Au Fil Des Saisons n° 36 - Eté 2011

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Au fildes saisons l e

j o u r n a l d e s a d h é r e n t s d u c o m p t o i r a g r i c o l e

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é t é

2011

La famille s’agrandit !

Les moissons se poursuivent au moment où nous bouclons ce numéro. Les volumes, sans surprise, sont en baisse sensible, mais la qualité est là. C’est la première collecte du Comptoir sur le site de Breuschwickersheim : au 1er juillet la société Arnold & Niess a été absorbée par la coopérative. D’ici quelques semaines nous serons fortement mobilisés pour les Terres à l’envers, évènement incontournable de la rentrée. Ce sera l’occasion, une fois de plus, d’expliquer le travail des agriculteurs, le nôtre et le devenir des céréales chez nos clients. Nous en faisons le dossier du trimestre. Les prix d’acompte* pour la récolte (d’été) 2011 ont été fixés début juillet par le Conseil d’administration : Prix en €/T BLE

160.00

ORGE / TRITICALE / SEIGLE

140.00

AVOINE

120.00

COLZA

350.00

* prix pour de la marchandise « rendue centre de collecte » avant déduction des taxes à la production.

SommairE dossier

Les terres à l’envers : un rendez-vous majeur pour la coopérative Pages 4 et 5 Pages 2, 3 et 6 La vie du Comptoir Un printemps 2011 inhabituel Les fourrages de substitution Pommes de terre : une campagne 2010 encourageante Logistique céréales : penser Groupe arnold & Niess intègre le Comptoir EVPP : une très bonne récolte Page 7

Zoom

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témoignage

rencontres de Saison 2011 : sous le signe de l’innovation Les enseignements de la canicule russe de 2010

Les brèves du Comptoir

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Breuschwickersheim 7 juillet 2011

E d i to

D

epuis 50 ans, les progrès scientifiques et techniques, associés au savoir-faire de nos producteurs, ont fait évoluer l’agriculture et ses productions. À tel point qu’aujourd’hui, la part consacrée à notre alimentation ne représente plus qu’une faible partie du budget des ménages. De cela, personne ne s’en plaint. Mais la schizophrénie ambiante consiste à dénoncer à longueur de temps notre modèle de production, pourtant raisonné. Jamais nos productions agricoles n’ont été autant performantes quant à leurs qualités gustatives et sanitaires. Et le coût pour le consommateur, jamais aussi abordable ! De nos jours, avec l’ensemble des mesures prises, les crises sanitaires ne sont plus dues à nos manières de produire. Nous restons donc persuadés que notre modèle est le bon, même s’il est évidemment perfectible. Coopératif, il est économiquement viable et solidaire. Et il tient compte de notre impact sur l’environnement. Grâce aux acquis scientifiques, il fait de la transformation des céréales (maïs et blé) une extraordinaire source de débouchés. C’est pour cela, qu’en partenariat avec les Jeunes Agriculteurs, nous vous invitons tous à venir nombreux du 16 au 18 septembre aux Terres à L’envers, à Oberhausbergen. De manière ludique, nous apporterons les réponses aux questions que les consommateurs se posent.

Eugène Schæffer

Président du Comptoir agricole

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L a V i E d U C o m P to i r

Un printemps 2011 inhabituel Si les premiers chiffres de la collecte de blés sont moins catastrophiques que prévu, il n’en est pas moins vrai que nous avons vécu quelque chose de hors normes. Mais peut-être pas si exceptionnel que cela. Retour sur une analyse à chaud avec notre service technique agronomique.

hors normes. L’Alsace est connue pour ses coups de chaud au mois de juin, qui peuvent provoquer des échaudages importants. En moins de 30 ans, les semis sont devenus considérablement plus précoces, et les nouvelles variétés ont suivi le même chemin. Les plus anciens se souviennent des moissons traditionnellement sur fin juillet, alors qu’il n’est plus rare de nos jours qu’elles soient terminées dix jours avant.

Historique des rendements

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Pluviométrie sur le cycle (novembre-mi-juin)

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juin mai avril mars novembre février

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1976

phénomène est si inhabituel que même certaines cultures pérennes, comme le houblon, ont pu être profondément perturbées. Les variétés non alsaciennes, moins bien programmées aux climats chauds et secs, seront vraisemblablement très fortement pénalisées cette année. Une volonté permanente de réduire le risque Ces trois mois exceptionnels doivent-ils nous conduire pour autant à changer de cultures ? De manière de faire ? Certainement pas ! Le colza qui pourtant semblait n’avoir jamais été aussi souffreteux, réalise des rendements plus qu’hono-

moyenne 1980-2010

moyenne 2000-2010

rables. Les maïs ne sont pas concernés, et même les blés, grâce finalement à une bonne gestion agro-économique et un mois de juin arrosé, s’en tireront mieux que prévu. Ne pas oublier non plus que la pression parasitaire était des plus faibles, même si des maladies moins fréquentes comme l’oïdium et la rouille étaient au rendez-vous. Nous devons donc surtout faire confiance à la recherche (surtout variétale) pour contourner ces épisodes climatiques qui surviennent finalement tous les 5 à 6 ans. Et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Entre le colza, le blé et le maïs, il y a de quoi prendre un minimum de risque.

