Au fil de Caux n°24 by Caux Estuaire

Au fil de Caux Automne 2017

Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire EPRETOT • ETAINHUS • GOMMERVILLE • GRAIMBOUVILLE • OUDALLE • LA CERLANGUE • LA REMUEE • LES TROIS PIERRES • SAINNEVILLE SUR SEINE • SAINT AUBIN ROUTOT • SAINT GILLES DE LA NEUVILLE • SAINT LAURENT DE BREVEDENT • SAINT ROMAIN DE COLBOSC • SAINT VIGOR D'YMONVILLE • SAINT VINCENT CRAMESNIL • SANDOUVILLE

n°24

DOSSIER SPÉCIAL

Plongez dans le futur centre aquatique

ÉCONOMIE » Le Parc Éco-Normandie

passe à la vitesse supérieure

ÉDUCATION » Beau bilan pour les NAP

» TRANSPORT

SCOLAIRE Transport des collégiens, ce qui change

P14

ÉDITORIAL

Didier Sanson

Président de Caux Estuaire

Un territoire qui rayonne

es échanges et rencontres avec les habitants de Caux Estuaire me confirment que vous êtes toujours plus nombreux à apprécier la qualité de vie de notre territoire rural. Beaucoup évoquent aussi son dynamisme, qu’il s’agisse des initiatives en matière d’éducation de nos jeunes ou encore des nombreux rendez-vous festifs qui ponctuent l’année. C’est une satisfaction et une fierté. J’observe aussi que de plus en plus d’habitants du grand bassin de vie, sans résider dans l’une de nos 16 communes, ont également plaisir à fréquenter nos équipements et manifestations. Beaucoup viennent tout simplement se divertir en famille, d’autres se déplacent quotidiennement pour exercer ici leur activité professionnelle. Si l’attractivité d’un territoire se mesure à sa capacité à faire venir de nouveaux habitants et à séduire ceux des autres territoires, alors nous pouvons légitimement nous féliciter de notre capacité à attirer au-delà de nos frontières administratives. L’impulsion de Caux Estuaire ne faiblira pas pour doter notre territoire de nouveaux atouts, qu’ils soient d’ordre culturel, économique ou éducatif. Cette nouvelle édition d’Au fil de Caux vous en apportera plusieurs exemples, comme les travaux d’extension du Parc ÉcoNormandie qui tripleront les capacités d’accueil d’entreprises, tout en préservant le caractère de charme de ce lieu apprécié des promeneurs : de nouveaux emplois à la clé ! Le projet du centre aquatique s’apprête lui aussi à débuter. Il répondra à l’évolution de la demande en faveur d’une offre familiale et permettra à notre Communauté de Communes de bénéficier d’un site qui offrira des possibilités de loisirs originaux. Une offre de cinéma voit aussi le jour et bien d’autres initiatives, souvent accompagnées par Caux Estuaire, permettent à notre territoire de rayonner. Faisons-le savoir. Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire Magazine trimestriel Caux Estuaire, Communauté de Communes Caux Estuaire 5 rue Sylvestre Dumesnil, BP 117, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc. Tél : 02.35.13.36.90 Fax : 02.35.13.87.79 - Mail : contact@caux-estuaire.fr www.caux-estuaire.fr Directeur de la publication : Didier Sanson, Rédacteur en chef : Caroline Girodet. Rédaction : Objectif plume. Réalisation : BDSA L'AGENCE Le Havre. Crédits photos : © Peggy Godreuil, © A26 architectures, © Fotolia.com. Imprimerie Gabel sur papier PEFC. Tirage à 9.000 ex. ISSN 2118-4240. Dépôt légal à parution.

DOCUMENT RECYCLABLE

SOMMAIRE 4

➜

ÉCONOMIE

•

➜

Le Parc Éco-Normandie passe à la vitesse supérieure

CULTURE

•

Cinéma, le retour !

ÉDUCATION • Beau bilan pour les NAP

➜

DOSSIER SPÉCIAL • Plongez dans le futur centre aquatique PORTRAIT • Le goût de l’action sociale ENVIRONNEMENT • Le recyclage du verre, des progrès à faire ! SPORT Courez, courez, vite si vous le pouvez…

•

➜

TRANSPORT SCOLAIRE Transport des collégiens, ce qui change

•

CULTURE • La musique dans la peau ➜

BRÈVES ➜ CONFLUENCE ARTISTIQUE, TRUCULENCE DES

COMÉDIENS, PERFORMANCE DES CIRCASSIENS, AFFLUENCE DU PUBLIC, INCANDESCENCE DU SOLEIL POUR L’ÉDITION 2017 DE LA FÊTE DU CIRQUE !

Créée par Caux Estuaire et devenue un rendez-vous attendu par les petigrands, thème du festival 2017, la Fête du Cirque a fait palpiter du 2 au 4 juin les cœurs des habitants de la Communauté de Communes et bien au-delà. Cette édition a été pleine de surprises, à l’image des créations originales de cirque contemporain et d’art de la rue portées par des artistes de tous horizons. Les 50 spectacles proposés cette année ont attiré 16 000 spectateurs ! Guidé par la scénographie démesurée sur le thème d’« Alice au pays des Merveilles », le public s’est aventuré dans un univers de rêve et de folie. Car c’est bien du dépaysement qu’a proposé le festival. La soixantaine d’artistes présents se sont pliés en quatre (au sens propre comme au figuré !) pour emmener les spectateurs dans une bulle d’évasion. Rendez-vous pris les 1, 2 et 3 juin 2018 ! ➜ UN NOUVEAU SUCCÈS POUR « GROMESNIL DANS TOUS SES ÉTATS » Les 13 et 14 mai 2017, le parc du Château de Gromesnil, à Saint-Romain-de-Colbosc, a accueilli plantes et créations originales pour ce nouveau rendez-vous annuel : « Gromesnil dans tous états ». Plus de 6 000 personnes ont été séduites par cet événement dédié à l’art et à la nature. Une manifestation conviviale qui réunissait le Salon Arts et Jardins, L’Objet du délire, le jardin démonstratif et différents ateliers et animations pour le plus grand plaisir des visiteurs. Pour cette deuxième édition, Caux Estuaire et La Hêtraie, tous deux organisateurs, prouvent une nouvelle fois que le partenariat entre une collectivité et une association permet de réaliser de grands événements. Séduit par cette idée, le public a su profiter de l’union du Salon Arts et Jardins et de L’Objet du délire. Après le succès de cette deuxième édition, « Gromesnil dans tous ses états » est sans nul doute devenu un événement annuel majeur apprécié de tous.

