Construction
Le mensuel de l’entrepreneur • Une publication de la Confédération Construction • Rue du Lombard 34 - 42 • 1000 Bruxelles
SEPTEMBRE
2019 BUREAU DE DÉPÔT GENT X – €6
DOSSIER
38 édition de Matexpo e
WALTERRE
Vers une gestion des terres sécurisée ?
/confederationconstruction @ConfedConstruct
CONJONCTURE 2,5 % de croissance en 2019
www .confederationconstruction.be Confederatie Bouw - Confédération Construction
CSTC ET CRR Nouveau cap !
La Tuile Tempête variable inspirée par les couvreurs
Didier Prévers, Toiture Lecerf-Wiseur, Leuze
Nouveau: Tuile Tempête Vario 18
25 mm
Nous avons demandé à des couvreurs quelle serait pour eux la Tuile Tempête idéale. Cela s’est traduit par une tuile innovante avec un grand emboîtement de tête variable de pas moins de 25 mm et un emboîtement latéral variable de 4 mm. L’ avantage ? Plus besoin, dans la plupart des cas, de recourir à des ½ tuiles ou à des ¾ de tuiles. D’où un énorme gain de temps et, donc, un rendement plus élevé. De plus, ce super produit belge au look élégant garantit un résultat final optimal sur chaque toit, tant en nouvelle construction qu’en rénovation.
4 mm
Noir mat
Vous souhaitez davantage d’informations ? Demandez notre brochure via www.wienerberger.be/fr/tuiletempetevario18
ÉDITO
La transition énergétique, un pari sociétal autant qu’économique
U
n constat : le climat change. C’était perceptible, partout dans le monde, l’été dernier. Aussi chez nous. Pour contrer les effets néfastes du changement climatique, il faudra travailler sur de nombreux fronts. La construction est un partenaire très important à cet égard. 40 % des émissions de CO² provient des logements et des bâtiments. Les ¾ de nos logements datent d’avant 1985, lorsqu’il n’existait pas encore de normes énergétiques. Ils sont, en d’autres mots, des pollueurs en puissance. La bonne nouvelle est que nous pouvons agir. Mais dès lors, certaines interventions sont plus que nécessaires.
« La construction est un partenaire très important dans la lutte contre le changement climatique »
La Confédération Construction a déjà lancé quelques mesures pour réaliser cette importante transition énergétique. Tout d’abord sur le plan fiscal, en réduisant le taux de TVA, pour une démolition suivie d’une reconstruction, de 21 à 6 %, dans tout le pays. Actuellement, ce taux réduit ne s’applique que dans 32 zones urbaines. De plus, cette mesure doit être élargie à la vente de maisons construites après démolition. Nous plaidons également, sur le plan fiscal, pour qu’une rénovation énergétique n’entraîne pas, comme c’est le cas actuellement, une révision du revenu cadastral (RC) et donc une augmentation de la fiscalité immobilière. Il faut aussi, selon nous, agir pour la solvabilisation des besoins. Actuellement, celui qui achète un logement utilise bien souvent le crédit emprunté uniquement pour l’achat. Conséquence fâcheuse : il n’y a plus de budget pour une rénovation énergétique. Par conséquent, il doit être possible d’accroître la capacité d’emprunt des acheteurs. C’est possible en appliquant des taux d’intérêt verts, comme le recommande l’Europe. Mais on pourrait également reconsidérer la valeur du logement après la rénovation ou appliquer le principe d’intégration de l’impact de la facture énergétique dans la capacité de remboursement. Cela nécessite que les gouvernements et les banques s’assoient autour de la table. En outre, des efforts doivent également être faits pour promouvoir les rénovations écoénergétiques. Celles-ci ont une courte période d’amortissement. Elles agissent rapidement en faveur du climat. Raison pour laquelle une vaste campagne est nécessaire pour souligner la rentabilité élevée d’une série d’investissements énergétiques. Après tout, cette rentabilité est supérieure à la plupart des investissements et aux taux d’intérêt perçus par les emprunteurs pour financer de telles rénovations. Ces points d’action feront l’objet de nombreuses discussions dans tous les domaines au cours de notre nouvelle année de travail. La construction est et doit être un allié important dans la lutte contre le changement climatique.
Robert de Mûelenaere Administrateur délégué septembre 2019 • Construction 3
SOMMAIRE
15 Dossier : 38e édition de Matexpo
Tous les deux ans, le salon Matexpo est organisé à Courtrai. Il est le rendez-vous incontournable des dernières nouveautés en matière d’engins de chantier. Ce dossier compile tout ce que vous devez savoir avant votre visite.
8 En 2019, une croissance de 2,5 %
Selon les prévisions, avec une croissance d’environ 2,5 %, 2019 devrait être une bonne année pour le secteur de la construction.
4 Construction • septembre 2019
28 Walterre, vers une gestion des terres sécurisée ?
A partir du 1er novembre 2019, Walterre assurera la certification et la traçabilité des terres en Wallonie. Présentation de l’asbl avec Aymé Argeles, Manager Environnement de la CCW.
