La Gazette novembre 2024

Page 1


L’heure est à la fête

10 ans de RPCG

Les anciens de Cru

Jeunes recrues de 60 ans et plus

5 questions sur Okay City

En bref

Visite chez notre fournisseur de soupe

Johan Vermeire sur les 10 ans de RPCG

Dossier : diversité, égalité et inclusion chez Colruyt Group

Fine Food Market

Team

Transition

Ensemble

La question de Charles Greer

Flash-back : dégustations de fin d’année chez Spar

Sinan d’Irak

Siebe pratique le parkour

Le rêve cycliste de Liena

Hans

Chères collègues, chers collègues,

En tant que fidèles lecteurs et lectrices de La Gazette, vous aurez sûrement remarqué quelques changements en feuilletant les premières pages de cette édition. Et en poursuivant votre lecture, vous en découvrirez davantage sur le nouveau look de notre magazine. Pas de transformation radicale, mais une adaptation subtile en accord avec la nouvelle charte graphique de Colruyt Group que nous déployons progressivement dans toutes nos communications.

Cette nouvelle identité visuelle s’accompagne aussi d’une nouvelle rubrique dans laquelle nous répondons à vos interrogations (voir p. 39). Vous avez une question sur notre entreprise, l’une de ses initiatives ou de ses méthodes de travail ? Ou vous avez envie de connaître les raisons de certains choix de Colruyt Group ? Envoyez votre question à GAZET ou à gazet@colruytgroup.com. Qui sait, votre sujet pourrait être abordé dans le prochain numéro !

De manière générale, La Gazette reste fidèle à elle-même : un recueil de vos expériences. La section « Notre vision » vous informe sur les actualités de l’entreprise et notre positionnement face aux grands sujets du moment. Dans la section « Notre savoir-faire », vos collègues vous font découvrir leur travail, leurs projets, leur équipe… Quant à la section « Entre nous », elle vous invite à découvrir les personnes qui se cachent derrière vos collègues. Nous conservons ainsi ce

Tirage en néerlandais : 21 500 ex. - en français : 15 000 ex

Rédaction en chef Benoit Van Trimpont

Secrétariat de rédaction Laura Vanneste et Fabienne Blondeel

Graphisme Christophe Faut

Photographie Katleen Van Den Eede

Traitement d’images Joyce Vanhoutte

Responsable de publication Stefanie Geeroms

É.R. Colruyt Group NV Edingensesteenweg 196, B-1500 Halle

Tél. : +32 (0)2 363 55 45

Benoit Van Trimpont

Rédacteur en chef de La Gazette

qui fait la force de notre Gazette depuis des années : un magazine pour et par les collègues, qui met en lumière votre travail quotidien et partage des histoires personnelles inspirantes.

Vous avez une idée de sujet pour La Gazette ? N’hésitez pas à contacter votre correspondant (voir p. 47) ou à nous envoyer un e-mail.

Enfin, un grand merci à tous les rédacteurs, graphistes et photographes qui, à chaque numéro, mettent tout en œuvre pour vous proposer une Gazette de qualité cinq fois par an. Ensemble, nous vous invitons à découvrir ce premier numéro relooké.

Bonne lecture !

WO 106580

Imprimé sur papier FSC Mix Credit composé de fibres partiellement recyclées.

Pour contacter La Gazette, envoyez un e-mail à gazet@colruytgroup.com ou un direct à GAZET.

En couverture Mumin Ozpalabiyik, préparateur de commandes, fête les 10 ans de Retail Partners Colruyt Group.

5 questions sur Okay City

Okay City, c’est le nouveau nom des magasins urbains connus sous le nom de Okay Compact. Le magasin de Berchem a été le premier à arborer cette nouvelle identité, et d’ici la mi-décembre, les 20 magasins Compact seront tous transformés.

Pourquoi changer de nom ?

« Okay Compact ne correspondait plus vraiment à la réalité », explique Gert Somers, responsable de l’enseigne. « Avec une surface de vente de 300 à 400 m² et environ 3 000 références, on ne peut pas qualifier nos magasins urbains de “compacts“. Ce sont des supermarchés à part entière, où vous trouvez tout ce qu’il vous faut pour vos courses quotidiennes, en plein centre-ville. Okay City reflète clairement la formule urbaine d’Okay. Le nouveau logo montre l’appartenance de ce concept de magasin à la famille Okay tout en le distinguant des magasins Okay et Okay Direct par sa couleur bleu clair. »

En quoi consiste exactement cette transformation ?

« Il ne s’agit pas d’un relooking complet, mais plutôt d’un rebranding. Nous avons installé de nouvelles enseignes sur les façades, des stickers sur les vitrines et adapté le look & feel à l’intérieur des magasins, ainsi que la communication. Depuis un an et demi, nous déployons progressivement notre concept pour mieux répondre aux attentes des clients citadins : une disposition différente avec les produits frais à l’avant du magasin, un assortiment de qualité plus axé sur les produits à emporter, prêts à cuisiner ou à déguster, une politique de prix et de promotions adaptée… Ce travail se poursuit avec Okay City. D’ici début 2025, tous les magasins disposeront, en plus des deux caisses traditionnelles, de caisses en libre-service pour un paiement rapide. Le test effectué à Gand est déjà très prometteur. »

Quelles sont les ambitions d’Okay City ?

« Nous visons l’ouverture de nouveaux magasins Okay City, jusqu’à huit par an et probablement six ou sept en 2025. Okay City est l’un des piliers essentiels du plan stratégique de croissance en milieu urbain de Colruyt Group. Ce plan se concentre, pour les prochaines années, sur de nouvelles implantations à Bruxelles, Anvers et Gand, où nous cherchons activement des emplacements adaptés. Dans d’autres villes, nous saisissons les opportunités lorsqu’elles se présentent. Par exemple, fin 2023, nous avons pu installer un Okay Compact dans un nouvel immeuble en plein centre de Hal. »

Allons-nous donc n’ouvrir que des magasins Okay City en ville ?

« À l’échelle du groupe, nous avons un projet spécifique de développement urbain, avec des plans d’expansion détaillés pour chaque ville, voire pour chaque quartier. Nous tenons compte du profil des habitants, de la concurrence, de la disponibilité des locaux et du stationnement, de la mobilité… Sur la base de ces critères, nous déterminons quelle formule de magasin correspond le mieux aux besoins locaux. Très souvent, il s’agit d’un Okay City, mais il y a également de la place pour des magasins Colruyt supplémentaires ou des points d’enlèvement Collect&Go. »

Pourquoi les villes sont-elles si importantes pour Colruyt Group ?

« Afin de bâtir l’avenir de notre groupe de manière proactive, nous entendons, dans les années à venir, mettre l’accent, entre autres, sur l’expansion de nos formules de magasin en milieu urbain Ces environnements urbains attirent de nombreux jeunes, étudiants et jeunes familles. Autant de consommateurs qui commencent à faire leurs courses de manière autonome. À ce stade de leur vie, ils ne sont pas encore très fidèles aux marques. Il est donc essentiel que nos enseignes soient présentes dans leur environnement immédiat et qu’ils se familiarisent avec nous dès le début. »

3 questions à Bart Bosmans, responsable de l’École technique

Notre École technique fête ses 5 ans. Que faites-vous exactement ?

Bart • « Au sein de l’École technique du département Technics & Real Estate, nous formons des personnes passionnées par la technique pour en faire des techniciens qualifiés. Il s’agit de collaborateurs qui ont du talent, mais pas suffisamment d’acquis pour commencer à travailler tout de suite chez nous, ainsi que de nos propres techniciens qui sont formés en permanence. Notre École technique a vu le jour lorsque nous avons constaté qu’il devenait de plus en plus difficile de trouver les profils adéquats pour combler nos postes vacants. La solution était donc de former nous-mêmes nos soudeurs et techniciens en électricité, mécanique et pneumatique. Nous créons également un pont avec les écoles et les jeunes qui disposent d’une formation technique ou scientifique en leur faisant découvrir la technique et les sciences au sein de Colruyt Group, ainsi que nos opportunités d’emploi. »

Quel regard portez-vous sur ces 5 années ?

« Je ressens beaucoup de satisfaction. Avec une équipe de coachs techniques et de formateurs, nous formons avec passion nos futurs collaborateurs. C’est formidable de travailler avec des personnes enthousiastes et motivées, et de s’assurer qu’elles acquièrent suffisamment de connaissances pour commencer chez nous en tant que techniciens. Au cours de ces cinq années, nous avons formé 50 collaborateurs et leur avons ensuite trouvé une place au sein de Technics & Real Estate. Ce sont 50 collègues que nous n’aurions jamais retenus dans un processus de sélection classique. Nous en sommes très fiers ! »

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

« Nous voulons principalement continuer dans cette voie : fournir chaque année au moins dix techniciens au département Technics & Real Estate et offrir des modules de formation technique de qualité. En outre, nous espérons lancer deux nouveaux modules de formation au cours des prochaines années. Cette innovation a pour objectif de rendre l’École technique attrayante. À plus long terme, nous aimerions également proposer des modules pour les ingénieurs et les profils de niveau master. »

Nouvelle étape pour le programme d’épargne durable

Notre nouvelle campagne télévisée, en ligne et dans nos dépliants, résulte d’une collaboration entre nos enseignes et annonce des nouveautés pour notre programme d’épargne de points. Vous pouvez toujours épargner des points dans votre app Xtra en achetant des produits avec un Éco-score A ou B et les utiliser pour soutenir l’une de nos bonnes causes ou pour suivre gratuitement un webinaire de CGA. Nous avons ajouté 6 nouvelles initiatives locales, vous permettant de consacrer vos points à des projets en faveur de l’environnement, de la société, et désormais aussi de la santé. En outre, vous pouvez temporairement échanger vos points contre des produits gratuits à l’Éco-score A ou B. Actuellement, il s’agit de produits Alpro. Placez l’un de ces produits dans votre chariot lors de vos courses chez Colruyt, Okay ou Spar, ou réservez-en un chez Collect&Go, et il ne sera pas ajouté au montant de vos achats.

Plus de rouge dans les rayons

Le rouge sera de plus en plus présent sur les étiquettes de prix de nos magasins Colruyt en cas de réaction aux remises quantitatives de la concurrence. Les prix sont affichés en blanc sur fond rouge (et non l’inverse) avec la mention « Réaction promo concurrent » en haut. En outre, le prix unitaire payé par le client après déduction de la promo est également affiché en plus grand. La couleur rouge sera toujours utilisée pour les promos internes. L’objectif est d’accroître la visibilité de nos meilleurs prix et de nos promos intéressantes. En effet, les clients sont de plus en plus sensibles aux promotions. Bien entendu, la politique des meilleurs prix reste inchangée : les prix noirs et rouges sont toujours les meilleurs.

Colruyt Group poursuit son expansion…

… dans le secteur B2B

Solucious a conclu un accord avec le groupe Peeters-Govers pour l’acquisition de Délidis. Cette entreprise fournit de la viande, des fruits et des légumes à des clients professionnels de l’Horeca. Délidis effectue également la découpe de viande en fonction des besoins de ses clients.

Solucious et Délidis continueront à coexister et se renforceront mutuellement. Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de l’ambition de Solucious de poursuivre sa croissance dans l’Horeca. Mais aussi dans le cadre de la stratégie à long terme de Colruyt Group, qui voit un grand potentiel de croissance sur le marché B2B. Actuellement, 83 personnes travaillent chez Délidis et toutes rejoindront Colruyt Group.

… en ville

Colruyt Group a acquis une participation de 45,65 % dans BON, l’enseigne de prêt-àmanger qui propose des repas faits maison de qualité. BON possède des succursales à Bruxelles, Anvers et Liège et prépare de savoureux petits-déjeuners et dîners adaptés aux besoins de la clientèle urbaine. Cette acquisition s’inscrit dans l’objectif stratégique de se développer dans les villes et de se concentrer encore davantage sur les produits de consommation nomade, qui offrent plus de commodité au client.

Depuis une cuisine centrale, BON expédie chaque jour des plats fraîchement préparés dans des magasins et livre également à domicile ou à des entreprises. Depuis 2023, les produits BON sont aussi en vente chez Okay Compact. Les clients y trouvent un large éventail de jus fraîchement pressés, de smoothies, de salades, de sandwichs, de plats chauds et de délicieux desserts.

Mise à l’honneur des collaborateurs du service clientèle

À la mi-septembre, nous avons mis nos collaborateurs de Customer Services sous les feux des projecteurs. Cathérine De Noyette, manager de division : « La Journée du collaborateur de service clientèle est une initiative de la fédération des contact centers. C’est de là qu’est venue l’idée de permettre aux directeurs d’appeler leurs collaborateurs du service clientèle ce jour-là. Nos directeurs ont donc aussi pris leur téléphone pour remercier nos 250 collaborateurs du service clientèle. Ils sont chaque jour à l’écoute de nos clients et répondent à près de 2 millions de questions par an. Leurs histoires sont désormais écoutées, ce qui leur fait beaucoup de bien. Nous avons également reçu des remerciements mérités de la part d’autres collègues. Les collaborateurs se sont sentis très appréciés. Plus de 100 000 personnes travaillent dans ce secteur en Belgique, souvent dans l’ombre. Il était important de les mettre en avant pour une fois ! »

Telex

• Nous pouvons tirer un bilan positif de notre deuxième saison mytilicole. Nous avons récolté cette année quelque 40 tonnes de moules. Sur ce total, 25 tonnes ont été vendues, 65 % par Cru et 35 % dans des établissements Horeca.

• Retail Partners Colruyt Group livre pour la première fois des magasins avec un camion réfrigéré à batterie électrique. Les transports sont assurés par le partenaire de transport externe Willy Dom, qui déploie le camion exclusivement pour RPCG.

• The Fashion Store – le magasin de vêtements multimarques appartenant à Colruyt Group – a acquis le nom de la marque de mode belge Terre Bleue L’acquisition ne concerne que la marque, et non les magasins.

• À partir du 13 décembre, notre bureau régional de Courtrai fermera ses portes. Le bail n’a pas été renouvelé et, compte tenu du taux d’occupation systématiquement bas, il n’y a pas d’autre solution.