➜ « FAITES DE LA MUSIQUE ! »,

VOUS ÉTIEZ NOMBREUX À RÉPONDRE À NOTRE APPEL !

Pour sa 3ème édition, l’événement « Faites de la musique ! » a accueilli le dimanche 25 juin de nombreux mélomanes. Musiciens en herbe (écoliers du territoire participant aux NAP), groupes et formations musicales se sont partagés les 3 scènes du parc de Gromesnil. Fidèle à l’esprit de la Fête de la Musique, le rendez-vous a tenu ses promesses en honorant toutes les musiques : rock, jazz, musiques actuelles, chanson française… La convivialité était également au rendez-vous avec la présence de producteurs locaux qui invitaient à venir pique-niquer. Lieu qui invite à l’épanouissement et à la gaité, le parc de Gromesnil a encore une fois joué son rôle d'hôte à merveille.

➜ LE TERRITOIRE DE CAUX

ESTUAIRE MIS EN LUMIÈRE À L’OCCASION DU MOIS DE L’ARCHITECTURE

La 12 ème édition du Mois de l’architecture contemporaine en Normandie, qui s’est déroulée du 1er au 31 mars, est passée pour la première fois cette année par le territoire de Caux Estuaire. Ce rendez-vous prestigieux qui donne à voir et à découvrir l’architecture contemporaine sous toutes ses formes, a mis en avant le Parc Éco-Normandie. Le 23 mars, une visite-parcours a permis au public de déchiffrer ce lieu singulier qui présente un intérêt à la fois architectural, paysagiste et urbanistique. Les travaux engagés et futurs sur la Zone d’Activités ainsi que la conciliation des usages ont fait l’objet d’échanges et de témoignages. Marc Vatinel, architecte paysagiste missionné par Caux Estuaire pour travailler sur le renouveau du parc de Gromesnil, a, quant à lui, mené une visite du site le 26 mars dernier.

➜ VOTRE INTERCO S’ENGAGE

POUR LE 0 PHYTO

Depuis le 1er janvier 2017, l’usage des produits phytosanitaires est interdit dans l’espace public. C’est une bonne nouvelle pour votre santé, pour la qualité de l’eau, pour l’environnement et la biodiversité. Cela peut chambouler vos méthodes d’entretien et changer l’esthétique de vos espaces publics, mais au final, ces changements sont bénéfiques… et nous allons tous y gagner ! L’entretien des espaces verts est une compétence communale. La Communauté de Communes Caux Estuaire, très investie dans le respect de l’environnement, accompagne ses communes membres en leur fournissant des panneaux d’information et en éditant un guide pratique.

➜ FOURNITURES SCOLAIRES :

POUR RENTRER DU BON PIED

Dans le cadre de sa compétence « Relations avec les communautés éducatives », Caux Estuaire aide à la scolarité les collégiens du territoire fréquentant le collège de Saint-Romain-de-Colbosc ou un autre collège public par dérogation dès lors qu’ils résident sur une commune de Caux Estuaire. Cette action permet chaque année de soutenir financièrement les familles en distribuant des fournitures scolaires aux élèves de la 6ème à la 3ème. Ainsi, plus de 850 collégiens se sont vus attribuer un kit de fournitures d’une valeur de 50 € pour cette rentrée scolaire. ➜ APPEL AU CIVISME

DES PARENTS D’ÉLÈVES

De nombreux usagers des équipements intercommunaux l’Espace des Farfadets et la Maison de Santé rencontrent de grandes difficultés pour utiliser les parkings qui leurs sont dédiés. En effet, certains parents d’élèves de l’école de Saint-Romain-de-Colbosc profitent de ces aménagements pour déposer leurs enfants. Aussi, Caux Estuaire tient à rappeler les règles de civisme. Il est normal que les personnes se rendant à la Maison de Santé ou déposant leurs enfants (parfois pas en âge de marcher) au multi-accueil puissent bénéficier des places de parkings qui leur sont destinées. Il est donc demandé aux parents des écoliers de Saint-Romain-de-Colbosc de respecter ces espaces et de s’organiser en conséquence en profitant par exemple, de l’espace Henri Odièvre. Automne 2017 N°24

BRÈVES

ÉCONOMIE

➜ RAND’EAU, LE PETIT CYCLE

DE L’EAU

Le Syndicat Mixte des Bassins Versants de la Pointe de Caux Etretat vous invite à la découverte du petit cycle de l’eau, le dimanche 10 septembre à 9h30, au cours d’une randonnée pédestre de 14 km (sans difficulté) entre Oudalle et Saint-Aubin-Routot. Informations sur www.smbv-pointedecaux.fr ou contact@ smbv-pointedecaux.fr. Inscriptions au 02 35 55 06 95. ➜ CAUX ESTUAIRE ADOPTE

UN NOUVEAU DISPOSITIF D’AIDES À L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Réunis en Conseil Communautaire le 11 mai 2017, les élus de Caux Estuaire ont adopté, à l’unanimité, un nouveau dispositif d’aides à l’Immobilier d’entreprise à destination des PME. Cette décision communautaire vise à soutenir l’implantation ou le développement d’entreprises (construction de bâtiments comprenant l’achat et/ou la viabilisation et l’aménagement du terrain, acquisition avec travaux et/ou l’extension de bâtiments) par le biais d’un soutien financier aux investissements immobiliers. Entrepreneurs, vous avez des projets d’investissement immobilier ? Contactez Frédéric Mérigeau au 02 35 13 36 92. ➜ MISE À DISPOSITION DE

PARCELLES AGRICOLES : APPEL À CANDIDATURES

Caux Estuaire est propriétaire de terrains sur lesquels ont été réalisés des ouvrages de lutte contre les inondations. Ces terrains en herbe sont mis gratuitement à la disposition des agriculteurs et particuliers pour la production de foin ou le pâturage d’animaux (ovins, caprins, poneys) par Caux Estuaire. Un nouvel appel à candidatures est lancé pour recueillir les dossiers de personnes intéressées par des parcelles allant de 400 m² à 2 hectares. Ces mises à disposition s’inscrivent dans la politique de Caux Estuaire en termes de préservation de la ressource en eau et de valorisation du monde agricole, et permettent ainsi de : • restaurer et valoriser les milieux naturels, • conserver une activité agricole sur ces terrains, • valoriser les produits de fauche des espaces verts, • réduire pour la collectivité les coûts d’entretien. Les dossiers sont consultables sur www.cauxestuaire.fr ou auprès des services de Caux Estuaire et les candidatures doivent être déposées avant le 25 septembre à 17h.