42 Des auditoires flambants neufs à l’ULB
Dès la rentrée académique, les étudiant(e)s de l’ULB pourront suivre les cours dans quatre auditoires flambants neufs, intégrés dans le nouveau bâtiment W du Campus Erasme.
Construction
Le mensuel de l’entrepreneur • Une publication de la Confédération Construction • Rue du Lombard 34 - 42 • 1000 Bruxelles
11 Accord sectoriel CP 200 La pension complémentaire au centre. 12 Social Tous les deux ans chez le médecin du travail.
SEPTEMBRE
2019 BUREAU DE DÉPÔT GENT X – €6
DOSSIER
38e édition de Matexpo
DOSSIER
WALTERRE
Vers une gestion des terres sécurisée ?
/confederationconstruction @ConfedConstruct
CONJONCTURE 2,5 % de croissance en 2019
CSTC ET CRR Nouveau cap !
www .confederationconstruction.be Confederatie Bouw - Confédération Construction
3 Édito La transition énergétique, un pari sociétal autant qu’économique. 6 Speed Dating Construction Une solution pour votre recrutement 7 Point de vue régional La construction, au cœur des enjeux de la nouvelle législature ?
VOS INTÉRÊTS
8 Conjoncture En 2019, une croissance de 2,5 %. 10 Accord sectoriel CP 124 Que retenir ?
VOS CONTACTS
Construction est le mensuel de l’asbl Confédération Construction Rue du Lombard 34-42, 1000 Bruxelles Editeur responsable : Filip Coveliers, Rue du Lombard, 34-42, 1000 Bruxelles. Bureau de dépôt : Gent X Rédaction : Edition francophone : Construction Marc Guéret - tél. 02 545 57 31 marc.gueret@confederation construction.be Edition néerlandophone : Bouwbedrijf peter.graller@confederatiebouw.be Mise en page : Abder-Razzaaq Boujdaini abder-razzaaq.boujdaini@cnc.be Nikka Cuypers nikka.cuypers@cnc.be Secrétariat de rédaction : secretariatredaction@confederation construction.be
15 Introduction 38e édition de Matexpo.. 16 Présentation Une 38e édition sous le signe de la géolocalisation et de la sécurité. 17 Samurai at Work Notre cerveau limbique ne pense pas encore à la sécurité. 18 Mercedes-Benz Innovation et sécurité vont de pair à Matexpo. 19 Doka Des systèmes de coffrage sécurisés sur les chantiers. 20 Programme La Confédération à Matexpo. 22 SIGMA 2018 était de nouveau une année record.
SECTEURS & MÉTIERS
25 Environnement Bruxelles a adopté sa stratégie rénovation 2050. 26 Universités d’été SB4SC
Un audit sur demande des entreprises.
Impression : Graphius Réactions-questions : communication@ confederationconstruction.be Avec la collaboration des services d’études de : • Confédération Construction Morgane Halleux tél.02 545 56 33- fax 02 545 59 09 morgane.halleux@confederationconstruction.be • Confédération Construction Wallonne Katia Bogaard tél. 02 545 56 75- fax 02 545 59 05 katia.bogaard@ccw.be • Conféderation flamande de la Construction Johan Walewijns, tél. 02 545 57 49 - fax 02 545 59 07 johan.walewijns@confederatiebouw.be • Confédération Construction Bruxelles-Capitale Morgane Cendoya,
28 Walterre Vers une gestion des terres sécurisée ? 30 Emploi/Formation
Enquête de la CCW pour connaître les besoins en recrutement.
32 Construfutur
Constructiv, le pilier paritaire.
34 Prométhéa
« L’œil écoute » et « l’Escape Game », heureux lauréats.
36 CRR-CSTC
Nouveau cap !
38 CSTC
• Give me Five : 5 priorités pour changer avec ambition et pragmatisme. • Eclairage sur l’activité menée au CSTC en 2018.
PROJETS & ENTREPRISES
42 Des auditoires flambants
neufs à l’ULB
Un nouvel outil pour les étudiant(e)s.
44 Avantages membres Votre affiliation se rentabilise. 46 Marché de la construction Les exposants au Digital Construction Brussels. 50 Marquant • Chiffre du mois. • Stabilité dans la production totale de briques en 2018.
tél. 02 545 58 29 - fax 02 545 59 06 morgane.cendoya@confederationconstruction.be Abonnements : Claude Bernaerts, tél. 02 545 56 88 - fax 02 545 59 00 claude.bernaerts@confederationconstruction.be Publicité : Kristel Dekempeneer, tél. 02 545 56 99 - fax 02 545 59 08, kristel.dekempeneer@confederation construction.be Prix abonnement annuel Membres de la Confédération Construction, compris dans la cotisation Non-membres : 137,80 euros (TVA et frais de port compris) / Etranger : 300 euros (TVA et frais de port compris)
Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Par la présente publication, la Confédération Construction asbl s’assigne comme but de vous communiquer des informations adaptées, fiables, complètes et exactes. Toutefois, elle ne peut pas être tenue responsable en cas d’un manquement quelconque à cet objectif. Tous les éléments de cette publication sont protégés par le droit d’auteur de la Confédération Construction asbl. Toute reprise d’articles, en tout ou en partie, n’est permise qu’après autorisation expresse et avec la mention explicite de leur provenance.
