Conseil de Développement de la Loire-Atlantique
C
ahier n°6 Emploi
Conseil de Développement de la Loire-Atlantique
Les cahiers
Avril 2009
L’insertion des jeunes
en Loire-Atlantique
LE SYSTÈME ÉDUCATIF Regards sur nos structures
Répartition des élèves par type de BAC
J
*55 % des élèves se présentent au bac général, * 26 % au bac technologique, * 20 % au bac professionnel, *63 % des jeunes d’une même classe d’âge passe le baccalauréat.
Le lycée professionnel : un
usqu’à la fin du collège, tous les élèves suivent un parcours com- accès direct au monde du mun : maternelle (non obliga- travail toire), école primaire ( ou élémentaire) à partir de 6 ans, puis 1er cycle ( collège). Le lycée professionnel prépare en deux Pour rappel, la fin de la scolarité obli- ans au BEP ( Brevet d’étude professiongatoire est fixée à 16 ans. Une caracté- nel) ou au CAP ( Certificat d’aptitude professionnelle), diplômes ristique régionale est la « Un jeune sur deux fera qui donnent un premier part importante de l’enseignement privé dont la une seconde générale niveau de qualification (niveau V) pour se prépart est d’environ 40%. ou technologique » senter sur le marché du travail. Certains poursuiAprès le collège, le prevent leurs études jusqu’au baccalauréat mier palier d’orientation permet aux colprofessionnel (niveau IV) qu’ils préparent légiens de choisir soit la voie générale et en deux ans. Aujourd’hui se pose la questechnologique au lycée soit l’enseignetion d’accéder au bac professionnel en 3 ment professionnel en lycée professionans au lieu de passer par les deux étapes nel ou en apprentissage. Dans l’académie de Nantes, un jeune sur deux poursuit en (4 ans). Cette méthode permettrait un accès plus rapide au bac pro. Ce projet se seconde générale et technologique. révèlerait intéressant pour les formations du tertiaire dont l’insertion est très difficile au niveau V.
2 Conseil de Développement de la Loire-Atlantique - Cahier n°6 - Thème Emploi
Un autre mode de formation : l’apprentissage UnQu’est apprenti est un apprenti? jeune professionnel qu’un qui suit une formation en alternance entre une entreprise et un centre de Un apprenti jeune profesformation. Modeest deun formation origisionnel qui suitquiune formation naire de l’artisanat, forme encore aujourd’hui la majorité eux, en alternance entred’entre une entrelesprise apprentis aujourd’hui préet un sont centre de formation. sents dans tous les métiers et à tous Originaires de l’artisanat, qui les niveaux. Au cours de leur contrat forme encoregénéralement aujourd’huid’une la mad’apprentissage, joritéded’entre eux, les apprentis durée deux ans, ils préparent un diplôme pouvant s’échelonner (en sont aujourd’hui présents dans France) au bac +5. les re-de tous du lesCAP métiers. Au On cours trouve aussi bien dans les centres de leur contrat formation techniqued’apprentissage, que dans les unigénéralement d’une durée versités ou les grandes écoles. Ils sontde également présents aussi bien dans deux ans, ils préparent unlesdipetites queallant les grandes entreprises plôme du CAP à bacqui +5. doivent désormais, selon la loi franOn les retrouve aussi bien dans çaise, employer un quota minimum les petites que les grandes end’apprentis. La France compte en 2006 treprises. La France environ 380 000 apprentiscompte selon lesen chiffres gouvernement. 2006du environ 380 000 apprentis.
La Loire-Atlantique bonne élève
Au sein de l’académie de Nantes, 66 % d’une génération est bachelière, les résultats du bac général sont de l’ordre de 91 % de réussite, les résultats du bac pro sont également bien au dessus de la moyenne, ce qui démontre un système éducatif performant.
3 bacs, 3 orientations
Le bac : quelle valeur aujourd’hui ?
Les études menées par le rectorat ne concernent que les sortants de bacs technologiques et de bacs professionnels car les sortants de bacs généraux sont très peu nombreux à se présenter sur le marché du travail. Le bac professionnel quant à lui a été créé à la demande du monde du travail. Le diplôme, à la base, n’était pas prévu pour être suivi d’autres études, il s’agissait d’un accès direct au monde du travail. Pourtant, un certain nombre de jeunes souhaitent poursuivre au delà de ce diplôme, souvent en BTS.
