N° 23 Septembre 2014
Communauté de communes
Côte Landes nature • Castets • Léon • Lévignacq •
Linxe
•
Lit-et-Mixe
•
St-Julien-en-Born
CONTIS :
• St-Michel-Escalus • Taller • Uza • Vie
LA DIGUE NORD RÉNOVÉE, LA DIGUE SUD EN SEPTEMBRE p16
lle-St-Girons
SOMMAIRE
4 12 16 20
DOSSIER LE NOUVEAU CONSEIL EST INSTALLÉ
PATRIMOINE « L » COMME LINXE
ENVIRONNEMENT RÉHABILITATION DES DIGUES DE CONTIS
CULTURE 19E FESTIVAL INTERNATIONAL DE CONTIS
Communauté de communes Côte Landes Nature 272, avenue Jean-Noël Serret - BP 25 - 40 260 Castets Tél. 05 58 55 08 75 - Fax : 05 58 55 08 74 contact@cc-cotelandesnature.fr www.cc-cotelandesnature.fr
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COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
BUDGET
10 14 18 22
LES DÉPENSES ET RECETTES DE 2014
JOURNÉE DU PATRIMOINE LES FORGES DE CASTETS
CULTURE DOUGLAS KENNEDY À LÉON
SPORT L’ACLR : UNE PROMESSE D’AVENIR
Côte Landes Nature est édité par la Communauté de communes Côte Landes Nature Directeur de la publication : Gérard Napias Photos : photos CLN, Conseil Municipal de Lit-et-Mixe : © 2014 Studio Alexandra POTTIER, Hubert DUPIN. Dépôt légal à parution : mars 2013 - ISSN 1760 4583 Composition : agence CARACTÈRES 05 58 91 40 40
4 QUESTIONS AU PRÉSIDENT
Quatre questions à Gérard Napias Le 14 avril, le premier conseil communautaire du mandat 20142020, vous a élu Président de Côte Landes Nature : pouvez-vous retracer en quelques mots votre parcours d’homme, de professionnel et d’élu au sein de notre territoire ? Je suis natif de Lit-et-Mixe où je vis et où je dirige, avec mon fils, une entreprise de travaux forestiers qui emploie entre 17 et 20 employés suivant le travail. Cette activité répond à une volonté de créer une dynamique sur la localité. Je suis également un des responsables de la défense de la profession, ce qui me permet d’être en contact avec des collectivités et des administrations et donc de participer, par ce dialogue entreprises-services public, à un travail d’ouverture d’esprit salutaire pour l’économie de nos territoires. Je suis aussi élu municipal à Lit-et-Mixe depuis quelques mandats et premier adjoint. Le service de la collectivité et mes responsabilités sont complémentaires. Je m’efforce de faire en sorte que ces engagements soient au bénéfice de tous. Qu’est-ce qui a motivé votre décision d’être candidat à la présidence de Côte Landes Nature ? D’abord, les élections municipales ont fait que certaines communes ont changé de responsables. Après les élections municipales précédentes, j’étais également candidat à la présidence de la Communauté de communes ; Gérard Subsol avait été élu. Après le dernier scrutin, certaines personnes ont pensé que je pouvais être candidat : elles estimaient que j’étais un homme de dialogue et que j’avais travaillé au sein de la Communauté de communes avec un esprit constructif. C’est une responsabilité importante qui m’a été confiée et je la mènerai jusqu’au bout.
Quelle est votre vision du développement de notre territoire et quelles sont vos priorités ? Le travail accompli depuis la création de la Communauté de commune a consisté à créer et à établir les fondations de cette structure, à prendre, petit à petit de nombreuses compétences nécessaires. Je remercie le Président Gérard Subsol pour ce travail accompli. En douze ans la Communauté de communes a développé des compétences qui ont permis de créer des emplois : aujourd’hui nous devons stabiliser et organiser les compétences acquises afin de les optimiser. La Communauté de communes Côte Landes Nature a la chance d’avoir plusieurs cordes à son arc : elle dispose d’un patrimoine environnemental et patrimonial riche, un pôle industriel très bien exposé, un artisanat présent dans la plupart des villages, et surtout une force d’attraction touristique forte, grâce notamment à ses 27 km de côte. Les deux points principaux qu’il faut renforcer sur le territoire de Côte Landes Nature, c’est d’abord l’économie en accompagnant les volontés entrepreneuriales dans la création d’entreprises innovantes; ensuite il s’agit de gérer au mieux l’impact touristique en encourageant certes son développement mais également en maîtrisant les difficultés entraînées par ce développement. Nous avons des atouts, des personnes compétentes au sein de la Communauté de communes, nous pouvons faire fructifier le travail déjà accompli. Bien entendu la Communauté de communes devra être un axe fort au service du social avec le CIAS, avec la petite enfance et le Point Information Jeunesse. Nous devons être un complément majeur à l’action des communes. Celles-ci doivent saisir les opportunités qu’offrent les outils de la Communauté de communes et plus
nous travaillerons collectivement, plus les habitants de notre territoire en retireront des bienfaits tout en gardant la fierté de leur clocher ! En tant que Président de Côte Landes Nature, que pensez-vous de la proposition gouvernementale de porter à 20 000 habitants la taille minimale des communautés de communes et des missions nouvelles qui pourraient être dévolues aux intercommunalités dans la perspective annoncée d’une disparition des Conseils Généraux ? Je suis un de ceux qui pensent que le mille-feuille territorial et administratif a ses limites. C’est vrai que le passage à 20 000 habitants pour une intercommunalité peut avoir des avantages ; pour une grande agglomération la question de la proximité avec 20 000 habitants n’est pas vraiment en cause, mais pour une zone à faible densité de population comme la nôtre cela fait une grande surface à couvrir ; je suis conscient que plus on éloigne les lieux de décision du terrain, moins les intérêts des citoyens peuvent être entendus. Si les Départements sont remis en cause il faudra trouver les moyens pour que l’habitant de base ne soit pas éloigné et oublié des lieux de décision. Il faudra que les compétences des différentes collectivités et administrations soient clairement définies ainsi que les financements s’y rattachant. COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 3
CITOYENNETÉ
Le nouveau conseil communautaire est installé Lors de la séance du 14 avril 2014, le Conseil communautaire a élu le nouveau président de Côte Landes Nature ainsi que les vice-présidents et il a organisé les commissions. LE BUREAU COMMUNAUTAIRE
Castets
Léon
Le Président et les Vice-présidents en séance
Le président et ses vice-présidents
Président
Dominique Lartigau 3 Vice-Président, chargé du technique e
4
Philippe Mouhel 1er Vice-Président, chargé des finances, de l’action sociale et du personnel
Sophie Thomas 4e Vice-Présidente, chargée de la jeunesse, de la petite enfance (actions solidaires)
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
Guy-Bertrand Puyo 5e Vice-Président, chargé de l’urbanisme
Jean Mora Dominique Lartigau Marie-José Causseque
Linxe
