Paroles À]pprofon[Dire

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Textes de l'album À]pprofon[Dire David Goudreault

Droits d'auteur – David Goudreault, 2011 – Tous droits réservés Gauche d'auteur – Certains droits réservés – Vous êtes libre de reproduire, distribuer, communiquer et diffuser cette oeuvre de façon non-commerciale en suivant la licence Creative Commons tel que stipulé sur www.davidgoudreault.org. Vive l'art libre !


1.Kebekwa

Vive…vive…vive le québec…

Je suis un fier fils de la fleur de lys Je chante ce monde qui m’enchante comme Félix Las des idées lisses et fixes qui enlisent Et des indécis d’ici qui s’anglicisent Québec! Bastion francophone en Amérique du nord Progressiste de la trempe des forts Qui trempent dans l’effort C’est une lutte de faire reconnaître notre art… De vivre! Notre culture encore vive Au théâtre, à l’étable ou l’usine Nobles et notables; Nos partys de cuisine. D’ailleurs, Toi, d’ailleurs Bienvenue à ma table Que tu sois noir, gai ou arabe Et même tout en même temps Ça ne m’effraie pas, ne me rends pas drabe Je suis fils vivant d’un peuple accueillant Je ne crois pas à leur panier de crabe La peur est la plaie des ignorants, On ne peut haïr que l’inconnu Alors viens me faire rire qu’on le soit plus On ne peut haïr que l’inconnu Alors viens me faire rire qu’on le soit plus Que pas à pas On passe du face à face Au tête à tête Qu’on efface l’égo et ses conquêtes Qu’on quête du sens sans race Qu’on s’enracine Libres et en place Comme devraient être de vrais êtres Qui passe de l’étrange à l’échange Je suis fruit du mélange Multicoolturel De peuples qui fuient Les marées ou qui coulent sur elle


Cycle des siècles de langues qu’on mêle Toujours et jamais les mêmes Un peu rouge un peu ébène un peu blême Et basané par les années Alors y a pas de recul Bienvenue! Ya pas de reclus Je t’accueil! Alors y a pas de recul Bienvenue! Ya pas de reclus Je t’accueil! Et à la fin du repas, repus De fallafel, poutine ou poisson crus On ira au bord du fleuve, comprendre le repos Prendre le pouls humain Dans une poignée de lendemains Peu importe la douleur de la peau Ou des nations qui plient Sous le poids d’un drap, d’un drapeau De Baie-Comeau au fond de l’Estrie Ici, on brille par l’ouverture d’esprit Et même si elle n’est pas à la mode, Elle, fait de nous un modèle Peu importe ce que les marchands disent Y’a pas que les marchandises Qui ont le droit de circuler Y’a pas que dans les circulaires Que je veux voir les spéciaux du monde entier Moi, je veux sortir autant que laisser entrer Il faut s’y mettre, Maître chez nous Plus jamais à genoux, le je-nous Passe par toi

Plus jamais à genoux, le je-nous Passe par toi Il faut qu’on se démène À reprendre le pouvoir Pour voir où on se mène et apprendre à pourvoir À nos propres besoins Que nos miniministres minimisent Même sur nos soins ils ont mains mises Mais Dans ma maison, ma mie, ma mie sera à l’abri


Sens la brise qui souffle, Qu’ils souffrent jusqu’à ce que brise Leur pauvre vieux néolibéralisme Qui nous rend un peu comateux On en a les liens comme mous Pourtant tous comme eux Oubliant le bien commun Rappelons-nous surtout Qu’on s’est bâti les autres, les uns Épaules métissés à la roue Rouage d’un pays De fermiers ouverts De citadins, citoyens de la terre Terre des hommes, on s’y réfère Y reste d’autres référendums Et ma chère sœur fier frère camarade ou chum, J’espère que tu y voteras Qu’on ne vivotera plus Que nous vivrons plus Que nous verrons que ce qui nous tient Au-delà des rites, des rythmes et des écrits C’est mon pays qui est le tiens Car sur nos plaques sera inscrit Je me souverain …libre, libre, libre, libre…


2. La voix du milieu (avec Patrick Jalbert)

Entre deux bouchées de jeûne Face au journal aux gros titres jaunes Petite gêne Moi, C’est la simplicité que j’aime Maintenant, même les pubs de divans sont extrêmes On extrait le divin du vivant Je devine que la mode est d’errer Moi, Je suis croyant/pratiquant modéré À la paix aucune entorse Je ne porte aucune bombe ni bombe le torse Quand on met mon Dieu à Bas, Qu’un faux débat s’amorce Je reste fier et droit, adroit, j’éteins l’amorce Mais on me critique en masse… J’ai un salaire dans la moyenne Donc peu de moyens Toujours moyen de monnayer À moins que j’aie plus que vous n’ayez… Noyé dans la routine, la roue tourne Les demandes de prêts qu’on me retourne Je comprends peu leurs grands vols politiques Et vos envols poétiques Moi, j’ai la face dans les couches Et les factures en retard Alors question de rhétorique Ça vient tard, quand je me couche… Je fais ce que je peux, c’est souvent peu Et on me critique en masse Mais c’est moi, la masse critique! Je suis la voix du milieu À mille lieux de l’élite À mon échelle, je milite De mon mieux, pour un monde meilleur Je suis la voix du milieu… J’suis une ado qui « fit » pas et qui se fit pas aux magasines pour son prêt à porter lorsque je magasine c’est ma petite cousine que je dois apporter J’aime bien les partys mais j’ai souvent envie de partir Rendez vous compte; le premier rendez vous compte Je veux pas être biaisée Après le premier baiser du gars top cool qui pense qu’il m’allume


