Guide du compostage

Page 1

C’est quoi ? Pourquoi ? Comment ?

ET DU JARDINAGE DURABLE Document ment à conserver


30%

DE NOTRE POUBELLE GRISE

PEUT ETRE VALORISE CHEZ SOI, POUR APPORTER AUX PLANTES

OU AU JARDIN, UN AMENDEMENT NATUREL DE QUALITE

Le compostage est un procédé de dégradation naturelle des matières organiques, par des micro-organismes, en présence d’humidité et d’oxygène. À partir de déchets du jardin et de cuisine, le compostage permet d’obtenir gratuitement un amendement organique, le compost, structurant naturel nécessaire à la vie du sol et libérant lentement des éléments minéraux.

S DE L’AVI ETOR’ VERD

Parmi tous les recyclages possibles des déchets que nous produisons, celui des déchets organiques, issus du jardin et de la cuisine, est le plus aisé. Il ne nécessite aucune énergie, aucun matériel sophistiqué, ni aucun produit chimique. Le compostage permet de limiter le volume des déchets ménagers qui, sans cela, devraient être transportés et incinérés, tout en améliorant la fertilité du sol des jardins grâce à un amendement naturel de qualité.

2


LES MODES LE COMPOSTAGE

PROPRIÉTAIRE D’UN TERRAIN, 2 MÉTHODES S’OFFRENT À VOUS :

LE COMPOSTAGE EN TAS METHODE 1

Il consiste en un compostage direct des matières sur le sol, en un tas d’au moins 1 à 2m3, à l’abri du vent et à l’ombre. LES AVANTAGES

• Pas de limitation de volume, • Brassage du compost plus aisé.

LES INCONVÉNIENTS

• Attire certains animaux, • Processus de compostage plus long et plus difficile (excès d’humidité).

LE COMPOSTAGE EN BAC METHODE 2

Ce type de compostage est le plus répandu. En bois ou en plastique, il doit être posé au contact du sol. LES AVANTAGES

• Conserve plus longtemps l’humidité, • Accélère le processus de compostage, • Evite les nuisances provoquées par les petits animaux, • Comporte un système d’ouverture pour extraire le compost, • Facilite la montée en température.

En appartement, le compostage est aussi possible. Votre immeuble peut également être équipé de composteurs. Il suffit d’en parler à votre syndic de propriété et de contacter la Communauté de Communes Caux Estuaire

LES INCONVÉNIENTS

• Brassage moins aisé, • Contrainte de volume mais possibilité de disposer de plusieurs composteurs.

S DE L’AVI ETOR’ VERD Fa vous-ites le mêm e! 4 pal ettes e n em b + u boitée ois étancn couvers cle he e est jo t le tour ué !

(contact@caux-estuaire.fr ou au 0 800 474 167).

3


OBTENIR

UN COMPOSTEUR

CAUX ESTUAIRE MET A DISPOSITION UN COMPOSTEUR EN BOIS D UN VOLUME DE 600L ENVIRON MOYENNANT UNE PARTICIPATION DE

20€ ’

*

* Dans la limite des stocks disponibles POUR L’OBTENIR, IL FAUT SUIVRE CES ETAPES :

• Apporter votre règlement à la Communauté de Communes Caux Estuaire (chèque à l’ordre du Trésor Public). • Retirer le composteur livré en kit à la déchetterie intercommunale durant les heures d’ouverture sur présentation du justificatif de règlement.

Les foyers déjà dotés par Caux Estuaire et désireux de poursuivre et parfaire leur pratique du compostage peuvent retirer un second composteur dans les mêmes conditions.

