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OCTOBRE /19
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INFORMATIONS
CINÉMA JEUNE PUBLIC
la coursive
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€
4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1
FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS
GWEN ET LE LIVRE DE SABLE
Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00
JEAN-FRANÇOIS LAGUIONIE FRANCE – 1984 – 1H05 – COULEUR POUR TOUS ET À PARTIR DE 8-10 ANS
Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h30 à 19h00
SÉANCES
OCTOBRE —
www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables
ME 09 14H30
INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance) CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi
SA 12 17H00
SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE
DI 13 16H30 VE 11
10H00
LOUPS TENDRES ET LOUFOQUES PROGRAMME DE 6 COURTS MÉTRAGES FRANCE / BELGIQUE – 2017-19 – 48 MIN. – COULEUR À PARTIR DE 3 ANS
SÉANCES
OCTOBRE — ME 23 14H30 SA 26 16H00 JE 31 14H30
JE 24 15H30 LU 28 14H30
VE 25 14H15 MA 29 15H30
SÉANCES SCOLAIRES POSSIBLES
€ 7,50 6 5,50 5 4 3,50
MA 15 10H00
JE 17 10H00
VE 01 17H30
DI
NOVEMBRE —
03 16H15
JACOB ET LES CHIENS QUI PARLENT EDMUND JANSONS LETTONIE / POLOGNE – 2019 – 1H10 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 6 ANS
SÉANCES
55 100
€ 13,50 12 12 7
OCTOBRE — ME 23 15H45 DI 27 17H00
JE 24 14H00 MA 29 14H00
VE 25 15H30 ME 30 14H15
SÉANCES SCOLAIRES POSSIBLES LU 14 10H00
VE 18 10H00
NOVEMBRE — SA 02 17H15
RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA
05 46 51 54 00
Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture Martin Eden de Pietro Marcello
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SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
BACURAU
PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU
KLEBER MENDONÇA FILHO et JULIANO DORNELLES
Dans le Nordeste brésilien, un hameau sorti d’un western doit sa survie à son sens aigu de la communauté… Funérailles, organisation du ravitaillement, distribution alimentaire, flirt, prostitution… les scènes du quotidien se succèdent dans ce qui ressemble à un docu-fiction et rien, à ce stade – sinon le survol de la région par un ovni de série Z – n’augure du feu d’artifice à venir : cette seconde partie, fiction politique paranoïaque, d’abord sous surveillance, puis définitivement explosive, qui casse le film en deux, lui donne plus de rage encore… Elle se déclenche dès que la région est subitement investie par une milice d’Américains, très sensibles de la gâchette… Des clichés, peut-être, mais quand il y a urgence, on peut aller vite et prendre des raccourcis, nous disent les réalisateurs. Le film ne s’en prive pas. On aurait tort d’y voir des facilités. Bacurau est un message d’alerte envoyé d’un pays en danger.
CÉLINE SCIAMMA
La naissance du désir entre une peintre et son modèle au XVIIIe siècle… La mise en scène de Céline Sciamma travaille à vue la contradiction entre les rigueurs imposées par les conventions sociales et la liberté de ces corps qui s’en libèrent peu à peu. Le travail du cadre ainsi que celui du son révèlent peu à peu l’intime bruissant et fébrile des deux héroïnes, remarquablement campées par le tandem Noémie Merlant et Adèle Haenel sublimes et indissociables dans cette passion bouleversante. XAVIER LEHERPEUR – L’OBS, 20 MAI 2019
Dès que j’ai commené à rêver au film, le grand enjeu de reconstitution était plutôt du côté de l’intime, de la restitution du cœur. CÉLINE SCIAMMA
ROMAIN CHARBON, TOMA CLARAC – VANITY FAIR, 16 MAI 2019
Scénario et dialogues Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
Scénario Céline Sciamma
Avec Sonia Braga, Udo Kier, Bárbara Colen, Thomas Aquino…
Avec Noémie Merlant, Adèle Haenel, Luana Bajrami, Valeria Golino…
Soutien AFCAE — Festivals 2019 Cannes / Prix du jury, La Rochelle
Soutien AFCAE — Festivals 2019 Cannes / Prix du scénario, La Rochelle
01 > 13.10 —
01 > 07.10 —
BRÉSIL / FRANCE – 2019 – 2H10 – SCOPE-COULEUR – V.O.