lorsqu’il s’allume une top en m’offrant la lune pour enlever mon top il se trompe de brune Moi j’vois la vie en rose Mais j’en ai les épines flexible comme le roseau fraiche comme la rosée À l’abri des risées Je sais qu’on me critique en masse… J’viens d’une famille ou la modestie est d‘ordre Et les mots d’estime dorment L’école, c’était long pour un manuel comme moi Je levais le nez sur les manuels et je parlais parfois Fallait que je me taise, me maitrise Même si je n’aspirais pas faire une maîtrise ou une thèse Je n’étais pas un génie, un peu gêné Je ne voulais pas être un ingénieux ou un mathématicien Maintenant Mécanicien, j’m’habille en big bill Ça paye bien les bills Je su, pour gagner ma semaine dans le Sud Je le sais, on me critique en masse Mais c’est moi la masse critique Je suis la voix du milieu À mille lieux de l’élite À mon échelle, je milite De mon mieux, pour un monde meilleur Je suis la voix du milieu… J’ai une job plate comme ma poitrine, j’en fais pas un plat Mon chum m’aide à faire le plein et des petits seins, ça lui plaît À l’usine ou je bossais, mon boss, qui a la bosse des affaires, a coupé mon chiffre pour augmenter son chiffre d’affaire… Dans ma famille, quand on passe à table On se dit pas grand-chose, pourtant on s’aime Mais le dire, c’est autre chose J’ai peur que le monde me juge comme je juge le monde La pression du miroir à chaque matin Il m’attend, fond de teint sur le temps Je suis femme de ménage, célibataire je suis homme à tout faire mais je me ménage Je suis étouffé entre deux filière, fonctionnaire Je fonctionne plus, petite retraite de misère Je suis cuisinier pompiste magasinier secrétaire de sous-ministre


On est la force du nombre, citoyens de l’ombre De l’autre côté de la télé Ceux dont jamais on ne s’encombre mais le comble C’est qu’on nous critique en masse Oubliant que c’est nous, la masse critique!!


3. RePositif

Parfois, j’ai l’envie de mourir Aussi pressante qu’une envie de pisser Est-ce que je vais pouvoir me retenir Ou je vais me mourir dessus… Reste…reste…Reste positif! J’ai le moule à bonheur Mal huilé Ça colle au fond, ça goûte brûlé J’ai le carafon de la passion fêlé Le jusqu’au bout qui perd son jus Juste un fanfaron triste et zélé Mon jaune d’espoir est crevé, fendu Ma résilience est résiliée Coudon’M’entends-tu? J’ai des lâches lousses loyaux dans les boyaux des caillots de nostalgie saignants comme ton steak d’aloyau Qu’elle soit blonde morte ou brune On gratte nos galles, caresse nos prunes On ramasse tous de vieilles bouteilles Pour s’en repayer une L’amour ce n’est pas une cimaise C’est une si maigre chimère du cerveau Vos sermons servent mon serment d’apoplexie À peu près complexe J’ai un extra de trop Un bonus sur le plus qu’il n’en faut La cour et la coupe sont pleines Peines perdues Les cœurs sont des croupes Et le mien n’y est plus J’ai la soif impossible Petit pion déjà roi Une faim de renaissance Puis mon désarroi Couvre la distance Entre mes valeurs et le 10-30 Distrait par tout ce qu’on voit d’un trait Celui qui a bu boira Celle qui s’est tue, tuera T’iras jamais au bout! Même si la terre est plate! On ne tourne que sur soi-même


Ne retombe que sur ses pattes C’est la guerre des trucs En haut en bas Gauche droite select start Je ne crois plus qu’aux sourires des pancartes, Au wal-mart, Des rires jaunes de symboles sans droit d’auteur Tristes comme des seins sans odeurs Sans envies à cent piasse la passe toi-z-en Sans cesse en vie¸ Malgré la mort et son sûrement d’hypocrite Crasse comme le christ de chat qui fait le beau pour avoir du lait Et dis-le, délaisse-moi sans délais Car malgré les rénovations et les révolutions Qu’il faudrait faire dans un bloc qui ne nous appartiendra jamais Malgré les dépendances assumées Les dealers qui ne font jamais de deals Et la bonne conscience à shimer Shimmy, shimmy yaaaah, Faisons à foison semblant de s’aimer Popopopo Suppot du Repositif Besoin d’un support, d’un repos, d’un suppose l’histoire Bien enfoncé dans le corps Encore au fond du tiroir...à bas Popopo…pas positif! Pas pas pas popopopositif! Du sang neuf Dans mes nus sans nous Les nuitées Minutées avec minutie Dans le couloir de la mour Tous prêts à s’exécuter Les cutes se tatoos au cutter Les laides attendent leurs tour, leurs leurres Et le Lalalère de ceux déjà là À l’hallali de la lie de l’âme Où tout est trop vrai pour être beau Et Dadladidaladidlidam… Pas trop mort, on traîne nos traumas Encore un peu, encore un pas La vie c’est court et c’est long C’est lourd et c’est con À petites flammes, à petits feux Je sauve ce que je peux On s’en sortira tous sain et sauf moi C’est injuste Penses-y juste Pas… pas pas po positif!!!


