27.02 au 02.04 2019

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MARS / 19


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CINÉMA JEUNE PUBLIC

INFORMATIONS

Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires. TARIF : 3,50€

la coursive 4, rue Saint-Jean du Pérot 17025 La Rochelle cedex 1

FILMS TOUT PARTICULIÈREMENT RECOMMANDÉS

Du lundi au vendredi de 13h30 à 19h00 Samedi et dimanche de 14h00 à 19h00

FESTIVAL TÉLÉRAMA ENFANTS

Par téléphone 05 46 51 54 02 / 03 / 04 Du lundi au dimanche de 14h00 à 18h00

27.02 > 01.03 — L’ÎLE AUX CHIENS – WES ANDERSON

www.la-coursive.com horaires et programme téléchargeables

USA / ALLEMAGNE – 2018 – 1H42 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 11 ANS ME 27 14H00 VE 01 16H00

INFORMATIONS DANS LES MÉDIAS Sud-Ouest / Sud-Ouest Dimanche / Sortir 17 / France Bleu La Rochelle / La Charente Libre / France 3 Nouvelle-Aquitaine et Atlantique / RCF Charente-Maritime / La Nouvelle République Niort / Le Phare de Ré / Radio Collège / Ré à la Hune / Chroniques d’Aliénor / Web TV Info / La Rochelle Madame BILLETTERIE CINÉMA ouverte 30 minutes avant chaque séance TARIFS Normal Carte La Coursive / Plus de 60 ans Lundi pour tous Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi Moins de 18 ans Groupes scolaires / Centres de loisirs Carte fidélité pour tous 10 séances 20 séances (2 places maximum par séance) CARTE LA COURSIVE Individuel Groupes / Collectivités (min. 10 personnes) Plus de 60 ans Moins de 26 ans / Demandeur d’emploi

CRO MAN – NICK PARK ROYAUME-UNI / FRANCE – 2018 – 1H30 – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 6-7 ANS ME 27 16H15 VE 01 14H00

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO HAYAO MIYAZAKI JAPON – 1979 – 1H40 – COULEUR – V.F. / V.O. À PARTIR DE 7-8 ANS JE 28 14H00 V.F. VE 01 18H00 V.O.

WARDI – MATS GRORUD € 7,50 6 5,50 5 4 3,50

NORVÈGE / SUÈDE… – 2018 – 1H17 – COULEUR – V.F. / V.O. À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS

27.02 > 10.03 — ME 27 18H15 V.O. SA 02 15H00 V.F. ME 06 14H30 V.F.

JE 28 16H00 V.F. DI 03 17H15 V.O. VE 08 18H15 V.O.

VE 01 14H30 V.F. LU 04 17H30 V.O. DI 10 14H30 V.F.

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE VE 08 14H00

LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES 5 COURTS MÉTRAGES

55 100

€ 13,50 12 12 7

RUSSIE / MEXIQUE… – 2018 – 46 MIN. – COULEUR – V.F. À PARTIR DE 4 ANS

13 > 24.03 — ME 13 14H15 SA 23 17H15

SA 16 17H15 DI 24 16H45

DI

17 16H15

SÉANCE SCOLAIRE POSSIBLE MA 19 10H00

RENSEIGNEMENTS SERVICE CINÉMA

05 46 51 54 00

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas. Directeur de la publication Franck Becker / Programmation et rédaction Édith Périn / Design signelazer.com Mise en page et photogravure Brigitte Bombaron-Morisson / Impression Imprimerie IRO Photo de couverture C’est ça l’amour de Claire Burger

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SORTIE NATIONALE

GRÂCE À DIEU FRANÇOIS OZON

Scénario François Ozon Photo Manu Dacosse Son Brigitte Taillandier Décors Emmanuelle Duplay Musique Evgueni & Sacha Galperine Montage Laure Gardette Avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Eric Caravaca, François Marthouret, Bernard Verley… — Soutien AFCAE

« Grâce à Dieu», lumières et ombres d’une «affaire » Lorsque les avocats de Bernard Preynat, le prêtre catholique accusé d’agressions sexuelles sur des dizaines d’enfants, ont demandé l’interdiction de Grâce à Dieu, François Ozon a fait valoir que son film «n’invente ni ne dit rien qui n’ait déjà été porté à la connaissance du public». Pourquoi, alors, voir ce film ? Parce que, justement, c’est un film. Que le regard d’un metteur en scène sur des acteurs en quête de la vérité de leurs personnages ouvre sur cette histoire une fenêtre qui laisse passer bien plus que l’énonciation des faits… En recueillant les témoignages de victimes du père Preynat, en retraçant leur parcours, qui sans cesse se heurte au silence et au déni de l’Eglise, Ozon s’est plié à la discipline de la fidélité aux faits. Comme la chronique judiciaire l’a expliqué avant la critique cinématographique, le réalisateur a changé les noms des victimes, pas ceux de l’agresseur, du cardinal qui l’a couvert, de la laïque qui a contribué à la conspiration du silence… Montrant la contagion de l’action collective (et ses limites, dans une belle séquence à la fin du film), traitant sèchement, sans cruauté inutile, de l’incompréhension si peu charitable de la hiérarchie catholique, qui trouve son essence dans la phrase qui donne son titre au film (« la majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits »), prononcée par le cardinal Barbarin (François Marthouret), François Ozon réussit, en plus de la chronique sensible d’un drame collectif, un film politique. THOMAS SOTINEL – LE MONDE, 20 FÉVRIER 2019