FRANCE – 2019 – 2H00 – COULEUR
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SORTIE NATIONALE
ALICE ET LE MAIRE NICOLAS PARISER
Alice et le Maire, un conte rohmérien dans l’arène politique… Nicolas Pariser, quarante-quatre ans, ex-critique de cinéma, s’était déjà essayé avec talent dans son premier long métrage, Le Grand Jeu (2015), à la peinture romanesque d’une entreprise de déstabilisation du milieu gauchiste par une officine d’État. Quittant le terrain de cette fantaisie du complot à la Jacques Rivette, le cinéaste se rapproche aujourd’hui d’Éric Rohmer – lequel avait signé, en 1993, L’Arbre, le maire et la médiathèque avec Fabrice Luchini – pour une petite leçon de morale politique, écologique et existentielle. Luchini, donc. Et la preuve ici réitérée de son immense talent, qui consiste pour partie à se défaire quand il le faut de lui-même, ce qui n’est pas une mince affaire. Il campe Paul Théraneau, maire socialiste de Lyon, à peu près rincé après trente ans de mandat, non encore tombé dans le cynisme, mais tournant à vide, en pilotage automatique. La manière dont l’acteur parvient à restituer l’animal
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Scénario Nicolas Pariser Photo Sébastien Buchmann Son Daniel Sobrino Décors Wouter Zoon Musique Benjamin Esdraffo Montage Christel Dewynter Avec Fabrice Luchini, Anaïs Demoustier, Nora Hamzawi, Léonie Simaga, Antoine Reinartz, Maud Wyler… Soutien AFCAE — Festivals 2019 Cannes / Quinzaine des réalisateurs / Label Europa Cinémas du meilleur film européen, La Rochelle
politique est très remarquable. Un rien y suffit, évitant la caricature, dont il n’est pas donné à tout le monde de se saisir. Quelque chose de demimort dans le regard qui flotte sur le monde ordinaire, un imperceptible mouvement des lèvres qui marque une lassitude océanique de la gestion quotidienne, une capacité intacte à se sublimer et à aller chercher loin le vibrato républicain sur le théâtre de l’intervention publique. Là-dessus, sa jeune directrice de cabinet embauche une jeune normalienne sans attaches, Alice Heimann (Anaïs Demoustier), pour devenir une sorte de coach mentale du maire en perdition. Sa jeunesse, sa fraîcheur, son manque d’expérience, son étrangeté au milieu, son indifférence aux coups stratégiques – autant de traits dont Anaïs Demoustier, de son côté, s’empare avec une impression de naturel confondant – tombent d’autant plus à pic que Paul Théraneau se met en mouvement pour prendre la tête du parti et se positionner ensuite comme candidat à la présidentielle. L’histoire de leur relation occupe donc très délibérément le centre du film, quand bien même quelques personnages et intrigues secondaires, animant l’environnement proche des personnages principaux, s’y révèlent particulièrement bien esquissés. […] De fait, Alice, par sa capacité d’écoute, par sa faculté d’analyse, par la pertinence intellectuelle de ses interventions, réapprend au maire, animal politique obnubilé par l’efficience de l’action dans un monde qui exige toujours plus de rapidité, les vertus oubliées de la pensée… Sa modestie et son intelligence, les petites notes qu’elle rédige régulièrement à son intention – justement sur la modestie par exemple – ouvrent à leur tour une brèche dans ce mélange d’ennui mortel et d’ébullition stratégique permanente qui occupent l’espace mental de Paul Théraneau. S’applique alors à Alice et le Maire cette loi d’airain de tout bon film qui se respecte : qu’un mouvement transforme insensiblement les personnages. Qu’on les trouve changés, l’un et l’autre, par une expérience qui les a réunis et éprouvés et dont on ne révélera surtout pas le fin mot ici. Tout au plus dira-t-on qu’une part d’humanisme a perturbé l’animal technocratique qu’est Paul Théraneau, et qu’à rebours Alice Heimann n’a pu éviter que l’éclaboussure du réel atteigne le pur horizon des concepts. La transparence de la mise en scène, la justesse des dialogues, la tenue des acteurs conspirent ici à un film lucide et subtil, qui fait toute sa part à la cruelle complexité des choses. Une œuvre précieuse, en un mot. JACQUES MANDELBAUM – LE MONDE, 18 MAI 2019