Albert Tonneau
Yves Saint-Martin
2nd Vice-Président, chargé de l’aménagement du territoire
Sophie Thomas
Lévignacq
Lit-et-Mixe Gérard Napias
Philippe Mouhel
Guy-Bertrand Puyo Gérard Napias
Saint-JulienGilles Ducout en-Born Saint-MichelEscalus
Pierre Inda
Taller
Yves SaintMartin
Uza
Jean-Jacques Leblond
Vielle-SaintGirons
Bernard Tram bouze
Les conseillers communautaires Castets (40 260)
* Population au 1er janvier 2014
Linxe (40 260)
Saint-Michel-Escalus (40 550)
Albert Tonneau Max Laforie w Martine Darmaillacq w Laetitia Bourderon
w
Léon (40 550)
Lit-et-Mixe (40 170)
w
Jean Mora w Martine Duvignac w Dominique Lartigau w Françoise Lesbats w Gérard Subsol
w
1 317 habitants*
2 035 habitants*
Philippe Mouhel w Jean-Paul Dezes w Michelle Lavielle w Sophie Thomas w Yvon Duboscq w
304 habitants*
Pierre Inda w Jean-Pierre Breuzet
w w
Taller (40 260) 525 habitants*
Yves Saint-Martin w Claude Bière
1 575 habitants*
1 974 habitants*
Guy-Bertrand Puyo Gérard Napias w Roselyne Mora w Marie-José Ruskone w Pierre Juyon
w
Uza (40 170)
w
Lévignacq (40 170)
164 habitants*
Jean-Jacques Leblond w Francine Lafitte w
Saint-Julien-en-Born (40 170)
333 habitants* w Marie-José Causseque w Joseph Desbieys
1 538 habitants*
Gilles Ducout w Ginou Lafitte w Christian Vignes w Pierre Lapeyre w
Vielle-Saint-Girons (40 560) 1 232 habitants*
Bernard Trambouze w Karine Dasquet w Ange Caramante w Robert Camguilhe w
Les maires des communes membres du bureau
Philippe Mouhel Castets
Jean Mora Léon
Marie-José Causseque Lévignacq
Albert Tonneau Linxe
Guy-Bertrand Puyo Lit-et-Mixe
Gilles Ducout Saint-Julien-en-Born
Pierre Inda Saint-Michel-Escalus
Yves Saint-Martin Taller
Jean-Jacques Leblond Uza
Bernard Trambouze Vielle-Saint-Girons
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 5
CITOYENNETÉ
Les commissions du conseil Le Président du Conseil Communautaire est président d’office de toutes les commissions.
Finances : Vice-Pdt délégué, Philippe Mouhel Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons
Philippe Mouhel Jean Mora Marie-José Causseque Albert Tonneau Bertrand Puyo Gilles Ducout Pierre Lapeyre Jean-Pierre Breuzet Séverine Auzemery Jean-Jacques Leblond Aurore Labbe
Aménagement du territoire : Vice-Pdt délégué, Yves Saint-Martin Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons
Urbanisme : Vice-Pdt délégué, Bertrand Puyo Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons 6
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
Jean-Louis Barrere François Cordobes Michel Dagreou Max Laforie Bertrand Puyo Gilles Ducout Pierre Lapeyre Pierre Fostein Yves Saint-Martin Gérard Laulom Bernard Trambouze Robert Camguilhem
Yvon Duboscq Michel Raffin Eric Courregelongue Martine Darmaillacq Pierre Juyon Jean Watier Christian Vignes Pierre Lapeyre Monique Mouries Yves Saint-Martin Francine Lafitte Bernard Trambouze
Technique : Vice-Pdt délégué, Dominique Lartigau Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons
Jean-Paul Dezes Dominique Lartigau René Maurice Max Laforie Pierre Juyon Pierre Bordes Christian Vignes Pierre Lapeyre Jean-Claude Dupey Claude Bière Guy Estalle Nathalie Camougrand Robert Camguilhem
Petite enfance, jeunesse et actions solidaires : Vice-Pdt déléguée, Sophie Thomas Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons
Sophie Thomas Françoise Lesbats Corinne Laporte Laetitia Bourderon Roselyne Mora Ginou Lafitte Nadine Lartigue Jean-Pierre Breuzet Marie Dubreuil Sylvie Morlaes Karine Dasquet
Action sociale et personnel : Vice-Pdt délégué, Philippe Mouhel Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza
Philippe Mouhel, président Martine Duvignac Jean-Luc Lesbeguerie Martine Darmaillacq Marie-José Ruskone Ginou Lafitte Nadine Lartigue Maïté Wagenlaïter Claire Luciano Christine Saint Amans Lestel
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 7
CITOYENNETÉ
Composition du CIAS (Centre Intercommunal d’Action Sociale), Gérard Napias président Délégués titulaires Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons
Philippe Mouhel, 1er vice-président Martine Duvignac Marie-José Causseque Albert Tonneau Marie-José Ruskone Ginou Lafitte Jean-Pierre Breuzet Claude Bière Jean-Jacques Leblond Karine Dasquet
Délégués suppléants Castets Saint-Julien-en-Born Lit-et-Mixe Lévignacq Léon Linxe Saint-Michel-Escalus Uza Vielle-Saint-Girons
Michelle Lavielle Christian Vignes Bertrand Puyo Pierre Juyon Joseph Desbieys Françoise Lesbats Martine Darmaillacq Pierre Inda Francine Lafitte Ange Caramante
Délégués membres d’associations Ginette Dupin Christiane Buridant Christiane Froustey Nadine Nolibois Claude Bourderon Régine Maurice Karim Abdelkrin Jacques Tastet Anne-Marie Montaut Françoise Recors
Amicale Landaise des Parents et Amis de polyhandicapés - UDAF UDAF UDAF UDAF Club des retraités de Linxe Club des retraités de Lévignacq Association des paralysés de France FNATH - Fédération des accidentés du travail Club des retraités de Lit-et-Mixe Présidente du club des retraités de Lit-et-Mixe
Syndicat Mixte Rivières du Marensin et du Born : Président, Jean Mora Délégués titulaires Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons CdC Mimizan CdC MACS CdC du Pays Morsenais 8
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
Jean-Paul Dezes Jean Mora Joseph Desbieys Max Laforie Gérard Napias Pierre Lapeyre Pierre Inda Claude Bière Jean-Jacques Leblond Ange Caramante Jean Gourdon Pierre Vignal Antoine Menaut, Sébastien Menaut, Marjorie Lanneluc
Comité de direction de l’EPIC (Office de tourisme communautaire) : Président, Yves Saint-Martin Délégués titulaires Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons
Délégués suppléants Jean-Paul Dezes Dominique Lartigau Martine Duvignac Marie-José Causseque Albert Tonneau Bertrand Puyo Gérard Napias Gilles Ducout Christian Vignes Pierre Inda Yves Saint-Martin Francine Lafitte Bernard Trambouze Ange Caramante
Castets Léon Lévignacq Linxe Lit-et-Mixe Saint-Julien-en-Born Saint-Michel-Escalus Taller Uza Vielle-Saint-Girons
Sophie Thomas Françoise Lesbats Jean Mora Joseph Desbieys Martine Darmaillacq Marie-José Ruskone Roselyne Mora Ginou Lafitte Pierre Lapeyre Jean-Pierre Breuzet Claude Bière Jean-Jacques Leblond Robert Camguilhem Karine Dasquet
Délégués titulaires représentants socioprofessionnels Syndicat hôtellerie de plein-air Syndicat hôtellerie-restauration Pdt des Gîtes des Landes
Artisans et commerçants de Léon Prestataires de loisirs Association touristique de Castets Association touristique Lit et Mixe Vice-président OT Association touristique de St julien Association touristique de Léon Association tourisme Vielle/ Girons
Jean-Philippe Pavie Alain Chancerelle Philippe Latry Vincent Storti Jean-Claude Irazoqui Marie-Josée Caliot Jean Watier Marylène Descamps Marie-Madeleine Lesca Laurent Fontan
