La Gazette 5 sept 2024

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Édition 5 • Magazine bimestriel Septembre 2024

P911235 • Bureau de dépôt Bruxelles X

Retour sur un bel été

Stefan Goethaert : CEO depuis 1 an

Visite de notre centre de retour

Fiers de nos athlètes olympiques

5 questions sur les TOP promos

En bref

Partenariat : Netwerk tegen Armoede

Interview : Stefan Goethaert, CEO depuis 1 an

Dossier : Colruyt Group Foundation

En image : food truck festival chez RPCG

Nouvelles de P&O

Team spirit : services facilitaires

Poisson durable belge

Un nouveau site IT en Inde

Visite de notre centre de retour

Les stars de nos spots télévisés

Nouvelle tenue pour nos bouchers

Les succès de l’été 2024

Nos livreurs de Solucious

Bâtisseurs : Katrien élue

Entre nous

Julia d’Indonésie

Alysson, championne de Belgique de pétanque

Lien et Loïc, nos hockeyeurs aux Jeux olympiques

Carnet mondain

Flash-back : visite de caféiculteurs burundais en 2013

Wall of Fame

Photo-finish

Chères collègues, chers collègues,

La durabilité est inscrite depuis des années déjà dans l’ADN de Colruyt Group. Elle fait partie de notre stratégie d’entreprise. Nous voulons permettre à nos clients d’adopter plus facilement un mode de consommation responsable. Par ailleurs, nos propres activités de distributeur exercent notamment une incidence sur l’environnement, le climat et la société. C’est pourquoi nous prenons de nombreuses initiatives, de petite et de grande envergure, pour contribuer à un monde plus durable.

Je suis très fière de ce que nous faisons déjà actuellement. Nos efforts sont loin d’être négligeables ! Mais nous pouvons encore les accentuer, opérer davantage de choix, transcrire notre politique ainsi que nos projets et améliorer la visibilité de ce que nous entreprenons. Ainsi, nous franchirons des caps importants dans l’année à venir. Et avec nos partenaires, nous parviendrons à avoir une incidence positive sur l’ensemble de la chaîne.

Pour chacun de nos trois piliers de durabilité – produit, infrastructure et être humain –, nous avons fixé des objectifs. 27 au total. Cette année, nous allons nous concentrer sur sept d’entre eux : réduire nos émissions de CO2, vendre un plus grand nombre de protéines d’origine végétale, pouvoir démontrer que les produits de nos marques propres sont fabriqués dans le respect de l’être humain...

Nous travaillerons activement à la réalisation de ces objectifs dans toutes nos unités opérationnelles. Et nous en mesurerons et suivrons les avancées. Une tâche titanesque, mais qui nous fournira une multitude d’informations et nous indiquera les efforts susceptibles de produire les changements et les effets les plus importants.

Nous tenons aussi à vous informer des avancées et des résultats que nous enregistrons. En effet, chacun et chacune d’entre vous est aussi concerné·e et peut contribuer à faire une différence en faisant de petits efforts et des choix en connaissance de cause. C’est ainsi que nous œuvrons ensemble à un monde plus durable

An Wynants Sustainability Officer

Tirage : en néerlandais : 21 500 ex. • en français : 15 000 ex.

Rédaction en chef : Benoit Van Trimpont

Secrétariat de rédaction : Laura Vanneste et Benoit Van Trimpont

Graphisme : Veronique Devoghel et Virgina Rahoens

Photographie : Katleen Van Den Eede

Traitement d’images : Joyce Vanhoutte

Responsable de publication : Stefanie Geeroms

É.R. : Colruyt Group NV • Edingensesteenweg 196, B-1500 Halle

Tél. : +32 (0)2 363 55 45 WO : 106579

Imprimé sur papier FSC Mix Credit composé de fibres partiellement recyclées.

Pour contacter La Gazette, envoyez un e-mail à gazet@colruytgroup.com ou un direct à GAZET.

En couverture : Marina Bockstal, gestionnaire expérience, sert nos premières moules belges de la saison au Cuit de Dilbeek.

COLOPHON

TOP promos = Meilleures promos du moment

5 questions sur les TOP promos

Offrir les meilleures promotions du moment : voilà l’objectif des TOP promos de Colruyt Meilleurs Prix. Avec de belles réductions comme 1 + 1 ou 2 + 1 gratuit, l’enseigne met en avant sa promesse de marque et continue de convaincre les clients que les meilleures promos sont bien chez Colruyt.

Pourquoi Colruyt a lancé ces TOP promos ?

« Le marché belge de la distribution a considérablement évolué ces dernières années », explique Arnoud Jacobs, project manager. « Les concurrents tentent de faire pression sur la promesse des meilleurs prix de Colruyt à coup de promotions : ils attirent les clients avec de sérieuses promos, et nous alignons nos prix en conséquence, ce qui rend ces promos moins visibles chez nous. Nous voulons changer cela grâce à nos TOP promos. En outre, nous constatons que le mot magique “gratuit” fait vraiment la différence dans l’esprit du client sensible aux promotions. Avant, nous nous en tenions aux pourcentages, car nous partions du principe que rien n’est totalement gratuit. Entre-temps, ces actions sont bien ancrées et nous prenons ainsi le train en marche. »

Comment ces promotions sont-elles mises en valeur ?

« Nous utilisons les grands moyens. (rires) Elles sont incontournables dans notre dépliant bimensuel et sur l’enveloppe. Elles apparaissent aussi régulièrement en ligne. Dans nos magasins en Belgique et au Luxembourg, elles sont reconnaissables au matériel marketing accrocheur. Et dans chaque magasin, une tête de gondole fixe (en tête de rayon, N.D.L.R.) est réservée aux promos, de sorte que les clients trouvent toujours ces articles au même endroit. Chaque espace fraîcheur dispose d’un présentoir. Une zone de palettes est généralement prévue pour les produits vendus sur palettes, comme certaines boissons. »

Quels produits sont proposés en « TOP promo » ?

« Nous visons principalement des marques connues et des produits achetés par un large groupe cible et avec lesquels nous pouvons atteindre de nombreux clients. La diversité est donc importante pour nos TOP promos. Pour sélectionner ces produits, nous nous concertons étroitement avec nos fournisseurs, afin de pouvoir proposer des actions fortes à nos clients. Seuls les produits avec une réduction importante sont considérés comme une TOP promo : au moins 2 + 1, de préférence 1 + 1 gratuit, ce qui éveillera réellement l’intérêt de nos clients. Une exception peut être faite dans certains cas. »

Quels services sont impliqués ?

« Il s’agit d’une initiative importante qui nécessite une grande collaboration entre les différents services. Le marketing s’occupe du matériel promotionnel, les acheteurs négocient des accords solides avec les fournisseurs sur un assortiment varié, la gestion des stocks veille à ce que les magasins disposent d’un stock suffisant, la chaîne d’approvisionnement assure une livraison sans encombre des volumes supplémentaires, les techniciens aménagent rapidement les espaces de vente... Enfin, pour vendre les articles en promotion, nous comptons sur les collègues de la vente dans nos magasins Colruyt. C’est formidable de voir que nous pouvons compter sur l’enthousiasme, l’esprit d’entreprise et la collaboration de tant de collègues pour ce projet ! Félicitations également à l’équipe de projet pour avoir réalisé ce projet considérable en peu de temps. »

Quels sont les premiers résultats ?

« Ils sont plutôt impressionnants ! Pour de nombreuses promotions, nous atteignons le plus grand pic jamais enregistré, supérieur à toutes les actions précédentes. Parfois, nous vendons 20 à 30 fois plus de ces produits ! Les TOP promos stimulent également les ventes d’autres produits de la même catégorie et de la même marque, augmentant ainsi le chiffre d’affaires de nos magasins. Parfois, le succès est tel que des problèmes de (rupture de) stock apparaissent. Peut-être un point à travailler. En même temps, nous voulons éviter le gaspillage. Grâce aux bons résultats, les TOP promos passeront à la vitesse supérieure à partir de 2025, avec huit promotions au lieu de quatre par période de dépliant. Avec nos TOP promos en plus des meilleurs prix, nous voulons continuer à convaincre les clients de venir faire leurs courses chez nous. » 1 2 3 4 5

Texte
Benoit
Van Trimpont / Photo Katleen
Van Den Eede

3 questions à Toon Hermans, responsable de MyComfort24

MyComfort24 a cessé ses activités. Pourquoi ?

Toon • « En 2015, Colruyt Group a pris une participation dans MyComfort24, spécialiste en ligne de sous-vêtements et de textile de bain et de lit. Mais ces dernières années, il n’a pas été évident de poursuivre la croissance. Depuis la pandémie, les gens dépensent davantage pour les loisirs et moins pour les produits non food et le textile. Et le prix de nos produits et services a augmenté en raison de la crise énergétique. Le contexte du marché de l’e-commerce dans le secteur du textile était également trop difficile pour assurer un avenir durable. De plus, cette participation de 90 % ne correspondait plus aux objectifs stratégiques et à la vision de Colruyt Group. Les scénarios visant à donner un nouveau souffle à MyComfort24 n’ont pas porté leurs fruits. »

Comment s’est déroulée la liquidation ?

« Très bien ! Grâce à des promotions, nous avons écoulé la quasi-totalité du stock d’environ 22 000 articles en un mois et demi. Ce n’était pourtant pas une mince affaire. Je suis donc très fier de l’équipe ! Tout le monde est resté motivé pour mener à bien la liquidation. Pour les collaborateurs aussi, la fermeture était inattendue. Nous les avons soutenus dans leur recherche d’un nouvel emploi. La plupart en ont déjà trouvé un, au sein du groupe ou ailleurs. Leur expertise en matière d’e-commerce fait d’eux des candidats recherchés sur le marché. »

Quel regard portez-vous sur MyComfort24 ?

« J’ai été à la tête de l’enseigne pendant 14 ans. Je l’ai fait avec beaucoup d’enthousiasme et de motivation, mais il a toujours été difficile de rivaliser avec les grands concurrents étrangers. Malgré tout, nous faisions partie du top 3 du Benelux dans le domaine des sous-vêtements. J’en suis très fier. Je tiens donc à remercier tous ceux qui ont contribué à l’histoire de MyComfort24 ! »

Un petit geste pour une grande action

Colruyt Group est un partenaire fidèle de la Fédération Belge des Banques Alimentaires depuis plus de 30 ans. Celle-ci s’engage dans la lutte contre la faim et le gaspillage alimentaire et fournit chaque mois une aide alimentaire à près de 241 000 personnes. Toute l’année, nous faisons don de nos excédents alimentaires aux Banques Alimentaires et à d’autres organisations sociales. L’année dernière, nous avons fait don de 7 850 tonnes. Anne Verdoolaege, coordinatrice : « Dans la distribution, nous sommes les leaders en la matière et notre approche durable inspire d’autres pays européens. »

Du 9 au 22 octobre, nos clients peuvent également faire un don de 2 euros (ou plus) aux Banques Alimentaires en scannant un code QR dans nos magasins Colruyt, Okay et Bio-Planet, ainsi que dans les points d’enlèvement et via le webshop Collect&Go.

Et bien sûr, vous pouvez vous aussi faire un don de 2 euros dans nos magasins. Ou dans nos cantines : à partir du 9 octobre, vous pourrez ajouter le montant de votre don à votre achat. Merci !

NOUVEAU

Envie de faire un geste ? Scannez ce code QR et donnez 2 euros aux Banques Alimentaires !

Cara sans alcool

La Cara, notre fameuse bière maison, a une petite sœur sans alcool depuis cet été. La famille Cara compte désormais quatre enfants : Cara Pils, Cara Blond, Cara Rouge et Cara 0.0. Dieter De Brackeleer, acheteur bières : « Ce n’est plus un secret, les boissons sans alcool ont le vent en poupe. L’année dernière, un client Colruyt sur trois affirmait avoir déjà acheté une alternative sans alcool, contre un sur cinq l’année précédente. » Il n’est donc pas surprenant que Colruyt ait vu ses ventes de bières sans alcool augmenter de 20 %. L’assortiment s’est par ailleurs considérablement élargi : Colruyt vend aujourd’hui 32 bières sans alcool, dont 14 pils. Colruyt a lancé la Cara en 1980 : une pils blonde avec un excellent rapport qualité-prix. Cara 0.0 est disponible dans tous les magasins Colruyt en Belgique et au Luxembourg, ainsi que chez Comarché. Une canette coûte 0,49 euro.

Jims : bouger en toute sérénité

Afin de garantir à ses membres un environnement sportif sûr, Jims installe des défibrillateurs automatiques externes (DEA) dans tous ses centres de fitness en Belgique et au Luxembourg. Ces appareils sont accompagnés d’une trousse de premiers secours. Ils sont sûrs et faciles à utiliser, même sans formation médicale, car des instructions vocales guident le réanimateur. Ils sont par ailleurs multilingues et étanches, disposent d’un bouton enfant et les haut-parleurs s’adaptent au bruit ambiant. Les défibrillateurs seront également accessibles aux passants durant les heures d’ouverture. Et chaque membre du personnel bénéficiera d’une formation afin de pouvoir intervenir rapidement et administrer les premiers soins en cas d’arrêt cardiaque. En Belgique, on estime que chaque jour, une trentaine de personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque en dehors des hôpitaux, et que 5 à 10 % d’entre elles survivent. Faire un massage cardiaque et utiliser un DAE dans les 3 à 5 minutes après l’arrêt cardiaque augmenterait les chances de survie de 70 %.