• Les livreurs de Solucious ont changé de tenue. Vous les reconnaîtrez désormais à leur polo vert clair : fonctionnel et élégant.

• Le 9 novembre, la cinquième édition de CaraRock, le festival de musique pour et par les collaborateurs de Colruyt Group, s’est déroulée dans l’ancien magasin Colruyt d’Alsemberg. Découvrez les gagnants dans le prochain numéro.

Entrez, c’est ouvert !

Troisième magasin Colruyt Professionals

Après la région bruxelloise, c’est désormais en Wallonie que Colruyt Professionals ouvre des magasins réservés aux clients professionnels. Allées plus larges, rayons plus hauts, chariots plats pour les achats en grandes quantités, produits sur palettes, espace réfrigéré pour les produits frais : ces succursales proposent un assortiment de 3 000 produits adaptés aux night shops, aux épiceries, aux revendeurs… La première a ouvert ses portes dans l’ancien entrepôt de Newpharma à Wandre, près de Liège, et plus tard, une autre suivra à Charleroi. Ce qui portera à quatre le total de succursales de l’enseigne. L’ambition est d’atteindre une dizaine de magasins en Belgique. De cette manière, Colruyt Group se renforce dans son rôle de partenaire pour le marché B2B.

Ouvertures

25/9/24 Colruyt Professionals Wandre 30/9/24 Jims Louvain (Bondgenotenlaan)

2/10/24 Colruyt Prix Qualité Poligny 9/10/24 Colruyt Tirlemont (Beauduinstraat) 21/10/24 Jims Liège

23/10/24 Bio-Planet Saint-Gilles 6/11/24 Colruyt (+ Collect&Go) Aarschot 13/11/24 Okay City Gand (Wondelgemstraat)

Réouvertures

26/9/24 Spar Wolvertem 17/10/24 Spar Meerhout 23/10/24 Colruyt (+ Collect&Go) Herentals

28/10/24 Jims Louvain (Slachthuislaan)

31/10/24 Spar Zammel 7/11/24 Spar Lichtervelde

Gand
Louvain
Liège
Herentals
Aarschot
Saint-Gilles
Wandre
Tirlemont
Poligny France
Wolvertem
Zammel
Lichtervelde
Meerhout

Nouveau

Fleurs et plantes cultivées de manière durable

Bio-Planet propose désormais un assortiment de fleurs et plantes cultivées de manière durable. Luc De Bruyne, acheteur : « Nous sommes la seule enseigne à proposer un assortiment de plantes et de fleurs certifiées bio ou MPS. Celles-ci répondent à une charte unique qui contrôle tous les aspects de la culture : les produits chimiques, les substrats, l’eau et la politique sociale. Cette charte fait partie intégrante de la marque YMPA, la première marque qui prend en compte la durabilité dans son ensemble. La charte dresse un plan bien clair que nous suivons chaque année afin de pouvoir proposer un produit vraiment pur. Par ailleurs, l’expertise de Colruyt Group en matière d’Éco-score sera utilisée lors de la prochaine phase pour cartographier l’empreinte écologique. » Bio-Planet opte pour des fleurs et des plantes cultivées localement et propose un assortiment saisonnier de 10 à 15 plantes qui change régulièrement. Il y a ainsi toujours des nouveautés à découvrir en magasin.

Okay : première caisse en libre-service

Dans son supermarché de proximité de Hoegaarden, Okay a installé sa première caisse en libre-service : les clients scannent leurs produits et paient de façon autonome. Contrairement à de nombreux concurrents, la zone de self check-out n’est pas équipée de portillons. Chez Okay, la confiance est de mise, permettant aux clients de quitter librement cette zone. Et un collaborateur se tient toujours à proximité pour les aider. Cette année, nous déployons le système dans 10 magasins Okay, Okay City et Spar. Au début de l’année prochaine, nous envisagerons de l’étendre à plus de magasins.

Livre de recettes de Colruyt Group Academy

Cuisiner ensemble permet non seulement de préparer des repas savoureux, mais aussi de renforcer les liens familiaux et d’adopter des habitudes alimentaires plus saines. C’est ce qui ressort d’une récente enquête menée par Mama Baas (un magazine en ligne, un blog et une communauté pour et par les mamans) et Colruyt Group Academy. 89 % des parents constatent que leurs enfants acquièrent de nouvelles compétences et 48 % remarquent également un impact positif sur les habitudes alimentaires de leurs enfants lorsqu’ils sont autorisés à participer à la cuisine. Pour inspirer davantage les familles, Colruyt Group Academy et Mama Baas lancent le livre de recettes « Wat koken we vanavond? » avec 40 recettes idéales à préparer ensemble, dans le but de s’amuser, d’apprendre et de manger plus sainement. Ce livre de cuisine est disponible dans de nombreux magasins Colruyt.

Merci, Bart !

Un changement à la tête des activités du groupe en France : Bart De Schutter prend sa retraite à la fin de cette année. Il a commencé comme directeur des ventes chez Colruyt en 2008 et dirige nos activités en France depuis avril 2015. Stefan Goethaert, CEO : « Je tiens à remercier Bart personnellement, ainsi qu’au nom du comité de direction, pour sa contribution et ses efforts en faveur du groupe. Il a réussi à développer nos activités en France en tenant compte des réalités économiques et des valeurs de notre groupe. » Bart sera remplacé par le Français Christophe Garcia, qui possède une grande expérience dans la distribution, notamment en tant qu’ancien CEO de Match et Smatch en Belgique. Stefan : « Nous avons appris à mieux nous connaître lors de la reprise de Match et Smatch et avons trouvé en lui la personne idéale pour suivre le chemin que Bart a tracé en France avec l’équipe en place. »

Leader dans la durabilisation de son assortiment de poisson

Cette année, Colruyt Group a remporté non pas un, mais deux prestigieux MSC Awards. Ces distinctions, décernées dans les catégories « Meilleur supermarché » et « Meilleur supermarché pour le poisson frais » viennent couronner nos efforts continus pour fournir aux consommateurs belges des produits (de poissonnerie) durables et responsables. Annelies De Spiegeleer, spécialiste en durabilité : « Nous sommes fiers de voir nos efforts récompensés. Cette reconnaissance nous incite à rendre notre assortiment encore plus durable. » Ou comme l’a dit l’un des membres du jury : « Colruyt Group est le moteur de la durabilisation du poisson dans le secteur belge ».

Merci, Katleen !

La Gazette que vous tenez aujourd’hui entre les mains n’est pas seulement spéciale en raison de son nouveau look. C’est aussi le dernier numéro auquel notre photographe Katleen Van Den Eede participera. Pendant des années et d’innombrables éditions, elle a veillé à ce que chaque lieu de travail et chaque collaborateur de notre groupe soient représentés de manière optimale. De nombreux collègues qui se sont retrouvés devant son objectif peuvent témoigner de sa capacité à mettre les gens à l’aise comme personne d’autre. Merci, Katleen ! Tu vas nous manquer au service rédaction. Mais nous te souhaitons bien sûr bonne chance pour ton nouveau défi chez Learning & Development.

À la recherche de 900 nouveaux talents

Colruyt Group est constamment à la recherche de nouveaux talents. C’est pourquoi nous lançons jusqu’à la fin de l’année une campagne de recrutement accrocheuse, dans laquelle nos propres collaborateurs jouent un rôle de premier plan. Cette campagne met en lumière la grande variété de disciplines et d’opportunités d’emploi au sein du groupe. Car Colruyt Group ne se résume pas à ses magasins : techniciens, experts en supply chain, spécialistes IT et analystes de données ne sont que quelques-uns des 900 profils que nous recherchons.

Nous attirons également l’attention sur notre culture d’entreprise, qui est tournée vers l’avenir et qui est avant tout axée sur l’humain. La campagne est visible sur des affiches placées le long des routes, dans des abribus et les principales gares ainsi que sur les canaux numériques. Elle est le fruit d’une collaboration constructive entre Corporate Marketing et le service de recrutement au sein de P&O, entre autres, qui ont travaillé dur pour mettre en avant tous les atouts de Colruyt Group en tant qu’employeur.

La magie de notre soupe

133 000 litres par an ! Voilà la quantité de soupe que nous vous servons dans nos cantines. Elle est préparée avec brio par BCS, qui prépare également les soupes fraîches prêtes à être dégustées que nous proposons dans nos magasins Colruyt et Okay.

« Avec Butterfly, nous venons d’une petite entreprise de catering familiale qui a vu le jour à Mol. Elle est progressivement devenue la première en Belgique à commercialiser à grande échelle des soupes fraîches prêtes à être consommées », explique Hugo Wits, directeur des ventes. « Nous employons actuellement 65 personnes sur nos sites de Beringen et de Tessenderlo. »

« Nous vendons nos soupes dans les magasins, bien sûr, mais elles intéressent aussi des entreprises, des hôpitaux, des résidences-services… Et ce, surtout depuis les changements que nous avons apportés en 2022. Nous avons banni les exhausteurs de goût, les conservateurs, les colorants et tout autre additif de nos recettes. Afin de conserver une saveur délicieuse, nous avons testé de nombreuses recettes durant deux ans : différents mélanges de légumes et d’épices,

ajustement des proportions… Le résultat ?

Une soupe 100 % naturelle ! »

« En tant qu’entreprise belge, nous choisissons également des légumes locaux, dans la mesure du possible. Ceux-ci sont congelés immédiatement après la récolte, ce qui garantit leur disponibilité ainsi qu’une qualité excellente et stable. Nous faisons cuire nos soupes à 90 °C dans de grandes marmites de 1 200 à 3 600 litres, avant de les mixer ou non, de les emballer et de les réfrigérer rapidement à 7 °C. Ce processus permet de les conserver pendant 30 jours. Nous préparons ainsi quelque 20 recettes ainsi que 235 000 litres par semaine ! Une partie de ce volume se retrouve donc dans votre cantine par l’intermédiaire de Solucious. Et oui, nous mettons un point d’honneur à effectuer les livraisons dans les temps. Vous ne voudriez pas manquer de notre soupe, n’est-ce pas ? » (rires)

Texte
Benoit
Van Trimpont / Photo
Anja Magdaleens
« Nous voulons être le partenaire de distribution de référence pour les indépendants en Belgique »

Retail Partners Colruyt Group (RPCG) fête son dixième anniversaire. La création de cette nouvelle identité a coïncidé avec l’inauguration d’un nouveau site à Malines. « Si nous poursuivons notre évolution dans notre rôle de meilleur prestataire de services pour les entrepreneurs indépendants, un avenir brillant nous attend », déclare Johan Vermeire, directeur.

Johan, comment est né Retail Partner Colruyt Group ?

Johan • « L’histoire de RPCG est étroitement liée à celle de Spar. Après plusieurs rebondissements, Spar a rejoint Colruyt Group en 2003, adoptant le nom de Spar Retail. Au fil des années, l’enseigne s’est progressivement rapprochée de Colruyt Group, et nous avons noué des partenariats avec d’autres acteurs de la distribution, tels qu’Alvo. En 2014, pour refléter cette diversification, nous avons opté pour un nouveau nom, lié à notre nom de famille : Retail Partners Colruyt Group. »

À peu près au même moment, RPCG a investi un nouveau site à Malines.

« En effet ! Nous avons regroupé nos équipes des anciens sites de Ternat et Heist-op-den-berg sur un nouveau site comprenant des bureaux et un centre de distribution, juste à côté de l’autoroute E19 à Malines. »

Comment a évolué RPCG au cours de ces 10 années ?

« Nous nous sommes développés à partir de Spar, mais RPCG est devenu bien plus que cela, offrant des services à différents segments de clientèle. Nous sommes le partenaire distributeur de quelque 190 magasins Spar, et nous offrons un service complet à la plupart d’entre eux. Par ailleurs, nous nous occupons de l’assortiment et de la chaîne d’approvisionnement de plus de 50 magasins d’alimentation indépendants d’Alvo. Et pour plus de 100 entrepreneurs indépendants, nous livrons chaque semaine nos produits. Pour chacune de ces formes de collaboration, nous apportons un soutien spécifique. C’est ce qui rend RPCG unique ! »

La collaboration avec le groupe s’est-elle aussi intensifiée ?

« Absolument ! Au cours des dix dernières années, nous avons tiré parti de plusieurs synergies avec Colruyt Group, ce qui a permis d’optimiser et de moderniser notre organisation. Je pense

notamment à l’automatisation de notre circuit logistique pour les pommes de terre, les fruits et les légumes, à l’introduction de la préparation de commandes par commande vocale, à l’automatisation complète du centre de retour, à nos premiers camions électriques, à nos nouveaux concepts de magasin et enseignes, à la digitalisation et l’optimisation de l’exploitation de magasin… Cette liste n’est qu’un aperçu des initiatives qui – avec l’aide du groupe – nous permettent de nous démarquer auprès de nos entrepreneurs. »

Et pourtant, pour les collaborateurs de Hal, vous semblez être une entité à part du groupe.

« Peut-être parce que nous sommes basés à Malines et non à Hal. Mais je ne pense pas que nous soyons si différents. Les exemples ci-dessus le prouvent. D’ailleurs, nous sommes la deuxième plus grande unité opérationnelle du groupe, après Colruyt. Nous faisons presque la même chose, mais avec un esprit d’entreprise différent. Nous travaillons chaque jour à notre avenir en partenariat avec les entrepreneurs indépendants, qui restent évidemment maîtres de leur établissement. Notre organisation est donc structurée différemment, l’objectif étant de décharger le plus possible nos entrepreneurs. »

« Nous sommes la deuxième plus grande unité opérationnelle du groupe, après Colruyt.
Nous faisons presque la même chose, mais avec un esprit d’entreprise différent »
- Johan
« Entreprendre aujourd’hui reste un véritable défi. Nous devons donc soutenir autant que possible l’entrepreneuriat indépendant » - Johan

Cette relation avec les entrepreneurs est-elle parfois source de ressentiment ?