02 > 21.10 —
FRANCE – 2019 – 1 H45 – COULEUR
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RÉÉDITION VERSION RESTAURÉE
GWEN ET LE LIVRE DE SABLE JEAN-FRANÇOIS LAGUIONIE
Scénario Jean-Paul Gaspari, Jean-François Laguionie Décors Bernard Palacios Réalisation des personnages Nicole Dufour Animation Claude Luyet, Henri Heidsieck Musique Pierre Alrand Montage Hélène Arnal Avec les voix de Michel Robin, Lorella di Cicco, Armand Babel, Raymond Jourdan, Saïd Amadis… Soutien AFCAE — Festival La Rochelle Cinéma / Rétrospective et exposition (en partenariat avec la Médiathèque)
La jeune Gwen, adoptée par une tribu de nomades, vit dans un monde post-apocalyptique envahi de sable, où une entité inconnue déverse des flots d’objets, reproductions gigantesques de produits banals de notre monde (valises, téléphones, horloges…). Quand le garçon avec lequel elle s’est liée d’amitié est enlevé par l’entité, Gwen part à sa recherche… Jean-François Laguionie remporte le Grand Prix du Festival d’Annecy dès 1965, avec son premier court métrage, La Demoiselle et le Violoncelliste. Sept autres suivent jusqu’à La Traversée de l’Atlantique à la rame qui obtient en 1978 la Palme d’or à Cannes et le César du film d’animation. C’est alors qu’il se lance dans l’aventure du long métrage avec Gwen et le livre de sable. Installé dans un village des Cévennes, Saint-Laurent-le-Minier, il y passe plusieurs années à réaliser ce qui deviendra un film culte, référence majeure de l’histoire du cinéma d’animation. Gwen, ce sont plusieurs années de travail d’une petite équipe (six personnes au départ, neuf à l’arrivée), un scénario réinventé au fil du tournage, des personnages découpés et peints un à un dans différentes positions, différentes expressions, un travail d’artisans minutieux pour une fable d’initiation magnifique qui brasse des thèmes toujours profondément actuels : le consumérisme, l’écologie… 4ème DE COUVERTURE DU LIVRE DVD, LES ÉDITIONS DE L’ŒIL FRANCE – 1984 – 1H 05 – COULEUR – POUR TOUS ET À PARTIR DE 8-10 ANS
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09 > 13.10 —
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EN EXCLUSIVITÉ
ATLANTIQUE MATI DIOP
Scénario Mati Diop, Olivier Demangel Photo Claire Mathon Son Benoît De Clerck Décors Toma Baqueni, Oumar Sall Musique Fatima Al Qadiri Montage Ael Dallier Vega Avec Mama Sané, Amadou Mbow, Ibrahima Traoré, Nicole Sougou, Amina Kane, Mariama Gassamal… Soutien GNCR — Festivals 2019 Cannes / Grand Prix, La Rochelle
D’une fulgurante beauté, le premier long métrage de la réalisatrice francosénégalaise est une œuvre où la magie se conjugue avec le politique, l’amour, le film policier et la puissance des astres. […] Si Mati Diop, déjà remarquée en 2004 pour l’admirable moyen métrage Mille soleils, repart, littéralement, de la situation de départ du chef-d’œuvre signé par son oncle Djibril Diop Mambety, répétant la grande scène de déclaration d'amour au bord de l’eau du début de Touki Bouki, c’est pour raconter une histoire d’aujourd’hui. Une histoire au temps de grands chantiers faisant surgir des tours arrogantes et inutiles dans les métropoles d’Afrique, construites par des ouvriers surexploités et méprisés. Une histoire au temps des pirogues qui s’élancent sur l’océan, chargées d’hommes en quête d’une vie meilleure, et qui trop souvent sont dévorés par les vagues. Cette histoire, sentimentale et réaliste, violente et tendre, Mati Diop la filme avec une attention sensuelle aux visages et aux corps des jeunes gens qui en sont les principaux protagonistes. Et d’abord le visage et le corps de son héroïne, Ada, en lutte pour la vérité de ses sentiments et contre les carcans et les mensonges, les visages et les corps de ses amies les jeunes filles du quartier de Dakar. Et c’est cette présence charnelle qui ouvre l’espace à la dimension surnaturelle du film, avec le retour des victimes des injustices, venant hanter les vivants·e·s et réclamer justice… JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 17 MAI 2019
09 > 22.10 —
FRANCE / SÉNÉGAL / BELGIQUE – 2019 – 1H44 – COULEUR – V.O.