Test : Bio-Planet chez Colruyt

Durant l’été, vous avez pu retrouver un assortiment limité de produits de Bio-Planet dans les magasins Colruyt de Hal et Heverlee. Des produits végétaux ont fait leur apparition dans les rayons, donnant ainsi aux clients un aperçu de l’assortiment de notre supermarché bio. Des supports de communication marketing en magasin encourageaient également les clients à se rendre chez Bio-Planet pour en découvrir davantage. Une telle collaboration permet à Bio-Planet d’accroître la notoriété de sa marque et la visibilité de son assortiment auprès d’un large groupe cible ainsi que d’attirer de nouveaux clients. Colruyt, de son côté, peut apprendre beaucoup de l’expertise des collègues de Bio-Planet en matière de produits bio.

Nouvel assistant numérique

Les collaborateurs des magasins Colruyt, Okay et Bio-Planet ont été équipés d’un nouveau DSA, un digital store assistant. La marque Samsung a été abandonnée au profit du Zebra TC27. Les appareils présentent plusieurs avantages pour les utilisateurs : le scanner de codes-barres est plus facile à utiliser, la reconnaissance faciale dispense de l’utilisation d’un code PIN pour déverrouiller l’appareil et l’accès à internet permet de rester au fait de l’information.

Telex

• Peter Vanbellingen est devenu COO Group Services le 1er septembre. Il est ainsi responsable des départements IT, Technics, Data & Analytics, Digital Factory, Marketing Communication Services, Customer Services et Symeta Hybrid.

• À partir du 1er octobre et après une période de formation, Pascal Pauwels, qui a 30 ans d’expérience internationale dans le domaine de l’IT et qui vient du groupe Inter Ikea aux Pays-Bas, succédera à Peter au poste de directeur IT

• À partir du 4 novembre, vous pourrez à nouveau vous faire vacciner gratuitement contre la grippe saisonnière. Nous travaillons avec un système d’inscription en ligne (sauf pour les collaborateurs de la Vente). Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre.

• DATS 24 a installé une nouvelle plaine de recharge électrique avec 6 points de recharge rapide sur le parking du Colruyt de Hal. D’autres bornes seront ajoutées plus tard dans l’année.

• Collect&Go a donné le coup d’envoi de la nouvelle année scolaire avec une box Back to school remplie de délicieux en-cas. La pochette entourant la box pouvait être coloriée par les enfants. Excellente idée !

• Bonnes nouvelles du Colruyt de Boncelles : un bébé y est né début juillet. La maman n’est pas arrivée à temps à l’hôpital et a accouché sur le parking. Tous deux se portent bien !

Entrez, c’est ouvert !

Passchendaele

« Les meilleurs moments sont les repas »

Les touristes qui se sont rendus à Wenduine à la côte cet été n’ont pas manqué de découvrir le supermarché Spar après sa rénovation. L’ancien magasin a été entièrement démoli et reconstruit en une succursale moderne et durable. Aux commandes : Hilde Leenknegt et Ivan Kuyle, un couple d’entrepreneurs ayant plus de 25 ans d’expérience dans le métier. « Selon nous, les repas sont les meilleurs moments de la journée. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur un large assortiment de charcuterie, de fromage, de viande fraîche et de produits traiteur, que nous préparons, découpons et emballons sur place. Et dans la boulangerie, nous laissons lever nos pistolets et nos baguettes avant de les cuire, ce qui permet d’obtenir des produits frais, croustillants et délicieux. »

Ouvertures

24/7/24 Colruyt (+ Collect&Go) Lessines 3/8/24 Bike Republic Asse 11/9/24 Colruyt (+ Collect&Go) Braine-le-Comte 18/9/24 Bio-Planet Saint-Gilles 18/9/24 Colruyt (+ Collect&Go) Chimay

Réouvertures

27/6/24 Spar ....................................................................... Wenduine 3/7/24 Colruyt (+ Collect&Go) Virton 5/7/24 Okay Knesselare 8/7/24 Jims Courtrai 10/7/24 Colruyt (+ Collet&Go) Lochristi 12/7/24 Okay Boutersem 15/7/24 Jims Zelzate 31/7/24 Colruyt (+ Collect&Go) Waremme 2/8/24 Okay Pecq 21/8/24 Okay Passchendaele 14/8/24 Colruyt (+ Collect&Go) Molenbeek 11/9/24 Colruyt (+ Collect&Go) Geel 19/9/24 Spar Wildert 25/9/24 Okay Paal

Knesselare
Virton

Moving Moms

Katrien Vandamme, spécialiste en exercice pré et postnatal chez Jims : « Bouger de manière responsable pendant et après la grossesse est aussi important que de choisir un prénom. » C’est chez Jims que Katrien a lancé le projet Moving Moms, qui soutient les femmes pendant et après leur grossesse avec des entraînements sur mesure et un suivi assuré par des professionnels de la santé. « L’exercice physique pré et postnatal présente de réels avantages : moins de douleurs au niveau du bassin, du bas du dos, des épaules et du cou, une meilleure circulation sanguine et donc plus d’oxygène et de nutriments pour le bébé. Par ailleurs, renforcer ses muscles et rendre son corps plus résistant permet de mieux faire face aux contraintes de la grossesse/l’accouchement. Et la pratique d’un exercice physique prévient le diabète de grossesse et les naissances prématurées. »

Envie de rejoindre Moving Moms ? Vous êtes la bienvenue à partir du premier trimestre de votre grossesse jusqu’à votre accouchement et entre 6 semaines et 12 mois après votre accouchement. Découvrez sur jims.be les clubs dans lesquels vous pouvez vous rendre pour suivre une séance gratuite et/ou un entraînement spécialisé ainsi que bénéficier de conseils sur mesure.

Atelier premiers secours pour les bébés et les jeunes enfants

Cet automne, Colruyt Group Academy lance un atelier sur les premiers secours : comment prodiguer les premiers soins à un bébé, un jeune enfant ou une femme enceinte ? De légères différences sont à noter par rapport aux techniques classiques. Durant l’atelier, un formateur d’EHBO Vlaanderen explique comment appliquer les techniques de premiers secours les plus importantes dans les cas concernés. Que faire en cas de chute, de brûlure, d’étouffement ou d’empoisonnement ? Ou comment mettre une femme enceinte en position latérale de sécurité ? Vous y apprendrez à garder la tête froide et à prendre rapidement les bonnes décisions. Les séances pilotes ont déjà été prometteuses et ont suscité des réactions enthousiastes. Kathlien Verlodt, maman d’Otis et collaboratrice chez Marketing Communication Services : « La tranquillité d’esprit que je ressens désormais en tant que parent vaut de l’or. »

Intéressé·e ? Consultez les dates et lieux des ateliers sur colruytgroupacademy.be !

Rentrée scolaire : Colruyt

frappe fort avec sa campagne

À la radio, à la télé, sur des affiches dans la rue et dans les magasins, sur les réseaux sociaux… Impossible de passer à côté de la nouvelle campagne de Colruyt. Elle met l’accent sur la facilité d’achat et sur la promesse des meilleurs prix. Carine De Pooter, marketeer : « Les familles avec enfants sont le principal groupe cible de Colruyt, mais avec cette campagne, nous voulons surtout attirer les milléniaux – nés entre 1980 et 1996 – qui ont des enfants. Leur mois de septembre est souvent chargé, et à cela s’ajoutent les dépenses supplémentaires liées à la rentrée scolaire. C’est pourquoi nous nous concentrons sur quatre produits simples et abordables : les spaghettis, rapides à cuire, les bananes, comme en-cas sain, les légumes verts pour le repas de midi et les freshbox pour des repas pratiques. La campagne donne aussi la parole à des collègues des magasins. Ils y expliquent leur propre expérience (voir aussi p. 32, N.D.L.R.)

Le saviez-vous ?

Le rapport annuel du dernier exercice (1er avril 2023 –31 mars 2024) regorge à nouveau de chiffres impressionnants. Ils donnent un aperçu de ce à quoi nous avons travaillé ensemble durant cette période. En voici une sélection :

Formations

• Nous investissons 40,8 millions d’euros dans la formation de nos collaborateurs.

• Chaque collaborateur a suivi en moyenne 34 heures de formation.

• 1 708 collègues ont suivi une formation en matière de développement personnel/santé.

• Notre école technique a dispensé 3 200 heures de formation.

• 300 collaborateurs ont suivi un parcours de formation en alternance.

Durabilité

Salon de l’emploi le

16/10

Vous êtes à la recherche d’un nouveau défi au sein de Colruyt Group ? De nombreuses opportunités s’offrent à vous. Venez les découvrir lors de l’un de nos salons de l’emploi. Vous pourrez rentrer en contact avec les différents départements et enseignes du groupe. Le prochain salon aura lieu le mercredi 16 octobre de 15 h à 17 h 30 dans nos locaux de Wilgenveld à Hal. Scannez ce code QR et inscrivez-vous dès maintenant !

33 575

collaborateurs

Production chez Fine Food

42 500 tonnes de viande

3 060 tonnes de salades à tartiner

37,3 millions de pains

21,1 millions de litres de vin

17 950 tonnes de fromage

7 300 tonnes de café

• 43 625 clients ont utilisé leurs points d’épargne Éco-score dans l’app Xtra au profit de projets environnementaux.

• Résultats : 59 322 arbres

23 151 m² d’espace naturels supplémentaires

90 842 m² de prairies fleuries

5 680 biologistes en herbe

Découvrez-en plus dans le rapport annuel sur colruytgroup.com !

Une voix pour les personnes en situation de pauvreté

L’organisation « Netwerk tegen Armoede » regroupe 61 associations en Flandre et à Bruxelles qui luttent contre la pauvreté structurelle et l’exclusion sociale.

« On parle beaucoup de la pauvreté, mais peu avec les personnes concernées », selon Heidi Degerickx, coordinatrice générale. « La pauvreté, c’est à la fois un manque de ressources financières et d’un réseau social solide. C’est ainsi que les personnes se retrouvent isolées. Il est donc important qu’une organisation s’exprime pour elles sur la base de leurs expériences. Dans les écoles, dans la presse, mais aussi auprès des autorités. Ainsi, nous faisons des recommandations aux décideurs politiques en matière de logement, d’enseignement, d’activation de l’emploi... »

« Nous considérons de plus en plus les entreprises comme des partenaires importants dans la lutte contre la pauvreté. Car parmi les employés, certains ne sont pas très bien lotis. Notre collaboration avec Colruyt Group a débuté en 2022. Ensemble, nous avons effectué une évaluation de pauvreté dans le centre

de distribution d’Ollignies. Cela nous a permis de répertorier les points à travailler et de guider les responsables hiérarchiques dans leur approche. Comment repérer les signes de pauvreté ? Et comment maintenir ces collaborateurs au travail ? Car ils ont souvent beaucoup d’obstacles à surmonter. »

« Cet été, nous avons clôturé notre projet Sterk Vrouwenwerk* : un parcours de groupe par lequel nous voulions que des femmes éloignées du marché du travail obtiennent un emploi durable dans les magasins de Colruyt Group, en collaboration avec ZIJkant. En éliminant les obstacles et en renforçant leur confiance en soi, et après un stage d’observation et un encadrement intensif, trois femmes ont finalement trouvé un emploi permanent chez Colruyt et Okay Compact à Gand et à Anvers. Sept autres ont trouvé un emploi ailleurs. Un parcours semé d’embûches, au cours duquel Colruyt Group s’est révélé être un excellent partenaire, ouvert au travail inclusif et motivé pour faire de ce projet une réussite ! »

Pour en savoir plus sur l’aide aux collaborateurs qui connaissent des difficultés financières, rendez-vous à la p. 22.

* Le projet Sterk Vrouwenwerk a vu le jour dans le cadre de l’appel à projets Bread & Roses, avec le soutien du plan de relance de l’UE et de la politique fédérale d’égalité entre les femmes et les hommes. www.sterkvrouwenwerk.be

Benoit
Van Trimpont
Photo
Katleen
Van Den Eede

« Un travail intense, mais beau »

Le temps file. Voilà déjà un peu plus d’un an que Stefan Goethaert a repris le flambeau de Jef Colruyt en tant que CEO. « Ce fut une première année intense, mais je suis en réalité assez satisfait de la façon dont elle s’est déroulée », déclare Stefan. Nous revenons ensemble sur l’année écoulée et portons un regard sur l’avenir.

Stefan, 1 an en tant que CEO. Cette année a-t-elle changé ta vie ?

Stefan • « Ça va encore. (rires) Mais je dois admettre que cela a eu plus d’impact que je ne le pensais. J’ai longtemps tenu bon en affirmant que ce n’était pas une bonne idée de travailler le week-end. Malheureusement, j’ai dû m’y résoudre. (rires) Il est important de planifier pour tout gérer. Je remarque aussi que ça ne s’arrête jamais. Même quand on ne s’y attend pas, il y a une certaine forme de vigilance. Car on est CEO à chaque instant. Mais je suis ravi d’assumer cette fonction. »

« Il y a un nouveau CEO, mais notre stratégie n’a pas changé. Nous avons simplement fait des choix plus précis » - Stefan

Se retrouver soudain à la tête d’une entreprise qui emploie 33 500 personnes. Cela implique beaucoup de responsabilités.