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rendement (q/ha)

Sans reprendre le terme d’esquive fréquemment employé par Arvalis, il s’agit bien de tout mettre en œuvre pour contourner une situation climatique

Un printemps 2011 sec, sec, sec… Un mois de juin sec et chaud n’est donc pas exceptionnel. Cela l’est plus pour les trois mois du printemps… Heureusement qu’il a plu abondamment cet hiver, car comme le montre le graphique ci-joint, les 1997 cumuls de précipitations ont été parmi les plus faibles depuis 50 ans ! Pour faire court, 2007 il nous a manqué une centaine de millimètres d’eau entre mars et mai. 2003 Et la chaleur était aussi au rendez-vous, bien supérieure à 2003 ! Le

Précipitations (mm)

les chiffres du comptoir

eleVAGe

Du fourrage de substitution La France manque de fourrage et l’Alsace ne fait pas exception. Toutes les occasions sont bonnes pour essayer de soulager les éleveurs, comme utiliser l’obligation réglementaire de semer des CIPANs après les cultures d’été pour y produire du fourrage. À condition de semer tôt, avec des mélanges adaptés à chaque situation. Forces et faiblesses des espèces possibles > Maïs précoce Une implantation encore possible après une orge. Mais un résultat très aléatoire, lié à la quantité d’eau sur l’été. Un risque élevé pour un coût de semence élevé. > Sorgho fourrager Supporte bien la chaleur et la sécheresse. Bonne valorisation de l’irrigation. Valeur nutritive 0.75 à 0.85 UFL – Rendement entre 8 et 10 tonnes de MS selon les conditions. En pâturage rationné, en affourragement en vert et fauche (ensilage ou enrubannage). > Ray-grass d’Italie non alternatif et alternatif (en dérobé) Une production d’automne avec une coupe au printemps suivant. Bonne valeur alimentaire 0.85 à 0.95 UFL. Pâturage d’environ 3 tonnes MS/ha dès l’automne. > Colza fourrager Facile à installer. Fourrage vert dès l’automne. Valeur nutritive 0.88 UFL – PDIN 120 à 130 – PDIE 95 à 105 (part dans la ration : maxi 40 % de la MS) En pâturage, en affouragement en vert, mais difficilement en ensilage.

Mélanges conseillés en conditions séchantes : > MELOPRO TROPIC (60% trèfle d’Alexandrie – 40% Millet perlé JD 51)

Durée 3 à 6 mois – valorisation : fauche et pâture. Une production estivale importante. Une excellente valeur alimentaire. Une grande polyvalence d’exploitation Melopro Tropic est adapté à la fauche et à la pâture. > Mélange ESTIVAL (52 % moha bigarré – 48 % trèfle d’Alexandrie)

Mélange fourrager à pousse rapide avec une parfaite adaptation au semis. Dérobé de printemps ou d’été. Exploitation à l’automne. Rendement élevé en fourrage pour un minimum d’eau. Exploitation rapide : 70 – 90 jours – Rendement élevé : 5 à 8 tonnes MS/ha Fourrage équilibré en énergie et protéines. Espèces appétentes et non météorisantes. Utilisation : En pâture (juillet à septembre), en affourragement et en ensilage avant épiaison du Moha. À semer plus tard que le Mélopro Tropic courant juillet, après céréales. Vous voulez en savoir plus ? Consultez votre technicien. Des espèces pures sont également disponibles dans nos magasins.

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Moha et trèfle d’Alexandrie

Des règles à respecter pour bien réussir son implantation • dégager rapidement les pailles pour les implantations précoces, • faire une préparation de sol pour avoir suffisamment de terre fine et permettre une bonne levée, • utiliser un semoir à céréales, • profondeur de semis : 2 cm maximum, • rouler sitôt le semis, • semer une quantité de semence suffisante pour garantir une densité de fourrage importante, • choisir la bonne espèce, en fonction de l’exploitation souhaitée, de la date de semis et des conditions de sol.

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pommes de terre

Une campagne 2010 encourageante ! La campagne 2009 avait été extrêmement difficile pour nos producteurs de pommes de terre. La saison de vente 2010, en démarrant avec des prix exceptionnellement élevés, s’annonçait plus favorable. Promesses tenues… Arnaud David, responsable de la filière au sein de la coopérative, nous en dit plus. L’an passé, la vente des primeurs (1) avait débuté dès fin juin 2010 en Alsace, précédant une récolte plutôt bonne en volume et en qualité pour les produits de conservation. Au Comptoir Agricole, les 500 tonnes de primeurs ont été écoulées avant mi-septembre. Le groupe Pommes de Terre avait innové cette saison en développant quelques variétés plus spécifiques sur le marché des précoces (Annabelle, Chérie). Les rendements relevés en Alsace pour les variétés de conservation ont été très corrects en comparaison des bassins de production traditionnels (Normandie, Nord-Pas-de-Calais…) qui avaient subi le manque de précipitations et où l’irrigation n’est pas de mise. Suite aux exportations exceptionnelles vers l’Europe de l’Est et la Russie, le manque de produit au niveau européen a permis de maintenir des prix élevés toute la saison. Spéculant sur des cours élevés en hiver et au printemps, les producteurs des grands bassins français ont joué la carte du stockage : tout au long de la saison

ils ont limité les volumes disponibles sur les marchés. Dans ce contexte déficitaire, le Comptoir agricole a écoulé ses stocks majoritairement entre novembre 2010 et mars 2011, à des prix inégalés depuis dix ans d’existence de la filière pommes de terre dans le Bas-Rhin. Des rémunérations exceptionnelles L’évolution des marchés a aussi impliqué une diversification de nos clients, ce qui a rendu le Comptoir agricole moins dépendant de certains clients. Toutefois cette mutation s’est faite sans rapport avec les emblavements. Une attention particulière a également été portée sur la gestion des coproduits en partenariat avec un industriel régional. Dans ce contexte favorable, des rémunérations exceptionnelles ont pu être versées aux producteurs : de 15 à 18 cts par kg en qualité « standard ». Au final, un peu plus de 8 000 tonnes auront été travaillées cette saison. 2010 a également été le coup d’envoi pour la mise en place d’une filière « bio ».