4. MEURTRE DE SOI À l’époque, damnés Puis abandonnés, Tu veux des données, je vais t’en donner… Tentatives aux 40 secondes, suicide complété au 3 secondes Entre 800 000 et 1 million par année dans le monde Est-ce que ça heurte?? Dis-toi qu’il ya plus de suicidés que de victimes de meurtres, De la guerre et d’attentats terroristes réunis Ouais, je sais, c,est triste et c’est con mais ça risque de rester de même, l’ami C’est un problème qui se traite à la prévention Pi Ça, ça rapporte pas aux élections alors on restera dans la file au prochain défilé des millions… et au Québec encore cette année, on aura au moins notre millier de drame Avec des moyens infimes Je sais que c’est infâme De même penser en faire une rime Mais dis-toi q’avec la flamme, y en a plein qui s’arrime Qui s’affairent à nourrir ton âme qui s’affame Avec de l’espoir, c’est la vie qui s’affirme Pas question qu’on se la ferme, Ou qu’on valide ton suicide dans un bain de suie et de cidre Avec plein de si et de trop tard; L’existence perçue comme un grand avatar Celui qui a écris quelle est belle la vie Hé bien, y’ avait tort Toi, t’as tellement mal Que t,es prêt à te faire du mal Pi tu te sens tellement mal Que tu pense juste à te faire la malle L’enfer ou le nord, tu t’en foût Y a plus rien de normal T’as la détresse all dressed; Tristesse, angoisse et stress Et le tout bien assortie D,une pilule, un verre ou une pulsion de trop Toi, tu cherches juste une sortie Si c’est rouge qu’il voit le taureau, Toi, tu vois noir en… Hostile, isolé, désolé et aigri L’espérance amaigri Tu ne crois plus aux comprimés prescrits Ni aux grigris, Y’a pu de rien de grisant


Plus rien d’acquis tu veux donner raison aux médisants C’est ta dernière saison, t’es fini… Et puis, épuisé Après tempête et orage, C’est clair! Entre la peine et la rage Tu pourrais partir vite comme l’éclair Pour toi, c’est un moyen évident Te sortir du trou en entrant dedans… Celui sans fond… Déjà tes proches s’en font, Alors après, quoi? Ils s’effondrent Et après toi, la terre reste ronde Mais tu passes ton tour Plus de larmes mais plus d’amour Plus de laves, plus de braises Mais plus de sourire, plus de vent et plus de baise En crise souvent, nos sens nous mentent Et chaque seconde pèse lourd sur l’horaire rappelle-toi que le suicide est une issue permanente à des problèmes pouvant être temporaires T’en penses ce que tu veux, tu peux même en rire Mais si t’en es là Je sais que tu ne veux pas mourir Juste cesser de souffrir Appelle, on est là Et pour une opération à cœur ouvert, Faut commencer par s’ouvrir… C’est souvent le plus dur à faire… 1-866-appelle, Appelles!


5. La 55, en hiver

C’était en 2010 En février Le 26 S’a 55 en hiver… Ça fait 11 ans que je la prends De l’été au printemps Sherbrooke -3-rivières En écoutant Richard ou Languirand Des longs bouts de bitumes, tu t’habitue Même la langue à terre, lendemain de biture Tu compte les lampadaires ou les voitures Tu vois tes repères, les saints des sorties Des fantômes aux fantasmes, ton esprit erre Ou reste prit dans l’deuil d’hier, dans l’œillère D’un vieil amour La 55 en hiver… J’étais presque rendu Au moins au deux tiers Déjà tendu, ça bloque, je suis attendu Je vais manquer la soupe, ou le dessert Des cerises font le party, pu question de partir Pompier polices ambulances Pleins d’uniformes en forme et en état d’urgence À la hauteur de Sainte-Eulalie « Reste dans la ligne! » La ligne est longue Je lorgne, en vain, l’accotement À côté, à vingt mètres, un accident Sapience, Prends leur mal en patience Bientôt sous la dent, un souper suave En attendant, Au cas où y aurait de quoi de grave Et au cas où y’aurait de quoi de grand J’ai fait une petite prière… à 18 :35 S’a 55 en hiver… Il est 8heures moins quart J’ai le calme qui coule en équerre La faim qui fait le grand écart Les secours qui m’écœurent Qui écourtent ma soirée J’écoute leurs sirènes Si règne un tel bordel


