Le lundi 13 mai 2013, le Conseil d’administration a décidé du versement d’un complément de prix sur la récolte 2012 de 15€/tonne sur les apports de maïs payés au mode «acompte». Ce qui ramène le prix payé à ce jour par la coopérative à 205€/tonne «rendu centre de collecte».
Au fil des
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un vent d’optimisme Alors que ce printemps 2013 peine à s’imposer et que les premières feuilles de maïs commencent à sortir de terre, nous espérons tous de bons rendements pour la nouvelle campagne. Au sommaire de ce numéro, le portrait et la vision du nouveau Président : Marc Moser avec des perspectives positives quant au développement du Comptoir. Toujours plus d’innovations, avec les Rencontres de saison à venir et de nouveaux services sur Ariane pour nos adhérents. Enfin un dossier spécial sur l’agrément phyto pour mieux comprendre les enjeux de cette nouvelle réglementation pour la coopérative et ses adhérents.
s o mm a ire pages
e d it o
2, 3 et 4 La vie du Comptoir
Marc Moser : un nouveau président à la tête du groupe Des investissements pour préparer l’avenir Marché des céréales Marché du houblon pages
page
5 et 6 dossier spÉcial : Agrément phytosanitaire
7 LE COIN D’ARIANE
Deux nouveaux modules pour toujours plus de services page
8a gronomie et environnement
Rencontres de saison page
9 développement durable
Agenda collecte des déchets
développement et comunication page
10 les brèves du comptoir NOS ADHÉRENTS ONT DU TALENT
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arc Moser, le nouveau président du Comptoir est à l’honneur de ce Fil des Saisons avec son « credo » et sa vision pour l’avenir de l’agriculture et les missions du Comptoir. La recherche de la performance reste un objectif majeur. Une mise en avant des filières, une plus grande implication dans le tissu local et plus d’ouverture et d’appui en faveur des jeunes agriculteurs sont les points de progrès que notre Président et le conseil nous demandent. En parallèle, et alors que tous les indicateurs laissaient entrevoir une certaine fermeté des marchés des céréales, ceux-ci repartent à la baisse sans grande explication de fond. C’est un nouveau et « énième » rappel à l’humilité et à la prudence pour la coopérative et ses adhérents. Nous espérons tous que ce petit repli restera passager. Quoi qu’il en soit, il ne nous empêche pas d’avancer : en dehors des grands travaux comme Wiwersheim et Lauterbourg qui vont bon train, le grand chantier de ce printemps est le renouvellement de notre agrément de distributeurs de produits phytosanitaires. Ce « Certiphyto » des entreprises de distribution de produits phytosanitaires est accompagné d’un important cortège de règles et de contraintes. Certaines sont utiles et lisibles, d’autres sont plus difficiles à comprendre et donc à accepter. Mais finalement, peu importe, le législateur ne nous laisse pas le choix, l’application des mesures est la condition de la poursuite de notre mission. Je remercie chaleureusement les salariés du Comptoir qui s’investissent dans ce projet incontournable. Denis Fend
Directeur du Comptoir agricole
la vie du comptoir U N N OUV E AU P R É S I D E N T À LA T Ê T E DU G R OU P E
Interview de Marc Moser Le 20 décembre dernier, le Conseil d’administration du Comptoir agricole élisait à sa tête Marc Moser. À l’occasion de ce numéro, AFDS vous propose une interview du nouveau Président, sur sa vision pour l’agriculture alsacienne et le Comptoir agricole. Marc Moser, agriculteur céréalier à Kurtzenhouse, s’est installé en 1986 sur l’exploitation familiale alors spécialisée en bovins lait et dans la production de pommes de terre. Depuis cette date, l’exploitation a bien changé. La production laitière a été abandonnée en 1994 et les grandes cultures ont considérablement pris du terrain. L’assolement actuel, composé de pommes de terre, betteraves sucrières, maïs grain, blé et colza, est le fruit des mutations imposées à l’agriculture française par les réformes successives de la PAC, l’évolution des réglementations et celle des marchés. Sans oublier le rôle des progrès techniques et génétiques réalisés. Au Fil Des Saisons : Comment voyez-vous l’avenir de l’agriculture alsacienne ? Marc Moser : Avec la réforme de la PAC à venir en 2014, l’agriculture alsacienne se situe à un nouveau tournant de son histoire. Nous avons beaucoup d’atouts qu’il nous faut maintenir et développer. Nous avons une agriculture de qualité qui apporte une vraie valeur ajoutée avec le tabac, le houblon, la viticulture, la pomme de terre, les céréales et toutes nos filières animales présentes. Nos agriculteurs disposent d’une réelle technicité, couplée avec des génétiques performantes, elle nous permet pour le maïs d’afficher les meilleurs rendements de France. Nos productions doivent dégager un revenu nous permettant de vivre dignement de notre métier. C’est là un gage de notre pérennité. N’oublions pas que nous devons assurer l’avenir de nos exploitations. Il faut attirer de jeunes agriculteurs en leur transmettant notre passion pour notre métier mais aussi à travers le dynamisme de notre activité agricole. L’Alsace est une région fortement urbanisée. Transformons cet inconvénient pour l’agriculture en un avantage : c’est là un formidable bassin de consommation que nous avons à nos portes. Notre professionnalisme, notre sérieux, nos terroirs de qualité, notre engagement en faveur du développement durable sont autant d’arguments en faveur de notre agriculture. AFDS : Comment faire face à ce tournant historique ? MM : Au-delà de la prochaine réforme de la PAC qui va rebattre les cartes, les fluctuations des cours des céréales, la baisse des DPU, le renforcement des contraintes environnementales sont autant de facteurs qui ne garantiront plus un revenu régulier aux agriculteurs. L’agriculteur de demain sera plus vulnérable. C’est là que le rôle de la coopérative prend tout son sens car sa mission première est de garantir et d’optimiser le revenu de ses adhérents. Mais son rôle ne se limite pas à cela. Il faut travailler de façon plus étroite avec nos partenaires de l’aval pour structurer et mettre en place de nouvelles filières à l’instar de la pomme de terre et du houblon. On valorisera ainsi les atouts de notre territoire et de ses industries tout en répondant au mieux aux attentes du consommateur. Le dynamisme de la filière avicole en est la parfaite illustration avec l’abattoir Siebert et notre fournisseur d’aliments du bétail Costal qui travaillent en étroite collaboration pour garantir un revenu durable à nos exploitations avicoles.
AFDS : Quels sont, selon vous, les défis de demain pour la coopérative ? MM : Nous devons une bonne partie de notre réussite au maïs. Et ce résultat nous le devons aux avancées génétiques, à l’innovation, au conseil agronomique. Le Comptoir n’a cessé de progresser et de se renforcer ces dernières années. C’est notre outil économique et il nous faut le préserver. Mais aujourd’hui nous devons aller plus loin, il nous faut encore et toujours innover pour devenir écologiquement productifs. Les besoins alimentaires qui seront de plus en plus importants nous imposent cela. La recherche doit nous permettre d’améliorer nos pratiques pour accroître la durabilité économique, sociale et écologique de nos exploitations sans perdre de vue l’indispensable productivité. Les plantes économes en eau et en intrants constituent la technologie de demain. Elles nous permettront de répondre à ces défis. Pour cela, il faut que nos concitoyens aient confiance dans le progrès technique, agronomique et dans la qualité de nos productions. Le Comptoir devra pour cela être à la pointe du progrès et assurer le transfert de technologies vers les agriculteurs via le conseil agronomique pour garantir la compétitivité de nos adhérents en produisant plus et mieux. Il faudra également réfléchir à plus long terme avec nos adhérents, nos clients et l’équipe dirigeante sur les stratégies que nous devrons conduire pour pérenniser notre outil.