Six producteurs ont ainsi produit 125 tonnes de marchandise. Le groupe pommes de terre a de son coté investi dans une nouvelle chaîne de conditionnement dédiée aux produits issus de l’agriculture biologique. Et le Comptoir a été certifié par ECOCERT pour cette nouvelle activité en mai 2011.

semaines. Les niveaux de prix actuels – s’ils se maintiennent - et le probable manque de tonnage sur les produits de conservation devraient favoriser des rémunérations encore satisfaisantes pour cette saison. (1) On appelle primeurs les pommes de terre de la nouvelle récolte non stockées car à peine matures.

2010 à peine achevée, la récolte 2011 est déjà là ! La récolte 2010 à peine écoulée, le centre de conditionnement de Vendenheim prend déjà en charge les premières pommes de terre « primeur » de la nouvelle récolte. Et bien que tous les facteurs soient favorables, grâce à des cours élevés, la campagne 2011 démarre timidement. En effet, elle est soumise aux flux spéculatifs des pommes de terre précoces d’Israël, d’Egypte, du Maghreb ou encore du Sud de l’Europe. En Alsace, la tentation de spéculer sur les volumes a freiné la récolte de la pomme de terre « primeur » et sa mise en marché, malgré une avance de deux à trois

loGistique

Logistique céréales : penser Groupe ! Avec la nomination de Denis Fend au poste de directeur de la coopérative, le poste de responsable logistique céréales était à repenser. Nous sommes allés l’interroger pour connaître sa vision des choses, entre volonté de continuité et d’efficacité dans notre fonctionnement. Au Fil des Saisons : Jusqu’à présent, la coopérative et Gustave Muller sans oublier AGI GmbH avaient leurs propres équipes dédiées. Est-ce toujours le cas ? Denis Fend : Quand on parle de céréales, il faut bien comprendre que tout ce qui est apporté dans chacune de nos entités est commercialisé via la même structure. Eurépi, il y a déjà longtemps, a été spécialement créé à cet effet. Nous avons donc partout les mêmes exigences, les mêmes contraintes. Mais avec des productions (maïs dentés, cornés, sorgho, blés Alsépi…) et des contraintes logistiques spécifiques par région. Le plan logistique doit donc être coordonné à l’optimum du coût pour le Groupe et surtout de l’efficacité afin de permettre à la collecte d’avancer avec le moins de freins possibles. AFDS : Les équipes logistiques des deux entreprises travaillaient donc déjà étroitement ? D.F. : Evidemment ! Et main dans la main. Il ne faut pas oublier que si les zones de chalandises diffèrent en grande partie, nous en partageons néanmoins certaines, sans même parler des apporteurs qui travaillent avec le Comptoir et Gustave Muller. C’est donc logiquement que cette logistique est depuis plus de dix ans gérée au niveau du « Groupe ». Attention ; il ne s’agit pas de faire de « cadeaux » entre Organismes Stockeurs

Michel Zimmermann

du Groupe (les prestations sont toujours facturées entre les sociétés) mais bien de réaliser des économies et des gains d’efficacité en mutualisant et en optimisant le pilotage des moyens. Les anglophones diraient que nous sommes dans une démarche win-win ! AFDS : Michel Zimmermann coordonne maintenant l’ensemble ? D.F. : C’est exact, plus précisément, il pilotera les prévisions et le quotidien de notre plan de fabrication – transport, stockage, chargement. Bien entendu, il conserve la responsabilité logistique de tous les silos de Gustave Muller ainsi que de celle du silo du Comptoir Agricole de Marckolsheim, géographiquement bien plus proche de Neuf-Brisach que de Strasbourg. Nicolas France a rejoint l’équipe Gustave Muller et seconde à présent Michel sur certains dossiers (entretien et investissements). AFDS : Pascal Figuéréo vous remplace alors en grande partie ? D.F. : Il était mon adjoint pour les 4 silos à Strasbourg (300 000 tonnes de stockage) et supervise maintenant la logistique des silos du Comptoir ainsi que Silosud (GM / Strasbourg), suivant les mêmes principes de proximité géographique. Au-delà des considérations logistiques

Pascal Figuéréo

« opérationnelles », Michel et Pascal, au même titre que Christian Lux, Dany Muller, Véronique Toussaint et Antoine Wuchner font partie de l’équipe qui doit concevoir toute nouvelle filière céréalière ; il ne sert à rien de mettre une production spéciale en culture si elle n’est pas rentable pour les agriculteurs, nous le savons – de la même façon, il est difficile, même si la demande client est forte, de faire produire une culture particulière dans une zone où la logistique est trop chère voire impossible au regard des contraintes de collecte, de séchage, de stockage, de sécurité alimentaire ou de livraison au client final. La compression permanente des marges à tous les niveaux d’une filière oblige à la concevoir et à l’optimiser du début à la fin faute de quoi elle peut-être compromise avant même de naître. C’est aussi pour ces raisons parfois agronomiques mais parfois également logistiques qu’il nous arrive d’être contraints de réserver certaines productions à des zones géographiques précises. AFDS : Le reste de l’équipe ne change pas ? D.F. : Non. Gilbert Faessel supervise le transport au Comptoir et Jean-Jacques Hornecker l’entretien ainsi que les travaux neufs. L’équipe se connaît déjà bien et je sais que notre logistique est entre de bonnes mains.