Vot re mensuel Construction est dorénavant imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. Le label Forest Stewardship Council veille à la préservation de l’écosystème forestier ainsi qu’au respect des droits sociaux des populations indigènes et des travailleurs forestiers.
septembre 2019 • Construction 5
ÉVÉNEMENT
Le Speed Dating Construction, une solution pour votre recrutement
SPEED DATING CONSTRUCTION
Le 30 septembre prochain, la CCW, Techlink, Stages des Pôles, l’UWE (Union Wallonne des Entreprises) et quatre Hautes-Ecoles organiseront un speed dating ciblé,votre dans les locaux de la Haute Ecole en Hainaut Un étudiant pour entreprise, unLouvain stage pour (site de Mons).
l’étudiant
le 30 septembre 2019
teur mène plusieurs actions de front, Haute École Louvain en Hainaut (HELHa)
la Haute Ecole Louvain en Hainaut, non seulement en vue de recruter des de la Haute Ecole en Hainaut, de la ouvriers, mais également des hauts pro- Haute Ecole de la Province de Liège Vous rencontrerez des étudiants : fils issus de formations supérieures. et de la Haute Ecole Robert Schuman - Bachelier en Domotique et Gestion technique des bâtiments (Province de Luxembourg). En tout, - Bachelier en Construction Profils hautement qualifiés ce sont des étudiants, issus de 7 cur- Bachelier Électromécanique orientation et techniques dudefroid formations supérieures orientés En effet,climatisation avec le développement des sus - Bachelier en Alternance en Génie Électrique nouvelles technologies ; notamment construction, qui participeront à l’évéet la complexité croissante nement. - Master en Alternance en Gestionnumériques, de Chantiers desIndustriel chantiers ; les entreprises ont besoin - Master en sciences de l’Ingénieur orientation construction de plus en plus de ces profils hautement - Master en sciences de l’Ingénieur Industriel orientation géomètre Avenir professionnel radieux En matinée, les étudiants des difqualifiés : des électromécaniciens et des bacheliers en domotique, mais aussi férentes écoles bénéficieront d’une PROGRAMME : des bacheliers en construction, des ges- préparation spécifique avant de rentionnaires de chantier, et bien sûr, des contrer des entreprises et de décrocher ingénieurs spécialisés en construction un stage. Au moment où les étudiants 13h30 : Accueil ainsi que des ingénieurs géomètres, se questionnent sur leur avenir, nous 14h00 : L’insertion de l’étudiant en entreprise sans oublier la naissance du petit der-les avons donc un message important à 14h30 : Speed Dating – Rencontres rapides et individuelles avec étudiants nier : le bachelier en alternance en faire passer. Les formations supérieures 16h30-17h30 : Networking génie électrique. à un métier technique ou scientifique « Autant dire qu’à la sortie de leurs leur assurent un avenir professionnel études, les étudiants fraîchement diplômés radieux et captivant. Nous les inviINFOS PRATIQUES dans ces disciplines techniques et numé- tions, ainsi que les entreprises, à s’insriques sont promis à une belle carrière crire à ce speed Cliquez ici dating. Bloquez déjà la Haute Louvain Hainaut L’objectifÉcole de ce speed dating en ? Faire dans la construction », souligne Fran- pour date dutrouver 30 septembre 2019 dans votre de Binche 159 cis Carnoy, le directeur général de la agenda ! seChaussée rencontrer étudiants et entreprises votre Monspour pallier le manque CCW. « Qui, aujourd’hui, peut se tarde7000 construction stagiaire criant et persistant de main-d’œuvre. guer d’avoir été approché par plusieurs INFO : Pour les entreprises, contactez Événement En effet, la pénuriegratuit de personnel qua- entreprises pour se voir proposer un stage Florie Thomas (conseillère emploi-formationInscription obligatoire avant le 30 août 2019 à un emploi ? ». enseignement à la CCW) au 02/545.59.54 lifié est particulièrement aiguë dans la l’amenant directement construction. Pour y faire face, le secC’est pourtant le cas des étudiants de ou par mail florie.thomas@ccw.be. Contact : Florie THOMAS
•
florie.thomas@ccw.be 02/545.59.54
Un CV BOOK des étudiants présents vous sera remis le jour de l’événement !
6 Construction • septembre 2019
POINT DE VUE RÉGIONAL
La construction, au cœur des enjeux de la nouvelle législature ?
L
es Wallons ont voté le 26 mai. Les partis politiques sont toujours en négociation en vue de former un nouveau gouvernement wallon. Mais pour la CCW, l’essentiel sera dans le programme d’action. Nous avons rappelé aux partis négociateurs que la construction ; secteur moteur de l’économie, au cœur de grands enjeux sociétaux ; devra en être un pivot.
