01.05 au 28.05 2019

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MAI / 19

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INFORMATIONS

la coursive 4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1 Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00

CINÉMA JEUNE PUBLIC

Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€

www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame

CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi

DRÔLES DE CIGOGNES !

HERMÍNA TÝRLOVÁ RÉP. TCHÈQUE – 1966-82 – 47 MIN. – COUL. – SANS DIALOGUES À PARTIR DE 3 ANS

SÉANCES

BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance)

FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS

MAI — € 7,50 6 5,50 5 4 3,50 55 100

€ 13,50 12 12 7

ME 08 16H30 ME 15 16H15

SA 11 16H45 SA 18 16H15

DI 12 16H30 DI 19 16H30

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE MA 28 10H00

LES LOIS DE L’HOSPITALITÉ BUSTER KEATON USA –1923 – 1H15 – NOIR ET BLANC – MUET POUR TOUS ET À PARTIR DE 8 ANS

SÉANCES

MAI —

ME 15 14H30 ME 22 14H15

VE 17 18H15 SA 25 17H00

MA 21 16H15 DI 26 14H30

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE LU 27 10H00

RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA

05 46 51 54 00

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.

Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture Le Jeune Ahmed de Jean-Pierre et Luc Dardenne

2

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SORTIE NATIONALE

MONROVIA, INDIANA FREDERICK WISEMAN

À 89 ans, Frederick Wiseman atteint une maîtrise libératrice qui donne le vertige. On regarde chaque film du cinéaste américain comme si on poursuivait une série, une longue histoire entamée en 1967 avec Titicut Follies… Le cinéma de Wiseman n’a pas d’âge, il est toujours galvanisé par le monde. On voudrait que son œuvre se poursuive pour l’éternité.

THOMAS AÏDAN – LA SEPTIÈME OBSESSION, MARS-AVRIL 2019

Réalisation, montage, son Frederick Wiseman Photo John Davey Soutien GNCR — Festivals Toronto et New York 2018, Mostra de Venise 2019 / Sélection officielle

J’ai pensé qu’un film sur une petite communauté du Midwest aurait toute sa place dans la série de documentaires que j’ai déjà réalisés sur le mode de vie américain contemporain. La ville de Monrovia, dans l’Indiana, m’a paru être un bon choix, pour sa taille (1 400 habitants), son emplacement (je n’ai jamais tourné dans le Midwest rural) et l’intérêt des habitants pour la religion et l’agriculture. On parle beaucoup de la vie dans les grandes villes de la côte Est et de la côte Ouest. Ce qui m’intéressait, c’était de découvrir la vie des petites villes américaines et de partager mon point de vue avec les spectateurs. J’ai fait part de mon idée de faire un film sur une petite ville du Midwest à une amie professeure de droit. Elle m’a dit qu’elle connaissait quelqu’un qui enseignait le droit à l’Université de l’Indiana, dont la famille vivait dans la même petite ville depuis six générations… J’ai donc pris rendez-vous avec ce professeur de droit… […] Durant les neuf semaines de tournage, les habitants de Monrovia ont été accueillants, aimables et serviables. Ils m’ont laissé voir tous les aspects de leur vie quotidienne. Une seule personne seulement n’a pas voulu être filmée. Ils étaient contents que je m’intéresse à eux et à leur façon de vivre. Ce qui m’a le plus surpris à Monrovia, c’est le manque de curiosité et d’intérêt qu’ils manifestent pour le monde extérieur à leur ville. Ils vont très rarement à Indianapolis, la plus grande ville de l’Indiana, qui n’est qu’à trente minutes de là. Je n’ai entendu personne manifester d’intérêt pour ce qui se passe en Europe, en Asie, ou ailleurs dans le monde. Leur monde, c’est Monrovia et ce qui se passe autour. Personne ne parlait de politique, et personne ne m’a demandé ce que je pensais politiquement. Les gens parlent de leur famille, du travail, de religion, de maladies, de voitures, de matériel agricole et de leurs voisins. Lorsqu’ils sont confrontés à un problème, ils tirent des réponses, des analyses littérales de la Bible et de ses variantes fondamentalistes. Aucun scepticisme, pas de doutes...