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SORTIE NATIONALE
L’ANGLE MORT PIERRE TRIVIDIC et PATRICK MARIO BERNARD
Scénario Pierre Trividic, Patrick Mario Bernard sur une idée originale d’Emmanuel Carrère Photo Jonathan Ricquebourg Son André Rigaut, Jean Malle Décors Daphné Deboaisne… Musique Patrick Mario Bernard Montage Annette Dutertre Avec Jean-Christophe Folly, Isabelle Carré, Golshifteh Farahani, Sami Ameziane, Claudia Tagbo… Soutien ACID et AFCAE — Festivals 2019 Cannes / ACID, La Rochelle
Remaniant avec brio le thème de l’homme invisible, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic révèlent le fantastique Jean-Christophe Folly. Après Dancing et L’Autre, leur troisième film s’inscrit dans la veine de fantastique social qui leur est propre… L’Angle mort est à la fois une folle histoire d’homme invisible et l’histoire d’un homme ordinaire, en une seule et même personne. Dominick Brassan a la faculté de se rendre invisible depuis l’enfance, et continue, adulte, de ne pas faire grand-chose de ce don… Ce corps a aussi un travail, dans un magasin de guitares, une famille, de musiciens, une copine, blanche, une voisine, mystérieuse, un ami d’enfance, qui aurait mieux fait d’y rester, tout ce qui fait une vie, un scénario ou un film. Tout ce qui fait des problèmes, quand notre homme, n’aspire qu’à ce qu’on foute la paix à ses allées et venues. Un film gonflé qui joue beaucoup avec de bonnes questions, leur laisse le temps de jouer entre elles tout en continuant son histoire. Dominick est noir, une manière comme une autre d’avoir un corps, sinon que cette chose étrange qu’on appelle le regard de la société a le don d’y voir autre chose, ou bien de n’y voir que cela. Être à la fois visible et invisible, ce qui est donné à tout le monde…, c’est tout ce que Dominick désire, au lieu de se torturer à savoir s’il est l’un ou l’autre. Questions de cinéma que le film résout à sa manière, tantôt fable, tantôt récit, s’attachant à explorer la zone d’ombre qui lui donne son titre : aller voir ce que les caméras laissent en général de côté. LUC CHESSEL – LIBÉRATION, 22 MAI 2019 FRANCE – 2019 – 1H 44 – COULEUR
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16 > 29.10 —
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SORTIE NATIONALE
MARTIN EDEN PIETRO MARCELLO
Scénario Pietro Marcello, Maurizio Braucci d’après le livre de Jack London Photo Francesco Di Giacomo Son Stefano Grosso Costumes Andrea Cavalletto Musique Marco Messina et Sacha Ricci Montage Alne Hervé, Fabrizio Federico Avec Luca Marinelli, Jessica Cressy, Carlo Cecchi, Vincezo Nemolato, Marco Leonardi, Denise Sardiso… — Festival 2019 Venise / Sélection officielle : Prix d’interprétation masculine
Une adaptation audacieuse de Martin Eden, chef-d’œuvre de Jack London. Luca Marinelli a reçu une méritée Coupe Volpi du meilleur acteur masculin à la Mostra de Venise. […] Avec des moyens qu’on sent réduits (le parti pris de situer l’action à une époque indéterminée, très gonflé, fonctionne étonnamment), Pietro Marcello transpose Jack London à Naples, et ça fonctionne à merveille. Marcello réussit à réaliser un film aussi politique que poétique, passionné, romanesque et romantique, en phase totale avec son personnage principal, ce marin qui décide de devenir écrivain contre vents et marées et qui y parvient. Avec le succès commence la déchéance. Un film déchirant. JEAN-BAPTISTE MORAIN – LES INROCKUPTIBLES, 11 SEPTEMBRE 2019
Martin Eden raconte notre histoire, celle de ceux qui ne se sont pas formés dans la famille ou à l’école, mais à travers la culture rencontrée en chemin. C’est le roman de l’autodidacte, de celui qui croit en la culture comme instrument d’émancipation et qui est resté en partie déçu. Un livre d’une grande pertinence politique, qui révèle la capacité de Jack London à percevoir les nuances ternes de l’avenir, les perversions et les tourments du XXe siècle. Nous avons imaginé que notre Martin traverserait le vingtième siècle, une transposition onirique du vingtième siècle, dépourvue de coordonnées temporelles, ne se situant plus dans la Californie du roman mais dans un Naples qui pourrait être n’importe quelle ville portuaire (pas seulement) d’Italie. PIETRO MARCELLO et MAURIZIO BRAUCCI – in DOSSIER DE PRESSE
16 > 29.10 —
ITALIE – 2019 – 2H 08 – COULEUR – V.O.