« Le gouvernement devra concrétiser la promesse de lancer un grand plan de rénovation énergétique du bâti »
Ainsi, le gouvernement devra concrétiser la promesse (faite par tous les partis) de lancer un grand plan de rénovation énergétique du bâti. Dans ce cadre, la CCW veillera à ce que les « business models » appliqués stimulent la qualité et l’impact régional des travaux (via labels, circuits courts et dispositifs anti-dumping). Il s’agira aussi de concilier ambition climatique (bâti performant) et approche sociale (accès au logement), notamment en s’attachant au principe de cost-optimum énergétique. La CCW (avec ses partenaires sectoriels) est donc prête à mettre au service du futur exécutif son expertise en matière d’efficacité énergétique, de circuits-courts, d’économie circulaire, d’urbanisme, de financement alternatif…Par exemple, la CCW propose des mesures d’accompagnement pour permettre de réduire l’étalement urbain. Mais elle souligne, une fois de plus, les besoins énormes de réinvestissement dans le bâti existant et les équipements urbains, sans parler des infrastructures de mobilité. La CCW réclamera donc aussi au futur gouvernement de la clarté quant à la poursuite du plan infrastructures, du plan hôpitaux et du plan wallon d’investissements stratégiques (logements, piscines, maisons de repos…) entamés lors de la législature précédente. Le secteur a en effet besoin de visibilité pour investir en hommes et en équipements. Selon les scénarii, c’est jusqu’à 12.000 travailleurs supplémentaires dont le secteur pourrait avoir besoin pendant la législature 20192024. Or, avec 5.000 postes vacants, la construction souffre aujourd’hui déjà (plus que l’industrie) de pénurie de main-d’œuvre qualifiée. La CCW lance donc un signal d’alarme vers la Région et prépare un « plan d’urgence emploi-formation » (dynamiser l’activation des demandeurs d’emploi, promouvoir les métiers d’avenir, renforcer la formation en alternance…). La CCW entend, par conséquent, développer mieux encore son partenariat sectoriel avec les autorités wallonnes, en s’appuyant sur des organismes publics comme (entre autres) le Forem, l’Ifapme, l’Agence du numérique et la Sowalfin, pour stimuler la croissance et le renforcement de nos entreprises dans le contexte de transition numérique et environnementale qui bouleverse le secteur.
Francis Carnoy Directeur général de la Confédération Construction Wallonne septembre 2019 • Construction 7
CONJONCTURE
En 2019, une croissance de 2,5 % pour la construction Selon les prévisions, avec une croissance d’environ 2,5 %, 2019 devrait être une bonne année pour le secteur de la construction. À condition que les projets d’infrastructure prévus ne prennent pas de retard et que le nombre de permis pour les bâtiments nonrésidentiels ne fluctue pas trop exagérément.
E
n 2019, notre secteur opère dans un contexte économique favorable. C’est ce qu’il ressort de différents indicateurs. Cette année, l’économie belge, dans son ensemble, progressera de 1,4 %. Ce n’est pas énorme. Mais une telle croissance entraîne normalement des investissements des entreprises. Cela encourage la construction de nouveaux bâtiments non-résidentiels, surtout lorsque la capacité de production est déjà bien utilisée et que les entreprises envisagent donc de s’agrandir. De plus, la croissance globale crée de l’emploi. Le chômage est relativement bas et le revenu disponible des ménages augmente. On peut supposer que cela est favorable aux investissements dans les travaux de construction, surtout que le crédit hypothécaire reste bon marché. En juin, d’après le baromètre des taux d’Immotheker, le taux moyen des crédits hypothécaires à taux fixe à 20 ans était au plus bas de ces cinq dernières années.
Optimisme
En 2018, par trimestre, environ 1.000 personnes sont venues travailler dans le secteur, 600 travailleurs et 400 indépendants. Cette tendance s’est poursuivie lors du premier trimestre 8 Construction • septembre 2019
de 2019. De plus, l’année dernière, les prestations totales des travailleurs de la construction ont augmenté d’environ 2,3 %. À côté de cela, 12.600 emplois restaient vacants dans la période précédant les grandes vacances, soit un petit 6 % du nombre total de travailleurs dans le secteur. Un pourcentage aussi élevé suggère qu’il ne s’agit pas simplement du remplacement de personnel. Nos entreprises de construction prévoient des recrutements supplémentaires. Notez d’ailleurs que le taux de vacance d’emploi dans la construction est supérieur à la moyenne de l’ensemble de l’économie. Les carnets de commandes des entrepreneurs restent bien remplis. Dans la période s’étalant du milieu de l’année dernière à mai 2019, il y avait du travail pour environ six mois. Un niveau élevé et même historique, malgré la légère diminution de 181 jours (dans la période décembre 2018-février 2019) à 179 jours (dans la période mars-mai 2019). Cela accroît les chances que les entreprises de construction augmentent leur capacité de production afin de répondre plus rapidement à la demande. Et quel sentiment prévaut auprès des entrepreneurs ? Leur évaluation écono-
mique montre qu’ils croient au potentiel de croissance. Lors des premiers mois de 2019, il y avait plus d’optimistes, et moins de pessimistes, qu’en 2018. De plus, moins d’entrepreneurs ont dû réduire leur production en raison d’un manque de demande. Il s’agit d’ailleurs d’une tendance qui caractérise la construction depuis plus d’un an.