Délégués suppléants socioprofessionnels POUR Jean-philippe Pavie Alain Chancerelle Philippe Latry Vincent Storti Jean-Claude Irazoqui Marie-Josée Caliot Jean Watier Marylène Descamps Marie-Madeleine Lesca Laurent Fontan
Françoise Albaladejo Frédéric Goulard Non communiqué Non communiqué Régis Dubourg Yvon Dubourg Stanislas Barrabe Jérôme Tapia Sylvie Puyobro Sabine Van Houten COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 9
BUDGET
Budget 2014 Le budget de la Communauté de communes est fait comme tout à chacun de dépenses et de recettes. En 2014, le budget s’équilibre ainsi : BUDGET DE FONCTIONNEMENT : 9 373 595 € Dépenses
Recettes
Charges de fonctionnement : 517 657 €
Autres charges : 2 410 900 €
Remboursement salaire : 15 000 €
Dotations de l’État : 1 143 696 €
Attributions de compensation : 4 435 000 €
Dépenses imprévues : 235 509 €
Impôts et taxes : 7 259 302 €
Excédent reporté : 803 814 €
Personnel : 843 750 €
Intérêts des emprunts : 32 124 €
Produits divers : 142 663 €
Produit exceptionnel : 5 700 €
BUDGET D’INVESTISSEMENT : 4 290 114,52 € Dépenses
Opérations d’équipement : 3 700 791 €
Subventions aux communes : 226 074 €
Remboursement des emprunts : 68 333 € Autres dépenses : 294 916 €
10 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
Recettes
Subventions : 1 980 330 € Dotations : 779 595 €
Autofinancement : 1 193 567 €
Autres : 120 000 €
Excédent reporté : 216 619 €
PATRIMOINE
Le dernier muletier d’Uza Le troisième ouvrage de la collection « La voix des sages » proposé par Côte Landes Nature est en cours d’élaboration : il sera consacré au dernier muletier d’Uza : Martial Demarcq.
Martial Demarq (le plus grand) sur un chantier forestier
Recueillir la mémoire vivante des personnes âgées du territoire tel est le projet de cette initiative. Ces récits de vie sont croisés avec des événements historiques éclairant le contexte dans lequel ont évolué nos témoins. Ce troisième ouvrage rapporte les récits de personnes plus jeunes que nos centenaires précédents. Cependant Martial Demarcq et son épouse, MarieGabrielle, partagent, avec Émilie Lavie et Alexandre Lataste, la connaissance d’un mode de vie que n’ont pas encore bouleversé les grandes innovations technologiques et économiques des soixante dernières années. Enfants de métayers-gemmeurs, Martial et Marie-Gabrielle ont grandi au sein de familles effectuant un labeur souvent rude, peu rémunéré et régi par des liens contractuels inégalitaires avec les propriétaires. Devenus adultes après la Deuxième Guerre mondiale, alors qu’émergeait une agriculture intensive, mécanisée et industrialisée, Martial et MarieGabrielle continuèrent, à la manière de
leurs parents, mais en fermage, à vivre et travailler sur la petite exploitation familiale. Martial débardait le bois et effectuait des transports divers avec un attelage de mules.
Métayers, charbonniers et débardeurs
Le statut du métayage sur le domaine d’Uza, l’activité des charbonniers, le travail spécifique du muletier en compagnie de ses animaux, sont ici évoqués par Martial. L’ouvrage revient aussi sur des épisodes marquants pour notre territoire mais aussi pour notre département et pour la France : le grand mouvement social des métayers entre 1919 et 1920, le pillage des productions agricoles par l’occupant durant la guerre, la conversion des baux de métayage en fermage suite aux lois votées après la Libération ; les grands incendies de 1949 qui ravagèrent le massif forestier aquitain notamment entre Castets et Uza. Ce désastre accéléra l’abandon du gemmage et ouvrit une ère de changements sociaux,
économiques et culturels dans l’histoire des Landes forestières. Parmi les souvenirs de Martial et de Marie-Gabrielle Demarcq apparaissent également les traits d’un village, Uza, dont la particularité est d’avoir été érigé en commune, en 1872, sur un domaine privé appartenant à la famille de LurSaluces, qui, vers la fin du MoyenÂge, hérita de cette seigneurie et développa ici une importante industrie sidérurgique. Les forges assurèrent la prospérité d’Uza, mais un lien particulier complexifiait les relations entre la famille propriétaire de ces biens et les habitants de la commune pour la plupart employés de l’entreprise et du domaine agricole. Les récits de Martial Demarcq nous font également revivre les fêtes qui succédèrent aux foires réputées d’Uza avec notamment cette étonnante course cycliste qui réunissait, à Uza, les grands champions des années cinquante et soixante ! Le passé parfois peut éclairer notre présent et notre avenir : ainsi dans ce livre nous retrouvons des projets élaborés par des techniciens agricoles et forestiers suite aux incendies de 1949 : afin de sauvegarder l’économie forestière mise à mal, ces professionnels préconisèrent le maintien du système agro-sylvo-pastoral favorisant un équilibre et des bénéfices interactifs entre élevage ovin, agriculture diversifiée et une gestion forestière misant sur les bienfaits d’une cohabitation entre feuillus et conifères. Des idées qui, aujourd’hui, ne sont pas dénuées d’intérêt. COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 11
PATRIMOINE
« L » comme Linxe Vestiges antiques, église fortifiée du Moyen-Âge, moulins du 17e siècle, témoignent d’une très ancienne histoire, marquée par une importante activité préindustrielle.
L’église fortifiée de Linxe
La plus ancienne mention écrite de Linxe figure dans un manuscrit du début du XIIe siècle : le cartulaire de la cathédrale de Dax. Le village marensinot est désigné sous le nom de Linsa. Philippe Dubedout1 qui, à Linxe, entretient le feu sacré de la langue gasconne, estime que l’hypothèse la plus crédible concernant l’origine du nom « Linsa » serait celle envisagée par la linguiste Bénédicte Boyrie-Fénié : linsa dériverait du latin « lintea » qui évoque un lieu, une terre propice à la culture du lin. Cette plante était cultivée en Marensin. Puisque nous sommes dans le domaine des hypothèses, pourquoi ne pas se lais12 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
ser interroger par le mot basque « lintzura » qui désigne un lieu humide, un marais ? Nos ancêtres gascons, avant la colonisation romaine, ne parlaient-ils pas, selon Jules César en personne, une langue proche du basque ? Enfin, Linxe pourrait être une variation du terme latin « limes » indiquant une zone frontière, une limite. Celle-ci aurait pu être établie par les envahisseurs romains pour séparer le territoire maritime du peuple des Cocosates correspondant au Marensin et celui des Tarbelles de l’intérieur. Les habitants antiques de notre territoire ont laissé quelques traces, notamment des amas coquillers et des fours à goudron
sur la côte ; des témoignages anciens évoquent la présence de tumuli sur la commune de Linxe c’est-à-dire des tombes avec dépôts d’urnes funéraires, qui auraient été détruites ensuite par la mise en culture d’espaces forestiers.
