Au fildes saisons l e
j o u r n a l d e s a d h é r e n t s d u c o m p t o i r a g r i c o l e
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Ne pas baisser la garde Les blés sont mûrs et la récolte s’annonce satisfaisante en quantité. Au moment de l’impression du journal, nous sommes plus inquiets quant à la présence de mycotoxines indésirables. Nos outils décisionnels (Qualimètre®) indiquent un risque net de contamination. Nous serons donc particulièrement vigilants à la récolte. L’été est également synonyme d’embellissement de nos villes et de nos villages. Comme l’explique notre rubrique « zoom », notre service Espaces Verts a été sur le pont tout ce printemps. Enfin, les maïs contribuent en ce moment à rendre nos campagnes verdoyantes. Le moment est revenu de rappeler d’une façon illustrée quels sont les bienfaits de cette culture pour notre société. Ce sera notre dossier du trimestre.
S o m m a ire
DOSSIER
Le maïs, une céréale de tous les instants Page 3 Page 2 et 5 La vie du Comptoir Les chiffres du Comptoir : l’étude de satisfaction 2008 La vie du Conseil : Gilles Pelsy et le développement durable Repère technique : le Qualimètre® blé Le coin d’Ariane Page 4 Page 6
Zoom
Gestion des espaces verts : le Comptoir comme expert
L es brèves du Comptoir Unter Uns Témoignage
Jacky Wolfarth : les espaces verts à Benfeld
E di to L’excellence nécessite des efforts permanents
L
e marché se moque bien de connaître la météo. Il exige des marchandises saines, loyales et marchandes. C’est pour cela que nous luttons en permanence pour diminuer les risques, où qu’ils se trouvent. Le séchage gratuit des blés en est l’exemple le plus évident. Une germination et des « DON » maîtrisés doivent être la règle. Et vous demander d’anticiper la prochaine campagne par le choix de variétés judicieuses doit couler de source. Ce professionnalisme dans notre travail explique en grande partie les résultats flatteurs obtenus lors de l’enquête de satisfaction animée par BVA en avril dernier. Nous sommes fiers de cette image favorable du Comptoir Agricole mais nous le prenons avant tout comme un encouragement à toujours améliorer notre service.
André SCHUHLER Directeur du Comptoir Agricole
LA VIE DU COMPTOIR LES CHIFFRES DU COMPTOIR
Étude 2008 : satisfaction sur toute la ligne Notre certification ISO9001 nous impose de vérifier régulièrement la satisfaction de nos adhérents. Mais quand une enquête atteint ces niveaux de résultats, nous avons de quoi être fiers de notre action. Retour sur les principaux enseignements à retenir. Satisfaction globale : 96% des adhérents sont totalement ou plutôt satisfaits du Comptoir Agricole. Ce résultat tout à fait exceptionnel s’explique bien entendu par les fondamentaux de la coopérative qui sont parfaitement assurés. Vous êtes d’ailleurs 95% à recommander le Comptoir à vos collègues.
Le Centenaire du Comptoir en novembre 2005 : un moment qui a permis d’apprécier l’attachement des adhérents à la coopérative
Fidélité approvisionnement et collecte : forte similitude entre ces deux questions puisque vous êtes entre 80 et 84% à tabler sur une stabilité en 2009.
concernant les prix payés au producteur, vous êtes 87% de satisfaits. Résultat exceptionnel compte tenu du sujet abordé, ô combien délicat…
Activité approvisionnement Vous êtes 97% à être satisfaits de vos interlocuteurs sur le terrain. Vous appréciez la relation de travail qui est la vôtre, leur disponibilité, la qualité de leurs conseils techniques et leur connaissance de la réglementation. Vous aimeriez par contre pouvoir les croiser plus souvent. Il en va de même des relations que vous avez avec les magasiniers, dont vous reconnaissez les compétences (97%), et la volonté de vouloir résoudre vos problèmes (98%). Pour ce qui est de la gamme proposée, vous êtes 97% à la trouver satisfaisante en grandes cultures et 90% en cultures spéciales. Fait notable, le prix facturé, compte tenu des services associés, vous satisfait à 90% ! Enfin, notre service technique fait l’unanimité : 98% de satisfaits. Nos flash et autres guides techniques ont de beaux jours devant eux.