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UNe ACTIoN

Les Terres à l’envers : un rendez-vous majeur pour le Comptoir agricole À l’occasion des Terres à l’envers, le Groupe Comptoir est associé en tant qu’un des sept partenaires principaux des Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin. Une présence qui se décline à travers deux animations qui lui sont propres : Céréales Park et Le Pays du Houblon. Petit clin d’œil au monde des parcs d’attractions.

Plan général des Terres à l’envers PARCELLE DEMONSTRATION

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SPECTACLE AQUATIQUE SHOW

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FILIERE HOUBLON

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MACHINISME

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FILIERE VITICULTURE

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FILIERE SUCRE

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PRESERVATION DES RESSOURCES

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3 jours pour séduire le public

Rendez-vous, donc, mi-septembre pour un moment d’échanges dans la détente qui sera, n’en doutons pas, mémorable !

AG

Tout le Groupe Comptoir se mobilise Outres les céréales (Comptoir agricole et Gustave Muller) et le houblon (gamme Cophoudal), les autres filiales du Groupe sont présentes pour apporter leur expertise dans l’ensemble des domaines abordés : Viti.com, aux côtés du CIVA et de la filière viticole, et le groupe pomme de terre (marque Reine Anne), en association avec les Fruits et Légumes d’Alsace (dans le pétale « fruits et légumes »). Sans oublier Costal qui fait le lien entre le monde des céréales et celui des animaux grâce à l’attraction : « Le livre de recettes Costal ». Ce parcours initiatique retrace, par le biais d’une machine fan-

tastique, la chaîne menant de la matière première végétale à l’aliment fini.

EXPO

Un moment de découverte et de plaisir Animé par la volonté de rendre l’agriculture accessible à tous, le Groupe décline de nombreuses animations sur deux des pétales composant la très grande fleur que sont les Terres à l’envers. Un soin tout particulier est apporté à l’environnement extérieur puisque chaque pétale est bordé par des maïs et un véritable travail décoratif est mené pour faire de la visite un pur instant de plaisir, alliant culture et détente. Au fil du parcours, les équipes du Comptoir agricole se mobilisent pour transmettre leur savoir-faire, répondre aux questions et faire découvrir toute l’étendue des domaines de la production des céréales et du houblon, mais aussi de leur transformation.

Céréales Park, un espace entièrement dédié à la manière dont les céréales sont produites et transformées

CONCOURS DE LABOUR

Les Terres à l’envers se tiendront à Strasbourg-Oberhausbergen du 16 au 18 septembre. Une idée ambitieuse et extraordinaire Les Terres à l’envers sont nées d’un projet un peu fou : accueillir en Alsace la Finale Nationale et Européenne de labour en 2011. En partenariat avec les Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin, l’objectif est de créer durant 3 jours la plus grande vitrine extérieure jamais réalisée par le monde agricole. Sur plus de 100 hectares, les visiteurs sont invités à pénétrer dans un véritable parc d’attraction où se mêlent animations, ateliers et cultures. Un monde féérique et passionnant à mi-chemin entre traditions et nouvelles technologies.

Le Pays du houblon, une vitrine originale des savoir-faire houblonnier et brassicole alsaciens

L’agriculture accessible à tous Proposer une vision originale, innovante et surprenante de l’agriculture, telle est la mission des Terres à l’envers : communiquer sur l’agriculture auprès de tous et la rendre palpable en sollicitant les sens des visiteurs. Toutes les cultures régionales sont représentées sur diffédiffé rents pétales, allant des céréales au houblon en passant par l’élevage et bien d’autres domaines encore. C’est en facilitant le contact entre les acteurs du monde agricole et les visiteurs que cet événement entend bien développer leur vision des choses. Sans oublier bien entendu le grand concours de labour ! www.lesterresalenvers.com

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Entretien avec Christophe Klotz du Groupe Comptoir agricole : LA SEMOULE DE MAïS DAnS TOUS SES éTATS

Attraction centrale de Céréales Park avec ses 120 mètres d’exposition, il est désormais possible de remonter ou d’avancer dans le temps au rythme du parcours. Une découverte de la production du blé et du maïs, étape par étape, avec des productions plantées, des machines agricoles et de nombreuses informations apportées aux visiteurs.

Sous un chapiteau à deux pas de la machine à voyager dans les saisons, on découvre avec Costimex toutes les facettes de la semoulerie et ses débouchés, notamment avec le maïs. Voir, toucher et goûter, tel est le principe de cette attraction où sont présentés à la fois des produits bruts et des produits finis.

DES JARDInS éPhéMèRES TOUT En POéSIE Les services des espaces verts de cinq communes du département (Haguenau, Marckolsheim, Schiltigheim, Sélestat, Strasbourg) ont accepté de jouer le jeu et de créer un jardin éphémère en utilisant de différentes manières les céréales dans leurs réalisations. Créativité et originalité sont au rendez-vous pour le plaisir des yeux. Avec la participation de Téréos-Syral.