Présence romaine
En janvier 2005, une habitante de Linxe découvrit, rue des Quillers, en jardinant, deux étranges objets qu’elle estima être des outils très anciens. Elle les confia, pour avis, au Musée Borda à Dax. Expertisés par des archéologues, ces objets furent identifiés comme étant des pointes de pilum, ces armes de jet, sortes de javelots, équipant les
légionnaires romains. Une garnison était-elle présente à Linxe, durant ou après la campagne de conquête de l’Aquitaine par Crassus, lieutenant de Jules César, en 56 avant Jésus-Christ ? La chronique que fit Jules César de sa guerre des Gaules évoque la présence de Cocosates (anciens habitants du Marensin) parmi les prisonniers des légions2. L’antique voie qui, bien avant l’arrivée des Romains, reliait Bordeaux aux Asturies passait par Linxe, quartiers de Labaste et Foydony, selon diverses études et les indications livrées par l’Itinéraire Antonin, précieux guide réalisé à la fin du IIIe siècle de notre ère. Le tracé fut aménagé par les nouveaux maîtres latins prompts à mailler l’Empire d’un réseau de routes carrossables.
Moyen-Âge
L’église de Linxe est mentionnée dans le cartulaire médiéval de la cathédrale de Dax (11e, 12e siècle). Cette partie primitive constituée par la nef fut ensuite surélevée et fortifiée durant la guerre de Cent Ans. Des ouvertures destinées au tir à l’arc ou à l’arbalète furent pratiquées en hauteur. Un chemin de ronde intérieur a été aménagé pour les guetteurs3. Selon Rémi Desalbre, architecte du Patrimoine, l’église était également dotée de la plus haute et plus vaste tour du Marensin. Aménagée en clocher, elle fut endommagée par la foudre durant la seconde moitié du 19e siècle et, en 1868, le Conseil Municipal décida sa démolition. Plus de 10 kilogrammes de dynamites furent nécessaires pour mettre à bas ce géant.
Production de goudron
Une découverte archéologique récente a démontré l’existence d’une activité de production du goudron sur le littoral du Marensin à l’époque gallo-romaine. Cette production artisanale s’est sans doute poursuivie, mais au 17e siècle, les Landais ignoraient les techniques modernes d’élaboration du goudron si
bien que Colbert, le grand ministre de Louis XIV, missionna en Aquitaine, en 1663, un spécialiste suédois nommé Peter Ericson accompagné de son aide Hendrick Joos, afin d’enseigner une nouvelle manière de construire des fours plus grands. Le Royaume de France voulait augmenter sa flotte de commerce et de guerre, le goudron était alors nécessaire pour le calfatage des bateaux. Après une démonstration effectuée à La Teste, les deux scandinaves, à la demande du subdélégué de l’Intendant de Guyenne ( sous-préfet et préfet de l’ancien régime) vinrent à Linxe où ils transmirent leur technique à soixante personnes. Hélas, les deux hommes contractèrent le paludisme, la fièvre des marais, et moururent peu de temps après leur arrivée. Les Linxois et les gens venus des villages voisins avaient cependant si bien profité des cours dispensés qu’un rapport de 1666 destiné à Colbert signalait que le Marensin fournissait la plus grande quantité de goudron de la côte.
Moulins et châteaux
Linxe est traversé par cinq ruisseaux, La Palue, Houas, Lassalle, Binaou, et Darracq. Les habitants ont profité de cette opportunité pour développer des moulins à eau, afin de moudre le seigle et le blé destinés à la fabrication du pain. Plus tard, les meuniers utiliseront leurs installations hydrauliques pour actionner des scieries. Linxe comptait, au 17e siècle, sept moulins ainsi nommés : Lacomme, Loupsat, Binaou, Lugasson, de l’église, du Bourg, du Cout. Celui du Binaou subsiste encore sur une propriété privée. Le coût élevé de la construction et de l’entretien des moulins explique le fait que les propriétaires étaient, sous l’ancien régime, des nobles fortunés ou bien la paroisse et, plus tard, des bourgeois. Témoins d’une certaine prospérité économique, des maisons dites de maître demeurent dans le village. La plus ancienne est l’Oustaou de Mounplasen (Mon Plaisir) dont l’exis-
tence est déjà attestée au XVIe siècle. Cette maison appartenait au notaire royal Amanieu Dupuy. Plus tard, la famille Boulard en devint propriétaire. Des scènes du film « Le petit matin » d’après le roman de Christine de Rivoyre furent tournées sur ce lieu. Autre demeure fortunée, l’actuel château dit « Belle-Epoque » ex-château Saint-Jours, édifié au 18e siècle. Au 19e siècle, furent construits le Château Bel Air, le château Gramond-Cavalier, le château Darricau. L’actuelle mairie est également une belle demeure de cette époque ancienne propriété de la famille Darricau et Charles. Le dernier empereur d’Anam, Bao Dai, séjourna dans cette maison où il était accueilli par la famille de son percepteur, Eugène Charles, gouverneur général par intérim de l’Indochine de 1916 à 1917. 1 Bulletin Mémoire en Marensin n°20 année 2009 2 Histoire du Marensin par JJ Taillentou 2002 Éditions Princi Negue 3 Étude de Rémi Desalbres architecte du patrimoine bulletin n°15 de Mémoire en Marensin année 2004
DEUX POÈTES LINXOIS La maison de la famille DarricauCharles abrita Gilbert Charles, fils des propriétaires. Né en 1901, Gilbert Charles4, fut journaliste, directeur de rédaction des Nouvelles littéraires, il travailla pour le Figaro. Poète reconnu, il se lia d’amitié avec l’écrivain et grand reporter Joseph Kessel et avec Jean Cocteau qui illustra un livre de poésie de Gilbert Charles édité après le décès du poète. René Dourthe, (1924-1986)5 était fils de métayers. Il travailla dans des scieries locales, tout en exerçant le métier de coiffeur avant de s’installer à Dax où il se maria. Enfant, il se découvrit un gout spontané pour la poésie. La muse ne le quitta plus. Le Linxois écrivit une œuvre tourmentée et onirique empreinte d’une vision à la fois mystique et grave de l’existence. 4 A nne Payen- Deverchère Mémoire en Marensin n°14 -2003 5 A nne Payen- Deverchère Mémoire en Marensin n°17-2006
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 13
JOURNÉE DU PATRIMOINE
Une histoire de forgerons Dans le cadre des journées du patrimoine, les 20 et 21 septembre 2014, une exposition, un film et une conférence, retraceront l’histoire des forges de Castets
Les ouvriers forgerons à la Palue
L’Aquitaine et les Landes en particulier furent longtemps une terre de forgerons. Entre Castets et Taller prés du ruisseau de Lacay, des traces d’activités métallurgiques datées du 1er siècle de notre ère ont été découvertes par des archéologues. Beaucoup, plus tard entre 1820 et 1920, un haut fourneau et des forges feront de Castets un important centre industriel.