« Oui, bien sûr. Par exemple, chez Colruyt Group nous privilégions souvent l’efficacité. Ce qui n’est pas toujours une priorité pour l’entrepreneur, qui cherche avant tout à vendre ses produits. Cela peut créer des tensions, mais avec le temps, ils se rendent compte qu’ils en sortent aussi gagnants. Heureusement, nous entretenons de bonnes relations avec nos entrepreneurs et savons être à l’écoute. Pour moi, l’indépendance de l’entrepreneur est cruciale. Cela signifie également que RPCG fixe des standards élevés : l’esprit d’entreprise doit être profondément ancré. Nous ne cherchons donc pas des managers, mais des entrepreneurs. Qui sont plus difficiles à trouver. »

Quels sont vos arguments pour convaincre les gens de devenir indépendants ?

« Si vous aspirez à devenir entrepreneur indépendant et avez une passion pour les produits frais, vous frappez à la bonne porte. Nous offrons à nos entrepreneurs une fiabilité en termes de gestion

d’entreprise, soutenue par la force de Colruyt Group. Dans le même temps, chez Spar Colruyt Group, vous restez maître de votre point de vente : vous pouvez choisir la manière dont vous voulez gérer votre magasin ainsi que l’image que vous voulez créer. Nous vous accompagnons aussi avec des conseils et une expertise, tant dans la recherche de l’emplacement idéal que dans la gestion de votre magasin. Chez nous, l’entrepreneur occupe une place centrale. »

Quel rôle RPCG veut jouer sur le marché de la distribution ?

« Nous voulons être le partenaire de distribution de référence pour les entrepreneurs indépendants en Belgique. Cela implique de leur offrir un service de premier ordre et à la hauteur des arguments mentionnés ci-dessus. Notre rôle est de les décharger dans de nombreuses responsabilités pour leur permettre d’entreprendre et de développer leur entreprise de manière durable. »

Remplissons-nous bien ce rôle ?

« Je pense que oui. De nouveaux entrepreneurs frappent régulièrement à la porte de RPCG. Nous avons récemment repris des magasins de concurrents à Wenduine et Wevelgem. Nous sommes donc considérés comme un partenaire de confiance. Même si notre modèle de collaboration peut encore être renforcé. »

Une journée familiale magique

Steffi Van Heester, coordinatrice de l’événement : « Les 10 ans de RPCG devaient être célébrés comme il se doit. Nous avons donc organisé une journée familiale sur notre site. Tous les collaborateurs de RPCG et leurs familles ont été invités à participer à une journée magique sur le thème du cirque. Grâce à un parcours à travers les bâtiments, nos proches ont pu découvrir notre lieu de travail. De nombreuses animations étaient prévues pour les enfants : grimages, ateliers de cirque, coin jeux, château gonflable… Et

aux stands de nourriture et de boissons, que nous avions installés en collaboration avec nos fournisseurs, les participants ont pu apprécier l’ambiance conviviale créée par l’orchestre et les cracheurs de feu. Les sourires étaient au rendez-vous sur le visage des 2 000 participants, surtout lorsque chaque collègue et reparti avec un goodie bag. (rires) Nous sommes heureux d’avoir pu rassembler autant de collègues enthousiastes. La journée a été exceptionnelle ! »

Est-ce la principale ambition de RPCG à l’heure actuelle ?

« Nous devons renforcer notre position de meilleur fournisseur de services. En termes d’expertise en matière d’achat et de logistique – des compétences essentielles pour un distributeur –, nous nous appuyons sur l’ADN de Colruyt, ce qui fait de nous un partenaire très fiable. Mais entreprendre aujourd’hui reste un véritable défi. Nous devons donc soutenir encore davantage l’entrepreneuriat indépendant, aider ces gens à être aussi libres que possible dans leur entreprise, leur donner les outils nécessaires pour se concentrer sur leur activité : leurs collaborateurs, leur production, leur communauté… Si nous parvenons à exceller dans ce domaine, un avenir prometteur nous attend. »

Scannez le code QR et plongez dans l’ambiance de cette journée familiale magique.

Avez-vous aussi l’ambition d’augmenter le nombre de magasins ?

« La Belgique compte déjà de nombreux magasins, mais il y a encore du potentiel. Nous ne visons pas une croissance aveugle, mais une croissance durable. Cela doit être rentable pour l’entrepreneur et pour nous. »

Vous êtes donc prêts pour les 10 prochaines années. « Absolument ! Je l’ai également remarqué lors de notre journée familiale. Tous les collaborateurs de RPCG envisagent l’avenir avec impatience. »

Dossier : diversité, égalité et inclusion

16

18 Le sentiment d’appartenance Dans la pratique

Le sentiment d’appartenance

« Plus la diversité est grande, plus la collaboration est difficile », admet Lieze Vermote. « Mais nous pouvons aussi apprendre davantage les uns des autres ! » En tant que collaboratrice du Centre d’expertise Co-worker, Lieze connaît bien les questions de diversité, d’inclusion et d’égalité au sein de Colruyt Group.

Que signifient diversité, inclusion et égalité ?

« La diversité fait référence aux différences entre les individus », explique Lieze. « Chez Colruyt Group, nous adoptons une vision large de la question. Pensez aux caractéristiques visibles et moins visibles, telles que la langue, l’âge, l’origine ethnique, la religion, le genre, l’orientation sexuelle, le handicap, etc. L’inclusion renvoie au sentiment d’appartenance et à la possibilité d’être soi-même dans une culture de respect mutuel. Enfin, l’égalité signifie que chacun bénéficie des mêmes opportunités, par exemple de travailler ou de se développer chez nous. »

Pourquoi la diversité est-elle si importante pour nous ?

« Colruyt Group a toujours eu une culture centrée sur l’humain, avec des valeurs telles que le respect et la solidarité. Il y a une trentaine d’années, face à une pénurie de main-d’œuvre, nous avons délibérément commencé à recruter des personnes issues de groupes différents dans la logistique. En 1992, le directeur général Victor Luickfasseel a déclaré : « Je ne vois aucune objection à embaucher des migrants. (...) Si quelqu’un souhaite recruter un immigré, un Marocain, un Italien, un homme ou une femme, il doit s’assurer que cette personne est apte à faire le travail, qu’elle le fera correctement et qu’elle sera intégrée dans l’équipe. (...) » En 2023, nous avons transposé notre vision de la diversité, de l’égalité et de l’inclusion dans un cadre politique. Aujourd’hui, la diversité n’est plus seulement une nécessité, mais une richesse qui contribue à la croissance de notre organisation. »

Sommes-nous aussi inclusifs que nous le souhaiterions ?

« Comparé à d’autres distributeurs, nous nous en sortons bien, même si certains sont parfois plus transparents sur le sujet. En matière de parcours linguistiques, nous avons acquis une solide expérience, même si la barrière de la langue reste parfois un frein à l’évolution professionnelle. Le faible nombre de femmes aux postes de direction est également un défi auquel de nombreuses entreprises sont confrontées. Nous abordons cela par la prise de conscience et en éliminant les obstacles, sans imposer de quotas. Bien entendu, nous ne pouvons pas simplement remplacer nos directeurs actuels pour favoriser la diversité. (rires) Nous parvenons également à créer de beaux spots publicitaires inclusifs, comme celui de Boni. Pour nos jeunes collègues – pour qui le “job hopping“ est attrayant – nous organisons des activités avec la communauté Young Grads pour qu’ils aient un réel sentiment d’appartenance à Colruyt Group ».

Avez-vous des conseils pour améliorer la politique d’inclusion et de diversité ?

« Tout le monde a des préjugés inconscients, moi y compris. Mon conseil est d’engager le dialogue avec les collaborateurs. Menez des entretiens pour identifier les véritables obstacles au sein de votre organisation. C’est ce que nous avons fait avec les collègues dans nos magasins, nos services centraux, la chaîne d’approvisionnement, etc. Ne faites pas de l’inclusion un sujet d’actualité à la mode, mais assurez-vous qu’elle soit ancrée dans vos processus RH au quotidien, mais aussi vos stratégies de marketing, vos flux créatifs… Ainsi, elle deviendra naturelle. »

Quels sont les axes principaux de notre politique ?

« Notre politique vise à garantir l’égalité des chances et à augmenter les opportunités pour les personnes en situation de vulnérabilité, conformément à nos objectifs de développement durable. Nous mettons notamment l’accent sur la diversité en termes de genre, d’âge, de langue et de culture. Pour promouvoir l’égalité des chances, nous expérimentons le “blind hiring“, un processus où les informations personnelles des candidats sont omises afin de réduire les risques de préjugés inconscients. Nous collaborons également avec des organisations comme le Réseau de lutte contre la Pauvreté, Women in IT, et Enimo pour le coaching linguistique. De plus, tous les collaborateurs ont accès à des formations visant à améliorer leur insertion dans la société et sur le marché du travail. Nous révisons actuellement notre offre de formations pour proposer davantage de formations sur mesure. »

Comment les collaborateurs peuvent-ils y contribuer ?

« Les préjugés sont presque inévitables, et c’est pourquoi il est essentiel d’ouvrir un dialogue respectueux pour apprendre à mieux se connaître. Concentrons-nous sur nos points communs et ce qui nous unit. Chacun doit pouvoir être lui-même tout en respectant les autres. Les tensions ou les incidents liés à la diversité doivent être traités rapidement. Vous êtes victime de discrimination ? Vous pouvez vous adresser à votre supérieur hiérarchique, au Relais (doc770.693) ou aux personnes de confiance (doc1.033.975). »

C’est ainsi qu’ensemble, nous contribuons à une société meilleure, pas à pas.

La diversité dans la pratique

Un collaborateur extraordinaire au Okay de Zwevegem

Chez Okay, vous êtes accueilli chaque jour avec le sourire. Et c’est encore plus vrai à Zwevegem. Plusieurs fois par mois, Dylan Derveaux vient aider ses collègues en magasin. Petit détail : Dylan est atteint de trisomie 21.

« Je travaille tous les vendredis et deux fois par mois le jeudi chez Okay. Ma maman et mon papa sont très contents que je puisse travailler ici. Ils sont eux-mêmes clients et savent à quel point ce magasin est agréable. Beaucoup de gens du quartier me reconnaissent et mes collègues sont vraiment sympathiques. Et si je mets parfois mon uniforme de travers, Charlotte (Van Severen, NDLR) ou Kim (Declercq, NDLR) remettent rapidement mon col en place ou nouent correctement mon tablier. »

Une collaboration convaincue

Dylan n’a pas postulé spontanément ni participé à une journée Emploi. Le magasin Okay de Zwevegem travaille en étroite collaboration avec l’organisation caritative Groep Ubuntu, qui aide les personnes vulnérables à trouver une place sur le marché du travail. Ubuntu a mis l’accompagnatrice de Dylan en contact avec le store manager, Patrick Duyck. « Aujourd’hui, nous avons

une confiance mutuelle totale », explique Patrick. « J’ai même eu l’occasion de donner une conférence pour Ubuntu sur notre relation étroite. Cela a été une véritable révélation pour les participants, qui ont ainsi appris qu’une personne avec un handicap peut aussi être un atout sur le marché du travail. »

Les pièces du puzzle se mettent en place

Le regard de Patrick, rempli de superlatifs, est particulièrement élogieux lorsqu’il parle de Dylan. « Il est très agréable et surtout très sociable. Il y a quelque temps, j’ai été détaché chez Comarché pendant trois mois. Dylan ne voulait pas revenir au magasin tant que je n’étais pas de retour. (Il se frappe la poitrine) Cela me va droit au cœur. Il se sent bien dans l’équipe et – ce qui est important pour moi – l’équipe se sent très bien avec lui. Ils partagent ma vision et font preuve d’engagement et de plaisir. Un grand bravo à eux aussi ! Merci ! »

Les différences nous rendent plus forts

Si vous voulez savoir comment l’inclusion et la diversité fonctionnent en pratique, visitez les sites de Solucious à Bornem et Lot.

« Chez Solucious, vous trouverez des dizaines de nationalités, tous les âges et toutes les cultures sous un même toit », nous dit Christel Maes, coordinatrice de l’entrepreneuriat durable. « Au fil des ans, notre personnel est devenu de plus en plus un reflet de la société. Par exemple, pour atteindre un groupe de candidats le plus large possible, nous collaborons avec l’ASBL JES Bruxelles, qui soutient les jeunes défavorisés. De plus, nos offres d’emploi ont été réécrites pour attirer un public diversifié. »

Tout le monde ambassadeur Christel se projette volontiers dans l’avenir : « À la fin de cette année, nous lancerons un réseau d’ambassadeurs composé de collègues qui réfléchiront ensemble à des moyens de mieux se comprendre. J’ai vraiment hâte, car tout le monde peut devenir ambassadeur. Et nous allons organiser un entretien avec notre business unit manager Yves Vandenbrande à la façon d’une émission de la chaîne VRT 1 : Yves au milieu, et tous les participants en cercle autour de lui. Si quelqu’un a une question à poser ou une suggestion, il y répondra en groupe. Sans filtre, en face à face. De cette manière, nous espérons lever des barrières. »

Se concentrer sur l’essentiel

En matière d’inclusion, Esther, coordinatrice d’équipe chez Solucious, n’a plus rien à apprendre. « Je dirige, en tant que femme, une équipe composée principalement d’hommes, j’ai la peau noire et je suis née en République démocratique du Congo. Faites le compte. (rires) Je suis actuellement des cours de français pour pouvoir parler facilement avec tout le monde. Ils apprécient cela. Avec le temps, on connaît tellement bien tous les membres de son équipe que l’on se concentre automatiquement sur la personnalité derrière le genre ou la couleur de peau. C’est, selon moi, la meilleure façon de se respecter mutuellement. »

Savoir s’exprimer au travail est crucial. C’est pour cette raison que nous organisons des parcours linguistiques pour les nouveaux collaborateurs.