« C’est vrai, mais j’ai toujours eu un grand sens des responsabilités. Cela n’a donc pas beaucoup changé. Il faut parfois prendre des décisions qui ont des conséquences sur la vie de beaucoup de gens, mais bien sûr, on ne les prend pas seul. Diriger une entreprise, c’est un travail d’équipe, avec toute la direction. Nous pouvons également nous concerter avec le conseil d’administration. Ou faire appel à l’expérience de Jef si nécessaire. Tout cela est donc bien en place. À un certain moment, quelqu’un doit assumer la responsabilité, et je pense

qu’il est important de le faire. Je tenais à faire moi-même la communication lors de la vente de Dreambaby, par exemple. »

Cela a été un événement marquant de l’année. Peut-on déjà y voir la patte de Stefan Goethaert ? « Eh bien, oui et non. J’ai bien sûr joué mon rôle de CEO. Et cela est souvent présenté comme tel dans les médias. Mais des décisions comme celles-ci ne se prennent pas en quelques semaines, nous y travaillions depuis un certain temps déjà. Et encore une fois, je ne décide pas seul de ces choses. En fin de compte, il y a un nouveau CEO, mais notre stratégie n’a pas changé. Peut-être avons-nous fait des choix plus précis en déterminant ce que nous voulons poursuivre ou non. Tout cela en fonction de qui nous sommes en tant qu’entreprise, à savoir une entreprise axée sur les valeurs humaines, avec une vision à long terme. Cela reste essentiel. »

Comment as-tu vécu l’annonce de cette nouvelle aux collègues de Dreambaby ?

« Il s’agit de collègues qui, dans certains cas, travaillaient ici depuis de nombreuses années. Le message n’était donc pas facile, mais l’intention fait une grande différence. Dreambaby n’a pas cessé ses activités. Nous lui avons donné la chance d’avoir un nouvel avenir avec de réelles perspectives. Je suis donc toujours convaincu que c’était la bonne décision. »

Il y a eu aussi les manifestations des agriculteurs. Comment as-tu vécu cela ?

« Ce fut une période intense. Pour moi, et pour de nombreux collaborateurs dans les services d’appui, la logistique et les magasins. Mais j’avais aussi beaucoup de compréhension pour la situation de nos partenaires agricoles. C’est pour cette

« Il faut parfois prendre des décisions qui ont des conséquences sur la vie de beaucoup de gens, mais bien sûr, on ne les prend pas seul. Diriger une entreprise, c’est un travail d’équipe, avec toute la direction »

- Stefan

raison que nous essayons depuis plusieurs années déjà de mettre en place des projets avec ce secteur. Cependant, nous n’avons pas toujours bien expliqué pourquoi et comment nous le faisions. Surtout en Wallonie. Nous devons continuer à nous concentrer là-dessus. »

As-tu l’impression que tes interventions et communications ont été efficaces ?

« La communication avec les agriculteurs a certainement aidé, mais je ne l’ai pas faite seul. Le fait que j’ai moi-même communiqué à ce sujet montre que je considère que c’est un thème important. Mais aussi que je soutenais nos collaborateurs qui en ont subi les conséquences. »

Un autre point positif a été la reprise de (S)Match.

« C’est spectaculaire de voir comment nous avons réalisé la transformation et l’ouverture des magasins Comarché en quelques semaines. Et c’est impressionnant de voir comment nous avons intégré près de mille nouveaux collaborateurs et leur avons fait découvrir notre culture unique. Et tout cela pour nos clients ! Bien sûr, c’est encore le début : nous nous donnons deux à trois ans pour aboutir à une situation stable. Mais avec la dynamique positive qui encadre ce projet, nous devrions réussir à augmenter notre part de marché. »

Jef a estimé qu’il valait mieux arrêter après une année plus difficile. Es-tu content que les chiffres se soient améliorés ?

« Certainement, bien que cela ne soit évidemment pas uniquement mon mérite. Il y a un peu plus d’un an, tout ce que nous faisions était scruté avec méfiance et ce n’était pas bon pour les analystes boursiers. Un an plus tard, ils voient

les choses tout à fait différemment. Cela aide bien sûr que nous ayons fait des choix l’année dernière, ce qui les amène maintenant à dire que nous nous concentrons davantage sur notre activité principale. La reprise de Match et Smatch renforce cette perception. Mais en fin de compte, nous y travaillions déjà il y a un an. Lors de ma première année, il s’agissait surtout de réaliser ce qui avait déjà été préparé. Mais il faut bien sûr le réaliser correctement, c’est vrai. » (rires)

« Les partenaires de collaborateurs qui travaillent ici depuis de nombreuses années racontent à quel point Colruyt Group est important à leurs yeux. On ressent alors ce que représente l’entreprise pour certains. Cela fait plaisir à entendre ! » - Stefan

L’année difficile est-elle derrière nous ?

« L’année écoulée a effectivement été bonne et nous avons renoué avec les résultats précédents. Mais ce sera tout de même un défi de maintenir ce niveau. »

Sur quoi veux-tu voir plus de progrès dans les années à venir ?

« La digitalisation est importante. Plusieurs projets majeurs sont en cours, notamment autour de la communication. La durabilité est aussi un sujet crucial. Pour rester à la pointe,

Prochainement : webinaire avec Stefan

Cet automne, nous organisons une session en ligne avec Stefan Goethaert pour tous les collègues. Il y parlera de son rôle de CEO et des défis auxquels notre groupe est confronté. Vous aurez vous aussi l’occasion d’y poser vos questions !

Gardez votre boîte de réception à l’œil pour ne pas manquer ce webinaire !

nous devons redoubler d’efforts. Sinon, nous serons dépassés. Nous avons également formulé 27 objectifs de durabilité. Maintenant, il faut les réaliser. Et puis, il y a l’automatisation : c’est un défi de trouver suffisamment de personnes pour tout accomplir. Nous sommes actuellement près de 33 500, mais certains postes ne sont pas faciles à pourvoir. L’automatisation peut donc être une alternative. »

La santé te tient également à cœur, n’est-ce pas ?

« Certainement ! Nous attendons encore une croissance dans le domaine de la santé proprement dite – avec Newpharma et Jims –, mais aussi en lien avec l’alimentation. Nous avons déjà franchi des étapes en liant nos recettes à Jims et Collect&Go. Il reste toutefois du chemin à parcourir en ce qui concerne l’assortiment dans nos magasins, ou les services que nous offrons. Des initiatives existent déjà depuis un certain temps pour les collaborateurs, mais il y en a encore trop peu pour les clients. Nous jouissons d’une forte réputation en tant que Colruyt Group, mais trop peu de gens nous associent à la santé. Nous devons clarifier cela. »

« Nous avons renoué avec les résultats précédents. Mais ce sera tout de même un défi de maintenir ce niveau. Ce ne sera pas du gâteau. » - Stefan

Tu es maintenant CEO. Remarques-tu que les gens se comportent différemment avec toi ?

« Parfois, oui. Pourtant, j’ai besoin d’informations honnêtes et de qualité pour prendre des décisions. Que ce soit positif ou négatif. Les gens mettent parfois trop en avant les aspects positifs. C’est alors à moi de poser les bonnes questions pour obtenir les informations dont j’ai besoin. J’avais aussi l’habitude de dire bonjour aux personnes que je croisais dans le bâtiment. Maintenant, tout le monde me connaît, et c’est parfois gênant de ne pas toujours savoir qui ils sont. Mais il y a tout simplement trop de noms à retenir. » (rires)

Y a-t-il des choses que tu aimes moins dans ce travail ?

« Je ne suis pas particulièrement fan des apparitions à la télévision ou des grands événements, mais cela ne me dérange pas non plus. Je pense même qu’il est important de le faire de temps en temps. J’espère qu’ils viendront bientôt frapper à notre porte lorsqu’il sera question de santé. Et que nous attirerons aussi un peu plus l’attention en Wallonie. »

Qu’as-tu déjà appris lors de conversations informelles avec les collaborateurs ?

« J’aime discuter avec les collaborateurs, peu importe où ils travaillent. Lors de la remise des médailles, par exemple, on entend souvent les partenaires de collaborateurs qui travaillent ici depuis de nombreuses années dire à quel point Colruyt Group est important à leurs yeux. On ressent alors ce que représente l’entreprise pour certains. Des moments précieux et cela fait plaisir à entendre ! »

Jef avait promis de ne pas jouer les beaux-pères. Tient-il parole ?

« Oui, bien sûr. (rires) Il est évidemment toujours très impliqué et intéressé, mais il ne s’immisce pas dans la gestion quotidienne. Nous nous parlons bien sûr régulièrement. Le président du conseil d’administration et le CEO, c’est un peu un tandem. Et cela fonctionne très bien ! »

Enfin, as-tu encore du temps pour tes hobbys ?

« J’essaie de mettre un point d’honneur à consacrer du temps pour jouer un peu de musique, être avec ma famille, faire du sport et bouger. Il faut aussi être en forme pour exercer ce travail. »

Dossier : Colruyt Group Foundation

Des projets pour un avenir meilleur Collibri déploie ses ailes 18 16

Collibri déploie ses ailes

Cet automne, Collibri Foundation sera rebaptisée Colruyt Group Foundation. Une étape cruciale qui nécessite une nouvelle stratégie. Alizée Du Bus de Warnaffe, responsable de Colruyt Group Foundation : « En plus des projets de société, nous soutiendrons désormais aussi de bonnes causes axées sur la santé, la biodiversité et l’environnement ».

D’où venons-nous avec Collibri Foundation ?

« Collibri Foundation a vu le jour il y a près de 20 ans. Depuis 2005, nos magasins vendent des produits de marques propres arborant le logo de Collibri Foundation, et 5 % de leur prix de vente sont consacrés à des projets éducatifs. Car telle est la mission de la fondation : soutenir la formation et l’encadrement de jeunes en situation difficile, tant en Belgique qu’à l’étranger, et favoriser leurs échanges. L’an dernier, près de 2,2 millions d’euros ont été consacrés à 28 projets. »

Où voulons-nous aller avec Colruyt Group Foundation ?

« Nous voulons aligner davantage notre fondation avec la stratégie de l’entreprise et nos objectifs de développement durable. Soutenir les jeunes restera notre priorité, car un avenir durable commence avec eux. En soutenant des projets de formation pour les jeunes, nous entendons leur offrir de meilleures perspectives. Nous élargissons cependant notre champ d’action pour inclure des projets portant sur l’environnement, la biodiversité et l’accès à une alimentation équilibrée pour les personnes en situation précaire. Ce qui nécessite des moyens supplémentaires. Actuellement, nous consacrons près de 2,2 millions d’euros par an aux projets. Nous entendons doubler ce montant. Et nous impliquerons encore davantage nos collaborateurs, par le biais, par exemple, de parrainages ou de soutien linguistique. »

Quels projets soutient la fondation ?

« En tant que fondation de Colruyt Group, dont l’activité principale est la distribution de produits alimentaires, nous visons à rendre notre chaîne d’approvisionnement plus durable en matière d’environnement, de société, de santé et de bien-être animal. Concrètement, nous stimulons l’adoption d’un mode de consommation durable, mais soutenons aussi la production et l’agriculture durables en Belgique et dans les pays d’origine. Nous facilitons par ailleurs l’accès à une alimentation équilibrée et durable pour les communautés en situation précaire. Nous élargissons donc le type de projets que nous soutenons : les projets d’innovation, de petite et grande envergure, en phase de démarrage ou déjà bien développés… sont aussi éligibles. La remise des dossiers est suivie d’une analyse approfondie basée sur des entretiens, d’une visite du site et d’un examen par notre comité consultatif. Quelle est la potentielle valeur ajoutée du projet à long terme ? S’inscrit-il dans notre stratégie ? Nous investissons pendant au moins trois ans, afin que le projet ait le temps de se développer et que nous puissions mesurer son évolution. »

Comment les collaborateurs peuvent-ils apporter leur pierre à l’édifice ?

Quelle est la mission de la fondation ?

« Colruyt Group Fondation permet d’apporter une contribution significative pour un avenir positif et durable. Nous voulons connecter et inspirer. La fondation entend aussi servir d’intermédiaire principal entre des ONG et des acteurs mutuellement complémentaires. Afin de construire un réseau qui stimule la collaboration. Prenons l’exemple de trois organisations qui enquêtent chacune de leur côté pour déterminer si les repas servis dans les écoles sont équilibrés ou non. Ce n’est pas efficace. Travaillons ensemble sur le sujet. En outre, nous pensons que nous devrions jouer un rôle de précurseur en prenant des risques et en essayant de nouvelles solutions possibles. Comme avec le projet Eight (voir p.18, N.D.L.R.). Nous donnons à cette association les moyens, la confiance et les compétences nécessaires pour donner à son projet le maximum de chances de succès. »

« Il y a bien sûr le programme d’épargne durable via l’app Xtra, grâce auquel vous pouvez utiliser vos points d’épargne Éco-score pour soutenir divers projets belges. En tant qu’entreprise, nous voulons soutenir les projets par des dons financiers, mais également en leur donnant accès au réseau, à l’infrastructure et à l’expérience de Colruyt Group. Une précieuse synergie peut naître si nos collègues des domaines de la santé ou de l’agriculture échangent leurs connaissances avec les associations caritatives. Aujourd’hui, certains collègues offrent déjà un mentorat aux jeunes. Leur engagement sociétal donne à nos bénévoles l’occasion d’élargir leur réseau et de développer davantage leurs compétences. Nous souhaitons étendre ce type d’initiatives à l’avenir, y compris sous forme d’activités d’équipe. »

Avec Colruyt Group Foundation, nous soutenons des projets en faveur de la formation des jeunes, de l’environnement, de la biodiversité et de l’accès à une alimentation équilibrée pour les personnes en situation précaire. C’est ainsi qu’ensemble, nous contribuons à une société meilleure, pas à pas.

4 projets pour

NOJAVEL

Invendus alimentaires équilibrés et bio pour les personnes en situation de pauvreté

Groupe cible

Les Bruxellois en situation de pauvreté (Belgique)

Période

2024 – 2027

Que fait ce projet ?