27.02 > 12.03 —

FRANCE – 2018 – 2H18 – COULEUR

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EN EXCLUSIVITÉ

UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT BI GAN

Scénario Bi Gan Photo Liu Qiang Son Li Danfeng Musique Lim Giong, Point Hsu Montage Qin Yanan Avec Tang Wei, Huang Jue, Sylvia Chang, Lee Hong-Chi, Chen Yongzhong… Soutien GNCR — Festivals 2018 Cannes / Sélection Un Certain Regard, La Rochelle

En un battement de paupière, un monde secret s’ouvre dans l’opacité d’une nuit peuplée de songes. Le jeune cinéaste Bi Gan, vingt-neuf ans, en détient les clés. Abdiquant toute résistance, on se laisse dériver sur la courbe rêveuse de son histoire d’amour contrariée, qui renoue avec l’essence d’un cinéma primitif virtuose. Radicalisant ses expérimentations après Kaili Blues (2015), qui l’avait propulsé au firmament des jeunes espoirs du cinéma chinois, Bi Gan trame un récit en deux parties, à la fois intimiste et spectaculaire. À sa césure, une salle de cinéma et une invitation à chausser des lunettes 3D pour voir un film intitulé… Un grand voyage vers la nuit. Film dans le film et odyssée amoureuse, aux accents mythologiques, cet étonnant voyage tient autant du choc que du sortilège. Un homme cherche dans un inframonde une femme qu’il a jadis aimée. Mais a-t-elle au moins existé ? Nous la découvrirons à différents âges, sous différentes incarnations, dédoublée, amnésique… Tel Orphée bravant les Enfers pour aller chercher Eurydice, le héros glisse dans les différentes strates d’un récit ponctué de jalons. Il lui faut passer une à une les épreuves (au sens positif du terme) pour retrouver son amour perdu : défier un gamin au ping-pong, glisser le long d’un câble métallique. Cette dernière scène aérienne et littéralement suspendue donne lieu à l’une des expériences les plus hypnotisantes vues au cinéma récemment… On s’immerge dans l’encre d’une nuit où brûle la réminiscence d’un amour jamais vécu. Glisser sur la crête d’un souvenir : c’est ce que fait le héros qui est notre guide dans ce dédale mémoriel et sentimental…Mais quand il touche au terme de son périple, il n’enlace à l’arrivée que le fantôme de celle qu’il a aimée… SANDRINE MARQUES – LA SEPTIÈME OBSESSION, JANVIER-FÉVRIER 2019 CHINE / FRANCE – 2018 – 2H18 – COULEUR – V.O. – FILM PRÉSENTÉ EN 3D

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27.02 > 05.03 —


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SORTIE NATIONALE

LES ÉTERNELS JIA ZHANG-KE

Scénario Jia Zhang-Ke Photo Éric Gautier Son Zhang Yang Musique Lim Giong Montage Matthieu Laclau, Lin Xudong Avec Zhao Tao, Liao Fan, Xu Zheng, Casper Liang, Feng Xiaogang, Diao Yinan… Soutien AFCAE — Festival Cannes 2018 / Compétition officielle

Le réalisateur chinois Jia Zhang-ke, quarante-sept ans, est le chroniqueur balzacien des mutations de son pays natal dans une brassée de films à l’intelligence aiguë et à la forme somptueuse. Les Éternels est un étrange kaléidoscope : mélodrame amoureux glacé, histoire de gangsters dans le monde interlope du «jiang hu» mis en scène autrefois par Johnny To ou John Woo, peinture historique sur l’entrée de la Chine dans le XXIe siècle (de 2001 à 2018), film de géographe dont l’héroïne parcourt près de 8000 kilomètres de territoire, sonde intimiste autant que parabole politique. Jia Zhang-ke est certes coutumier de ces sauts d’échelles, mais on est toujours étonné par la façon dont ces strates se mélangent et se font écho avec fluidité, sans jamais alourdir un récit par ailleurs d’une grande limpidité. Soit Qiao, interprétée par Zhao Tao, dont le destin bascule lorsque, au prix de sa liberté, elle sauve la vie de l’homme qu’elle aime, un petit chef de la pègre locale nommé Bin. À sa sortie de prison, Qiao déchante face aux lâchetés de celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer, et qui désormais l’évite. Elle découvre alors les transformations radicales d’un pays aux prises avec la sauvagerie capitaliste, loin des codes d’honneur de la pègre qui constituaient le socle de son univers. La traversée du destin de Qiao est erratique, faite d’ellipses et de sauts dans le temps, et en même temps c’est une flèche décochée sur l’irrémédiable passage du temps. Le film touche au vertige quand il fait surgir, au détour d’une coupe, le visage de Zhao Tao tiré d’autres films du cinéaste, comme si Les Éternels était à la fois rétrospectif et au présent, captant les infimes variations du visage de son actrice fétiche dans un portrait sans cesse renouvelé… JEAN-SÉBASTIEN CHAUVIN – CAHIERS DU CINÉMA, FÉVRIER 2019

27.02 > 12.03 —

CHINE – 2018 – 2H15 – COULEUR – V.O.

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AVIS DE TEMPS FÊTE !

