Les prix* d’acompte pour la récolte d’été ont été fixés début août par notre Conseil d’administration : Blé Colza Orge/Triticale Avoine/Seigle
160 €/tonne 300 €/tonne 130 €/tonne 110 €/tonne
* prix brut « rendu centre de collecte »
Au fil des
é t é 2 0 13
saisons l e
j o u r n a l
d e s
a d h é r e n t s
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c o m p t o i r
# 44
a g r i c o l e
Demain nous appartient Alors que notre maïs souffre à de nombreux égards, nous restons confiants quant à son avenir pour notre région. Notre mission est d’accompagner durablement l’agriculture alsacienne avec un outil économique performant et responsable qui saura faire face aux défis de demain. Ainsi, Costal qui rejoint Lorial marque la volonté du Groupe Comptoir agricole de pérenniser les filières animales en Alsace. Les Rencontres de Saison, notre rendez-vous annuel de l’innovation et de la performance, visent à toujours mieux accompagner nos adhérents vers une agriculture productive et responsable. Enfin, l’engagement du Groupe auprès des Jeunes Agriculteurs mais aussi dans l’événement Maïs Horizon 2020 démontre qu’aujourd’hui et demain nous sommes et resterons vigilants et présents aux côtés de nos adhérents pour la préservation et la promotion de cette richesse régionale qu’est le maïs.
s o m m a ire
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2 La vie des filiales
Costal rejoint Lorial page
3 collecte 2013
Céréales : une collecte sous le soleil et une qualité préservée Pommes de terre : des primeurs en retard ! page
4 rencontres de saison 2013
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5 événement
page
6 les brèves du comptoiR
Un cru toujours plus technique
Maïs : deux jours riches en échanges
edito
Montrer, expliquer, parler vrai
N
ous avons une nouvelle fois de sérieuses raisons d’être inquiets, déjà parce qu’à l’heure où nous bouclons ce Fil des Saisons, la chaleur et la sécheresse ont fait leurs premiers dégâts irréversibles sur les maïs. C’est hélas dans la continuité des semis difficiles et des levées compromises, en espérant que les tant attendus orages ne soient pas trop violents. Inquiétude ensuite eu égard à la nouvelle PAC et son cortège de mesures de verdissement, avec notamment le projet d’une limitation à 75% de la culture principale. Ce serait fort dommageable de ne pas tenir compte des spécificités régionales, des filières de transformation performantes, des milliers d’emplois générés par notre agriculture, d’autant plus que l’État français a un besoin urgent et critique d’amélioration de la balance commerciale, de richesse, de valeur ajoutée, de performance. Car c’est bien de là que viennent les ressources qui le financent. C’est donc fort logiquement que l’ensemble de la profession agricole se réunit autour de la finale départementale de labour du 25 août pour expliquer comment on cultive le maïs, montrer aussi à quoi il sert. La manifestation se déroulant aux portes de Strasbourg, c’est à nouveau une excellente occasion pour nous rapprocher de nos concitoyens et de nos élus, pour leur parler d’homme à homme, sans être « instrumentalisés » par une cause ou un mouvement. Nous allons tout simplement montrer que nous sommes performants pour notre pays, notre région et responsables vis-à-vis de notre environnement, de nos concitoyens et de nos enfants. Denis Fend
Directeur du Comptoir agricole
la VIE des filiales Costal rejoint Lorial Afin de répondre aux exigences d’un secteur en mutation constante et aux contraintes de rentabilité de plus en plus sévères, Costal fusionne avec le groupe coopératif lorrain Lorial dont il devient une composante majeure et une marque. Rencontre avec Laurent Thiaucourt, directeur de la nouvelle entité dédiée à la production d’aliments du bétail. L’usine Costal de Molsheim
D’où la nécessité d’associer Costal à un partenaire solide ?
D
irecteur de Costal depuis sa création, Laurent Thiaucourt a été nommé à la tête de la nouvelle entité : Lorial. Une nomination favorisée par son passé professionnel en tant que responsable du service «ruminant» de la firme service lorraine d’InVivo.