LA VRAIE MAISOn DES CéRéALES LES COMéDIEnS InVESTISSEnT LES LIEUx Dans un petit théâtre végétal propice à l’évasion, la troupe du Théâtre du Marché aux Grains propose ses pièces spécialement créées pour l’occasion. Faire passer des messages mais également rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, le théâtre était un art rural où les attributs des comédiens étaient des matériaux issus des céréales, telle est leur mission.

Au cœur d’une maison de poupées surprenante et avec la collaboration de Passions Céréales, cette attraction interpelle et surprend. Produits alimentaires ou non alimentaires, les céréales sont omniprésentes dans notre quotidien : pain, corn flakes, matériaux, fibres ou encore carburants. Une façon originale et créative d’apprécier les différents usages céréaliers.

DE LA FARInE AU PAIn à LA COnQUêTE DES GRAnDES CULTURES RéGIOnALES Au cœur des différentes grandes cultures de notre département, cette balade permet de découvrir à quoi elles ressemblent et toucher les produits bruts. Accompagnée de nombreuses informations sur la manière de produire et les débouchés qu’offrent ces différentes matières premières, cette animation-découverte est un vrai bol d’oxygène.

QUAnD UnE hOUbLOnnIèRE DEVIEnT Un EnDROIT DE RêVE Niché au cœur d’une houblonnière montée spécialement pour l’occasion, les enfants profitent d’un parcours d’accrobranche hors du commun. Sur la terre ferme, parents et accompagnateurs sont invités à rencontrer les producteurs locaux pour partager leur savoir-faire et leurs anecdotes sur cette culture séculaire.

VIVE LA bIèRE !* Déclinée sous plusieurs chapiteaux permettant de passer d’une saveur à une autre, cette attraction propose une découverte originale de la bière proposée par les Brasseries Kronenbourg. À partir de ses différents ingrédients et de ses étapes de fabrication, on peut goûter, sentir ou encore jouer. Une véritable approche sensorielle du produit.

Quand la récolte est terminée, il est temps d’aller chez le meunier. Avec le Syndicat Régional de la Meunerie, nous proposons une visite virtuelle en 3D qui retrace le parcours du grain de blé jusqu’à devenir une belle mouture de farine. S’en suit une dégustation de pains spéciaux produits par les artisans de la Fédération Départementale des Boulangers du Bas-Rhin, acteurs de la filière Alsepi et du savoir-faire local.

LE hOUbLOn nE SERT PAS UnIQUEMEnT à PARFUMER LA bIèRE* Au cœur d’un petit salon de beauté en plein champ et en partenariat avec l’Academy Serge Comtesse, on découvre les usages du houblon dans la cosmétique. Crèmes pour la peau, sticks à lèvres ou encore tisanes sont quelques-uns des nombreux produits développés à base de cette liane. Des dégustations de mets sont également au programme.

« Un espace et un moment propices pour discuter avec nos concitoyens » Quelle place occupent les Terres à l’envers dans l’agenda du Groupe Comptoir agricole? Quand on parle du Comptoir, on parle du Groupe. Notre vocation première n’est pas de faire énormément de communication institutionnelle grand public. Mais à travers les Terres à l’envers, l’occasion est belle de faire passer des messages forts sur la manière de produire et sur le devenir des productions, le tout, aux côtés des Jeunes Agriculteurs du département. À l’heure actuelle, il y a un décalage important entre ce que croit savoir le grand public et la réalité. Les Terres à l’envers sont, à nos yeux, à la fois un espace et un moment propices pour discuter avec nos concitoyens et leur permettre d’échanger avec des professionnels afin de se faire leur propre idée de nos métiers. De quelle manière le Groupe s’investit-il dans ce projet ? En termes d’investissements, le Comptoir apporte tout d’abord une aide financière substantielle. Mais notre implication est également matérielle puisque nous fournissons une aide logistique et de nombreux éléments tels que les semences pour préparer la pelouse, les fleurs ou encore les grillages et autres installations qui garantissent la sécurité du site. Au niveau humain, plusieurs personnes du Groupe ont été fortement mobilisées pendant de longs mois pour la préparation de l’événement et lors de l’événement lui-même, il y aura en permanence plusieurs dizaines de membres du Comptoir agricole pour animer et apporter des explications au public. On imagine que cet événement est une véritable source de motivation pour vous ? Toutes nos équipes sont très motivées. Nous bénéficions d’une double expérience dans le domaine des festivals avec « L’Odyssée des céréales » en 2004 et « Euromaïs » en 2009 qui nous ont appris à apprécier les moments d’échange avec le public. Le dernier événement, c’était « Fermes en Ville » en 2010 qui a permis de voir que, contrairement à ce qu’on imagine, la majorité de nos concitoyens ont un regard relativement neutre voire bienveillant sur la production de céréales, maïs compris. Ce qui est agréable, c’est la visée pédagogique du projet. Expliquer, prendre le temps de l’échange avec des visiteurs qui viennent pour découvrir et passer un moment agréable. Le but n’est pas de venir comme à l’école, c’est de venir passer un bon moment en famille et de rencontrer et partager avec les producteurs. Les enfants ne sont pas en reste puisque des visites de scolaires sont au programme n’est-ce pas ? En effet, les enfants sont indissociables de ce projet puisqu’ils sont amenés à devenir acteurs et consommateurs de demain. Le vendredi 16, nous accueillerons une centaine de classes de primaires qui viendront visiter les Terres à l’envers. Sur nos pétales Céréales et Houblon, nous proposerons 4 ateliers qui leurs seront dédiés afin de les recevoir dans les meilleurs conditions et leur apporter des explications sur l’impact de nos activités dans leur quotidien.