RÉÉDITION COPIE NEUVE

LOVE STREAMS JOHN CASSAVETES

Le théâtre fait son cinéma

Scénario John Cassavetes, Ted Allan d’après la pièce de Ted Allan Photo Al Ruban Décors Phedon Papamichael Musique Bo Harwood Montage George C. Villasenor Avec John Cassavetes, Gena Rowlands, Diahnne Abbot, Jakob Shaw, Seymour Cassel… — Festival Berlin 1984 / Ours d’or

Qui est donc Sarah pour Robert ? Que sont-ils l’un pour l’autre ? À vrai dire, c’est important et en même temps ça ne l’est pas tellement… […] Si Rivette ne fait pas de théâtre (sauf au cinéma), Cassavetes lui s’est confronté plus d’une fois à la scène. Avant d’être un film, Love Streams était une pièce. D’autres encore, montées en catimini, dans de petites salles à Los Angeles. Au fond, Opening Night nous révèle que le sous-sol du cinéma de Cassavetes est finalement le théâtre, depuis Faces en tout cas… Un théâtre existentiel, déjanté, indescriptible, qui ne se sépare plus de la vie. Un théâtre familial, quotidien, domestique. Un théâtre où le dérisoire côtoie le sublime. Un théâtre en relation intime avec la folie. Cassavetes renoue les fils de l’hystérie et du théâtre. L’hystérie c’est, dans Une femme sous influence, Opening Night ou Love Streams, la demande d’amour, sujet profond de tous les films de Cassavetes, qui répond en même temps à ce besoin de mise en représentation qui suppose le regard de l’autre. De là, la récurrence des scènes à trois où l’un des personnages incarne le tiers qui observe, le spectateur inséparable de l’hystérie de l’acteur : ainsi la grande scène de la ménagerie dans Love Streams où le chauffeur de taxi est le témoin éberlué de la scène qui se joue entre Gena Rowlands et John Cassavetes. L’hystérie, c’est le trop-plein d’amour, cette dépense fréné-tique, que la psychiatrie est incapable de canaliser et de comprendre (voir la scène drolatique où le psychiatre conseille à Sarah Lawson de voyager pour soigner sa névrose). Comme la folie, l’alcool est une manière de larguer les amarres. John Cassavetes est le grand cinéaste de l’alcool, et pas seulement parce qu’il en est sans doute mort… THIERRY JOUSSE – CAHIERS DU CINÉMA, MARS 1989 USA – 1984 – 2H20 – COULEUR – V.O.

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14 > 17.03 —


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EN EXCLUSIVITÉ

SANTIAGO, ITALIA NANNI MORETTI

En septembre 1973, après le coup d’Etat du général Pinochet au Chili, l’ambassade italienne à Santiago ouvrit ses portes pour accueillir des centaines de réfugiés fuyant la répression. Nanni Moretti honore cette formidable solidarité dans Santiago, Italia : un documentaire historique basé sur des témoignages bouleversants, et qui résonne avec force dans l’Italie d’aujourd’hui… TÉLÉRAMA, 23 FÉVRIER 2019

Réalisation Nanni Moretti assisté de Loredana Conte Photo Maura Morales Bergmann Son Boris Herrera Allende, Alessandro Zanon Montage Clelio Benevento — Festival Turin 2018

Comment ce film est-il né ? NANNI MORETTI : Tout a commencé au printemps de l’an dernier : j’étais à Santiago pour une conférence et l’ambassadeur italien m’a parlé de deux jeunes diplomates qui avaient décidé d’accueillir les dissidents politiques. J’ai découvert une belle histoire italienne d’accueil et de courage, un exemple de la façon dont les individus peuvent faire la différence. C’était une histoire de ma jeunesse, alors j’ai repensé à l’importance qu’avait eu à cette époque l’expérience chilienne, la figure du président Allende et ensuite le bouleversement du coup d’État. C’est ainsi que je me suis mis à travailler : quarante heures d’entretiens, non seulement pour parler du Chili mais aussi de l’Italie d’alors, du pays qui a le plus aidé. Pourquoi parler du coup d’État au Chili aujourd’hui ? N. M. : Pendant que je tournais, on me le demandait souvent et je ne savais pas bien quoi répondre. Puis, une fois le tournage terminé, Matteo Salvini est devenu ministre de l’Intérieur et alors j’ai compris pourquoi j’avais tourné ce film. Je l’ai compris a posteriori. Il y a des témoignages émus sur la façon dont les Chiliens ont été accueillis avec générosité, le travail dans les champs en Émilie ou en usine à Milan, les cours d’italien, les soirées de musique andine pour soigner la nostalgie… Une autre Italie, véritablement. N. M. : Nombreux sont ceux qui n’associent les années 1970 qu’au terrorisme, on les enferme dans l’expression «Années de Plomb», mais c’est une erreur parce qu’elles n’ont pas été que cela mais beaucoup d’autres choses. Je dois dire que ces années m’ont surpris, j’ai éprouvé un rare moment d’orgueil national. Au montage, je me suis rendu compte que, sans que je l’aie programmé, le film commence en parlant du Chili d’autrefois et finit en parlant, involontairement mais pas par hasard, de l’Italie d’aujourd’hui. PROPOS RECUEILLIS PAR MARIO CALABRESI – IL VENERDÌ DE LA REPUBBLICA, 30 NOV. 2018

13 > 19.03 —

ITALIE – 2018 – 1H20 – COULEUR – V.O.