Lauriane Boes, coordinatrice de projet chez CGF :

« L’initiative NOJAVEL a vu le jour en 2016 afin de protester contre les supermarchés qui versaient de l’eau de Javel sur leurs poubelles, empêchant les gens d’y prendre de la nourriture. NOJAVEL collecte des invendus alimentaires frais, bio et veggie auprès des supermarchés et des agriculteurs. Elle distribue ces aliments de qualité aux personnes qui vivent dans la pauvreté, directement et via 20 autres organisations bruxelloises. Saviez-vous que le Bio-Planet de Braine-l’Alleud avait été son premier partenaire à faire don de ses invendus alimentaires ? »

Quels sont ses points forts ?

• Pour/par des gens qui vivent/ont vécu dans la pauvreté.

• Accès à une alimentation saine pour ceux qui n’ont pas les moyens de se l’offrir.

• Sur rendez-vous, afin d’éviter les files d’attente.

• Conseils personnalisés sur l’alimentation équilibrée, la cuisine, le diabète…

• Les bénéficiaires peuvent aussi choisir des produits.

Quelles différences fait-il ?

• NOJAVEL sauve 250 tonnes/an d’invendus alimentaires.

• Tous les mois, 1 000 ménages reçoivent de NOJAVEL un chariot rempli d’aliments frais.

• Grâce aux 20 organisations avec lesquelles NOJAVEL collabore, 2 000 personnes supplémentaires en bénéficient également.

• Des bénévoles préparent chaque jour de la soupe pour 60 personnes.

Eight

Un revenu mensuel inconditionnel

Groupe cible

Tous les habitants de Daregba (Côte d’Ivoire)

Période

2024 – 2027

Que fait ce projet ?

Adeline Michaux, coordinatrice de projet : « Les agriculteurs de Daregba reçoivent de Colruyt Group un prix de référence pour leur cacao, qui leur assure un revenu pour vivre. Dans le même village, CGF soutient la formation agricole des femmes et des jeunes. Mais les étudiants manquent souvent les cours car ils sont trop occupés à survivre. Eight propose un “transfert d’argent inconditionnel” : tous les villageois reçoivent chaque mois de l’argent qu’ils sont libres de dépenser pour acheter de la nourriture, des poulets, réparer un toit... Ce projet pilote est le premier projet d’innovation de la fondation. »

Quels sont ses points forts ?

• Les habitants reçoivent l’argent sous forme de « mobile money » via un GSM, ce qui réduit le risque de corruption.

• Pouvoir décider comment dépenser l’argent renforce l’émancipation, l’autonomie, la confiance en soi...

Quelles différences fait-il ?

• 62 familles reçoivent 16 euros par adulte et par mois, ce qui équivaut à 400 euros en Belgique. Par enfant, une mère reçoit 8 euros supplémentaires.

• Après deux ans, nous examinons l’impact du projet sur les participants individuels et sur la communauté plus large de Daregba.

• Des projets similaires menés par Eight ont montré un impact positif sur la qualité de vie, la santé, l’enseignement, l’entrepreneuriat, la collaboration et l’infrastructure.

un avenir meilleur

Rising You

De jeunes réfugiés passionnés par la technique

Groupe cible

Les élèves de l’OKAN (classe d’accueil pour les primoarrivants de langue étrangère) à Anvers

Période

2024 – 2028

Que fait ce projet ?

« En 2019, Rising You a lancé le projet TalentTrainer : une école technique mobile qui initie les jeunes réfugiés aux techniques manuelles, telles que la découpe de métaux, la soudure, le travail du bois, la peinture industrielle et l’échafaudage », explique Jelle Huwé, coordinateur de projet. « Ils découvrent ce qu’ils aiment et ce pour quoi ils sont doués. Ce programme de trois mois aide les jeunes à découvrir leurs possibilités professionnelles. Ils se dirigent alors plus facilement vers un diplôme et une intégration professionnelle durable. »

Quels sont ses points forts ?

• Le coaching individuel aide les participants à élaborer un plan professionnel réaliste en fonction de leurs ambitions et du marché du travail.

• L’accent est mis sur les professions techniques qui manquent de main-d’œuvre, comme la soudure dans des conditions particulières, la pose de panneaux solaires, le désamiantage, la sécurité dans les ports, etc.

• Les formations de Rising You se concentrent aussi sur les défis auxquels sont confrontés les primoarrivants : la langue et l’intégration sociale et professionnelle.

Quelles différences fait-il ?

• Le programme TalentTrainer offre une orientation professionnelle à 24 jeunes par an.

• 80 % des participants obtiennent un diplôme ou un emploi.

Regenacterre

Ensemble vers une agriculture plus durable

Groupe cible

Les agriculteurs belges

Période

2024 – 2027

Que fait ce projet ?

« 60 % des agriculteurs belges souhaitent travailler de manière plus respectueuse de l’environnement, mais sont freinés par les coûts élevés, les risques et le manque de connaissances », explique Adeline Michaux, coordinatrice de projet. « Regenacterre se consacre à l’agriculture régénératrice en mettant l’accent sur l’amélioration des sols par la rotation des cultures, les couvertures végétales et l’utilisation minimale de pesticides. Aujourd’hui, l’académie touche 40 agriculteurs, qui reçoivent une formation et participent à des ateliers organisés par des experts. En outre, l’ASBL fait pression pour obtenir des changements de politique, tels que des consultants indépendants payés par le gouvernement par le biais de chèques-conseils. »

Quels sont ses points forts ?

• Regenacterre propose aux agriculteurs des conseils concrets pour améliorer la santé des sols sur l’ensemble de leur exploitation, grâce à des audits holistiques. Ces conseils allient transition écologique et gains économiques pour les agriculteurs.

• Formation d’agronomes pour devenir des conseillers neutres afin qu’un plus grand nombre d’agriculteurs aient accès à des conseils de façon indépendante.

Quelles différences fait-il ?

• D’ici 2026, Regenacterre entend aider 260 agriculteurs à améliorer 23 000 hectares de terres agricoles.

Ambiance estivale chez RPCG

Retail Partners Colruyt Group lance traditionnellement l’été avec un véritable food truck festival. Les stands de nourriture et de boissons s’amoncellent alors sur le site à Malines et proposent aux collègues un apéritif rafraîchissant, de délicieuses frites, des snacks ou une bonne crème glacée. Cette année, RPCG a profité de l’occasion pour organiser la finale du RPCG Universalis : il s’agit d’une variante de l’émission télévisée Homo Universalis, dans laquelle les collègues s’affrontent dans divers défis. Les participants qui échouent sont éliminés. Lors de cette première édition, le titre est revenu au gestionnaire de produits Benjamin De Geyter. « Les défis étaient très originaux, les supporters enthousiastes et j’ai reçu beaucoup de félicitations », a-t-il commenté. « L’objectif de cette initiative qui est de resserrer les liens entre les collègues a certainement été atteint. »

Photos : Katleen Van Den Eede

S’épanouir sur le plan personnel et professionnel

Le nouveau catalogue de formations est là ! Et une fois de plus, il regorge de formations, de parcours d’apprentissage et d’ateliers fascinants qui vous donnent des outils utiles pour développer votre savoir-faire et vous épanouir sur le plan personnel. Elodie De Backer, cheffe du service Learning & Development, nous en dit plus.

Pourquoi fournissons-nous un tel catalogue imprimé, Elodie ?

Elodie • « Nous estimons qu’un catalogue papier est pratique à parcourir lors des PO et des entretiens de développement. Nous imprimons une nouvelle version tous les deux ans. Mais notre offre évolue constamment. Le catalogue complet – ainsi qu’un éventail actualisé de formations professionnelles et d’e-learnings – peut également être consulté dans l’Academy.Store sur notre Portal. Le calendrier 2025 est désormais disponible, n’hésitez pas à y jeter un œil ! »

Quels sont les thèmes qui méritent notre attention ?

« Des compétences telles que la connaissance et la conscience de soi peuvent s’avérer très utiles de nos jours. Les formations sur le bien-être et le développement personnel, qui permettent de mieux comprendre et d’apprendre à gérer ses propres inconnues et besoins, renforcent cette conscience de soi. Par ailleurs, les compétences en matière de

Que pensez-vous de votre trajet domicile-travail ?

Comment vous rendez-vous au travail ? Et comment vivez-vous ce trajet ? Nous posons ces questions à nos collaborateurs dans le cadre d’une enquête sur la mobilité. Antoon Vander Putten, coordinateur Mobilité des collaborateurs : « Toutes les entreprises de plus de 100 salariés sont légalement tenues de mener une telle enquête. Et ce, pour chaque site de plus de 30 collaborateurs. Cette enquête fournit au gouvernement des données utiles sur les déplacements domicile-travail en Belgique, mais les résultats sont également précieux pour nous. Les seuils de choix d’un mode de transport particulier, comme le vélo, les transports publics ou le covoiturage, sont particulièrement intéressants. Nous analysons donc attentivement les réponses pour savoir si et où nous pouvons ajuster notre politique de mobilité. »

Aide en cas de problèmes financiers

communication restent importantes : communiquer en groupe et de manière bienveillante, donner du feed-back, surmonter la peur de parler. L’accent mis sur la digitalisation est une nouveauté. Un lieu de travail numérique nécessite de nouvelles formations sur les données : sécurité en informatique, e-learnings sur l’intelligence artificielle… Enfin, les ateliers qui encouragent la diversité et l’inclusion avec des cours de langue, des ateliers sur la culture – qui font en sorte que vous vous sentiez bien dans l’entreprise – restent des éléments cruciaux. »

Les formations sont-elles ouvertes à tous les collaborateurs ?

« Bien sûr, notre catalogue contient des formations et des ateliers utiles pour chaque collaborateur. Chacun·e a la possibilité de prendre en main son développement et de parler à son ou sa supérieur·e de ses besoins en apprentissage. L’apprentissage tout au long de la vie est véritablement ancré dans l’ADN de Colruyt Group. »

Le 17 octobre se tient la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Parmi nos collègues, certains rencontrent aussi des difficultés financières. Heidi Dockx du Relais : « Les gens ont parfois honte de se trouver dans une telle situation. La discrétion de notre service de soutien Le Relais les encourage à en parler. Certains collègues viennent nous voir d’eux-mêmes ou le problème est évoqué dans les conversations que nous entretenons avec des malades de longue durée. Nous les aidons en parole et en acte. Par exemple, en les orientant vers le réseau d’aide professionnelle que nous connaissons ou vers des organisations qui aident les personnes endettées. Ou en examinant ce qu’il est possible de faire en interne. » 16

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Voilà le nombre d’étudiants jobistes qui ont mis la main à la pâte cet été pour faire tourner nos magasins, nos services centraux et nos sites de logistique et de production. Alexis Day, du service des salaires : « Pour la première fois, nous avons informatisé le flux des questionnaires médicaux et des contrats. Nous envoyons désormais un lien par SMS pour que les étudiants engagés puissent facilement remplir leur questionnaire médical, qui est alors immédiatement disponible pour l’IDEWE, notre service social externe. Les contrats sont désormais aussi envoyés par voie électronique aux chefs, afin qu’ils leur parviennent plus rapidement. Enfin, les étudiants reçoivent leur dossier d’information par e-mail et non plus en version imprimée. Une économie de papier considérable ! »

Les mains indispensables…

Que ferions-nous sans le personnel de nettoyage, de catering et de gestion des bâtiments ? Des installations sanitaires propres, un vaste choix au salad bar, un bureau où tout fonctionne bien… Nous avons tendance à considérer leur travail comme acquis, mais l’est-il réellement ? Nos collègues des services facilitaires prennent la parole.