En bord de route, Ils pourraient faire une voie, merde! Avec l’âge On gagne en vertu? En une heure vois-tu, je viens d’en perdre Plus que j’en ai jamais eu Je me digère, disjoncte, gère mal C’est la galle, la galère, je gueule C’est leur sale salaire qu’ils veulent Étirer, ces tirants Sales Polices! Poulets! Salmonelles! Délirant, Et les moutons laissent tourner leurs camions, en rang Enragé… J’apprendrai aux nouvelles L’étendue de l’incident qui me fait tant perdre mon temps si important… S’a 55 en hiver… Assise sur le banc Arrière arrivant de Candiac Il me manque des détails, C’était une deux portes? Honda ou Toyota? Peu l’emporte, Juste un grand coup dans la pinata Baaaaang… 6 blessés, une morte Une morte un peu pour rien Rien pour rire mais pour pourrir le destin Concept vague dans le regard des tiens Même pas d’alcool au volant De vitesse ou d’orage violent Une cigarette? Un CD? Changement de voie et voilà Des morceaux qui volent Virevoltent les éclats de chars, de corps Un peu de trop cru dans le décor Et les cris, sûrement, de travers La peur et les morceaux de métal Qui te traverse Le mal Ta vie et l’auto à l’envers… La 55 , fait divers Il n’y aura pas de catharsis De croisade ou de 4 à 7 contre les récidivistes Il n’y aura Personne qui t’aimait dans le journal Pour pleurer l’impuissance, l’injustice et le « ça fait mal » Mais pourtant… S’a 55 , en hiver


Tu avais 16 ans Tu t’appelais Laurence Ébacher


6. Àpprofondire Je ne sais si un poème peut changer le monde Mais il a un peu changé le mien… En moins de deux, en moins que liens De j’hésite à je suis à je sonde J’existe à mot couvert à Micro ouvert Je prends parole, par elle, prends les ondes J’apprends à vivre après l’hiver, après l’ivresse Je délivre un fruit confit mais fier de le confier À l’écoute ou ce qu’il en reste Du reste, j’ai ni la chienne ni la laisse Pas grand lousse Mais plus de richesse que les USA Juste sur ma clé USB je sais bien Tous veulent percer Mais la gloire Ce n’est que le persil Sur une soupe de larmes versées Alors sans Mercie J’expose mon âme gercée Et même si, j’ai les mots pour me bercer Que je voyage de Bercy à Percé En deuil de mes rêves aperçus Dans l’œil d’un jaloux transpercé… Pour chaque jalon parcouru À coup de textes appris par cœur Écrits par cœur, j’ai fini par croire Au courage d’être honnête Mettre ma rage au neutre Voir la grandeur d’un être Se révéler à un autre… Dire Ressentir au-delà des sens Se fondre entre les phonèmes Entendre Je fais ce que j’ai à être Je dis. Je ne porte aucun diamant Je dis. Je ne supporte que le diamètre De mes vers déréglés sans diagnostics ni diapason; je parle au son Tic tic tic Il ya plus de deux mille ans que la poésie se démode Mais y a de la demande


Et je ne connais rien de mieux Elle déplace encore des mondes Ce ne sont que des mots Mais dis-moi Tu sais qu’encore rien n’est écrit Que même les lignes de nos mains, Comme autant de frontières Disparaissent dès qu’on les sert Dis-moi Tu sens que nos armes noires ou blanches Mais toujours sans manches nous blessent Tant et autant que ceux qu’on agresse Dis-moi Tu es de ceux qui créent des œuvres Ou des désœuvrés qui créent des veuves Dis moi dis moi dis moi je te dis Qu’il n’ya rien à interdire! Au commencement était le verbe et le verbe était dire Puis des corps sont apparus à chaque bout de la parole Les langues ont pris forme De toute part de chaque pore; Les mots ont faits des vers, des villes et des tours Des tours de paroles! Elle est tout et liens, partielle et rien Direction parallèle Par ailleurs, traverse autant juges que parias On ne parvient jamais à se parfaire que par elle… Elle part et parle de nous, donc on est pareil!!! dis-moi, dis-moi, dis-moi Peut-on s’entendre? Entendre Se fondre entre les phonèmes La sensation au-delà des sens Dire


7. Mathys Pleure pas Mathys Ça m’attriste Tu sais, ici, l’amour et la haine se métissent Mais ça vaut la peine, l’illusion Au fond, c’est un peu comme la matrice Un grand jeu de miroirs Où les enjeux se tissent Mais non, ce n’est pas un mouroir Ni une injustice, Il y a de la vie entre les parenthèses À profusion, Tu sais, tes parents t’aiment Même si ton père ne donne ni nouvelle ni raison Que les pépites de douleurs font partie du pain maison Qu’on est bien seuls à scander nos oraisons Du vertige à l’horizon on s’est entassés à tasser les saisons C’est rien, c’est rien, c’est bien mathys, Le pire, ce n’est pas ce qu’on respire Empire de la pollution Je fais parti du problème pas de la solution Membre du G8 peaux blêmes On se fourre la planète à frette sans lotion Bientôt sous hyperbares sans hyperbole J’en ris, j’en rime, Lol Kyoto si ça s’impatiente AH! C’est comme brosser des caries À la pâte blanchissante Ici on se torche avec du papier blanchit Aussi, on chie dans l’eau potable On se fait venir en masse de l’huile du désert Mais hélas, incapable de renvoyer une pointe du dessert On pointe de nos gros droits Tout ce qui nous désert Nos serres cueillent tout ce qui nous sert À gaver notre cas On se baise entre obèses On se libère à la free-base On pèse à l’OPEP Et on se la pète pour se redonner du pep La spiritualité à la baisse Et les spiritueux à rabais, Loin de Rabelais, on rabat prêtres et Rabbins Mais pantois, on prête oreille Aux pantins qui nous bourrent les tympans Tant pis!!! Ballots sans lendemains