Le Parc Éco-Normandie passe la vitesse supérieure Fort de son succès, le Parc Éco-Normandie lance des travaux d’agrandissement qui tripleront à terme sa capacité d’accueil des entreprises. Un chantier de deux ans vient de commencer. Depuis son rachat en 2011 par la Communauté de Communes, le Parc Éco-Normandie connaît une belle dynamique et a su attirer de nouvelles d’entreprises, de l’artisanat à la PME-PMI en passant par des offres de services avec un Data Center high tech et même une crèche. « Une situation idéale en périphérie du Havre, au carrefour des autoroutes, et un cadre paysager unique grâce à la mitoyenneté du Château de Gromesnil expliquent cette belle dynamique qui ne demande qu’à se prolonger », avance Aurélie Simion, chef de projet. Afin d’accompagner cette montée en puissance, des travaux d’extension ambitieux ont été entamés dès 2016 avec la modification du giratoire existant pour la création d’une branche d’accès supplémentaire à la Zone d’Activités pour ouvrir sur la future voie principale. Depuis août, les travaux d’extension à proprement parler ont débuté : portés par Caux Estuaire, ils prévoient la réalisation de voiries (1,2 km), de réseaux, d’accotements et de 2,9 km de cheminements réservés aux modes doux (vélos, piétons). « La réalisation progressive des travaux de voirie permettra une livraison des parcelles cessibles au fur et à mesure de l’avancement du chantier », précise Eric Lethuillier, en charge du suivi des travaux. La performance dans un cadre paysager Les aménagements en cours s’inscrivent dans le prolongement des choix existants : ainsi, des talus cauchois plantés de hêtres

pourpres agrémenteront la voirie principale tandis que des hêtres verts distingueront la voirie secondaire. En outre, un bassin sécurisé par une haie servira à la régulation de la gestion pluviale puis à la restitution de l’eau de pluie en milieu naturel : son fond d’eau permanent contribuera à embellir ce cadre de travail, propice au bien-être et à la performance, prisé des entreprises. « Les éléments paysagers participent à l’attractivité du parc auprès des entrepreneurs, de leurs salariés comme des promeneurs, même si l’on reste bien dans une zone économique », confirme Aurélie Simion, qui invite au passage les nombreux visiteurs qui apprécient le parc et l’utilisent comme lieu d’agrément à prendre soin de sa propreté et à en respecter les règles de civisme et de sécurité. D’ici deux ans, la zone dédiée à l’économie passera de 10 à 34 ha, dont 22 ha commercialisables à la découpe, soit une cinquantaine de parcelles et autant de sociétés qui s’ajouteront à la trentaine d'entreprises déjà présentes. D’ores et déjà la commercialisation des premières parcelles disponibles au printemps 2018 est lancée, à partir de 37 € HT le m². Le montant global de l’opération est de 8,8 M € HT, soutenu par l’État, la Région Normandie, l’ADEME et le Département de la Seine-Maritime. Pour plus d’information : parceco-normandie.fr

CULTURE

Cinéma, le retour ! Depuis 2013, le cinéma avait disparu du territoire… Une nouvelle structure juridique a été créée pour développer l’offre cinématographique en milieu rural et Caux Estuaire en est actionnaire. Le lancement est prévu pour la fin de l’année ! Pendant près de 20 ans, c’est l’association Ciné pour tous qui assurait la diffusion cinématographique, en milieu rural, dans les départements de l'Eure et de la SeineMaritime. En juillet 2013, lorsqu’elle disparaît, les communes anciennement desservies par le circuit itinérant ont souhaité élaboré un nouveau projet. Les communes de Clères, Cormeilles, Criquetot-L’Esneval, Etretat, Fauville-enCaux, Saint-Saëns et la Communauté de Communes Caux Estuaire ont décidé de se réunir au sein d’une association de préfiguration « CINÉ 276 » avec pour objectif la construction d’une offre de diffusion numérique sur leurs territoires. Les communes de Duclair et de Blangysur-Bresle les ont rejointes ainsi que Terres-de-Caux. « C’est le travail assidu et tenace de chacun des élus, explique JeanMarc Vasse, maire de Terres-de-Caux, qui a permis l’émergence de ce projet qui va renouveler l’of f re d e ciném a . L’association a en effet su définir ses objectifs et solliciter les collectivités territoriales de leur soutien ainsi que des mécènes. Le projet a également bénéficié d’une subvention exceptionnelle, au titre de la réserve parlementaire de Catherine Morin-Dessailly, Sénatrice de SeineMaritime, Présidente de la Commission Culture au Sénat ». De là a été créée en mars 2017 Ciné Seine, une Société Publique Locale (SPL), qui a lancé une consultation de délégation de service public pour retenir un exploitant de cinéma qui devra assurer la

programmation et la diffusion des séances dans chacune des communes adhérentes. Un retour très attendu « Le retour du cinéma dans nos communes rurales doit permettre à tous d’accéder à la culture, dans la proximité et dans l’actualité, explique Jean-Marc Vasse, aujourd’hui président de Ciné Seine. L’on sait que le cinéma est un art partagé du plus grand nombre mais la distance des salles obscures est un frein à leur fréquentation régulière. Il s’agit donc de proposer une diffusion de films dans la proximité de salles équipées pour cela dans le cadre de ce circuit itinérant. Et à un tarif accessible, notamment pour la jeunesse. » Le retour du cinéma est attendu pour la fin de l’année 2017 ! Chaque collectivité décidera de sa fréquence à raison d’une à deux soirées par mois (tous les premiers

Jean-Marc Vasse

mardis du mois pour Caux Estuaire) avec, à chaque fois la diffusion de deux films : à 18h pour le jeune public et à 20h30 pour le public adulte. La programmation de la diffusion sera arrêtée sur la base d’un catalogue qui sera proposé par l’exploitant combinant toutes sortes de films. Il est envisagé également des diffusions de documentaires à la demande, pour faire écho à un évènement local, comme à l’appui d’une conférence ou pour une manifestation. Rendez-vous donc prochainement au Siroco pour le grand retour du cinéma sur notre territoire !

Automne 2017 N°24

ÉDUCATION

Beau bilan pour les NAP Voilà trois ans que la réforme des rythmes scolaires a été mise en place et que des NAP (Nouvelles Activités Périscolaires) ont été proposées sur le territoire à destination des enfants de maternelle et de primaire. L'heure du bilan !