L’année dernière, plus de 880 collaborateurs ont suivi des cours de langue au sein du groupe. Maryam Marmada, du département P&O, ne parle qu’arabe chez elle. Elle a appris l’anglais et le français par elle-même et suit maintenant des cours de néerlandais. « Les cours ont commencé l’été dernier et je trouve que j’avance bien. Pendant des cours classiques, on apprend la grammaire, l’orthographe et des astuces pour tenir une conversation. Dans mon parcours linguistique, l’accent est mis sur ma situation personnelle. Ainsi, lors des réunions, je comprends précisément ce qui est dit, et il y a moins de malentendus. Un conseil ? Les cours sont assez intensifs, donc adressez-vous à un collègue dans une langue commune lorsque vous n’avez pas tout compris. Utilisez une nouvelle langue autant que possible. Faire une faute n’est pas grave, tant que vous avez envie d’apprendre. »

Investir dans la connaissance des langues

Simon Boes, learning solution advisor : « Pour nos magasins Colruyt néerlandophones, nous avons également mis en place des parcours linguistiques pour les personnes qui souhaitent travailler chez Colruyt mais qui ne maîtrisent pas bien le néerlandais. Nous avons travaillé avec différents départements et fonctions, des responsables de sélection jusqu’aux gérants et collègues en magasin. Nous investissons dans leurs compétences linguistiques à travers une combinaison de cours intensifs et d’un accompagnement par un mentor linguistique. Depuis le printemps 2023, 12 collaborateurs de Colruyt ont déjà suivi un tel parcours linguistique. Aujourd’hui, cela se fait uniquement dans les magasins flamands, mais nous pourrons utiliser les connaissances acquises dans d’autres régions plus tard. Nous expérimentons déjà un parcours linguistique pour les employés de bureau non néerlandophones. Les chefs qui veulent se joindre à cette initiative peuvent toujours me contacter. »

Bâtir des ponts avec des mots

Marché d’anniversaire chez Fine Food

Colruyt Group est actif dans la production depuis de nombreuses années. Nous torréfions du café et embouteillons du vin depuis 1937. Cependant, ce n’est qu’en 2014 que nous avons regroupé les activités de nos départements de production alimentaire – viande, salades à tartiner, fromage, café, vin et pain – sous la bannière de Colruyt Group Fine Food. Ce dixième anniversaire a bien entendu été célébré comme il se doit. « Nous sommes très fiers de notre travail et des produits que nous fabriquons chaque jour avec passion », explique Gunther Uyttenhove, directeur. « Pour marquer cette occasion, nous avons organisé le Fine Food Market, un marché itinérant qui a fait étape sur nos sites de Ghislenghien, Zele, Lokeren et Stroppen. Sur les stands, les collaborateurs de Fine Food ont proposé des dégustations aux collègues de ces sites. Et chacun a reçu un sac de courses à remplir de spécialités à déguster chez soi. »

Photo : Katleen Van Den Eede

Ensemble contre la grippe saisonnière !

Cet automne, vous aurez à nouveau la possibilité de vous faire vacciner contre la grippe saisonnière. Isabelle Bosmans, cheffe du département Health & Safety, nous explique comment et pourquoi se faire vacciner : « À nos yeux, la santé de nos collaborateurs est essentielle ».

Pourquoi proposer aux collaborateurs de se faire vacciner gratuitement ?

Isabelle • « La vaccination proactive contre la grippe s’inscrit dans le cadre de nos efforts en matière de santé et de sécurité au travail. Nous voulons éviter le plus possible que les collaborateurs tombent malades. Il y a non seulement une incidence sur l’organisation, mais aussi et surtout sur la personne elle-même. On sous-estime souvent la grippe. Elle peut rendre très malade. Voilà pourquoi nous nous engageons depuis des années, de notre propre initiative, à offrir un vaccin contre la grippe à nos collaborateurs. »

Pour les collaborateurs en magasin, l’approche est différente cette année, n’est-ce pas ?

« Tout à fait. Pour les collègues de la logistique, de la production et des services centraux, la méthode reste inchangée : les collaborateurs choisissent eux-mêmes, en remplissant un formulaire en ligne, l’heure et le lieu de la vaccination sur nos propres sites. Pour les collaborateurs en magasin, nous testons une approche différente. Nous les redirigeons vers une pharmacie de leur quartier ou chez

15 500

leur médecin traitant. Une partie des coûts de la vaccination est remboursée par l’assurance-maladie, tandis que nous assumons l’autre partie au travers d’une indemnité de défraiement. Le système est accessible à tous et offre plus de flexibilité au collaborateur – qui prend lui-même rendez-vous au moment qui lui convient. »

Pourquoi ce test ?

« Année après année, nous avons constaté une baisse des inscriptions à la vaccination des collaborateurs en magasin. Jusqu’à l’année dernière, nous choisissions un magasin central par région où les collaborateurs de la vente pouvaient venir faire leur vaccin à une heure convenue. Malheureusement, la distance constituait un frein trop important pour un nombre croissant de collègues. Nous avons hâte de connaître les résultats de ce test. Nous procéderons alors à une évaluation approfondie et examinerons comment aborder la campagne de vaccination contre la grippe l’année prochaine. »

C’est ainsi qu’ensemble, nous avançons vers une vie plus saine, pas à pas.

Zoom sur l’ergonomie

Autant de collaborateurs ont participé au dernier recensement des données mobilité ! Ils ont précisé la façon dont ils parcourent et expérimentent leur trajet domicile-lieu de travail. L’enquête confirme que plus d’un tiers des collègues choisissent chaque jour un mode de transport durable : vélo électrique, transports en commun, covoiturage ou tout simplement marche. 10 % des collaborateurs ont aussi précisé qu’ils opteraient pour une solution durable si c’était possible. « Nous sommes très satisfaits des chiffres », explique Antoon Vander Putten, coordinateur mobilité des collaborateurs. « Chez Colruyt Group, nous menons une politique de mobilité visant à se rendre au travail de manière aisée, multimodale et abordable. L’initiative Bike to Work! et notre programme de covoiturage en sont quelques exemples, tout comme la possibilité de télétravailler. Cette politique est appréciée : nous avons obtenu le joli score de 7,5 sur 10. Pas mal, mais nous poursuivons le travail de réflexion et creusons d’autres pistes ! »

Cette année encore, octobre était le mois de l’ergonomie ! Sofie De Vroede, collaboratrice staff Health & Safety : « Prendre soin de son corps en adoptant les bonnes méthodes de travail tout au long de l’année, c’est essentiel. En octobre, nous mettons davantage l’accent sur ce phénomène en diffusant des trucs et astuces permettant de travailler de façon ergonomique. Nous les adaptons à chaque groupe cible de l’entreprise pour que tout le monde puisse s’identifier aux situations. Par exemple, nous avons lancé, en collaboration avec Jims, des vidéos contenant des pratiques ergonomiques pour les collaborateurs de bureau. Ces vidéos les aident à intégrer de courtes périodes d’activité durant leur journée de travail. Dans nos centres de distribution aussi, nous avons sensibilisé et informé les collègues sur les aspects ergonomiques qu’ils peuvent maîtriser, avec des images de situations de travail spécifiques. Pour diminuer les tensions, il est essentiel d’adopter les techniques et les gestes adéquats. »

Notre savoir-faire.

10 ans …

Le 29 novembre 2014, le premier Cru ouvrait ses portes à Overijse. Notre marché couvert souffle ses 10 bougies sur un gâteau artisanal. Jean-Pierre Roelands, le « fondateur », avait embarqué quelques pionniers dans son aventure. Leur passion pour le métier, les produits et les contacts transparaît toujours.

… au cœur de Cru

Els Geyskens

Collaboratrice administrative

« Personne ne travaille chez Cru depuis plus longtemps que moi. (rires) J’ai même participé au choix du nom. Saviez-vous que “Raw” et “Pur” avaient également été envisagés ? Depuis le début, je m’occupe du secrétariat, mais aussi des commandes de produits pour les marchés et de la vérification des factures. Ce que j’aime le plus ? Répondre aux e-mails des clients. C’est intéressant de savoir ce qu’ils pensent ! J’apprécie aussi beaucoup les collègues avec lesquels je travaille. L’expertise de nos acheteurs et la fierté qu’ils ont envers leurs produits : c’est incroyable ! Quand je vais faire mes courses chez Cru, j’achète toujours du pain aux céréales, de l’américain préparé et des couques à la crème. J’en raffole ! »

Jan De Bruycker

Chef de la boulangerie centrale

« Avant Colruyt, j’ai été boulanger pendant 22 ans. Lorsque Jean-Pierre m’a demandé de l’aider à lancer la boulangerie Cru, je n’ai pas hésité. Je me souviens du jour où nous sommes allés ensemble visiter une propriété à Leeuw-Saint-Pierre. Il m’a demandé : “C’est possible d’ouvrir une boulangerie ici, Jan ?” Le vendredi, je dessinais les plans, et le lundi, les techniciens se sont mis au travail. Plus tard, nous avons déménagé chez Fine Food. Nos boulangers préparent soigneusement les pâtons, y compris pour les pains aux céréales dont Els raffole, que nous livrons non cuits à Cru. Nous travaillons sans améliorants ni matières grasses, et avec de la farine moulue sur pierre. Il faut donc vraiment avoir la passion du métier pour garantir une bonne qualité. Prendre ma pension l’année prochaine ? Non merci, je continuerai encore deux bonnes années ! »

Eldrid Vindevogel

Acheteuse

« Après mes études en culture et communication alimentaires, j’ai immédiatement rejoint Cru. Et je n’envisage pas du tout de partir. J’ai évolué du poste de vendeuse à celui d’acheteuse de charcuterie, fromage, boissons et poisson. Passionnée de cuisine, j’aime travailler avec des produits de qualité. C’est un honneur de les sélectionner pour nos clients. Je fais toujours confiance à mon intuition, et, il faut bien l’avouer, à mon palais gourmand. (rires) Un produit incontournable ? Notre sauce soja ! Elle vient du Japon et est affinée dans des fûts en bois. Une pure merveille ! La période des fêtes de fin d’année est particulièrement unique chez Cru. Chaque année, toute l’équipe se mobilise sur les marchés pour offrir le meilleur service. Ce sens de la collégialité est incroyable ! »

Stefaan Allinckx

Coach commercial

« En tant que fin gourmet et ancien propriétaire d’un salon de thé, partager ma passion pour la bonne cuisine est une priorité. Ce n’est donc pas un hasard si je suis passé de gérant et promoteur chez Colruyt à manager en expérience client et maintenant coach commercial pour nos marchés chez Cru. Concrètement, je soutiens et forme les collaborateurs des marchés. Les fruits et légumes sont mon dada, mais je m’occupe aussi de la viande, du poisson, de la charcuterie et des fleurs. J’aime particulièrement les sessions de formation sur les produits. L’autre jour, je suis allé rendre visite à Karel Vaes, notre producteur de fruits. Il parle de ses pommes et de ses poires avec une telle passion ! Notre mission est de transmettre cette passion jusque dans l’assiette de nos clients. Si nous y parvenons, je peux dire que mon travail aura porté ses fruits. »

Gand

« J’ai moi aussi été indépendant durant 30 ans avant de rejoindre l’aventure Cru. Si les clients savourent de la viande de qualité, c’est en partie grâce à mon expertise, et j’en suis fier. J’ai contribué au lancement de tous les marchés et aujourd’hui, on me retrouve derrière le comptoir à Gand. Et parrainer de jeunes bouchers me procure également beaucoup de satisfaction. Mon meilleur souvenir ? Le lancement du marché d’Overijse. Nous avions organisé un barbecue et servi du cochon de lait à la broche sur la belle terrasse. L’affluence et les réactions nous avaient surpris, mais quel succès ! Et l’ambiance entre les clients et les collègues était incroyable. Notre slogan était, et reste : “Soit nous le faisons différemment et mieux, soit nous ne le faisons pas”. Et c’est aussi ma vision pour l’avenir. »

Yves François

Vendeur au Cru de Dilbeek

« Rencontrer mon épouse au Cru de Wijnegem a été un sacré bonus ! (rires) Et puis, travailler sur un marché, c’est un vrai retour aux sources pour moi. À 14 ans, je vendais le lait et les produits laitiers de la ferme familiale pendant les vacances. Je suis un beau parleur. C’est moi qui vous raconte les histoires qui se cachent derrière nos produits. Après une visite au Cru de Dilbeek pour acheter de la viande, vous repartez non seulement avec un sac plein, mais aussi avec des informations sur la qualité et les races ainsi qu’avec des idées de recettes… Voir les clients émerveillés, c’est une grande satisfaction. Je suis fier du chemin parcouru chez Cru ces 10 dernières années. Nous sommes partis de zéro et regardez tous les produits, les histoires et les connaissances que nous avons aujourd’hui. Waouh ! »

Texte
Nele Geeroms /
Photos Katleen Van Den Eede

Un nouveau look pour votre boîte mail

Dès cet automne et jusqu’à l’été prochain, nous migrerons progressivement vers un nouveau système de mails. Une fois la transition effectuée au sein de votre service, vous ne recevrez plus vos e-mails au travers de Portal, mais sur Outlook. Coup d’œil sur la raison de ce changement important et la manière dont il va être opéré.

Pourquoi cette migration ?

« Notre système de mail Portal est désuet ». Voilà les mots du responsable de projet, Lars Arron. « Nous l’avons développé il y a 15 ans, mais bientôt, cette technologie ne sera plus prise en charge. La mise à jour coûte extrêmement cher. Puis, le système est moins adapté à notre manière actuelle de travailler. Par exemple, le télétravail nécessite de collaborer à distance. Et avec Outlook, c’est bien plus simple ! D’ailleurs, c’est l’une des applications mail les plus utilisées au monde. Souvent, les nouveaux collaborateurs sont donc familiers avec le programme, ce qui facilite leurs premiers pas au sein de l’entreprise. Outlook sort aussi régulièrement de nouvelles fonctionnalités permettant de travailler plus efficacement. Notre organisation a le regard tourné vers l’avenir ! »

Sur qui cette migration a-t-elle des répercussions ?