… des services facilitaires

Nadia Michiels

Collaboratrice catering

« J’arrive tôt le matin sur le site de Fine Food Meat afin de préparer le café et de cuire les pains et les viennoiseries. Ensuite, je m’occupe des commandes. Par exemple, pour des collaborateurs qui ont besoin de catering pour un dîner de travail. Mais je dois aussi passer les commandes auprès de Solucious, afin de réapprovisionner nos stocks. Une responsabilité que j’endosse avec plaisir et dont je suis fière. Ce qui me plaît le plus dans mon travail ? Les contacts sociaux que j’ai chaque jour avec les collaborateurs. Petite demande pour les collègues qui font appel à nous : remettez bien tout en ordre, évidemment, et repoussez les chaises sous la table après avoir fini de manger, s’il vous plaît » (rires)

Gisèle Mulume

Collaboratrice cleaning

« J’aime faire le ménage. Que ce soit à la maison ou au travail, j’apprécie toujours que tout soit propre et bien rangé. Je trouve cela important ! Beaucoup de gens ne s’en rendent pas compte, mais imaginez que l’on ne soit pas là. Qui nettoierait les couloirs, les vestiaires et les toilettes ? Ici, chez Fine Food Meat, nous endossons une responsabilité supplémentaire cruciale : la préparation de l’équipement des collaborateurs de production. Sans cela, ils ne peuvent pas faire leur travail. Vous voulez savoir qui met l’ambiance dans l’équipe ? Moi, bien sûr ! Je suis un véritable rayon de soleil et je parle à tout le monde, aux collègues comme aux chefs. Il y a un grand respect mutuel ici, ce que j’aime énormément. »

Dirk Sinnaeve

Responsable de bâtiment

« Chaque matin, je fais le tour du bâtiment de Hellebroek. Je prends le plus possible de notes, car il vaut mieux prévenir que guérir. Mais notre travail est imprévisible. Je ne sais jamais à l’avance ce que la journée me réserve. Il se peut qu’un tuyau d’évacuation tombe en panne et que le club Jims se retrouve sous eau. Ou quelqu’un peut renverser sa soupe sur son câblage, ce qui fait sauter les plombs et empêche des dizaines de personnes de travailler. Nous sommes le premier point de contact et essayons d’être aussi présents que possible. Alors, n’hésitez pas à faire appel à nous en cas de besoin. Nous ne pouvons pas tout résoudre nousmêmes, mais nous pouvons rapidement faire appel aux bonnes personnes. »

Peggy Renders

Cheffe de service

« Je travaille pour l’entreprise depuis 32 ans, dont trois au sein des services facilitaires. Je suis à la tête d’une équipe de 25 collaborateurs chargés du catering et du nettoyage chez Fine Food Meat et Spreads. Leur travail est crucial, car dans un environnement de production, les exigences en matière d’hygiène sont encore plus strictes que dans un environnement de bureaux. C’est pratique de travailler pour les départements de production Fine Food quand nous devons préparer un dîner à base de charcuterie. (rires) En tant que cheffe, je fais chaque jour le tour des sites dont je suis responsable. Tout le monde sait qu’on peut facilement venir me parler en cas de problèmes matériels, de questions logistiques ou autres. Et il m’arrive régulièrement de donner un coup de main. »

Tania Sienaert

Coordinatrice centre de connaissances catering

« Je soutiens les cantines de nos bâtiments centraux dans le développement de concepts, tels que la boulangerie et le salad bar. Je fais le tour des cantines pour repérer les possibilités d’amélioration et déterminer quels nouveaux produits Boni ajouter à l’assortiment déjà présent. L’objectif principal est de veiller à ce que tous nos collaborateurs, tant dans les bureaux que sur les sites logistiques, puissent bénéficier d’un bon repas varié le midi. Au cours des derniers mois, j’ai travaillé à l’adaptation des assortiments dans le cadre de la transition protéique. À titre d’exemple, l’assortiment de sandwichs comporte désormais toujours une option végétalienne. Mon rôle est d’inspirer les collaborateurs des cantines. »

Texte
: Jesse Van Pée / Photos
: Katleen
Van Den Eede

Savoir & Faire • Du poisson de chez nous

Le poisson belge mord enfin à l’hameçon

Un distributeur belge sans poisson belge dans ses rayons ? Cela ne pouvait plus durer. Désormais, Bio-Planet propose quatre espèces de poisson pêché durablement sous la bannière belge.

« Local et durable, c’est essentiel pour Bio-Planet »

« Bio-Planet se devait de proposer du poisson local et durable », nous dit Davy Werdefroy, acheteur chez Bio-Planet. « Nous lançons un test dans six magasins en Flandre occidentale et orientale afin de voir si l’offre est bien accueillie. Le poisson sera disponible les vendredis et samedis, les jours de grande affluence dans nos magasins. De cette façon, nous pouvons attirer un plus grand nombre de clients. Les clients reconnaîtront facilement l’offre dans notre comptoir traiteur : l’emballage porte un drapeau belge et le poisson est suffisamment mis en valeur dans le magasin. Avec en prime une fiche-recette en guise d’inspiration. Si le succès est au rendez-vous, nous étendrons rapidement l’offre à tous nos magasins. »

Évaluation de la durabilité

« Nous souhaitions depuis longtemps proposer du poisson pêché dans nos propres eaux », explique Donaat Mortelmans, expert en pêche et aquaculture au département Farming. « À condition que le poisson soit visiblement durable. Car Colruyt Group entend proposer uniquement du poisson sauvage certifié par l’organisme indépendant MSC (Marine Stewardship Council, N.D.L.R.) ou contrôlé par l’ILVO (Instituut voor Landbouw en Visserij Onderzoek, N.D.L.R.). Et c’est maintenant chose faite ! Après une évaluation effectuée récemment par l’ILVO, nous pouvons vendre quatre espèces de poisson issues pechés durablement sous la bannière belge : la plie, la sole, la sole limande et la lotte. »

100 % belge

« Le parcours du poisson, du bateau à l’assiette, est entièrement belge. Immédiatement après la capture, les pêcheurs éviscèrent les poissons et les posent sur de la glace. Une fois à terre, le poisson est acheminé vers la criée belge, où la qualité est contrôlée de manière indépendante et où le poisson est trié selon l’espèce et la catégorie de poids, entre autres. Pour l’achat à la criée, ainsi que pour la transformation et l’emballage du poisson, nous faisons appel à notre partenaire belge Multi-Fish. Ce qui ne veut pas dire que notre contact avec les pêcheurs ne passe que par cet intermédiaire. Nous nous entretenons activement avec eux, leur parlons de nos projets et essayons d’ajuster nos besoins à leurs activités. Ne serait-il pas super de voir ces pêcheurs relater leur histoire dans nos magasins et de la faire découvrir à nos clients ? »

L’honneur revient à Bio-Planet

Stimuler l’offre belge

En tant que seul distributeur belge, nous privilégions autant que possible les produits alimentaires belges. L’objectif est de soutenir nos agriculteurs belges sur le plan social et économique, tout en misant sur des produits locaux avec peu de kilomètres alimentaires. Nous appliquons également cette approche à notre offre de produits de la mer. En été 2023, nous avons lancé les premières moules belges sur le marché, provenant de notre propre ferme marine. Le poisson belge chez Bio-Planet constitue une nouvelle étape dans notre ancrage belge.

« Bio-Planet, notre supermarché bio, a immédiatement été enthousiaste. Le poisson belge sera disponible au rayon frais, sous l’appellation “pêche du jour”. L’offre variera d’une semaine à l’autre, en fonction des résultats de la pêche. Ces quatre espèces viennent joliment compléter l’assortiment existant. Ainsi, nous offrons à nos clients l’opportunité de tester autre chose que du saumon ou du cabillaud, sans devoir choisir parmi trente espèces. En proposant une sélection raisonnable, nous évitons également le gaspillage. »

Le poisson belge est disponible dans les magasins Bio-Planet d’Alost, de Bruges, de Destelbergen, de Gand, de Courtrai et de Saint-Denis-Westrem.

Un nouveau site pour IT en Inde

C’est dans le parc technologique de la ville indienne de Coimbatore qu’un nouveau site pour nos collaborateurs IT a ouvert ses portes cet été. Le début d’un nouveau chapitre de l’histoire de Colruyt Group India.

En pleine croissance

Depuis 2007, Colruyt Group dispose de son propre bureau (« IT Global Capability Center ») dans la métropole indienne d’Hyderabad. Quelque 650 collaborateurs IT y travaillent, auxquels s’ajoutent environ 150 consultants indépendants. Ces dernières années, nous avons fait de plus en plus appel au département IT indien, par exemple pour le développement de l’app Xtra. Afin de poursuivre notre croissance, nous sommes partis à la recherche de nouveaux bureaux et de collaborateurs supplémentaires. Le choix s’est porté sur Coimbatore, une ville du sud qui compte trois millions d’habitants, à deux heures de vol d’Hyderabad.

Coimbatore : le lieu idéal « À Coimbatore, nous pouvons recruter un plus grand nombre de collaborateurs potentiels qu’à Hyderabad, où la concurrence entre les grands acteurs internationaux de la technologie est très forte », explique Hari Subramanian, managing director. « L’ancienne ville du textile est aujourd’hui un centre IT en plein essor, qui accueille de nombreux universitaires, jeunes diplômés et stagiaires. Elle possède également une culture entrepreneuriale riche et diversifiée. Dans cet environnement qui évolue en permanence, Colruyt Group peut encore s’imposer et garder une longueur d’avance sur la concurrence. »

Un mélange d’expérience et de jeunes talents

Dans l’immeuble de bureaux situé au centre, Colruyt Group India loue un étage de 750 m², qui peut accueillir jusqu’à une centaine de collaborateurs. Actuellement, une quarantaine d’entre eux y travaillent déjà : ingénieurs et développeurs de logiciels, solution analysts, architectes... Quelques collègues expérimentés d’Hyderabad, mais surtout de nouvelles recrues. Parmi elles, une vingtaine de jeunes qui ont rejoint l’entreprise après leur stage à Hyderabad.

Un avenir radieux

Le bureau a été inauguré début juillet par, entre autres

Peter Vanbellingen, notre directeur IT, Hari Subramanian, directeur de Colruyt India, et des invités d’honneur tels que l’ambassadeur belge Didier Vanderhasselt. Parmi les 250 invités se trouvaient également d’importants représentants du monde de l’enseignement et du secteur IT, ainsi que de nombreux collaborateurs avec des membres de leur famille. Le point d’orgue fut une cérémonie traditionnelle au cours de laquelle les invités d’honneur ont allumé des bougies pour assurer un avenir prospère à l’entreprise.

Garantir une continuité

Colruyt Group India compense la pénurie de talents IT en Belgique. Le département assume également la responsabilité de la maintenance de toute l’infrastructure IT et garantit ainsi la continuité (cruciale) des systèmes pour l’entreprise. Cette maintenance doit souvent être effectuée en dehors des heures de travail normales en Belgique, lorsque les collègues indiens travaillent. Un bel avantage, d’autant plus que les plages horaires de la maintenance des sites web et des applications se réduisent en permanence, car ils sont utilisés presque 24 heures sur 24.

Importance stratégique

« Ce deuxième site revêt une importance stratégique pour Colruyt Group India ainsi que pour l’ensemble du groupe », explique

Hari Subramanian. « Nous renforçons notre ambition et notre capacité à créer une valeur ajoutée pour le groupe, en mettant fortement l’accent sur la transformation numérique. » Peter Vanbellingen ajoute : « Avec l’ouverture de ce site, Colruyt Group s’engage pleinement à poursuivre sa croissance durable en Inde. Nous sommes convaincus que notre département IT prospérera également à Coimbatore. »

À plein régime

Vous avez siroté une bonne bière ou un coca frais sur votre terrasse cet été ? Dans ce cas, vous avez probablement apprécié le fruit du travail de vos collègues dans nos magasins et au centre de retour de Ghislenghien. Chaque jour, 16 000 casiers de bières et 400 000 bouteilles vides y sont traités. Gros plan sur le traitement des vidanges.

Retour au magasin

Donovan Kestens, assistant store manager au Okay de Roosdaal : « Les clients rapportent leurs bouteilles et casiers de bouteilles de bière vides en magasin en échange d’un ticket avec la valeur de la consigne. Nous vérifions d’abord qu’il s’agisse bien de bouteilles consignées. Les bouteilles individuelles sont placées dans des bacs pliants verts, les casiers, directement dans des roll-conteneurs. Dans les magasins Colruyt, la zone de vidange est plus grande, et les casiers de Jupiler et de coca sont empilés sur une palette. Dans notre magasin Okay, nous remplissons environ deux charrettes par jour. Sauf en cas d’événement local ou après un week-end ensoleillé. La quantité de vidanges augmente alors beaucoup. (rires) Les charrettes sont remplies et sont sécurisées à l’aide de lattes, pour éviter toute surprise au chauffeur du camion en cas de freinage brusque. »

Réception à Ghislenghien

Jordan Poglajen, opérateur : « Toutes les vidanges de Colruyt, Okay et Solucious, arrivent à notre centre de retour. Nous les traitons en deux équipes et chaque équipe voit passer 200 000 bouteilles et 8 000 casiers par jour. C’est beaucoup, croyez-moi ! Et plus la météo est clémente, plus nous avons de travail. Un championnat de football ? Des promotions dans les magasins ? Une ou deux semaines plus tard, nous sommes submergés de vidanges. (rires) Nous commençons alors parfois dès 5 h du matin. Nous traitons ainsi facilement 30 000 bouteilles supplémentaires. »

Van Trimpont
Katleen
Van Den
Eede

Une charrette pleine

« Les casiers qui arrivent dans les charrettes sont acheminés vers l’un des postes de travail équipés d’un tapis roulant. C’est là que nous transpirons le plus. (rires) J’analyse d’un coup d’œil la façon dont les casiers sont empilés : je vois ainsi rapidement la meilleure façon de vider la charrette sans que les casiers n’en tombent ou ne se renversent. Pour soulager notre dos, nous utilisons diverses techniques de levage. »

Un bac pliant plein

« Les bouteilles individuelles arrivent dans des bacs pliants verts. Nous les plaçons manuellement sur un tapis roulant. Nous sommes jusqu’à huit personnes sur la ligne. Et chaque collègue vide environ 80 bacs pliants par heure, et jusqu’à 100 en période chargée. C’est un travail relativement éprouvant. Heureusement, nous connaissons des techniques ergonomiques et nous portons des bouchons d’oreille contre le bruit. »

Retour au fournisseur

Une palette pleine

« Les palettes pleines de casiers empilés sont acheminées sur un tapis roulant du camion vers les collègues qui les préparent pour les fournisseurs à l’aide d’un chariot élévateur. »

Le bon itinéraire

« Chaque casier passe par un scanner pour déterminer le poste de travail vers lequel il doit être dirigé. 70 casiers identiques de bière ou de coca sont rassemblés ? Un robot les empile automatiquement sur une palette. Les casiers moins fréquents (Westmalle ou Estaminet) sont empilés à la main sur une palette »

Dans le bon casier

« La forme des bouteilles est déterminée par un scanner : par exemple, les bouteilles Duvel et La Chouffe peuvent se trouver dans le même casier. Les formes le plus courantes sont automatiquement acheminées à un robot qui remplit les casiers. Pour les bouteilles de bières régionales en plus petites quantités, le remplissage se fait à la main. Chaque bouteille est rapidement placée dans le casier approprié. Les casiers remplis sont apportés vers la bonne palette par un tapis roulant pour être envoyée chez le fournisseur. »

Geert Borremans, responsable de la planification de la logistique entrante : « Toutes les palettes pleines sont empilées en un mur de casiers de plusieurs mètres de haut à l’extérieur. Elles sont prêtes à être retournées aux brasseries et aux fournisseurs. Nous convenons avec nos fournisseurs du moment et de la fréquence à laquelle ils viendront chercher leurs casiers vides dans notre centre de retour. Par exemple, pour les casiers de Jupiler, c’est tous les jours, pour ceux d’Orval, une fois par semaine. Nous commandons également les casiers vides dont nous avons besoin pour leur renvoyer les milliers de bouteilles individuelles. Tout cela pour qu’elles puissent retourner pleines dans les magasins par la suite. »

Les stars de nos spots télévisés

L’une adore le feuilleton « Familie » sur VTM, l’autre est fan de l’acteur comique français Louis de Funès. Mais cette fois, ce sont Julie Hubrechts, cheffe bouchère au Colruyt de Bilzen, et Cedric Wuestenberghs, gérant du Colruyt de Vilvorde, qui sont les vedettes du petit écran grâce aux spots publicitaires de Colruyt.