Un événement à Castets
Cette longue histoire a été reconstituée grâce à la ténacité d’une équipe de chercheurs passionnés : un jeune castésien, Kevin Laussu découvrit alors qu’il n’avait que 17 ans de précieux documents d’archives concernant le 14 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
site des forges de Castets. Il reconstitua les plans des bâtiments et permit ainsi à Pierre Laforie, de l’association Mémoire en Marensin, de retracer patiemment le fil d’une étonnante épopée industrielle. Michel Lamolie, cinquième adjoint au maire et responsable de la commission patrimoine, s’est attaché, depuis quelques années, à faire revivre le passé castésien par la réalisation de films documentaires. Avec Sophie Thomas, quatrième adjoint, Claire De Ryke et Jeannine Lassalle, il a constitué un petit groupe qui est à l’origine d’une série d’animations passionnantes et instructives dont une exposition rassemblant des objets produits par les forges de Castets, un
film réalisé par Michel Lamolie et une conférence sur l’histoire des forges.
La longue histoire des forges
En 1808, François Dubourg, jeune Maître des Forges d’Uza découvrit, à Castets un site propice à l’installation d’un haut-fourneau et des forges. Associé à Louis-Mathieu Turpin, Maire de Lit, et Dupuy, Maire de St Julien, il déposa auprès du Préfet en 1809, une autorisation de construire ces bâtiments. Les problèmes posés par la proximité des forges d’Uza retardèrent la décision de l’Etat. Napoléon 1er, seize jours avant sa destitution, signa, le 19 mars 1814, l’autorisation d’ériger forges et haut-fourneau à Castets.
L’opposition farouche des Lur Saluces retarda encore la procédure. Grâce au soutien du Préfet des Landes, le Baron d’Haussez, le Conseil d’Etat approuva, le 17 juin 1819, la pleine application du décret impérial du 19 mars 1814. Après avoir fait construire un hautfourneau de 11 mètres avec air comprimé par pistons et des forges attenantes, dès 1820, François Dubourg vendit des fers dont la qualité fut reconnue. Il obtint une importante commande de l’Armée engagée en Espagne en soutien au roi absolutiste Ferdinand VII . En 1824, François Dubourg, soucieux d’améliorer la qualité des fers fit venir du minerai de Bilbao pour enrichir la garluche utilisée sur le site. En 1826, il maria sa fille unique, Elisa, avec un riche propriétaire de Linxe, Emile Boulart. Celui-ci ne souhaitant pas s’occuper des forges, François Dubourg engageq auprès de lui un neveu, nommé également François Dubourg. En 1831, Charles X étant destitué, le roi Louis-Philippe signa les autorisations d’extension des forges de Castets et de construction du haut-fourneau d’Ardy à Saint-Paul-Lès-Dax. François Dubourg demanda que les autres parties des forges d’Ardy soient construites à Castets, sur le domaine de la Palue , à près de 2 km en aval des
forges du bourg. Cette même année 1831, François Dubourg devint Maire de Castets et son neveu conseiller municipal. En 1835 et 1836, François Dubourg neveu construisit le laminoir et, à partir de 1840 l’ensemble des maisons de maître et d’ouvriers de la Palue. En 1851, plus de cinq cent personnes étaient employées aux forges de Castets. François Dubourg mourut en 1853, son neveu lui succèda à la Mairie de Castets et à la tête des forges. En 1862, Charles Boulart, petit-fils de François Dubourg, s’associa à François Dubourg neveu pour acheter les forges d’Abesse. Sur l’ensemble des quatre établissements industriels au bourg de Castets, à la Palue, à Ardy et à Abesse, près de mille personnes produisaient de la fonte, des fers de tous calibres, des tôles, des pièces moulées pour l’industrie et pour les utilisations domestiques. En 1867, François Dubourg neveu cèda ses parts à Charles Boulart, avant de se retirer et de décéder en 1869 sans héritier. L’occupation prussienne des forges du Nord et de l’Est en 1871 amena à Castets un surcroît d’activités. Mais, en 1882, la Compagnie des Forges et Aciéries du Boucau porta
un coup fatal aux forges landaises en construisant de grands hauts-fourneaux fonctionnant au coke. Charles Boulart, conseiller général et député de 1876 à 1881, décèda en 1891. Sa veuve et son fils lui succèdèrent. L’activité de fonderie de pièces moulées de qualité subsista à Castets et Abesse. Ardy ferma en 1890. Castets bourg ferma le 1er janvier 1905. Abesse et la Palue continuèrent à fonctionner au ralenti avec une reprise pendant la guerre de 19141918. La Palue ferma définitivement en 1920. Les forges d’Abesse seront vendues en 1923 à la Société Anonyme des Travaux Métalliques et fonctionneront jusqu’en 1930.
LE PROGRAMME : Samedi 20 septembre : w 10h30
: vernissage de l’exposition : film « Des hommes et des forges », conférence au cinéma w 18h-19h : visite guidée sur site w 19h-20h : apéritif –garbure w2 0h : spectacle nocturne avec travail du fer forgé et fonte de bronze. w1 6h-18h
Dimanche 21 : w1 0h-18h
: ouverture de l’exposition et visites guidées.
Une production des forges de Castets COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 15
ENVIRONNEMENT
Digues de Contis Après trois mois de travaux, la Communauté de communes Côte Landes Nature a achevé la première tranche (digue nord) de son programme de réhabilitation des digues de Contis. La deuxième tranche (digue sud) débutera vers le 15 septembre.
Digue nord de Contis rénovée
Des siècles durant, les caprices des vents, de l’océan et des sables, ont déjoué les efforts des populations riveraines visant à canaliser et maîtriser le courant de Contis naturellement enclin à dériver vers le sud. Ce fleuve côtier constituait, jusqu’à la fin du 19e siècle, le déversoir des deux étangs de Lit-et-Mixe et de Saint-Julien-en-Born-Contis. Son errance chronique dans les sables qui obstruaient son cours provoquait la montée des eaux des étangs et des inondations ruineuses pour les habitants de Lit et Mixe et de Contis. C’est pourquoi, en 1801, les deux municipalités de Lit-et-Mixe et de Saint-Julien-en Born mobilisèrent 1872 hommes, femmes et enfants pour creuser un chenal en ligne droite à travers les dunes. Ensuite, ces populations entreprirent la construction d’une digue constituée de pieux et de branchages. Deux ans plus tard, tempêtes et éboulements de sable provoquèrent à nouveau l’errance du courant qui submergea les terres agricoles. Jusqu’à l’approche de la dernière dé16 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
cennie du 19e siècle, faute de crédits suffisants et de matériaux solides, les efforts humains pour endiguer le cours d’eau demeurèrent vains. En 1887, un perré maçonné fut construit sur la rive gauche stabilisant l’embouchure. En même temps les travaux de curage et de redressement du courant asséchèrent progressivement les deux étangs 1. Plus tard, furent édifiées la digue sud en 1958 et la digue nord en 1968. Toutes deux sont constituées d’enrochements maintenus par un encagement en bois, sur une distance d’environ 300 à 400 m chacune.