Cau x Est ua i re a fa it le choi x d’accompagner ses communes membres dans la réforme des rythmes scolaires en coordonnant la mise en place des activités et en mettant du personnel à disposition. « Ce qu’il faut souligner c’est que les treize communes qui ont fait ce choix des NAP se sont très fortement impliquées, affirme Erika Ferry, la coordinatrice. Rien ne les y contraignait et pourtant elles ont tout fait pour proposer aux enfants de leurs communes, notamment en termes de coût et d'organisation, un large panel d'activités ». Toute l’année, à raison de deux fois une heure trente ou bien une fois trois heures par semaine, des activités très diverses mobilisant des animateurs spécialisés ont été dispensées après les cours aux enfants de maternelle et de primaire. Et ceux qui ont cru à la valeur et à l’intérêt de la mise en place du dispositif ont apparemment bien fait ! En effet, des questionnaires ont été distribués aux enfants et le bilan est plus que positif. Audelà des nombreux « c'était trop bien ! » et autres « c'était super sympa ! », force est de constater que non seulement les enfants 6

ont été heureux mais qu'ils ont découvert de nombreuses activités qui leur étaient inconnues. Le Projet Éducatif Territorial dans lequel s’inscrivent les NAP considère que l’éducation est l’affaire de tous : école, fa m i l le, a ssociat ion s, st r uc t u res d'éducation populaire, bibliothèques, musées, écoles de musique… L'objectif de cette réforme est ainsi de faire accéder les enfants à d'autres cultures, pratiques, arts, sports, sensations… sans esprit de compétition. Sur le territoire, cet objectif a donc été atteint ! Gestes de premiers secours, théâtre, yoga, informatique, musique, poterie, course d’orientation, tchoukball… Autant d'éveils, donc, dont les enfants se sont enrichis et se souviendront. Ils ont été près de 800 chaque année, soit 65% des enfants scolarisés des treize communes, à s’inscrire dans le dispositif. Qualitativement et quantitativement, les NAP ont donc été une belle réussite.

Entre autres, la vague de nouvelles inscriptions à l’École de musique le prouve ! La fin de l’année scolaire 2016-2017, avec l’éventualité d’un retour à la semaine de quatre jours, a laissé planer le doute sur la reconduction de ces NAP. Même si la demande a été faite auprès de l’Éducation Nationale pour les prolonger pendant un an, Jocelyne Guyomar, Vice-présidente en cha rge des relat ion s avec les communautés éducatives et associatives, a annoncé l’orientation en toute fin d’année : « Le décret du 28 juin 2017 autorise l’assouplissement de la réforme des rythmes scolaires, en laissant la possibilité aux communes de revenir à la semaine de 4 jours. Au vu des avis des conseils d’école et des demandes des parents, les mairies ont procédé à ce changement pour la rentrée 2017. » Cela signe la fin des NAP mais aussi cer ta inement l 'augmentation des inscriptions au Ludisports après 16h30.

DOSSIER SPÉCIAL

Plongez dans le futur centre aquatique Bien plus qu'une piscine ! En 2019, le nouveau centre aquatique intercommunal ouvrira ses bassins au public et dévoilera son concept original alliant notamment un bassin nordique, une lagune de jeux, un grand et un petit bassins couverts dans un cadre paysager harmonieux. Un plus pour l’attractivité de notre Communauté de Communes ! D’ici quelques semaines débutera le chantier de construction du nouvel équipement aquatique. Lancé depuis plusieurs années, le projet a bénéficié d’études complémentaires qui ont permis de valider ses principes architecturaux, d’affiner ses objectifs, d’enrichir le contenu de l ’offre et de conforter l’emplacement choisi pour sa réalisation. Les élus ont donc confirmé la vocation familiale, de loisirs, et éducative du futur centre aquatique avec la création de fonctionnalités inédites comme la lagune de jeux pour les enfants, les plages extérieures et bien sûr le bassin nordique : ce bassin extérieur chauffé, accessible depuis l’intérieur par un sas aquatique, sera une véritable extension des bassins couverts. A l’horizon de la rentrée 2019, les habitants de Caux Estuaire pourront

apprécier la qualité d’un bâtiment à la fois fonctionnel et esthétique. Conçu pour la détente et les loisirs comme pour le plaisir sportif, le futur équipement renouvellera l’idée même que l’on se fait d’une piscine, en apportant de nouvelles fonctions susceptibles d’attirer un public plus nombreux et plus familial. L’équipement sera également accessible durant la pause méridienne. Quant aux amateurs d’activités aquatiques, dont les juniors et les seniors, le nouveau complexe permettra de poursuivre et amplifier l’offre d’activités aquaforme et de loisirs (complémentaires à l’apprentissage de la natation) déjà enrichis par Caux Estuaire depuis 2013 : leçons enfants et adultes, aquagym, aquapalming, aquajogging, aquatraining, aquadouce, aquabiking,

trampoling, aquaphobie et jardin aquatique. Bien sûr, la nouvelle piscine continuera d’accueillir les élèves de primaire et du collège pour l’apprentissage de la natation, tout en réservant quelques créneaux pour les associations et clubs. « La capacité d’accueil, supérieure à la piscine actuelle, devrait largement dépasser les 56 000 usagers actuels par an, remplissant à la fois les fonctions d’éducation inscrites dans notre politique volontariste d’apprentissage de la natation auprès des élèves de primaire et de collège et jouant un rôle important pour favoriser le vivre ensemble », confirme JeanChristophe Blanc-Aubert, directeur général adjoint de Caux Estuaire. Le nouvel équipement sera effectivement propice à la mixité des publics et des générations.

Automne 2017 N°24

DOSSIER SPÉCIAL

Le point de vue de l’architecte Choisi pour élaborer ce projet structurant, l’agence A26 Architectures a veillé à l’intégration paysagère du projet (sur le modèle du clos-masure) et à son organisation fonctionnelle entre les zones d’accueil, de vestiaires, de bassins et de plages. « La répartition des espaces a été travaillée en respectant l’idée de la promenade architecturale qui, grâce à la transparence, permet intuitivement à l’usager de s’orienter, en intégrant les différents flux de publics », explique Mickaël Postel, l’architecte en charge du projet. Côté façades, le bâtiment sera traité comme une dentelle de bois grâce à un bardage en lames de bois verticales qui englobera la totalité du centre aquatique. « D’apparence monolithique, l’ensemble abritera pourtant des espaces distincts qui bénéficieront ainsi d’un apport d’éclairage naturel, précise l’architecte. Les équipements techniques retenus offriront une grande performance énergétique afin d’optimiser les coûts de fonctionnement et répondre aux objectifs environnementaux ». L’approche économique est donc aussi écologique.