AFDS : Quelles sont vos espérances ? MM : Je souhaiterais que la société prenne enfin la mesure du rôle pluriel joué par l’agriculture dans les territoires. D’abord parce qu’elle fournit une alimentation de proximité, de qualité et à prix abordable, ensuite parce qu’elle remplit un rôle économique et social fondamental (cf. encart). Et enfin parce qu’elle assume une fonction environnementale à travers l’entretien de nos paysages, une fonction qu’elle assumera d’autant plus pleinement qu’elle aura réussi à minimiser ses impacts sur l’environnement.
L’ é co n o mie c éré a l i è re en A l s ac e • 15 000 personnes employées par la filière céréalière
AFDS : Comment répondre aux enjeux sociétaux ?
• Première région en termes de rendements de maïs
MM : Pour y parvenir, il faudra créer du lien avec le bassin de consommateurs et la société civile au sens large. Il nous faut montrer que nous sommes sensibles aux enjeux environnementaux et que nos pratiques évoluent dans le bon sens. Il nous faut mieux communiquer d’une façon générale pour obtenir une meilleure perception de notre métier, de ses difficultés et de ses enjeux. Par ailleurs, la spécificité de l’Alsace avec sa forte densité de population doit nous inciter à renforcer nos liens avec l’ensemble de la population car il y a là aussi un enjeu économique à la clé. La restauration hors foyer ne cesse de progresser et l’agriculture alsacienne doit saisir sa chance visà-vis de ces marchés, notamment grâce à l’industrie agroalimentaire présente sur place pour transformer nos productions. Enfin les filières courtes doivent pouvoir être une réponse à ce besoin de dialogue entre agriculteurs et consommateurs.
• 1,9 Mt de céréales produites (maïs, blé tendre, orge…) • 1,45 Mt de maïs collectées : 0,8 Mt sont transformées localement et 1 Mt est exportée • Cinquième région productrice de maïs en France (8,1 % de la surface nationale de maïs)
Un h o mme eng agé • Adjoint au Maire de Kurtzenhouse • Secrétaire Général des JA 67 de 1993 à 1996 • Président FDSEA du canton de Brumath • Secrétaire général FDSEA 67 de 2004 à 2013 • Président de la SAFER d’Alsace depuis 2010 • Membre du Conseil d’administration de l’AGPM depuis 2007 et de son bureau depuis 2011
Le nouveau bureau du Conseil d’administration du Comptoir agricole
JEAN-GEORGES RINGEISEN 1er Vice-Président
CHRISTIAN SCHNEIDER Vice-Président
BERNARD WENDLING Vice-Président
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FRANÇOIS-XAVIER KEMPF
BERNARD KLEIN
FRANCK SANDER
d es in v estissements p o u r prép a rer l’ a v enir
2013 : Une année riche en « investissements » Focus sur les deux projets phares Afin de mieux répondre aux attentes de nos adhérents tout en prenant en compte celles de notre environnement, le Comptoir agricole investit chaque année dans ses installations. 2013 sera l’année d’aboutissement de deux projets d’envergure : la réhabilitation du site de Wiwersheim et l’implantation d’un nouveau silo à Lauterbourg.
Wiwersheim La construction du site de Wiwersheim remonte à… 1935. À cette époque la coopérative ne disposait que de deux dépôts : Hochfelden et Wasselonne. Pour les agriculteurs du Kochersberg, la distance à parcourir avec les attelages jusqu’à Hochfelden était trop grande. Un vaste dépôt et un silo de stockage de 800 tonnes ont ainsi vu le jour dans la gare du village. Certains de ces bâtiments d’origine étaient encore récemment utilisés. Si l’agriculture reste une activité prépondérante dans le Kochersberg, l’environnement de notre silo a, quant à lui, bien changé ! Aux exigences de service logistique se cumulent à présent les exigences de réduction d’impact et d’insertion paysagère de nos voisins riverains. Aucun investissement n’ayant été réalisé dans les 30 dernières années pour l’activité approvisionnement sur le site, la mise à niveau devenait plus qu’opportune. L’objectif des travaux est donc multiple : - A méliorer l’efficacité des locaux avec un comptoir commun pour la pesée et le magasin d’approvisionnement ainsi que la
Lauterbourg Avec une explosion de la production de maïs notamment, la logistique des céréales a toujours été difficile dans le nord du département. Rappelons qu’il y a 30 ans, le Comptoir n’avait aucune capacité de stockage digne de ce nom outre-forêt. Malgré les trois tranches successives du silo de Seltz (1985, 1989 et 1992), le déficit de stockage n’a jamais pu être comblé. Dès 1996, le Comptoir sollicitait le Port Autonome de Strasbourg (détenteur des concessions pour les installations portuaires) et déclarait sa volonté de s’installer à Lauterbourg. Entre temps de nombreux projets ont été travaillés avec des procédures plus ou moins avancées allant jusqu’au dépôt de permis pour certains. Quand enfin, en 2011, la création d’un nouveau port rhénan à Lauterbourg se confirme, il est impensable de laisser passer l’occasion ! Après plus d’un an d’instructions administratives, les travaux suivis par Michel Zimmermann des Ets Gustave Muller et JeanPhilippe Gross ont pu démarrer en octobre 2012. La capacité de cette première tranche du silo est de 45 000 tonnes de stockage, 400 tonnes par heure de réception sur 2 fosses et 2 000 tonnes par 24 heures de séchage de maïs. Le Génie Civil a été très technique pour un
ouvrage de ce genre, imposant un renforcement général, en raison de la nature du sol et de la proximité de la nappe phréatique. Les travaux dureront un an pour une mise en service prévue en septembre 2013. L’implantation de ce nouveau silo portuaire changera également les choses sur le marché du Rhin. En effet, jusqu’à présent la fameuse formule commerciale FOB Rhin « Village-Neuf/Seltz » deviendra « VillageNeuf/Lauterbourg » avec l’extension de la portée des points de chargement du groupe Comptoir agricole.