Les travaux actuels
Ces digues nord et sud destinées à encadrer et protéger l’embouchure du courant de Contis furent malmenées par les tempêtes de 1971, 1999 et 2009. Les travaux de réhabilitation sur la digue nord débutés le 17 mars 2014, à l’initiative de Côte Landes Nature, se sont achevés le 15 mai 2014. Les enrochements anciens ont été dé-
posés, triés et stockés provisoirement en vue de leur réutilisation dans le cadre des travaux ; après la pose d’un géotextile , de nouveaux enrochements de poids moyens supérieurs à l’existant ont été mis en place ; durant les travaux, une clôture a été réalisée afin de protéger le site classé Natura 2000 et assurer la sécurité des passants ; enfin, là où les courants marins sollicitent le plus l’ouvrage celui-ci est stabilisé et ancré par des bêches transversales. Les travaux de réhabilitation de la digue sud débuteront le 15 septembre pour un délai d’environ six mois. L’encagement en bois sera remis à neuf et des enrochements de poids moyen supérieurs à l’existant seront apportés ; le pied de la digue sera protégé de l’érosion provoquée par les courants. Le bureau d’étude Egis spécialisé dans la conception d’ouvrages maritimes assure la maîtrise d’oeuvre. Les travaux sont réalisés par une fédération d’entreprises appartenant au groupe Etchart et spécialisées dans les domaines de la construction, de l’eau, et de l’environnement.
1 Histoire de Contis par Jean-Jacques Taillentou et Michel Pommier Ed Jean Boucau 2001
Pour la digue nord, le coût des travaux est de 450 000 € TTC ; il est financé par 80% de subventions (Feder-Europe, État, Conseil régional Aquitaine, Conseil général des Landes) et fonds propres de Côte Landes Nature.
ENVIRONNEMENT
Pour une gestion cohérente des cours d’eau et des bassins versants Le Syndicat Mixte de rivières du Marensin et du Born est chargé de la gestion et de la valorisation des cours d’eau et des zones humides annexes du bassin versant de l’étang de Léon et du courant de Contis. tant la Commune de Moliets et Maa, w Pays Morcenais représentant les communes d’Onesse-Laharie, Lesperon et Sindères, w Mimizan représentant la commune de Mézos. Le Syndicat Mixte de Rivière du Marensin et du Born est appelé à intervenir sur une superficie globale de 946,5 km² et sur un réseau hydrographique de plus de 450 km de cours d’eau et ruisseau. Jean Mora, Maire de Léon, a été élu Président du S.M.R du Marensin et du Born le 6 juin 2014. Il est assisté par un Comité Syndical composé des délégués communautaires des communes concernées par le réseau hydrographique (voir les délégués page 9).
Un technicien rivière
Périmètre du Syndicat Mixte de Rivières du Marensin et du Born
Dans le but d’initier, sur les cours d’eau, une gestion cohérente répondant aux enjeux et à la volonté politique du territoire, cette structure récente prépare la mise en place d’un plan de gestion à l’échelle des bassins versants. L’élaboration d’une Déclaration d’Intérêt Général lui permettra, à terme, de pouvoir intervenir sur l’ensemble du réseau hydrographique. Créé par arrêté préfectoral en date du 17 juin 2013,
le Syndicat de Rivières du Marensin et du Born regroupe au total quinze communes et est constitué de quatre Communautés de Communes : w Côte Landes Nature représentant l’ensemble de ses communes à savoir Taller, Castets, St Michel d’Escalus, Léon, Vielle St Girons, Lit-et-Mixe, Linxe, Lévignac, Uza et St Julien en Born. w Maremne Adour Côte Sud représen-
Un technicien rivière a été recruté. Il s’agit de François Arrué. Il est chargé de conseiller les élus dans la mise en place de cette nouvelle compétence, en étroite collaboration avec les services de la Communauté de Commune Côte Landes Nature. Il est l’interlocuteur privilégié des riverains pour toutes questions concernant les problématiques en lien avec les cours d’eau. Il est basé à Castets dans les locaux de Côte Landes Nature 272 avenue JeanNoël Serret. Le technicien rivière François Arrué est joignable au 05 58 55 79 54 ou à l’adresse mail suivante : f.arrue@cccln.fr. COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 17
CULTURE
Un maître du roman américain à Léon ! Le romancier américain Douglas Kennedy était à Léon le 18 juin 2014 pour converser avec ses lecteurs à l’invitation de la médiathèque départementale et des médiathèques de Côte Landes Nature : une foule nombreuse d’amateurs de littérature était au rendez-vous !
Le fait est assez exceptionnel pour être relaté : mercredi 18 juin 2014, le traditionnel quart d’heure que s’accordent, dit-on, les Landais pour se rendre à une réunion, n’a pas eu lieu ! Plus de quinze minutes avant l’heure convenue par les organisateurs, la salle du cinéma de Léon était comble ! L’œil et le sourire malicieux, jeans, veste anthracite, chemise bleu nuit, Douglas Kennedy est arrivé, décontracté, tel qu’il se présente souvent sur le plateau de « La grande librairie », l’une des deux et donc trop rares émissions littéraires que programme encore la télévision française. Jean-Antoine Loiseau, qui anime, pour 18 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
la Médiathèque départementale, ces rendez-vous avec des auteurs, n’eût pas de peine à alimenter la conversation : son interlocuteur irlando-américain a la parole aisée, même en français, et sa réflexion coule, proposant, avec un humour « so british », au fil d’un parcours foisonnant de références littéraires, des anecdotes qui sont autant d’illustrations de la réflexion de l’écrivain sur le métier d’écrire, sur la vie, l’amour, le bonheur, le couple, l’ennui…
L’ennui créateur ?
Né à New York voici presque soixante ans dans une classe moyenne, qui pré-
cise-t-il, n’existe plus dans les ÉtatsUnis post-« Subprimes », Douglas Kennedy est un voyageur et un flâneur citadin s’imprégnant, tel une éponge, des atmosphères des villes où il réside, notamment Paris , Dublin, New York. Les écueils dans le couple, le sentiment de culpabilité, les femmes, traversent ces lieux et hantent les romans de Douglas Kennedy qui peut ainsi dire : « un roman c’est deux ans de ma vie » tant son écriture est chargée des rues, des situations, des sentiments qu’il a traversés. Écrivain itinérant, l’auteur new-yorkais, né dans une cité cosmopolite et intellectuellement tour-
née vers l’Europe, avoue rechercher à éviter l’ennui, par l’écriture et dans son écriture : « c’est pourquoi je n’écris jamais le même roman » expliquet-il. Maniant le paradoxe Douglas Kennedy ajoute : « l’ennui est l’acte central de la vie humaine ». Cet amoureux de la littérature française rappelle que la trame et le ressort de « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, est la question du monde moderne : comment éviter l’ennui ? Tenter de répondre
à cette interrogation c’est s’engager à créer un destin, et permet peut-être de sortir de cette fatalité consistant à bâtir nos propres prisons. « Le bonheur est un défi », conclut Kennedy, en ajoutant avec un brin d’ironie : « mais personne n’est à l’aise avec sois- même ! ».