Vous êtes passés sur les chaînes nationales. Comment avez-vous été contactés ?

Cedric • « Nous avons reçu un e-mail nous invitant à figurer dans un spot publicitaire pour la rentrée scolaire. Je me suis dit : allons-y, on verra bien. (rires) J’ai donc envoyé, comme demandé, une vidéo pour me présenter. »

Julie • « Pareil pour nous. On nous a demandé par e-mail qui parmi les bouchers était prêt à participer à un spot sur la saison des barbecues. J’ai lu le message à la dernière minute, j’ai donc enregistré ma vidéo immédiatement. Et apparemment, cela a porté ses fruits. » (rires)

Vous attendiez-vous à être sélectionnés ?

Cedric • « Non, je ne savais même pas combien de candidats étaient en lice, ni combien de personnes ils recherchaient. »

Julie • « Moi ? Jamais ! Je me suis dit qu’ils ne viendraient sûrement pas jusque Bilzen pour ça. Mais un mois plus tard, j’ai été informée que j’avais été choisie. »

Comment se sont déroulés les enregistrements ?

Julie • « C’était super chouette ! Nous avions bien nettoyé la boucherie, car tout devait être nickel ! J’ai reçu le scénario et mon texte auquel j’ai pu apporter ma touche personnelle en utilisant mes propres mots, ce qui rendait le spot très spontané, un peu comme si c’était le mien. »

Cedric • « J’avais déjà figuré dans des spots pour Noël et Pâques. Mais cela remontait à un certain temps. Et à l’époque, je n’avais presque pas de texte. Cette fois, c’était plus amusant. En tant que gérant, c’est aussi une façon d’être un peu le visage du magasin. »

Julie • « J’étais un peu stressée. J’ai dû faire plusieurs prises, mais l’équipe m’a bien aidée et mise à l’aise. Il y avait du monde : réalisateur, caméraman, preneur de son, collègues du marketing… Toute une équipe, ainsi que des clients et des collègues qui assistaient au tournage pendant les heures d’ouverture. »

Ça mettait de l’animation dans le magasin, non ?

Cedric • « Absolument ! Les collègues et les clients ont vraiment vécu le tournage avec moi. Ce n’est pas quelque chose que l’on vit tous les jours ! »

Avez-vous reçu de chouettes réactions ?

Julie • « Oh oui ! Les clients viennent me voir pour me dire que j’ai fait du bon travail et que cela paraît très spontané. Je suis une personne enthousiaste de nature, et ça se voit dans le spot. Je n’avais pas prévenu tout le monde que je passais à la télé. J’ai donc reçu plein de messages de la part de ma famille et de mes amis. Je ne m’y attendais pas du tout. Mais ça fait toujours bizarre de se voir à la télé. »

Cedric • « Je n’avais pas prévenu grand monde non plus. Mais les gens m’en parlent et font des comparaisons amusantes avec de grands acteurs. On m’appelle parfois en plaisantant le George Clooney de Colruyt. » (rires)

Une belle expérience visiblement. Seriez-vous prêts à recommencer ?

Cedric • « Oui, sans problème ! Je travaille chez Colruyt depuis 18 ans maintenant. J’ai vu cela comme une occasion de montrer que je suis fier de l’entreprise et de mon métier, et heureux de travailler ici. »

Julie • « C’est vrai ! J’ai pu mettre notre métier de boucher en avant. En tant que femme en plus, vu que nous ne sommes pas nombreuses. Et j’ai aussi pu montrer que nous sommes fiers de notre assortiment barbecue pour lequel nous recevons beaucoup de retours positifs. Je suis donc prête à revivre cette expérience unique. »

Peut-être recevrez-vous une autre proposition de rôle…

Cedric • « Ce n’est pas nécessaire. J’aime bien les films comiques – avec Louis de Funès, par exemple –, mais je n’ai pas d’autres ambitions. » (rires)

Julie • « Je suis une grande fan de “Familie”. J’adore mon travail, vraiment. Mais si un jour ils ont un petit rôle pour moi en tant qu’invitée, ils peuvent m’appeler ! » (rires)

«

Les gens m’en parlent et font des comparaisons amusantes avec de grands acteurs. On m’appelle parfois en plaisantant le George Clooney de Colruyt. » - Cedric

Visionnez ici le spot de Cedric
... et celui de Julie

Nouveau look pour nos bouchers

Après 20 ans de bons et loyaux services, l’uniforme de la boucherie de Colruyt Meilleurs Prix fait place à une toute nouvelle tenue. Glenn d’Hooghe, expert en viande, en présente les avantages.

L’heure du changement a sonné

« L’ancien uniforme provenait du concept traditionnel de la boucherie, lorsque nous proposions davantage de service au comptoir. Ce look était un peu dépassé. Avec la nouvelle tenue, nous avons opté pour un look plus moderne, qui correspond également à notre approche du service traiteur. Nous abandonnons la tenue blanche et le tablier bordeaux, et optons désormais pour un uniforme gris foncé pour les bouchers et rouge pour les chefs bouchers. »

Le confort des collègues d’abord

« Pendant un an et demi, nous avons testé les tenues de deux fournisseurs, dans une douzaine de magasins. Les bouchers ont pu donner leur avis sur les modèles et les tissus. Sur cette base, nous avons apporté des améliorations pour rendre les tenues plus confortables. Par exemple, de nombreux commentaires concernaient le tablier à nouer autour de la taille. Nous avons donc allongé les rubans et prévu des passants sur le côté pour mieux l’ajuster. »

Prêts pour le déploiement

« La nouvelle tenue sera déployée à grande échelle cet automne. Environ 65 000 tabliers et vestes ont été commandés pour 3 000 collègues : début 2025, tous nos bouchers porteront le nouvel uniforme. Quant aux anciens uniformes, leur qualité sera évaluée. Ceux en bon état seront envoyés à nos collègues en France – qui les conserveront durant un certain temps – ou à des projets en Afrique, pour améliorer les conditions de travail dans les cuisines. »

Tissu souple qui suit les mouvements et protège mieux contre les variations de température

Manches qui se retroussent

Poches plus faciles à utiliser

Bouchère

« 10 sur 10 pour le nouvel uniforme »

Pour Yasmina El Bakkali, bouchère au Colruyt de Jette, le nouvel uniforme est une réussite. « Notre boucherie faisait partie du projet pilote », explique-t-elle. « Nous testons la nouvelle tenue depuis plus d’un an et tout le monde en est très satisfait. Tous les collègues sont d’accord avec moi : cet uniforme est une grande amélioration. Il est beaucoup plus confortable et je n’ai plus jamais froid grâce au tissu épais. Donc pour moi, c’est un grand 10 ! »

Tablier autour de la taille pour libérer la nuque

« Réactions enthousiastes des clients »

Au Colruyt de Hal aussi, les bouchers testent la nouvelle tenue depuis un certain temps. « Elle m’a tout de suite fait penser à une veste de chef cuisinier », raconte Wouter Veys, chef boucher. « Pas mal les bouchers, tout est foncé – hormis quelques touches colorées – du chapeau aux chaussures. C’est élégant et ça donne une impression de propreté, car les taches sont moins visibles. Pour moi, en tant que chef boucher, le rouge vif était un peu voyant au début, mais je suis vraiment satisfait. Le tissu est plus solide et plus confortable. Les clients apprécient également la nouvelle tenue. Nous avons reçu de nombreux compliments et réactions enthousiastes. Nous avions cependant remarqué que le tablier tombait facilement, mais ils ont remédié à cela. Je viens juste de transmettre nos tailles. J’attends donc avec impatience les versions définitives et optimisées ! »

Col renforcé sur les modèles pour hommes (pour éviter les irritations dues à la barbe)

Coton certifié BCI + polyester recyclé et biosourcé = impact environnemental réduit

Durée de vie plus longue

Chaussures noires qui se marient mieux avec la nouvelle tenue

Chef boucher

Ça s’est passé cet été !

Que le soleil ait été de la partie ou non, quelques initiatives du groupe ont brillé cet été ! Avant de passer à l’automne, replongeons-nous ensemble dans l’ambiance des vacances chez Cuit, Solucious et Colruyt Group Academy.

Moules belges

Un succès pour la deuxième récolte de moules

Le 21 juin, Colruyt Group a lancé la saison des moules en Belgique. Pour la deuxième année consécutive, les amateurs ont pu déguster des moules provenant de notre propre ferme marine chez Cuit, le restaurant de notre marché Cru, et – pour la première fois – dans plusieurs restaurants. Le chef ambassadeur Sam D’Huyvetter du Bar Bask à Gand les a cuisinées de différentes manières : sur le feu, au four ou sur le barbecue. Verdict ? Elles sont tout aussi savoureuses. Les chefs de L’Amandier à Genval, du Café du Parc à Ostende et de De Spelleplekke à Nieuport ont également fait l’éloge du goût crémeux, salé et épicé des moules. Ceux qui préféraient les savourer à la maison pouvaient également acheter les moules en exclusivité chez Cru pendant tout l’été. « Nous pouvons être satisfaits de cette deuxième saison », se réjouit Stijn Van Hoestenberghe, manager opérationnel. « Avec 50 tonnes de moules récoltées sur une trentaine de lignes de culture suspendue, nous avons multiplié la production par huit par rapport à l’été dernier. Et nous pourrons progressivement étendre la culture à 150 lignes. De quoi combler les gourmets dans les années à venir ! »

Journée des familles chez Solucious

Une finale des SOlympics haute en couleur

Nos moules belges ont également été appréciées lors de la journée des familles de Solucious organisée fin juin à Vilvorde. Un événement sous le signe de la bonne humeur pour les collaborateurs de notre entreprise de foodservice et leurs proches. Tandis que les enfants s’amusaient dans la piscine à balles, sur les châteaux gonflables ou au stand de grimage, les adultes s’adonnaient à la pétanque ou bavardaient sur la terrasse. « Le clou de la journée ? La finale de nos SOlympics », déclare Inne Impens, responsable de la communication. « En mai et juin, nous avons organisé des team buildings dans toutes nos succursales. Des équipes de cinq personnes se sont affrontées dans des épreuves physiques inspirées par nos valeurs et nos métiers de la logistique et du transport. L’équipe gagnante de chaque hub ou centre de distribution s’est qualifiée pour la finale. Et ce sont les collègues du hub de Bornem qui ont remporté la médaille d’or ! Au total, 500 personnes ont participé à l’événement. Les réactions étaient enthousiastes : des activités au top, de la bonne nourriture et des boissons : à refaire ! Notre journée des familles a donc clôturé en beauté notre année d’anniversaire, célébrant nos 10 ans d’existence. Une belle manière de remercier encore une fois nos collègues. »

Stages d’été créatifs

Amusement pour les enfants, télétravail pour les parents

Cet été, pour la troisième année consécutive, Colruyt Group Academy organisait des journées d’activités ludiques pour les enfants de 6 à 12 ans dans les Academys de Melle, de Grimbergen et de Jambes. Avec dix thèmes originaux au choix, les petits aventuriers ont pu se transformer en scientifiques, organiser une fête de jardin ou encore devenir des stars de festival. L’apprentissage par le jeu était au cœur de chaque activité. Et l’amusement, ça ouvre l’appétit ! « Ce qui fait notre singularité, c’est que les enfants mettent la main à la pâte pour préparer leur propre lunch et goûter », explique Véronique Callebaut, team manager. « Ensuite, ils partagent un moment convivial et se régalent avec des plats équilibrés faits maison. Notre formule qui combine le sport, les jeux et la cuisine a été très appréciée, car certains participants sont revenus pour plusieurs jours à la dernière minute. Certains ne veulent même plus entendre parler d’autres stages. (rires) Les parents pouvaient également télétravailler dans un cadre agréable tout en regardant leurs enfants s’amuser, puis repartir ensemble à la maison. C’était un peu comme des vacances finalement ! »

Plus le camion est grand, mieux c’est

Il est quatre heures du matin à Bornem. Michel De Caussemaeker, chauffeur-livreur chez Solucious, prend la route avec un camion chargé à bloc : yaourts, boissons, petits pains surgelés, papier toilette, etc. Au programme aujourd’hui, 14 clients professionnels, dont une crèche, un hôpital et une prison.