Vue Sud-Est
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création d’un auvent adapté à la manutention des gros conditionnements comme les big-bags d’engrais, les sacs de terreaux ou les semences. - Mettre aux normes le stockage des produits phytosanitaires avec un local dédié, hors-gel et en rétention totale. - Améliorer le plan de circulation et la vitesse de réception. - Limiter l’impact en termes de rejets de poussières et réduire les temps d’attente en améliorant la réception des céréales. - Et bien sûr améliorer l’insertion paysagère globale du site dans son environnement. Les travaux suivis par Jean-Jacques Hornecker ont duré plus de 2 ans… Ce qui peut sembler long, mais qui est finalement un minimum en raison des démolitions et reconstructions successives imposées par la nécessité de maintenir l’intégralité des services sur le site en permanence (phytos – semences – engrais vrac et collecte). Remercions au passage le personnel du site pour sa collaboration au jeu des « chaises musicales ». Un ultime déménagement devrait avoir lieu au mois de juin pour l’entrée dans les locaux définitifs.
la vie du comptoir M A R CH É D E S C É R É AL E S
Beaucoup d’incertitudes à ce stade de la campagne Bien que les bilans mondiaux en blé et en maïs 2011/2012 restent très tendus, les cours de ces deux céréales se sont affaissés sur le Rhin (perte de 30 à 35e/t) depuis le début de l’année 2013. Plusieurs facteurs de baisse Les maïs d’origines brésilienne et ukrainienne, dont les prix étaient bien plus compétitifs (-20 à 25 e/t), ont lourdement contribué aux approvisionnements de nos clients traditionnels nord-communautaires (8,5 9,25 MT importées globalement à ce jour sur l’UE, environ 13 MT prévues) forçant l’origine rhénane à regagner en compétitivité. À cela s’est ajoutée la baisse de la demande suite à l’arrêt de l’éthanolerie de Rotterdam (Abengoa) pour quelques mois. Côté financier, l’euro est resté trop cher par rapport au dollar ( 1e env. 1,30$). Cette situation a provoqué un renchérissement des exportations européennes de blé (16,3 MT
exportées à ce jour) au profit des origines concurrentes sur le marché mondial mais a aussi rendu les importations bien moins chères pour les acheteurs. Enfin, les conditions climatiques sont redevenues favorables, laissant présager des améliorations de récoltes sur les bassins producteurs tant en ancienne (hémisphère sud) qu’en nouvelle campagne. Un redressement des cours pourrait être provoqué par :
• Une parité e/$ favorable • L es conditions météorologiques à venir qui pourraient confirmer des retards éventuels de la nouvelle récolte de blés, sur fond de bilan 2013/2014 restant tendu pour cette céréale, et qui viendraient d o n c c o m p li q u e r l a « s o u d u r e » et
• U n retour envisagé de la demande sur le Rhin pendant la période de baisse des importations brésiliennes, suite à une confirmation de problèmes de qualité (mycotoxines) sur certaines origines
concurrencer le maïs sur la fin de campagne. En revanche des conditions météorologiques idéales cet été pour le maïs laisseraient augurer une récolte mondiale record (+100 MT) qui alourdirait le bilan de cette céréale et influencerait les cours à la baisse.
M A R CH É DU HOU B LO N
Des signes de reprise, confirmation attendue Notre travail de reconquête des marchés commence à porter ses fruits.
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e nouveaux référencements, les développements de contrats de vente déjà existants et le renouvellement de certains d’entre eux nous obligent dès cette année à une replantation significative de la variété Strisselspalt. Cet engouement nous permet d’envisager avec optimisme l’avenir de cette variété. Cela n’a rien d’étonnant. Notre travail de promotion porte ses fruits et les brasseurs sont quasiment unanimes sur la finesse incomparable de cette variété typiquement alsacienne. Tout n’est pourtant pas gagné car même si la plupart des acteurs sur le marché reconnaissent le renouveau de l’ « ex Cophoudal » à travers l’évolution de son discours technique pour la mise en marché de ses variétés de houblons, il nous reste certains objectifs commerciaux à atteindre rapidement. • Bien que des partenariats de collaboration commerciale aient été conclus, les référencements des nouveautés aromatiques Aramis, Bouclier et Triskel tardent à se concrétiser. Les trois variétés sont en brassin test chez toutes les brasseries, et certaines d’entre elles ont déjà passé des commandes. Le processus de développement est donc amorcé, reste à le faire « décoller ».
• Nous sommes encore trop dépendants des houblons amérisants dont le marché reste très dégradé au regard de l’importance de l’offre et de la non compétitivité de nos houblons, moins riches en alpha. • Il ne faut pourtant pas perdre de vue que le référencement d’une nouvelle variété dans une bière est un processus d’autant plus long que la concurrence est rude (arômes spéciaux des houblons d’autres origines). Mais nous restons confiants, et poursuivons notre objectif : mettre en avant et faire reconnaître la « filière aromatique alsacienne ».
Une communication intense et décalée En complément de notre travail de reconquête auprès des brasseurs, la version anglaise du site www.comptoir-houblon. fr a été lancée en février afin de répondre aux besoins de notre clientèle étrangère : www.hops-comptoir.com. Parallèlement à ce nouveau support, nous avons bénéficié de la publicité originale de la bière 1664 et du buzz qu’elle a provoqué sur Internet. Une interview d’un de nos producteurs de houblon (François Lux) et de notre responsable communication
Retour sur le reportage de France 3 Alsace.
( Matthieu Luthier) a même été réalisée par Alsace 20. Enfin à l’occasion du Salon de l’Agriculture, France 3 Alsace a consacré une interview de notre responsable commercial houblon (Antoine Wuchner) avec à la clé un article complémentaire sur le redémarrage de la filière. Plus d’informations sur notre site : www.comptoir-agricole.fr (rubrique actualités).
À noter que l’équipe commerciale houblon était présente du 26 au 29 mars à la CBC (Craft Brewers Conference) à Washington DC pour rencontrer les brasseurs américains et présenter les qualités aromatiques de nos houblons.
Extraits du reportage d’Alsace 20 suite à la diffusion du spot publicitaire pour la bière kronenbourg sur Youtube.
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DOSSIER SPÉCIAL
AGRÉMenT PHYTosAniTAiRe
la réforme de l’agrément « Phyto » : une double-certification L’agrément des distributeurs et applicateurs de produits antiparasitaires (ancien agrément), que détient la coopérative depuis 1996, a été réformé à l’automne 2011 suite à la loi « Grenelle 2 » et à la mise en œuvre du plan Ecophyto. Cette double certification qui concerne à la fois l’entreprise et ses salariés aura été l’occasion de revoir les procédures internes de notre système ISO 9001 : 2008. Retour sur l’historique d’un projet phare pour l’entreprise et ses adhérents dans un contexte réglementaire dense.
coMMuNIcaTIoN vIS À vIS dES aGRIculTEuRS
audITS INTERNES
audIT dE cERTIFIcaTIoN
Pour le Comptoir, l’audit de certification est prévu sur 4 jours, à compter du 21 mai 2013. L’entreprise a intégré les audits internes (obligatoires) des sites dans son planning «ISO».
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seront visibles dès le lendemain. Si dans votre jardin, vous avez des végétaux - pulvériser des préparations naturelles de plantes ; divers et variés, vous aurez probablement une - planter des engrais verts ; faune diversifiée. balayagecomme des surfaces pavées, - apporter des engrais organiques Le ou minéraux les poudres C’est ce qu’on appelle la biodiversité ! desoucaniveaux des terrasses de corne, de sang ou de roche, d’os d’arêtes ouou le guano, des Syrphe permet de supprimer les plus cendres de bois, etc. petites pousses d’herbe ainsi que la terre qui sert de support à la germination des graines.
