours prêts à se battre ou à copuler. Anatahan avance sur d’étranges sables mouvants. Tout y semble dangereux, instable, d’une toxicité suave…

En 1958, Youssef Chahine réalise Gare centrale et obtient la reconnaissance critique internationale qui lui faisait encore défaut : mélo humaniste et social qu’irriguent la violence et le soufre, Gare centrale est un vrai manifeste en faveur d’un cinéma arabe insoumis. […] La gare centrale du Caire s’anime ainsi comme un micro-monde palpitant, où les flux des destinées humaines s’entrecroisent sous l’œil ami, chaleureux, exalté d’un metteur en scène ivre de cinéma. Il y a là des voyous et voyoutes au pittoresque achevé, une magnifique tigresse du doux nom d’Hanouma, deux jeunes amants magnifiques qui se cachent de leurs riches familles, des gamins et gamines à foison, des colporteurs, des musiciens. Il y a également à l’œuvre dans ce film l’esquisse d’un monde des bas-fonds, transcendé par la joie de vivre et le bonheur d’être ensemble, sans que cette solidarité objective ne vire à l’angélisme : c’est dans le sang et la folie que se conclura l’histoire de Gare centrale.

JOSEF VON STERNBERG

YOUSSEF CHAHINE

OLIVIER SÉGURET – LIBÉRATION, 25 JUILLET 1995

JEAN-MARC LALANNE – LES INROCKUPTIBLES, 31 AOÛT 2018

Scénario Josef von Sternberg d’après le livre de Michiro Maruyama

Scénario Abdel Hay Adib, Mohamed Abou Youssef

Avec Akemi Negishi, Radashi Suganuma, Soji Nakayama…

Avec Youssef Chahine, Hind Rostom, Farid Chawki…

ME 03.04 19H00 / SA 13.04 14H30 —

LU 08.04 16H00 / DI 14.04 14H30 —

JAPON – 1953 – 1H32 – NOIR ET BLANC – V.O.

ÉGYPTE – 1958 – 1H17 – NOIR ET BLANC – V.O.

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FESTIVAL PLAY IT AGAIN!

FESTIVAL PLAY IT AGAIN!

HYÈNES

BREAKING AWAY

Science de la composition du plan, impétuosité de couleurs pour cette fable amère qui force d’admiration. […] Le retour en son village natal de Linguère Ramatou, une vieille femme décatie qui a fait fortune dans le vaste monde en vendant ses charmes, et qui ne revient que pour se venger de Draman Drameh, épicier estimé du village, qu’elle accuse de s’être honteusement conduit avec elle au temps de leur jeunesse… Accueillie en fanfare par le village qui crève sous la misère, la vieille dame triste qui clopine sur une jambe en or propose aux édiles un marché sévère : cent millions de dotation contre la mort de son ancien amant. Réprobation générale. L’attente n’en sera pas moins profitable à la vieillarde. Même la morale s’achète. Une décision irréprochablement démocratique, basée sur le droit coutumier, établit la culpabilité de Draman. De Touki Bouki à Hyènes, c’est donc bien le deuil d’une relève africaine que Diop Mambéty établit, pointant la soumission du continent aux puissances de l’argent et à la corruption du capitalisme mondialisé…

Une évocation sensible de l’adolescence, comme un temps suspendu entre aspirations et renoncements. […] À Bloomington, petite ville universitaire de l’Indiana, quatre jeunes fils d’ouvriers, lambinent entre la fin du lycée et une vie adulte indéfiniment repoussée. Ils se rendent régulièrement sur le site de l’ancienne carrière de la ville pour se baigner dans son lac artificiel ou se dorer au soleil sur les grands blocs de pierre obliques qui la sillonnent. Mais la proximité du campus les oppose souvent à d’autres adolescents, les étudiants aisés, qui les méprisent en les traitant de cutters (les « coupeurs » de pierre, en référence au métier de leurs parents). Parmi les quatre amis, Dave se passionne pour le cyclisme et s’immerge dans la culture italienne… Ses camarades le convainquent de courir avec eux la traditionnelle course de relais à vélo, afin d’affronter les équipes du campus. […] La grande beauté du film est de saisir les jeunes personnages dans un entre-deux de l’existence… C’est ce sentiment mêlé, celui des promesses qui s’estompent, qui rend tout du long le film si émouvant…