FREDERICK WISEMAN in DOSSIER DE PRESSE

02 > 07.05 —

USA – 2018 – 2H23 – COULEUR – V.O.

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SORTIE NATIONALE

DIEU EXISTE, SON NOM EST PETRUNYA TEONA STRUGAR MITEVSKA

GOSPOD POSTOI, IMETO I’E PETRUNIJA Scénario Elma Tataragic Teona Strugar Mitevska Photo Virginie Saint Martin Son Hrvaje Petek, Ingrid Simon…

Décors Vuk Mitevski Musique Olivier Samouillan Montage Marie-Hélène Dozo Avec Zorica Nusheva, Labina Mitevska, Simeon Moni Damevski, Suad Begovski…

A Stip, petite ville de Macédoine, tous les ans au mois de janvier, le prêtre de la paroisse lance une croix de bois dans la rivière et des centaines d’hommes plongent pour l’attraper. Bonheur et prospérité sont assurés à celui qui y parvient. Ce jour-là, Petrunya se jette à l’eau sur un coup de tête et s’empare de la croix avant tout le monde…

Soutien AFCAE — Festival Berlin 2019 / Prix du jury œcuménique

Chaque année pour l’Épiphanie, la communauté orthodoxe d’Europe de l’Est organise des lancers de croix, notamment en Bulgarie, en Russie, en Roumanie, en Serbie et en Macédoine. En 2014, une femme a attrapé la croix dans la ville de Stip, à l’est de la République de Macédoine. Son geste a soulevé un tollé au sein de la population locale et des autorités religieuses. En effet, les femmes ne sont pas autorisées à participer à l’événement. On a donc essayé de lui reprendre la croix, mais la jeune femme a tenu bon. Le lendemain, elle a donné une interview à la station de radio locale, incitant les femmes à plonger pour récupérer la croix à l’avenir. La population l’a traitée de folle, de femme perturbée...

Avec ma productrice, Labina Mitevska, nous nous sommes dit que ces réactions traduisaient un réflexe naturel de conformisme social et révélaient la misogynie des normes patriarcales profondément ancrées dans notre société. C’était à la fois frustrant et exaspérant. L’histoire de Petrunya est née de cette frustration : il fallait que nous réagissions.

TEONA STRUGAR MITEVSKA in DOSSIER DE PRESSE

Sans jamais verser dans l’idéologie, le scénario manie très bien le sens de l’absurde des situations et ridiculise avec intelligence le machisme.

POSITIF RÉPUBLIQUE DE MACÉDOINE DU NORD / BELGIQUE / SLOVÉNIE / FRANCE / CROATIE 2018 –1H40 – SCOPE-COULEUR – V.O.

4

02 > 14.05 —

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SORTIE NATIONALE

TREMBLEMENTS

JAYRO BUSTAMANTE

TEMBLORES Scénario Jayro Bustamante Photo Luis Armando Arteaga Son Eduardo Cáceres, Gilles Benardeau…

Décors Pilar Peredo Montage César Díaz, Santiago Otheguy Avec Juan Pablo Olyslager, Diane Bathen Mauricio Armas Zebadúa, Rui Frati Sabrina de La Hoz, María Teló…

Soutien GNCR — Festival Berlin 2019 / Panorama

Guatemala. Pablo, quarante ans, est un «homme comme il faut», religieux pratiquant, marié, père de deux enfants merveilleux. Quand il tombe amoureux de Francisco, sa famille et son Église décident de l’aider à se «soigner». Dieu aime peut-être les pécheurs, mais il déteste le péché.

A priori, Tremblements n’a rien à voir avec Ixcanul puisqu’ il s’agit d’un film urbain situé dans la capitale guatémaltèque… Mais dès l’ouverture très opératique, Jayro Bustamante décrit encore des rituels. Ce ne sont plus ceux des indigènes mais ceux d’un clan richissime de propriétaires terriens.