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Au fil des sAisons #43 PRinTeMPs 2013 aTTENTIoN, À PaRTIR du 1er JuIllET : PaS dE SIRET = PaS dE PRoduITS PRoS 5
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Illustrations : S. Brolly, J. Goepfert, M. Mercier, Polo Graphiste, E. Schopka
Les supports de communication de la coopérative sont utilisés pour informer nos lecteurs sur ces thématiques (Au Fil des Saisons, Guide technique).
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Conseils pour jardiner au naturel
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Comme au jardin, il existe de nombreuses solutions de multiples atouts ! Astuces pour un potager alternatives aux produits chimiques pour avoir un en bonne santé La rotation est un mode de culture qui consiste à beau verger et de beaux fruits à cueillir. changer favorisera de place les La présence de flore et de faune diversifiées un cultures d’une même espèce ou L’entretien écologique des pelouses d’une même famille selon un ordre préétabli. Le jardin équilibre entre les éléments utiles et nuiUne bonne terre, riche et fertile, produit des cultures Le paillage des 4 saisons est alors divisé en parcelles recevant des plantes différentes sibles dans votre verger. Chaque intervention saines ayant une vitalité suffisante pour lutter contre Une pelouse écologique est une pelouse qui supporte chaque année. (qu’elle soit chimique ou non) viendra perturLe paillage des 4 saisons leurs agresseurs. La rotation des cultures, de judicieuses la sécheresse, tolère des tontes espacées, ne nécessite ber l’équilibre de votre verger : il Une fautmême donc plante ne peut être cultivée à l’endroit initial qu’au bout Le principe associations de plantes, l’utilisation de fleurs et d’espèces Un sol fertile au jardin peu, ou pas, de fertilisation et résiste aux herbes sauvages de 4choisir à 6 ans. Ce système de rotation permet d’utiliser au mieux les intervenir le moins possible et bien aromatiques et la précieuse aide d’auxiliaires contribueront au Le potager principe jouez la carte de la prévention ! réserves nutritives du sol. Certaines cultures améliorent la qualité et à la mousse. son moment ! Le paillage de vos massifs et de votre est l’une maintien de l’équilibre naturel de votre potager. du sol en l’aérant avec leurs racines à des profondeurs différentes des solutions alternatives au désherbage chimique : il Des herbes en moins, désherbons mieux ! Le avec paillage vos massifs et de votre potager est l’une consiste à couvrir le sol ou le pied des plantes des de matériaux Maintenir la biodiversitéou en utilisant des éléments nutritifs spécifiques. Cette alternance L’installation Un sol chimique fertile est: ille résultat de La biodiversité : une alliée du jardinier ! des solutions alternatives au désherbage Connaître sol : le test du boudin permet de limiter le développement de maladiesvotre et la prolifération naturels. Il prend la place des herbes spontanées, les empêchant La nature a horreur du vide : les herbes folles s’immiscent l’activité de milliards de microavec des matériaux Il est indispensable de mélangerdeles espèces et les variétés de parasites. ainsi de germer et de s’installer. consiste à couvrir le sol ou le pied des plantes dans le moindre interstice. La préparation du sol et organismesles et petits animaux : naturels. Il prend la place des herbes spontanées, empêchant Pour identifier le type de sol, humidifier et modeler un peu de terre fruitiers pour éviter la propagation de maladies. techniques de jardinage naturel reposent sur la Alors, que faire contre ces herbesLes jamais « mauvaises » le choix des semences ainsi de germer et de s’installer. bactéries, algues, champignons, sans mais souvent indésirables ? obtenirles un maladies boudin. Il faut aussi offrir le gîte et le couvertVarier aux auxiliaires de nos vergers : jusqu’à Ses atouts préservation ou la création d’un « équilibre » dans le jardin. les prélèvements, fatiguer sont essentiels. Avant son compter les minuscules nématodes ou oiseaux, insectes prédateurs et pollinisateurs ou rapaces s’y Plus celui-ci accueillera une faune variée, plus vous réussiUn bon paillage les lombrics. Ils dégradent les matières implantation, semer des et déboussoler En préservant des agressions Ses atouts Modelage impossible, le boudin installeront si vous mettez en place des haies, des prairies fleuries, les ravageurs ! rez à réguler la présence d’insectes dits « ravageurs » ou les Sur les surfaces de terre, il est essentiel de couvrir le sol engrais verts. Ils permetvaut 2 arrosages végétales et animales mortes pour les des conditions climatiques, se fendille = sol sableux des nichoirs ou des murets de pierres sèches. Un bon paillage maladies et à éviter ainsi le recours aux traitements. durant toute l’année : le pailler ou y implanter des plantes couvre-sol tront d’accroître la teneur Année 1. Légumineuses En préservant des agressions transformer en éléments utilisables pour il favorise la vie du sol et la en matières organiques Fèves, Exemple: les mésanges raffolent des haricots, chenilles,pois, leslentilles larves de des conditions climatiques, les végétaux. vaut 2 arrosages (cf. fiche « paillage et plantes couvre-sol »). A la fin dequi l’hiver, apporter fumier ou com- formation d’humus, améliorant Les assistants du jardinier seront assimilables coccinelles mangent les pucerons et les acariens, les larves de favorise ainsi l’enracinement et la croissanceildes plantes.la vie du sol et la post pourpar enrichir votre sol. Année 2. Légumes-feuilles Le désherbage thermique : les brins d’herbe en syrphes s’attaquent aux pucerons, acariens et larves de psylles. formation améliorant Dans un jardin naturel, l’objectif est On distingue au jardin plusieurs catégories En été, il garde le sol frais et humide : la terred’humus, ne se dessèche pas Choux, salades, poireaux eaux deetcuisson période de croissance. d’auxiliaires : Leplantes. saviez-vous ? ainsi l’enracinement et la d’obtenir- utiliser un solles souple aéré. (pommes et vous limitez ainsi vos arrosages. Il réduit également lescroissance écarts des terre, riz,l’eaupâtes, les décomposeurs transforment la maEn été, il garde le sol frais et humide : la terre ne se dessèche pas deretiendra Celui-ci et oules légumes) Modelage possible = sol limoneux de températures entre la nuit et le jour. Année 3. Légumes-racines Les lombrics avalentles écarts pour désherber les petites surfaces ; Choisir le type de semences selonEn leshiver, critères d’utilisation. Nelesetmicro-organismes, pour qu’elle soit assimilable vous limitez ainsi insectes vos arrosages. Il réduit également éléments nutritifs en les laissant à tière organique Le saviez-vous ? le paillage protège et et tubercules 400 tonnes de matière - réserver lesLedésherbeurs à gaz auxplantes ; par les chercher pas à avoir un green de golf si votre pelouse est un lieu de de températures entre la nuit disposition des plantes. sol doit devenir limiter le tassement et et la le jour. Betteraves, carottes, navet,polPour éviter la formation d’une autres vers de terre. Il permet aussi Les abeilles et autres organique et de terre pollinisateurs permettent la reproduction surfaces de préférence imperde jeux et de vie ! Si votre gazon est très fréquenté, favoriser Enlors hiver, paillage protège et degrandes un lieu vie et non un simple support. les de le fortes pluies. En seles micro-organismes, insectes linisateurs jouent de unterre rôle panais, radis, pommes croûte en surface, protéger-le toute formation d’une croûte superficielle desetc.). plantes ; par an et creusent chaméables (pavés, de béton, bitume, les mélanges contenant plus de 50 % de Ray-Grass. N’implanter éléments versnutritifs de terre. Il permet la donc Il etest essentiel respecter essentiel : ils participent à aux plantes.aussi de limiter le tassement l’année à l’aide de paillages ou dégradant, la litière apportera desautres les prédateurs régulent les populations cunlors 800 de