« Chaque collaborateur possède sa propre boîte mail et migrera donc vers Outlook. Le changement se fera le plus sentir pour les personnes qui lancent des processus complets par e-mail ou utilisent des numéros de communication immédiatement après l’envoi. Il faudra s’habituer au fait qu’Outlook n’intègre pas les processus ni l’archivage, mais c’est en fait plus logique, et j’ai la conviction que tout se passera bien à terme. »

Quelles sont les nouveautés ?

Transition facile vers d’autres applications Microsoft, comme Teams, SharePoint et OneDrive

Application pour lire des e-mails sur un appareil mobile du travail, et y répondre

Format, filtres… personnalisables

Moteur de recherche permettant de retrouver facilement des e-mails dans votre propre boîte mail

Outil de traduction intégré

Quels sont les changements ?

1. Pas de numéro de communication

Le numéro unique qui renvoie vers un e-mail (ou une série d’e-mails) n’apparaîtra plus dans votre boîte mail. Dans nos archives sur Portal, vous aurez tout de même encore accès aux numéros de communication, car toutes les demi-heures, les nouveaux e-mails internes y seront mis à disposition. Le concept de confidentialité reste applicable.

2 Templates d’information uniquement

Les templates avec lesquels vous souhaitez uniquement informer peuvent être copiés dans Outlook ou un autre programme (voir doc1.279.966).

Les templates qui requièrent une action et impliquent donc un processus figureront dans « ServiceNow ». Cette application se trouve en bas à gauche sur la page d’accueil Portal.

3. Propre subdivision

Sur Outlook, tous les e-mails sont envoyés directement – ce que nous appel(i)ons « un direct ». Par défaut, il n’existe donc plus de subdivision (« copie », « notes » et « e-mails externes »).

CONSEIL : en utilisant des règles de filtrage, vous pouvez toutefois encore faire la distinction entre « copie » et « e-mails externes ».

4. Pas d’e-mails papier

Sur Portal, vous pouviez choisir de faire imprimer vos e-mails de manière centralisée et de les avoir sur papier. Ce n’est pas possible sur Outlook. Vous pouvez les imprimer au travail, mais n’oubliez pas de penser à l’environnement.

Quelles sont les ressources ?

L’équipe de projet a réalisé un guide clair afin de permettre à chacun d’avancer à son propre rythme. Vous trouverez tous les documents et plus encore sur SharePoint.

• Préparatifs et lancement en 7 étapes maximum : doc1.282.489

• Formation de base : doc1.278.724

• Trucs et astuces : doc1.287.424

Envie de savoir qui est votre personne de contact en cas de questions ou lors de la migration vers Outlook ? Rendez-vous sur colruytgroupcom.sharepoint.com/sites/ComCol/, cliquez sur « Projets » et « 2Connect » et sélectionnez « Qui est mon SPOC ? » ou « Quand est mon tour ? ».

« Le travail sera beaucoup plus efficace »

« Les divers aspects liés à la migration viennent s’ajouter à votre travail quotidien. Ce n’est pas évident » explique Nina Willequet, qui a testé Outlook et a suivi la formation y afférente avant le lancement du projet, en même temps que cinq autres collègues du département Finance. « En plus, il y a pas mal de documents de formation, mais ils donnent une bonne idée de ce à quoi il faut s’attendre. Ils sont donc très utiles. Pour moi, tout s’est très bien passé ! Par contre, si vous recevez beaucoup d’e-mails, votre boîte mail risque d’être surchargée. Les conversations transférées ne restent pas regroupées. Vous les voyez dans Outlook sous forme de messages individuels !* Mon conseil : prendre le temps, immédiatement après la migration, de tout mettre en ordre et de trouver sa propre structure. La mise en place de subdivisions pratiques demande de la réflexion. »

« Avec quels aspects de nombreux collègues devront se familiariser ? Une boîte mail sans numéro de communication ! C’était vraiment très pratique. Mais j’aime particulièrement cette nouvelle manière de travailler. Elle facilite même grandement la collaboration avec des personnes externes. Ces derniers reçoivent désormais nos e-mails sans caractères bizarres ! (rires) Nous devons également garder en tête les outils qui arrivent, par exemple pour l’agenda ou la collaboration. Malheureusement, nous ne pouvons pas tirer parti de toutes les possibilités qui s’offrent à nous à l’heure actuelle, mais il est certain que, dans une perspective plus large, le travail sera beaucoup plus efficace. »

*NDLR : les nouveaux e-mails Outlook liés entre eux apparaîtront de manière regroupée par conversation.

Vidéos de démo, FAQ, formations spécifiques ?

Scannez ce code QR !

Des magasins peu énergivores

Ensemble, nous mettons tout en œuvre pour réduire la consommation d’énergie. Depuis plus de dix ans, nous construisons exclusivement des magasins à basse consommation, dotés de systèmes de réfrigération, de chauffage et d’éclairage plus économiques. Koen Maes, de notre équipe de développement durable, met en lumière certaines de ces initiatives.

Diminution de la température intérieure et récupération de la chaleur

Depuis l’automne 2022, la température intérieure de tous les magasins Colruyt, Okay et Bio-Planet est fixée à 17 °C. « Chaque degré de moins permet de réduire notre consommation d’environ 7 % », explique Koen. « Cela représente une économie de 465 972 euros par mois. De plus, 157 de nos magasins Colruyt, Okay et Bio-Planet sont chauffés par la chaleur récupérée du système de réfrigération des produits frais. Koen : « Comparez cela à la chaleur que vous sentez derrière votre frigo. Grâce à cette technologie, un quart de nos magasins alimentaires n’utilisent plus de combustibles fossiles, ce qui représente un profit de 366 000 euros par an. »

Éclairage LED dimable

Depuis plusieurs années, nous remplaçons systématiquement les éclairages TL par des LED. « Ces lampes consomment moins d’énergie et durent plus longtemps », confirme Koen. « Autre avantage : nous pouvons mieux les contrôler. Cela va de la détection de mouvement dans les salles de transit et les locaux sociaux à l’atténuation de l’éclairage avant et après les heures d’ouverture, y compris sur les parkings. Ce contrôle réduit de 50 % la consommation d’énergie dans ces magasins. Chez BioPlanet, un capteur ajuste l’éclairage près des coupoles de toit en fonction de la lumière naturelle. Pratique ! »

Bandes en plastique à l’entrée de l’espace fraîcheur

« Il est vrai que tous les clients n’en sont pas fans », dit Koen en souriant. « Mais nos bandes à l’entrée et à la sortie de l’espace fraîcheur de Colruyt aident à réduire la consommation des systèmes de réfrigération tout en limitant le chauffage dans le reste du magasin. Cela nécessite 11 % de refroidissement en moins qu’un rideau d’air ». Au total, cela représente 211 328 euros de coûts énergétiques en moins par an. Réaliser des économies nous permet de garantir les prix les plus bas. Ce dont nos clients sont manifestement fans. »

Pas de réfrigération pour les fruits et légumes

« Dans près de la moitié des espaces fraîcheur de Colruyt, nous avons arrêté une partie de la réfrigération », poursuit Koen. « Nous le faisons pour les produits qui n’en ont pas besoin, comme les fruits et les légumes. La zone réfrigérée à 3 °C refroidit également cet endroit de manière partiellement automatique, ce qui suffit amplement. Pour les 125 magasins Colruyt, cela représente 162 000 euros par an.

Votre impact

En plus d’une infrastructure à faible consommation énergétique, vous pouvez aussi contribuer à économiser de l’énergie. Pensez à fermer les portes, à dégivrer vos surgélateurs, à baisser le chauffage d’un degré ou à éteindre les lumières. Nous vous en remercions !

C’est ainsi qu’ensemble, nous contribuons à la protection de l’environnement, pas à pas.

Surgélateurs-coffres avec réfrigération adaptable

On ne le voit pas et pourtant cela fait une grande différence. Koen : « Aujourd’hui, nous pouvons adapter la puissance des surgélateurs chez Colruyt et Okay grâce à des appareils dotés d’un moteur à régulation de fréquence. Concrètement, nous adaptons la puissance en fonction de l’usage. Si l’appareil est ouvert fréquemment et chauffe donc plus vite, il sera refroidi plus rapidement. Et s’il reste fermé longtemps, nous réduisons la puissance et donc la consommation, jusqu’à 20 %. »

Katleen
Van Den
Eede

Voyage d’étude avec les entrepreneurs Spar

Des entrepreneurs Spar en Algarve

Apprendre à mieux se connaître, échanger des expériences en matière de gestion de magasin, tisser des liens solides et, bien évidemment, profiter. Voilà en quelques mots pourquoi une quinzaine d’entrepreneurs Spar indépendants sont partis cinq jours en voyage d’étude en Algarve, au Portugal.

Pourquoi un voyage d’étude ?

Traditionnellement, le voyage d’étude est l’un des temps forts de la relation entre notre unité opérationnelle Retail Partners Colruyt Group et les entrepreneurs indépendants affiliés de Spar Colruyt Group. « Tout comme les salons Spar – très fréquentés – et nos soirées sectorielles, le voyage d’étude est pleinement placé sous le signe de la création de liens et de contacts », explique l’assistante de direction Spar et organisatrice, Ann Leuckx. « Cette initiative offre à nos entrepreneurs la possibilité d’apprendre à se connaître et de partager leurs expériences du quotidien – entre eux, mais aussi avec nos collaborateurs, notamment les conseillers produits et en entreprise. De très nombreux jeunes entrepreneurs étaient de la partie et ont pu bénéficier d’une foule de conseils de leurs collègues. »

Au-delà des rêves les plus fous

Comme le veut la tradition, cette édition fut aussi marquée par les nombreuses excursions touristiques et activités ludiques, avec un aspect compétitif. Ann : « Au cœur des activités de l’équipe ?

Expérience, collaboration et communication ! Nous travaillons avec de petits groupes à la composition variable, ce qui favorise les contacts. Les participants ont aussi pas mal de temps pour se détendre et profiter de l’hôtel, de la piscine, de la nourriture… Gérer un magasin, ce n’est pas une mince affaire ! Pour certains, ces cinq jours, du lundi au vendredi, sont les seuls durant lesquels ils ne sont pas en train de travailler. Voilà pourquoi nous faisons tout notre possible pour leur offrir un voyage inoubliable. Il doit s’agir d’une expérience unique qui dépasse leurs rêves les plus fous. »

Combien ça coûte ?

Avec plus de 100 participants, le voyage d’étude Spar est un véritable investissement. Ce projet est en partie financé par un système d’épargne de points : les entrepreneurs indépendants peuvent épargner des points tout au long de l’année, par exemple en achetant certains produits ou en installant des présentoirs en magasin. Les points d’épargne peuvent ensuite être transformés en avantages, notamment un budget pour le voyage.

Des moments inoubliables

Retail Partners Colruyt Group et les entrepreneurs Spar se souviendront de ce voyage réussi, ponctué de moments surprenants et inoubliables. « Je pense au circuit en Jeep, à la visite des grottes de Lagos ou au moment du départ marqué par de la danse et du chant brésilien. » Ann le sait : « C’est rare de vivre une expérience de la sorte lors d’un voyage personnel. Vivre une expérience aussi unique ensemble, ça renforce les liens et le sentiment d’appartenir à cette famille Spar, si spéciale. Leurs batteries sont rechargées, et ils sont pleinement prêts pour la suite. »

« Une

organisation du tonnerre de A à Z »

« Mon épouse et moi-même participons aux voyages d’étude depuis plus de 20 ans », explique Bert Snykers, entrepreneur indépendant au sein de Spar de Neeroeteren. « On essaie toujours d’être de la partie, si les circonstances le permettent bien entendu. Nous avons réellement vécu notre escapade au Portugal comme un voyage, ce qui nous convient parfaitement. Nous avons apprécié le lieu, et l’événement était organisé jusque dans les moindres détails. Idéal ! L’inconvénient de ce programme bien rempli ? Nous avons parfois manqué de temps libre. Durant les activités en groupes mélangés, vous apprenez à connaître d’autres personnes. C’est intéressant, mais la prochaine fois, nous aimerions une plus grande délégation d’entrepreneurs du Limbourg ! »

« Un voyage qui renforce l’esprit de la famille Spar »

« C’est déjà la deuxième fois que je participe au voyage d’étude », explique Grégoire Adam du Spar de Quaregnon. « Cette année encore, l’organisation était au top. L’accent était mis sur la création de liens, encore plus que l’année dernière. Le séjour en Algarve a été pensé de façon moins théorique, mais la surprise était rendez-vous. Nous avons eu davantage l’occasion d’apprendre à mieux connaître nos collègues entrepreneurs, de partager de bons moments et, évidemment, de parler de nos magasins. Le voyage fut aussi le moment idéal pour partager des réflexions avec les directeurs et responsables de Spar. Beaucoup d’interaction donc, ce qui procure un véritable sentiment d’appartenance à la famille d’entrepreneurs Spar. »

Jeunes recrues de 60 ans et plus

Les plus de 60 ans sont plus actifs que jamais. En Belgique, un travailleur sur dix appartient à cette tranche d’âge, dépassant même en nombre les 25-30 ans*.

Alain Roggen, magasinier-vendeur au Colruyt de Merksem, et Michel Trauscht, chef d’équipe chez Fine Food Meat, ont rejoint le tram des soixantenaires et sont pourtant nouveaux dans l’entreprise.

Messieurs, que faisiez-vous avant de rejoindre Colruyt Group ?

Alain • « Pendant 42 ans, j’ai géré le supermarché de ma grand-mère que j’ai repris étant jeune. Je l’ai transformé en boutique spécialisée dans l’alimentation américaine et mexicaine. J’ai d’ailleurs été le premier à importer des produits comme les Oreo et la bière Corona en Belgique. »

Michel • « J’ai travaillé, entre autres, dans la logistique aéroportuaire et mon dernier poste était chef d’équipe chez 3W+, une ASBL soutenue par le gouvernement flamand. »

Comment êtes-vous arrivés chez nous ?