En 2006, dans l’académie de Nantes, 66% d’une génération est titulaire du Baccalauréat (contre 64% au plan national) : 36% ont un baccalauréat général, 17% un baccalauréat technologique, 13% un baccalauréat professionnel. L’académie est une des mieux classée pour le taux de réussite aux examens du Baccalauréat : 86,5% contre 82% en France en 2006. Ces constats sont encore loin des objectifs du gouvernement de voir 80 % des jeunes d’une même classe d’â
Proportions de bacheliers dans une génération
LOIRE-ATLANTIQUE Académie de NANTES FRANCE METROPOLITAINE
BAC GENE 2006 37,7 35,9 34,8
BAC BAC PRO TECHNO 2006 2006 16,7 11,5 17,2 17,2
Ensemble 2006
13,3 12,3
65,9 66,3 64,3
Proportion de bacheliers et taux de réussite au baccalauréat
taux de réussite par type de baccalauréat LOIRE-ATLANTIQUE
90,8
84,0
78,1
Académie de NANTES FRANCE METROPOLITAINE
90,6
84,3
79,2
86,5
86,8
77,6
77,6
82,3
86,5
Source : Rectorat Cahier n°6 - Thème Emploi - Conseil de Développement de la Loire-Atlantique 3
RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE D’INSERTION Des filières professionnelles efficaces
L
es enquêtes d’insertion dans la vie active des lycéens ( IVA ) et des jeunes sortants d’apprentissage ( IPA) sont pilotées par le ministère de l’éducation nationale et sont réalisées chaque année dans toutes les académies. Les jeunes sont interrogés sur leur situation au 1er février de l’année en cours, 7 mois après leur sortie du système de formation initiale. Seuls les jeunes sortant des formations technologiques et professionnelles et ne poursuivant pas d’études sont interrogés.
L’insertion, une problématique de longue date
côtoient déjà le milieu de l’enL’insertion des jeunes a com- treprise dans leur formation mencé à devenir un sujet pré- et cela favorise leur insertion. occupant à partir des années Environ1/3 d’entre eux travaille dans 80. C’est l ’e n t r e « Être un homme et être pourdans quoi, dès formé dans la production prise l a q u e lle 1983, facilite l’accès à l’emploi.» ils ont efu n e fectué leur image de leur sortie du système sco- apprentissage. laire est analysée. Cette en- Outre la proximité de l’entrequête fait apparaître une amé- prise, d’autres facteurs exlioration de l’insertion pour pliquent cette insertion très toutes les formations initiales rapide. Tout d’abord, il s’agit la plupart du temps d’une poen 2007. pulation masculine qui accède plus facilement à l’emploi. EnUne insertion rapide suite, un facteur essentiel de cette insertion rapide des apdes apprentis prentis est la formation suivie Il apparaît que les sortants en elle même : être formé à un de bacs professionnels s’inse- métier de production est gage rent plus rapidement que les d’une insertion rapide dans le autres. En effet, les apprentis monde du travail.
Des CDI pour les apprentis
Femmes/Hommes : le déséquilibre
Les apprentis auront pour avantage d’entrer dans le monde du travail avec le plus souvent un contrat à durée indéterminé en poche. Inversement, les sortants du lycée commenceront fréquemment leur vie active avec des contrats à durée déterminée ou des contrats d’intérim. Toutefois, l’amélioration du marché du travail en 2007 a permis une augmentation de signatures de CDI pour les sortants de lycée (comparativement à 2006).
Que ce soit au lycée ou en apprentissage, femmes et hommes ne suivent pas les mêmes formations : Les jeunes femmes sortant du lycée avec une faible qualification peuvent rencontrer des difficultés dans l’accès à l’emploi. Tout d’abord la problématique du temps de travail : plus les qualifications seront faibles, plus le temps partiel sera présent. Ensuite, la formation en elle-même, les femmes sont formées en grandes majorité sur des métiers de services et ce n’est pas dans ce secteur que se compte la majorité des embauches.
4 Conseil de Développement de la Loire-Atlantique - Cahier n°6 - Thème Emploi
Les femmes plus touchées par le temps partiel: Au plus faible niveau de qualification, 1 femme sur 2 est à temps partiel. Ce taux diminue avec l’augmentation de la qualification. Un taux d’insertion en hausse pour toutes les catégories en 2007 - En 2007, les taux d’insertion ont été supérieurs aussi bien pour les services que pour l’apprentissage, la production et les scolaires. Toutefois, les sortants de formation de production ont toujours un net avantage.
EN BREF
- La sortie du lycée avec un bac technologique permettra une bonne insertion s’ il y a poursuite d’études. Quant aux sorties du système scolaire avant le CAP, ce sont souvent des hommes et des femmes qui peuvent connaître des difficultés sur le marché du travail
56 % des hommes en apprentissage se forment à la production contre 11 % aux métiers de services. 2/3 des formations en apprentissage concernent la production, 1/3 les services. Les rapports s’inversent pour les formations au lycée. Le profil lycée correspond à une femme formée aux services tandis que le profil apprentissage correspond plutôt à un homme formé à un métier de production. A tous les niveaux, le taux d’insertion des jeunes femmes est inférieur à celui des jeunes hommes Cahier n°6 - Thème Emploi - Conseil de Développement de la Loire-Atlantique 5
L’INSERTION EN LOIRE-ATLANTIQUE Vision de notre département...