m de galeries. Larve de jamais une seule variété de gazon,Lecela favorise venu, l’apparition de formation Année Légumes-fruits la 4.production des cultures croûte superficielle fortes pluies.les En se différentes strates du sol sans de ravageurs. printemps vous n’aurez plus qu’àd’une retirer, à l’aide d’un d’engrais verts. coccinelle maladies ! mais melons, également à la qualité Tomates, courges, dégradant, la litière apportera des éléments nutritifs aux plantes. les retourner. Le saviez-vous ? râteau, le surplus de paillis non dégradé et la quantité de la récolte ... concombres Le printemps venu, vous n’aurez plus qu’à retirer, à l’aide d’un et à le composter. Votre sol est prêt à Il est utile d’aménager des endroits dans Protégeons-les ! râteau, le surplus de paillis non dégradé Lorsqu’on utilise une techniquevotre jardin où ils pourront trouver refuge. Ils L’entretien mécanique accueillir vos plantations ! Différentes techniques possibles Modelage facile = sol argileux Dans une rotation, commencez et à le composter. Votre sol est prêt à de désherbage thermique, c’estpeuvent prendre la forme « d’hôtels à toujours par les plantes dites Vous pouvez les utiliser seules ou enleassociation : choc de température qui faitinsectes » ou de simples tas de branchages et de L’aération,lala scarification, le décompactage ou le défeutrage sont accueillir vos plantations ! Pour améliorer structure de ce « améliorantes » qui enrichi- apporter du compost ou du fumier surfacedesduplantes. sol ; Ilfeuilles. Faites en sorte que les auxiliaires aient éclateràleslacellules des actions utiles. Elles permettent d’aérer le sol, de développer ront votre sol comme les engrais verts et les légumineuses. sol lourd et compact, aérer-le sans le fumier ne doit pas être enfouiestprofondément afin »d’éviter inutile de « brûler la plante,de la nourriture et de l’eau à leur disposition. le système racinaire du gazon, d’améliorer la structure du sol, de le retourner et apporter du compost. maladies, taupins et vers blancs ; une poignée de secondes suffitLes prairies fleuries leur offriront à la fois le gîte favoriser la circulation de l’air, de l’eau et des éléments nutritifs - épandre du bois raméal fragmenté fiche « paillage et plantes à la(voir faire dépérir ! Les résultatset le couvert (cf. fiche « l’entretien des pelouses »). et d’éviter ainsi l’apparition de maladies et d’herbes spontanées.
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Enfin la participation et l’organisation d’évènements techniques, réseau d’expertises, programme d’action, collecte des déchets agricoles (EVPP, PPNU) et l’utilisation d’outils d’aide à la décision viennent parfaire la diffusion de l’information et l’accompagnement en la matière.
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Conseils pour jardiner au naturel
Pour les clients particuliers, les documents pour « jardiner au naturel » sont proposés sur nos sites disposant d’une gamme grand public (9 magasins sont concernés).
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Conseils pour jardiner au naturel
Un guide sur les précautions d’emploi des produits phytosanitaires (santé de l’utilisateur et respect de l’environnement) est disponible dans tous les dépôts de la coopérative, à destination des professionnels comme du grand public.
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Les «10 gestes responsables et professionnels» ont été envoyés à nos adhérents.
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De nombreux documents ont été mis à disposition pour accompagner les professionnels et les particuliers dans une meilleure utilisation des produits phytopharmaceutiques avec différents outils :
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Deux autres sociétés du groupe sont concernées par cette nouvelle certification : les sociétés Gustave Muller et Viti. com. Comme la coopérative, elles ont jusqu’au 1er octobre 2013 pour obtenir le nouvel agrément, indispensable à la poursuite de leur activité de distribution de produits phytosanitaires.
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L’ancien agrément concernait deux types d’activité (distribution & application) et son champ d’action concernait la distribution et se restreignait aux produits phytosanitaires classés dangereux. Le champ du nouvel agrément est considérablement élargi.
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(Source : Introduction de l’information réglementaire du Ministère de l’Agriculture – 17/11/2011)
Riét e / va
Désormais, toutes les entreprises : • de distribution de produits phytopharmaceutiques y compris à usage non professionnel (magasin de détail, drogueries, jardineries, grandes et moyennes surfaces…) • d’application en prestation de service (ETA, traitement de semences...) • de conseil à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et ce, quel que soit le classement toxicologique des produits, sont concernées par le nouveau dispositif. L’obtention de l’agrément passe désormais par une certification de l’entreprise via un organisme certificateur agréé. La certification implique de répondre aux exigences de référentiels qui sont établis en fonction des domaines d’activité de l’entreprise. Chaque
l / pyRa
« La réduction du recours à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et la sécurisation de leur utilisation afin de maîtriser les risques pour la santé publique et l’environnement impliquent un niveau de formation approprié et la responsabilisation de l’ensemble des acteurs : distributeurs, conseillers, applicateurs.»
référentiel comprend des points précis d’exigence (en moyenne 25 par référentiel). L’organisme certificateur vérifie au cours d’un audit l’adéquation des réponses de l’entreprise à l’intégralité des exigences. Dans le cadre de l’agrément, la coopérative doit satisfaire à 4 référentiels, relatifs à : - l’organisation générale de l’entreprise - la distribution de produits phytosanitaires à des utilisateurs professionnels - la distribution de produits phytosanitaires à des utilisateurs NON professionnels - l’application de produits phytosanitaires en prestation de service (traitement de semences de céréales à paille).
R b ag e
un nouveau cadre réglementaire
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un objectif clairement affiché
AGRÉMenT PHYTosAniTAiRe
DOSSIER SPÉCIAL
uTIlISaTEuRS PRoFESSIoNNElS ET TRaÇaBIlITÉ du coNSEIl Avec l’agrément de nouvelles exigences majeures apparaissent : la traçabilité du conseil apporté aux utilisateurs de produits phytosanitaires professionnels et le contrôle de la qualité de l’acheteur de ces derniers lors de leur délivrance.
la traçabilité du conseil L a tr aç a bilité du c onseil a pp or té au x utilis ateur s p r o f e s s i o n n e l s ( u s a g e a g r i c o l e e t E s p a c e ve r t ) . Elle implique une formalisation et un écrit. Il est impératif de motiver les préconisations (sur la base d’un diagnostic cultural et d’autres supports : OAD, BSV…) et de proposer des solutions alternatives de lutte contre les organismes nuisibles lorsqu’elles existent, dans le respect des exigences réglementaires et des bonnes pratiques d’utilisation des produits phytosanitaires. Dorénavant, lorsque nos technico-commerciaux sont sollicités en saison par des professionnels confrontés à un problème sanitaire sur leur culture, ils sont amenés – sur le terrain – à formaliser leur conseil par une fiche de préconisation écrite, signée par leur soin et remise au demandeur. Depuis trente ans, notre service agronomique formalise son activité de préconisation collective à travers le guide technique. Ce guide s’appuie sur un travail
d’expérimentation et d’observation ; les préconisations qui y sont faites sont pointues et des solutions alternatives viennent les compléter quand c’est possible. Le conseil collectif s’effectue aussi grâce aux flashes techniques, en saison. Ils sont déclenchés par notre réseau d’observations et d’autres sources d’informations.