Tout le clan est réuni en larmes autour de Pablo et se signe avec violence…

Pablo devra subir un rituel initiatique sous les espèces d’une thérapie baptisée «réorientation sexuelle» auprès des évangélistes pour expier son homosexualité, rejeter sa nature sous les yeux du Dieu chrétien… Comme déjà dans Ixcanul, Bustamante raconte à la manière d’un opéra ou d’une grande tragédie classique émaillée de signes et de gestes symboliques, cette affaire de reniement de soi-même dans une société religieuse, à la fois monothéiste et païenne… La cendre volcanique guatémaltèque imprègne chaque cadre, assourdit la lumière, assombrit chaque situation et salit les moindres élans passionnels ou généreux. Même les manifestations spontanées d’amour des deux enfants de Pablo sonnent ici comme un odieux chantage affectif. C’est le syncrétisme religieux, culturel d’une terre habitée et tourmentée par des forces magiques et telluriques que nous dépeint encore ce cinéaste, parmi les plus prometteurs du moment.

FRÉDÉRIC MERCIER – TRANSFUGE, AVRIL 2019

02 > 14.05 —

GUATEMALA / FRANCE / LUXEMBOURG – 2018 – 1H47 – COULEUR – V.O.

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SORTIE NATIONALE

FUGUE

AGNIESZKA SMOCZYŃSKA

FUGA Scénario Gabriela Muskała Photo Jakub Kijowski Son Maria Chilarecła Décors Jagna Dobesz Musique Filip Míšek Montage Jarosław Kamiński Avec Gabriela Muskała, Łukasz Simlat, Małgorzata Buczkowska, Piotr Skiba…

— Festival 2018 Cannes / Semaine de la Critique

L’histoire de l’impossible retour d’une femme dans sa famille sur fond de thriller psychanalytique. Servi par une mise en scène brillante et une interprétation puissante, le film distille une angoisse nourrie de folie qui perturbe la paix domestique.

CHARLES TESSON – DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE LA SEMAINE DE LA CRITIQUE

La première image est de celles qui ne s’oublient pas. On y découvre Alicja, l’héroïne de Fugue, au sortir d’un tunnel, trébuchant sur les rails de la gare centrale de Varsovie. Hagarde. Bizarre. La séquence d’après, située deux ans après, nous donne une amorce d’explication : la jeune femme ne sait plus rien de son passé ni de son identité. Ce que la psychiatrie dénomme « une fugue dissociative ». À la suite d’une émission de télé, sa famille finit pourtant par l’identifier. Alicja est donc priée de réintégrer son bercail, mari, enfant et belle maison à la clé. Un « home sweet home » qu’elle jauge d’un regard farouche et distant. Hyper intrigant. C’est l’un des grands talents du long métrage d’Agnieszka Smoczyńska, d’ailleurs, que de savoir ménager ce mystère, grâce à une réalisation subtilement inquiétante et un juste travail sur les couleurs (pâles et froides). L’idée, en effet, est de restituer l’espace mental de cette femme amnésique. D’autant plus intéressante qu’elle fut une fille/ mère/ épouse conventionnelle. En clair, sa métamorphose troublante et troublée nous parle aussi, en creux, de l’émancipation difficile des femmes dans la Pologne de 2019 ! C’est dire si Fugue, porté par l’intense Gabriela Muskala, est un film mémorable.

ARIANE ALLARD – CAUSETTE, AVRIL 2019 POLOGNE / RÉPUBLIQUE TCHÈQUE / SUÈDE – 2018 – 1H42 – COULEUR – V.O.

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08 > 21.05 —

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EN EXCLUSIVITÉ

LE CHANT DE LA FORÊT JOÃO SALAVIZA ET RENÉE NADER MESSORA

CHUVA É CANTORIA NA ALDEIA DOS MORTOS Réalisation João Salaviza, Renée Nader Messora Photo Renée Nader Messora Son Pablo Lamar Montage João Salaviza, Renée Nader Messora, Edgar Feldman Avec Henrique Ihjãc Krahô, Raene Kôtô Krahô et les habitants du village de Pedra Branca en pays Krahô Soutien GNCR — Festival 2018 Cannes / Prix Un Certain Regard

« Un rêve éveillé au cœur de la forêt brésilienne » qui s’inscrit aussi dans un contexte spécifique, à la fois politique et culturel, du Brésil et de l’Amérique latine.