AFDS : Où en est le marché de l’aliment du bétail aujourd’hui ? Laurent Thiaucourt : Depuis l’apogée du secteur il y a 10-15 ans, il y a une tendance profonde à la baisse des volumes. D’un autre côté, il s’est produit une concentration des outils et des structures, avec pour conséquence la disparition, chaque mois, d’un site de production français et cela depuis 2 à 3 ans. Un contexte qui favorise des usines de tailles importantes mais moins nombreuses et donc la raréfaction des petites unités de production. Au niveau des entreprises, les plus florissantes rachètent ou fusionnent avec leurs voisines pour tenir le coup. Concrètement, en 1995 il y avait 424 usines contre 292 en 2010. Parallèlement, on est passé de 381 à 200 entreprises. Il y a 15 ans, on avait quatre unités en Alsace qui se partageaient l’activité alors que maintenant il n’y en a plus qu’une, Costal à Molsheim.
Depuis une dizaine d’années, Costal a des résultats économiques équilibrés mais un véritable handicap industriel lié au fait d’avoir un outil unique, nous plaçant à la merci du moindre souci. Le moindre pépin technique était un bénéfice immédiat pour la concurrence. C’est un incident de ce type qui a déclenché la réflexion et le souhait exprimé auprès du Groupe Comptoir de trouver des partenariats. Au même moment, nos voisins lorrains avaient conduit une démarche similaire. Ils se sont regroupés à 3 usines sous une même entité. Les contacts ont donc été pris et, une fois la démarche lorraine achevée, s’est enclenché, assez naturellement, le rapprochement entre Costal et Lorial. La fusion prend finalement effet au 1er juillet 2013 avec un effet rétroactif au 1er juillet 2012.
Comment se présente Lorial après la fusion avec Costal ? Les quatre actionnaires sont des coopératives : le Comptoir agricole, la Coopérative Agricole Lorraine (CAL), LORCA et In Vivo. Un ensemble de documents régit le fonctionnement et c’est en phase avec les trois directeurs des coopératives régionales qu’est définie la stratégie par rapport aux objectifs proposés par mes soins.
de fourrage directement du labo sur le PC du commercial via Internet. On a mis en œuvre ce système à Molsheim et cela entraîne de nombreux avantages et gains de temps. La Lorraine offre également l’accès à une analyse de groupe pour les performances technico-économiques des ateliers laitiers.
Quels sont les chantiers immédiats ? Pour ce qui est des axes de travail prioritaires de Lorial, il s’agit d’intégrer la notion de groupe à tous les niveaux. Il faut notamment rationaliser les outils et méthodes actuellement en place. Un des premiers points sur lequel cette démarche doit porter ses fruits c’est le transport, dont le coût dans un aliment est encore quasiment équivalent à celui de la production usine. Mon objectif est que nos camions ne se croisent plus. Le 2ème point est de mieux gérer nos marques. Il est nécessaire de ne disposer que de 3 marques sur l’ensemble de la zone, pas plus. Il y a également un gros travail à fournir au niveau de la gestion des fournisseurs et de la maintenance des outils de production. Le conseil technique en élevage est essentiel dans notre approche. La formation des commerciaux et la création d’outils performants sont donc aussi prioritaires. On a également mis en place des groupes qui animent ces réflexions et font remonter les attentes des éleveurs.
Et les objectifs ? Qu’apporte chaque structure au nouvel ensemble ? Énormément. Par exemple, Costal a toujours été un leader technique. Nous l’avons été dans l’utilisation de certaines enzymes, dans la confection de certains complémentaires en porc, dans la conception des bâtiments volaille et plus récemment dans l’utilisation des acides aminés en vaches laitières. C’est encore aujourd’hui une spécificité de Costal et donc maintenant de tout Lorial. Du côté lorrain, il y a un service qui paraît simpliste mais qui s’avère très efficace : le transfert des résultats des analyses
La volonté première est de maintenir l’activité de productions animales dans nos régions et de pérenniser l’offre. Notre émanation coopérative implique la nécessité de mettre à disposition des adhérents des outils et des produits qui leur permettent de maintenir leur activité et de la développer. Lors de la dernière année, la performance de Lorial sur le marché a été tout à fait intéressante puisque sur les secteurs où l’on est présent, notre croissance a été supérieure à la moyenne des acteurs concernés. De bon augure donc.