vente réservée aux utilisateurs professionnels À l’exigence (déjà réglementaire) de ne vendre des produits phytosanitaires à usage professionnel (PPP) qu’exclusivement à des utilisateurs professionnels s’ajoute l’obligation de désignation par l’utilisateur professionnel d’un ou plusieurs délégataires qui seuls pourront s’approvisionner en PPP au dépôt ou réceptionner une livraison de PPP en lieu et place de l’utilisateur professionnel. L’entreprise devra assurer une mise à jour annuelle des données relatives à ses clients. À ce jour seul le numéro de Siret du client permet de nous assurer de sa qualité d’utilisateur professionnel
mais à compter du 1er janvier 2015 seuls les clients détenteurs d’un certificat individuel (« certiphyto » de type décideur) pourront encore s’approvisionner en PPP. C’est pourquoi nous avons envoyé à tous nos clients un formulaire pré-rempli avec nos données les concernant (dont le n° de Siret, la structure juridique, le représentant légal) et des zones de saisie leur permettant de nous transmettre les informations requises : - les noms des éventuels délégataires - le type de certificat détenu, son numéro et sa date de validité, pour commencer dès maintenant à collecter ces données indispensables à compter de 2015. il est impératif que nos clients nous renvoient ce document signé, même en l’absence de délégation ou de certificat.
aTTENTIoN, À PaRTIR du 1er JuIllET : PaS dE SIRET = PaS dE PRoduITS PRoS Au fil des sAisons #43 PRinTeMPs 2013
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LE COIN D’ARIANE D E U X N OUV E AU X M ODUL E S P OU R T OU J OU R S P LU S D E S E R V I C E S
Mise à jour majeure pour le Fil d’Ariane À compter de ce printemps, trois nouvelles fonctionnalités viennent compléter l’offre de services à disposition de nos adhérents sur le Fil d’Ariane. Rappelons que cet outil informatique permet de répondre aux obligations réglementaires d’enregistrement des pratiques pour les agriculteurs tout en assurant une traçabilité des productions réceptionnées par le Comptoir agricole. Ces nouveaux modules mis en service sont : l’affichage cartographique, le calcul du Plan Prévisionnel de Fumure et le contrôle des précédents. Ils permettront à nos adhérents de piloter plus finement la conduite technique de leurs cultures. Affichage chronologique des travaux avec l’interface « Calendrier » : toutes les cultures et tous les travaux sont visibles sur un même écran.
Pour faciliter l’utilisation de cet outil, il est possible d’importer son dossier TéléPAC dans ce nouveau module, évitant ainsi d’avoir à recréer îlots, parcelles… D’autre part, il est possible de consulter (anonymement) la surface, et la forme de tous les « îlots PAC » déclarés l’année précédente, et ce, sur l’ensemble du département.
Le Plan Prévisionnel de Fumure Depuis la quatrième directive nitrate et l’instauration des zones vulnérables en Alsace, les 2/3 de nos adhérents sont tenus de réaliser chaque année un Plan Prévisionnel de Fumure (PPF) (cf. AFDS n°41). Pour répondre à cette obligation réglementaire, nous leur proposons un nouvel outil développé conjointement avec le laboratoire AGRO-Systèmes, spécialiste de l’analyse de terre et de la fertilisation. Le paramétrage de l’outil qui a été réalisé par nos équipes intègre notamment les dernières données issues des travaux du Groupe Régional Expert Nitrate (GREN) Alsace et validées par le préfet dans le cadre de la quatrième directive Nitrate. Pour faciliter l’utilisation de l’outil, notre service Agronomie/Environnement a défini les types de sols présents sur chacune des huit zones de notre département. Résultat pour l’agriculteur : moins de doutes et plus de rapidité de saisie. À l’issue du calcul, l’agriculteur obtient un dossier indiquant la dose d’azote à apporter sur chaque parcelle. Il peut alors y associer un apport, directement justifié par son calcul de PPF.
Affichage des données de l’exploitation avec l’interface « Cartographie » : on s’y retrouve au premier coup d’œil.
L’affichage cartographique Jusqu’à présent, nos utilisateurs pouvaient enregistrer l’ensemble de leurs travaux aux champs et de les visualiser sur un axe chronologique appelé le «Calendrier». Ce mode d’affichage simple et rapide permet d’afficher sur une même fenêtre l’ensemble des interventions culturales réalisées au cours de l’année. Aujourd’hui, afin d’améliorer l’outil existant, le module d’affichage cartographique des parcelles voit le jour. Grâce à ce nouvel outil, d’un seul coup d’œil, l’agriculteur peut identifier ses îlots,
ses parcelles, ses cultures. Par exemple, en un clic, il est possible d’afficher ses parcelles de blé, d’afficher le réseau hydrique ou de vérifier si sa parcelle se trouve en zone vulnérable. Ce nouvel outil repose sur une superposition d’informations (géographie, agronomie, réglementation, éléments du paysage, calculs automatiques…) que nous mettons à disposition de nos adhérents pour une meilleure appropriation de leur parcellaire. Avec cet outil, les utilisateurs auront une vue d’ensemble du parcellaire de leur exploitation à l’écran.
Plan Prévisionnel de Fumure : par parcelle à gauche, pour l’ensemble de l’exploitation à droite.
Au fil des saisons #43 PRINTEMPS 2013
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Les huit zones du Bas-Rhin
Le contrôle des précédents Dans le cadre de la lutte contre la chrysomèle et la réglementation qui en découle, l’agriculteur doit pouvoir justifier le nombre d’années où se succède le maïs sur une même parcelle ainsi que le nombre de traitements réalisés avec l’insecticide du sol Force 1,5 G. Pour l’y aider dans ce suivi, nous leur proposons l’outil de « contrôle des précédents » qui permet d’éditer en un tableau, les deux informations et fournir un document de synthèse ad hoc. Ces trois nouvelles fonctions sont disponibles depuis ce printemps pour l’ensemble de nos adhérents. Si vous êtes intéressés et pour plus d’informations, merci de contacter Mathieu Walter (mathieu.walter@comptoir-agricole.fr ou par téléphone au 06 11 27 60 10).
AGRONOMIE ET ENVIRONNEMENT R E N CO N T R E S D E S A I S O N
La performance agronomique et environnementale au cœur de cette sixième édition Ces rencontres qui auront lieu le 20 juin 2013 s’ouvriront dans un contexte d’innovation avec la mise en route des nouvelles installations du site de Wiwersheim.