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LA FÊTE DU COURT MÉTRAGE

COURTS DES PALMÉS PROGRAMME DE 7 COURTS MÉTRAGES

IL GIORNO DELLA PRIMA DI CLOSE-UP NANNI MORETTI

Le travail et les obsessions de Nanni Moretti lorsqu’il apprend que le film iranien Close-up va être diffusé dans son cinéma romain. ITALIE – 1996 – 6 MIN. 48 – COULEUR – V.O. BLUE – APICHATPONG WEERASETHAKUL

Pour cette édition, La Fête du court métrage propose – avec le soutien de l’Agence du court métrage – d’exposer la magie du court au plus grand nombre au travers de projections partout en France et aussi à l’international.

THE SHORT & CURLIES MIKE LEIGH

L’histoire d’amour entre un garçon ironique et une jeune vendeuse qui rêve à l’homme idéal. ROYAUME-UNI – 1988 – 17 MIN. 10 – COULEUR – V.O.

THE WATER DIARY JANE CAMPION

Ziggy, onze ans, écrit dans son journal intime toutes les tristes choses qui se sont succédées pendant la pire sécheresse de l’Histoire. Elle y évoque également les rêves que les gens de son village font à propos de l’eau. FRANCE – 2005 – 18 MIN. – COULEUR – V.O.

BLUE

APICHATPONG WEERASETHAKUL Une femme est éveillée la nuit. À proximité, un

ZAPPING

CRISTIAN MUNGIU L’homme rentre du boulot, regarde la télé en changeant de chaîne sans arrêt, toute la nuit – cela rend sa femme malade. Jusqu’au jour où les chaînes refusent de changer… ROUMANIE – 2000 – 15 MIN. – COULEUR – V.O.

NO

ABBAS KIAROSTAMI Lors d’un casting, une fillette apprend qu’elle doit se couper les cheveux pour obtenir le rôle.

ensemble de décors de théâtre se niche, dévoilant deux paysages alternatifs. Sur le drap bleu de la femme, une lueur de lumière reflète et illumine son royaume d’insomnie. FRANCE / THAÏLANDE – 2018 – 12 MIN. – COULEUR – V.O.

INCIDENT BY A BANK RUBEN ÖSTLUND

Un braquage de banque raté. Une seule prise où quatre-vingt-seize personnes effectuent une chorégraphie méticuleuse pour la caméra. SUÈDE – 2010 – 12 MIN. – COULEUR – V.O.

FRANCE – 2010 – 8 MIN. 26 – COULEUR – V.O.

LU 18 MARS 18H30 1H29 – TARIF UNIQUE 4 €

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AVANT-PREMIÈRE

SUNSET

LÁSZLÓ NEMES

Scénario László Nemes, Clara Royer Matthieu Taponier Photo Mátyás Erdély Son Tamás Zányi Décors László Rajk Musique László Melis Montage Matthieu Taponier Avec Juli Jakab, Vlad Ivanov, Evelin Dobos, Marcin Czarnik… Soutien GNCR — Festival Venise 2018 / Prix FIPRESCI

1913, au cœur de l’empire austro-hongrois. Írisz Leiter revient à Budapest après avoir passé son enfance dans un orphelinat. Son rêve de travailler dans le célèbre magasin de chapeaux, autrefois tenu par ses parents, est brutalement brisé… Lorsqu’Írisz apprend qu’elle a un frère dont elle ne sait rien, elle cherche à clarifier les mystères de son passé. Cette quête va l’entraîner dans les méandres d’un monde au bord du chaos… Comment est né ce projet et s’agit-il d’une histoire originale? LÁSZLÓ NEMES : C’est un projet que je portais en moi, avant même de réaliser Le Fils de Saul… Sunset vient d’obscures interrogations personnelles sur l’Europe centrale, sa littérature, son cinéma, sa peinture et même sa photographie. Je ne suis parti de rien de spécifique, mais plutôt d’impressions. Rétrospectivement, je pense que des écrivains comme Kafka et Dostoïevski ont eu un certain impact sur moi… C’est fascinant comme Kafka donne le sentiment qu’il est parfaitement naturel qu’il existe des obstacles infranchissables. C’est tout à fait le contraire de ce que représente le nouveau monde américain, à savoir la promesse que tout est faisable. En Europe de l’Est, rien n’est faisable. En tout cas, le récit luimême est totalement original. On a parfois, l’impression qu’Írisz projette ses sentiments sur les choses… L. N. : Plus le film avance, plus on entre dans la vision de la protagoniste avec ses carences. Je n’ai pas voulu faire un film d’histoire, ni un film politique, ni un film social, ni tracer un chemin balisé. Au contraire, j’ai voulu que le spectateur s’immerge dans le monde représenté pour qu’il suive au plus près Írisz et s’interroge sur la véracité de ce qu’elle voit et ressent. PROPOS RECUEILLIS PAR M. CIMENT ET J.-C. FERRARI – in DOSSIER DE PRESSE

17 > 26.03 —

HONGRIE / FRANCE – 2018 – 2H22 – COULEUR – V.O.