LO R I A L : U N G R O U P E tourn é ver s l’avenir
C o s t a l : un d é veloppe m en t pl a c é s ou s le s igne d e l a qu a li t é QUELQUES DATES • 1er janvier 1997 : création de Costal • Février 1998 : inauguration de l’usine de Molsheim rénovée • 1998 : arrêt des produits d’origine animale ; Costal Molsheim première usine d’alimentation du bétail 100% végétal, minéral et produit laitiers du quart nord-est (avant l’obligation légale) • Octobre 2000 : certificat de composition avec « formule ouverte » OPTER POUR L'ESSENTIEL • Janvier 2003 : obtention de l’agrément αFR 67-300-01 • 2003 : informatisation totale de l’usine de Molsheim • Février 2009 : fabrication de sa propre gamme de minéraux éleveurs (Flexi) : un succès ! • Juin 2009 : portes ouvertes à l’occasion de la rénovation complète du cœur de l’usine • Novembre 2011 : mise sur le marché des aliments Lactis (opération «OBJECTIF LAIT») • 2012 : obtention de la certification Guide des bonnes pratiques de fabrication des aliments composés (GBPAC)
• 106 salariés • 80 millions d’euros de chiffre d’affaire • 200 000 tonnes d’aliments fabriqués • 35% de part de marché en aliments «ruminant» sur la région Alsace-Lorraine • 4 sites de production
Karlsruhe
Metz
Sicalor 57 St Dizier
Evialis 55
Quelques chiffres • 80 000 tonnes fabriquées sur l’exercice 2012-2013 • 45% ruminants, 35% volailles de chair, 15% porcs, 5% AMV et divers • 60% de part de marché en aliments «ruminant» sur le département 67 • 28 salariés
Les 4 sites de production Lorial et leur zone de distribution
Luxembourg
Nancy
Costal 67
Épinal
Vosges Aliments 88 Mulhouse
OPTER POUR L'ESSENTIEL Au fil des saisons #44 été 2013
2
Strasbourg
collecte 2013
c é r é a le s
Qualité préservée
Une collecte sous le soleil
C
C
omme prévu, la campagne de récolte des blés a débuté avec une quinzaine de jours de retard par rapport aux deux dernières années. Les secteurs les plus précoces ont démarré à la mi-juillet, rejoints une semaine plus tard par le restant du département. En sept jours nous avons alors réceptionné près de 75 000 tonnes, soit les deux-tiers de la collecte finale. Si l’ensoleillement quasi continu a été bénéfique pour la qualité de la récolte et a contribué à son bon déroulement, nous avons malgré tout dû sécher près de 25% des blés. La marchandise « humide » a été ramenée sur le site de Silorins. Un recentrage rendu compliqué par la problématique d’accès à Strasbourg, suite aux travaux effectués au niveau des autoroutes, et qui explique nos difficultés à « vider » certains centres de collecte. Les autres faits marquants et positifs de cette moisson d’été concernent l’orge et le colza. Aucune livraison d’orge humide (difficile à conserver) n’a été constatée cette année, conformément aux consignes données, et les taux d’humidité et d’impuretés affichés par les colzas sont inférieurs aux valeurs habituelles. On retiendra cette campagne de collecte pour ses bonnes conditions de réalisation et pour des résultats, du côté des agriculteurs, en moyenne bien meilleurs que ceux de l’an passé.