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armi les nombreux défis à relever par l’agriculture d’aujourd’hui, la réduction de l’impact de ses pratiques sur l’environnement figure en première ligne. Le programme de ces 6èmes Rencontres de saison s’inscrit en partie dans ce cadre devenu incontournable. Deux autres sujets, plus agronomiques, complètent l’ordre du jour. Les 6 ateliers auxquels sont conviés nos adhérents traitent des thématiques suivantes : • le traitement dirigé • la formulation des produits phytosanitaires • les pollutions ponctuelles et diffuses • le réseau de fermes DEPHY • la qualité des blés • la vigueur de départ du maïs sur précédent betterave Les quatre premiers ateliers ciblent clairement une utilisation maîtrisée des produits phytosanitaires. Ainsi, la société Agrimat présentera dans le premier atelier une rampe à pendillards, conçue pour traiter de façon précise l’inter-rang de maïs et ainsi toucher au plus près les adventices. En effet, sur la rampe traditionnelle d’un pulvérisateur, à l’emplacement des buses, est installé un tube sur lequel sont montées, à son extrémité, les
buses choisies. Avec cette technique la dérive est limitée, puisqu’on traite au plus près l’interrang, et l’efficacité du traitement est améliorée. En outre, ce système polyvalent peut être monté sur un relevage avant, chargeur frontal ou directement sur un pulvérisateur favorisant ainsi une large utilisation du concept. Il sera aussi question dans cet atelier, du volume de bouillie et de la hauteur de traitement optimale.
DEPHY. On y évoquera également la question des programmes de désherbage chimique et mécanique et de leur optimisation.
Les pollutions diffuses et ponctuelles seront au cœur du troisième atelier. Quelques outils sont dorénavant à disposition des agriculteurs pour les limiter. Arvalis viendra présenter son diagnostic Aquaflore© et la société Syngenta son diapositif Héliosec©.
Dans le domaine de la protection des végétaux, la question des mycotoxines sur céréales est un sujet sensible car il peut y avoir des conséquences sanitaires et économiques importantes. Il l’est d’autant plus que le 1er facteur de risque de développement des mycotoxines est le facteur météorologique, par définition impondérable. Mais d’autres mesures permettent de réduire le risque d’apparition des maladies à l’origine de la contamination. C’est là le propos de l’atelier sur la qualité des blés où seront présentés les résultats des essais conduits avec différentes variétés de blé et différents modes de préparation des sols. Enfin, le dernier atelier aura pour but d’apporter quelques éclaircissements sur les problèmes récurrents de vigueur du maïs observés lors de son implantation après un précédent betterave. Des essais conduits dans ce sens, avec différentes variétés et l’ajout de produits de stimulation foliaire, devraient permettre de proposer de nouvelles solutions aux agriculteurs.
Enfin, dans le quatrième atelier organisé en collaboration la Chambre d’Agriculture, seront commentés les résultats obtenus dans les fermes pilotes du réseau régional « grandes cultures »
Rendez-vous le jeudi 20 juin 2013 à partir de 9h sur le site de Wiwersheim. Au programme : l’inauguration de nos nouvelles installations et nos 6ème Rencontres de saison.
La formulation des produits phytosanitaires est un sujet vaste et technique. Il sera abordé dans le second atelier par la société Dupont qui expliquera la notion de formulation d’un produit, son importance mais aussi les points de vigilance à observer lors de l’utilisation des produits : ordre d’introduction dans le pulvérisateur selon leur formulation et risques liés aux mélanges.
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Retour sur les réunions techniques Toujours autant de succès pour les huit réunions programmées à la mi-janvier par le service Agronomique. Cette année, l’intérêt des agriculteurs présents s’est plus particulièrement porté sur la question de l’évolution génétique des variétés de maïs. Un sujet d’actualité au regard des records de rendement affichés en 2012. La qualité des blés a été l’autre sujet largement débattu, en raison de la forte pression en mycotoxines subie lors de la campagne 2012. À cette occasion, un nouveau point a été fait sur la réglementation européenne et la responsabilité de l’organisme collecteur ayant à charge la commercialisation des céréales.
développement durable La campagne de collecte des déchets agricoles 2013 est lancée ! Les premiers produits collectés seront les films plastiques, ficelles et filets à compter du 28 et 29 mai 2013. À noter que ces produits ne sont pas collectés sur tous les sites du Comptoir agricole. Pour mieux vous guider, la carte des points de collecte vous présente les déchets acceptés site par site. Seuls ceux qui ont un pictogramme orange peuvent recevoir vos films plastiques (FAU : Films Agricoles Usagés), ficelles et filets. Concernant les autres déchets collectés, il y a quelques nouveautés cette année : dorénavant, les sacs de semences en papier, les big-bags d’engrais et de semences seront collectés en même temps que les EVPP (emballages vides). En 2012, la collecte s’était élevée à 344 T d’emballages vides et 50 T de ficelles et filets sur l’ensemble du Groupe Comptoir agricole. Tâchons d’augmenter le volume collecté, c’est autant de déchets que nous ne retrouverons pas dans notre environnement.
Agenda collecte des déchets Collecte EVPP - 18 et 19 Juin 2013 - 3 et 4 Septembre 2013 - 12 et 13 Novembre 2013
Collecte films plastiques, ficelles et filets - 28 et 29 Mai 2013 - 26 et 27 Novembre 2013
développement et communication Tereos Focus Group Le 13 mars dernier, 11 adhérents avaient répondu favorablement à notre invitation à participer au groupe de travail organisé par Syral. L’objectif de ce Focus Group qui s’est réuni au silo d’Erstein était de recueillir leurs attentes sur le futur site Internet de Tereos. Un des objectifs du site étant la mise en valeur de l’origine des matières premières et des producteurs, il était naturel d’écouter les adhérents du principal fournisseur de céréales du site de Marckolsheim. Au cours de ces
échanges qui ont été riches, de nouvelles idées sur le contenu du futur site institutionnel sont sorties de terre. Les interviewés pensent notamment que le site devrait être un canal pour mieux valoriser leur travail et leur engagement en faveur de l’environnement tout en combattant les nombreux préjugés comme ceux relatifs au maïs. Ils imaginent par ailleurs que Tereos Syral devrait jouer un rôle d’intermédiaire entre la profession et le grand public notamment en communiquant sur l’utilisation du maïs dans les produits de tous les jours.
fournir pour toute solution chimique proposée, une alternative naturelle. Dans les magasins concernés seront installés des supports de communication pour informer le consommateur sur les techniques pour « jardiner au naturel ». Les 9 magasins concernés : Benfeld, Breuschwickersheim, Ebersheim, Erstein, Hochfelden, Mommenheim, Stattmatten, Vendenheim, Wiwersheim.
Signature de la charte « Jardiner au naturel » Depuis le 21 mars 2013, le Comptoir agricole a signé la charte d’engagement « Jardiner au naturel » pour 9 de ses magasins disposant d’une gamme de produits phytopharmaceutiques destinés aux particuliers. Les magasiniers de ces sites ont tous suivi une formation pour sensibiliser les particuliers aux dangers de l’utilisation de ces produits et pour mieux les conseiller sur les solutions alternatives existantes. Par ailleurs, le Comptoir s’engage à Des adhérents du Comptoir lors de la réunion Tereos Focus Group au silo d’Erstein.