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EN EXCLUSIVITÉ
RIVER OF GRASS KELLY REICHARDT
Scénario Kelly Reichardt Photo Jim Denault Son Bill Chesley Décors David Doernberg Musique John Hill Montage Larry Fessenden Avec Lisa Bowman, Larry Fessenden, Dick Russell, Stan Kaplan, Michael Buscemi…
Le premier long métrage de Kelly Reichardt, insolite et insolent, arrive enfin en salle… Une merveille de comédie policière dépressive. Aux origines de Certaines femmes, Night Moves, Old Joy, Wendy et Lucy, il y eut d’abord River of Grass, tourné en 1994, qui sort enfin aujourd'hui. Cette «rivière d’herbe » c’est la région des Everglades, en Floride, près de Miami. C'est là que Kelly Reichardt a vécu, avec ses parents, tous deux policiers, son enfance et sa jeunesse. Et le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’en donne pas une image de carte postale. Car la caractéristique de River of Grass (et sans doute de tout le cinéma à venir de Reichardt), c’est qu’il contrecarre à chaque seconde la tentation du cliché. Kelly Reichardt a très bien décrit son film : « un road movie sans route, une histoire d’amour sans amour, une aventure criminelle sans crime ». C’est exactement cela. Alors l’héroïne est une antihéroïne, le prince charmant est apathique et édenté, les vieux flics n’ont plus trop d’émotions sauf quand ils jouent de la batterie, se teignent les cheveux, perdent leur arme de service... C’est Bonnie and Clyde version losers (ils n’arrivent même pas à tuer quelqu’un, voire à s’aimer), une cavale absurde puisque sans utilité. JEAN-BAPTISTE MORAIN – LES INROCKUPTIBLES, 04 SEPTEMBRE 2019 ÉTATS-UNIS – 1994 – 1 H 14 – COULEUR – V.O.
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SORTIE NATIONALE
LA CORDILLÈRE DES SONGES PATRICIO GUZMÁN
LA CORDILLERA DE LOS SUEÑOS Scénario Patricio Guzmán Photo Samuel Lahu Images additionnelles Pablo Salas Son Alvaro Silva Wuth, Aymeric Dupas… Musique Miranda y Tobar Montage Emmanuelle Joly Soutien AFCAE — Festival 2019 Cannes / Œil d’or du meilleur documentaire
Avec La Cordillère des songes, ce sont dix ans d’introspection poétique, entamée par Nostalgie de la lumière, puis Le Bouton de nacre, que Patricio Guzmàn referme, et plus encore quarante ans d’une œuvre intégralement conçue comme un mausolée à la mémoire d’un Chili supplicié sur l’autel de la junte militaire. Une mémoire considérée par le réalisateur comme une force naturelle, en lien direct avec le cosmos. Au fil de ses élégies, elle aura ainsi été assimilable à la gravité, aimantant les familles des victimes aux charniers du désert d’Atacama, aux marées du Pacifique, rejetant les restes des noyés de Pinochet, et désormais aux plis telluriques du massif transcontinental de la cordillère, grand ignoré du Chili et pourtant veilleur silencieux de la capitale Santiago, témoin de tous les crimes commis sur ses pavés, taillés à même les contreforts andins. Dernier chapitre d’une trilogie unique, ayant ausculté le corps social, politique et géographique de sa patrie, ce retour sur les traces presque effacées de sa jeunesse sud-américaine permet à Guzmàn de faire siens les mots de Saint-Exupéry, qui affirmait que l’on « est de son enfance, comme on est d’un pays ». Avec une force d’évocation intacte…, il continue de filmer les cicatrices d’une dictature abolie mais aux racines profondément enfouies, toujours impossibles à arracher sans éventrer la fragile cohésion d’un pays encore convalescent. EMMANUEL RASPIENGEAS – POSITIF, JUILLET-AOÛT 2019
30.10 > 12.11 —
CHILI / FRANCE – 2019 – 1H25 – COULEUR – V.O.