’est sous la pression d’indicateurs « mycotoxines » pessimistes que l’équipe du service Qualité s’est préparée à la collecte de blé de cette année. Le dispositif habituel de suivi du niveau de contamination en DON de la collecte a été reconduit mais avec une vigilance renforcée compte tenu du contexte. Les premiers échantillons prélevés en pré-récolte par nos technico-commerciaux au moyen de « minibatt » et analysés par notre laboratoire nous ont rassurés. Les résultats affichés étaient largement en dessous des niveaux projetés par nos deux modèles agro-climatiques. Même conclusion pour la quote-part d’échantillons provenant des premières livraisons des agriculteurs. Malgré cela nous n’avons pas baissé la garde, ayant à l’esprit l’inversion de tendance qui s’était produite l’an passé à mi-récolte. Nous avons toujours veillé à analyser en temps réel un panel représentatif de la collecte, autant au niveau de l’origine géographique des échantillons que des variétés ; d’où l’importance des fiches de traçabilité transmises avec chaque benne par les agriculteurs. Au final, les résultats obtenus permettent d’affirmer que l’année a été faible d’un point de vue de la contamination en DON. Les conditions climatiques sèches et chaudes de début d’été y ont sans aucun doute contribué, tout comme l’attention portée par les agriculteurs en matière de lutte contre la fusariose. Quant aux critères de qualité technologique (PS, protéines, Hagberg), ils sont dans la bonne moyenne. De quoi répondre aux attentes de l’ensemble de nos clients industriels.
po m m e s d e t erre
Des primeurs en retard !
L
e printemps maussade a considérément compliqué l’implantation des pommes de terre : difficultés à préparer le terrain correctement, sol froid retardant les plantations, humidité excessive voire immersion… Résultat, les primeurs pré-germées ont accusé 3 semaines de retard de mise en terre, leur levée a été hétérogène et leur croissance ralentie. Les primeurs, très attendues, n’ont été disponibles que 2 à 3 semaines après les dates habituelles, un délai amputant d’autant la saison de commercialisation qui se termine légalement le 15 août. Au niveau de la qualité, comme on s’y attendait au vu des conditions de plantation, on constate une grande hétérogénéité du produit récolté : tubercules difformes, dégradation de l’épiderme et dégâts dûs aux limaces. Côté rendement, là aussi les résultats sont variables. Les sols trop froids à la plantation ont entraîné une tubérisation plus faible. Les conditions sèches de cet été ont pénalisé le calibre, notamment en zone non irriguée. Des conditions qui ont également rendu plus difficile l’arrachage, les mottes de terre sèches abîmant les tubercules. Pour évaluer précisément la qualité de la récolte, l’agréage mis en œuvre en 2012 a été reconduit. Les premières analyses de primeurs ont démarré début août et leurs résultats seront prochainement communiqués aux producteurs.
Les mauvaises conditions climatiques du printemps sont en grande partie responsables du caractère anormalement carré, tordu ou même difforme des pommes de terres récoltées.
Au fil des saisons #44 été 2013
3
rencontres de saison 2013
s de Saison 5èmes Rencontre ace ion agro en Als novat
- Le RDV de l’in
Un cru toujours plus technique Les cinquièmes rencontres de saison ont eu lieu à Wiwersheim sur les parcelles attenantes au silo, le jeudi 20 juin 2013. 250 personnes ont répondu présentes à notre invitation. L’utilisation maîtrisée des produits phytosanitaires était au cœur de ce rendez-vous annuel. Pour cette édition, l’effort a été porté sur de la pédagogie « grandeur-nature », les résultats des essais menés sur place constituant le support de base d’une partie des exposés réalisés.
Po u r c e tte éd ition, u r e c u e il n d e s a te li e r s é ta re m is à it c h aq ue p 13 R e tr o u a r ti c ip a n ve z ce d Jeudi 20 Juin 20 t. o c m ei ume nt e té sh er lé iw W c à hargem n e n t a in s photos et i q ue vidéos de s RDS 20 prochaine 13 ment sur Ariane.co op icipant Carnet du part 17/06/13 11:10 d 1
Livret RDS 2013.ind
Atelier Traitement Dirigé
Atelier Qualité des blés
Atelier sur la formulation des produits phytosanitaires
Rampe de traitement dirigé équipée de pendillards et buses.