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De gauche à droite : Thomas Jung, Mireille Pax, Matthieu Luthier et François Schœrer lors de la signature de la charte «Jardiner au naturel» à la mairie de Fegersheim.
les brèves du comptoir Les nouveaux arrivants PEGGY WERNERT
PHILIPPE FREY
Peggy a rejoint le siège de l’entreprise en janvier pour y assurer l ’a c c u e i l e t l e fo n c tionnement du service « C o u r r i e r ». P e g g y ne découvre pas le C o m p t o i r, e l l e y a e f f e c t u é l ’é té d e rn i e r u n l o n g r e m p l a c e m e nt a u s e r v i c e « Comptabilité », suite à un congé pour maternité. Son expérience d’une quinzaine d’années en tant que secrétaire comptable et assistante commerciale lui permet d’être totalement à l’aise dans ses nouvelles fonctions. Son goût pour le relationnel va de paire avec la responsabilité de l’accueil des visiteurs et du standard téléphonique qui lui est confiée. L’autre partie de sa mission concerne le courrier entrant (ouverture et dispatching) et sortant (mise sous pli et affranchissement) du siège. Un travail plus en « back-office » mais d’importance compte tenu des envois en nombre effectués par l’entreprise.
L’activité de conditionnement de pommes de terre requier t du per sonnel qualifié. Une valorisation optimale de la production passe par une bonne maîtrise des différentes étapes de conditionnement. Avec l’arrivée en janvier de Philippe Frey, le centre de Vendenheim se dote des compétences d’un responsable de Fabrication. Philippe affiche un parcours professionnel diversifié, tant par ses expériences que par ses lieux de travail (Canada, Allemagne). C’est dans les industries agroalimentaires (charcuterie, pâtisserie, maraîchage…) que Philippe a officié – en tant que responsable Qualité – avant son entrée au Comptoir. Nul doute que cet homme d’initiatives saura, par son expérience dans le domaine de la traçabilité et la certification environnementale, nous faire progresser dans l’amélioration de nos méthodes de production.
Christian REBSTOCK Avec l’arrivée de Christian R e b s to c k , l ’é q u i p e « Po m m e s d e te r r e » est maintenant au complet. C’est un expert de la pomme de terre qui a intégré l’effectif le 11 mars 2013. En effet, cet ingénieur IAA a été pendant 12 ans ingénieur Process chez Mac Cain. Après avoir travaillé entre autres sur la frite et les flocons déshydratés, les utilisations de la pomme de terre n’ont plus vraiment de secret pour lui. Il a connu l’usine de frites la plus grande au monde avec deux lignes de fabrication et un débit d’entrée de 1 300 T/jour. De retour en Alsace, ce passionné de VTT et de randonnée a travaillé pendant 5 ans à la Brasserie Licorne en tant que responsable Conditionnement et Maintenance. C’est sa passion pour la filière « Pommes de terre » qui l’a fait entrer au Comptoir. Christian a connu beaucoup de changements de technologies, de normes, d’évolution des packagings, des conditionnements. Et c’est fort de ses expériences qu’il vient relever le défi de l’optimisation de notre chaîne de production. Nous lui souhaitons de réussir dans cette mission aux côtés de Philippe.
André FRITSCH À l’occasion de la dernière assemblée générale du Comptoir agricole, André Fritsch de Friedolsheim n’a pas souhaité renouveler son mandat d’administrateur au sein du Conseil d’Administration. Arrivé en 1982, il se retire après 31 ans d’engagement et de dévouement pour nos adhérents. Le Président et le Conseil d’Administration le remercient et lui rendent hommage pour sa contribution durant toutes ces années. Lors de la même assemblée générale, les délégués des sections ont élu Patrick Bastian de Zehnacker pour lui succéder.
G e o rges J AE G E R Le Président, le Conseil d’Administration et l’ensemble du personnel du Comptoir ont le regret de vous faire part du décès de Georges Jaeger. Notre ami nous a quittés soudainement le jeudi 18 avril 2013. Exploitant agricole à Seebach, il fut membre du Conseil d’Administration de 1976 à 2000. Nous partageons le deuil de sa famille et de ses proches et gardons de Georges le souvenir de l’homme énergique et engagé qu’il était.
NOS ADHÉRENTS ONT DU TALENT Jacques Brenckle : « J’ai toujours voulu me promener n’importe où dans les airs ! »
I
s s u d’une famille d’agriculteurs de Salmbach, Jacques apprend dès l’âge de neuf ans à se servir du poste à soudure de son papa-bricoleur. L’obtention d’un BEP en ouvrage métallique lui permet d’intégrer l’établissement Outils Wolf à Wissembourg. C’est au sein de cette entreprise qu’il va faire ses armes : de soudeur à régleur sur presse, il propose ses services à tous les postes qu’on lui soumet. Au même moment, il obtient son brevet de pilote ULM. Pour voler de ses propres ailes,
il ne lui manque plus qu’un avion. Début de carrière étant souvent synonyme de budget limité, il décide donc d’acheter un avion prévu pour la casse. Au bout d’un an, c’est l’heure du décollage ! Conforté par la réussite de ce projet, il veut partager ses émotions et cherche un ULM biplace. Au début des années 1990 ses espoirs deviennent réalité. Il découvre le « Coyotte II Rotax », un avion en kit provenant des Etats-Unis. L’engin est révolutionnaire : biplace, cabine fermée, chauffage électrique et deux fois plus rapide que ses concurrents. À cette époque, Jacques est l’un des premiers en France à monter ce kit. Il le présente au meeting aérien de Doncour t (54), où il défraie la chronique. Imaginez : un ULM qui fait des loopings !
à l’atterrissage. En 2007, le JUnka UL est né. Nouveau meeting, nouvelle démonstration, nouveau succès. Les commandes affluent et – belle réussite – Jacques n’arrive plus à répondre à la demande. Son prochain défi ? Concevoir l’ULM le plus rapide du monde…
D ès que vous entendrez un vrombissement dans le ciel, faites-lui un salut, entre agriculteurs !
L’A N E CDOT E Lors d’un déplacement en Pologne, Jacques a eu l’occasion de faire décoller son JUnka UL depuis une route départementale, sécurisée d’un côté par une voiture, de l’autre par… un tracteur ! Une expérience unique, inimaginable en France.
Après avoir assemblé plusieurs modèles différents, il se rend compte qu’aucun ne répond pleinement à ses exigences. Il prend alors l’initiative de créer son propre prototype, comme il aimerait qu’il soit : confortable, léger, rapide dans les airs et maniable Directeur de la publication : Denis Fend - Coordination : Matthieu Luthier - Rédaction : Marita Bach, Denis Fend, Matthieu Luthier, Mathieu Walter, Antoine Wuchner Photographies : A. Basset, Comptoir, Missions Eau Alsace, SDEA, tous droits réservés - Illustrations : A. Gessat, Antoine Neumann, polographiste.com Mise en page et réalisation : Candide / www.agencecandide.com - Impression : Gyss / Obernai - Dépôt légal : mai 2013 - Tous droits de reproduction interdits Contact journal : Comptoir agricole / Au Fil des Saisons / 35, route de Strasbourg / 67270 Hochfelden / au-fil-des-saisons@comptoir-agricole.fr
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