La forêt à Câmpulung

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PROJET "CIVITAS" financé par la Commission européenne COM-09-PM-123-AG-FR

Etudes comparées de l'environnement et de l'aménagement futur des territoires de nos villes Août 2009 – Juillet 2011


LA FORÊT – RICHESSE INESTIMABLE, APPUI ET RESSOURCE DE L’ENVIRONNEMENT


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Confirmée comme la plus ancienne ville médiévale, située entre les Carpates et le Danube, la ville Câmpulung Muscel est attestée dans un Chronique du Pays Roumain qui attribue à Negru-Voda la construction d’une église en 1215. • La position géographique de la ville, située le long de la route transcarpatienne Pitesti – Brasov, a conduit vers une attention particulière accordée à la population, mais aussi à la mise en valeur des ressources souterraines, du sol, des ressources forestières etc.


La Valée Râul Târgului, qui traverse la ville sur une superficie de 14 kilomètres du nord au sud, a fourni l’eau et l’énergie nécessaire à cette localité qui a eu comme matière première importante le bois, matière si répandue dans la localité depuis longtemps jusqu’au XXe siècle. • La forêt, qui autrefois couvrait la région presque en totalité, a peu à peu diminué simultanément avec l’évolution de la ville, arrivant de 14700 acres (comme précisait la carte du Domaine Forestier de l’Etat en 1902) à 25 hectares en 2008. Le lieu de la forêt a été pris non seulement par les maisons, mais aussi par les pâturages et par les prairies naturelles, par les arbres fruitiers.


L’évolution territoriale de la ville a été individualisée en quatre étapes. • La première étape, date depuis le XIVe siècle, lorsque sur le domaine d’un noyau rural ont apparu, dans la partie du centre sud de la région, deux centres catholiques: l’Eglise catholique Bărăţia et le couvent dominicain. Cette étape est marquée aussi par l’apparition de deux noyaux orthodoxes autour de l’Eglise Valea et autour de la résidence royale – La Monastère de Câmpulung Muscel.

Biserica Catolică „Sf. Iacob”


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Pendant la deuxième étape - les XIVe et XVIe siècles - la ville s’étend au nord et à l’ouest autour des églises Valea, Marina, Bradu, ou vers le sud, autour des églises Saint Georges et Fundeni. Pendant la troisième étape - les XVIe et XVIIIe siècles - la ville s’étend vers le nord-ouest (région Schei) et vers le nord (Vişoi). A l’ouest de la ville, sur les pentes de la région Grui, apparaît l’église Nicuţ et au sud, autour de l’Eglise Apa Sărată et autour du Camp Roman Jidava.

Castrul Jidava


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La quatrième étape qui date des XIXe –XXe siècles quand, conformément aux nouvelles lois de la division administrative, on ajoute à cette ville plusieurs banlieues provenues des anciens villages environnants, événement qui a conduit ultérieurement a une intensification de l’exploitation forestière.


AA lala finfin dudu XXe siècle, la zone habitée s’ests’est élargie à gauche de la XXe siècle, la zone habitée élargie à gauche rivière Râul Târgului, où, jusque étaient jardinsles des habitants, de la rivière Râul Târgului, où, là, jusque là,les étaient jardins des mais aussi mais des aussi forêts, superficie étant inondable jusqu’à habitants, deslaforêts, la superficie étant inondable l’endiguement de la vallée. Toujours pendant cette période on a jusqu’à l’endiguement de la vallée. construit un bras de la rivière Râul Târgului – L’Etang, sur lequel apparaissent plusieurs scieries et des moulins à grains.


Pendant la période d’après-guerre, le territoire urbain s’est étendu vers l’ouest et vers l’est, sur les plates-formes Grui, au nord-ouest, là où les nouveaux quartiers ont apparu, entraînés par la formation de la zone industrielle de la ville.


Une série de documents étrangers attestent l’existence de régions entières couvertes de forêts dans notre région, à partir de 1596 jusqu’à 1902. Conformément à une ancienne coutume, approuvée par les princes régnants roumains, la collectivité locale qui détenait une partie importante du terrain boisé, n’avait pas le droit de vendre la terre aux étrangers, mais seulement aux indigènes. Malgré ces lois, des fraudes concernant le bois ont été commises.


En ce qui concerne l’équilibre naturel, la forêt occupe une place de premier ordre. Elle exerce sa protection non seulement sur l’étendue qu’elle occupe, mais aussi sur les terrains dénudés environnants. • De nos jours, les agronomes sont de plus en plus persuadés de l’action bienfaisante de l’arbre qui prolonge les conditions climatiques du milieu forestier. •


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La déforestation a été depuis toujours liée à l’amélioration des zones où l’homme vit. Il a coupé les arbres pour utiliser le bois et pour agrandir la surface de la terre cultivée. Mais cette exploitation a conduit à des excès. • Trop souvent la forêt n’a été considérée qu’un obstacle pour les cultivateurs et un bien destiné à être exploité. • Or, les forêts représentent l’une des premières sources précieuses, non seulement parce qu’elles fournissent des matières premières de grande importance, mais aussi parce qu’il est indispensable à l’agriculture.