UnE PERFORMAnCE ARTISTIQUE DéJAnTéE Dans un environnement design et graphique, la taverne d’Alsace revisite de manière artistique le traditionnel Biergarten (jardin à bière). L’idée : profiter d’un instant de détente pour déguster une bière* au cœur d’une houblonnière atypique, entre tradition et modernité.

Un grand merci à tous nos nombreux partenaires présents (voir ci-contre). Sans oublier Arvalis et la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin pour leur aide technique.

* À consommer avec modération.

VOyAGE AU CœUR DE LA VIE DU MAïS ET DU bLé

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L a V i E d U C o m P to i r Une belle entreprise familiale intègre le Comptoir

Le site en 1978

Comme annoncé en décembre 2010, la coopérative a absorbé la société de négoce Arnold & Niess en date du 1er juillet 2011. Concrètement, le site de Breuschwickersheim, commune située à une douzaine de kilomètres à l’ouest de Strasbourg, devient à cette date le 18ème centre de collecte et de vente du Comptoir agricole. Nous sommes allés voir Nicole et Michel Geist, anciens propriétaires et dirigeants de la société. Au Fil des Saisons : À quand remontent les débuts de la société Arnold & Niess ? nicole G. : À 1912. Mon grand-père, Charles Arnold, alors boulanger de métier, a démarré une activité de négoce de grains. Il y a rajouté par la suite les engrais et les premiers produits phytosanitaires. AFDS : Pas encore d’associé à cette époque ? nicole G. : Non, l’associé est venu plus tard, en 1946, quand mon père Charles et son beau-frère Michel Niess ont fondé la SARL Arnold & Niess. AFDS : Et votre entrée en jeu ? nicole G. : En 1954, année de ma naissance et date d’installation de mes parents dans le site actuel puis en 1971, où après mes études, j’ai intégré l’entreprise en tant qu’employée de bureau. Nous étions alors 7 personnes à y travailler. AFDS : Et à partir de là, comment s’est développée l’entreprise ? nicole G. : En 1982 mon mari Michel Geist a pris la tête de la société. L’entreprise comptait alors 5 salariés dont Mireille Pax et Jean-Michel Wehrel, toujours présents en 2011. Mais le développement avait été amorcé quelques années avant. Michel G. : en 1978 nous avons construit un premier silo de stockage de céréales de 1500 tonnes. Et l’année suivante un séchoir à grains. L’informatisation est intervenue en 1986. Jusque-là tout était traité manuellement. On y passait un temps fou. Nous avons investi à deux reprises (1985 et 2002) dans des cases de stockage d’engrais et avons bâti en 1989 une extension au silo de stockage de céréales. Forcément il a fallu aussi augmenter nos capacités de séchage.

Charles Arnold, père et fils.

AFDS : Et, une trentaine d’années plus tard, comment se positionne l’entreprise ? Michel G. : Elle peut stocker 3500 tonnes de grains et sécher entre 800 et 900 tonnes (aux normes) de maïs par jour. La dizaine de cases construites peuvent loger jusqu’à 2000 tonnes d’engrais vrac. En 2009, année record, nous avons collecté près de 20000 tonnes de céréales, pour 85% du maïs. nicole G. : la société pour son dernier exercice clôturé (2009/10) a affiché un chiffre d’affaires de 4.4 millions d’euros. Pour l’essentiel ce chiffre est réalisé avec cent agriculteurs exerçant sur quatorze communes des alentours. Mais traditionnellement nous comptons aussi bon nombre de particuliers dans notre clientèle. AFDS : Dernière question, pourquoi avoir vendu et pourquoi au Comptoir agricole ? nicole G. : Notre taille devenait « limite » pour être compétitive que ce soit sur le plan de la commercialisation des céréales ou de l’achat des intrants. Nous avons consacré énormément de temps et d’énergie à cette entreprise. Mais nos enfants avaient d’autres projets de vie que celui de reprendre la société (ndlr : le fils, Luc salarié dans l’entreprise depuis 2004 reste dans l’effectif). Pourquoi vendre au Comptoir ? Le choix s’est fait d’un commun accord entre Michel et moi et je dois dire que nous considérons l’opération réalisée comme étant une réussite !

recYclAGe

UNe ACTIoN

Plastiques agricoles, emballages vides…

BRAVO à TOUS ! Les dernières campagnes de collectes d’emballages vides de produits phytosanitaires (eVPP) et de plastiques agricoles se sont déroulées ce printemps dans de très bonnes conditions ! Petit retour en arrière avec François Schwœhrer, en charge de ce dossier au sein du Comptoir agricole. Cela fait plusieurs années que ces collectes se déroulent chez nous, et nos équipes sont bien rodées. Pour ce qui est des plastiques, même si nous faisons la quasi-totalité du tonnage départemental collecté, la collaboration avec la FDSEA est fructueuse, grâce notamment au travail de Sandrine Hoenen. Pour les bidons vides, nous travaillons en direct avec ADIVALOR, structure nationale de récupération et de recyclage des déchets agricoles. Depuis un an, nous nous sommes fixés collectivement un objectif toujours plus qualitatif : faire en sorte que 100% des apports soient de nature à être recyclés. Nous n’y sommes pas encore tout à fait, mais cette année, un grand bond a été fait avec l’essentiel des bidons parfaitement rincés et égouttés. C’est plus important qu’il n’y paraît : grâce à cet effort particulier, ADIVALOR va pouvoir encore plus facilement recycler ces plastiques. Y contribuer aussi fortement est en cohérence avec notre engagement 360° en faveur d’un développement toujours plus durable. Mais tout ceci ne resterait qu’un vœu si nos adhérents ne faisaient pas bloc derrière nous. Un immense merci à eux tous !