Le Chant de la forêt est le second long métrage du Portugais João Salaviza (après Montanha en 2015) et le premier de la Brésilienne Renée Nader Messora, ethnographe, coauteure du scénario, directrice de la photo et monteuse (avec Edgar Feldman), qui, depuis 2009, travaille avec la communauté amérindienne animiste Krahô, dans le nord du Brésil. Ihjãc, un jeune indigène qui vient de perdre son père, est victime de cauchemars.

Il est attiré vers une cascade où la voix du défunt exprime son souhait de rejoindre le village des morts. Sollicité pour devenir chaman et se sentant sous l’emprise d’un perroquet malveillant, Ihjãc fuit son village pour la ville voisine. Incapable de s’adapter à ce monde trop différent où il ne peut que s’adonner à de vaines errances, dès qu’il se sent libéré du sort jeté par le volatile, il revient chez les siens où il fête la fin du deuil et rejoint l’esprit de son père dans l’eau de la cascade. Minimaliste de bout en bout, sans aucun effet narratif ou photographique, Le Chant de la forêt est une belle réussite, qui louvoie entre documentaire et fiction, rappelant le monde d’un Robert Flaherty ou celui d’un Jean Rouch.

MICHEL CIEUTAT – POSITIF, JUILLET-AOÛT 2018

15 > 21.05 —

BRÉSIL / PORTUGAL – 2018 – 1H54 – COULEUR – V.O.

7

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VERSION RESTAURÉE

EN EXCLUSIVITÉ

HOUSE BY THE RIVER

LES GRANDS SQUELETTES

FRITZ LANG

PHILIPPE RAMOS

C’est la première fois que House by the River sort en salle en France soixante ans après sa réalisation.

Un écrivain raté veut coucher avec sa domestique un soir de solitude ; face à son refus, il la tue accidentellement ; sollicitant l’aide de son frère, il jette le cadavre dans la rivière bordant sa maison. De cette trame classique, Fritz Lang tire un petit bijou d’expressionnisme et de poésie nocturne, infusé par le désir – et sa copine la frustration –, déclinant ses motifs favoris tels que la culpabilité ou la rumeur sociale. La maison pleine d’ombres et de recoins sombres, les jambes blanches et dénudées de la fille se détachant dans un escalier obscur, le désir qui naît à l’écoute d’une canalisation dans laquelle s’écoule l’eau d’un bain, l’eau de la rivière qui scintille sous la lune et qui charrie ses ordures et ses cadavres le jour, une lumière constamment entre chien et loup, la pointe d’une barque fendant les algues, autant de scènes inventives, de plans marquants, de symboles sexuels et psychanalytiques qui baignent le film d’un érotisme permanent teinté de morbidité…

Des femmes et des hommes se perdent dans leurs pensées au hasard des heures du jour et des rues de la ville. De cette soudaine intimité, les murmures de leur petite voix intérieure nous laissent entendre les inquiétudes de l’amour.

Ouaté et cotonneux comme le lit où finissent par s’endormir les personnages, Les Grands Squelettes est construit sur une série de monologues intérieurs récités en voix off, où le recours à la longue focale, le format 4/3 et la bande-son silencieuse facilitent l’entrée dans la psyché des protagonistes en gommant l’environnement extérieur. La caméra redouble ce sentiment en adoptant parfois un point de vue subjectif, comme dans ce fragment – l’un des plus beaux – où le personnage incarné par Jacques Nolot imagine une scène de déchirement amoureux à partir de l’ombre d’une chaise. Grâce à ce dépouillement formel, le film atteint un degré d’intimité et de profondeur rare et propose une plongée introspective proche de l’expérience psychanalytique. Les personnages se disent euxmêmes ce qu’ils ne peuvent montrer aux autres….