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SORTIE NATIONALE
LE TRAÎTRE MARCO BELLOCCHIO
Marco Bellocchio était le vétéran de la sélection officielle du dernier Festival de Cannes, lui à qui l’on doit pas moins de vingt-six longs métrages depuis ses débuts avec le déjà remarquable Les Poings dans les poches, en 1965. Marco Bellocchio a réalisé des films sur des sujets extrêmement différents, même si souvent en prise avec l’actualité ou l’histoire récente de l’Italie. C’est à nouveau le cas avec Le Traître, centré sur le personnage de Tommaso Buscetta, dont les témoignages permirent dans les années 1980 le démantèlement de l’une des principales organisations mafieuses d’Italie. Mais le film n’est ni une reconstitution historique, malgré le soin apporté à l’évocation des faits, ni un film de gangsters, malgré la tension extrême qui tient en haleine durant les 2 heures 25 de la projection. C’est encore moins un plaidoyer pour – ou un réquisitoire contre – ce personnage étonnant qu'est sinon le véritable Buscetta, en tout cas le protagoniste du Traître. Autour de celui-ci, le réalisateur d’Au nom du père, du Sourire de ma mère et de La Belle Endormie poursuit l’exploration qui nourrit tous ses films, celle de la complexité des ressorts humains dans les jeux de pouvoir, de sincérité, de narcissisme, de pulsions, d’enfance qui animent chacun, et chacun différemment. L’acteur Pierfrancesco Favino, révélé par Bellocchio il y a plus de vingt ans dans son magnifique Prince de Hombourg
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IL TRADITORE
et devenu un vieux routier des écrans italiens, donne une épaisseur
Scénario, adaptation, dialogues Marco Bellocchio, Ludovica Rampoldi, Valia Santella, Francesco Piccolo Photo Vladan Radovic Son Gaetano Carito, Adriano Di Lorenzo Décors Andrea Castorina Musique originale Nicola Piovani Montage Francesca Calvelli
humaine, à la fois opaque et frémissante, au personnage central. Mais c’est
Avec Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Candido, Fabrizio Ferracane, Luigi Lo Cascio…
l’argent est loin d’être la seule motivation, ou en tout cas le seul socle de
Soutien AFCAE — Festivals 2019 Cannes / Sélection officielle, La Rochelle
humains à assassiner amis, femmes et enfants au nom d’un système de
aussi bien l’obscurité de ce qui habite les autres, ses anciens amis criminels qu’il enverra en prison, même lorsque leur portrait n’est qu’esquissé, qui est interrogé par le film. Il est en effet évident que si l’appât du gain, centuplé par l’arrivée massive de l’héroïne à Palerme dans les années 1970, est la cause directe de l’explosion de violence inouïe qui en a résulté, références, de ces hommes et de ces femmes. Le véritable intérêt de Bellocchio est là, dans ce qui pousse des êtres pensée qu’ils sont incapables de remettre en question. C’est l'histoire de la Mafia, tragiquement illustrée par les épisodes bien réels de cette période – mais pas seulement, et loin s’en faut. Si Buscetta est un traître, ce n’est pas seulement pour avoir trouvé dans un interlocuteur exceptionnel, le juge Falcone (qui le paiera de sa vie), l’occasion de reconstruire une autre vision de lui-même que celle fournie par Cosa Nostra. C’est aussi pour avoir rompu avec tout un ensemble de représentations, qui n’a rien à voir ni avec la loi – on s’en doute –, ni avec la morale la plus élémentaire. C’est ce dispositif mental qui explique que des ouvriers et des chômeurs manifestèrent pour les mafiosi, et que très nombreuses furent, dans les quartiers populaires, les personnes ayant célébré l'assassinat de Falcone. Lors d’un affrontement en plein tribunal avec le chef suprême de Cosa Nostra, Toto Riina, Buscetta peut bien l’accuser d’être le fossoyeur des soi-disant idéaux de l’organisation mafieuse, ces idéaux ont depuis bien longtemps disparu sous les intérêts de trafiquants et d’assassins, dans un contexte et à une échelle certes bien différente avant l’explosion du trafic de drogue. La question n’est pas de savoir si l’un ou l’autre a raison, mais de donner accès à des ressorts intérieurs, qui concernent aussi les relations entre hommes et femmes et entre membres d’une famille, bien au-delà du seul cas des organisations de grand banditisme du sud de l’Italie. L’un des films les plus connus de Bellocchio, consacré à l’assassinat d’Aldo Moro après son enlèvement par les Brigades rouges, s’intitule Buongiorno Notte. Mais c’est toute son œuvre qui pourrait porter ce titre, où la nuit est celle de ce qui – pour le pire, souvent, et parfois aussi pour le meilleur – fait les êtres humains. JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 24 MAI 2019
30.10 > 19.11 —
ITALIE / FRANCE / ALLEMAGNE / BRÉSIL – 2019 – 2H25 – COULEUR – V.O.
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CINÉMA OCTOBRE 2019.qxp_Mise en page 1 18/09/2019 11:21 Page14
EN EXCLUSIVITÉ
EN EXCLUSIVITÉ
LOUPS TENDRES ET LOUFOQUES
JACOB ET LES CHIENS QUI PARLENT
PROGRAMME DE 6 COURTS MÉTRAGES
EDMUND JANSONS
Loin des contes traditionnels, des histoires de loups pas si grands et pas si méchants. Un loup qui se croit le plus beau, un louveteau qui veut chasser tout seul, un petit loup qui aime la compagnie, cinq louveteaux taquins… Dans Loups tendres et loufoques, la chouette du cinéma qui se pose sur sa branche et salue les enfants, revisite le loup des contes et des livres avec humour et poésie, pour nous amener à le voir autrement.