OSTE ! JE COMP 30 % oins s en m de déchet elle

4

f

ub nss ma po d daan

steur ost Compo

COM

f

,

ÉCHETS

IS MES D

JE RÉDU

MÉMO

POST ! Pour le compo st À éviter et légum s de repa es s d’orig (pâtes

● Éplu chures de fruits ● Reste

, riz

in

e , légum ● Marc es, pain) végétale de café av ● Sach ets de th ec filtres ● Papi er essu é et d’infusion ie-tout ● Petit s ca et sans rtonnages en m en de papie cre (boîtes d’œ orceaux

r essu uf, ro ● Coqu illes d’œ ie-tout et toile uleaux tte) ● Fleur ufs s et plan tes fané

es

● Déch

ets d’origin e (viande animale , poiss s gras : on) mayonna huile, ise ● Jour naux − magazin es, papier glacé ● Corp

Vous av Appele ez des questio z Caux Estuairens ? un do au

f

f

Il sera remis aux foyers volontaires, pour chaque composteur délivré : • une notice de montage avec visseries, • un guide du compostage et du jardinage durable, • un bio-seau d’une capacité de 7 à 8 litres avec étiquette adhésive « mémo compost », • un sticker « je réduis mes déchets, je composte ! » à apposer sur les boîtes aux lettres.

0 800 4 74 167

ute ?


LA FABRICATION

S DE L’AVI ETOR’ VERD

DU COMPOST

OU PLACER LE COMPOSTEUR ?

Le compost sera installé à même le sol, afin que les organismes décomposeurs (insectes, vers, bactéries, champignons) puissent circuler entre la terre et les matières en décomposition. Il ne devra pas être placé trop loin de la maison pour que l’accès y soit facile. Un endroit caché, bien drainé, à mi-ombre et à l’abri du vent sera idéal.

ATT

ENT

ION Év le comiter de m e creux posteur d ttre a ( a de l’e ccumul ns un au pa ati de pl r temp on ui s IL en pe e) ou ONSE UN C n t d e e i . p is, haque Sous c steur en bo s o e p u q m i du co llez des br our insta tes dalles p ent i ou pet e pourrissemct l r e t onta i év is au c illé. o b u d mou du sol

ÉTAPE PRÉPARATOIRE

A l’aide de matériau structurant tel que broyat ou brindilles, confectionner au fond du composteur une première couche sur le sol de 5 à 10 cm d’épaisseur qui améliorera l’aération de la pile en décomposition et absorbera des jus éventuels. 5


LA FABRICATION DU COMPOST

QUE METTRE DANS LE COMPOSTEUR ?

Après le choix du mode de compostage, il faut connaître les déchets fermentescibles que l’on peut apporter :

POUR LA CUISINE

Épluchures de fruits et légumes, marc de café avec filtre, thé et tisane, essuie-tout et serviette en papier, petits cartonnages (rouleaux de papier essuie-tout et de papier toilette, boîte à oeufs en carton, coquilles d’oeufs, cheveux et poils d’animaux, plumes, restes d’aliments et denrées non comestibles.

Peaux d’agrumes (orange, citron), huiles alimentaires et de friture, cendres de bois tamisées.

POUR LE JARDIN

Fleurs fanées, feuilles mortes, déchets ordinaires du potager, du jardin d’ornement et du verger, tailles de haies broyées, « mauvaises herbes » non montées en graine.

Tonte de pelouses (varier les apports), feuilles de laurier (long à se dégrader), aiguilles de sapins/pins, végétaux aquatiques(algues), foin, paille et fumier.

AU JARDIN : les déchets pollués, les végétaux traités, les plantes malades, les tailles de haies de conifères (thuyas, cyprès) ou persistants à feuilles épaisses (laurier, palme), les plantes en graines. A LA CUISINE / MAISON : coquillages, restes de viandes et de poissons, nappes jetables et étiquettes des fruits, balayures de maison, sac d’aspirateur, sciures et copeaux de bois traités (agglomérés, contre plaqués…), cendres de charbon, papiers et cartons imprimés, tous produits chimiques, pierres, gravats, sable, tous les matériaux non biodégradables (verre, métaux, langes et couches jetables, matériaux et fibres synthétiques).