DJIBRIL DIOP MAMBÉTY

JACQUES MANDELBAUM – LE MONDE, 2 JANVIER 2019

PETER YATES

MATHIEU MACHERET – LE MONDE, 31 OCTOBRE 2018

Scénario Djibril Diop Mambéty Adapté de La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt

Scénario Steve Tesich

Avec Mansour Diouf, Ami Diakhate, Faly Gueye…

Avec Dennis Christopher, Dennis Quaid, Daniel Stern, Jackie Earle Haley…

JE 11.04 16H00 / LU 15.04 14H00 —

DI 07.04 14H30 / LU 15.04 18H00 —

SUISSE / FRANCE – 1991 – 1H50 – COULEUR – V.O.

USA – 1979 – 1H40 – COULEUR – V.O.

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EN EXCLUSIVITÉ

SYNONYMES NADAV LAPID

Scénario Nadav Lapid, Haïm Lapid Photo Shaï Goldman Son Marina Kertész, Sandy Notarianni… Décors Pascale Consigny Montage Era Lapid, François Gédigier… Avec Tom Mercier, Quentin Dolmaire Louise Chevillotte Soutien GNCR — Festival Berlin 2019 / Ours d’or du meilleur film

Jeune Israélien fraîchement débarqué à Paris, Yoav arpente les rues de la capitale, décidé à démarrer une nouvelle vie. Après avoir récupéré un appartement bourgeois aussi beau que vide, il y meurt une première fois. Mort évidemment symbolique, tant le jeune homme n’aspire qu’à renaître en France, voulant couper les ponts avec son pays d’origine (un État «méchant, obscène, ignorant, idiot…») et ne plus jamais prononcer un mot d’hébreu. Comme tombés du ciel… deux jeunes Français vont venir en aide au beau résistant qui, en échange, va leur offrir ses histoires. Après Le Policier et L’Institutrice, Nadav Lapid signe avec Synonymes (Ours d’or à Berlin), une œuvre d’un feu brûlant, dont la nature, aussi bien aventureuse que rageuse, est un jeu constant, dense et complexe entre la caméra, les comédiens et les spectateurs. C’est que le cinéaste, qui revient ici de manière plus ou moins détournée sur un pan de sa propre vie, a conçu Synonymes bien loin des conventions narratives habituelles. Ainsi, le parcours de Yoav s’apparente moins à une construction sociale qu’à une déconstruction identitaire. Oscillant entre colère et grandiloquence, le jeune chien fou fait de son propre corps (sa bouche, ses muscles, ses mains, son sexe) le territoire politique de sa lutte existentielle : il faut voir Tom Mercier (inoubliable comète) virevolter dans chaque plan et se heurter à la caméra comme s’il s’agissait d’un simple élément de décor posé ici par inadvertance. C’est dire alors la folle ambition de Nadav Lapid qui n’hésite pas, avec une arrogance salutaire toute godardienne, à construire radicalement une passerelle entre ce que l’on pensait savoir du cinéma et ce que le réalisateur israélien lui fait subir ici, pour mieux le former à de nouvelles visions… MORGAN POKÉE – LA SEPTIÈME OBSESSION, MARS-AVRIL 2019 FRANCE – 2018 – 2H03 – SCOPE-COULEUR