À l’aide d’un tracteur équipé d’un pulvérisateur porté, la société Agrimat présentait, avec Christian Lux, le traitement dirigé. Cette technique utilise une rampe équipée de pendillards (tubes + buses) qui permet de localiser plus précisément un traitement de rattrapage sur l’inter-rang d’une culture et ainsi de lutter plus efficacement contre les vivaces (chiendent, liseron, prêle, rumex…). Christian Lux rappelait à cette occasion que : « Pour garantir la réussite du traitement, il faut des buses à fentes ou basse pression et il est impératif d’intervenir sur un maïs qui a atteint 50 à 80 cm ou avant le stade 10 feuilles. Le traitement dirigé n’est possible que s’il existe un décalage de végétation suffisant entre les adventices et le maïs. »
La qualité sanitaire des blés – et l’on pense surtout aux mycotoxines – constitue un enjeu économique important pour la coopérative comme pour l’agriculteur. Brigitte Poitout et Régis Anceaux ont présenté l’origine des différentes mycotoxines ainsi que les fenêtres d’intervention et les leviers techniques de prophylaxie. Le précédent cultural, le travail du sol, le choix variétal, la date de semis, et la rotation sont autant de moyens de lutter efficacement contre les mycotoxines. Mais au delà de ces leviers, Brigitte Poitout ajoute : « qu’en fonction du risque climatique et des estimations par les modèles, il est préconisé une protection avec un fongicide spécifique à la floraison du blé en traitement préventif ».
La société Dupont animait cette présentation pour sensibiliser les agriculteurs à la question de la formulation des produits phytosanitaires et aux conséquences quant à leur utilisation. Il était rappelé que la formulation a pour but d’assurer la bonne conservation dans le temps des matières actives, de permettre la dissolution du produit phytosanitaire, de faciliter l’action du produit et d’améliorer son efficacité. Ainsi la matière active et les adjuvants permettent l’action du produit et les formulants, co-formulants et stabilisateurs garantissent la durée de vie du produit. Le tout formant un produit phytosanitaire stable et efficace.
Atelier des fermes références « DEPHY - Ecophyto »
Atelier Vigueur de départ de maïs sur précédent betterave
Atelier pollutions diffuses et ponctuelles
Le dispositif Héliosec © présenté par Syngenta.
Pierre Geist, de la Chambre d’Agriculture du Bas Rhin, a présenté les travaux réalisés dans le cadre du groupe « DEPHY - Ecophyto / Grandes cultures ». Au cours des essais conduits en 2012 sur les 12 fermes références, il a été constaté, grâce à l’amélioration des pratiques, une baisse moyenne de 20 % de l’IFT (Indice de Fréquence de Traitement). Les clés de ces résultats : des variétés tolérantes aux maladies, l’optimisation des doses en fonction de la pression des bio-agresseurs, des moyens de lutte alternatifs. Et Pierre Geist de conclure : « Cette tendance reste à confirmer dans le temps : l’effet « année » joue un grand rôle : selon les conditions climatiques, les pressions des bio-agresseurs sont très différentes ».
Clément Weinsando présentait sur cet atelier les résultats d’essai de 20 variétés implantées sur précédent betterave. Cette dernière étant récoltée dans des conditions souvent tassantes pour le sol, on observe régulièrement des problèmes de vigueur de départ du maïs sur ce type de précédent. L’objectif de l’essai était de comparer le comportement variétal par rapport à ce phénomène. L’essai portait également sur la mesure de l’impact de 5 physio-stimulants sur la variété DKC 4590 afin d’évaluer leurs effets sur les paramètres suivants : vigueur de départ, rendement et précocité. (Vous retrouverez les résultats de cet essai dans le prochain Guide Technique).
Au fil des saisons #44 été 2013
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Cette animation assurée par David Lahaye, Didier Lasserre d’Arvalis et Syngenta a permis de balayer l’ensemble des solutions permettant de limiter les pollutions diffuses et ponctuelles entraînées par l’utilisation non maîtrisée des produits phytosanitaires. Les outils comme Aquasite ©, Aquaflore© et le dispositif Héliosec© développé par Syngenta ont été présentés pour le plaisir des plus curieux.
La manifestation s’est conclue par son traditionnel déjeuner dans le nouveau hall de Wiwersheim.
événement Maïs : deux jours riches en échanges
Le plan du site des FDL ENTRÉE 1
À l’occasion de la Finale Départementale de Labour qui aura lieu le dimanche 25 août à La Wantzenau, le Comptoir mobilise ses équipes pour fournir aux professionnels et au grand public des espaces et moments de réflexion sur la filière maïs et son devenir à moyen terme.