On pousse le tiens sous le tapis… Il faut que tu pleures Mathys, À en rincer tout ce triste Tisse des liens à pendre la matrice Il faut que tu pleures Mathys Fait de quoi de beau bébé Un monde de cœur sans trop de bébelles De bills de balles Sans trop de bobombe Un monde vivant dans la craque du ciment De fumeur de craque dans les bras de sa maman D’un moment qui claque au vent dre dis moi Que la semaine est fini de suer, Viens dehors! Viens jouir avec moi dans le carré de fable! Fertilisons de la fierté de Kaboul à Caraquett Des chsld plein de mamies coquettes Des mohamed se laissant pousser des rouflaquettes Des crimes d’honneurs Qui se règlent autour d’une raclette Que les seules râclées Soient des tas de feuilles Qu’on fonde les roquettes, fusils et les frondes Qu’on essuie et pardonne tous les affronts À fond que je suis cucu et cheezy Mais si elle ne peut te porter espoir Je l’ai dans le cul la poésie Du cœur, Je veux que tu vois que ma voix Te transporte au-delà de la haut Au-delà de l’haut-delà de là haut Au-delà des pôles Purifie nos sens, nos sangs et nos plaies Je t’en mets sur les épaules Mais t’as l’archée de l’innocent Et je n’ai que la portée de mon onde Tu sais, Mathys, Même si mononcle Voit le monde Par un drôle de monocle Je sais que l’espoir, ça se tisse Ça s’étire, ça s’étend mais ça s’éteint Tout est perception dans la matrice …Ce monde est tiens… tu devras y voir clair Moi J’ai peur…mais j’espère.


8. La Griesche Adaptation en Français moderne du poème La Griesche d'Hiver de Ruteboeuf (1230-1285)

Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m'était à venir M'est advenu Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m'évente L'amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta


9. MĂŞme mal


10. Simililove J’aurais aimé t’aimer normal Avec plein de Coeur à la bonne place À la place, on se blesse mal On se reprend sans savoir s’y prendre… It seems seems seems seems like Simililove! It once look like Seems like something you never seen It seems seems like lies fo’the screen Yeah, It seems seems seems like SIMILILOVE! Ça manque de stimuli dans notre simili À tous les jours on s’accroche Crache notre fiel, on s’humilie Dis-moi pourquoi on s’accroche On partage juste le même lit Loin d’être s’a coche Plutôt s’a liste des amours salis Fouille au fond de ta sacoche Redonne-moi ma vie On s’approche, on s’évite Assez vite, on voit que le sablier à sévit Notre relation n’a de Rome antique Que ses ruines Tel des effets de sémantique Sur une stèle de bruines O.K/K.O fais réchauffer nos restants Va-t’en/ revient t’en va et vient-en It seems seems seems seems like Simililove! It once look like Seems like something you never seen It seems seems like lies fo’the screen Yeah, It seems seems seems like SIMILILOVE! It ain’t getting better Just a bit bitter From then N now Always in and out you can yell and shout But that damned door is shut!!! It seems seems seems seems like Simililove! It once look like Seems like something you never seen


It seems seems like lies fo’the screen Yeah, It seems seems seems like SIMILILOVE! Ma belle Vague à l’âme Je te porte dague au Coeur Comme bague au doigt Plus jamais! Jamais! À jamais Je n’ai, ne haïs et n’aime que toi! Dans nos feux à éteindre Nos cendres à étendre Peut-être un fragment de nous à étreindre Sûrement un éclat de tendre qui luit Si tu veux, Réparer un morceau ou deux Reviens, De la colle me coule plein les yeux…


11. Noire Lumière Noirs Blacks nègres Immenses Vivants sur fond d’ocre Rouge sens Aux tréfonds de l’ogre L’orgue fait place aux cordes tendues Chants sacrés Ils nous ont tant pendus, massacrés Venu le temps de créer À gorges fendues Vendue, l’échine Brisez nos chaînes Vos haines et nos enclaves… La lumière passe au noir Boulets aux chevilles Pour une boule au ventre Sueurs à vendre Les mains plus saignantes Que la viande du maître Mettre sa soif au soleil Tâcher de ne pas tacher le coûteux coton Éviter le goût du goulot Pour faire passer les mottons Le bout du rouleau Des mots de démons Dégoût de fin du monde Shlak Chaque coup de lanière Shlakk shlakk Cherche la plaie, déchire la chair Shhhlak Vous saigner un pays Vos fils en seront fiers Oh, nos filles en seront mortes Chhht… Si le soleil peut se coucher Sécher leurs saloperies Et nos salopettes à un crochet Cesser de dire oui, de hocher Construire nos jours Comme on laboure un rocher Accrochés


À nos instruments Le soir au Baraquement Quelques notes quelques notes quelques notes Qui sont les nôtres La lumière passe au noir Quand tout ce que t’as C’est un tas de talents Jusqu’au fond Tu grattes les tiroirs, les guitares Et les rêves qu’ils font Les rêves qu’il faut Pour manger de la musique Et marcher sur l’eau Humeurs humaines Parce ce que sang rouge et s’enragent Jaunes champs chantent nos rires Blancs, à pleines dents Blues à plein temps Printemps roses À pleine main Mais les maîtres reviendront Après demain