SERGE KAGANSKI – LES INROCKUPTIBLES, 8 NOVEMBRE 2007

CHLOÉ CAVILLIER – CRITIKART, AVRIL 2019

Scénario Mel Dinelli d’après A. P. Herbert Photo Edward Cronjager

Scénario, photo, montage Philippe Ramos

Avec Louis Hayward, Lee Bowman, Jane Wyatt, Dorothy Patrick…

Avec Melvil Poupaud, Françoise Lebrun, Denis Lavant, Jacques Bonnaffé, Mélodie Richard, Jacques Nolot, Anne Azoulay Jean-François Stévenin, Lise Lamétrie, Alice de Lencquesaing…

15 > 20.05 —

23 > 28.05 —

USA –1950 – 1H22 – NOIR ET BLANC – V.O.

FRANCE – 2018 – 1H10 – COULEUR

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SORTIE NATIONALE

LE JEUNE AHMED JEAN-PIERRE ET LUC DARDENNE

Scénario Jean-Pierre et Luc Dardenne Photo Benoit Dervaux Son Jean-Pierre Duret, Julien Sicart Décors Igor Gabriel Montage Marie-Hélène Dozo…

Avec Idir Ben Addi, Victoria Bluck Olivier Bonnaud, Claire Bodson Myriem Akheddiou, Othmane Moumen…

— Festival Cannes 2019 / Sélection officielle

En Belgique, aujourd’hui, le destin du Jeune Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie.

En terminant l’écriture de ce scénario nous nous sommes rendus compte que d’une certaine manière nous avions écrit l’histoire des tentatives infructueuses de divers personnages pour conduire le jeune fanatique Ahmed, notre personnage principal, à renoncer à son meurtre. Quels que soient ces personnages : Inès sa professeure, sa mère, son frère, sa sœur, son éducateur, le juge, la psychologue du centre fermé, son avocat, les propriétaires de la ferme où il est placé, leur fille Louise, aucun ne réussit à entrer en communication avec le noyau dur, mystérieux de ce garçon prêt à tuer sa professeure au nom de ses convictions religieuses. En commençant l’écriture, nous n’imaginions pas que nous étions en train de donner naissance à un personnage si fermé, capable de nous échapper à ce point, de nous laisser sans possibilité de construction dramatique pour le rattraper, le faire sortir de sa folie meurtrière. […] Comment l’immobiliser dans un moment où, sans l’angélisme et l’invraisemblance d’un happy end, il pourrait s’ouvrir à la vie, se convertir à l’impureté jusque-là abhorrée ? Quelle serait la scène, quels seraient les plans qui permettraient de filmer cette métamorphose et troubleraient le regard du spectateur entré dans la nuit d’Ahmed, au plus près de ce qui le possède, de ce dont il serait enfin délivré ?

JEAN-PIERRE ET LUC DARDENNE in DOSSIER DE PRESSE

22.05 > 11.06 —

BELGIQUE / FRANCE – 2019 – 1H24 – COULEUR

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CINÉMA MAI 2019.qxp_Mise en page 1 19/04/2019 14:43 Page10

SORTIE NATIONALE

VERSION RESTAURÉE

DRÔLES DE CIGOGNES !

LES LOIS DE L’HOSPITALITÉ

HERMÍNA TÝRLOVÁ

BUSTER KEATON

Cinq courts métrages inédits d’Hermína Týrlová, magiques et facétieux.

De manière poétique, la cinéaste s’empare de quelques matériaux tout simples pour les transformer : un morceau de dentelle fait une barbe mousseuse, un bout de tapisserie une prairie fleurie. La laine, tissu en apparence peu noble, devient dans ses films la matière première de tout un monde. Une petite pelote devient une gracieuse acrobate, un brin de laine suffit pour créer une cigogne. Tant et si bien que dans le monde d’Hermína Týrlová, tout est mouvant, tout est mouvement… Même la musique devient un art visuel. in DOSSIER DE PRESSE

AU PROGRAMME POTES EN PELOTE – DRÔLES DE CIGOGNES !