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10 > 23.04 —


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EN EXCLUSIVITÉ

LOS SILENCIOS

BEATRIZ SEIGNER

Scénario Beatriz Seigner Photo Sofia Oggioni Son Gustavo Nascimento, Daniel Turini… Décors Marcela Gomez Musique Nascuy Linares Montage Renata Maria, Jacques Comets Avec Marleyda Soto, Enrique Diaz Maria Paula Tabares Peña… Soutien GNCR — Festival Cannes 2018 / Quinzaine des réalisateurs, Festival Ciné Junior 2019 / Grand prix

Quelle belle idée que cette île fantastique où les morts côtoient les vivants ! Aucun artifice – mises à part les délicates touches de couleurs fluorescentes qu’arborent les fantômes – ne les distingue. La tâche en revient au spectateur qui va finir par accepter cette étonnante cohabitation. Nous sommes aux confins de trois pays, le Brésil, la Colombie et le Pérou, dans un petit morceau d’Amazonie vers lequel convergent des réfugiés politiques. À la suite du décès de son mari, Amparo et ses deux enfants, Nuria et Fabio, découvrent que le modeste village sur pilotis qu’ils ont rejoint est peuplé d’âmes errantes. Cette révélation perturbe à peine leur quotidien qui s’en trouve pourtant sublimé. Tout est normal mais tout est magique. La recherche d’emploi, les amitiés naissantes ou les différentes façons de cuisiner témoignent de modes de vie singuliers sans jamais tomber dans les travers ethnographiques trop lissés des « films du monde » qui encombrent parfois les sélections des grands festivals internationaux de cinéma. Los silencios diffuse une délicate petite musique universelle sans jamais verser dans l’exotisme. VINCENT THABOUREY – POSITIF, JUILLET-AOÛT 2018

L’inspiration du film vient tant des histoires personnelles et collectives que de l’île elle-même, si singulière, et des sensations qu’elle m’a communiquées. Je m’y suis rendue et j’ai commencé à interroger les habitants de « la isla de la fantasia »… Ce film, je l’ai toujours vu comme un film où le sensoriel avait une place concrète, tout comme les fantômes ont une place concrète dans cette région insulaire. BEATRIZ SEIGNER – in DOSSIER DE PRESSE

17 > 30.04 —

FRANCE / BRÉSIL / COLOMBIE – 2018 – 1H29 – COULEUR – V.O.

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EN EXCLUSIVITÉ

LA FLOR MARIANO LLINÁS

Scénario Mariano Llinás Photo Agustín Mendilaharzu Son Rodrigo Sánchez Mariño Décors Laura Caligiuri Musique Gabriel Chwojnik Montage Agustín Rolandellin Avec Elisa Carricajo, Valeria Correa, Pilar Gamboa Laura Paredes… Soutien GNCR — Festivals 2018 Locarno, Biarritz, Rotterdam

La Flor cambriole le cinéma en six épisodes. Chaque épisode correspond à un genre cinématographique. Le premier est une série B, comme les Américains avaient l’habitude d’en faire. Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère. Le troisième est un film d’espionnage. Le quatrième est une mise en abîme du cinéma. Le cinquième revisite un vieux film français. Le sixième parle de femmes captives au XIXe siècle. Mon tout forme La Flor. Ces six épisodes, ces six genres ont un seul point commun : leurs quatre comédiennes.