Une fable écologique pleine d’aventures qui fait rimer émotion et imagination. Jacob, 7 ans, aimerait bien devenir architecte comme son père. En vacances chez sa cousine Mimi, il fait la connaissance d’une horde de chiens des rues qui parlent. Aidés par ces drôles d’animaux, les enfants veulent empêcher la réalisation d’un colossal projet immobilier qui détruirait leur vieux quartier et ses jardins.…
AU PROGRAMME C’est moi le plus fort – Anaïs Sorrentino, Arnaud Demuynck C’est moi le plus beau – Anaïs Sorrentino, Arnaud Demuynck Trop petit loup – Arnaud Demuynck Le Retour du grand méchant loup – Pascale Hecquet Grand Loup et Petit Loup – Rémi Durin Promenons-nous – Hugo Frassetto
Le quartier de Maskachka, décor central du film existe réellement. Il est situé à la périphérie de Riga, la capitale de la Lettonie. Maskachka est le nom que l’on a donné à ce quartier où, jadis se regroupait une population d’origine russe (Maska signifie Moscou). Ses immeubles et ses maisons sont traditionnellement construites en bois… Ce quartier a beaucoup de caractère et de charme, tant pour la diversité de son histoire, de son architecture que pour celle de sa population.
Soutien AFCAE Jeune Public —
Soutien AFCAE Jeune Public —
23.10 > 03.11 —
23.10 > 02.11 —
TARIFS 5,50€ / Enfants 4€ FRANCE / BELGIQUE – 2017-19 – 48 MIN. – COULEUR À PARTIR DE 3 ANS
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LETTONIE / POLOGNE – 2019 – 1H10 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 6 ANS
CINÉMA OCTOBRE 2019.qxp_Mise en page 1 18/09/2019 11:21 Page15
SPECTACLES
Ubu
OCTOBRE — LU 30 SEPT 20H30 MA 01 19H30 ME 02 19H30 JE 03 20H30 VE 04 20H30
Ensemble Marguerite Louise
Ryan Porter
Via Kanana
UBU d’après Alfred Jarry / Olivier Martin-Salvan THÉÂTRE / + 12 ans Le Père Ubu, roi des ambitieux, des grossiers et des imbéciles, délicieusement transporté au pays du fitness. Une farce extravagante et cinglante, portée par l’immense Olivier MartinSalvan, comédien généreux et metteur en scène inspiré.
Maison de l’Étudiant La Rochelle
ME JE VE SA DI
02 03 04 05 06
20H30 19H30 19H30 20H30 15H00
THÉÂTRE LE MALADE IMAGINAIRE Molière / Claude Stratz / Comédie-Française La troupe du Français, emmenée par Guillaume Gallienne, fait renaître l’une de ses mythiques mises en scène du Malade, signée Claude Stratz. Son épure restitue à merveille la palette infinie de cette « comédie crépusculaire », où humour et tragédie sont étroitement liées.
Grand Théâtre date supplémentaire :
JE 10 VE 11
19H30 20H30
Grand Théâtre
DI
13
17H00
Grand Théâtre
LU 14
20H30
Grand Théâtre
ME 16
20H30
La Sirène – La Rochelle
JE 17 VE 18
19H30 20H30
Grand Théâtre
JAZZ LOCO CELLO Loco Cello fait swinguer de manière inédite et élégante musique de chambre et jazz, Mendelssohn et Django Reinhardt. Ce quatuor à cordes d’une créativité hors normes fusionne l’énergie manouche à leurs intuitions musicales inspirées.
ENSEMBLE MARGUERITE LOUISE Larmes de grâce MUSIQUE CLASSIQUE Charpentier / Couperin / De Brossard / Carissimi / Lotti / Allegri / Gaétan Jarry Sous ce titre mystique se cache un programme de musique sacrée de toute beauté (Couperin, Allegri, Charpentier…), porté par un jeune et talentueux orchestre vocal et instrumental baroque, partenaire des productions musicales du Château de Versailles (opéra royal et chapelle). ANGÉLIQUE KIDJO Celia MUSIQUES DU MONDE L’une des plus grandes voix du continent africain présente un hommage à sa « sœur » caribéenne, l’immense Celia Cruz. Magique. RYAN PORTER Featuring The West Coast Get Down JAZZ Pour ce concert très attendu, nous retrouverons à La Sirène les virtuoses californiens, qui soufflent un afro-jazz éblouissant d’inventivité. VIA KANANA Gregory Maqoma / Via Katlehong Dance DANSE L’incontournable chorégraphe sud-africain et ses huit danseurs livrent ici un manifeste politique électrisant, qui utilise les pas effrénés du pantsula, danse contestataire née dans les townships de Johannesburg, pour dénoncer le fléau de la corruption.