Un site qui ne doit rien au hasard Le projet est une réponse à la dégradation continue et irréversible des conditions d’exploitation de l’actuelle piscine.

« Construite en 1976, elle affiche des coûts de fonctionnement très élevés sans pour autant répondre aux attentes actuelles des usagers », confirme Didier Sanson, président de Caux Estuaire. Chaque arrêt technique réglementaire révèle de nouveaux problèmes qui confirment que la piscine arrive en fin de vie, « comme la plupart des établissements construits en France à cette époque dans le cadre du plan 1000 piscines », poursuit Didier Sanson : carrelages défaillants, toiture mobile inutilisable, coûts énergétiques… tous les voyants virent à l’orange voire au rouge.

Mobilisé autour de cet enjeu, le Conseil Communautaire a mené les études nécessaires et conclu à la nécessité de créer un nouvel équipement sur un nouveau site. Celui choisi pour le futur centre aquatique vient compléter l’offre culturelle et sportive déjà existante sur place : salle de tennis, Siroco, École de musique mais aussi Maison Pour Tous et Maison de santé… À la fois proche de l’école et du Parc Éco-Normandie, l’emplacement se voulait central. Pari réussi !

DOSSIER SPÉCIAL

Lancement des travaux À la rentrée 2019, l’intercommunalité bénéficiera d ’un centre aquatique moderne, économique et écologique, attractif pour un plus large public et susceptible d’attirer de nouveaux usagers, y compris au-delà des frontières de Caux Estuaire. « Le nouvel équipement sera un élément fort de la vie de notre communauté, base de loisirs et centre de vie où les usagers auront plaisir à se retrouver, à partager les joies des activités aquatiques, et ce, qu'ils soient du territoire de Caux Estuaire ou d'ailleurs. », imagine Didier Sanson, qui insiste sur l’ambition d’une telle réalisation sur un territoire rural.

D’ici à la fin de l’année, les premiers travaux vont débuter et l’on pourra voir le projet sortir de terre. D’ores et déjà, afin de se projeter dans le futur centre aquatique, une exposition sera organisée dans le hall de l’actuelle piscine en fin d’année. Le nom du futur équipement sera, lui aussi, bientôt dévoilé !

UN ÉQUIPEMENT COMPLET ET UN BUDGET MAÎTRISÉ Le futur équipement sera capable de répondre aux attentes des différents publics : • un bassin de natation de 25 m de longueur par 5 lignes d’eau de 1,30 m à 2,00 m de profondeur • un bassin mixte natation / loisirs / animations de 125 m² • une lagune de jeux de 125 m² pouvant convenir aux tout petits et aux enfants jusque 12 ans • un espace extérieur dédié à la détente adulte, dont un bassin nordique de 200 m² • 500 m² de plage engazonnée idéalement exposée au sud et accessible depuis le hall des bassins Le budget de travaux de 8 millions d’euros HT annoncé en 2012 n’a depuis que peu évolué puisqu’il est estimé à 8,2 millions d’euros HT. Financé sur fonds propres et sur emprunt, ce budget n’aura aucune incidence sur la fiscalité des ménages. Des subventions ont été sollicitées auprès de financeurs publics.

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DOSSIER SPÉCIAL

Le centre aquatique comme si vous y étiez Du hall d’accueil aux vestiaires… Englobant la billetterie, les distributeurs et la dépose poussettes, le hall d’accueil joue sur une transparence qui rend intuitive l’orientation de l’usager. Inondé par la lumière naturelle qui le traverse, il donne accès aux vestiaires individuels ou collectifs, agrémentés de sèche-cheveux, de zone cabines casiers dont certaines sont aménagées pour les Personnes à Mobilité Réduite ou les familles. Une zone est dédiée au change des bébés. Chaque espace est scindé en deux zones hommes / femmes recouvertes de faïence jouant avec les couleurs. L’ensemble des vest ia i res, sa n it a i res et douches bénéficient d’un traitement acoustique grâce à des panneaux de laine de bois.

… avant l’accès aux bains Après le passage obligé du pédiluve, le public accède aux bassins alors que le public scolaire rejoint la partie sportive. Baignée de lumière et directement sous la surveillance du local des Maître Nageurs Sauveteurs, la lagune intègre des jeux d'eau. Le bassin nordique se situe dans un patio sécurisé, à l’abri des regards et protégé du vent comme des courants d’air, ce qui améliorera sa performance énergétique. En continuité des plages intérieures, les plages engazonnées conservent une intimité vis-à-vis de l’extérieur du site.

UN OUTIL AU SERVICE DE L’APPRENTISSAGE DES ÉLÈVES Si l’Éducation Nationale rend obligatoire l’apprentissage de la natation auprès des élèves scolarisés à certains niveaux de primaire et du collège, Caux Estuaire va bien au-delà en accueillant gratuitement tous les niveaux du CP à la 3ème, pour toutes les écoles du territoire et les 850 élèves du collège André Siegfried de Saint-Romainde-Colbosc. Cette initiative est d’autant plus remarquable qu’elle comprend la prise en charge par Caux Estuaire de l’entrée de chaque enfant et leur transport en car depuis les écoles. Sur une période de 33 semaines à l’année, soit de septembre à juillet, 1 388 élèves du territoire bénéficient de 8 à 12 séances d’apprentissage de la natation en présence de leur instituteur, mais également de 3 Maîtres-Nageurs Sauveteurs et un agent de ménage mis à disposition à chaque cours.