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SORTIE NATIONALE

M

YOLANDE ZAUBERMAN

Réalisation Yolande Zauberman Son Sélim Nassib Montage image Raphaël Lefèvre Montage son Philippe Deschamps, Xavier Thieulin Soutien ACID — Festivals 2018 Séville, Bruxelles / Prix de la Francophonie, Locarno / Prix spécial du jury, Namur / Bayard d’or du meilleur film, Hambourg, Londres…

Le scandale méconnu de la pédophilie dans la communauté ultraorthodoxe de Tel-Aviv, un essai documentaire de très haute facture. […] Cinéaste trop rare, au parcours éclectique et passionné, Yolande Zauberman a signé des documentaires d’autant plus remarquables que formidablement incarnés, tels que Classified People (1987) sur l’incroyable destin d’un métis durant l’apartheid, ou Caste criminelle (1990), qui suit une famille de parias en Inde. On lui doit également quelques fictions, dont le remarquable Moi Ivan, toi Abraham (1993), film dialogué en langue yiddish, relatant l’amitié entre deux enfants, juif et chrétien, dans la Pologne des années 1930. Ceci pour dire qu’il ne faut attendre de Yolande Zauberman ni tranquillité du sujet, ni routine de la forme. Avec M, dont on se demande un petit peu si ce n’est pas son meilleur film, on est à ce double égard servi. On y assiste, dans la nuit expressionniste du quartier ultraorthodoxe de Bnei Brak à Tel-Aviv, à la quête inaltérable et à la poignante confession de Menahem Lang, trente-cinq ans, violé enfant par plusieurs hommes de la communauté hassidique à laquelle il appartenait. La vertu du film, qui nous fait découvrir le scandale méconnu de la pédophilie dans ce milieu, est de dépasser ce terrible sujet pour atteindre une réflexion subtile et intensément habitée sur le désir et la souffrance de l’appartenance communautaire. Les réminiscences de Fritz Lang et de Franz Kafka, les accents d’un yiddish miraculeusement vernaculaire, les cantilations bouleversantes de l’ancien « enfant chanteur » et l’ombre portée de la Shoah contribuent à élever ce film à une hauteur réflexive et émotionnelle rare… JACQUES MANDELBAUM – LE MONDE, 10 AOÛT 2018 FRANCE – 2018 – 1H46 – COULEUR – V.O.

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20.03 > 01.04 —


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SORTIE NATIONALE

STILL RECORDING

SAEED AL BATAL, GHIATH AYOUB

Réalisation Saeed Al Batal, Ghiath Ayoub Photo Abed Al Rahman Al Najar, Saeed Al Batal, Rafat Bearam… Son Pierre Armand, Nans Mengeard Montage Raya Yamisha, Qutaiba Barhamji Soutien ACID / ACOR — Festivals 2018 Venise 2018 / Prix du public et FIPRESCI, Jihlava / Mention spéciale, Valdivia / Meilleur film, Paris (Cinéma du réel) en 2019…

Radiographie d’un territoire insoumis, un regard d’une densité exceptionnelle dans un mouvement de cinéma et d’humanité saisissant. Armés de caméras, des étudiants ont quitté dès les premiers jours de la révolution leur univers protégé de Damas, sous contrôle du régime, pour rejoindre Douma, dans la banlieue proche. Pendant quatre ans ils établissent, dans cet univers libéré et utopique, qui va être ébranlé par les combats puis par un siège interminable, un réseau de filmeurs qui font corps avec les habitants meurtris, avec les combattants qui résistent. 450 heures d’images émergeront. Dans ce dispositif dont ils sont les acteurs volontaires, ils n’affrontent pas simplement la mort… Ils posent l’acte de documenter la guerre comme une façon d’en briser l’absurdité. Pour nous, spectateurs, ce sont des images que l’on voit rarement de la guerre en Syrie. Leurs caméras pudiques conversent avec tous ceux qui traversent leurs plans et reconstituent, derrière les figures de la guerre, la réalité des êtres… La dignité de leur cinéma est une victoire arrachée à l’horreur. Comme pour affirmer leurs croyances dans le partage et les pluralités de cultures face à un monde dévasté par l’intolérance, ils assument, souvent avec humour, les différences qui auraient pu les tenir séparés des gens auprès desquels ils luttent… Loin d’une naïveté désespérée, leur entreprise met en branle une foule d’interrogations. À cette question finale : « Pourquoi tu filmes ? », posée à brûle-pourpoint à l’un des cameramen par un jeune guerrier, le film répond par une cruelle évidence : pour conjurer la mort et faire que la vie puisse continuer à jaillir, même si ce n’est que d’une image. MARIE-PIERRE BRÊTAS, CINÉASTE – WWW.LACID.ORG

28.03 > 09.04 —

LIBAN / FRANCE / ALLEMAGNE – 2018 – 2H02 – COULEUR – V.O.

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EN EXCLUSIVITÉ

L’AMOUR DEBOUT MICHAËL DACHEUX

Scénario Michaël Dacheux, François Prodromidès Photo Frédéric Hauss Son Olivier Pelletier, Mikaël Barre Montage Clément Pinteaux Avec Paul Delbreil, Adèle Csech, Pascal Cervo, Françoise Lebrun… Soutien ACID — Festivals 2018 Cannes / Sélection ACID, Belfort, Lyon, Auch…