6


REUSSIR SON COMPOST

Respecter les consignes Pour réaliser un bon compost, il faut respecter 3 règles simples : 1/ Fractionner les déchets apportés (taille des déchets homogène). 2/ Aérer et brasser régulièrement le mélange (aussi souvent que possible, pour y faire circuler l’air et éviter le pourrissement). 3/ Surveiller l’humidité/la sécheresse (l’activité biologique est ralentie dans un milieu trop sec ou trop humide).

50% DE MATIERES 50% A TENDANCES CARBONES DE MATIERES A TENDANCES AZOTES

TYPES DE DÉCHETS

VERTS ET HUMIDES (azote)

Gazon

X

Épluchures de fruits et légumes

X

Plantes herbacées ou mauvaises herbes

X

S DE L’AVI ETOR’ VERD

Il faut respecter, le plu un bon éqs possible, les apportsuilibre entre ”verts et de déchets riches en ahumides”, ”secs et bruzote, et les ns”, en carboneriches . SECS ET BRUNS (carbone)

Branchages

X

Foin, paille

X

Sciure et copeaux

X

Feuilles mortes

X

Petits cartonnages

X

Essuie-tout et serviettes papier

X

Le non-respect de ces consignes peut entrainer des « couacs » dans le processus de décomposition. Mais, chaque problème à ses solutions.

7


REUSSIR SON COMPOST

Symptôme

Remèdes

Des odeurs désagréables se dégagent.

Manque d’air, trop d’eau ou trop d’herbe fraîche.

Retourner le tas et ajouter des déchets grossiers ou riches en carbone (feuilles mortes, paille, brindilles, copeaux). Diminuer l’arrosage et protéger des fortes pluies.

Des moucherons sont présents autour du composteur.

Cela arrive souvent en été et cela ne présente aucun inconvénient. C’est le signe d’une bonne activité biologique, car les larves de moucherons (les asticots) transforment les déchets organiques en compost.

Apporter des déchets variés et mélanger régulièrement le compost.

Le tas de compost est sec et des moisissures se développent.

Pas assez d’eau et pas assez aéré.

Retourner le compost et ajouter de l’eau ou des déchets riches en eau.

Volume de compost trop petit ou compost trop tassé. Le compost est exposé à l’asséchement. Manque d’azote. Déchets trop gros.

Ajouter de la matière et retourner le compost. Couvrir d’un couvercle. Ajouter des déchets riches en azote (épluchures de légumes, gazon). Fragmenter ou broyer les déchets à problème afin de faciliter l’action des micro-organismes.

Mauvais recouvrement des déchets ou présence de matières non recommandées. Cependant il est normal que certains petits animaux soient attirés par le compost.

Recouvrir constamment les déchets de cuisine avec du vieux compost ou encore des feuilles et enlever les matières non recommandées.

Le tas est froid et les déchets se décomposent mal.

Les animaux sont attirés par le compost.

8

Causes


QUELQUES ASTUCES

ASTUCE 1

• Incorporez une pelletée de compost déjà en décomposition dans les nouveaux tas : ainsi vous apporterez à votre nouvel arrivage de déchets organiques, les micro-organismes et vers de terre nécessaires au processus de décomposition. ASTUCE 2

• Couvrir le compost peut améliorer le déroulement de la décomposition : favoriser le développement des micro-organismes et protéger du détrempage des matières organiques (asphyxie). ASTUCE 3

• Utiliser des activateurs de compost est INUTILE si les règles du compostage sont respectées.

Les phases de décomposition Un compost est en évolution constante. On distingue 2 principaux stades : PHASE DE

FERMENTATION PHASE DE

MATURATION

Les déchets deviennent bruns. Les vers apparaissent et la chaleur s’élève. Ils deviennent plus friables et sont de moins en moins reconnaissables. La perte de volume est importante. Cette phase dure 2 à 3 mois. Les vers et autres insectes deviennent moins nombreux. C’est la période de construction de l’humus. C’est l’étape la plus longue, elle dure plusieurs mois. 9


UTILISER LE COMPOST Avant toute utilisation, il faut s’assurer que le compost soit mûr. Il se caractérise par un aspect homogène, une couleur sombre et une agréable odeur de terre de forêt. On n’identifie plus les déchets de départ, à l’exception des bouts de bois et de certains déchets difficiles à composter. Une fois le compost sorti, un tamisage est nécessaire pour faciliter son utilisation. Il permet d’éliminer les éléments grossiers qui n’ont pas été complètement dégradés. Un simple cadre grillagé posé sur 2 parpaings ou sur une brouette fera l’affaire.