12. Je te suis, Tu m'es Je suis à la rue Je suis à la vue Juste sous ton nez Presque sous ton aile… Je suis Steve Gabrielle Normand Audrey Gilles Je suis Tu es Je suis tué Je suis l’indifférence et les préjugés Je suis la différence et le jugement Je suis Tu es Je suis tué par votre silence… Je suis blanc Noir ou jaune Même que souvent Je suis gris comme la faune Ou vert fluo Picoté bleu électrique Envers ceux qui me regarde de haut Je suis indigo éclectique L’isolement n’a pas de couleur A l’odeur du vide comme les dollars Si seulement vous pouviez goûter cette douleur Bien au-delà de l’art Un trou à la place de l’enthousiasme Dans un monde où ne compte que le cul ou l’écu De trop, faire figure d’ectoplasme Jouer leur jeu ou être reclus La famine fait mine de rien je pousse des carrosses qui ont l’air plein Grand buffet derrière la vitrine des apparences Je n’ai pas le moi de passe Alors je grignote mes carences En ces temps de tant de bling bling Où l’ouverture d’esprit est prise Dans l’image et son emprise Plus hermétique que la prison de sing-sing Je cherche l’amour, cherche un signe (même in the rain) J’essaie de lire entre les lignes Essaie de trouver le sens à la partie de cash-cash Où les insignes de piasse flashent


On est tous dignes d’avoir une place Dans les bras d’un ami, dans un palace Dans un petit 2 et demi ou sur un temps de glace Si je suis dans l’embarras C’est parce qu’on m’a dit débarrasse Je suis Tu es Je suis tué par votre silence… À se faire regarder comme un voleur C’est bien de valeur Mais on comprend vite notre valeur Dix piasses la danse ou dix piasses de l’heure Usine à cul, à cuir ou à cuivre Ça a l’air que l’égalité c’était un leurre Leur façon d’éteindre nos lumières Pour se faire plus de lueurs Dans leur chimère. Dans nos chaumières Y fait frette en plein fait divers Les biens nantis même bien gentils Ne font pas de paris Sur ceux qui touchent le fond du baril Y a pas que les drogues qui sont dures Ce n’est pas toutes les fins de mois qui s’endurent Au moins, ça coûte presque rien d,avoir la foi Toutes l’effroi ou je ne savais si j’y échapperais Accroché aux boules de mon chapelet Alors un jour à la froid Je me demande… Est-ce que je suis de ce monde Est-ce que je suis vraiment seul Est-ce que je me bats encore un Round Est-ce que c’est ce qu’ils veulent? Ils vont voir, Je vais l’ouvrir ma grande…Âme Je M’aime, je merci et même si Être à jeun, ce n’est pas un jeu Et faire partie de vous, ce n’est pas un je Partout tout le temps pourtant Je suis! Tu es! Je suis tué par votre silence… Votre si long silence Votre sillon Mes émotions et vos sciences Si en ce moment Tu sens Tu ressens Tu sais


Ensemble, tout prend son sens Essaie! Qu’on se rassemble Sans Faux-semblants Sans s’endimancher Sans se déhancher ni se démancher Juste voir son reflet dans l’autre Et s’y pencher... Sans rejet et sans fautes Comprendre que sa détresse C’est aussi la nôtre Nous sommes tous un cheveu de la même tresse Tous descendants de la même côte Que tu aie ou non la bourse Que tu aie ou non la cote Que tu sois dans la course Ou que tu marche avec un caillou dans ta botte Je suis! Tu es! Nous sommes, en somme Ensemble!


14. Rencontre au Sonnet (avec Queen-KA et Mathieu Lippé) À tous les bouts du monde Les autres avec et contre Les uns… À tout les bouts du monde Chacun se rencontre, Se rend compte que partout, debouts, des mondes Dans chaque station, dans chaque gare Comme une grande croisée de schémas De chemins libres bordés d’anonymats Des bagages pleins les regards De trains en train traînant amours et bagarres Trimballant autant de sacs et de sacres en amas À leurs pieds, latent, le panorama Sur la rame, les têtes roulent et s’égarent Qu’on la porte haute et fière en panache Qu’au fin fond de la soute on la cache À chaque fois la même fuite Retour à soi par tous les passages Toute découverte n’est qu’une suite Toujours le même œil embrassant le paysage Sur le quai des pieds se cimentent Sur les rails les départs résonnent Mains qui saluent, coeurs qui cloisonnent Sourires plaqué sur visages qui mentent Ici le bonheur et la joie se lamentent Là bas au loin on est attendu de personne Puis, un jour l’heure de la Rencontre sonne Elle est plus qu’une amie, elle devient amante Des ferveurs à l’excès des caresses , des gestes Elle fera tout pour qu’on oublie et pour qu’ici on reste Alors sous ces yeux se réalise l’impossible nous ailleurs heureux et à genou Plein de rêves et sous l’emprise irrésistible de faire de ce là bas notre nouveau chez nous. À tous les bouts du monde


