LAURA RENARD PORTFOLIO
Laura RENARD, étudiante
Faculté d’architecture ULB
La Cambre Horta
Bachelier 2016-2019
Projets d’architecture
BA1 - Retraite à Venise
BA2 - Fondation Boltanski
BA2 - Théâtre Moscou
BA3 - Place de Bootle
RETRAITE À VENISE
Retraite pour danseurs sur l’île de Lazzaretto Vecchio, IT
Au milieu de la lagune de Venise se trouve une petite île artificielle. Laissée à l’abandon pendant des décennies, la nature y a repris ses droits, la peuplant de végétation sauvage et la dotant en même temps d’un charme indescriptible. L’idée était d’y organiser une retraite pour une troupe de 6 à 12 danseurs, pour une durée de quelques semaines. Le projet se développe tout en longueur, en accord avec l’horizontalité marquée de l’existant. La décision a été prise de conserver l’île en l’état et d’implanter le projet le long de la parcelle, sur pilotis et les pieds dans l’eau, la parcelle devenant alors un grand espace extérieur de danse. Elévation sud
^ Plan d’implantation
Le projet s’implante sur une île artificielle, dans la lagune de Venise. En accord avec le bâti existant très horizontal, il se développe en longueur.
Plan du projet >
La construction sur pilotis est tangente à la parcelle. Les espaces communs donnent vers le Lido à l’est, les chambres s’ouvrent vers le sud et la salle de danse profite du coucher de soleil à l’ouest et de la vue de Venise. La galerie au nord fait le lien avec la parcelle, qui est devenue un grand espace de danse.
Croquis et photos du contexte Les grandes marches forment des esplanades confortables. La parcelle, où la nature a repris ses droits depuis, reste intacte.
Photos du contexte et croquis Le projet s’ouvre largement vers l’horizon. Venise peut être aperçue de la salle de danse au loin au nord.
Croquis
Chaque chambre bénéficie d’une petite loggia donnant sur la lagune de Venise.
FONDATION BOLTANSKI
Résidence pour chercheurs, autour de l’oeuvre de Boltanski dans un contexte fictif donné
Situé dans un quartier résidentiel dense, le projet opte pour une logique d’introversion. Il se caractérise par 2 patios aux ambiances variées, l’un minéral, l’autre végétal, autour desquels s’organisent les différents espaces. Au rez-de-chaussée se trouvent les espaces de vie et de travail et à l’étage se situent les espaces de nuit. Une double circulation permet une circulation fluide entre les parties publiques, communes au rez-de-chaussée et celles privées à l’étage. L’oeuvre de Boltanski, Reliquaire : meurtres, est exposée dans la pénombre du sous-sol dans une atmosphère crue.
Coupe longitudinale AA’
Plan d’implantation
Le projet se situe dans un contexte fictif mais dense. En réaction, il prend le parti de l’introversion.
^ Croquis
Un premier patio minéral crée un lien visuel entre le bureau de la secrétaire et la bibliothèque. Il est en lien avec la petite terrasse commune au sud. Croquis
>
Un deuxième patio, planté d’un arbre, apporte de la lumière à l’espace de travail et à la salle à manger. Il permet la fusion des deux espaces si l’envie s’y prête.
Croquis
On accède par un escalier peu éclairé à l’espace de l’oeuvre de Boltanski. Ses lampes brillent d’une lueur faible, elle est pour le reste noyée dans la pénombre.
^ Maquette
La lumière rentre profondément dans la chambre grâce au premier patio.
Maquette >
Le soleil filtre à travers le claustra et les feuilles de l’arbre du deuxième patio, créant une atmosphère à la lumière changeante.
THEATRE MOSCOU
Petit théâtre sur la place Marie Moscou à St-Gilles, BE
Ce petit théâtre de quartier vient s’intégrer dans la place en s’encaissant dans la pente existante. Il s’ouvre d’un coté vers le parvis de St-Gilles et de l’autre vers le parc de la partie haute de la place, démultipliant les invitations à rentrer. La longue pente d’accès et la scène extérieure en gradins forment des places appropriables par le public. Il abrite un café-théâtre, une salle de spectacle pour une centaine de personnes, des coulisses et des ateliers pour les costumes et les décors ainsi que des locaux pour l’administration. Les différents espaces et activités sont mis en relation grâce à des vides, des vues et un jeu de transparence qui créent une dynamique d’ensemble.