Résidentiel
Qu’en est-il de la situation des différents sous-secteurs ? Pour la construction et la rénovation de logements, les nouvelles sont bonnes. En Wallonie, le nombre de permis a augmenté de 4 % en 2018. L’augmentation est encore plus marquée en Flandre (+32 %). Mais ce dernier et très haut pourcentage doit être nuancé. La Flandre est passée à un autre système pour enregistrer les permis de bâtir. Il fournit des statistiques plus complètes et représente, à lui seul, une part importante de l’augmentation. De plus, il y a eu l’énième effet PEB. Dans les derniers mois de 2017, de nombreux permis ont été demandés in extremis pour éviter les exigences PEB sévères de 2018. Cette année, cela a entraîné un pic dans les permis accordés. En 2019, l’effet PEB aura disparu et
Deux facteurs incertains : le timing de plusieurs grands projets et l’évolution des bâtiments nonrésidentiels
le nombre de permis accordés va donc diminuer. Nous pouvons tout de même nous attendre à ce que l’activité dans ce sous-secteur augmente légèrement. Les permis accordés en 2018 déboucheront également sur de la production cette année. Aussi, la construction de logements neufs sera soutenue par l’augmentation des rénovations. Celles-ci se trouvent dans une dynamique structurelle favorable. Le parc de logements s’est agrandi, ce qui a finalement entraîné une demande accrue de rénovations. Il faut aussi tenir compte des travaux d’économie d’énergie. Conclusion : le volume de travaux résidentiels augmentera, cette année, de 1,5 %. En 2018, une augmentation de 2,5 % était enregistrée.
que le volume autorisé ne dit pas tout. Le volume total a chuté en 2018. Mais les bâtiments autorisés génèrent par nature une quantité de travail relativement importante, par unité de volume. Le volume de bureaux autorisés a, par exemple, augmenté de 130 %. Conclusion : une augmentation de 2,5 % dans ce sous-secteur. C’est mieux que le 1 % de l’année dernière.
Non-résidentiel
Génie civil
Dans ce sous-secteur également, les rénovations soutiendront l’activité. C’est notamment lié au Plan « hôpitaux » wallon. En ce qui concerne les nouvelles constructions, la prudence doit être de mise. Malgré le contexte économique favorable, le volume de travaux a diminué d’environ 12 %, en 2018. Les permis n’ont donc pas suivi l’économie. Il pourrait s’agir d’une correction après la forte augmentation de 25 %, en 2017. Mais si, cette année, le nombre de permis pour les bâtiments non-résidentiels ne fluctue pas exagérément, et s’ils sont en phase avec l’économie, alors nous pouvons nous attendre à ce que l’activité augmente à nouveau. Notez
En 2018, dans le secteur du génie civil, les travaux des administrations locales ont soutenu l’activité. Ceux-ci devraient, comme prévu, connaître un net recul en 2019. Le refrain est connu : à l’approche des élections, les autorités locales augmentent traditionnellement leurs investissements. Le déclin, tout aussi traditionnel, suivra après ces élections. Le Bureau fédéral du Plan s’attend ainsi à ce que les investissements des pouvoirs locaux régressent d’environ 10 %, en 2019. En revanche, cette année, toute une série de grands projets devraient démarrer ou passer à la vitesse supérieure. Il s’agit notamment du RER, autour de Bruxelles, de l’extension du métro
bruxellois, du tram liégeois, de l’Oosterweel et de l’écluse de Terneuzen. Si le planning est respecté, cela entraînera de l’activité dans le génie civil. De plus, le Bureau fédéral du Plan prévoit une augmentation des investissements régionaux de 1,2 %. Si celle-ci a bien lieu, cela bénéficiera également au génie civil. Conclusion : si toutes les conditions sont remplies, le volume des travaux de génie civil devrait augmenter de l’ordre de 5 %, rénovation et construction neuve confondues. En 2018, cette croissance était encore de 10 %.
Conclusion
Ce qui précède montre que le secteur a augmenté sa capacité de production et que la demande ne manque pas, bien que cette dernière soit quelque peu vulnérable en raison, entre autres, de la croissance générale plutôt faible. Néanmoins, nous concluons que la construction dans son ensemble peut s’attendre, cette année, à une croissance de 2,5 %. C’est moins que les 3,3 % de 2018. Mais cette année aussi, nous afficherons de meilleures performances que l’économie dans son ensemble. Que cette perspective se concrétise ou non dépend de deux conditions. Le timing de plusieurs projets de génie civil doit être respecté. Et ces bâtiments non-résidentiels ne peuvent pas nous réserver de mauvaises surprises. Dans le passé, l’évolution de leurs permis de bâtir a provoqué quelques mouvements imprévisibles.