Les EVPP au Comptoir agricole en quelques chiffres Durant l’automne 2010, nous avons récolté 6 tonnes de bidons vides. Avec celle de juin, la campagne céréalière se termine sur un total de 38 tonnes. Et tous les sites du Comptoir sont concernés, chacun à la hauteur des utilisations.

Plastiques agricoles Entre les collectes de décembre et de mai, ce sont 240 tonnes de plastiques (110 tonnes + 130) qui ont été récupérées sur les sites du Comptoir et celui de Kindwiller (Gustave Muller). Pour celle de mai, les catégories se répartissent ainsi : Enrubannage Film serre

Pour rappel, un bref historique :

Ficelles

Campagne 2005 /2006 2006/2007 2007/2008 2008/2009 2009/2010 2010/2011

Filets

6,2 tonnes 15,8 tonnes 16,2 tonnes 15,7 tonnes 21 tonnes* 38 tonnes

*nouvel emballage : le Force 1,5

é t é

Big-bags Ensilage

Au final, seule une quinzaine de tonnes sont arrivées mal conditionnées, et ont fait l’objet d’une destruction pure et simple dans un centre approprié. Ne relâchons pas nos efforts !

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Zoom ntRes Renco son de sai 2011

L’innovation, c’est déjà aujourd’hui !

Planteuse à choux

Destruction d’un couvert

Destruction du Moha

Le Rolo Faca en action

Cette année encore, notre service agronomique a organisé une belle rencontre placée sous le signe de l’innovation. L’occasion une fois de plus de faire le point avec les adhérents. Beaucoup de monde s’était donné rendez-vous le 16 juin pour ces Rencontres, organisées à Blaesheim. Jugez plutôt : 200 producteurs de tout le département dont plusieurs administrateurs, 8 partenaires (Actisol, Agrimat, Agro-Système, Bayer, la Caisse d’Accident Agricole du Bas-Rhin, Jouffray-Drillaud, Monsanto-Dekalb et Ribouleau-Monosem) et 30 salariés du Comptoir agricole, des techniciens jusqu’au comité de direction. Au-delà du moment de convivialité nécessaire et indissociable de ce type d’événement, tous retiendront la qualité et le degré d’innovation des thématiques abordées. « Les producteurs sont souvent experts dans leurs productions, mais à ce titre, ils recherchent en permanence le petit plus qui les fera avancer », commente Christian Lux. « C’est pour cela que nous choisissons les thèmes de chaque Rencontre de saison en fonction d’une actualité agricole et technique propre à l’année. Par exemple, pour ce cru 2011, nous avons pensé que les CIPANs devaient être abordées sous l’angle de leur destruction. Idem pour l’innovation en désherbage du maïs, compte tenu d’Ecophyto 2018. La protection des utilisateurs est d’ailleurs une constante dans nos messages ! Enfin, face à un certain engouement pour de prétendus « activateurs du sol », il nous a semblé important de revenir aux fondamentaux de l’agronomie, c’est-à-dire la connaissance du sol. Il est certain que nous y reviendrons encore car tant de choses en dépendent ! ». Un seul mot d’ordre : se remettre en cause en permanence pour avancer !

SOL

IMPLAnTATIOn

Déterminer la fertilité de son sol et l’ajuster : fractionnement de la matière organique et analyse de la biomasse microbienne.

Expérimenter le semis en double-rang : semoir Monosem Twin-row Sync-row, et réflexion sur densité de semis. Choix des variétés et rendement.

InnOVATIOn Détruire ses couverts : Horsch Terranno 3 FX, Gerber Rolo faca, Actisol Roll Krop. Anticiper l’arrivée de nouveaux herbicides permet aux maïsiculteurs d’envisager une évolution intéressante de ses traitements. Produire du chou à choucroute : nouvelles stratégies de désherbage et nouvelle planteuse avec localisateur d’insecticides.

SéCURITé ET EnVIROnnEMEnT Implanter et conduire des CIPANs pour influer sur la productivité : semoirs, rouleaux, mélanges. Rappeler l’importance de l’usage des EPI : la sécurité de nos adhérents reste au cœur des toutes premières préoccupations de la coopérative.

L’actisol Roll Krop

Le Horsch terrano 3FX

Le Horsch Xpress, avec son système à disques pour travailler le sol

Le semis en quinconce avec le Twin Row

Un groupe d’agriculteurs

Hubert Roebroeck (Agro Système) a fait forte impression

Retrouvez les ateliers des Rencontres de Saison 2011 en vidéo sur ariane.coop.

Un grand merci à tous les intervenants pour la clarté de leurs explications. Merci aussi à tous les producteurs qui nous ont fait l’honneur de leur visite.

Pour voir la vidéo, connectez-vous sur ariane.coop.

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témoiGNaGE

Alsace : bientôt le climat de l’Egypte en été ?