^ Plan d’implantation
Le théâtre se situe dans la partie basse de la place de Moscou, avec le parvis de StGilles à l’ouest et un petit parc au sud.
Coupe BB’ et ambiance
La pente d’accès crée une grande place en lien avec la terrasse du café-théâtre. Elle invite les passants de la rue et du parc.
Coupe CC’ et ambiance
La petite scène extérieure forme un deuxième accès au hall. Entourée du café-théâtre et de sa terrasse ainsi que des locaux de l’administration et de sa terrasse en toiture, elle est un point de convergence entre les différents acteurs du projet.
< Maquette
Le théâtre s’ouvre principalement vers le parvis de St-Gilles et le parc du haut de la place.
Croquis in situ >
Les croquis représentent la situation existante, du petit kiosque publicitaire au marché hebdomadaire implanté entre les arbres.
< Croquis in situ
On y voit le quartier de St-Gilles, la porte de Hal, le parvis de St-Gilles et le parc du haut de la place.
Maquette >
Le hall d’entrée et l’étage sont mis en relation avec un atrium, qui illumine le point de circulation majeur menant à la salle ainsi qu’ à l’administration et aux coulisses, aux balcons et au café-théâtre.
place de Bootle
I. ARTICULATION URBAINE
Projet urbanistique pour la place de Bootle à Mons, BE
Projet de groupe avec S. ALLAIN, A. AVRAM, Q. BELLENGER, F. HALLEZ
Dans une société en transition, il faut repenser la ville sous toutes ses coutures. La place de Bootle à Mons est réimaginée comme un petit quartier résidentiel. Les différents îlots s’alignent, par endroits, de manière à créer des grandes continuités visuelles. Les bâtiments, non-orthogonaux, vont venir former des resserrements et des dilatations, des croquements et des vues perspectives comme la trame des îlots de Mons intramuros. Les différents bâtiments sur cour articulent les différents pôles urbains et retravaillent une logique de ville qui se découvre à pied.
Coupe longitudinale AA’
^ Plan de situation
Le projet s’implante sur une place de Mons intramuros, caractérisée par un tissu urbain organique et tortueux hérité du Moyen-Âge.
Plan d’implantation >
Les différents bâtiments reprennent cette logique de contractions et de dilatations et réarticulent les différents pôles de la ville.
Croquis >
Les dilatations créent des espaces publics pour des petits marchés.
< Croquis
Les contractions dirigent le regard vers des percées visuelles, cadrant par exemple l’église.
Coupes théoriques rapport intérieur/extérieur L’espace public étant piéton, la question de la privacité des logements se pose.
place de Bootle
II. COHABITAT SLAK
Cohabitat sur la place de Bootle, Mons, BE
Un cohabitat est développé dans un des trois bâtiments du projet urbanistique. Le projet s’articule autour de deux entrées, l’une plus publique menant au potager sur la toiture, accessible aux habitants du quartier, l’autre plus privée. L’auvent crée une perméabilité entre la cour centrale du bâtiment et l’espace public, formant une interface dynamique entre le cohabitat et le reste du quartier. Des noyaux d’espaces privés, constitués de chambres et de salles de bains, organisent les espaces communs et partagés comme les cuisines, les salons et les salles à manger. Entre les deux se situent des petits espaces intermédiaires pouvant s’ouvrir ou se fermer au gré des envies.
Coupe transversale AA’
Maquette du site >
Les angles des bâtiments créent différentes places. Les gabarits évoluent pour s’insérer harmonieusement dans le tissu existant.
Maquette
L’auvent fait une connexion entre la rue piétonne et la cour intérieure plantée de quelques arbres. Les enfants y jouent, y laissent leurs vélos...