O
60 è m e
rganisée par les JA 67, la Finale Départementale de Labour est conçue comme un moment festif. C’est à la fois un temps fort de la saison pour les professionnels du secteur et une ouverture vers un public non agricole. Bénéficiant du souvenir très positif des Terres à l’envers chez les urbains, l’événement devrait attirer du monde lors d’une journée bon enfant proposant toutes sortes d’animations (baptêmes en montgolfière, démonstrations de stock-car, exposition de matériel agricole et de tracteurs anciens, mini ferme, stands de nourriture, soirée musicale…). Sollicité pour l’occasion, le Comptoir agricole a décidé d’aller au-delà du traditionnel soutien aux JA 67. Il s’investit en prenant en charge un espace complet : le Labyrinthe de Maïs et organise une journée professionnelle, le vendredi, consacrée à la culture maïs, sa filière et ses parties prenantes. Une journée de conférences et tables rondes auxquelles sont conviés aussi bien les professionnels que les politiques et les relais d’opinion. Une sorte de journée portes ouvertes de la filière qui mobilise une bonne partie du personnel du groupe, dans les bureaux comme dans les ateliers.
Day (le nom de code de cette opération) est organisé conjointement par le Groupe Comptoir, le Crédit Agricole et l’AGPM. La présence des présidents des trois structures est confirmée et leurs interventions respectives sont prévues dans la foulée de l’inauguration du labyrinthe et de la présentation à la presse par les JA. En fin de journée, une présentation de l’étude «Maïs Horizon 2020» par l’AGPM et Unigrains servira à aborder les perspectives de la culture du point de vue de la filière Alsace et des coûts de production. Un débat clôturera ces moments de discussions avant de finir par un cocktail champêtre. Une invitation à prolonger encore les réflexions entamées. Parallèlement aux conférences et tables rondes, le Service Agronomie et Environnement du Comptoir invitera les professionnels présents à venir découvrir les essais en plein champ réalisés ces derniers mois et directement accessibles sur l’exploitation. Un important travail a été réalisé en amont afin de béné-
Horizon Day, état des lieux et perspectives pour la flière maïs L’enjeu de la journée du vendredi 23 août est double : d’un côté il s’agit de proposer une qualité d’échanges et de débats qui fasse avancer le « sujet maïs » et soit construc-
Le maïs pousse bien et devrait atteindre 2,5m par endroits. Idéal pour l’effet labyrinthe.
Un grand merci à Alain Michel dont l’exploitation accueillera l’événement. Ici , le hangar où se dérouleront les rencontres.
tive pour l’ensemble des acteurs de la filière et, de l’autre, de susciter l’intérêt et l’écoute du grand public grâce aux journalistes et aux retours qu’ils feront de ce qui sera dit ou débattu. Le maïs est un sujet sensible en Alsace et l’occasion est excellente pour aborder un grand nombre d’aspects, du plus technique au plus politique. Cette volonté qualitative se retrouve notamment dans la liste des intervenants, invités et partenaires. En effet, Horizon
ficier d’une couverture médiatique optimale : une conférence de presse dédiée est organisée avec une centaine de journalistes invités. Où l’on devrait retrouver aussi bien des médias spécialisés (France Agricole, Est Agricole, Cultivar…) que des généralistes régionaux et nationaux (DNA, Figaro, France 3, AFP, France Info…).