Ils portent les prénoms d’un beau film très léger et profond d’Alain Cavalier, Martin et Léa, qui fut lui aussi une hirondelle printannière du cinéma français, il y a quarante ans. Une jeune fille a quitté ses études et Toulouse, elle vivote à Paris en faisant visiter des quartiers de la capitale. Léa est vive, cultivée, curieuse, pas très heureuse. Elle ne sait pas bien où elle va, mais ce ne sera pas avec Martin, son ancien copain à la fac, lui aussi « monté » à Paris, où il rêve de devenir réalisateur de film. Passeront le fantôme de Jean Eustache et la présence pas du tout fantomatique de Françoise Lebrun, mais l’écho vient plus des Petites Amoureuses que de La Maman et la Putain. Au fond peu importe, nul besoin de références cinéphiles même si elles occupent beaucoup l’esprit de Martin… Dans L’Amour debout, il s’agit d’amour et de chanson. D’ouverture à la vie et de rencontres. D’un compositeur timide sur sa péniche et d’une vieille dame près de la maison de Ravel. D’un garçon accueillant et d’un canapé à transporter. Il s’agit de s’inventer… Cette invention-invitation passe aussi par la présence d’acteurs peu ou pas connus, très jeunes pour la plupart. Et c’est, là aussi, une bouffée d’air frais. Le cinéma tel que le pratique Michaël Dacheux ne se nourrit que de cela, de cette sensibilité aux variations de lumière, à la musique des mots, aux vibrations des corps. Ça a l’air tout simple, comme s’il découvrait tout dans l’instant – alors qu’il sait très bien d’où il vient, à défaut de savoir où il va. Et c’est étonnamment joyeux… Il n’est pas si fréquent d’avoir le sentiment, tout au long d’une projection, de recevoir sans cesse des cadeaux –des petits cadeaux, comme des cailloux sur un chemin…

RENCONTRE PUBLIQUE avec Michaël Dacheux animée par Alain Bergala cinéaste, auteur, essayiste, enseignant ME 27.03 20 H30

JEAN-MICHEL FRODON – SLATE.FR, 28 JANVIER 2019 FRANCE – 2018 – 1H23 – COULEUR

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27.03 > 01.04 —


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SORTIE NATIONALE

C’EST ÇA L’AMOUR

CLAIRE BURGER

Scénario Claire Burger Photo Julien Poupard Son Julien Sicard, Fanny Martin… Décors Pascale Consigny Montage Laurent Sénéchal, Claire Burger Avec Bouli Lanners, Justine Lacroix, Sarah Henochsberg, Antonia Buresi, Cécile Rémy-Boutang, Célia Mayer… Soutien AFCAE — Festivals 2018 Venise, Belfort, Les Arcs / Flèche de cristal / Prix d’interprétation masculine, Prix de la presse…

RENCONTRE PUBLIQUE avec Claire Burger animée par Carole Desbarats enseignante, essayiste, vice-présidente des Enfants de cinéma LU 01.04 20H 30

Prix Venice Days à la Mostra de Venise, C’est ça l’amour de Claire Burger (coauteure de Party Girl en 2013), a fait l’unanimité au Festival des Arcs. Un plébiscite heureux, tant cette chronique familiale centrée sur un père divorcé et ses deux filles adolescentes, déborde de finesse, vibrant comme jamais avec ses personnages et ses acteurs. « C’est ça l’amour », pourquoi ce titre ? CLAIRE BURGER : Ce titre est plus pour moi une question qu’une affirmation… En plongeant au cœur d’une ville et d’une famille, dans un moment de crise, je voulais observer les liens qui se font ou se défont au gré des incompréhensions mutuelles, des prises de positions hâtives… Il est ici question d’amour mais aussi de pouvoir, de territoire, de reconquête ou de désertion. Mario n’est pas seul à batailler pour conserver ou fabriquer du lien. Niki et Frida sont elles aussi en quête d’amour. Des amours naissants, adolescents. Et le bouleversement intime que vit Frida, qui découvre sa sexualité, vient lui aussi chambouler l’ordre familial. Dans vos films vous travaillez souvent à partir d’un matériau autobiographique ou inspiré par vos proches... C. B. : C’est ça l’amour s’inspire de la séparation de mes parents… Plus que dans mes précédents films, je me suis autorisée à aller vers la fiction… Pour raconter cette histoire, je devais sortir de ma subjectivité, imaginer comment cette séparation avait été vécue par les autres membres de ma famille. J’ai pris beaucoup de plaisir à libérer mes personnages de la question du réel ou de la vérité pour les amener à vivre leur propre histoire. J’ai aussi voulu travailler pour la première fois avec un acteur professionnel. in DOSSIER DE PRESSE

27.03 > 09.04 —

FRANCE – 2018 – 1H38 – COULEUR

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SORTIE NATIONALE

SORTIE NATIONALE

WARDI

LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES

MATS GRORUD

PROGRAMME DE 5 COURTS MÉTRAGES

[…] Un film étonnant, aussi précieux dans sa forme que par son sujet quasiment inédit : les camps libanais – dont celui de Burj El Barajneh – qui abritent depuis 1948 les familles expulsées au moment de la création de l’État d’Israël. Elles s’y entassent encore aujourd’hui, dans des conditions de surpeuplement plus qu’alarmantes et dans l’indifférence du monde. Riche idée que celle de faire d’une fillette de onze ans, dépositaire de la clé d’une maison familiale de Galilée à jamais confisquée et inaccessible, l’héroïne d’une fable transgénérationnelle qui tente, en dépit de toute évidence, de faire survivre l’espoir. Si le choix de l’animation permet d’emprunter les voies du parcours initiatique et de placer les enjeux à hauteur d’enfant, en touchant tous les publics, la véritable audace est de jouer avec virtuosité de la mixité des techniques. C’est ainsi que le recours au volume, avec de très belles séquences supervisées par le grand animateur français Pierre-Luc Granjon, s’accompagne de segments dessinés d’une autre facture, qui évoquent en douceur mais sans complaisance ni édulcoration l’expérience des générations précédentes…