[…] Le cinéma, Mariano Llinás s’y dirige depuis toujours. […] En 2003, il fonde avec trois amis un collectif de production, El Pampero Cine, une façon de déclarer son indépendance, loin d’un cinéma dominant qui l’intéresse peu. […] En 2006, il découvre le travail théâtral d’un collectif de quatre comédiennes, baptisé Piel de Lava. Coup de foudre : Mariano, Pilar, Laura, Elisa et Valeria se rencontrent tous les jeudis, discutent d’une adaptation possible du spectacle. Ils renoncent, mais les discussions se poursuivent. « Je savais que ces quatre comédiennes seraient un formidable outil à créer de la fiction, et même à l’emmener vers de nouveaux horizons. Et puis, j’ai pensé qu’il ne fallait pas faire un film puis un autre, mais un grand objet qui accueillerait toutes les histoires, tous les films possibles. J’ai dessiné un schéma avec des flèches, des intrigues qui ne s’achèvent pas, un cercle, un récit qui s’achève. Une des filles, je ne sais plus laquelle, a dit : on dirait une fleur… » Justement, son précédent film, Historias extraordinarias (4h05, seulement, montré en France en 2009 au festival des Trois Continents de Nantes) vient de gagner quelques prix, certains en numéraire : 25 000 dollars (22 000 euros) vont couvrir le coût (dérisoire) des deux premiers épisodes. Le 5 septembre 2009, la petite équipe se retrouve à San Juan, à mille kilomètres de Buenos Aires, et entame le tournage du premier récit, film d’horreur à l’esthétique de série B. Suivront les autres chapitres de La Flor : un magnifique mélodrame chanté, de complexes histoires d’espionnage aux quatre coins du monde, qui ressuscitent la guerre froide ou les guérillas passées, une mise en abyme du cinéma. Puis un hommage à Jean Renoir et

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à sa Partie de campagne, enfin un portrait de femmes captives au XIXe siècle – qui renvoie à ces actrices captives du film, deux siècles plus tard. Il s’agit ici de traverser l’histoire du cinéma, comme si c’était « l’adaptation fictionnelle des Histoire(s) du cinéma de Godard », dit Mariano Llinás, à la fois en plaisantant et le plus sérieusement du monde. « Le XXe siècle s’est achevé et nous sommes la génération qui cherche à sauver ce qu’elle a aimé de cette période. S’il y a une chose à préserver, c’est le cinématographe. Je vois La Flor comme une arche de Noé. Toutes les espèces que je préfère y sont représentées… » Une ode aux ambitions perdues du cinéma classique ? Mais aussi une déclaration d’amour chaste (même s’il vit désormais avec l’une d’entre elles !) à quatre actrices, quatre femmes que le spectateur, au bout du chemin, connaît comme si elles étaient des amies proches ; il sait tout de leur visage et de leur voix. « L’idée du film était que chaque épisode devait s’opposer au précédent. Et que les rôles s’équilibrent entre les quatre comédiennes, aussi bien dans leur nature que dans leur durée : par exemple, si Pilar [Gamboa] n’apparaît que dans la seconde partie du premier épisode, il fallait qu’on la voie dès le début de l’épisode suivant ; si Laura [Paredes] est solide et rationnelle dans le 1, elle devait être plus faible dans le 2, etc. » Un tournage comme un rendez-vous, entre deux projets de théâtre que mènent les actrices, ensemble ou séparément. Mariano Llinás ne se souvient pas du nombre exact de jours de tournage. « On a tourné tous les ans ; un peu moins en 2011, où l’on s’est contentés de quelques jours de voyage en Europe, à Berlin, notamment. » Dix ans, c’est long : « Des fâcheries ? Oui, bien sûr, mais jamais de rupture. » Et le film a trouvé sa forme, lentement, sûrement. « Ne croyez pas ceux qui disent qu’on peut le voir dans n’importe quel ordre. C’est très important : il faut voir chaque épisode après l’autre. » Le tableau fini dessine un univers foisonnant et révèle une histoire d’amour : un homme, quatre femmes, un art… AURÉLIEN FERENCZI – TÉLÉRAMA, TIRÉ-À-PART, FÉVRIER 2019

LA FLOR / UNE SÉRIE DE FILMS EN 4 PARTIES ET 6 ÉPISODES PARTIE 1 – 3H30 / PARTIE 2 – 3H10 / PARTIE 3 – 3H25 / PARTIE 4 – 3H28 ARGENTINE – 2018 – 13H33 – COULEUR – V.O.