INFORMATION – À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 / samedi et dimanche de 14h00 à 19h00 – Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h30 à 19h00 – Par internet www.la-coursive.com
QUAND RÉSERVER ? – À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie – À partir de 14h30 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Exceptions : Pour tous les spectacles du mois d’octobre, ouverture le MA 17 SEPT. Pour tous les spectacles du mois de décembre le LU 04 NOV. Pour tous les spectacles du mois de juin, ouverture le LU 04 MAI. Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant. Exception : Pour tous les spectacles du mois d’octobre, ouverture le VE 20 SEPT.
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CINÉMA OCTOBRE 2019.qxp_Mise en page 1 18/09/2019 11:21 Page16
01 OCT > 05 NOV /19 MA 01 OCTOBRE
14H30 BACURAU
I 17H30 BACURAU I 20H00 PORTRAIT DE LA JEUNE FILLLE EN FEU
02 > 08 OCTOBRE
ME 02 JE 03
VE 04
SA 05
DI 06
LU 07
MA 08
DURÉE
ALICE ET LE MAIRE – Nicolas Pariser
14H00 16H30 14H00 16H30 17H15 20H45 21H00 18H15 21H00
16H30 14H00 20H45 18H30
1h45
BACURAU – Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
16H00 14H00 20H30 18H30 14H30 14H00 16H00 18H30 20H30
2h10
PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU – Céline Sciamma
18H30
16H00 14H15
19H30 18H30
2h00
09 > 15 OCTOBRE
ME 09 JE 10
VE 11
DI 13
GWEN ET LE LIVRE DE SABLE – Jean-François Laguionie
14H30
ATLANTIQUE – Mati Diop
16H00 14H00 14H00 20H30 18H00 16H00 14H00 20H00 18H00 18H00 20H30 18H00
1h44
ALICE ET LE MAIRE – Nicolas Pariser
18H00 16H00 16H00 18H30 14H30 14H00 16H00 20H15 18H15 20H00
1h45
BACURAU – Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles
SA 12
LU 14
MA 15
17H00 16H30
20H00
DURÉE
1h05
14H30 20H15
2h10
16 > 22 OCTOBRE
ME 16
L’ANGLE MORT – Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard
18H30 20H30 14H00 16H30 14H30 18H00 20H30
1h44
MARTIN EDEN – Pietro Marcello
20H30 14H00 18H00 20H30 18H30 20H00 16H00
2h08
ATLANTIQUE – Mati Diop
16H30 16H00 18H30 16H30 16H00 14H00 20H30 18H30
1h44
ALICE ET LE MAIRE – Nicolas Pariser
18H30
1h45
JE 17
VE 18
SA 19
DI 20
LU 21
MA 22
14H30 21H00 14H00
23 > 29 OCTOBRE
ME 23 JE 24
VE 25
SA 26
LOUPS TENDRES ET LOUFOQUES – 6 courts métrages
14H30 15H30 14H15
16H00
DI 27
LU 28
DURÉE
MA 29
DURÉE
14H30 15H30
48 min
JACOB ET LES CHIENS QUI PARLENT – Edmund Jansons
15H45 14H00 15H30
17H00
14H00
1h10
MARTIN EDEN – Pietro Marcello
17H15
14H30 15H45 20H15 20H30
2h08
L’ANGLE MORT – Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard
20H00 16H45 18H30 20H00 18H30 18H15
RIVER OF GRASS – Kelly Reichardt
20H15 20H30 17H15
18H45 17H00 14H30
30 OCTOBRE > 05 NOVEMBRE
ME 30 JE 31
JACOB ET LES CHIENS QUI PARLENT – Edmund Jansons
14H15
LOUPS TENDRES ET LOUFOQUES – 6 courts métrages
VE 01
SA 02
DI 03
16H45
1h44
20H15 18H45
1h14
LU 04
MA 05
17H15 14H30 17H30
DURÉE
1h10
16H15
48 min
LE TRAÎTRE – Marco Bellocchio
15H45 17H30 14H30 14H30 17H30 15H45 14H00 20H30 20H30 20H30 20H30 17H00
2h25
LA CORDILLÈRE DES SONGES – Patricio Guzmán
18H45 15H45 18H45 18H45 14H30 14H00 20H 20H30 20H30 18H45
1h25
la-coursive.com I 05 46 51 54 02 / 03 / 04 4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01