A
vec 12 300 réponses à l’enquête proposée, les résultats sont considérés comme fiables. Ces résultats mettent en évidence une insertion des apprentis particulièrement réussie puisque 80 % d’entre eux, tous niveaux confondus, sont en emploi à la suite de leur apprentissage contre 66 % des jeunes qui sortent du système scolaire classique. Sur le département, 39 groupes de formations sont représentés, toutefois, plus de la moitié des diplômés se répartissent dans 8 groupes de spécialités. Lesquelles
Taux d’emplois des sortants par formations en Loire-Atlantique en 2007(%) 67%
Commerce & Vente
73%
Comptabilité & Gestion
73%
Accueil/ Hotellerie & Tourisme
76%
Electricité & Electronique
60%
Secrétariat & Bureautique
72%
Agro-alimentaire & Cuisine
74%
Bâtiment : finitions
74%
Moteur & mécanique auto
Les groupes de spécialités les plus favorables à IVA / IPA 2007 enen Loire-Atlantique l’emploi LOIRE - ATLANTIQUE 86%
Mines et carrières, génie civil, topographie
84%
Énergie génie climatique Technologie de commandes des transformations industrielles Spécialités pluritechnologiques mécanique électricité
84% 84% 83%
Travail du bois et de l'ameublement
83%
Transport, manutention, magasinage Mécanique générale et de précision, usinage
En Bref
Batiment : construction et couverture Finances banque assurance immobilier Moteurs et mécanique auto
6 Conseil de Développement de la Loire-Atlantique - Cahier n°6 - Thème Emploi
82% 82% 81% 81%
Source : Rectorat
Les secteurs peu favorables à Toutes les formations qui relèvent du l’emploi 45% des sortants issus des formations de l’habillement sont encore en recherche d’emploi 7 mois après leur sortie de formation
génie civile, de l’énergie, de la mécanique, du bâtiment sont favorables à une insertion rapide dans le monde du travail.
Les secteurs les plus favorables à l’emploi
Taux (%) de chomâge les plus élévés en Loire-Atlantique selon les spécialités de formations Habillement
45%
Agronomie/Agriculture
35%
Secrétariat/ Bureautique
35%
Coiffure/Esthétique/ SAP *
29%
Spécialités plurivalentes de SAP
29%
Travail social
27%
Commerce& vente
26%
Imprimerie & édition
26%
* Définition propre à l’enquête Cahier n°6 - Thème Emploi - Conseil de Développement de la Loire-Atlantique 7
DÉSÉQUILIBRES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL ET DIFFICULTÉS DE RECRUTEMENT L’ influence structurelle et conjoncturelle sur l’insertion des jeunes
L
e lien entre conjoncture et taux d’insertion n’est plus à démontrer. Mais est-il possible d’ affirmer pour autant qu’il y a un lien entre les taux d’insertions des jeunes et les difficultés de recrutement ?
Tension et difficulté, deux notions complémentaires Les difficultés de recrutement exprimées par les entreprises sont mesurées dans l’enquête Besoins de main-d’oeuvre de l’Assédic. Les entreprises sont interrogées sur leurs prévisions d’embauches et les difficultés à satisfaire leurs offres d’emploi. Leurs réponses permettent d’estimer des taux de difficultés de recrutement par groupe de métiers.
Globalement, ce taux de difficulté tourne autour de 50 %, tous métiers confondus. Ce pourcentage évolue d’un groupe de métiers à l’autre. Les métiers de la métallurgie et le BTP avoisinent 80 % de difficultés de recrutement. A cela plusieurs explications possibles : qualifications inadaptées, manque de main d’oeuvre, recherche trop ciblée... tous ces éléments peuvent se croiser et se cumuler à de nombreux facteurs individuels. Par ailleurs, la tension sur le marché du travail informe sur l’équilibre ou les déséquilibres quantitatifs du marché du travail entre offres déposées à l’Anpe et demandes d’emploi enregistrées.