« Avec mon transpalette, mes conteneurs sur roulettes et mon diable, je livre les commandes à un endroit défini, et même à un étage précis. Il s’agit d’un travail relativement physique : un conteneur sur roulettes peut peser jusqu’à 250 kg. Je place les produits réfrigérés soigneusement dans les réfrigérateurs et les congélateurs. Cette approche conviviale distingue Solucious des autres entreprises de foodservice. Le paiement s’effectue au moyen de l’appareil de paiement portable ou par virement bancaire. Dès que mon camion est vide, ma journée est terminée. »

« Pour effectuer mon travail, un PDA est indispensable. Ce smartphone m’indique chaque jour “mes tâches” : des horaires à l’ordre des livraisons en passant par les

produits à livrer. Si on ajoute à cela le lecteur de codesbarres intégré, le GPS, le téléphone et WhatsApp, cet appareil est pour ainsi dire mon bras droit. Il y a trois ans, nous faisions encore tout cela avec un bic et une feuille. Aujourd’hui, nous travaillons beaucoup plus efficacement. »

« Chez Solucious, nous disposons de trois types de camions, adaptés au transport de 10, 15 ou 18 palettes. Plus le camion est grand, mieux c’est ! Nous utilisons les variantes plus petites et les camionnettes principalement dans les zones urbaines. À Bornem, nous ne livrons pas encore avec des véhicules électriques, mais ça ne saurait tarder. Je suis curieux de voir comment cela influencera notre travail. »

De l’Indonésie à Renaix

Réussite sur toute la ligne

« L’Indonésie est un énorme archipel composé de quelque 13 000 îles qui comptent au total plus de 270 millions d’habitants. Je suis née à Sumatra et j’y ai grandi avec mes deux frères et ma sœur. Ma mère était enseignante, mon père travaillait à la compagnie pétrolière nationale. Nous vivions bien. Nous avons même pu aller étudier à l’université. J’ai d’abord étudié la littérature anglaise à Jakarta, la capitale, et suis ensuite partie en Australie pour quatre ans. Je suis revenue avec un diplôme en Économie et Tourisme et j’ai directement travaillé à l’aéroport et auprès d’une compagnie d’assurances. J’y suis très vite devenue senior manager Marketing et Ventes pour l’Indonésie orientale. Le plus grand défi professionnel de ma vie. C’était chouette de travailler avec une équipe pareille. J’ai encore des contacts avec ces ex-collègues. Et quand je vais à Jakarta ou à Surabaya, nous nous revoyons. »

« Mariés au premier regard » « Je m’y plaisais donc vraiment, mais il y a eu un revirement de situation inattendu lors d’un voyage en Égypte avec un ami en 2004. J’ai rencontré un Belge dans une gare par hasard. Et il y a eu des étincelles ! De retour à la maison, nous sommes restés en contact par e-mail, téléphone, Skype… Il m’a rendu visite à Surabaya et moi, en Belgique. C’était l’amour fou. Mais j’ai eu beaucoup de mal à me décider : rester en Indonésie ou tout quitter pour l’épouser et faire carrière en Belgique ? Grâce au soutien de ma

Avec près de 100 nationalités représentées, Colruyt Group est un véritable bouillon de culture où il fait bon travailler. Premiuda Juliatuti Pristiwatry

– Julia pour les intimes et les collègues du Colruyt de Renaix – a quitté sa lointaine Indonésie pour commencer ici sa nouvelle vie avec son coup de foudre.

« Une décision difficile, mais la bonne décision ! »

famille, j’ai choisi cette dernière option. Nous nous sommes mariés, sommes allés vivre à Gand et avons eu un fils et une fille. »

Retour à la case départ « Pour être honnête, il y a eu des hauts et des bas au début. Je ne suis pas parvenue à réintégrer le secteur des assurances. Les diplômes asiatiques et australiens ne sont pas reconnus ici et puis il y avait la barrière de la langue. J’ai dû me faire à l’idée de tout recommencer à zéro. Mais j’ai pris des cours de néerlandais et après un premier emploi dans une crèche, je suis maintenant collaboratrice en magasin au Colruyt de Renaix. J’avais vu l’offre d’emploi affichée au mur à côté des caisses et j’ai postulé. Heureusement, Colruyt Group m’a offert cette chance. La philosophie correspond bien aussi à celle de l’entreprise où je travaillais en Indonésie. Peut-être vais-je à l’avenir utiliser

les possibilités d’évolution au sein de la firme. »

Adaptation à la culture

« Je retourne environ tous les deux ans en Indonésie pour rendre visite à ma famille et à mes amis. C’est comme si je rentrais à chaque fois chez moi. Même s’il y fait beaucoup trop chaud. Le climat indonésien ne me manque pas, non. La cuisine, peut-être bien, même si ici, je cuisine souvent des plats de mon pays d’origine. Quant aux frites et aux pâtisseries, on n’en trouve pas de meilleures dans le monde qu’ici (rires)

La culture est tout de même différente. Par exemple, le respect vis-à-vis des aînés me manque. Il est beaucoup plus grand chez nous. Mais bon, entre-temps, je me suis acclimatée ici. »

Texte
Benoit
Van Trimpont
/
Photo : Katleen Van Den Eede

Alysson ne perd pas la boule

La pétanque, Alysson Smal est tombée dedans quand elle était petite. Depuis lors, notre préparatrice de commandes Collect&Go à Londerzeel a remporté à plusieurs reprises le championnat de Belgique en doublette, en triplette et dans la catégorie jeunes, et elle a même participé à la coupe d’Europe des clubs.

Graine de championne

« Ma passion pour la pétanque me vient du mari de ma maman, qui y jouait beaucoup. Je me suis inscrite pour la première fois à l’âge de 9 ans dans une école de jeunes située du côté de Huy, dans la région liégeoise.

Tous les mercredis après-midi, j’y apprenais à pointer, plomber, rouler, tirer… J’ai tout de suite accroché et me suis rapidement découvert un certain talent pour cette discipline. Déjà toute jeune, j’ai remporté plusieurs titres en doublette, dans les catégories espoirs et cadettes à l’échelle régionale et nationale. Cette année, le 9 juin dernier, j’ai remporté le championnat de Belgique dans la catégorie triplette. C’était encore une belle expérience ! »

Tout est dans le poignet

« La pétanque se joue en tête-à-tête – avec trois boules chacun –, en doublette – deux équipes de deux avec trois boules chacun – ou en triplette – deux équipes de trois avec deux boules chacun. Cette année, j’ai joué en triplette avec ma petite sœur et avec une joueuse de mon club qui travaille… chez Colruyt Group ! Charlotte Lambert, du Colruyt de Corbais, se reconnaîtra. Je ne m’entraîne pas à proprement parler, je joue simplement le plus souvent possible : je prends part aux championnats le samedi, lorsque je ne travaille pas, et à partir de mars, je prends congé pour participer aux qualifications pour le championnat de Belgique. »

Un sport de plus en plus populaire

« Même si l’on n’en entend pas beaucoup parler, la pétanque rassemble de nombreux adeptes : plus de 90 clubs existent à travers la Wallonie et Bruxelles. J’évolue maintenant au club de Saint-Servais à Namur. C’est le meilleur club du pays dans la catégorie dames. Les compétitions auxquelles nous participons sont sérieuses, mais ce qui me plaît également beaucoup dans ce sport c’est l’ambiance. Et les fêtes après chaque championnat, bien sûr. » (rires)

Cliché ou pas cliché ?

« Contrairement à ce que l’on peut penser, la pétanque est un sport quelque peu physique. Pendant un championnat, nous faisons beaucoup d’allers-retours, nous nous mettons souvent accroupis et nous faisons aussi pas mal de pas pour passer d’un terrain à l’autre. La meilleure preuve ? Mon accouchement s’est déclenché en avance durant un championnat ! (rires) Et puis, pour répondre à la question que tout le monde se pose probablement : non, ma boisson préférée n’est pas le Ricard. Je déteste ça, en réalité ! (rires) Sachez d’ailleurs que dans les grandes compétitions, il est interdit de boire, nous devons nous soumettre à des tests d’alcoolémie. Car la pétanque peut aussi être dangereuse ! Un jour, j’ai reçu une boule sur la tête. Ça n’a pas fait du bien, mais heureusement, ce n’était rien de grave ! Et si la France domine sans surprise à l’échelle européenne, vous ne devinerez jamais qui sont les plus grands concurrents de nos voisins à l’échelle internationale : les Thaïlandais ! Eh oui, ce sport est très populaire dans les camps militaires en Thaïlande. »

« Les compétitions auxquelles nous participons sont sérieuses, mais ce qui me plaît également beaucoup dans ce sport c’est l’ambiance. » - Alysson

Fiers de nos athlètes

Incroyable ! Même aux Jeux olympiques de Paris, Colruyt Group était représenté. Les hockeyeurs Lien Hillewaert et Loïc Van Doren, collègues du service marketing de Yoboo, notre plateforme de santé, sont rentrés sans médaille. Mais nous sommes tout de même super fiers de leurs performances !

« Qui peut se vanter d’être allé aux Jeux olympiques ? »

Une quatrième place aux Jeux olympiques. Un beau résultat ! « Mais nous étions venus à Paris pour aller plus loin », reconnaît Lien Hillewaert, pilier de la défense des Red Panthers.

Une équipe soudée

« J’aimais déjà le sport étant toute petite. J’ai d’abord fait un peu de tennis, mais mes parents m’ont plutôt orientée vers un sport d’équipe. J’avais surtout besoin de pratiquer un sport en plein air. C’est ainsi que j’ai choisi le hockey. Un excellent choix, car je suis rapidement tombée amoureuse de ce jeu : intense, mais aussi technique et tactique. Et l’équipe est essentielle pour performer dans ce sport. On passe des heures ensemble, tant sur le terrain qu’en dehors. Parfois, on voit ses coéquipières plus souvent que sa famille. Cela crée des liens forts, ce qui se reflète dans le jeu. Nous essayons aussi de nous améliorer mutuellement. En travaillant chez Yoboo, j’ai découvert l’impact que de petites adaptations du mode de vie peuvent avoir sur la récupération, le stress, le sommeil... et donc sur les performances en tant que sportive de haut niveau. Je partage ces connaissances avec mes coéquipières pour les aider à progresser également. »

Un sentiment unique

« Nous avons manqué de peu les Jeux précédents à Tokyo avec les Red Panthers. Un moment clé, car depuis, nous avons travaillé dur et progressé plus que jamais : nous sommes passées de la 12e à la 3e place au classement mondial. Désormais, nous visons les médailles à chaque grand tournoi. La qualification pour Paris a donc été une libération fantastique : ce sentiment est incomparable avec quoi que ce soit dans la vie personnelle. »

De peu…

« Nous sentions qu’une médaille à Paris était à notre portée. La déception après notre quatrième place a donc été immense. Le fait que ni la Chine ni l’Argentine – les deux équipes contre lesquelles nous avons perdu aux tirs au but – n’étaient meilleures que nous rend la défaite encore plus amère. Mais à ce niveau, ce sont les détails qui font la différence entre la victoire et la défaite. Par exemple, il y a beaucoup de stress. Celui qui gère le mieux ce stress a un avantage. Nous étions vraiment tristes et déçues, et nous sommes restées ensemble quelques jours de plus. Car on ne peut partager ses émotions qu’avec les personnes qui comprennent ce que l’on a vécu. »

Un sentiment mitigé

« Mais quelle expérience ! Les Jeux, où tous les meilleurs athlètes du monde se réunissent, c’est une sorte de Disneyland pour les sportifs. (rires) Nous n’oublierons jamais ce que nous avons vécu. D’accord, cette médaille aurait été la cerise sur le gâteau. Mais je suis tout de même super fière d’avoir concouru aux Jeux olympiques : combien de personnes peuvent s’en vanter ? Et il y a encore des tournois à venir. Pour moi aussi, je l’espère. Prenons exemple sur les hommes. Eux aussi ont suivi un parcours avant de décrocher l’argent à Rio et de devenir champions olympiques à Tokyo. »

olympiques

« Réaliser

son rêve avec les larmes aux yeux »

Loïc Van Doren est gardien de but remplaçant des Red Lions. Cet été, il a réalisé l’un de ses rêves d’enfant : aller aux Jeux olympiques ! Et le meilleur reste à venir…

Le frère de

« Le sport est ancré dans notre famille. Enfants, nous nous sommes essayés à de nombreuses disciplines, mais mon frère Arthur et moi avons finalement choisi le hockey. Et il s’est avéré que nous avions un certain talent. (rires) Surtout Arthur. Il joue aussi pour l’équipe nationale et a été désigné meilleur joueur de hockey du monde à plusieurs reprises ! Il le mérite amplement. Il s’entraîne dur et visionne tous ses matchs pour en tirer des enseignements. C’est ainsi qu’il a développé une incroyable perspicacité dans le jeu et qu’il s’est amélioré. Il n’y a jamais eu de rivalité entre nous, au contraire. Et je n’aurais jamais pu devenir meilleur que lui, de toute façon. » (rires)

Le plaisir avant tout

« Le monde du hockey est un monde juste et honnête, où l’argent, les sponsors et le pouvoir ne prévalent pas. De nombreux clubs fonctionnent encore grâce à des bénévoles, et le plaisir du jeu reste la priorité. C’est formidable de travailler en équipe pour atteindre le même objectif. En outre, avec les Red Lions, nous voulons montrer l’exemple pour les jeunes joueurs : nous nous comportons comme des ambassadeurs de notre sport. Et nous faisons les sacrifices nécessaires pour être au meilleur niveau : alimentation, sommeil, stress, repos… Car être en bonne forme est aussi bénéfique pour l’équipe. C’est pourquoi l’objectif de Yoobo me tient aussi très à cœur. »

Rêve olympique

« Pour l’équipe, Paris a été une déception. Mais tout n’est pas pour autant négatif. De nouveaux jeunes joueurs sont prêts, et ensemble nous nous battrons pour les victoires dans les années à venir. Malgré l’élimination précoce, ces Jeux restent ma meilleure expérience à ce jour. Notre premier gardien, Vincent Vanasch, est un gardien de rang mondial. Je suis donc souvent resté sur le banc de l’équipe nationale ces dernières années. Pouvoir faire mes débuts olympiques à Paris était unique. J’en ai eu les larmes aux yeux sur le terrain. Pouvoir y jouer avec Arthur a été le couronnement d’un long chemin parcouru. Mon expérience parisienne a été plus importante que l’or olympique de Tokyo, car en tant que gardien remplaçant, je n’y avais que très peu contribué. »

Le meilleur reste à venir

« J’ai déjà vécu de grands moments avec les Red Lions. Mais la cerise sur le gâteau sera la Coupe du monde à Wavre et Amsterdam en 2026. Être champion du monde à la maison, ce serait fantastique. Après cela, nous pourrons nous concentrer sur les prochains Jeux olympiques. J’espère y être premier gardien de but. Mes meilleures années sont donc encore devant moi… »

Qui ?