Autres sujets Parmi les autres sujets abordés, retenons que vous êtes très satisfaits de votre Fil des Saisons (95%) mais que vous aimeriez être toujours plus au courant de l’actualité de votre coopérative, ses travaux, ses décisions. Nous ne saurions trop vous conseiller de nous y encourager en vous abonnant à ariane.coop, qui est l’outil idéal pour sa réactivité et sa convivialité. Enfin, vous aimeriez que nous nous investissions plus dans la communication grand public.
Activité collecte Que ce soit pour l’information donnée avant collecte (barèmes, horaires…), la confiance dans nos mesures, nous sommes au-delà de 91% de satisfaits. Idem pour la diversité des possibilités de ventes proposées. Et même si vous êtes 89% à apprécier la manière dont la coop différencie et rémunère la qualité à la réception, nous avons identifié un vrai besoin de pédagogie pour expliquer comment nous gérons en mutualisant au mieux les 60 000 livraisons annuelles qui sont les vôtres. Enfin,
Merci à vous ! Vous avez été plus de 300 à répondre aux questions des enquêteurs de la société BVA au cours du mois d’avril. Alors qu’un sondage est habituellement ressenti comme une perte de temps, les enquêteurs ont souligné la grande patience dont vous avez fait preuve. Signe que nos adhérents entretiennent une relation très forte avec leur coopérative. Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 300 adhé rents du Comptoir Agricole, représentatifs des différentes sections, choisis aléatoirement parmi ceux ayant réalisé un chiffre d’affaire minimum au cours de l’exercice échu. Logiciel utilisé : CATI. Dans cet article, un adhérent est satisfait s’il a répondu « totalement » ou « plutôt satisfait » aux questions.
la vie du co n seil
Gilles Pelsy au Conseil d’Administration du Comptoir : « dans développement durable, il y a “développement“ ». Lors d’une dernière réunion du Conseil d’administration de la coopérative, ce dernier est intervenu à propos du développement durable (DD). Morceaux choisis. Si le monde veut consommer autant que les pays de l’OCDE, nous devrions disposer de 300% de l’énergie produite actuellement. En effet, les pays « riches » (19% de la population) consomment 63% des ressources énergétiques mondiales. Il n’y a pas de définition stricte du DD. Tout dépend de sa situation propre. On ne demandera pas à un Européen de se fixer les mêmes objectifs qu’un Chinois ou un Indien. Le DD est l’affaire de tous, clients, fournisseurs, politiques, médias. Et parmi les pistes possibles, retenons : corriger, prévenir, innover, adopter de nouvelles pratiques. L’innovation est d’ailleurs un des leviers les plus puissants qui soient. Et pour réussir, deux conditions sine qua non doivent être réunies : l’autocontrôle et l’engagement individuel. Dans le DD, c’est à l’acteur de dire lui-même comment il
pense s’y prendre pour modifier ses pratiques. Ce qui ne l’empêche pas – bien au contraire – de prendre tous les avis possibles, quitte à questionner à 360°. Mais dans un refus de tout phénomène d’exclusion : rien n’est durablement envisageable si l’un des partenaires exclue l’autre.
L’intervention de M. Pesly lors du C.A.
Le DD, c’est passer de « qu’est-ce que je fais actuellement » à « qu’est-ce que je peux faire de mieux ». Identifier les points critiques est essentiel.
vous juger demain sur vos actes. Mais ceci est réciproque entre partenaires : on ne fait pas le bonheur des autres sans eux !
Ne rien faire sans préalablement l’écrire. Un engagement dans le DD, c’est comme un contrat. On pourra
Les choses prévues n’arrivent pas. C’est l’imprévu qui est la norme.
Gilles Pelsy est polytechnicien (X-Mines). Il est l’un des fondateurs de la Commission du Génie Biomoléculaire, mise sur pieds lors de son passage au Ministère de l’Agriculture où il était conseiller technique auprès d’Henri Nallet. Ancien directeur général d’une grande amidonnerie en Alsace, il est actuellement consultant en risques industriels et directeur général d’ACS Partners.
Au fil des saisons 2
DOSSIER
Le maïs, une céréale de tous les instants Du maïs dans le béton ? Cela paraît tellement incroyable que le doute s’installe. Et pourtant… Scientifiques et techniciens font des prouesses pour transformer les molécules d’amidon en produits de tous les jours. Avec la famille Walschkorn, retour sur des usages souvent méconnus au travers d’une journée ordinaire.