EN ATTENDANT... INSCRIPTIONS PISCINE 2017/2018 Les inscriptions pour la saison 2017/2018 auront lieu le mardi 5 septembre de 17h30 à 19h30 pour les cours d’aquaforme et le mercredi 6 septembre de 17h30 à 19h30 pour les leçons. La piscine ré-ouvrira ses portes le lundi 11 septembre après un arrêt technique commencé le 28 août. 10

PORTRAIT

Le goût de l’action sociale

Gilbert Bellet est président de la Banque Alimentaire du Havre et de la Pointe de Caux. Discret autant qu’efficace, il s’est engagé depuis plusieurs années en tant que bénévole pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. Après avoir fait toute sa carrière dans la direction administrative comptable et f inancière au sein de dif férentes entreprises, Gilbert Bellet a été sollicité pour s’occuper de la partie statistiques, de l’informatique et accessoirement aider à la mise en place organisationnelle des collectes au sein de la Banque Alimentaire du Havre et de la Pointe de Caux. « Je ne suis pas un grand communicant mais ce type de bénévolat me convenait très bien, explique-t-il. J’ai été plutôt surpris quand on m’a demandé d’assurer la présidence ! Mais j’ai accepté ». Le voilà donc à la tête de la Banque Alimentaire depuis le 23 mai dernier. Un don de Caux Estuaire en janvier dernier Rappelons que l’antenne locale de la Banque Alimentaire, qui a pour tâche de récupérer des denrées consommables auprès de différentes sources puis de les livrer aux centres de distribution, a un rayon d’action qui va du Havre à Saint-Valéry-en-Caux et Notre-Damede-Gravenchon. La Banque Alimentaire du Havre et de la Pointe de Caux compte aujourd’hui 9 salariés, 2 services civiques et plus de 100 bénévoles, et travaille avec une trentaine d’associations réparties sur son territoire pour assurer la distribution. Son partenariat avec Caux Estuaire remonte à plus de dix ans. En janvier dernier, la Communauté de Communes a fait don à l’organisation du camion Renault qu’elle utilisait pour livrer les produits secs au Havre. C’est la Banque Alimentaire qui livre désormais l'équipe

locale de la Croix Rouge à Saint-Romainde- C olbos c qu i s e ch a rge de la distribution. D’une valeur de 5 000 €, ce véhicule est une aide évidemment importante pour l’organisation. Des projets à venir Les principes au cœur de l’action sont la lutte contre le gaspillage alimentaire, le partage, le don, la gratuité, le bénévolat et le mécénat. Depuis sa création en 1986, la Banque Alimentaire s’est développée en un réseau national et même européen. « Depuis 3 ans, au Havre nous nous sommes mieux structurés, nous avons simplifié les procédures et c’est ce que je compte poursuivre en tant que président, dit Gilbert Bellet. L’alimentaire est un domaine sensible car il touche à la santé des individus et nous nous devons d’être inattaquables ». La Banque gère entre 2 300 et 2 500 tonnes de marchandises à l’année, correspondant à une valeur « mercuriale » à hauteur de 7 500 000 € soit l’équivalent de 5 millions

de repas, pour 20 000 personnes. « J’ai également un autre projet en tête en termes de santé, ajoute Gilbert Bellet. Nous ne récoltons que 23% de fruits et légumes alors qu’il faudrait être à 33% pour une bonne hygiène alimentaire. Dans une autre région j’ai pu voir que des projets s’étaient montés avec différents partenaires pour permettre de récupérer ces denrées manquantes. Comme je suis aussi VicePrésident de la CPAM du Havre, j’espère fortement mettre en place un projet qui permette de pallier cette carence ». À noter enfin que la Banque Alimentaire est toujours à la recherche de bénévoles pour soutenir son action, non seulement pour les collectes mais aussi dans d’autres domaines comme la gestion informatique, les statistiques, les approvisionnements en denrées alimentaires…

Tél. 02 35 24 00 82 http://ba76.banquealimentaire.org/

Automne 2017 N°24

ENVIRONNEMENT

Le recyclage du verre, des progrès à faire ! Les bons réflexes sont-ils en train de se perdre ? La diminution du tonnage de verre collecté tend à le laisser penser. Petit rappel sur la nécessité de bien apporter ses déchets en verre dans les colonnes dédiées.

Le verre est recyclable à l’infini et c’est d’ailleurs le seul des déchets qui le soit. En clair, bouteilles et pots de confiture vides peuvent se transformer à volonté en nouveaux pots et bouteilles en verre. C’est simple, à cond ition qu’ i ls soient correctement récupérés. 67 colonnes à verre sont réparties sur les 16 communes du territoire. Et un constat s’impose : le verre collecté a diminué de 17% entre 2002 et 2016, soit 1,5% par an, alors que la population a augmenté et que les emballages en verre sont constants, voire sont aussi en augmentation pour limiter l’usage du plastique.

Un coût conséquent pour l’environnement et pour la collectivité Ce sont donc 20kg de verre par an et par habitant qui partent dans les ordures ménagères. Une hérésie quand on sait que ces déchets sont destinés à l’incinération et que le verre ne peut être brûlé ! L’impact sur l’environnement est donc énorme. « Il est absolument indispensable que chacun prenne conscience de l’importance de ce geste citoyen, affirme Sylvain Vasse, VicePrésident de Caux Estuaire en charge de la rudologie et de l’environnement. Certes, le verre, il faut le porter soi-même dans

une colonne, mais céder à la facilité en jetant un bocal dans la poubelle grise n’est pas anodin du tout ». De plus, un tel geste a un impact également en termes de coût pour la collectivité. En effet, quand le verre est déposé directement dans les colonnes, il est racheté par une entreprise qui le recycle, tandis que les ordures ménagères passent par une chaîne de traitement. Autrement dit, une tonne de verre collectée coûte 22 € et une tonne de déchets collectée en porte à porte coûte 233 €. L’ écar t est pour le moins significatif ! Le coût pour la collectivité s’élève à près de 76 000 € par an !

Pour mettre donc fin à un gâchis qui coûte beaucoup, à l’environnement et à la collectivité, les bons comportements doivent être adoptés : il s’agit de mettre à part tous les emballages en verre et de les apporter régulièrement au point de collecte le plus proche. Un réflexe simple, un grand geste pour la planète ! Retrouvez l'emplacement des colonnes à verre en scannant ce QR Code ou sur caux-estuaire.fr

SPORT

Courez, courez, vite si vous le pouvez… Pour leur dixième édition, les Foulées de la Communauté proposent une formule randonnée qui enrichit un programme sportif complet. Marcher ou courir, il faut choisir ! « Ce grand rendez-vous mobilise l’ensemble du club et de nombreux volontaires qui assurent la meilleure organisation pour cette série d’épreuves à départs différés, à partir de 9h00 », souligne Sylvain Rosay. Pas moins de 110 bénévoles balisent ainsi le parcours – en accord avec les communes traversées et les forces de l’ordre – et s’occupent de l’indispensable ravitaillement, réparti en 5 points. La Confrérie du boudin de Saint-Romain est d’ailleurs elle aussi impliquée dans cette organisation bien huilée.