Les autres avec et contre Les uns… À tout les bouts du monde Chacun se rencontre, Se rend compte que partout, debouts, des mondes de vos ongles d’historien égrainer tous les inconnus Pour les disperser dans le temps en parsemer notre futur Que par un coup de vent toutes ces cultures Fasse pousser des Fleurs sur les siège de l’ONU Quand l’Autre en nous doucement s'insinue Pourquoi s’acharner à lui chercher torture ? Quand on peut s’offrir l’ouverture D’une avalanche de cadeau en continue Ils sont riches les coeurs des hommes Quand au lieu de les diviser on en fait la somme Quand au lieu d’endormir le sommeil réveille Quand on voit devant nous même les yeux fermés Quand la vie comme on la connaissait arrive à terme et Que malgré tout, toujours debout l’humanité veille Ya toujours une autre étape Ya toujours une autre marche Que le temps nous cache Et qui nous rattrape Jamais je n’y échappe Peu importe la démarche À ce que je sache Cette réalité sans cesse me frappe Oui à peine arriver au suivant pallier Qu’il faut s’en aller Déjà repartir Fatigué, j’aurais bien fait un petit somme mais… Avant de m’endormir J’dois continuer car je sais j’ai une rencontre à mon sommet À tous les bouts du monde Les autres avec et contre Les uns… À tout les bouts du monde Chacun se rencontre, Se rend compte que partout, debouts, des mondes


Les points cardinaux m’écartèlent sans limites Dans le tourbillon de toutes les directions La route attire quand l’quotidien fait ses répétitions Mais mon cœur dit non aux chemins de la fuite Les toits des maisons sous les cieux qui s’agitent Les voix de l’horizon et leurs oraisons de saisons Les choix d’émotions comme autant de destinations Font des ostinations pour je parte pour que je quitte Même si tous les vents des campagnes publicitaires Me font miroiter des mirages tout autour de la terre Je rachète j’rattache j’ramène tout ce que s’éparpillerais Non Y aura pas de voyage ni en vrai ni en fantaisie Non y aura pas de voyage à bas prix ou rabais Car je ne pars que pour le luxe du Pays de l’Ici De l'ici, à soi, à la moisson Qu’on touche la poussière d’une colonne Qu’on goûte au millénaire d’une couronne Éternel retour à l’homme par la façon Des maîtres tribuns aux maçons Magnifiés aux rites des tribus autochtones C’est encore de les savoir pairs et personnes Que rassurés, doux miroirs, nous sommes s’ils sont On tourne et retourne sur la sphère Par en avant ou par affaire Immuables enfants qui s’émerveillent Perpétuel retour à l’unique spécimen Un peu tout le temps pareil Filles et fils d’espèce humaine…


16. Le saint-Je Ouais gros, Un peu de lumière sur l’égo Humble de toi, go! Comme nul n’est poète en son pays Je voudrais me pousser au Djibouti Mais j’ai un ti-budget Pas trop Jet-Set mais j’essaie Je sais, Hessé, vanité des vanités Du Néanderthal au Nez en botox Tout est vanité… Belles parades et paradoxes Quelle vaine idée De croire qu’on sort du box Ça fakfakfak On fuck a fuck le chien On protège notre os Mais préfère le sien C’est rien, rien qu’un réflexe de saurien Le temps s’écoule, faudrait qu’on s’écoute Pour qu’ton égo s’écroule dis moi combien ça coûte De quoi tu parles, toi tu parles Même que tu perles quand tu parle Tu dis que tu pars mais tu parle Tu m’offre une langue de porc? Là tu parles! On a tous sur le dos un petit singe Appelle le l’égo ou le saint-je On a tous sur le dos un petit singe Appelle le l’égo ou le saint-je, sérieux!!! On se prend au sérieux! Hey! Ça va bien? Super, numéro rien! On se ment tellement De la bullshit, loin du démantèlement C’est classique Comme un appart moche aux murs blancs Comme de la slush au printemps Comme une pute pas de dents Comme un dépressif pas dedans… On dira ce qu’on veut vieux Mais on EST meNÉ par le bout du CUL Regarde ce qu’on fait pour un ti-peu De tissus Adipeux Ou le pouvoir et l’argent


Mais si tu veux que je t’en parle, paye! Passe voir mon agent Autant en emporte le ventripotent Mais bon, je trip pas tant Y reste de l’espoir dans le loto Des valeurs mobilières et de l’amour dans le porno Pour nous, pour vrai, Fall ball! Tout ce qu’il fauX, C’est que ça fasse beau sur facebook, gros! On a tous sur le dos un petit singe Appelle le l’égo ou le saint-je On a tous sur le dos un petit singe Appelle le l’égo ou le saint-je, sérieux!!! On se prend au sérieux! Avec un condom, c’est pareil Yeah! Right! Mets pas de q-tips dans l’oreille Yeah! Right! L’état nous protège et veille Yeah! Right! Ça fait un rouleau de paye qu’on fait, qu’on dit Tout un paquet de conneries Comme chercher des colombes Dans l’immaculée colombienne Aller veiller en combine Placer le fruit de ses combines Dans un compte cubain Choisir Mistral comme concubin Penser que les B.S Non mais sont-tu bins?? Ok, j’exagère, l’erreur est humain Parfois même humaine Et C’est celui qui mène Qui part mais se la ramène Alors on se monte de beau bateau Pour avoir le gros bout du bâton Mais bâtard! On est déjà battu Nos bottes coulées dans leur béton Pour trouver de l’humilité, organise une battue Abattue, c’est sur son cadavre que notre système s’est bâtit … Pi le gros, ça feel tu petit?