Vu d’en bas ou vu d’en haut, le ciel est toujours le théâtre de spectacles extraordinaires. Que l’on soit un oiseau migrateur, un lémurien explorateur, un chasseur d’étoiles ou une petite tortue de terre, il est toujours temps de rêver, la tête dans les nuages ! Cinq courts métrages poétiques pour partir à la conquête du ciel. Des vagues dans le ciel – GiIdardo Santoyo Del Castill Un oiseau tombé au sol est secouru par une petite tortue mélomane, il découvre avec elle le plaisir de la danse ! Aura-t-il envie de voler de nouveau avec les siens ? Petite flamme – Vladislav Bayramgulov Un enfant sort dans la nuit étoilée à la recherche d’une petite flamme pour éclairer et réchauffer sa maison… Deux ballons – Mark C. Smith Très haut dans le ciel, deux explorateurs font le tour du monde en ballon. Vont-ils réussir à se rencontrer ? Citron et Sureau – Ilenia Cotardo Des oiseaux incapables de voler… Qu’à cela ne tienne, il leur suffira d’inventer une machine volante. Nimbus – Marco Nick Comment faire comprendre à Nimbus, que la nature n’est pas un trésor à garder dans une malle ou en cage…

THIERRY MÉRANGER – CAHIERS DU CINÉMA, FÉVRIER 2019 Soutien AFCAE Jeune public

Soutien AFCAE Jeune public

27.02 > 10.03 —

13 > 24.03 —

NORVÈGE / FRANCE / SUÈDE – 2018 – 1H17 – COULEUR – V.O. / V.F. À PARTIR DE 11 ANS ET POUR TOUS

RUSSIE / MEXIQUE / CANADA… – 2018 – 46 MIN – COUL. – V.F. À PARTIR DE 4 ANS

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SPECTACLES MARS — MA 05 20H30

THEO CROKER QUARTET

JAZZ

Grand Théâtre

DI 10 17H00

SEONG-JIN CHO Bach / Schubert / Chopin / Moussorgsky Concert au chocolat

MUSIQUE CLASSIQUE

Grand Théâtre

SA 16 20H30 Grand Théâtre

LES MUSICIENS DE SAINT-JULIEN

MUSIQUES DU MONDE

The high road to Kilkenny / François Lazarevitch

MA 26 20H30

LES TROIS TOURS DE MAGIE DE LA ROCHELLE

Tours de la Chaîne, de la Lanterne, St-Nicolas

Yann Frisch / Arthur Chavaudret / Raymond Raymondson

MA 26 20H30 ME 27 19H30

LE PETIT CHAPERON ROUGE Joël Pommerat / cie Louis Brouillard

Théâtre Verdière

ME 27 20H30 JE 28 19H30 Grand Théâtre

SA 30 20H30

/// artiste associé

MAGIE NOUVELLE

THÉÂTRE JEUNE PUBLIC

AVIS DE TEMPS-FÊTE ! Loup y es-tu ?

AINSI LA NUIT Luc Petton / cie Le Guetteur

DANSE

AVIS DE TEMPS-FÊTE ! Loup y es-tu ?

TRIO JOUBRAN

MUSIQUES DU MONDE

Grand Théâtre

AVIS DE TEMPS FÊTE !

LU 04 20H30 Grand Théâtre

JE 07 19H30 VE 08 20H30 SA 09 19H30 Grand Théâtre

MA 12 20H30 ME 13 19H30 Théâtre Verdière

ME 13 20H30 JE 14 19H30 Grand Théâtre

JE 21 17H45 VE 22 12H30 VE 22 17H45 en extérieur

JE 21 19H30 VE 22 20H30 SA 23 20H30 Grand Théâtre

14 > 17 Salle Bleue

Le théâtre fait son cinéma

5 spectacles /// 1 film /// 1 concert

04 > 23 MARS

ORCHESTRE D’HARMONIE DE LA VILLE DE LA ROCHELLE Victorien Garreau MUSIQUE Pour ouvrir en musique ce deuxième Avis de temps-fête! l’Orchestre d’Harmonie de la Ville de La Rochelle se produira dans le Grand Théâtre autour d’un alléchant programme dédié au 7e Art. BLOCKBUSTER Nicolas Ancion / Collectif Mensuel THÉÂTRE MUSICAL Julia Roberts, Brad Pitt et Tom Cruise à La Coursive ! Une pièce-film parodique les réunit, réalisée à partir de 1400 plans-séquences puisés dans 160 films hollywoodiens. Un «blockbuster» inédit doublé et bruité en direct. Une prouesse théâtrale à l’humour belge garanti ! OÙ LES CŒURS S’ÉPRENNENT d’après Éric Rohmer / Thomas Quillardet THÉÂTRE Ou les portraits en diptyque de deux inoubliables amoureuses, Louise et Delphine, nées sous la caméra d’Éric Rohmer. Son cinéma très théâtral retrouve ici une fantaisie malicieuse. FESTEN d’après Thomas Vinterberg et Mogens Rukov / Cyril Teste THÉÂTRE Cyril Teste adapte le film culte du réalisateur danois Thomas Vinterberg. Entremêlant performance filmique et jeu théâtral, il s’invite à la table de cette famille contaminée par un lourd secret. Une claque. CINÉRAMA Cyril Jaubert THÉÂTRE Assis à la terrasse d’un café, vous êtes les témoins d’un film qui se joue sous vos yeux en cinémascope, tandis que la vie du quartier va son train. Du grand art en décor naturel. RETOUR À REIMS d’après Didier Eribon / Thomas Ostermeier THÉÂTRE Le célèbre metteur en scène allemand adapte l’autobiographie à succès du sociologue et philosophe Didier Eribon. Un récit intime et politique sur le déterminisme social. Avec Irène Jacob. LOVE STREAMS John Cassavetes Voir page 6 du programme cinéma