Dédicace : une très longue file d’attente Lorsque Jean-Antoine Loiseau invita Douglas Kennedy à dédicacer ses
livres dans les locaux de la médiathèque, il n’imaginait pas que cette opération allait occasionner une très longue file d’attente qui se prolongea tard dans la soirée, à l’extérieur, dans la petite rue où heureusement, la municipalité et la médiathèque de Léon avaient dressé un buffet qui permit aux lecteurs, visiblement enthousiastes, de patienter… Le livre a encore un avenir sur le territoire de Côte Landes Nature !
Douglas Kennedy et Jean Antoine Loiseau
UN CINÉASTE LANDAIS ADAPTE DU KENNEDY e complèn’ était pas en terr Douglas Kennedy ela-t-il à Léon : ainsi rapp i ic ue nn co in t en tem son film au cinéma de que l’adaptation a été réaulait vivre sa vie » « l’ homme qui vo origine. au un Landais d’ tig ar L ric É r pa lisée atherine ain Duris et C Marina Foïs, Rom cipaux de s interprètes prin le nt so ve eu en D ce film.
Bibliog raphie :
« L’homme qui voulait vivre sa vie », « Murmurer à l’oreille des femmes », « la poursui te du bonheur », « Au pays de Dieu », sont les plus emblématiques des nombreu x romans et nouvell es de Douglas Kennedy.
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 19
CULTURE
Le langage universel de la culture La Palestine était l’invitée d’honneur de la 19e édition du Festival international de Contis : des projections de films ont précédé un débat très riche au sujet du cinéma, de la culture, de l’espérance de ce peuple meurtri en présence de l’ambassadeur Hael Al Fahoum, chef de la mission de Palestine en France.
Festival de Contis : le débat sur la Palestine
Florence Delaunay, députée des Landes, avait proposé à Betty et Rainer organisateurs du festival international du film de Contis, de braquer le projecteur sur la Palestine à l’occasion de l’édition 2014 de cette manifestation emblématique du territoire Côte Landes Nature. Membre du Groupe d’Amitié France-Palestine de l’Assemblée nationale, Florence Delaunay a ainsi permis à la petite station de Contis sur la Commune de SaintJulien-en-Born, de recevoir Monsieur Hael Al Fahoum, ambassadeur et chef de la mission de Palestine en France ainsi que deux cinéastes palestiniennes, Nahed Awwad et Norma Marcos. 20 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
La projection de deux films de ces réalisatrices a débuté l’après-midi du 21 juin consacré à ce pays reconnu majoritairement par les instances internationales comme État observateur non membre au sein de l’Organisation des Nations Unies. Le choix de deux œuvres réalisées par des femmes cinéastes palestiniennes n’est pas l’effet d’un féminisme exacerbé : depuis les débuts de la longue lutte du peuple palestinien en faveur de la reconnaissance de son droit à l’existence, les femmes sont des ferments actifs et créatifs au sein du mouvement d’émancipation politique et culturel de cette Nation malmenée par les tem-
pêtes de l’histoire. « Wahdon » (Seuls), le court-métrage de Norma Marcos inscrit la question palestinienne dans la rencontre des cultures, le croisement des littératures. Évoquant un fait réel, la mort au combat, en 1984, de Françoise Kesteman, jeune Française engagée dans un commando palestinien, Norma Marcos croise cette histoire avec les visions du poète italien Dante Alighieri et de l’écrivain libanais Talal Haidar. Ici, un auteur occidental du 13e siècle pérégrine à travers les cercles de l’Enfer jusqu’à la lumière dans laquelle Béatrice, la femme aimée, introduit Dante. Là, un poète oriental observe un petit groupe de jeunes gens
cheminant sur un sentier de montagne et disparaissant dans une forêt sombre. Dans les portraits publiés par la presse de combattants palestiniens tués dans un affrontement, l’écrivain Talal Haidar reconnaîtra Françoise Kesteman et ses camarades. La forêt sombre où le poète a vu disparaître le petit groupe, n’a pas néantisé les jeunes gens : elle a réuni une Française et des Palestiniens signifiant ainsi l’universalité du combat pour la justice.
Universalité de la douleur parentale
Les larmes d’une mère et d’un père sont les mêmes dans le monde entier : « Gaza calling » le deuxième film, celui de Nahed Awwad est un documentaire sur le drame vécu par les familles palestiniennes que sépare, entre la Cisjordanie et Gaza, un couloir contrôlé par les forces militaires israéliennes. Celles-ci interdisent aux hommes palestiniens âgés de 15 à 65 ans de se dé-
placer d’un territoire à l’autre, alors que la Cisjordanie comme Gaza sont deux entités de l’État de Palestine. Le documentaire nous présente deux jeunes hommes partis étudier à l’université de Bir-Zeit en Cisjordanie et empêchés de revenir dans leur famille. On découvre ici combien un problème politique non résolu peut être source d’une souffrance infinie chez des êtres qui ne demandent qu’une chose : retrouver un fils, une fille, un père, une mère, des frères, des sœurs. Florence Delaunay dira, lors du débat, que cette attention singulière que portent les femmes sur les personnes concrètes, détermine sa manière de faire de la politique. L’autre leçon de ce film émouvant et lumineux nous est offerte par un des deux jeunes gens séparés de leur famille respective : ses parents s’étant sacrifiés afin qu’il étudie l’art cinématographique à l’Université, il décide, contre le sort qui le contraint à effectuer des boulots alimentaires, de devenir le cinéaste que
son diplôme lui donne le droit d’être. L’ambassadeur de Palestine Hael Al Fahoum reprendra cette réflexion du jeune homme pour affirmer que la meilleure manière pour un Palestinien aujourd’hui de lutter pour sa Patrie et pour la paix avec Israël c’est de donner le meilleur de lui-même et donc d’être aussi un artisan de la culture, car « la culture est le meilleur des visas ». Hael Al Fahoum parle d’expérience : il participe aux diverses négociations internationales pour la résolution du conflit ; il estime que là, dans le langage universel de la culture, réside une possibilité de dire aux Israëliens qu’ils sont aussi les victimes de la stratégie de leur gouvernement qui, en cherchant à éradiquer l’existence palestinienne suscite des ressentiments meurtriers. « Nous Palestiniens, dans ce MoyenOrient instable et dangereux, sommes la meilleure garantie de la survie des enfants d’Israël et la Palestine est la solution de tous les problèmes. »
Hael-Al-Fahoun, ambassadeur de Palestine
HAEL AL FAHOUN, DIPLOMATE PALESTINIEN
Gérard Napias, Président de Côte Landes Nature, au nom de la Communauté de commune, a accueilli à Contis, Monsieur l’ambassadeur Hael Al Fahoum, chef de la mission de Palestine en France. Né à Nazareth en 1952, ce diplomate a étudié la langue et la civilisation française à la Sorbonne. Ancien conseiller pour les affaires européennes du Président de l’autorité palestinienne, Yasser Arafat, il a fait parti du comité de pilotage de la délégation palestinienne lors des négociations multilatérales au sujet du conflit Israëlo-palestinien suite à la Conférence de Madrid. Il a également occupé le poste de chef de la mission de Palestine en Allemagne. COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 21
SPORT
L’ACLR : une promesse d’avenir Les couleurs de Côte Landes Nature sont à l’honneur avec l’Association Côte Landes Rugby soutenue par notre Communauté de communes. L’ACLR, qui fédère des jeunes issus des villages et des quatre clubs du territoire, a su accompagner ses benjamins, minimes, cadets et juniors, durant une belle saison rugbystique.