En croisant ces deux indicateurs, difficultés de recrutement et taux de tension (nombre de demandes enregistrées rapporté au nombre d’offres d’emploi déposées), apparaît quatre cas de figure pour lesquels voici quelques exemples de métiers :
1
Difficultés de recrutement* et Tensions quantitatives
Maçons qualifiés,Métalliers, serruriers industriels qualifiés, Conducteurs grands routiers, Bouchers, charcutiers
Difficultés de recrutement sans tension quantitative
2
Peintres et ouvriers qualifiés des finitions du bâtiment, Agents de gardiennage et de sécurité, Cadres de l’hôtellerie et de la restauration, Ouvriers qualifiés de l’électricité et de l’électronique (câbleurs, plateformistes, contrôleurs…)
Peu de difficultés de recrutement et tensions quantitatives Ouvriers non qualifiés de la chimie, Caissiers, employés de libre-service, Ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal
Peu de difficultés de recrutement sans tensions quantitatives
Secrétaires, assistantes, Professionnels des spectacles, photographes, stylistes, décorateurs, Vendeurs en équipement de la personne et articles de sport
3 4
* Les difficultés de recrutement sont celles exprimées par les employeurs
8 Conseil de Développement de la Loire-Atlantique - Cahier n°6 - Thème Emploi
Conjoncture et Insertion L’analyse du déséquilibre sur le marché du travail exprime bien le lien entre la conjoncture et l’insertion. Car si l’insertion des jeunes peut bénéficier de certaines pénuries de main d’oeuvre, une conjoncture négative entraînera une baisse de recrutement et les jeunes seront parmi les premiers à ressentir ces difficultés. Outre l’aspect conjoncturel, l’aspect structurel est également à prendre en compte. Les métiers de la production offriront toujours plus de possibilités d’insertion que les métiers de services
Source : Rectorat Cahier n°6 - Thème Emploi - Conseil de Développement de la Loire-Atlantique 9
EMBAUCHES, PARCOURS ET MOBILITÉ Les premiers pas dans le monde du travail Une majeure partie des embauches pour Des parcours professionnels de plus en plus diversifiés les personnes déjà en emploi
P
our pallier à ces problèmes de difficultés de recrutement, une des premières solutions qui vient à l’esprit serait de vouloir augmenter les effectifs au sein des formations qui facilitent l’accès à l’emploi. Toutefois, cela n’aurait, à quelques exceptions prêt, que peu d’efficacité. En effet, parmi les candidats potentiels à une offre d’emploi, il y a bien sur, les sortants de formation initiale comme également les sortants de formation continue, et les demandeurs d’emplois. Mais la grande majorité des recrutements va concerner des personnes qui sont déjà en emploi. Il ne reste qu’une très faible part de marché pour les jeunes sortant de formation initiale. Le système est en quelques sortes à sens unique car autant l’insertion des jeunes peut être facilitée par les besoins d’embauches, autant les difficultés de recrutement ne seront pas résolues uniquement par le nombre de sortants de formations initiales.
Cinq ans après la sortie des études, seule 1 personne sur 2 exerce une activité en lien direct avec sa formation d’origine. Force est de constater qu’une certaine mobilité existe, qu’elle soit voulue ou subie. La mobilité est très présente dans le monde du travail. Il y a des mobilités entre certains groupes de métiers plutôt proches du fait de compétences mises en oeuvre : une personne formée aux métiers du commerce peut trouver un emploi dans l’accueil, ou bien encore un mécanicien industriel peut évoluer vers le pilotage d’installation de production. Toutefois, malgré ces mobilités professionnelles nombreuses, peu de transferts se font entre les métiers de services et les métiers de la production.
« La majeure partie des embauches concernent des personnes déjà en emploi. »
Les différents modes d’accès à l’emploi Demandeurs d’emploi
Actifs en emploi
EMBAUCHES Inactifs
Sortants de formation continue Sortants de formation initiale
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Immigrants
Aujourd’hui, concernant les jeunes qui sortent par exemple de formation mécanique auto, environ 1/3 d’entre eux seulement travaillent à la suite de leurs études dans une entreprise de la réparation automobile, une faible part travaillent dans l’industrie mécanique, et une bonne moitié restante travaille dans d’autres secteurs d’activité. S’il y a des difficultés de recrutement dans la réparation automobile, il ne faut donc pas regarder uniquement le nombre de jeunes en formation initiale, mais plutôt s’interroger sur les raisons de ces mobilités
Cahier n°6 - Thème Emploi - Conseil de Développement de la Loire-Atlantique 11
Avec la participation de... Mme Sonia DEHIER, chargée d’études à l’observatoire de l’insertion professionnelle, division de l’analyse de gestion et des etudes (DAGE), rectorat de l’académie de Nantes. M. Hervé BLANCHETIERE, chargé de mission emploi-formation, CARIF-OREF.
Pour en savoir plus... CARIF-OREF 2 square de la délivrance BP 66501 44265 NANTES Cedex 2 Mail : info@cariforef-pdl.org Tel: 02 40 20 21 31 Rectorat de l’académie de Nantes 4 chemin Houssinière 44300 NANTES Mail : webadministratif@ac-nantes.fr Tel: 02 40 37 37 37 Fax : 02 40 20 52 40
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