Katrien Neveux, responsable de la stratégie produit et initiatrice de la charte de produits de Bio-Planet, a été élue « Fairtrade Ambassador » lors de la remise des Fairtrade Frontrunner Awards.

Bâtisseurs

Quoi

?

Bio-Planet s’engage à proposer dans ses rayons un maximum de chocolat portant un label Fairtrade et à garantir un revenu minimum aux cacaoculteurs.

« Bio-Planet veut non seulement s’investir dans le bio, mais aussi proposer davantage de produits socialement responsables. C’est pourquoi nous avons également formulé un engagement pour le cacao dans notre charte de produits : un revenu minimum vital pour les cacaoculteurs, la fin de la déforestation et l’éradication du travail des enfants. »

« Une certification Fairtrade est un premier pas dans la bonne voie. Ce label signifie que l’agriculteur reçoit un prix minimum et dispose d’un filet de sécurité contre les fluctuations du marché mondial. En plus du prix de vente, les coopératives de cacao perçoivent une prime Fairtrade pour des projets communautaires et de développement, tels que la construction d’écoles, la formation aux pratiques agricoles durables… »

« Pour réaliser notre ambition, nos acheteurs s’entretiennent avec les fournisseurs. Nous constatons que beaucoup sont prêts à s’engager dans notre démarche. Soit par une certification Fairtrade, soit par leurs propres programmes développés en accord avec notre engagement pour le cacao. C’est gratifiant d’être récompensés pour nos efforts aux Fairtrade Frontrunner Awards. »

D’ici fin 2024, 90 % du chocolat chez Bio-Planet arborera un label Fairtrade. En proposant un revenu minimum vital aux cacaoculteurs, nous contribuons ensemble à une société meilleure, pas à pas.

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Kris Durant, maître-torréfacteur :

« Ces caféiculteurs n’avaient jamais goûté de café ! Et je ne sais pas au final s’ils l’ont apprécié… »

l’invitation de Collibri Foundation, quelques petits producteurs de café du Burundi sont venus voir ce qu’il advenait de leur récolte chez Fine Food Coffee.

Des caféiculteurs burundais en visite

Visite spéciale chez Fine Food Coffee en 2013. Sur l’invitation de Collibri Foundation, sept caféiculteurs du Burundi sont venus découvrir ce qu’il advient de leur récolte au quotidien. Kris Durant, maître-torréfacteur : « C’était la première fois que nous recevions pareille visite. Ces cultivateurs ne parlaient ni le français ni l’anglais, uniquement une langue locale. Nous avons donc fait appel à un interprète qui traduisait nos échanges de et vers le français. Ce qui a donné à cette rencontre un cachet particulier. Il s’agissait aussi de petits cultivateurs qui n’avaient pas seulement une plantation de café, mais aussi d’autres cultures : manioc, maïs… Ils n’avaient jamais goûté de café ! Ils connaissaient les grains de café, mais pas les produits dérivés. Ils ont ouvert grands leurs yeux. Et en fin de compte, je ne sais pas s’ils ont apprécié le café… » (rires)

« Le café de ces régions africaines – Burundi, Congo, Rwanda, Tanzanie – est riche en goût, assez typé et fruité. Nous utilisons les grains de café burundais dans pas mal de cafés moulus et de dosettes de café : 11 Spar et 12 Graindor. C’est mentionné aussi sur l’emballage. Nous les utilisions moins auparavant, mais leur café a bien évolué année après année. Grâce à une meilleure formation des cultivateurs, les écarts de qualité et de goût se font plus rares

maitenant. Ils livrent de meilleures matières premières. Dès lors, nous pouvons proposer du café de meilleure qualité et ils perçoivent même un meilleur prix. Gagnant-gagnant ! L’an dernier, les caféiculteurs ne pouvaient même pas suivre la demande et nous avons dû réduire temporairement la part de café burundais dans nos variétés blends pour le remplacer par des alternatives au goût similaire. »

« J’ai déjà visité quelques plantations, surtout en Amérique du Sud et en Amérique centrale, mais l’Afrique est encore sur ma liste. Il y a quelques années, nous nous sommes aussi rendus avec des caféiculteurs burundais en Colombie, où règne une véritable culture du café. Ils ont ainsi vu de leurs propres yeux vers quoi ils peuvent évoluer. Une expérience particulièrement enrichissante. Les personnes avec lesquelles nous sommes allés là-bas à l’époque communiquent encore entre elles deux ou trois fois par an via WhatsApp. J’ai aussi eu droit à deux invitations à un mariage au Burundi. (rires) Mais malheureusement, cela n’a pas débouché sur une visite en Afrique. »

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Texte : Benoit Van Trimpont / Photo : Katleen Van Den Eede
Sur

Chère équipe du Colruyt de Maldegem,

Voici une petite attention en remerciement de m’avoir aidée à mettre mes courses sur un chariot, puis dans la voiture. Je ne peux pas le faire moi-même, car je souffre de douleurs au dos. Merci beaucoup pour votre aide !

Martine

Bonjour,

J’aimerais connaître le secret de Colruyt, car même si votre personnel trouve cela tout à fait normal, nulle part ailleurs il n’est aussi amical et serviable que chez Colruyt. Je me suis rendu dans divers magasins en Flandre et l’amabilité est partout au rendez-vous. Merci !

Mon fils Aws a 5 ans et est autiste. Il aime aller chez Colruyt et conserve vos dépliants publicitaires dans sa chambre. Pour son anniversaire, je voudrais lui offrir un objet avec le logo de Colruyt : un bonnet, un cartable, une gourde… Pourriez-vous lui faire ce chouette cadeau, s’il vous plaît ? Cela le rendrait si heureux. Bien à vous !

Hier, j’ai acheté des moules Boni au Colruyt de Bredene que j’ai dégustées aujourd’hui. Délicieuses, savoureuses, charnues. Félicitations à l’acheteur.

Bonjour,

Je tenais à vous dire que je suis très satisfait de votre magasin Okay Compact. J’aime particulièrement y venir, car vos vendeurs sont extra ! Mention spéciale à Silvio, il me fait mourir de rire à chaque fois. Merci beaucoup !

Le Collect&Go de Oud-Turnhout est un bel exemple pour faire ses courses pour le camp ! Les collaborateurs Ari et Joren ont veillé à ce que tout se passe bien, de manière serviable et sympa. Bravo à tous les deux !

Pour une fête d’enfants, je voulais donner à chaque enfant le même nombre de M&M’s et de la même couleur. Comme il n’y avait que deux M&M’s bleus dans le paquet, ce n’était tout simplement pas possible. J’espère que cela pourra être évité à l’avenir. Bien à vous !

Les collaborateurs de Bike Republic à Beveren ont été super serviables. Ils m’ont sorti d’un mauvais pas en réparant mon pneu crevé pour que je puisse quand même me rendre à Anvers, alors que je n’étais pas client. Des personnes très sympathiques et un magnifique magasin !

Une équipe soudée

Une équipe composée de collègues du centre de distribution de Okay et Bio-Planet à Laekebeek a participé au traditionnel tournoi de football organisé dans le cadre du festival multiculturel de Hal. « Une façon idéale de renforcer la cohésion d’équipe », selon Abou Sy, préparateur de commandes. « Malgré nos origines différentes, nous nous entendons bien au travail. Nous travaillons dur pour subvenir aux besoins de nos familles et nous pouvons compter les uns sur les autres pour que tout se déroule au mieux. Au travail, nous sommes tous égaux. » Abou et ses collègues ont atteint la finale, qu’ils ont malheureusement perdue aux tirs au but. Un meilleur résultat que nos Diables Rouges au dernier Euro...

Summer Roadshow

Collect&Go a vécu un été à fond la caisse ! Cette année encore, son camion a sillonné les routes pour un Summer Roadshow. « Nous préparons un concept différent pour notre 25e anniversaire l’année prochaine », explique Stefanie Heyvaert de l’équipe marketing. « Mais cet été, nous avons à nouveau proposé de nombreuses animations pour petits et grands, un village de châteaux gonflables et une série de concerts avec des artistes de renom tels que Willy Sommers, Stan Van Samang et Belle Perez. »

Des oranges et des bananes pour… le Sterke Peer

« Chaque année a lieu le triathlon “Sterke Peer” à Wuustwezel », raconte Nick Deruyter, store manager du magasin Okay local. « Au total, environ un millier d’athlètes y participent. Pour donner un coup de pouce à la notoriété de notre magasin de proximité, nous nous sommes fait un plaisir d’offrir des oranges et des bananes. Elles ont certainement plu aux participants qui franchissaient la ligne d’arrivée. »

Fier de son premier ouvrage

Berry Cuppens (à gauche sur la photo), magasiniervendeur au Colruyt de Vosselaar, a écrit son premier livre. « De Zoektocht » est une histoire de sciencefiction passionnante qui se déroule une bonne centaine d’années dans le futur. Mon intérêt pour la technologie et la science a été une grande source d’inspiration. Bien sûr, je suis très fier de ce travail ! J’y ai travaillé pendant longtemps et il est vraiment devenu ce que je voulais. Et les collègues qui l’ont acheté sont déjà très enthousiastes ! »

Disponible aux éditions Vertelpunt Uitgevers.

Des adieux qui font chaud au cœur

« Après neuf ans passés chez Technics et Real Estate, mon collègue Tijs Hanssens a choisi une nouvelle voie chez Colruyt Group Academy », explique avec regret Maya Stevens, responsable de la communication chez Technics. « En guise de cadeau d’adieu, il m’a offert un puzzle photo amusant sur le thème de Colruyt ! Il trône désormais dans un cadre sur mon bureau. Tijs, tu es un peu plus loin des yeux, mais certainement pas du cœur. Merci pour tout ! »

40 ans d’amour

C’est la fête au Congo et avec nos collègues du département d’exportation Colex ! Voilà maintenant quatre décennies que Everyday fait partie de la vie quotidienne des habitants. Avec la campagne « 40 ans d’amour », Colex souhaite remercier les familles congolaises pour leur confiance dans notre marque maison. En route pour les quarante prochaines années !

Super week-end à Jabbeke

« Notre week-end des familles a été un succès », déclare Steffie Devos, store manager du Okay de Jabbeke. » Le soleil était au rendez-vous et nos dégustations aux food trucks ont beaucoup plu : couques au beurre, paëlla et boisson rafraîchissante le vendredi, avec en prime de délicieuses frites le samedi. Pendant ce temps, les enfants ont pu profiter du château gonflable et de leur ballon de plage. Quelle ambiance fantastique entre collègues et clients ! »

Une attention pour les clients professionnels également

Au Colruyt d’Averbode, nous savons que les associations et les clients professionnels jouent un rôle crucial dans le chiffre d’affaires du magasin. C’est pourquoi nous faisons volontiers un effort supplémentaire pour mettre en valeur nos atouts auprès de ces clients. Une bonne source d’inspiration pour d’autres magasins !

Puissance quatre

Voilà peut-être un événement unique dans l’histoire de Colruyt : deux paires de sœurs travaillant dans le même magasin ! « En raison des travaux de rénovation dans notre magasin de Lochristi, ma collègue Véronique Apers et moi-même donnons un coup de main à Mont-Saint-Amand », explique la magasinière-vendeuse Veerle Moortgat (à droite sur la photo). « Quelle chouette expérience de pouvoir travailler avec nos sœurs Dominique et Katie ! Le virus Colruyt circule dans nos familles... »

Frapper la balle avec les collègues

Qu’a appris l’événement d’équipe aux collègues de Marketing & Online Sales de Collect&Go ? Selon Mieke Vandenholen : « que nous donnons toujours le meilleur de nous-mêmes, au travail et en dehors. Avec un swing impeccable et une bonne dose d’enthousiasme, nous nous donnons aussi à fond la caisse sur le terrain de padel. »

Festival à fond la caisse !

Le Beach Festival de Nieuport a réussi à attirer de grands noms de la musique en plein cœur de l’été : Sting, Oscar and the Wolf, Clouseau… Collect&Go a participé à l’atmosphère estivale du festival avec l’installation d’une Guest house exclusive en collaboration avec plusieurs partenaires. 450 gagnants d’une action client y ont profité du soleil, de la mer, de la musique et d’un délicieux buffet d’en-cas et de boissons.

Photo Katleen Van Den Eede

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