LE MIRLITON FRIPON – LE CAVALIER DÉZINGUÉ PANIQUE À LA BASSE-COUR

Le deuxième long métrage de Buster Keaton : un chefd’œuvre méconnu à redécouvrir !

Dans des contrées lointaines des États-Unis, persistent, de génération en génération, de tragiques luttes ancestrales. Ainsi en est-il des Canfield et des McKay. Quand le jeune Willie McKay, après avoir grandi, sain et sauf, à New York, revient au pays, charmé puis invité par sa compagne de voyage, il ne se doute pas que celle-ci n’est autre que la plus jeune des filles Canfield et qu’il vient donc de se jeter dans la gueule du loup ! […] Suivant une trame narrative ténue, Keaton exploite tous les ressorts comiques contenus dans chaque situation. Sa « mécanique du rire » se déploie avec une économie radicale. Elle tient dans son sens de la forme, qui tend à ne dessiner qu’une seule ligne, une trajectoire unique, qui se déroule selon une logique implacable et fera de l’innocent McKay le héros triomphant…

HÉLÈNE DESCHAMPS in DOSSIER DE PRESSE Scénario Clyde Bruckman, Jean C. Havez… Photo Gordon Jennnings, Elgin Lessley Musique originale Robert Israel Avec Buster Keaton, Natalie Talmadge, Joe Roberts…

08 > 19.05 —

15 > 26.05 —

TARIFS 5,50€ / Enfants 4€

Soutien AFCAE Jeune public

RÉP. TCHÈQUE – 1966-82 – 47 MIN. – COUL. – SANS DIALOGUES À PARTIR DE 3 ANS

USA –1923 – 1H15 – NOIR ET BLANC – MUET POUR TOUS ET À PARTIR DE 8 ANS

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SPECTACLES MAI — JE 02 > ME 08 Sous chapiteau Parc des expositions La Rochelle

MA 07 20H30 Grand Théâtre

JE 09 20H30 Grand Théâtre

MA 14 20H30 ME 15 20H30 JE 16 19H30 Théâtre Verdière

JE 16 19H30 VE 17 20H30 Grand Théâtre

ME 22 19H30 Théâtre Verdière

ME 22 20H30 Grand Théâtre

VE 24 20H30 Grand Théâtre

MA 28 20H30 Grand Théâtre

DANS TON CŒUR Cie Akoreacro / Pierre Guillois NOUVEAU CIRQUE Acrobaties vertigineuses, détournement d’objets du quotidien en agrès loufoques et musique live. Un spectacle familial où tout valdingue, pour le meilleur et pour le cirque !

ICI-BAS Les Mélodies de Gabriel Fauré MUSIQUE Confiées à huit interprètes venus du jazz ou de la pop, les mélodies ciselées de Gabriel Fauré, réorchestrées hors de la tradition lyrique par le guitariste Olivier Mellano, allient la parole à la musique, la poésie à la nuit. L’évènement de clôture du Festival d’Avignon 2018.

LAS MARAVILLAS DE MALI MUSIQUES DU MONDE Formé au milieu des années 1960 et devenu depuis l’un des emblèmes de la musique afro-cubaine, le mythique orchestre Las Maravillas de Mali effectue son grand retour sur scène.

L’AUTRE MONDE OU LES ÉTATS ET EMPIRES DE LA LUNE Savinien de Cyrano de Bergerac / Benjamin Lazar Éclairé à la bougie, un voyage vers la lune écrit par le « vrai » Cyrano.

Le premier roman français de science-fiction transformé en une fascinante pièce de théâtre ponctuée de musique baroque.

THÉÂTRE BAROQUE

UNE SOIRÉE AVEC WILLIAM FORSYTHE

DANSE

Compañia Nacional de Danza de España / Jose Carlos Martínez

Les 50 danseurs du ballet national de Madrid interprètent trois pièces majeures du grand chorégraphe américain. Au confluent des danses néoclassique et contemporaine. Splendide.