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17 > 30.04 —


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SORTIE NATIONALE

MONROVIA, INDIANA FREDERICK WISEMAN

Réalisation, montage, son Frederick Wiseman Photo John Davey Soutien GNCR — Festivals Toronto et New York 2018, Mostra de Venise 2019 / Sélection Officielle

Monrovia, petite ville agricole du Midwest américain compte 1 400 habitants, dont 76% ont voté pour Trump aux dernières élections présidentielles. Une vision complexe et nuancée du quotidien de cette communauté rurale, portrait d’une Amérique souvent oubliée et rarement montrée. […] Frederick Wiseman œuvre en cinéaste, en sachant toujours rattacher le singulier au général, l’individu à la communauté, l’humain à l’inhumain (animaux, nature), le naturel à l’artificiel (objets, architecture) dans un montage implacable de précision. D’une salle de classe de collège à un enterrement, en passant par une vente aux enchères de matériel agricole ou une cérémonie maçonnique, se dessine tout un pan de la réalité américaine contemporaine, irréductible à des statistiques ou des a priori politiques. La distance de Wiseman nous permet parfois de sourire de ce monde si loin du nôtre, mais son empathie le préserve de tout jugement. L’une des raisons pour lesquelles il a choisi de filmer Monrovia, ville avec laquelle il n’avait aucun lien particulier, est que 76 % de sa population a voté en faveur de Trump. Mais ce nom n’y est jamais prononcé, ce qui a déstabilisé certains critiques américains qui s’attendaient sans doute à un brûlot. C’est bien mal connaître Wiseman, dont le but premier est de montrer avec précision ce qu’ailleurs les idées préconçues ou les nécessités du spectacle empêchent de regarder en face. MARCOS UZAL – LIBÉRATION, 06 SEPTEMBRE 2018

24.04 > 07.05 —

USA – 2018 – 2H23 – COULEUR – V.O.

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EN EXCLUSIVITÉ

EN EXCLUSIVITÉ

LE COCHON, LE RENARD LE RÊVE DE SAM ET LE MOULIN ET AUTRES COURTS ERICK OH

PROGRAMME DE 4 COURTS MÉTRAGES

Un jeune cochon et son père vivent au sommet d’une colline menacée par un gros nuage noir. Avant de partir combattre les brumes, le père construit un moulin à vent pour repousser le nuage et protéger la colline et ses habitants. Resté seul sans son père, le jeune cochon trouve du réconfort et aussi une famille d’adoption avec son ami le Renard. Ensemble, ils font toutes sortes de découvertes surprenantes. Erick Oh met toute la finesse de son trait et sa lumineuse simplicité pastel au service d’un réel pouvoir d’émotion, comique comme tragique. De l’art de résumer en rose et noir le cycle d’une vie, sur une planète à protéger.

Quatre personnages cherchent par tous les moyens à atteindre leur rêve. Du renard dont l’obsession de trouver une baleine n’est pas sans rappeler un certain capitaine Achab à la poursuite d’une baleine blanche, à une souris qui construit une tour pour voler avec des hirondelles, les rêves sont aussi variés que les solutions trouvées. […] La mer ou les airs sont les lieux de fascination qui obsèdent et attirent les personnages, que ce soit une maison qui s’installe au bord de la mer ou un vieil homme qui souhaite nager avec les poissons depuis son plus jeune âge. Un programme qui invite à s’ouvrir au monde, à la contemplation de ce qui nous entoure, à notre environnement, parfois menaçant, parfois accueillant mais toujours plein de surprises.