•
septembre 2019 • Construction 9
SOCIAL
Que retenir de l’accord sectoriel ouvriers (CP 124) ? Le 25 juin dernier, les partenaires sociaux ont signé un accord sectoriel pour les ouvriers de la construction (CP 124). Le renforcement de l’enseignement construction et les mesures de flexibilité sont des dispositions intéressantes pour les employeurs. Dans le secteur, il existe une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, voire même une pénurie de main-d’œuvre tout court. Durant les négociations sociales, l’augmentation du flux entrant constituait donc une priorité pour la Confédération. Beaucoup de membres de notre organisation professionnelle s’inquiètent de la qualité de l’enseignement construction. Le secteur veut utiliser, de manière optimale, les structures existantes. Il veut donc développer davantage de partenariats avec les écoles de construction, liés à de sévères critères de qualité. Le secteur va donc développer un business model afin d’avoir plus de prise sur l’enseignement construction. L’ambition est de déployer ce nouveau modèle d’ici l’année scolaire 2020-2021. L’accord sectoriel stimule aussi les formations internes en entreprise, avec une augmentation du nombre d’heures pour lesquelles le secteur intervient dans les coûts salariaux. Un bonus est également prévu pour les entreprises qui forment des étudiants sur le lieu de travail. Via le nouveau système de « Maître-mentor », elles peuvent recevoir une contribution sectorielle de 1.000 € pour leurs formateurs internes.
Mobilité
Les syndicats avaient une autre priorité : la mobilité. Ils exigeaient que le temps de déplacement soit considéré, du moins en partie, comme du temps de travail. Mais aucune concession n’a été faite sur ce point. En revanche, le montant de l’in10 Construction • septembre 2019
Plus de flexibilité dans les heures A.R. n°213, le système des heures complémentaires « construction »
reçoivent un traitement favorable sur le plan fiscal. Pour les voiristes, une augmentation jusqu’à 280 heures est même demandée. Ils doivent souvent travailler le week-end, les jours fériés ou la nuit. Le traitement fiscal favorable vaut actuellement pour 130 heures ou 180 heures lorsque l’entreprise applique l’enregistrement de présences. Le secteur demande la suppression de cette dernière condition et que toutes les entreprises de construction puissent donc bénéficier de 220 heures (ou 280 heures dans le cas des voiristes). Mais pour toutes ces mesures aussi, il est nécessaire d’attendre les adaptations réglementaires nécessaires avant qu’ils puissent entrer en vigueur.
Statut social des ouvriers
demnité de mobilité sera augmenté de 20 %. La dernière modification de cette indemnité date déjà de 2012. Un montant spécifique sera introduit pour le chauffeur qui roule seul (à la demande de l’employeur et seulement si le transport collectif n’est pas possible). Aussi, les ouvriers qui doivent parcourir des distances exceptionnelles, à partir de 43.000 kilomètres par an, auront droit à une « journée de mobilité ». Le salaire est à charge de l’employeur. Quand tout cela prendra effet n’est pas encore clair. D’abord, le plafond de l’indemnité de mobilité doit être relevé par arrêté royal.
Flexibilité
Dans le système des heures complémentaires « construction », aussi connu comme A.R. n°213, il sera possible de travailler jusqu’à une heure et demie par jour en plus des heures de travail normales. Jusqu’à présent, c’était une heure. Le secteur demande également que dorénavant, 220 heures supplémentaires
• Les salaires des ouvriers ont augmenté de 1,1 % au 1er juillet. • Le congé d’ancienneté a été modifié : le premier jour à partir de 15 ans d’ancienneté, le deuxième à partir de 25 ans. Ce régime reste supplétif. Il ne vient donc pas en complément des régimes d’entreprises. • Après trois ans d’ancienneté dans le secteur, les ouvriers auront droit à une indemnité de promotion. Jusqu’à présent, c’était cinq ans. Cette indemnité consiste en une intervention de Constructiv aux frais de prêt pour la construction ou l’achat de leur maison.
Fin de carrière
Le régime général de RCC (à partir de 62 ans) et les régimes spécifiques « inaptes » et « longue carrière » (à partir de 59 ans) sont prolongés jusqu’au 30 juin 2021. Après, l’âge pour ces régimes spécifiques passera à au moins 60 ans. Le régime sectoriel des emplois fin de carrière est prolongé jusque fin 2020. À partir de 55 ans, on peut entrer dans un régime à 4/5 et à mi-temps, à partir de 57 ans.
•
SOCIAL
La pension complémentaire au centre de l'accord sectoriel pour les employés (CP 200) Un accord sectoriel pour employés (CP 200) a été conclu pour la période 2019-2020. L’ augmentation du pouvoir d'achat est entièrement destinée à éliminer les différences de pension complémentaire entre employés et ouvriers. Cette disposition est assez révolutionnaire.
L
a CCT a été conclue en Commission paritaire pour employés (CP 200). Les employés de la construction en font partie. L'accord sectoriel contient les dispositions classiques sur la formation, la fin de carrière et le crédit-temps. Par contre, les dispositions sur la hausse du pouvoir d'achat sont tout sauf classiques.