JIMMY ET SES SŒURS Mike Kenny / Odile Grosset-Grange / Cie de Louise THÉÂTRE JEUNE PUBLIC Dans un monde dont les héros sont toujours des garçons, trois sœurs découvrent la liberté.

Une belle réflexion sur la place des femmes dans une société toujours sous domination masculine.

SAN FRANCISCO JAZZ COLLECTIVE Une dream team de musiciens américains pour un hommage hybride au maître de la bossa nova, Antonio Carlos Jobim.

JAZZ

LES SIÈCLES Symphonie fantastique / Berlioz / François-Xavier Roth MUSIQUE CLASSIQUE Dirigés par leur chef charismatique, les 76 musiciens de l’orchestre magnifient la Symphonie fantastique de Berlioz en un hommage haletant.

SEONG-JIN CHO Brahms / Schubert / Berg / Liszt MUSIQUE CLASSIQUE Entre le Carnegie Hall de New York et la Philharmonie de Berlin, le jeune prodige coréen fera escale à La Coursive. Un programme romantique en diable.

Une maîtrise technique époustouflante au service d’un jeu profond et expressif.

INFORMATION – À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h – Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h – Par internet www.la-coursive.com

QUAND RÉSERVER ?

– À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h00 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.

11

CINÉMA MAI 2019.qxp_Mise en page 1 19/04/2019 14:43 Page12

MAI / 19

01 > 07 MAI

ME 01

JE 02

VE 03

SA 04

DI 05

LU 06

MA 07

DURÉE

DIEU EXISTE, SON NOM EST PETRUNYA – Teona Strugar Mitevska

14H00 16H45 15H00 19H30 16H15 14H00 20H45 20H30 18H00

1h40

TREMBLEMENTS – Jayro Bustamante

16H00 18H45 20H00 17H15 20H45

14H00 16H00 18H15

1h47

MONROVIA, INDIANA – Frederick Wiseman

18H00 14H00 17H00 14H30

20H00

2h23

08 > 14 MAI

ME 08 JE 09

DRÔLES DE CIGOGNES ! – Hermína Týrlová

16H30

FUGUE – Agnieszka Smoczyńska

20H00 18H00 14H00 18H00 17H30 14H00 16H00 20H00 20H00

DIEU EXISTE, SON NOM EST PETRUNYA – Teona Strugar Mitevska

14H30 16H00 18H00 20H00 14H30 18H00 20H15

TREMBLEMENTS – Jayro Bustamante

17H45 14H00 16H00 14H30 19H30 16H00 14H00 20H00 18H00

15 > 21 MAI

ME 15

LES LOIS DE L’HOSPITALITÉ – Buster Keaton

14H30

DRÔLES DE CIGOGNES ! – Hermína Týrlová

16H15

16H15

16H30

47 min.

HOUSE BY THE RIVER – Fritz Lang

17H30 16H15

14H30 20H00 14H00

1h22

LE CHANT DE LA FORÊT – João Salaviza et Renée Nader Messora

19H30 14H00 16H00 17H30 17H45 15H45 14H00 18H00 20H00 20H00 17H45

1h54

20H15 14H00 20H00 14H30 18H00 20H00

1h42

FUGUE – Agnieszka Smoczyńska

VE 10

SA 11

DI 12

LU 13

MA 14

16H45 16H30

JE 16

VE 17

SA 18

DI 19

DURÉE

47 min.

LU 20

18H15

MA 21 16H15

1h42

1h40

1h47

DURÉE

1h15

22 > 28 MAI

ME 22 JE 23

LE JEUNE AHMED – Jean-Pierre et Luc Dardenne

16H00 14H00 14H00 15H00 17H45 16H00 14H00 18H00 16H00 18H00 20H00 19H30 18H00 17H30 20H00 18H00 20H00 20H00

1h24

LES LOIS DE L’HOSPITALITÉ – Buster Keaton

14H15

17H00 14H30

1h15

20H00 16H00 18H30 16H00 14H30 16H00 19H30

1h10

LES GRANDS SQUELETTES – Philippe Ramos

VE 24

SA 25

DI 26

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LU 27

MA 28

DURÉE