Juniors ACLR 2013-2014
Avec douze victoires, un match nul et une défaite, les juniors ont terminé à la première place de la poule en championnat territorial sud-ouest 2014, après une finale d’anthologie contre Billère-Lescar. Les jeunes de Côte Landes Nature ont en effet, au cours de ce match, inscrit sept essais et quatre transformations. Cette victoire leur ouvrit alors les portes du championnat de France Philiponeau avec un premier déplacement, dimanche 20 avril au stade de Saint-Aubin du Médoc contre Villenave-Bec. Les premiers pas dans la compétition nationale furent concluants puisque l’ACLR triompha des Girondins par 20 à 8. Le dimanche 22 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
suivant, en 1/32e de finale, les juniors issus des clubs de Castets-Linxe, Léon, Lit-et-Mixe et Saint-Julien-en-Born, firent une incursion en terre béarnaise où là aussi, après avoir inscrit un essai et deux pénalités face aux deux pénalités de leurs homologues de Tournay-Esca, ils remportèrent le droit de poursuivre leur ballade dans le Championnat de France. Le terrain landais de Sainte-Eulalie-enBorn fut également bénéfique pour les jeunes de Côte Landes Nature en 1/16e de finale puisqu’ils dominèrent une nouvelle équipe girondine, Le Bouscat, par 35 points contre 8. Cependant la belle aventure des juniors de l’ACLR se termina, pour cette saison,
en 1/8 e de finale à Dunes dans le Tarnet-Garonne. Face à une solide équipe de l’Entente-Sud-Aveyron, les jeunes de la côte s’inclinèrent sur un score de 11 à 6. Durant cette belle envolée dans la compétition nationale, des fidèles supporters accompagnèrent les juniors du territoire dans les déplacements. L’ACLR affréta, chaque dimanche, un autobus et des covoiturages s’organisèrent faute de places disponibles. L’engouement suscité par l’aventure des juniors démontre qu’une dynamique commune de territoire existe sur le plan sportif grâce à l’Association Côte Landes Rugby.
Les cadets
Engagé en championnat Teulière A du secteur sud-ouest, la majorité des 25 joueurs de ce groupe sont des cadets de première année. Ce défaut d’expérience constitua un handicap au départ et se traduisit par trois défaites consécutives qui n’entamèrent pas le moral du groupe puisque celui-ci enchaîna une série de six victoires notamment contre des clubs aussi prestigieux que Coarraze-Nay, Saint-Jean-de-Luz et Boucau-Tarnos. Les cadets de Côte Landes Nature se hissèrent ainsi à la seconde place du classement. La reprise après les fêtes de fin d’année fut plus douloureuse puisque l’effectif était réduit en raison des nombreuses blessures. Rétrogradés à la troisième place, les petits gars de la côte échouèrent en ¼ de finale, 18-3 contre FC-Oloron, avec les honneurs puisque, ayant à leur actif quarante essais marqués durant la saison, ils furent consacrés seconde attaque du championnat.
La relève
l’ACLR dispose aussi d’équipes de minimes (14-15 ans) et de benjamins (12-13 ans), qui, avec leurs aînés cadets et juniors, constituent une pépinière prometteuse pour la promotion des valeurs du sport et du rugby sur notre territoire. Cette coopération entre les clubs de rugby de Castets-Linxe, Léon, Lit-et-Mixe, Saint-Julien-en Born, constitue un exemple réussi de mise en commun des compétences et des enthousiasmes entre des communes du territoire Côte Landes Nature. Philippe Garroussia, un des cadres de l’ACLR, exprime bien cette dynamique : « L’avenir de nos villages passe aussi par là. Le sport regroupe et crée des liens d’amitié entre nos jeunes. Nos jeunes sont bien chez nous et nous voulons les garder... »
COMPOSITION DU BUREAU Le président est Jean-Pierre Maubourguet (ESL)
Délégués des clubs : Pour l’ES Léon : Jean-Pierre
Maubourguet, Jacques Darbas, Jean-Louis Dupin, Laurent Minjot.
Pour le Rugby Castets - Linxe : Bernard Castaings, Bernard Deslux-Patrick Fourgs, Philippe Miranda.
Pour Landes Océan Rugby Club
(Lit-St- Julien) : Patrick Descamps, Christian Juglin, Jean-Claude Irazoqui, Guy Villenave. Trésorier : JL Dupin Trésorier adjoint : B. Castaings Secrétaire : B. Deslux.
Cadets ACLR 2013-2014
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE 23
PETITE ENFANCE
Une animation originale « Une souris verte qui courait dans l’herbe… » : quand les assistantes maternelles réalisent un livre avec les enfants.
Pollyanna et son théâtre animé
Les ateliers du Relais Assistantes Maternelles ont accueilli, cette année, Pollyanna, de l’association « les Guillemots ». Elle a animé sur chaque lieu quatre ateliers sur le thème de la comptine « la souris verte ». Les assistantes maternelles ont ainsi pu réaliser, parfois aidées par les enfants, un livre en carton sur ce sujet. Lors de chaque dernière séance, Pollyanna a captivé les enfants par ses comptines animées et son petit théâtre. L’Espace Parents-Enfants fait une pause pendant les vacances d’été. 24 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CÔTE LANDES NATURE
Il reprendra en septembre mais cette fois-ci il alternera un mercredi sur deux sur Lit-et-Mixe et sur Vielle-St Girons (jusqu’à présent il était présent une fois par mois à Lit et les autres mercredis à Vielle).
Nouveau service
Un nouveau service fait son apparition pendant les vacances scolaires : l’Atelier Parents-Enfants. Il est destiné aux parents d’enfants jusqu’à 6 ans. Il se déroulera à Lit-et-Mixe (salle du pavillon
landais) et à Vielle (locaux du RAM, impasse des Casaous au bourg de Vielle) pendant le mois de juillet uniquement, puis pendant les petites vacances scolaires (sauf Noël). Il est proposé le mercredi matin de 10h à 11h30. Les parents pourront participer avec leurs enfants à des ateliers créatifs ou ludiques, adaptés à l’âge de leur enfant. Les parents de bébés peuvent venir. Le calendrier est consultable sur le site : petitoun.com