Un labyrinthe de maïs ludique et pédagogique Accessible dès vendredi pour les visiteurs professionnels et la presse et le dimanche pour le grand public, un grand labyrinthe (près de 900 m de long) a été tracé dans un
Parking 1 Parking 2
Labours 2
Labours 1
Vers Gambsheim
Labours 3
Espace enfants
Espace matériel
Hangars avec restauration
Mongolfière
Moissons à l’ancienne et tracteurs anciens
Espace OPA et marché du terroir
Essais engrais verts
Stock Car
Vers Mundolsheim
Vendenheim
Labyrinthe de maïs
LA WANTZENAU
ENTRÉE 2
Espaces de démonstrations du Service Agronomique du Comptoir
contribuent à mieux communiquer la richesse et les spécificités d’une culture finalement trop méconnue de nos concitoyens. Au fil de la balade, quatre grands espaces d’animations (des carrés de 10x10m) accueillent des machines, démonstrations et ateliers, organisés par les équipes du Comptoir, afin de mieux appuyer les messages autour de quatre thématiques : le travail du sol, le semis, la fertilisation et la protection des plantes. Certains partenaires tels que l’AGPM, Costimex DACSA France et Tereos Syral sont également présents à l’intérieur du labyrinthe grâce à des stands présentant leurs métiers et savoir-faire. À mi-parcours, une buvette accueille les marcheurs et permet de faire une pause dans un espace convivial et ombragé. Après une bonne heure de promenade, les visiteurs peuvent repartir avec le livret quizz qui leur a été donné à l’entrée du labyrinthe et qui permet de retenir l’essentiel. Les réponses aux questions posées tout au long du parcours permettent de gagner un badge-cadeau, sur le thème du maïs, offert par le Comptoir et ses partenaires. Allier convivialité et explications : une bonne recette pour faire passer nos messages.
U ne volon t é d ’ ouver t ure Le labyrinthe du maïs s’inscrit dans une politique globale du groupe pour expliquer ses filières au grand public. • 2004 : L’Odyssée des Céréales
une m a s co t t e pour m ieu x s ou t enir le s m e s s a ge s
• 2005 : Les 100 ans du Comptoir
Afin de mieux se faire entendre du grand public, nous avons décidé de créer une mascotte sympathique, le Professeur Korn, qui, accompagné d’un grain de maïs curieux, aide à donner aux plus petits les informations essentielles à retenir. Il est présent tout au long du parcours tel un enquêteur cherchant à faire le tour de la question maïs et – qui sait – faire des découvertes originales.
• 2010 : Ferme en Ville
• 2008 : Euromaïs
• 2011 : Les Terres à l’Envers • 2013 : Le labyrinthe de maïs et Horizon Day • U ne présence régulière à la Foire Européenne, aux Repérage à J-30 avec les JA67 et l’équipe chargée de la communication autour du labyrinthe.
champ de maïs sur le site. C’est à la fois un espace de détente et un parcours pédagogique à destination du public familial. S’il fait bon s’y perdre, il n’est néanmoins pas compliqué d’en sortir. Ses larges allées lui donnent un aspect agréable et aéré qui devrait ravir tout le monde. Dans les impasses du labyrinthe se trouvent des grands panneaux expliquant les différents aspects de la plante : son cycle, son itinéraire technique, sa récolte, ses multiples utilisations, etc. Les messages sont conçus et mis en forme pour interpeller les grands comme les plus jeunes et Au fil des saisons #44 été 2013
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Finales de Labour et aux grands événements agricoles.
les brèves du comptoir Vincent SATTLER
Georges JAEGER
Notre site de Weyersheim s’est doté depuis juillet d’un nouveau magasinierconseil en la personne de Vincent Sattler. Originaire de Herrlisheim, ce jeune homme de 23 ans titulaire d’un Bac «Aménagement Paysager» ne se destinait pas forcément à travailler dans le milieu agricole. Mais en mars dernier, après une première expérience chez un paysagiste, il a l’opportunité d’intégrer le Comptoir en tant qu’intérimaire pour la saison d’approvisionnement, période pendant laquelle il s’est familiarisé avec la manipulation des engrais (chargement et bulk). Il a depuis géré avec brio sa première collecte de blés, dans un secteur où les cadences de réception sont élevées… Souhaitons-lui de connaître encore beaucoup de collectes au sein de notre entreprise !
Georges a rejoint le dépôt de Seebach en janvier en tant que magasinier appro/céréales. Si son visage vous est familier, c’est qu’il a déjà 3 ans de Comptoir derrière lui : il a œuvré sur nos sites d’Outre-Forêt en tant que saisonnier pour les collectes de blé et de maïs, la préparation des commandes d’approvisionnement, le triage de semences, ou encore les opérations de récupération des plastiques agricoles… autant dire que sa formation est complète ! Menuisier pendant 26 ans, Georges dit aimer « travailler la Nature » : le bois, qu’il a toujours plaisir à façonner à ses heures perdues, mais aussi les céréales, sur son exploitation familiale à Hohwiller et désormais dans son quotidien à Seebach. En alliant travail et plaisir, Georges est comblé… et ça se voit !