Conseil : Si le compost est sec, ne tardez pas à le tamiser. L’opération sera plus facile. En cas de forte humidité, recouvrez votre composteur d’une bâche ou tôle et faire cette opération 15 jours après. Il faut donc arrêter d’ajouter des déchets et installer un autre composteur (respect des 2 phases). Le compost mûr peut être utilisé de 2 façons : COMME AMENDEMENT ORGANIQUE :

L’épandre alors en couches minces (1 à 5 litres par m2), puis l’incorporer au sol superficiellement par binage sur 7 à 10 cm de profondeur. À effectuer, de préférence, au début du printemps car le compost permettra que le sol se réchauffe plus facilement, grâce à sa couleur foncée. COMME SUPPORT DE CULTURE :

Il convient alors de le mélanger avec de la terre et/ou avec du sable. En effet, il faut absolument éviter de semer ou de planter directement dans le compost. La proportion d’1/3 de compost pour 1/3 de terre et 1/3 de sable est généralement conseillée pour les plantes en pot.

10

Il est possible de disposer le compost avant sa maturité totale en paillage (structure grossière appelée paillis) sur la terre, aux pieds des arbres ou sur des cultures déjà avancées.


Quelle quantité de compost apporter dans le jardin ?

Apport nul

Les plantes grasses ou succulentes (type cactées).

Apport moyen (de 1 à 3 kg de compost/m2/an)

Les rosiers, la plupart des fleurs, les arbres fruitiers, les légumes peu exigeants (betterave, carotte, haricot).

Apport important (de 3 à 5 kg de compost/m2/an)

Framboisier, groseillier.

Apport très important

(plus de 5 kg/m2/an)

Les terres très pauvres, la création de jardins.

LES BIENFAITS DU COMPOST Le compost est bénéfique pour le sol (action à long terme en sa qualité d’amendement) et fait pousser votre jardin (qualité d’engrais). Il : • Accroît l’activité biologique du sol ; • Contribue au renouvellement voire à l’augmentation du capital d’humus dans le sol ; • Améliore la structure du sol en le rendant plus grumeleux et meuble ; • Améliore le bilan hydrique des sols sableux et réduit l’érosion ; • Améliore l’aération et le drainage des sols lourds ; • Fournit aux plantes un apport nutritif « au compte-goutte », tel un engrais à action lente.

11


PENSEZ AU

JARDINAGE DURABLE ! Jardiner durablement revient à produire moins de déchets, utiliser moins de produits phytosanitaires, mais aussi à réduire sa consommation d’eau. En plus du compostage, de nombreuses actions sont réalisables pour jardiner durablement.

AU JARDIN D’AGREMENT ACTIONS PREVENTIVES

• Tondre en laissant les déchets sur la pelouse. On appelle cette technique le mulching. La tondeuse mulcheuse coupe l’herbe tondue en infimes parties qui sont redéposées sur la pelouse. Ces déchets se décomposent sur place, apportent au sol des éléments nutritifs et maintiennent l’humidité du sol. De plus, c’est un gain de temps appréciable.

LES CONDITIONS A RESPECTER POUR LE MULCHING

1 2 3 4

Tondre un tiers de la hauteur de l’herbe Tondre fréquemment (2 fois par semaine) Tondre toujours quand l’herbe est sèche Adapter sa vitesse de tonte

• Penser aux plantes couvre-sol ou tapissantes. Elles s’étalent sur le sol sans prendre de hauteur ou peu. Quelques exemples : lierre, millepertuis, pervenches, cotonéaster. Cotonéaster

12

Millepertuis

lierre


• Pratiquer le paillage. Il consiste à recouvrir le sol au pied de vos plantations (arbres, arbustes, fleurs, légumes) par des déchets verts du jardin préalablement broyés.