Elle est en même temps un réservoir d’eau qui réduit le dessèchement des sols toujours nuisibles en ce qui concerne leur solidité. • A partir des arbres vigoureux jusqu’aux plantes herbacées, tous contribuent à la solidité du sol. • En outre la densité des feuilles amortit considérablement l’énergie avec laquelle chaque goutte d’eau frappe un sol découvert, l’érode, dissipe ses particules et dissout les sels minéraux. •


La forêt agit fortement sur le sol: tout d’abord par la formation, ensuite par la protection. Les feuilles des arbres, les bois morts forment, par la décomposition, de l’humus qui, à son tour, accomplit un rôle important dans la transformation du sol.

La forêt peut être considérée comme une grande productrice de matière vive, indispensable à la photosynthèse tandis que les étendues dénudées n’offrent que peu de ressources.

Mais ce qui est plus important, c’est que la forêt défend le sol contre les érosions provoquées par le vent et par les eaux. Elle a le rôle de protéger et d’empêcher les vents forts de balayer et de disperser les sols dénudés.


Les différents effets modificateurs que la forêt exerce sur le climat et sur le sol se combinent pour déterminer son action sur le régime des eaux. De ce point de vue, le rôle fondamental de la forêt est incontestable. • De la sorte la forêt a le rôle de régler le débit hydrique et surtout les cours d’eau. Ce rôle est plus important dans les régions montagneuses, même dans les pays ayant un relief avec des collines où l’érosion atteint rapidement le point critique dès que le sol n’est plus protégé.


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L’érosion des sols continue et les eaux transportent sans cesse vers la mer l’humus le plus fertile. Les déforestations provoquent la diminution de la fertilité du sol, phénomène plus lent il est vrai, mais dangereux. La colonisation et la modernisation de l’agriculture ont engendré des déforestations plus étendues encore. Une fois la forêt abattue, ce sol fragile s’oxyde rapidement à la lumière du soleil et disparaît bientôt.


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Le déboisement mène à l’érosion du sol. Les digues construites sur les rivières et les fleuves sont incapables de maîtriser les grandes croissances des eaux, une rupture quelconque peut produire des catastrophes.

Aujourd’hui on construit de grands barrages, mais ceux-ci risquent d’être couverts de sédiments, de vastes étendues restant, pourtant, érodées par les eaux. Les gens boisent des régions, qui auraient dû constituer les éléments de protection.


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En réalité, l’équilibre naturel doit être gardé ou refait dans les limites des grandes régions géographiques. • Les parcs régionaux peuvent accomplir un rôle décisif dans la protection des forêts naturelles. • En plus on peut préciser que ce n’est que la forêt qui peut servir à la conservation des espèces de toutes sortes et à la régularisation du climat. • La forêt peut servit comme réserve botanique et biologique et, en même temps, comme instrument d’équilibre psychologique de l’homme.


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Dans de nombreux pays il y a certaines zones déboisées excessivement, ce qui entraîne l’accélération de la dégradation des sols. • Les conséquences ont été les glissements et les effondrements de terrain. Le mal est facile à faire, mais, malheureusement difficile à remédier, il est facile à détruire une forêt, mais le boisement est lent et coûteux. • L’écologie avertit sans cesse l’opinion publique sur le fait qu’une plantation forestière artificielle est loin d’avoir la valeur biologique d’une forêt naturelle.


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Le pâturage excessif est une autre pratique agricole qui a provoqué des désastres. • Donc l’effet de la stabilisation de la couverture forestière sur la région végétale dans son ensemble disparaît. • L’appauvrissement de la végétation engendre automatiquement l’extinction de la faune, car la disparition de certaines essences végétales condamne à la famine beaucoup de mammifères ou d’oiseaux, le milieu spécifique de vie ou de nourriture indispensable à ceux-ci étant ainsi limitée ou détruite.


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Vivre parmi les arbres, voilà à quoi rêvent les citadins. Mais le paradoxe apparaît : plus l’homme ne respecte la forêt, plus il s’y sent mieux! La nature ne se laisse pas contraindre. Vouloir l’attraper dans un piège, là où elle s’épanouit en toute liberté signifie la détruire irrémédiablement.


Les effets de l’exploitation excessive de la forêt ont été depuis toujours ressentis car de nombreuses personnalités s’expriment en faveur de la protection de la nature. Simion Mehedinţi, le mentor de l’école géographique roumaine, précisait le fait que la forêt représente la face d’une nation. Pourtant la forêt et ses vastes étendues de notre pays ont laissé des traces partout : dans la toponymie, dans l’onomastique, dans la héraldique, dans les traits caractéristiques des personnes parce que chez nous, les roumains, une vraie civilisation du bois a été créée.


Matériel réalisé par les élèves: Marin Ana Maria Goicea Raluca Chiva Simona Professeurs coordonnateurs: Prof. Hava Viorica Prof. Idorasi Ion Traduction réalisée par : Prof.Drd.Grigorescu Mihaela

Toate informaţiile furnizate reprezintă responsabilitatea exclusivă a echipei de proiect, iar Agenţia Naţională pentru Programe Comunitare în Domeniul Educaţiei şi Formării Profesionale şi Comisia Europeană nu sunt responsabile pentru modul în care este folosit conţinutul acestor informaţii.



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