Michel • « Mon contrat chez 3W+ s’est terminé, mais j’avais encore envie de travailler. Ma femme a onze ans de moins que moi et je ne voulais pas rester seul à la maison. J’ai contacté l’office flamand de l’emploi qui m’a orienté vers Fine Food. Avec leur nouveau trajet de leadership, ils cherchaient des team leaders et je disposais de l’expérience nécessaire. »

Alain • « Les affaires n’étaient plus florissantes. J’ai donc vendu mon magasin, mais je trouvais qu’il était encore trop tôt pour prendre ma retraite. J’ai contacté Randstad et le jour même, j’ai eu un entretien au Colruyt de Merksem. Une heure plus tard, je repartais avec mes chaussures de sécurité et un contrat. » (rires)

C’était rapide ! Vous êtes donc ravis que les plus de 60 ans aient cette opportunité chez Colruyt Group.

Alain • « Absolument ! Je ne pensais pas que ce serait si simple. Je voulais seulement travailler les jeudis, vendredis et samedis. Je suis très reconnaissant envers Colruyt. »

Michel • « Je craignais de ne pas retrouver d’emploi à mon âge. Mais Colruyt Group valorise aussi les collaborateurs plus âgés. »

Est-il facile d’apprendre de nouvelles choses ?

Alain • Il a fallu s’adapter ! Je n’avais jamais eu de collègues ni même travaillé pour un employeur. Cela me faisait un peu peur. À tort, car j’ai été très bien accueilli par des collègues formidables. Et encore aujourd’hui, je viens travailler avec plaisir. Être magasinier-vendeur est physiquement exigeant, je le ressens le soir dans mon dos, mes genoux et mes pieds. Mais ce n’est pas grand-chose face à la satisfaction de rester actif. »

Michel • « C’est vrai, parfois je donne un coup de main à la production. Là, on se rend compte qu’on n’a plus 20 ans. (rires)

Pour moi, il y avait beaucoup de nouveautés : je n’avais jamais travaillé en équipes ni dans un environnement de production. Et encore moins dans le secteur de la viande. Je ne connaissais la viande et la charcuterie que dans mon assiette. (rires)

C’est donc un défi. Mais je fais de mon mieux et j’avance progressivement. »

Alain • « J’avais aussi peur d’apprendre le système de caisse. Mais finalement, cela s’est bien passé. Maintenant, je le fais même avec plaisir. »

Michel • « Découvrir tous les systèmes n’est effectivement pas facile. Heureusement, mon parrain Renaud Foucart est très patient. » (rires)

Votre expérience vous aide-t-elle dans votre nouveau travail ?

Michel • « Absolument ! J’avais déjà des compétences en gestion d’équipe et j’aime beaucoup les contacts sociaux. Mais j’apprends encore chaque jour. »

Alain • « Bien évidemment, les relations avec les clients, c’est mon domaine. Je n’ai donc eu besoin d’aucune formation pour cela. »

Comment se passe la collaboration avec des collègues plus jeunes ?

Alain • « C’est vraiment fantastique de travailler avec différentes générations. Cela crée une excellente ambiance et j’apprends beaucoup de collègues qui ont 30 ans de moins. »

Michel • « J’apprécie également cette diversité. Ayant des enfants dans la vingtaine, je sais comment interagir avec les jeunes. »

Combien de temps envisagez-vous de travailler encore ?

Michel • « Normalement jusqu’en 2027. Je m’y vois bien. J’espère que mon chef aussi. » (rires)

Alain • Depuis que j’ai ce travail, j’ai moins de stress. Je ne sais pas quand je pourrai prendre ma retraite, mais tant que je m’amuse et que je peux continuer à travailler chez Colruyt, je reste. » (rires)

* Source : Acerta Consult

« C’est fantastique de travailler avec d’autres générations. J’apprends aussi de collègues qui ont 30 ans de moins. »

- Alain Roggen (60 ans) a commencé en juin 2023

« Je craignais de ne pas retrouver d’emploi à mon âge. Mais Colruyt Group valorise aussi les collaborateurs plus âgés. »

- Michel Trauscht (63 ans) a commencé en août 2024

Avec tous nos remerciements au « Tramsite » à Schepdaal.
Texte : Benoit Van Trimpont
/
Photo : Katleen Van Den Eede

Un air de famille chez Colruyt Group

Deux générations, sept membres d’une même famille. Un parcours différent, une même destination : Colruyt Group. Découvrez l’histoire de la famille Thienpont De Coster, dont la ferveur pour Colruyt se transmet de génération en génération.

Stacy Decoster, belle-fille de Jan

« Ma mère, Christel, m’a montré la voie de Colruyt. En 2003, j’y ai fait un job d’étudiant. Deux ans plus tard, je terminais mes études secondaires et je devais faire un choix… Soit poursuivre mes études dans le médical, soit opter pour la sécurité d’un emploi fixe chez Colruyt. J’ai rapidement pris ma décision. Après 6 mois, on m’a demandé de lancer Collect&Go dans notre magasin de Grammont. Et 19 ans plus tard, j’y suis encore ! J’habite au coin de la rue, l’école de mon enfant est à une minute. De belles et longues années m’attendent donc encore ! »

Els Thienpont De Coster, sœur de Jan

« Après plusieurs années dans le secteur public, j’ai décidé d’emboîter le pas à mon frère que j’ai toujours admiré. Et je me suis rendu compte à quel point il était heureux dans son travail et auprès de son employeur. J’ai fini par sauter le pas et j’ai intégré les entrepôts de Collishop en 1991. À présent, je travaille au magasin Colruyt de Grammont ! Je n’ai jamais eu aucun regret. Mon fils a fait un job d’étudiant ici, mon beau-père a travaillé au sein de Colruyt Group et maintenant, j’y travaille avec ma nièce par alliance, Stacy : dans notre famille, tout tourne autour de Colruyt ! »

Jan Thienpont De Coster, le père

« Je suis retraité, après 43 ans de services. J’ai commencé à travailler en 1981, à 18 ans. Colruyt est mon premier et unique employeur. L’entreprise m’a offert de nombreuses opportunités, et je lui en suis extrêmement reconnaissant ! Après avoir été gérant, je me suis lancé comme simplificateur du travail. Et ces dernières années, j’ai travaillé dans l’aménagement de magasin. Toujours avec beaucoup de plaisir. Et visiblement, j’ai contaminé ma famille ! »

Bert Thienpont De Coster, fils de Jan

« J’entends parler de Colruyt depuis toujours. Enfants, ma sœur et moi aidions parfois à remplir les plannings. Jamais le contenu bien entendu, mais nous pouvions tout colorier avec des marqueurs fluos. Il arrivait que notre père doive nous emmener la nuit au magasin, lorsque l’alarme sonnait. Et nous étions là, en pyjama ! (rires) Pas très étonnant donc que j’atterrisse en 2014 chez Colruyt Group. Après un traineeship, je suis devenu solution analyst junior. »

Femke Thienpont De Coster, fille de Jan « Je n’ai pas effectué mon premier job d’étudiant dans le magasin de mon père, mais chez Collishop, où travaillait ma tante Els à l’époque. C’était en 2003. Nous faisions le trajet ensemble, déjeunions ensemble, discutions après notre journée de travail… C’était vraiment chouette de connaître quelqu’un sur un nouveau lieu de travail. Je suis restée chez Colruyt Group, et j’ai trouvé un emploi au sein des services centraux. Puis, je suis partie deux ans. Mais du jour au lendemain, les fêtes de famille n’avaient plus la même saveur : je ne pouvais plus participer aux discussions… J’ai donc dû me rendre à l’évidence et revenir travailler chez Colruyt Group ! (rires) Maintenant, je suis assistante de direction pour Colruyt Group Retail Services. »

Robin De Vriendt, beau-fils de Jan

« Ma première expérience chez Colruyt Group remonte à 2004. J’étais étudiant chez Okay. Et maintenant, cela fait 12 ans que je travaille ici, pour le moment en tant que quality officer auprès du service qualité. Femke et moi ne nous sommes pas rencontrés ici. (rires) Que du contraire ! C’est grâce à elle que je suis là. Avant, je travaillais pour un fournisseur de Colruyt Group, donc je connaissais déjà très bien l’entreprise. Femke m’a convaincu de postuler lorsqu’elle a vu une offre d’emploi passer… Parfois, elle plaisante en me disant que travailler chez Colruyt Group était une condition préalable à notre relation. »

Christel Francq, épouse de Jan

« Je travaille aussi depuis 1981 au sein de Colruyt Group, chez Symeta Hybrid. Jan et moi étions collègues depuis 30 ans lorsque nous nous sommes revus à une réception de Nouvel An. Nous étions tous deux à nouveau célibataires et avions convenu de rester amis. Mais… Nous n’avons pas réussi ! (rires) Beaucoup de collaborateurs de Colruyt Group font partie de notre cercle d’amis. Nous parlons donc très souvent boulot ! Les partenaires qui travaillent pour un autre employeur essaient d’orienter les conversations vers d’autres sujets. Ils ont d’ailleurs mis en place une tirelire, et dès qu’on parle de Colruyt, il faut y mettre 1 euro ! » (rires)

Lili Vanden Wijngaert
Photo Katleen Van Den Eede

Ensemble contre le gaspillage alimentaire

Optimiser notre production, gérer intelligemment nos stocks, faire don des excédents alimentaires… Dans toute l’organisation, nous saisissons chaque occasion de réduire le gaspillage de nourriture.

Faire don des excédents

Collecter de l’argent pour les Banques Alimentaires

Nous faisons don de nos excédents alimentaires aux Banques Alimentaires depuis des années : nous sommes les champions en la matière dans le secteur de la distribution alimentaire. Nous luttons ainsi contre le gaspillage alimentaire et assumons notre responsabilité sociétale. Parce que chacun mérite d’avoir accès à une alimentation (équilibrée). En plus de ces dons, nous menons chaque année une action de collecte de fonds auprès de nos clients, offrant un soutien financier supplémentaire pour le fonctionnement des Banques Alimentaires et l’achat de denrées supplémentaires. Et cette année, nous avons adopté une approche différente. Caroline D’haens, corporate

marketeer : « Les principaux objectifs ? Faciliter les dons et atteindre davantage de personnes. Avec des rabats sur les chariots de Colruyt Meilleurs Prix, Okay et Collect&Go, nous avons mené une campagne très visible. Chez Bio-Planet, nous avons attiré l’attention sur la campagne au moyen d’affichages, physiques et numériques, tandis que les collaborateurs en magasin ont activement invité les clients à faire un don de 2 €. Et dans nos cantines, nos collaborateurs ont également pu contribuer. Merci à celles et ceux qui ont participé à la réussite de cette campagne ! »

Le 22 octobre, le compteur de l’action de collecte de fonds s’élevait à 85 000 €. Un beau montant !

Réduire les flux de déchets

Optimiser la production

Efforts de Fine Food

Des balances intelligentes pour analyser les déchets Solucious participe à un projet de recherche mené par l’Arteveldehogeschool et visant à tester une balance intelligente qui permettrait de réduire les flux de déchets. Amélie Withaeckx, gestionnaire de projets chez Solucious : « Nous collaborons avec l’équipe de la cantine de Wilgenveld. Nous plaçons une poubelle sur la balance à l’endroit où les sandwichs sont préparés. Et une caméra installée au-dessus capture des images des déchets jetés, permettant d’identifier leur nature et leur quantité. Et ce, sans affecter le travail des collaborateurs. Le projet est en bonne voie et nous espérons obtenir des informations précieuses sur les comportements d’achat. Par exemple, l’achat de tomates en plus petits paquets serait à privilégier, pour les consommer avant la date de péremption. Fin décembre, nous évaluerons le projet et, en cas de résultats concluants, nous envisagerons l’étape suivante : tester la balance intelligente auprès de nos clients du secteur de l’Horeca, pour les aider à moins gaspiller. »

La lutte contre le gaspillage alimentaire commence dès la production. Les initiatives prises par Fine Food Cheese portent leurs fruits. Bart De Groodt, process engineer : « Notre taux de gaspillage alimentaire est de zéro. Tout est soit vendu, soit réutilisé. Grâce au système logiciel CBS, nous avons collecté et analysé des données sur les pertes liées à la découpe du fromage durant trois ans. Les améliorations apportées au processus, les ajustements des machines et la formation de nos opérateurs nous ont permis de réduire nos pertes de 3 %, pour atteindre un total de 8 % restants. Nous transformons la plupart

des restes en mélanges de fromage râpé pour nos clients, nos boucheries et les collègues de Fine Food Meat. Et le reste est envoyé à une entreprise pour en faire de la nourriture pour animaux. Ici, nous ne gaspillons pas une miette de fromage ! » Els De Braekeleer, responsable chez Fine Food Bread : « Nous donnons nous aussi une seconde vie à nos excédents. Les pâtisseries sont données à l’organisation Voedzaam. D’autres restes sont revendus pour être transformés en produits comme des boudins. Quant aux excédents de pain, ils sont broyés et envoyés à FeedValid, qui les transforme en fourrage. » C’est ainsi qu’ensemble, nous contribuons à la protection de

Qui suis-je ?

Jurgen Vandenberghe

Quel est mon job ?