Contrôler les coûts
Rappelons d'abord le contexte. À partir de 2025, un employeur doit, en principe, accorder la même pension complémentaire à ses ouvriers qu'à ses employés. S'il veut que des différences subsistent encore, elles devront se faire sur base d’autres critères que la distinction entre ouvriers et employés. La situation dans le secteur se présente comme suit. Les ouvriers dans la construction (CP 124) et chez les électriciens (CP 149.01) ont une pension complémentaire sectorielle. Mais il n'y a pas d'uniformité parmi les employés de ces entreprises. Beaucoup n'ont pas encore de pension complémentaire ou en ont une limitée. C'est ce qu'il ressort d'un sondage effectué parmi les membres de la Confédération.
La question était donc de savoir comment maîtriser les coûts si, à partir de 2025, l’harmonisation entre travailleurs et employés dans ce domaine devait devenir un fait. Pendant les négociations, la Confédération a fait la proposition suivante : donner aux sous-secteurs la possibilité d'introduire une pension complémentaire pour leurs employés et utiliser la norme salariale 2019-2020 pour cela. Elle l'a obtenue. En conséquence, nos entreprises ne devront pas supporter les coûts de l'harmonisation en une fois, en 2025.
Augmentation salariale ou prime annuelle
Une pension complémentaire pour les employés de la construction n'est pas pour demain. En attendant, ils reçoivent une prime annuelle équivalente à une augmentation salariale d'1,1 %, sauf s'ils ont déjà une pension complémentaire plus favorable que celle des ouvriers. Cette prime peut ensuite être convertie en une pension complémentaire. D'ici septembre 2019, l'employeur doit déterminer sa situation. Les
employés ont-ils déjà une pension complémentaire plus favorable que le plan de pension réservé aux ouvriers ? Alors, leur salaire sera augmenté d'1,1 % en septembre. Dans un autre cas, ils reçoivent une prime annuelle équivalente. La première est prévue pour décembre 2019. Comparer des plans de pension n'est pas toujours évident. C’est pourquoi, en cas de doute, il est préférable que l'employeur opte pour la prime annuelle. Ainsi, il est certain d'éviter plus tard des doubles coûts.
Formation
La formation est une autre partie importante de la CCT. à partir de 2020, le nombre de jours de formation à octroyer augmentera progressivement. D'abord pour les entreprises de vingt travailleurs et plus. Durant la période 2020-2021, on passera de quatre à cinq jours par équivalent temps plein. Pour les plus petites entreprises, l'augmentation est prévue à partir de 2022. Les jours de congé comme sanction pour ne pas avoir alloué de jours de formation ont été supprimés. Si l'employeur veut bénéficier de subsides sectoriels, il doit, comme avant, enregistrer un plan de formation auprès de Cefora.
Extension des régimes existants
L’accord prolonge, jusqu’au 30 juin 2021, les régimes sectoriels spécifiques en matière de RCC, à partir de 59 ans (longue carrière et travail de nuit/ métier pénible). À partir de 55 ans, on peut passer à un régime en 4/5 et un mi-temps est possible à partir de 57 ans. Les droits au crédit-temps existants sont conservés. Nouveau dans la CTT : l’introduction d’une indemnité vélo à partir de juillet 2020. Elle s’élève à 0,10 € par kilomètre, avec un maximum de 4 € par jour.
•
septembre 2019 • Construction 11
SOCIAL
Désormais, tous les deux ans chez le médecin du travail Le 21 juin dernier, le nouvel arrêté royal relatif à la surveillance de la santé périodique est entré en vigueur. Un gros changement à noter. Désormais, la plupart des employés concernés ne devront plus se rendre chez le médecin du travail tous les ans, mais tous les deux ans.
A
vec cette nouvelle mesure, le gouvernement en affaires courantes veut apporter une réponse à la pénurie de médecins du travail. Néanmoins, des « procédures médicales supplémentaires » devront continuer à avoir lieu chaque année. Désormais, un questionnaire en ligne sera soumis à l’employé. Ses réponses devraient brosser un tableau, à la fois de ses
« Pour les collaborateurs dans les catégories à risques, la visite annuelle restera obligatoire » conditions de travail et de son état de santé général. Et il est prévu que ces résultats soient discutés plus tard, au cours d’un entretien individuel.
Examens médicaux complémentaires
En outre, des examens médicaux complémentaires seront effectués (par exemple
Des procédures médicales supplémentaires devront continuer à avoir lieu chaque année.
analyse du sang et/ou de l’urine, test de l’audition…) en fonction des risques spécifiques auxquels l’employé est exposé. Mais ces tâches peuvent être effectuées par une infirmière et ne nécessitent donc pas l’intervention d’un médecin.
destinés au personnel infirmier des services externes. Nous avons appris qu’un certain nombre de services de prévention vont bientôt se rassembler pour parvenir à un déploiement plus ou moins uniforme du nouvel arrêté royal.