S DE L’AVI ETOR’ VERD

ACTIONS CURATIVES Pratiquer le désherbage mécanique (utilisation de la binette ou d’un couteau à désherber) ou thermique (verser l’eau de cuisson bouillante sur les plantes indésirables).

13


AU POTAGER Pour lutter contre les ravageurs (limaces, chenilles et consorts) sans produits chimiques, plusieurs actions sont possibles :

ACTIONS PREVENTIVES

S DE L’AVI ETOR’ VERD P l’associ rivilégier ation d e plan elles v tes : ont récipro se protéger queme Par nt pouve exemple, vo . z alter us de car ner les rang ottes a s ve des po ireaux c ou des ails.

UTILISER DES ASSOCIATIONS DE PLANTES LÉGUMES

14

ASSOCIER AVEC

DISSOCIER DE

Poireaux

Carottes, céleris

Haricots, pois et choux

Tomates

Oignons, poireaux, haricots, choux

Betteraves, courgettes, potirons, épinards

Courgettes

Radis, pois, haricots

Pommes de terre

Pommes de terre

Haricots et pois

Tomates, courgettes, potirons,

Choux

Laitues, tomates, thym

Ail, poireaux, fraisiers, radis


• Pratiquer la rotation des cultures pour éviter la propagation des ravageurs et des maladies. • Faire appel aux auxiliaires naturels (ex : coccinelle). • Planter des fleurs et plantes aromatiques (ex : thym ou menthe éloigne les limaces, basilic ou lavande éloigne les fourmis).

• Utiliser des répulsifs naturels (ex : marc de café et cendres par temps sec pour les limaces, vinaigre, citron).

ACTIONS CURATIVES • Préférer des produits utilisables en agriculture biologique portant le logo et la mention « utilisable en agriculture biologique ». • Incorporer du compost (à la place d’engrais chimique) : il favorise l’activité biologique du sol. • Retirer les parties infectées d’une plante malade et les jeter (ne pas les déposer au sol).

LIMITEZ VOTRE CONSOMMATION D’EAU • Penser à récupérer l’eau de pluie : il existe de nombreux matériels sur le marché (citerne...). • Planter de préférence à des mois où l’arrosage n’est pas nécessaire (septembre pour le gazon, octobre pour les plantes vivaces et novembre pour les arbres et arbustes). • Incorporer du compost dans le sol ou en biner la surface pour ameublir la terre et retenir l’eau de pluie. • Pratiquer des arrosages judicieux avec un tuyau goutte à goutte ou microporeux, avec un arrosoir plutôt qu’un tuyau pour mieux contrôler les quantités d’eau utilisées, en arrosant de préférence le soir et le matin afin de limiter l’évaporation. • Apporter la quantité d’eau juste nécessaire : seuls les potagers, les plantations annuelles au printemps et jardinières ont besoin d’eau fréquemment contrairement aux plantes vivaces, bulbeuses, graminées, arbres et arbustes peu gourmandes en eau sauf à leur démarrage.

15


Ce document est conçu dans un éco-format permettant de réduire son impact écologique en utilisant moins de papier, moins d’encre, moins d’eau et moins d’énergie.

Document recyclable

Pour plus de renseignements appelez le service gestion des déchets au numéro gratuit :

0 800 474 167 Ou rendez-vous à la Maison de l’Intercommunalité : 5 rue Sylvestre Dumesnil 76 430 Saint-Romain-de-Colbosc

www.caux-estuaire.fr

B.D.S.A. Le Havre - RCS 325 437 507 00024 - 02/2015 - Crédits photographiques : © fotolia, © Caux Estuaire

Document à conserver


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.