Bien connus pour leur goût du sport et de la course collective, les plus de 130 licenciés du Groupement Athlétique de la Communauté de Communes de SaintRomain-de-Colbosc (GACCSR) aiment aussi partager leur passion avec le plus grand nombre. Depuis plus de 15 ans, le cross scolaire pour les élèves du CP au CM2 du territoire réunit par exemple chaque année près de 500 jeunes. L’autre grand rendez-vous annuel avec les coureurs de tous âges se déroule ce 24 septembre : les Foulées de la Communauté se sont imposées depuis 10 ans comme un événement aussi sportif que convivial, parfaite illustration de l’orientation à la fois compétitive et loisir du club. « Pour cette nouvelle édition, nous proposons quatre épreuves qui nous permettent d’accueillir le plus grand nombre de participants de tous âges et de toute condition physique », annonce Sylvain Rosay, président et infatigable

locomotive du GACCSR depuis 2009. De fait, si les épreuves dites sportives réclament de la part de leurs participants un certificat médical, une toute nouvelle boucle sous forme de randonnée permet cette année au plus grand nombre de profiter d’un parcours bucolique et sécurisé : la route est à vous ! Une aventure individuelle et collective Pour celles et ceux qui ont du souffle et de bonnes jambes, les trois épreuves traditionnelles répondront aux attentes des plus chevronnés : la marche des Châteaux (marche sportive !) et la Saromanaise (course ouverte aux hommes et aux femmes à partir de la catégorie cadet) s’étirent sur un circuit de 7,8 km permettant de moduler son rythme et de viser la performance. Quant au semimarathon, il réserve ses 21,1 km aux coureurs les mieux entraînés, à partir de la catégorie junior.

Les inscriptions ont débuté sur le site du Club (gaccsr.com) et de Normandie Course à Pied. Elles se poursuivent jusqu’à la date des Foulées (sauf pour le semimarathon). Il vous en coûtera 11 € pour le semi-marathon, 9 € pour la course mixte et la marche sportive, 5 € pour la randonnée… et un peu de sueur ! Pour le départ comme pour la remise des récompenses, un seul point de ralliement : l’espace Henri Odièvre à Saint-Romainde-Colbosc. Et pour vous préparer, le GACCSR reprend ses entraînements pour tous à partir du 1er septembre sur la piste d’athlétisme d’Etainhus avec Jackie Lemesle, son entraîneur diplômé. Renseignements au : 06 11 76 91 92

Automne 2017 N°24

TRANSPORT SCOLAIRE

Transport des collégiens, ce qui change Depuis le 1er septembre 2017, la Région Normandie exerce la compétence transports scolaires des collégiens jusqu’alors assumée par le Département. Si le Syndicat Intercommunal de Ramassage Scolaire (SIRS) est dissout, les communes continuent de participer au coût du transport de chaque collégien. Le transport des collégiens concerne aujourd’hui 14 des 16 communes de Caux Estuaire puisque les élèves de SaintRoma i n-de- Colbosc n’ont pa s la possibilité de bénéficier de ce service (car ils se situent à moins de 3 km du collège) et que les collégiens de Saint-Laurent-deBrèvedent sont transportés au collège d ’Epouv i l le da n s le cad re d ’u ne convention directe avec le Département. Plus de 630 élèves sont concernés par les deux ramassages quotidiens – matin et soir - assurés du lundi au vendredi. Chaque commune participait jusqu’alors au financement du ramassage via un syndicat intercommunal, le SIRS, dissout depuis le 31 juillet. Conséquence de la loi NOTRe du 7 août 2015, le transport scolaire des collégiens est désormais du ressort des Régions. « Le transfert de compétence à la Région Normandie est assorti d’une évolution qui empêche la délégation du transport à un syndicat et préconise qu’une collectivité puisse devenir l’autorité organisatrice de transport de second rang, explique Hélène Lebouvier, en charge de ce dossier chez Caux Estuaire. Le Conseil Communautaire n’a pas souhaité remplir cette fonction, notamment en raison de l’organisation technique que cela nécessite et des nombreuses compétences déjà assumées par Caux Estuaire ».

Une participation financière maîtrisée pour les familles La Région étant compétente, c’est donc elle qui organise depuis le 1er septembre le transport des collégiens et des lycéens du territoire. Pour une meilleure continuité, les équipes du Département précédemment en charge de cette compétence poursuivent leur mission sous leur nouvelle casquette régionale. Pour autant, Caux Estuaire reste un interlocuteur privilégié : les 14 communes précédemment réunies au sein du SIRS ont créé une commission locale de transports associant des élus municipaux, des membres de la Région et le transporteur dans l’objectif d’assurer un suivi de l’organisation des circuits (sécurité, arrêts desservis, effectifs transportés, tracé des circuits…) et d’être force de proposition auprès de l’autorité organisatrice. « Caux Estuaire fait le lien entre les attentes locales, des communes et des familles, et la Région », précise Denis Merville, jusqu'alors Président du SIRS et Vice-Président de Caux Estuaire, qui invite les usagers à se manifester

auprès de lui, de Caux Estuaire ou de leur commune pour toute observation. En ce qui concerne le coût du transport, les communes continuent de participer à la prise en charge afin d’alléger la contribution des familles concernées par le transport d’un ou plusieurs collégiens. Il faut savoir que le coût individuel de transport à l’année s’élève à 1 200 € par élève, une somme prise en charge par le Département (et aujourd’hui la Région) qui ne répercute que 130 € aux familles. Dans le cadre du SIRS, les communes contribuaient à hauteur de 80 € par élève, soit un reste à charge individuel de 50 € réglé par le ménage. Quel est aujourd’hui le montant payé par les familles ? « Dans le cadre d’un nouveau conventionnement signé par chaque commune, Caux Estuaire a préconisé aux communes concernées de laisser à la charge des familles une participation de 65 € par collégien sur l’année (ce que la majorité des communes a suivi), soit un peu plus de 5 % du coût réel », répond Denis Merville.

CE QUE PERMET LA LOI… OU PAS !

On vous en dit plus En 2016, le transport scolaire concernait 635 élèves sur les quelque 800 collégiens fréquentant l’établissement de Saint-Romainde-Colbosc, soit près de 80 % des effectifs. 95 collégiens de Saint-Laurent-de-Brèvedent ont eux aussi bénéficié du transport scolaire vers le collège Georges Brassens à Epouville. Le territoire compte 7 circuits. La carte de transport scolaire permet non seulement de bénéficier du transport sur les circuits scolaires mais donne aussi l’accès gratuit à la ligne 20, vers Le Havre ou Lillebonne. Le transfert de compétence du Département vers la Région est sans impact sur le marché de transport scolaire conclu avec la société VTNI : les cars et les circuits ne changent donc pas en cette rentrée ni jusqu’à la date d’expiration du contrat en août 2022.