Canicule russe en 2010 : quelles extrapolations ? en 2007, Au Fil des saisons avait rencontré Yves Hauss, responsable départemental chez Météo France pour lui demander son avis quant à l’été bizarre – d’abord chaud puis très humide – de 2006, la canicule restée dans tous les esprits. Il nous avait alors expliqué le phénomène de blocage climatique. Difficile de ne pas faire de parallèle avec ce printemps si sec et chaud, un autre énorme blocage. Pour ne pas tomber dans l’analyse « à chaud », il préfère revenir sur le cas russe de 2010. Et pourquoi ne pas imaginer ce que cela pourrait donner pour l’Alsace… Une surmortalité de 56 000 personnes, d’innombrables feux de forêts, une capitale – Moscou – plongée dans un épais smog, plus du tiers de la récolte de céréales du pays détruit par la chaleur et la sécheresse, 700 000 « nouveaux pauvres », les prix de l’alimentation qui flambent… tel est le bilan, fait courant octobre 2010 par les autorités russes, de la canicule de cette même année. Il s’agit là d’une catastrophe climatique qui est étudiée de près par les scientifiques du monde entier tellement elle semble franchir un nouveau palier dans les dérèglements climatiques. En atten-

dant leurs conclusions, les relevés météorologiques à Moscou, par exemple, sont stupéfiants : 26° de moyenne au mois de juillet 2010, battant ainsi de 3 degrés le précédent record de 23° qui avait eu lieu en juillet 2001. On est là dans la normale d’un mois de juillet à Tunis ! Et même 27,6° de moyenne si on considère la période mensuelle s’étendant du 15 juillet au 15 août, ce qui s’approche de la normale d’un mois d’été au Caire ! Compte tenu des écarts de températures du climat entre l’Alsace et Moscou, aurions-nous alors à Strasbourg un épisode caniculaire d’une telle durée et avec un tel écart à la normale de juillet-août (qui est de 19,4°) qu’il faudrait tabler sur une moyenne mensuelle de 29,5° ! Ce qui pulvériserait le record de 24,3° à Strasbourg en juillet 2006 à égali-

L E S b r è V E S d U C o m P to i r

té avec août 2003, le mois de la canicule qui avait provoqué une surmortalité de 15 000 personnes en France. Ce qui serait aussi dans la normale d’un mois d’été à Téhéran ! Nous sommes, dans nos contrées, habitués à un climat qui se caractérise par une alternance très favorable de périodes de pluies et de beau temps se succédant. Nos cultures peuvent y prospérer grâce à cette alternance. Mais cette alternance, cette variabilité naturelle du temps, est elle également en évolution avec le réchauffement climatique et on aborde là le domaine des dérèglements de la « machine climatique » bien plus complexes à étudier. Les blocages dans le beau temps ou dans la pluie ont toujours fait partie de

cette variabilité naturelle. De voir comment ils évoluent et vont évoluer dans le futur fait encore partie des questions à éclaircir davantage. Si ces blocages semblent bien s’allonger, des études sur le passé lointain restent à mener pour le vérifier et le confirmer. Mais ce qui est une certitude, par exemple, c’est qu’à blocage identique dans le beau temps (temps anticyclonique) entre il y a cinquante ans et aujourd’hui, avec les températures qui ont augmenté depuis, l’évaporation augmente aussi et les sècheresses s’intensifient… et continueront à s’intensifier. Faire la part des choses entre réchauffement général, dérèglement de la « machine climatique » et variabilité naturelle reste encore, en l’état de l’art, un exercice difficile.

Un bilan nécessaire

Un nouveau camion…

La direction a réuni l’ensemble du personnel début juin pour un bilan de fin d’exercice. Il est vrai que ce dernier a été particulièrement riche en événements, entre changement de direction, intégration de l’activité houblon et des Ets Arnold et Niess… Une occasion en or de remercier l’ensemble du personnel pour son engagement de tous les jours, et pour l’ambiance générale sereine qui nous caractérise.

La communication passe aussi par l’image… comme en témoigne ce nouveau camion à nos couleurs.

Médaillés promo 2011

Le 29 avril dernier, le président Schaeffer a eu le plaisir de féliciter personnellement dix-sept membres du personnel pour leurs années de présence au Comptoir. Un grand coup de chapeau à Odile Knab (40 ans de service), Brigitte Mengus, Raymonde Muller et Maurice Schaeffer (35 ans de service). Notons que toutes ces personnes ont passé l’intégralité de leur carrière professionnelle au sein de la coopérative. Quand la fidélité n’est pas un vain mot …

Le bio prend corps au Comptoir Chose promise… David Lahaye a rejoint notre coopérative en temps que responsable filière bio. Ingénieur de formation, il vient du monde de l’agrofourniture. Il va avoir la lourde tâche de répondre précisément à toutes les demandes de nos adhérents, en bonne intelligence avec les structures déjà existantes. Rappelons que notre but est de permettre aux adhérents qui le souhaitent de produire bio tout en trouvant au sein de leur coopérative les soutiens nécessaires.

Directeur de la publication : Denis Fend - Coordination : Christophe Klotz - Rédaction : Marita Bach, Candide, Arnaud David, Denis Fend, Christophe Klotz, François Schwœhrer, Mathieu Walter Photographies : Comptoir Agricole, tous droits réservés - Illustrations : Antoine Neumann, J.A. Mise en page et réalisation : Candide / 03 88 45 38 51 - Impression : Sicop / Bischheim - Dépôt légal : juillet 2011 - Tous droits de reproduction interdits Contact journal : Comptoir Agricole / Au Fil des Saisons / 35, route de Strasbourg / 67270 Hochfelden / au-fil-des-saisons@comptoir-agricole.fr

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