Des fibres 100% céréales. L’amidon est comparable à un immense collier de perles où chacune d’elle serait en fait une molécule de glucose. Déroulée, les experts la comparent volontiers à un long filament. Or des chercheurs ont réussi à associer ces filaments entre eux de manière à obtenir une fibre suffisamment épaisse et solide pour être utilisée comme garnissage voire pour être tissée.
Du maïs dans nos médicaments. Notre organisme dégrade nos sources d’énergie en sa forme la plus assimilable : le glucose. Lorsqu’elle est purifiée en amidonnerie, elle représente une matière première irremplaçable pour nos médicaments. Et pas seulement comme élément sucrant. De nombreuses molécules intéressantes comme des enzymes ou des vitamines proviennent de la culture de bactéries ou de champignons. L’amidon de maïs et le glucose permettent à ces organismes de croître dans de grands fermenteurs.
Des matériaux solides, durables, mais recyclables. Tous les supermarchés proposent aujourd’hui des sacs en bioplastique. Leur texture rappelle de manière quasi parfaite le polyéthylène. Enorme différence : en quelques semaines, ces sacs sont dégradés dans votre tas de compost ! Si le marché des emballages en tous genres a un peu de mal à décoller, la forte progression du prix du pétrole doit être comprise comme un encouragement pour les biomatériaux.
Le sorbitol : un « drôle » de sucre… qui est un alcool ! Ayez la curiosité de lire la composition de votre dentifrice. Le sorbitol apparaît en premier, ce qui en fait un élément essentiel de la parapharmacie. C’est une molécule tout ce qu’il y a de plus naturel (les pruneaux en contiennent beaucoup) qui possède un fort pouvoir sucrant sans pour autant apporter de calorie. L’intérêt dans le dentifrice vient du fait que le sorbitol possède un goût agréablement sucré et frais à la fois, alors même que les bactéries présentes dans la bouche – et responsables des caries – ne sont pas capables de s’en servir.
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ZOOM ce qu ’ils en disent Jean-Charles Billot est responsable du département assistance technique et logistique au service des espaces verts de la ville de Strasbourg. En charge d’une équipe de 25 personnes, il assure la gestion des différents départements dédiés aux espaces verts de la CUS. Il revient pour nous sur les différents aspects de sa collaboration avec Le Comptoir Agricole. « Je travaille au sein du département des espaces verts de la ville depuis près de 25 ans, ma collaboration avec le Comptoir Agricole et Freddy Lienarhdt en particulier date de la même époque. Nous sommes depuis 1990 lié au service Espaces Verts par un appel d’offre, ce qui implique une activité constante avec ce dernier, toute au long de l’année. Ce service connaît les besoins de la ville en matière de matériaux, produits nécessaires au bon fonctionnement de notre département. Il faut noter tout de même un pic d’activité au début du printemps, c’est à ce moment là que nous plantons les arbres. Nous sollicitons également le service des espaces verts ponctuellement pour des conseils ou des produits spécifiques, ou lors de chantiers (cf l’aménagement de la place Kléber ndlr). Nous entretenons une relation de confiance avec l’équipe du service Espaces Verts, nous discutons beaucoup ensemble. Par exemple en matière de gestion différenciée, nous supprimons les désherbants et le Comptoir nous offre des alternatives plus conformes à notre stratégie. Nous avons su, au fil du temps, créer une véritable complicité avec les équipes du Comptoir Agricole et cela je pense pour longtemps encore. »
Jean-Luc Ledermann à la tête des Pépinières et Paysages Ledermann, entreprise créée il y a plus de 60 ans, nous livre un aperçu de sa relation client avec le service Espaces Verts du Comptoir Agricole. « Notre collaboration avec la coopérative remonte environ à 30 ans. Nous faisons appel au service des Espaces Verts quasiment toute l’année mais également durant les périodes printanières ou estivales pour l’approvisionnement des semences de type prairies fleuries, de gazon d’agrément, de produits de traitements et des désherbants. Durant les périodes de plantations avec les différents substrats, les produits d’entretien de culture, les engrais… et enfin même en période hivernale avec le sel de déneigement. De ce fait nous entretenons de bonnes relations avec le Comptoir, qui offre une palette complète de produits dédiés aux créations et à l’entretien des espaces verts, et une très bonne réactivité (conseil technique, logistique, livraison des produits). Le métier au sein du service Espaces Verts doit être en constant renouvellement du fait de changements très réguliers des homologations de produits, et des pics d’activité (prestataires travaillant avec des contraintes météorologiques et des travaux saisonniers). En résumé, collaborer avec des personnes compétentes soucieuses de l’environnement reste un plaisir… »
Gestion des espaces verts : le Comptoir comme expert L’Alsace nous offre une nature généreuse, la réputation de ses villages et villes fleuries n’est plus à faire. C’est en été qu’elle révèle plus particulièrement encore la richesse de ce patrimoine vert, grâce au travail en amont des professionnels préposés aux espaces verts de la région. Nous avons souhaité dans ce numéro, mettre en vedette le rôle du service Espaces Verts du Comptoir, maillon indispensable dans la chaîne de toutes ces compétences.