Technicien matériel roulant lourd chez Technics

Les mains dans le cambouis

Dans notre garage à Hellebroek, les collègues de Technics s’occupent chaque jour de notre parc de véhicules et de notre flotte de camions. Avec quatre collègues, Jurgen s’occupe de nos tracteurs, semi-remorques et tracteurs de terminaux. « Cela fait 20 ans que je fais ce job avec passion. »

« C’est mon père, André, qui m’a initié à la mécanique automobile. D’abord dans un garage. Et lorsqu’il a pris sa retraite après 14 années chez Colruyt Group, j’ai pris sa place de technicien matériel roulant lourd. C’était comme une évidence : ces gros véhicules, c’est mon truc ! Je ne reviendrai pas de sitôt aux voitures ordinaires. (rires) J’utilise toujours le matériel de mon père. Et certaines pièces lui appartiennent. Elles me sont chères, évidemment. »

« Dans notre hangar, nous sommes responsables de l’entretien et des réparations de nos semi-remorques et tracteurs de terminaux. Pour les tracteurs de camions, nous n’effectuons que des réparations mineures, comme le changement des pneus ou la réparation des feux. Parfois, nous nous déplaçons aussi pour des pannes ou nous nous occupons du pit stop où les chauffeurs passent pour des réparations rapides. L’ambiance est excellente ! Nous nous entraidons volontiers. Ce qui est d’ailleurs souvent nécessaire : les disques de frein pèsent facilement 45 kg, les étriers 35 kg et les roues jusqu’à 100 kg. Avec de telles charges, un coup de main ne se refuse pas. » (rires)

« Ce que je préfère dans ce job, c’est le fait qu’il est varié. En automne, nous préparons les camions pour l’hiver. Mais nous ne nous ennuyons jamais ici : nous avons près de 1 000 semi-remorques, 45 tracteurs de terminaux, 6 balayeuses et 40 camions. Nous ne pouvons jamais dépasser les 7 % de mises à l’arrêt pour cause d’entretien et de réparation. Avec nos quatre collègues d’Ollignies, nous n’avons donc pas peur de mettre les mains dans le cambouis. » (rires)

Texte : Benoit
Van Trimpont /
Photo : Katleen Van Den Eede

La question de Charles Greer

Manager régional Namur pour Colruyt Meilleurs Prix

« En Belgique, de plus en plus de consommateurs font leurs courses le dimanche matin, qui devient l’un des moments les plus populaires de la semaine. Colruyt Group envisage-t-il de suivre cette tendance ? »

« Il est vrai que le dimanche matin est de plus en plus prisé », explique Jo Willemyns, COO Food Retail. « Autrefois réservé aux petits achats de dépannage, c’est maintenant le jour où de nombreux consommateurs font leurs courses habituelles. Nous en sommes bien conscients et ne pouvons pas l’ignorer. Car certains clients qui font normalement leurs courses chez nous se rendent désormais chez la concurrence le dimanche. »

« Pourtant, un grand nombre de nos magasins ouvrent déjà ce jour-là, comme les succursales de Spar, Okay City et Cru. Et en été, nos magasins Colruyt à la côte et en Ardenne. Mais avant d’étendre cette pratique à tous nos magasins, il est nécessaire d’évaluer si cela en vaut la peine. Car ouvrir le dimanche engendre des coûts importants, surtout pour les magasins qui ne sont pas gérés par des indépendants. Si tous nos magasins ouvraient le dimanche, cela entraînerait des frais supplémentaires sans forcément garantir une augmentation significative du chiffre d’affaires. »

« Nous restons toutefois à l’écoute des attentes de nos clients. Et si le dimanche devient un jour incontournable pour eux, nous devrons nous adapter. Nous n’excluons par d’aller plus loin dans cette direction, mais, aucun projet concret n’est à l’ordre du jour pour le moment. »

Une question sur notre entreprise, une initiative, un choix ou une méthode ?

Envoyez-la par e-mail à GAZET ou gazet@colruytgroup.com.

Texte : Benoit
Van Trimpont / Photo : Katleen
Van Den Eede

Cindy Coolens, experte interne Boulangerie chez RPCG : « Je me souviens du compte à rebours, comme un vrai réveillon ! Sauf qu’il était 22 heures… »

Vous souhaiteriez partager une photo d’archives avec nous ? Envoyez un e-mail à gazet@colruytgroup.com ou un direct à GAZET.

La foire de fin d’année de Spar en 2010 s’est clôturée par une soirée dansante grandiose.

Une foire de fin d’année grandiose

« Quel événement grandiose », se souvient Cindy Coolens, alors conseillère en Boulangerie, Fromage et Charcuterie chez Spar et aujourd’hui experte interne en Boulangerie chez RPCG. « Ce devait être en octobre 2010, car j’étais encore relativement nouvelle dans l’entreprise. La journée avait commencé par une foire de fin d’année, où les entrepreneurs indépendants de Spar pouvaient découvrir l’assortiment de fête. Des stands étaient installés le long d’un parcours où les fournisseurs de différents départements faisaient déguster leurs spécialités : apéritifs, bouchées, viande, poisson, pâtisseries, desserts… Mon rôle consistait à inviter les participants à goûter notre sélection de fromages. Il était crucial de choyer ces entrepreneurs, car ils déterminaient l’assortiment de leur magasin en fonction de ce qu’ils avaient goûté. Les commandes étaient passées sur place. Certains sont repartis avec des chariots remplis de cadeaux de la part des fournisseurs ! » (rires)

« Après la foire, un dîner était prévu, suivi d’une soirée dansante au cours de laquelle les quelques centaines de participants sont devenus complètement

fous : les collaborateurs de vente internes, la direction de Spar et les entrepreneurs indépendants qui avaient amené leur partenaire ou des responsables de magasin. Chacun avait reçu un kit festif, avec un chapeau, des guirlandes, des sifflets en papier et des confettis. Je me souviens du compte à rebours, comme un vrai réveillon ! Sauf qu’il était 22 heures. (rires) L’ambiance a alors explosé. J’ai eu la sagesse de passer la nuit à Malines. Mais la fête ne s’est pas éternisée : de nombreux entrepreneurs devaient ouvrir leur magasin le lendemain matin. »

« Cette édition mémorable s’est déroulée au Nekkerhal à Malines, une salle immense. Malheureusement, elle n’a pas été réitérée. Aujourd’hui, l’événement se déroule à plus petite échelle. Répartis sur deux jours, les entrepreneurs viennent dans nos locaux pour goûter l’assortiment de fête. Nous y présentons également les autres atouts de Colruyt Group pour les entrepreneurs indépendants. Cette année, par exemple, Bike Republic tenait un stand. On ne peut donc plus comparer cela avec l’édition de 2010. Mais peut-être devrions-nous tout de même retenter l’expérience… » (rires)

Grandir en enfer

« Je suis né à Bagdad en 1990, sous le règne de Saddam Hussein. Cette année-là, la guerre du Golfe éclatait. Depuis lors, l’Irak a toujours été un pays instable. Et peu sûr. J’en ai fait directement l’expérience. À 12 ans, j’ai été contraint d’intégrer une école militaire pour devenir soldat. Plus tard, j’ai été kidnappé à deux reprises. La première fois par Al-Qaida, car mon père était agent de police. Il a dû payer une rançon de 50 000 dollars en échange de ma liberté. La deuxième fois, j’ai été jeté en prison pour avoir affirmé être athée. »

Fuir une violence persistante

« Le jour de mon 24e anniversaire, j’en ai eu assez et je me suis enfui. J’ai d’abord pris l’avion pour la Turquie : en tant qu’Irakien, on peut y séjourner temporairement sans visa. Avec l’aide de passeurs, j’ai obtenu une place sur un bateau. Direction : la Grèce. Nous avons dû nous y reprendre à 3 fois. Notre première tentative a été avortée par la police, et la deuxième par un bateau défectueux. À la troisième tentative, nous sommes parvenus à prendre la mer. Après 28 heures passées sur un piteux bateau de sauvetage, nous sommes arrivés sur une île grecque. Nous avons tout bonnement été déposés sur la plage au milieu de la nuit et abandonnés par les passeurs. »

Une peur omniprésente

« Nous avons rapidement été arrêtés par la police. Nous n’avions pas de papiers, seulement un peu d’argent et notre GSM. On nous a ordonné de quitter immédiatement le

De l’Irak à Hasselt

Avec une centaine de nationalités, Colruyt Group est un véritable melting-pot de cultures. En 2015, Sinan Al-jumaili a troqué la violence de son pays d’origine pour la sérénité de la ville d’Hasselt, après un terrible périple.

pays. Nous avons alors traversé la frontière à pied et en camionnette. Une période horrible durant laquelle j’étais sans cesse terrifié. Accompagné d’une famille avec des enfants, nous passions les nuits dans des bois, entourés d’animaux sauvages. La journée, nous marchions à travers les Balkans. Jusqu’à ce que nous arrivions en Autriche. Un Espagnol rencontré par hasard m’a aidé à obtenir un passeport et une carte d’identité. J’ai ainsi pu embarquer dans un avion pour Bruxelles. Dix-sept jours après avoir été abandonné sur une plage en Grèce, j’étais enfin en sécurité. »

Un emploi stable

« Après avoir passé deux ans dans un centre d’accueil, j’ai pu trouver une maison à Hasselt grâce à l’organisation Caritas. Il s’est avéré difficile de trouver un emploi sans connaître la langue. Pendant que je faisais du bénévolat dans la restauration et auprès de personnes âgées, j’ai pris des cours de néerlandais. Qu’est-ce que c’est une langue difficile ! (rires)

Mais maintenant, je me débrouille bien. Cela m’a permis de postuler lors d’une journée Emploi au Colruyt d’Hasselt. J’ai été retenu et je suis très fier de mon job au rayon frais. »

Un pays accueillant

« Les Irakiens sont très sociables, mais les préjugés à notre égard sont nombreux en Belgique. Non, nous ne sommes pas tous des terroristes ! À part cela, vous êtes des gens très chaleureux et accueillants. Ce qui compte le plus pour moi c’est de pouvoir vivre en sécurité ici. En Irak, je craignais constamment les explosions ou d’être enlevé. Je n’y retournerai jamais, c’est trop dangereux. Mon rêve ? Faire des études en Business management. Peutêtre qu’un jour j’ouvrirai mon propre magasin. Imaginez que je devienne gérant du premier magasin Colruyt au Moyen-Orient. Ce serait vraiment génial ! » (rires) Texte

Benoit
Van Trimpont / Photo : Anja Magdaleens

Le frisson de repousser ses limites

Quiconque s’entraîne chez Jims à Zottegem ou Gand a sûrement remarqué que le manager, Siebe Duthoy, saute sans effort au-dessus des plyo box empilées pendant ses séances d’entraînement. Et oui, même en dehors des murs de la salle de sport, il n’hésite pas à se lancer dans les airs. Avec l’explosivité nécessaire et une grande précision. Heureusement.

Rapide et acrobatique

« Je combine le “parkour“ et le “free running“. Il ne s’agit pas seulement de se déplacer rapidement d’un point A à un point B, mais aussi de faire preuve de créativité pour y arriver. Faire des saltos, sauter au-dessus ou sur des murs, ou encore passer d’un obstacle à un autre… Tout doit être impressionnant. Ce qui se trouve sur mon chemin – escaliers, murs, bancs ou rambardes – devient un support. Ma perception de l’environnement est différente. Quand je me promène dans Louvain et que je vois un escalier, je me dis : je peux y faire quelque chose, je reviendrai ! »

Réussir son atterrissage

« Ce qui est chouette, c’est que tout est permis, même en compétition. En gymnastique, il y a un idéal précis, avec un nombre de points défini. Chez nous, ce n’est pas le cas. La liberté est au cœur de cette discipline, tout est bon et chacun a son propre style. L’essentiel réside toutefois dans la technique d’atterrissage. Pour marquer des points, il faut réussir un “stick“ parfait, sans glisser. Il existe d’ailleurs beaucoup de grands événements, souvent moins officiels, allant de parcours balisés avec des défis précis à, disons, des jeux de chat avec obstacles. » (rires)

Regards curieux

« Lorsque j’ai commencé, le parkour était encore méconnu. J’étais impressionné par les saltos des danseurs de break dance, et j’essayais de reproduire les vidéos des “tracers“. J’ai commencé par sauter de mille façons différentes par-dessus le même petit mur, jour après jour. On me regardait parfois bizarrement,

mais je m’améliorais, et deux ans plus tard, je donnais des cours. Si un de mes élèves me dit aujourd’hui : “Je ne sais pas le faire“, je réponds : “Pas encore !“. On peut tout accomplir si on prend le temps de s’entraîner. Quand je retourne là où je m’entraînais autrefois, je réalise que ce qui me semblait difficile ou impossible à l’époque ressemble maintenant à un échauffement. Les back flips à quatre mètres de haut étaient alors une victoire. »

Une chute… et un poignet cassé

« Pendant les onze premières années, je n’ai jamais eu de gros problèmes. Mais il y a trois ans, j’ai mal pris mon élan pour sauter sur un mur haut et j’ai dû utiliser mes mains pour amortir ma chute. Je me suis cassé le poignet droit et j’ai eu les ligaments déchirés aux deux poignets. C’est vraiment un sport de contrôle où il faut maîtriser toutes les techniques pour réduire les risques. Même s’ils existeront toujours. »

Oser se lancer

« Ce n’est pas seulement une question de contrôle physique. Le défi est aussi mental. Le danger survient souvent en situation de panique. Parfois, on sait que l’on peut réussir physiquement – au sol, on franchirait cette distance sans problème – mais on doit oser se lancer. Pour sauter d’un toit à l’autre, un déclic mental doit se faire en se disant que ça ira. Sortir de sa zone de confort jusqu’à en être presque paralysé. Cela demande aussi de l’entraînement. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai vaincu ma peur du vide. Il s’agit donc de surmonter des obstacles, au sens propre comme au sens figuré. »

« Le danger survient en situation de panique. Il faut avoir confiance en soi »

- Siebe

Comment un rêve de championne cycliste peut se briser

Pendant près de dix ans, Liena Vanderheyden (25 ans), collaboratrice chez P&O, s’est consacrée à sa carrière cycliste. Avec succès : en 2018, elle se mesurait aux meilleures comme Jolien D’hoore et Marianne Vos. Jusqu’à ce qu’une sténose fémorale ne mette fin à cette aventure. Sans pour autant altérer son amour pour le sport de compétition.