CINÉMA

INFORMATION • À l’accueil-billetterie : du lundi au vendredi de 13h30 à 19h / samedi et dimanche de 14h à 19h • Par téléphone : 05 46 51 54 02 / 03 / 04 du lundi au dimanche de 14h à 18h • Par internet www.la-coursive.com

QUAND RÉSERVER ? • À partir de 13h30 à l'accueil-billetterie • À partir de 14h00 par téléphone et par internet Priorité de réservation aux titulaires de la Carte La Coursive le premier vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant Pour les personnes non-adhérentes et non-abonnées tous les spectacles de la saison sont accessibles à la réservation (dans la limite des places disponibles) le deuxième vendredi de chaque mois pour les spectacles du mois suivant.

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MARS / 19 27 FÉVRIER > 05 MARS

ME 27 JE 28

VE 01

14H00

SA 02

DI 03

LU 04

MA 05

DURÉE

FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE ENFANTS

L’ÎLE AUX CHIENS – Wes Anderson

LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO – Hayao Miyazaki (v.o. en bleu) CRO MAN – Nick Park

16H00*

1h42

14H00 18H00*

1h40

14H00*

1h30

16H15

LES ÉTERNELS – Jia Zhang-ke

14H30* 17H15* 16H30 17H15* 14H30 19H30 17H00 20H30* 20H00* 20H15* 19H30 18H00*

2h15

GRÂCE À DIEU – François Ozon

17H15* 14H30* 19H30 14H30* 15H00* 14H30 20H00 20H30 20H00*

2h18

WARDI – Mats Grorud (v.o. en bleu)

18H15

UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT – Bi Gan

20H00 17H45

06 > 12 MARS

16H00 14H30 15H00 17H15

17H30

16H45 19H00

DURÉE

14H00 19H30

2h15 2h18

VE 08 18H15

LES ÉTERNELS – Jia Zhang-ke

16H30 14H00 15H45 14H30 19H00 17H15 19H30 20H00

GRÂCE À DIEU – François Ozon

19H30 16H45 20H00 17H15

16H15

14H30 16H45 20H00

ME 13

SA 16

DI 17

LU 18

17H15

16H15

VE 15

14H30

LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES – 5 courts métrages

14H15

SANTIAGO, ITALIA – Nanni Moretti

15H30 18H45 14H00 18H15 20H00 18H15

LES ÉTERNELS – Jia Zhang-ke

17H15

LOVE STREAMS – John Cassavetes

MA 19

15H45

14H00 20H00 14H30 20H00 17H15

ME 20 JE 21

VE 22

LA PETITE FABRIQUE DE NUAGES – 5 courts métrages M – Yolande Zauberman

18H15

SUNSET – László Nemes

SA 23

DI 24

17H15

16H45

1h20 2h15 2h20

15H45 20H00

2h22

18H30

1h29

LU 25

MA 26

DURÉE

46 min.

14H30 17H30 20H00 20H30

1h46

20H15 16H15

14H00 14H30 17H45 14H30 14H00 17H00 20H30 20H00 17H00

2h22

ME 27 JE 28

VE 29

C’EST ÇA L’AMOUR – Claire Burger

18H15

L’AMOUR DEBOUT – Michaël Dacheux

20H30

14H00 20H00 18H15 19H30

DURÉE

46 min.

14H30 14H00 14H00 20H15 18H15

COURTS DES PALMÉS – 7 courts métrages

27 MARS > 02 AVRIL

1h17

20H30 15H45 20H00

SUNSET – László Nemes

20 > 26 MARS

LU 11

MA 12

ME 06 JE 07 14H30

JE 14

DI 10

2h18

WARDI – Mats Grorud (v.o. en bleu)

13 > 19 MARS

SA 09

1h17

14H00

SA 30

DI 31

16H30 14H00 16H30 18H15 21H00 18H00 21H00

LU 01

MA 02

20H30 14H00 18H30

14H30 16H30 14H00 20H00 18H30 20H15 14H00 16H00 18H30 20H30

STILL RECORDING – Saeed Al Batal et Ghiath Ayoub M – Yolande Zauberman

16H00 14H30 16H15

18H15

DURÉE

1h38 1h23 2h02 1h46

* Projections au Grand Théâtre FESTIVAL TÉLÉRAMA / ENFANTS 3,50€ la place sur présentation du «pass» Télérama, valable pour toute la famille sinon tarifs habituels LA FÊTE DU COURT MÉTRAGE LU 18 MARS 18H30 / tarif unique 4,00€ la place LE PRINTEMPS DU CINÉMA / 17 > 19 MARS tarif unique 4,00€ la place RENCONTRES PUBLIQUES ME 27 MARS 20H30 Avec Michaël Dacheux à l’issue de la projection de L’Amour debout, animée par Alain Bergala cinéaste, auteur, essayiste, enseignant – Pré-vente à partir du 20 MARS LU 01 AVRIL 20H30 Avec Claire Burger à l’issue de la projection de C’est ça l’amour, animée par Carole Desbarats enseignante, essayiste, vice-présidente des Enfants de cinéma – Pré-vente à partir du 25 MARS

la-coursive.com

I 05 46 51 54 02 / 03 / 04

4, RUE SAINT-JEAN DU PÉROT / 17025 LA ROCHELLE CEDEX 01


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