Le Comptoir Agricole démarre en 1990 une activité d’approvisionnement des professionnels des espaces verts et de l’horticulture. Le service Espaces Verts trouve naturellement sa place au sein de la coopérative. Doté d’une équipe de 9 personnes, comprenant le responsable du service – Freddy Lienhardt – quatre technico-commerciaux titulaires d’un BTS horticole et paysage, deux magasiniers, une secrétaire et un chauffeur ; son rôle consiste principalement à conseiller et accompagner les particuliers et les professionnels dans ce domaine. Les ressources de ce département du Comptoir mettent leur qualification au profit d’une relation de qualité avec leurs clients, où le dialogue et le conseil tiennent une place de choix. L’activité de ce service couvre aussi bien les demandes des particuliers, des professionnels : paysagistes, pépiniéristes… que celles des collectivités locales. Il s’agit pour l’équipe de technico-commerciaux, la plupart du temps d’étudier des dossiers d’appel d’offres ou différentes commandes et de proposer les solutions adéquates. De l’étude des sols à la fourniture des produits spécifiques en passant par les techniques de réalisation, l’expertise du service Espaces Verts a su s’imposer depuis près de 20 ans. Par « espaces verts » il faut entendre pour les grandes agglomérations, parcs publics, arbres d’alignement, rives des cours d’eau, massifs de fleurs mais également forêts péri-urbaines, jardins
familiaux et réalisation de décors événementiels. Tout cela reste valable – dans une moindre mesure – pour toutes les collectivités de la région. Le service Espaces Verts a dû relever un véritable défi ces dernières années, celui de prendre en compte la protection de la nature dans ces diverses réalisations. En effet la réglementation évolue assez vite dans ce domaine et les termes de développement durable ne sont plus étrangers à personne. Bénéficiant de formations régulières en la matière, les acteurs du pôle Espaces Verts ont les cartes en mains pour informer et conseiller leurs interlocuteurs, par le biais par exemple de journées d’information.
Le service Espaces Verts a suivi techniquement et fourni en matériaux le chantier de la place Kléber (conseil et mise en place du mélange terre pierre et livraison d’engrais pour la plantation des arbres, élaboration des bacs rectangulaires remplis de terreau dit « terre de bruyère » pour la plantation d’arbustes et de fleurs spécifiques, fertilisation de ces bacs…).
La gestion différenciée des espaces verts, qu’est-ce que c’est ? Pratique visant à raisonner et à limiter l’utilisation des produits phytosanitaires et à adopter de nouvelles techniques. Elle propose d’autres méthodes comme le paillage, le fleurissement au pied des arbres ou les prairies fleuries. La gestion différenciée permet de revoir la gestion de l’eau, et favorise la réintroduction d’une faune et d’une flore sauvage en milieu urbain.
Au fil des saisons 4
LA VIE DU COMPTOIR REPÈRE TECHNIQUE
Prévoir le risque mycotoxines sur blé un mois avant la moisson grâce au Qualimètre® blé Le Comptoir Agricole met en place des mesures pour assurer la qualité des blés. Parmi les moyens choisis figure le Qualimètre® blé, outil de prévision du risque mycotoxines.