Jean-Luc TRITSCH
Thomas DIEGELMANN
Face à l’évolution et la complexité de nos métiers, le Groupe Comptoir se doit de disposer de moyens informatiques per formants. C’est dans ce contexte que Jean-Luc Tritsch est venu compléter notre équipe informatique en mai dernier, au poste d’analyste-développeur. Ingénieur en informatique, ce Strasbourgeois de 27 ans travaillait déjà depuis plusieurs mois comme consultant sur le projet de refonte de notre système d’informations. Amateur de musique, il a pratiqué étant petit la flûte traversière, pour se tourner ensuite en autodidacte vers la guitare acoustique. En attendant d’avoir un jour la chance de l’entendre jouer, nous lui souhaitons la bienvenue au Comptoir agricole.
L’équipe Houblon s’est agrandie début mai avec l’arrivée de Thomas Diegelmann au poste de magasiniercariste à Brumath. Ayant effectué l’année passée différentes missions saisonnières à Ingenheim, Hochfelden ou Strasbourg, Thomas n’est pas « tout nouveau » au Comptoir ; mais s’il connaissait déjà le fonctionnement de l’entreprise, il a dû apprendre les spécificités du métier «houblon». Cet ancien salarié de Lohr Industrie, habitué au travail d’équipe en atelier, œuvre désormais en solitaire, au milieu des balles de houblon stockées à une température constante de 5°C… de quoi faire des envieux en ces périodes de canicule ! Passionné de moto et de tir sportif, Thomas est dans les starting-blocks pour réceptionner sa première collecte de houblon, prévue pour début septembre.
D é part d e Patric k R ieFF E L
A
près 34 ans de bons et loyaux services au sein du Comptoir agricole, Patrick Rieffel nous quitte après un parcours diversifié au sein de l’entreprise. Il a commencé sa carrière à Molsheim en tant que magasinier pendant 5 ans puis est devenu chauffeur pour le silo d’Hochfelden. Il rejoindra par la suite l’équipe des chauffeurs « céréales » pendant 12 années avant de rallier l’équipe du dépôt central à Marlenheim où il restera finalement 15 ans, assurant l’approvisionnement de l’ensemble de nos dépôts avec le même engagement que ses premières années au Comptoir. Patrick a fait valoir ses droits à la retraite fin juin et nous en profitons pour le remercier de sa contribution au bon fonctionnement de notre logistique, une fonction essentielle dans notre entreprise. Nous lui souhaitons un bon départ dans cette nouvelle tranche de vie.
MEDAILLÉS 2013 Toujours autant de médaillés au sein du Groupe Comptoir agricole Le 31 mai dernier, le Président Marc Moser a remis 17 médailles d’honneur agricole dont 5 Grand’Or (40 ans de service), 8 médailles de Vermeil (30 années de service) et 4 médailles d’Argent récompensant 20 années de service.
La promotion 2013 en détails GRAND’OR : Étienne Bernhart (Technicien Conseil), Gilbert Faessel (Responsable Transport Céréales), Denise Knab (Assistante commerciale à la section Pomme de Terre), Daniel Lobstein (Agent de maintenance chez Costal), Bertrand Schiebler (Conducteur Poids Lourds) .
Pax (Guichetière à Breuschwickersheim), Pierre Reinhart (Electromécanicien au service Entretien), Yves Utard (Technicien Conseil), Dominique Weber ( C onducteur Poids Lourds chez Viti.com), Jean-Michel Wehrel (Technicien Conseil).
ARGENT : VERMEIL : Joseph Littel (Chef de silo à Vendenheim), Marc Muller (Technicien Conseil), Éric Oswald (Chef de silo à Hochfelden), Mireille
Nadine Courtois (Technicienne Conseil à la section Espaces Verts 68), Michèle Dauger (Technicienne Houblon), Sandrine May (Assistante exécution chez Eurépi), Michaël Heuchel (Agent de Maintenance chez Costal).
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