Prometteuse et ambitieuse

« Au début, à 16 ans en tant que junior, je ne pesais pas bien lourd et je faisais davantage office de remplaçante dans les courses foraines. Mais j’ai travaillé dur pour rattraper mon retard. J’ai remarqué que j’avais des facilités à grimper par rapport au reste du peloton. Je me suis entraînée avec les garçons du club cycliste Royal Cureghem Sportief et, au bout d’un certain temps, les rôles se sont inversés : je pouvais leur faire mal dans chaque côte ! Faire des stages en Espagne, rouler jusqu’à 17 000 kilomètres par an, le tout combiné avec mes études... Je faisais tout pour y arriver. Lors de ma première année chez les élites, j’ai tout de suite été classée dans les dix premières. Dans ces courses plus longues, le départ est moins explosif, ce qui me convenait beaucoup mieux. À l’époque, j’ai couru contre de véritables légendes que sont Jolien D’hoore et Marianne Vos. Les gens sont toujours surpris quand je leur dis que dans mon meilleur jour, j’ai terminé à sept minutes de Vos. J’avais donc encore une marge de progression. Mais tout s’est arrêté là. »

La fin du rêve

« En 2019, les résultats ont commencé à décliner. Sans aucune explication, car je m’entraînais bien, parfois jusqu’à 20 heures par semaine. Pourtant, plus moyen de finir une course : après cinq minutes, je n’avais plus de force dans ma jambe gauche. J’ai acheté un wattmètre : la différence de force entre ma jambe gauche et ma jambe droite était claire. Mais il a fallu attendre 2023 pour trouver le problème : une sténose fémorale. Résultat : opération et six mois de rééducation. Et l’avertissement du médecin : si vous continuez les courses cyclistes, nous vous reverrons dans un an pour la jambe droite. »

L’amour de la compétition

« Quand je vois les championnes aujourd’hui à la télévision, mon sentiment est double. En aurais-je été capable ? Où se trouvaient mes limites ? Je suis toujours à la recherche d’un nouvel équilibre. Car la course continue de faire partie intégrante de ma vie. Quelque chose doit venir combler ce manque. J’ai la mentalité d’une sportive de haut niveau : une semaine sans sport, c’est vraiment bizarre. Je fais le tour de toutes les options en ce moment. J’ai déjà participé par exemple au duathlon de Hal. En baver, le sentiment de compétition, l’adrénaline, le fait de flirter avec les limites de son corps... J’adore tellement ! »

Vieil amour jamais ne rouille

« On n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Telle est la devise de Hans Schollaert, manager de division chez Technics. Dans son garage, il conserve trois belles ancêtres : Frieda, Maurice et Devon. Quand Hans parle de ses voitures, ses yeux brillent plus que son parc automobile.

Grâce à la mère supérieure

« Lorsque j’ai acheté Frieda, une Volkswagen Kever gris foncé de 1976, c’était un modèle blanc délabré avec pas moins de 300 000 km au compteur. Elle appartenait au couvent de Berlaar, où sœur Frieda était chauffeuse de service. C’est de là que vient son nom. » Hans a opté pour une restauration complète : il remet chaque pièce en état de ses propres mains. « De la plus petite vis à la révision du moteur en passant par la peinture, j’ai tout fait moi-même. Un travail titanesque, mais c’est justement ce qui rend chaque projet si particulier. »

Une affaire de famille

Le moteur de la Mercedes W123 240D de 1983 fonctionne avec un mélange de diesel, d’huile de moteur et de souvenirs émus. « La voiture a toujours appartenu à mon grand-père. Je l’ai donc rapidement baptisée “Maurice”. Et même s’il s’agit de la plus jeune de la collection, c’est à celle-là que je suis le plus attaché. Même si demain on me propose de la racheter à un prix exorbitant, Maurice restera bien sagement chez nous. Le bonheur et les souvenirs liés à cette voiture n’ont pas de prix. »

Allergique à l’électronique

Il ne manque plus que quelques pièces à la Volkswagen T2 de 1975. Elle devrait être terminée pour l’été 2025. « Trouver un

maximum de pièces d’origine prend du temps. Par exemple, je ne veux pas d’un moteur électrique. Sur les nouvelles voitures, qui deviendront des modèles anciens dans plusieurs années, je laisse tomber dès qu’il est question de logiciels et d’électronique. Si une pièce est cassée, je veux pouvoir la démonter et la réparer moi-même. C’est cette façon de bricoler et d’observer la technique pure à l’aide de ses cinq sens qui rend les voitures anciennes si fascinantes. » Hans a baptisé son van « Devon », en référence au combi Devon et à son toit relevable typique. La seule pièce pour laquelle il a dû demander de l’aide, d’ailleurs. « C’est ma belle-mère, une femme adorable qui sait très bien se servir d’une machine à coudre, qui m’a aidé. J’ai dessiné le modèle, elle a cousu le tissu. »

Projet suivant

Avoir trois voitures de collection à la maison est déjà impressionnant en soi, mais quelle voiture ajouter à la collection ? Une Ford Mustang, une Porsche 911 ou une autre Volkswagen ? La réponse de Hans était toute prête : « Certainement pas une américaine, les pièces d’origine sont difficiles à trouver ici. Et ce genre de voiture prend trop de place. Une Austin Mini ou une Citroën 2CV correspondent mieux à la taille de mon garage. » (rires)

Van Den Eede

Je tiens à remercier Tanja, une de vos collaboratrices au Colruyt de Nieuport. Toujours serviable, souriante et dévouée. Un jour, j’ai payé mes courses avec beaucoup de petites pièces, ma seule richesse ce jour-là. Pour dissimuler ma gêne, je lui ai demandé : « Puis-je payer avec ces pièces, car j’ai oublié ma carte bancaire ? » Elle m’a répondu avec un sourire bienveillant : « Bien sûr, monsieur, c’est de l’argent. » Elle m’a ensuite rendu quelques centimes, et je lui ai dit : « Ouf, je suis toujours riche. Mais la véritable richesse réside dans des gestes comme le vôtre. » « Je n’ai fait que mon travail », a-t-elle répondu. Pour moi, c’était important, car ce geste exprimait des valeurs qui, malheureusement, sont souvent négligées de nos jours.

Fenzar

Bonjour !

Je tiens à vous féliciter pour le nouveau magasin Colruyt de Lessines. Certes ce n’est pas le plus grand, mais il est agréable et bien achalandé ! Et je ne dois plus me rendre tout le temps à Ath. Merci et bon travail à toute l’équipe !

Bonjour,

Votre gâteau Safari a un glaçage blanc avec des rayures noires. Or il est bien connu que les zèbres sont noirs avec des rayures blanches. Avez-vous une explication ? Peutêtre existe-t-il un animal de safari qui soit blanc avec des rayures noires ? Merci d’avance !

Simeon

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, mes amis et moi sommes allés prendre le petitdéjeuner chez Okay Compact à Ixelles, et devinez quoi ? Nous avons reçu deux sacs de pommes de terre gratuitement ! Comme nous nous rendions à Anvers pour une journée, nous avons décidé d’emporter les pommes de terre qui sont devenues des compagnons de route originaux. Nous nous sommes beaucoup amusés et voulions partager quelques photos avec vous ! Nous espérons qu’elles vous serviront pour vos réseaux sociaux :) Merci d’avoir rendu notre voyage encore plus chouette !

Cordialement, Giulia, Charlie et Lorenzo

J’aimerais remercier Colruyt Group Academy pour les deux fantastiques journées de stage. C’était pour nous une première expérience (pas les ateliers, mais bien les stages) très agréable, tant pour les enfants que pour les parents qui pouvaient disposer d’un lieu de télétravail. Nous reviendrons sans aucun doute. Quel concept fantastique ! Merci également aux gentils animateurs et aux personnes de l’accueil pour le contact chaleureux. Nous en parlerons autour de nous.

Une salle de sport propre et bien équipée avec un personnel très compétent. Dès que vous entrez chez Jims à Zottegem, vous êtes accueilli avec le sourire. Et quelle que soit votre question, ils ont la réponse. Ils essaient toujours d’être disponibles pour vous, que ce soit pour des conseils, pour un exercice ou pour papoter tout simplement. Une approche très personnelle et familiale qui fait défaut à de nombreux centres de fitness commerciaux de nos jours. En résumé : c’est l’endroit idéal pour garder la forme.

Aujourd’hui, j’ai été époustouflé par Clément qui m’a servi à la caisse du BioPlanet de Dilbeek ! Il mérite une prime. Tellement sympathique et souriant, une véritable valeur ajoutée pour le magasin et un exemple de convivialité ! Il a illuminé ma journée !

Faire connaissance avec Bio-Planet Fin septembre, Bio-Planet a été invité par le magazine Libelle à Malines à l’occasion de la Journée de la ménopause. Cette présence s’inscrivait dans le cadre de la nouvelle stratégie de notre supermarché bio, qui place la santé des femmes parmi ses priorités. Bio-Planet y a présenté ses produits (de soins) destinés aux femmes, et a donc eu l’opportunité de se faire connaître auprès de ce groupe cible, à la fois intéressé et pertinent, lors de cet événement.

Courir avec Okay

Pas moins de 90 collègues des magasins et des services centraux d’Okay ont couru ensemble le 10 Mijl de Gand en septembre. Ils ont non seulement repoussé leurs limites, mais ont aussi renforcé leur cohésion d’équipe. Bravo, chers collègues !

Le Bio-Planet de Mol régale

Cela fait 7 ans que les habitants de Mol peuvent se rendre au Bio-Planet du quartier pour leurs achats bio. Un anniversaire qui a bien entendu été célébré au début de l’automne. Chris Pelgrims, gérant : « Nos fournisseurs et nous-mêmes avons gâté les clients en leur offrant une boisson et un en-cas à déguster. Une belle journée pour eux et pour toute l’équipe du magasin ! »

Coup d’envoi pour Bike Republic à Asse

Les amateurs de vélo de la région d’Asse peuvent désormais profiter du tout nouveau magasin local de Bike Republic. Le joyeux duo Sporza, Bert De Backer et Bavo Mortier, ainsi que le bourgmestre de la ville ont été accueillis par Wim Teerlynck, business unit manager, à l’occasion de l’inauguration de ce 30e magasin de notre spécialiste du vélo.

Tout le monde sur le pont pour la Pride

« Le magasin Okay Compact de la Scheldestraat à Anvers était à la fête », explique Karen Rogiers, coordinatrice du magasin. « Le magasin se trouvait sur le parcours de la Pride d’Anvers. Nous avons donc mis les bouchées doubles : stocks, réfrigérateurs et boissons supplémentaires, coup de main de collègues d’autres magasins, stand de boissons pour proposer de l’eau, de la bière, du Red Bull et du cava dans la rue. Ce qui n’était pas un luxe, vu le temps magnifique qu’il a fait ce jour-là. Tout le monde était sur le pont pour cette énorme fête qui rassemble des gens incroyablement joyeux et débordant d’amour. Une journée de travail qui restera gravée dans les mémoires. »

Fraternisation en Inde

Certains membres de l’équipe Xtra ont rendu visite à leurs collègues en Inde pour découvrir de plus près le fonctionnement de l’équipe sur place. Ensemble, ils ont discuté de la planification du développement futur de l’app. Mais bien sûr, cette visite a aussi permis de renforcer les liens, d’apprendre à mieux se connaître et… de surprendre ces collègues indiens avec un mug Xtra.

Défi avec le vélo de société

Kris De Jonge, magasinier-vendeur du Colruyt d’Averbode : « Cet été, j’ai gravi le mont Ventoux avec mon vélo Collect&Go. Via Bedoin, le versant le plus raide. Je suis fier de mon temps : 1 heure et 34 minutes pour monter et redescendre. Les vélos de Colruyt, c’est du solide ! »

Dès le plus jeune

âge…

Guillaume Vuylsteke, assistant store manager du Okay d’Houthulst : « Au début de la nouvelle année scolaire, l’école du quartier est venue visiter notre magasin. Les enfants ont appris à faire des courses et ont chacun reçu un produit à chercher dans le magasin et à payer à la caisse. Et pour clôturer la visite, ils ont dégusté un jus de fruit Boni, une banane et un biscuit. »

Chapeau bas !

La campagne d’été au cours de laquelle Colruyt, Collect&Go et Solucious ont remercié les jeunes pour leurs efforts lors des camps de jeunesse n’a pas seulement été appréciée par les organisations sportives et les mouvements de jeunesse. Les collaborateurs du magasin d’Eupen ont également montré beaucoup d’enthousiasme. À juste titre, car ils méritent eux aussi un grand coup de chapeau !

Grand-père surpris

Jan Veyt account manager chez Colruyt Professionals : « Lors de la dégustation Grands Vins à Beveren, notre consultant en vin Dirk Vancauteren a reçu la visite surprise de ses petits-enfants en uniforme Colruyt. Dirk est un collaborateur fantastique et un fervent représentant de Colruyt. Et, un grand-père très fier ! »

Les collaborateurs en magasin de demain Il n’est jamais trop tôt… La petite fille de Latoya Van Den Broeck, bouchère au Colruyt de Kontich, est encore très jeune, mais elle parcourt déjà La Gazette avec fascination. Nous trouvons qu’elle a bon goût !

Au profit de la Warmste Week « Het Kleurloze Kasteel (Le château incolore, NDLR) n’est pas qu’un simple livre, c’est notre projet pour la Warmste Week », nous expliquent Katrijn Verhaeghe et Alice De Bruykere, magasinières-vendeuses aux Colruyt de Comines et Ypres. « Il s’agit d’une histoire pleine d’aventure et de fantaisie sur l’amitié, le courage et le fait de grandir. Nous l’avons écrite et dessinée avec beaucoup d’enthousiasme et de bonnes intentions. Et surtout, le 23 décembre, nous verserons nos droits d’auteur sur le compte de la Warmste Week, qui soutient cette année des initiatives de lutte contre la solitude. Alors qui sait, peut-être que notre livre aura une signification pour vous ou quelqu’un que vous connaissez… »

À retrouver chez StoryLand.

Cap sur les fêtes

Les fêtes se préparent... Et nos différentes formules de magasin proposent à nouveau un large éventail de délicieuses spécialités de fin d’année. Colruyt, Okay, Bio-Planet, Spar et Cru souhaitent inspirer les clients pour leur menu de fête à travers des dépliants et des campagnes en ligne ainsi que sur les réseaux sociaux. Pendant plusieurs mois, les photographes et stylistes du studio de Marketing Communication Services ont travaillé dans une ambiance festive pour mettre en scène tous ces délices. Et nous nous joignons à eux pour vous souhaiter dès à présent de joyeuses fêtes ! »

Photo : Katleen Van Den Eede

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.