GUILLEMETTE ODICINO – TÉLÉRAMA, 6 MARS 2019

Si le trait est naïf et enfantin, le contenu l’est moins… L’absence du père et surtout la menace du nuage noir donnent une épaisseur au film et ouvrent notamment à une lecture écologique dans un futur dystopique. in LE COURRIER ART & ESSAI, MARS 2019

in LE COURRIER ART & ESSAI, MARS 2019

AU PROGRAMME LE RENARD ET LA BALEINE – Robin Joseph JONAS ET LA MER – Marlies Van Der Wel HOME SWEET HOME – Pierre Clenet, Alejandro Diaz… LE RÊVE DE SAM – Nolwenn Roberts

Soutien AFCAE Jeune public

Soutien AFCAE Jeune public

17 > 27.04 —

17 > 27.04 —

TARIFS 5,50€ / Enfants 4€

TARIFS 5,50€ / Enfants 4€

USA – 2017 – 50 MIN. – COULEUR – SANS DIALOGUES À PARTIR DE 6 ANS

CANADA / FRANCE… – 2013-18 – 41 MIN. – COUL. – SANS DIALOGUES À PARTIR DE 4-5 ANS

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CINÉMA AVRIL 2019.qxp_Mise en page 1 25/03/2019 10:45 Page15

SPECTACLES

Réparer les vivants

Pierre et le loup

Un Ennemi du peuple

Thomas de Pourquery

AVRIL — MA 02 20H30 ME 03 19H30 JE 04 19H30 Théâtre Verdière

JE 04 19H30 VE 05 20H30 Grand Théâtre

RÉPARER LES VIVANTS d’après Maylis de Kerangal / Emmanuel Noblet Monologue palpitant adapté du best-seller de Maylis de Kerangal. L’histoire de l’accident de voiture mortel d’un jeune surfeur, d’une greffe et d’une résurrection. Bouleversant. LE POIDS DES CHOSES & PIERRE ET LE LOUP Serge Prokofiev / Dominique Brun / Orchestre Les Siècles

THÉÂTRE

DANSE / MUSIQUE

AVIS DE TEMPS-FÊTE ! Loup y es-tu ?

Dominique Brun invente avec 5 danseurs et 17 musiciens la version chorégraphique de la fable musicale de Prokofiev, où chaque personnage est un instrument de l’orchestre, ainsi qu’un thème dansé et son mouvement. Passionnant. MA 09 20H30 ME 10 19H30

UN ENNEMI DU PEUPLE Henrik Ibsen / Jean-François Sivadier Peter administre l’établissement thermal qui fait la richesse de la ville. Son frère Tomas, médecin des curistes, confronté à la pollution des eaux, s’érige en lanceur d’alerte. Entre impératifs sanitaires et économiques, Ibsen tisse le drame politique avec l’affrontement fratricide. Avec Nicolas Bouchaud.

SA 27 20H30 Gratuit Stade Bouffenie La Rochelle

EXIT Yann Ecauvre / Cie Inextremiste Six personnages échappés de l’hôpital psychiatrique tentent une fuite rocambolesque par les airs à bord d’une montgolfière !

MA 30 20H30

THOMAS VON POURQUERY

Grand Théâtre

création Grand Théâtre

THÉÂTRE

NOUVEAU CIRQUE

CHANSON & JAZZ

Thomas de Pourquery /// artiste associé

Le crooner entre en scène. Le fantasque jazzman s’assume désormais compositeur-musicien… et auteur-chanteur-interprète. Il créera son répertoire tout neuf de chansons d’amour à La Coursive. INFORMATION – À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h – Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h – Par internet www.la-coursive.com

QUAND RÉSERVER ? – À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h00 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.

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CINÉMA AVRIL 2019.qxp_Mise en page 1 25/03/2019 10:53 Page16

AVRIL / 19 LU 01 AVRIL MA 02 AVRIL

14H00 STILL RECORDING I 16H30 L’AMOUR DEBOUT I 18H15 M I 20H30 C’EST ÇA L’AMOUR 14H00 C’EST ÇA L’AMOUR I 16H00 STILL RECORDING I 18H30 C’EST ÇA L’AMOUR I 20H30 STILL RECORDING