Qu’est-ce que le Qualimètre® blé ? Qualimètre® est le premier outil agroclimatique de prévision du risque mycotoxines DON, sur blé un mois avant la récolte. C’est le résultat d’un partenariat entre les acteurs de la distribution agricole dont le Comptoir et Syngenta Agro. Ce modèle est issu du traitement statistique de plusieurs millions de données recueillies sur plus de 115000 parcelles depuis 8 années. . Pratiques agronomiques : précédent, travail du sol, variété… . Données climatiques journalières : température, pluviométrie, humidité relative… . Analyses mycotoxines. Comment ça marche ? Qualimètre® est accessible pour le Comptoir via un site internet avec un code d’accès assurant la confidentialité des informations. Il y a 3 étapes principales pour le faire fonctionner : 1) Renseignements de données parcellaires Les techniciens référencent des parcelles de blé représentatives et saisissent leurs pratiques culturales ainsi que les moyens de les localiser (possibilité d’intégrer les références GPS ou le code commune INSEE).
2008 : Prévision d’un risque DON élevé Les données météorologiques encadrant la floraison des blés sont particulièrement à risque cette année.
2) Définition des zones de collecte Le Comptoir Agricole définit ensuite ses zones de collecte. Pour obtenir un résultat représentatif, il faut un minimum de 100 parcelles renseignées par zone. 3) Saisie des dates de floraison Les techniciens observent dans chaque zone les dates de début de floraison et vont les renseigner dans l’outil. Données météorologiques encadrant la floraison des blés Les données climatiques qui alimentent la prévision proviennent de relevés de stations météorologiques placées au sol. Un modèle météo permet d’interpoler les données entre les postes afin d’en accroître la fiabilité et d’avoir des données correspondantes à chacune des parcelles. Une restitution par zone de collecte un mois avant récolte Le croisement du risque agronomique et du risque climatique calcule une prévision du taux de DON pour chaque parcelle. La restitution se fait par zone de collecte ce qui permet d’anticiper les plans de surveillance et d’aider à l’élaboration de la stratégie de récolte et d’allotement. Cette connaissance des risques, année après année, permet également d’adapter les conseils agronomiques à la parcelle.
Les mycotoxines sont des toxines naturelles produites par des champignons. L’Union Européenne a fixé, par réglementation, une limite à ne pas dépasser pour certaines d’entre elles sur les céréales à destination de l’alimentation humaine. Elle préconise, par recommandation, une teneur maximale (dite « valeur guide ») pour l’alimentation animale.
e x tra n et : le coi n d ’ aria n e
Abonnez-vous ! Cela fait deux ans que notre extranet clients ariane.coop est opérationnel et mis gracieusement à la disposition de l’ensemble de nos adhérents. En l’espace de 24 mois, ce sont plus de 500 producteurs qui se sont laissés tenter par l’expérience, soit près de la moitié des agriculteurs à plein temps suffisamment équipés pour l’utiliser. C’est un résultat plus qu’encourageant ! À l’occasion de notre enquête satisfaction BVA du mois d’avril, nous avons interrogé nos « extranautes » pour mieux identifier les pages les plus consultées. Sans surprise, ce sont avant tout celles pour lesquelles un e-mail est envoyé en parallèle. C’est ainsi que les infos concernant le marché des céréales (gérées par Eurépi), les flash techniques et les infos générales de la coopérative arrivent largement en tête. Parmi les rubriques qui comptent pour les utilisateurs, citons également « Mes comptes », plébiscitées par celles et ceux qui réalisent 100% de leurs appros et de leurs ventes avec le Comptoir Agricole. Quant à Agréo, le module d’enregistrement des pratiques culturales, il équipe les deux tiers des « extranautes ». Mais ce n’est qu’un module parmi des dizaines d’autres et il est optionnel. Des nouveautés qui ne vous laisseront pas insensibles Les outils internet évoluent en permanence et nous voulons continuer à vous apporter les meilleurs services pour votre exploitation. A titre d’exemple, nous voulons vous proposer très bientôt un outil de suivi cartographique de l’apparition des ravageurs et des maladies. Grâce à ce suivi, vos traitements seront plus pointus. La nécessité de justifier vos interventions phytosanitaires sera ainsi simplifiée. Dans un tout autre registre, nous envisageons aussi de mettre en ligne dans les toutes prochaines semaines un service gratuit de petites annonces réservées à nos adhérents. Si vous le souhaitez, ces annonces pourront même être vues par des « extranautes » adhérents d’autres coopératives à travers la France.