Une Autorité Organisatrice de Transports (AOT) est une collectivité publique qui a pour mission de définir la politique de desserte et la politique tarifaire des transports. À l’échelle locale, les communes importantes, ou plus souvent leurs regroupements, sont Autorités Organisatrices des Transports urbains : c’est le cas de la Communauté de l’Agglomération Havraise (CODAH). Ces autorités assurent directement l’exploitation ou bien la délèguent à des sociétés privées. La loi NOTRe ne confère pas à la Communauté de Communes la clause de compétence générale qui lui permettrait d’organiser les transports sur son territoire. C’est pourquoi Caux Estuaire n’a pas la compétence de mettre en place une desserte en transport en commun de la gare d’Etainhus, par exemple.

C’EST NOUVEAU : L’INSCRIPTION EN LIGNE Les inscriptions pour le transport scolaire de la rentrée 2017 ont pour la première fois pu s’effectuer en ligne. Une simple connexion au site www.seinemaritime.fr/transportscolaire a permis à chaque élève de s’inscrire et de payer en ligne jusqu’à la fin du mois de juillet 2017. L’inscription au format papier restait possible, même si elle devait s’effectuer dans un délai plus court. Contact : transports@seinemaritime.fr Tél. 02 35 63 66 73

Automne 2017 N°24

AGENDA

CULTURE ➜

NOUVEAUTÉ !

De nombreuses animations sont disponibles à la réservation sur caux-estuaire.fr

La musique dans la peau !

Sélection des animations à ne pas manquer

Environnement ➜

JARDIN DÉMONSTRATIF : GRATIFERIA

Dimanche 10 septembre à 10h Gratuit, sans réservation ➜

La chorale d’enfants de l’École de musique, baptisée Show Caux Notes, connaît un joli succès… que l’on ne mesure pas encore assez ! Débutants ou confirmés, même les enfants qui ne sont pas inscrits dans un cours de musique peuvent participer. Un seul pré-requis : l’envie de chanter ! Beaucoup d’enthousiasme « Il se dégage de la chorale des enfants une énergie vraiment particulière, affirme Elisabeth Sagot, professeur de formation musicale et chef de la chorale Show Caux Notes. Ils aiment s’exprimer, chanter et même jouer car les chansons sont e n géné ral c horé g raphié e s . L e ur enthousiasme et leur plaisir, c’est ce que ressent le public à chaque fois qu’ils se produisent ». La chorale existe depuis 2012 et réunit des enfants de 8 à 13 ans environ. Depuis deux ans, Elisabeth Sagot a constitué deux groupes, le premier pour les débutants et le deuxième pour les enfants à partir de 10 ans et ayant au moins deux ans d'expérience. Au départ, la participation à la chorale est obligatoire pour les élèves de l’École de musique mais rares sont ceux qui considèrent cela comme une contrainte. C’est le cas de Raphaël, 7 ans et demi, inscrit au cours « Musique en herbe » et qui a commencé la chorale l’année dernière : « Au début j’avais un peu peur, dit-il, mais en fait j’aime bien apprendre des chansons et c’est amusant. Parfois c’est un peu difficile mais on y arrive ! » Ce que l’on ne sait peut-être pas encore assez, c’est que l’on peut aussi s’inscrire à la chora le sa n s apprent i ssage d ’u n instrument en parallèle. C’est le cas d’Iban, 10 ans, qui entame en cette rentrée sa troisième année au sein de Show Caux Notes : « A la maison je chantais tout le temps, raconte-t-il, alors mes parents ont cherché où je pouvais apprendre et on a trouvé Show Caux Notes. C’est super ! Je fais souvent des solos aujourd’hui et j’adore quand on fait des concerts. Il y a une bonne ambiance et la prof est très accueillante ». 16

Une chorale ouverte à tous À raison d’une heure par semaine et de nombreuses prestations en public qui ponctuent l’année, la chorale, qui compte une trentaine d’enfants, ne demande qu’à s’agrandir. « Il n’y a pas besoin de connaître quoi que ce soit à la musique pour venir, ajoute Elisabeth Sagot, il suffit d’être motivé pour chanter ! Je ne fais pas passer d’audition et il n’y a besoin que d’apprendre par cœur ». Le répertoire est constitué de chansons enfantines ou de chansons françaises. Le fil directeur de cette année est le conte musical « L'ineffable Mme de la Fontaine », en collaboration avec le cours de théâtre de la Maison pour tous… En piste pour la comédie musicale ! Informations pratiques : Nouvelles inscriptions à l'École de musique : du lundi 4 au mercredi 6 septembre 2017. Reprise des cours le lundi 11 septembre 2017.

JARDIN DÉMONSTRATIF : UN POUR TOUS, TOUS PURIN !

Samedi 21 octobre à 10h30 Gratuit, réservation au 02 35 13 86 49 ou sur caux-estuaire.fr ➜

VISITE DU CENTRE D’INCINÉRATION DES DÉCHETS MÉNAGERS

Mardi 24 octobre à 14h Gratuit, réservation au 02 35 13 86 49 ou sur caux-estuaire.fr

Tourisme ➜

SORTIE NATURE : L’ESTUAIRE À VÉLO

Dimanche 24 septembre à 9h45, Réserve Naturelle de l'Estuaire de la Seine Gratuit, réservation au 02 35 13 86 49 ou sur caux-estuaire.fr ➜

LITTÉRATURE : PETIT SALON DU LIRE ET DES AUTEURS NORMANDS

Dimanche 15 octobre de 10h à 12h30 et de 14h à 18h, Château de Gromesnil Gratuit, en accès libre ➜

ATELIER CULINAIRE : LA CUISINE À PARTAGER ENTRE PARENTS ET ENFANTS

Mercredi 25 octobre à 10h et 15h, Château de Gromesnil. Participation financière, réservation à partir du 2 octobre au 02 35 13 86 49 ou sur caux-estuaire.fr

Culture ➜

CONCERT : WILL BARBER

Vendredi 13 octobre à 20h30, Le Siroco Tarif unique 20 €, réservation au 02 35 20 57 92 ➜

CONCERT : APÉRITUBES

Vendredi 1er décembre à 19h, École de musique Gratuit, réservation au 02 35 20 04 93 ➜

CONCERT HORS LES MURS : ÉCOLE DE MUSIQUE

Vendredi 15 décembre 2017 à 19h, La Grange à Saint-Aubin-Routot Gratuit, réservation au 02 35 20 04 93