03 > 09 AVRIL

ME 03 JE 04

VE 05

SA 06

DI 07

LU 08

MA 09

DURÉE

FESTIVAL PLAY IT AGAIN

LES CONTES MERVEILLEUX – Ray Harryhausen

14H00 suivi d’un goûter

ANATAHAN – Josef von Sternberg

19H00

53 min. 1h32

BREAKING AWAY – Peter Yates

14H30

GARE CENTRALE – Youssef Chahine

1h40

16H00

1h17

COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT – Eva Trobisch

15H15 16H00 14H00 14H30 18H30 20H15 18H30 20H45 18H00 20H45

1h30

C’EST ÇA L’AMOUR – Claire Burger

17H00 14H00 16H00 18H45 16H30 14H00 16H30 18H00 20H00 20H15 20H30

1h38

STILL RECORDING – Saeed Al Batal et Ghiath Ayoub

10 > 16 AVRIL

20H00 ME 10

JE 11

16H15 VE 12

SA 13

DI 14

17H45 14H00

2h02

LU 15

DURÉE

MA 16

FESTIVAL PLAY IT AGAIN !

LES CONTES MERVEILLEUX – Ray Harryhausen

14H15

HYÈNES – Djibril Diop Mambéty

16H00 53 min. 16H00

14H00

ANATAHAN – Josef von Sternberg

1h50

14H30

GARE CENTRALE – Youssef Chahine

1h32

14H30

BREAKING AWAY – Peter Yates

1h17

18H00

1h40

SYNONYMES – Nadav Lapid

15H30 18H15 20H00

14H00 16H15 18H00 20H00 17H30 18H15 20H30

COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT – Eva Trobisch

18H00 14H00 16H30 18H30 16H15 16H15 20H30 20H30 20H15

14H00 20H00

17 > 23 AVRIL

ME 17

JE 18

VE 19

MA 23

DURÉE

LE COCHON, LE RENARD ET LE MOULIN – Erick Oh

14H15

15H15

14H00

14H00

50 min.

LE RÊVE DE SAM ET AUTRES COURTS – 4 courts métrages

15H30 14H15

15H15

15H15

41 min

LA FLOR – Mariano Llinás PARTIE 1

16H30

SA 20

DI 21

LU 22

14H30

PARTIE 2

3h10

19H00 17H00

LOS SILENCIOS – Beatriz Seigner

3h25

20H15 18H45 16H15 18H15 20H30

20H45 18H45

16H30 18H00 20H30

14H30 16H15 20H30

SYNONYMES – Nadav Lapid

24 > 30 AVRIL

ME 24 JE 25

LE RÊVE DE SAM ET AUTRES COURTS – 4 courts métrages

14H15

LE COCHON, LE RENARD ET LE MOULIN – Erick Oh

VE 26

16H00

SA 27

DI 28

LU 29

MA 30

16H00

14H30 15H45 15H00

LOS SILENCIOS – Beatriz Seigner

18H00 20H00 14H00

2h23

14H30 18H00 17H00

1h29 3h30

17H00

3h10

19H00

PARTIE 4

DURÉE

20H00 14H00

19H30

PARTIE 3

2h03

50 min.

15H15 17H00 16H45 20H30 16H15 20H00

PARTIE 2

1h29

41 min

MONROVIA, INDIANA – Frederick Wiseman

LA FLOR – Mariano Llinás PARTIE 1

1h30

3h30

20H00 15H00

PARTIE 3

2h03

3h25

14H00 19H00

3h28

FESTIVAL PLAY IT AGAIN ! à l’initiative de l’Agence pour le Développement Régional du cinéma tarif unique 4€ RENCONTRE PUBLIQUE LU 01 AVRIL 20H30 Avec Claire Burger à l’issue de la projection de C’est ça l’amour, animée par Carole Desbarats enseignante, essayiste, vice-présidente des Enfants de cinéma – Pré-vente à partir du 25 MARS

la-coursive.com

I 05 46 51 54 02 / 03 / 04

4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT / 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01


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