Ariane.coop, un bouquet de services aussi variés qu’indispensables
Sébastien Gaborit, Union Adhérent.Coop : « les extranets des coopératives deviennent des outils indispensables » « Notre Union à laquelle adhère le Comptoir compte 30 coopératives et représente plus de 20 000 agriculteurs « extranautes ». Nous sommes sur un rythme de 3 à 4 nouveaux portails par an. Le plus impressionnant reste tout de même l’évolution du nombre d’« extranautes », puisqu’il double chaque année. Et pas seulement grâce aux nouveaux venus. Quand la communication et le bouche à oreille fonctionnent bien, les « extranautes » finissent par se rendre compte tous seuls de la valeur de cet outil. Rien qu’avec son contenu actuel, ariane.coop mérite amplement que les adhérents y adhèrent massivement. » Comme cela était initialement prévu, nous passons dès ce mois de juillet prochain à un abonnement payant. Nous proposons à nos fidèles coopérateurs de continuer à bénéficier des avantages d’ariane.coop pour 4 euros par mois. Le détail de l’abonnement est disponible sans code d’accès sur www.ariane.coop, en cliquant sur « inscription extranet ». Bien évidemment, vous pouvez avoir une démonstration sur simple demande auprès de vos techniciens et de vos magasiniers. Certains de nos sites possèdent même des ordinateurs en libre accès. Très utile pour ceux qui sont mal équipés et qui souhaitent enregistrer leurs pratiques.
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t é moig n ag e
Les espaces verts à Benfeld Source de quiétude et de détente, l’implantation d’espaces verts est toujours très appréciée par les habitants des villes. Nous avons voulu savoir quelle place était attribuée à ces aménagements dans une commune comme Benfeld, riche de 5000 habitants. Consulter monsieur Wolfarth adjoint au Maire de Benfeld, chargé des travaux et de la communication, nous a permis d’aborder les enjeux liés aux Espaces Verts dans sa ville. Retour sur un sujet situé au cœur des préoccupations environnementales actuelles. Au Fil des Saisons : Par espaces verts nous entendons souvent agrément, embellissement, fleurissement. Existe-t-il d’autres thèmes propres aux espaces verts ? Jacky Wolfarth : Effectivement, c’est la partie la plus importante ou du moins la plus connue, néanmoins il faut également compter avec les espaces de jeux pour enfants qui dépendent des espaces verts, les actions ponctuelles comme par exemple la fête du Chrysanthème à Lahr en Allemagne à laquelle nous nous associons, ou le concours des villages fleuris en été. Au Fil des Saisons : Quels sont les enjeux liés aux espaces verts dans une commune ? Jacky Wolfarth : Avec l’essor du développement durable, la commune a bien conscience qu’il faut donner une place de choix aux espaces verts, de plus, ces espaces représentent un endroit de convivialité, de rencontre, véritables vecteurs d’harmonie et de dialogue au sein d’une commune. Au Fil des Saisons : Proportionnellement, quelle est la part du budget d’une commune dédiée aux espaces verts ? Jacky Wolfarth : Nous allouons 6% du budget de fonctionnement à la création, la gestion et l’entretien des espaces verts. Au Fil des Saisons : Quels sont les effectifs mobilisés pour les gérer ? Jacky Wolfarth : Les effectifs – 5 personnes au total – se répartissent sur deux équipes, l’une composée de 3 personnes, gère la partie embellissement, fleurissement, création des
Mer Lit uf em Land
L es b r è v es d u c o m p toir Certains magasins resteront ouverts toute la journée… … durant la période estivale. Il s’agit des sites de Thal-Drulingen, Seebach, Soultz-sous-forêts, Hochfelden, Vendenheim, Wiwersheim, Erstein et Ebersheim. Tous les autres ne seront ouverts que les matinées.