17. Fils de pub Sonata , Mon ex-femme Acura près moi, Elle Ram mais Yarisque rien à essayer On ne peut faire Tercel qui n’a que larme à essuyer Elle a bien de la Maserati que je suis trop hot, wheel Je ne veux pas faire le Fiero le big shot style Étalon tous les Chevroletsepère me ressembler, non, Le Corolla ou on l’a pas, quest-ce que j’y Peugeot l’ai… Mazda bord le char-me qui me place sur le damier Jeep pensais justement Quand Cadillac clé est dans le contact Le Mercury grimpe Camarose se trempe Avec tact, j’attaque ses courbes GMC monts ou mes mains s’embourbent Oh my Dodge gémis, Puis me Rav-ise corvette uste est la relation Et fourbe serais-je de laisser Lexus tenter mes Pulse-ion Saturn en rond L’afferraridiculement trop duré Écourtons cette Audieuse scène Kia assez perdurée, qui devient malsaine On s’est déjaguaroché trop de haine Jettavais prévenu CRV et tendu! Descend juste toyota, je t’ai entendu Les voisins, y s’en chrysler sommeil lada vantage d’importance Ils NÉON rien à faire de l’écho de notre romance Ses lunettes toutes embuick Elle perd SAABelle Hummer Malgré mes effords Dans la mercedes pleurs qui la portent Elle se sent laissée seule comme lincoln Qu’importe, Qu’y puis-je ? même l’amour grisonne Dès le daewoo on s’est rencontré, l’appel d’autre contrés Lotus entendu, on ne peut le contrer Au contraire, Grand voyager d’amour, vers l’westfalia y aller En écoutant les Beetles ou Renault Vers l’est moi tomber aussi, F-150 fois de trop Le bégin, le beginning, C’est une Grosse crêpe avec une thunderbird dessus


Taurus à croquer l’envie et boire son jus… Mustang nuier de toi ma douce et fine Mais, déchiré, je te laisse pour la berline… Ça s’est passé Civic Tout ce charisme Caliber, tout SXT C’est mon cœur Capri Elle m’a mis en pièce Dès qu’Elantra dans la pièce Pi est-ce Camryjettera comme j’ose te le faire Sans peine Nissan timent de colère… Honda pas de raison qu’on se heurte, se blesse Austin moi pas C’est porsche mais Focus laisse Je sais, ça fiesta raison Je santa febrilité, tes SOS Mais ce qui se Passat entre nous n’était que passion Passons, demain, sans drame Nos corps volvotrés dans d’auto draps Sierra bien, tu verras Hyundainière demande que je te Fiat, Promets-moi, Que ces frissons que nous avons ressentiburon pas dans le néant Citroënportant N’éclipse pas ces Journey qui nous laissaient l’esprit béant On Sedonna Benz du mal mais ce serait mal qu’on n’en retienne Bien… Wennebago de la peine de te laisser au bord du chemin, Mais je poursuis le mien, J’y pneu rien…


18. Chant de Batailles C’est par et pour Par et pour l’amour, sueur au front Qu’à notre tour on monte au front Mais qu’est-ce qu’ils feront Si on fait leur guerre À bras ouverts et sans affronts Je m’appelle David J’ai 30 ans et la rage de vivre Une mine personnelle sous mes plaies vives L’âme en pièces J’ai connu quelques pièges Mercenaire sans matricule En état de siège Je m’articule pour une poignée de scènes L’esprit en tranchée depuis des siècles L’espoir pris dans la trachée, je saigne Je prépare l’assaut, je me signe Et fonce comme l’effort l’enseigne On va tous partir, seuls, en cendre Alors pendant qu’on est ensemble Avant qu’on m’enterre J’ai besoin qu’on m’entende Tendre vers l’autre malgré la peur C’est mon apport à la paix Même avec un gun dans la gorge Mon art, debout En pleine mutinerie, rit aux éclats D’obus C’est par et pour Par et pour l’amour, sueur au front Qu’à notre tour on monte au front Mais qu’est-ce qu’ils feront Si on fait leur guerre À bras ouverts et sans affronts Je m’appelle Gaële J’ai l’âge qui te paraît et suis paramilitante Je ne porte pas de grade mais de grandes ambitions Pour mes amours et mes petites chansons Descendante de résistant J’hésite entre prendre les âmes Ou tout plaquer et rejoindre les planqués Je ne peux qu’entreprendre le chemin déjà traqué


J’évite la voie facile Des machettes et des faucilles Je m’arme de patience et de crayons Pas de machines ni de faux-cils Ce que nous créons Faut-il le rappeler, C’est des bombes à rayons Pour les miens je mène plusieurs combats Mais bon, quand on aime on ne compte pas Ni les revers ni les coups Alors je verse mon art dans l’écoute J’y coule mes balles Et vise le cœur. C’est par et pour Par et pour l’amour, sueur au front Qu’à notre tour on monte au front Qu’est-ce qu’ils feront Si on fait leur guerre À bras ouverts et sans affronts Si on croise le fer C’est pour forger les maillons On croit que le faire Mène la paix à former ses bataillons Par monts et par vaux/ par moi et par vous Quelques trêves un peu partout Pour tout gâcher, il y aura toujours les gâchettes Mais nos mots ne sont pas à mâcher Et on ne peut faire la paix en cachette


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