Les plastiques agricoles sont collectés gratuitement…
espacesverts ; l’autre, composée de 2 personnes, est chargée de l’entretien en général, de celui des massifs à la tonte des pelouses entre autre. Au Fil des Saisons : La notion de développement durable a-t-elle changé votre façon de traiter les projets ? Jacky Wolfarth : Oui, tout à fait, cette notion est au centre de notre réflexion. Ainsi Benfeld a significativement réduit son parc automobile autour de son plan d’eau, au profit de l’agrandissement du parc vélo. Cela a impliqué une action directe de l’équipe des espaces verts : le fleurissement du parc vélo. Nous portons une attention particulière aux espaces verts inter urbain, mais pas seulement, nous avons le souci de protéger les espaces verts péri-urbains. Nous pratiquons la gestion différenciée, et Benfeld est une plateforme du service Espaces Verts du Comptoir Agricole et travaille main dans la main avec Freddy Lienhardt. À ce titre, nous testons les produits et techniques qui préservent l’environnement. Au Fil des Saisons : Comment se rythme la gestion des espaces verts durant l’année ? Jacky Wolfarth : Nous abordons la gestion des espaces verts lors des commissions des travaux et des commissions du cadre de vie, nous fixons à ce moment là les actions à mener, il faut également faire mention du concours des villages fleuris géré par les élus fin août.
60 tonnes ! C’est le poids de l’ensemble des plastiques récoltés sur nos sites courant juin. Pour 300 adhérents. Cette riche collaboration avec la FDSEA67 a largement porté ses fruits pour cette première édition. Les éleveurs et autres producteurs de légumes apprécient cette initiative.
… mais certains PPNU seront payants Le Comptoir, au même titre que d’autres OPA alsaciennes, renouvellera son opération « collecte de produits phytos non utilisés » à la fin de l’année. Toujours en collaboration avec ADIVALOR, deux changements de taille sont à prévoir : Certains PPNU ne seront plus repris gratuitement (ceux sans le fameux logo). Ensuite, les producteurs seront invités à se faire connaître bien avant la collecte. Vous en serez avertis très rapidement.
Des médailles, des médailles !
Unter Uns
Mer Lit uf em Land sin so luschdig un froh Mer füehre e Läwe , s’könnt besser nit goh. Drum kumme, ihr Städter, betrachte de Stand Un lehre au schätze de Bür uf em Land Am Morje frühj nüs züe d’r Arwet uf’s Fald Mer lon’s nit verleide, es bringt uns jo Gald Je meh as mer schaffe, je meh geht uns in Dis isch jo ne Läwe, ‘s könnt schöner nit sin
Douze collaborateurs du Comptoir Agricole se sont vus remettre le 23 mai la Médaille du travail. Les médaillés « Grand’Or », distinction qui honore celles et ceux qui totalisent plus de quarante années de bons et loyaux services, étaient Denise Martin, Nicole Walter, Charles Handwerk et Charles Wiegand. L’ensemble des médaillés totalise près de 350 années de présence au sein du Comptoir. Que d’expérience au service de notre coopérative et quelle fidélité !
Ca bouge à Vendenheim et à Marckolsheim
Am Mittag, wenn’s heiss isch un d’Sunn e so brennt Do isch uns e Stündel im Schatte au gönnt Druf schaffe mer wider mit doppeltem Müet Mer jüchze un singe un meine’s so güet Sin d’Starnle am Himmel, do gehn mer halt heim Mer sitze vor d’Hiser un schwätze e kleins Druf leit m’r sich nieder un « B’hüet di Gott, Walt ! » Am Morje frühj wider züer Arwet uf’s Fald Un grand merci à l’OLCA pour nous avoir retrouvé cette petite chanson
La section pommes de terre, qui participe activement à l’année mondiale de la pomme de terre, accueille un nouveau responsable en la personne d’Arnaud David (photo). Sa forte expérience dans le monde des fruits et légumes sera un atout considérable dans la recherche d’optimisation de notre outil industriel. Pascal Sembach vient également d’être embauché en tant que chef de silo. Bonne chance à eux !
Directeur de la publication : André Schuhler - Coordination : Christophe Klotz - Rédaction : Christophe Klotz, OLCA, Emilie Schelté / Candide Photographies : Patrick Bogner, Comptoir Agricole, Ville de Benfeld, tous droits réservés - Création graphique : Antoine Neumann - Réalisation : Candide / 03 88 45 38 51 Impression : Sicop / Bischheim - Illustrations : Antoine Neumann - Bande dessinée : Gallymathias - Dépôt légal : juillet 2008 - Tous droits de reproduction interdits Contact journal : Comptoir Agricole / Au Fil des Saisons / 35, route de Strasbourg / 67270 Hochfelden / au-fil-des-saisons@comptoir-agricole.fr