Changements organisationnels
Fréquence annuelle d’application
La nouvelle fréquence de la surveillance de la santé obligatoire entraîne un certain nombre de changements organisationnels : des processus IT et de communication aux cours de recyclage ciblés
12 Construction • septembre 2019
Pour certains employés, la fréquence annuelle restera d’application. C’est notamment le cas des collaborateurs qui doivent régulièrement plonger (activités sous-marines), pendant leur
travail, et ceux qui sont exposés à des substances cancérigènes ou à des rayonnements ionisants. Cette catégorie d’employés devra continuer à se présenter annuellement chez le médecin du travail. En tant qu’employeur, vous n’avez rien de spécial à faire pour le moment. Votre service de prévention externe vous contactera, sans doute à l’automne, pour vous faire signer de nouveaux accords pratiques.
•
INFO : marc.dewilde@ confederationconstruction.be
GO DIGITAL!
TOUR & TAXIS BRUXELLES WWW.DIGITALCONSTRUCTIONBRUSSELS.BE
PUBLIREPORTAGE
Vos assurances en toute simplicité ? Build-Safe est fait pour vous !
Réduction
-10%
*
« La construction » est en perpétuelle évolution. Vous le vivez jour après jour. La croissance a repris, les carnets de commande se remplissent. Mais de nombreux autres facteurs vous occupent également : les nouvelles techniques de construction, la digitalisation, la législation qui change, toute l’administration à gérer, la sécurité au travail, … Bref, il ne vous reste souvent que peu de temps à consacrer à vos assurances. C’est pour cette raison que Fédérale Assurance a développé Build-Safe, le package d’assurances sur mesure pour les entreprises de la construction comptant jusqu’à 5 membres du personnel. Ainsi, vous avez l’esprit tranquille pour bâtir la maison de vos clients et construire le futur de votre propre entreprise !
Qu’est-ce que Build-Safe ?
Quels sont vos avantages ?
Vous choisissez, à la carte, les assurances que vous souhaitez intégrer à votre package BuildSafe. De cette manière, vous bénéficiez d’une protection sur mesure pour votre entreprise. Et en plus de nos primes attractives, vous profitez ainsi d’une réduction de 10 %* sur votre package !
Avec Build-Safe, vous profitez non seulement d’une réduction de tarif de 10 %, mais aussi d’un package d’assurances flexible. Vous ne choisissez que les assurances qui offrent une protection optimale à votre entreprise. Votre activité se développe ou évolue ? Adapter votre Build-Safe est un jeu d’enfant… Et vous conservez votre avantage Build-Safe !
Parmi quelles assurances pouvez-vous choisir ? Notre assurance R.C. Travaux de Construction et/ou l’assurance Accidents du Travail constituent la base du package : l’une des 2 doit être souscrite. Vous pouvez aussi choisir parmi les couvertures suivantes : R.C. Véhicules automoteurs, Bris de Machines, Construct-10 – police Abonnement, Tous Risque Chantier – police Abonnement, Incendie Multirisk Commerce/PME ou Habitation et assurance Accidents 24 h/24. Pour pouvoir profiter de l’avantage BuildSafe, vous devez souscrire au moins 3 assurances différentes.
N’attendez pas ! Demandez votre bon de réduction avant le 31/12/2019 ! Vous pourrez alors profiter de votre réduction Build-Safe ! Surfez sur go.federale.be/build-safe-confed
Nous veillons aussi à la simplicité administrative. Vous disposez des outils nécessaires pour garder une vue d’ensemble sur vos assurances, suivre la gestion de vos sinistres,... cela tant grâce au classeur d’assurances Build-Safe qu’au dossier Build-Safe en ligne sur My FEDERALE. Et
vous pouvez toujours compter sur votre personne de contact privilégiée, le conseil-ler de votre région, qui vous apporte son aide et vous conseille. Vous pouvez aussi nous contacter via notre Info Center. Nous avons une connaissance approfondie des risques auxquels vos activités dans la construction vous exposent. Vous pouvez compter sur notre expertise de plus de 100 ans dans l’assurance des risques de votre secteur. Et, cerise sur le gâteau, vous profitez de sur-croît de nos ristournes**. En tant qu’assureur mutuel et coopératif, nous n’avons pas d’actionnaires externes à rému-nérer. Ce sont nos clients qui participent à nos bénéfices ! En 2019, nous avons partagé plus de 13 millions e avec nos clients. Rédaction : Fédérale Assurance Vous êtes membre de la Confédération Construction ? Alors vous recevrez, en plus de votre réduction Build-Safe, un cadeau supplémentaire : une radio de chantier* !
go.federale.be/build-safe-confed *Conditions de l’action sur go.federale.be/build-safe-confed **Les ristournes évoluent avec le temps en fonction des résultats et des perspectives d’avenir de l’entreprise d’assurance, de sa solvabilité, de la conjoncture économique et de la situation des marchés financiers par rapport aux engagements des sociétés faisant partie du Groupe Fédérale Assurance, tels que définis sur www.federale.be. L’octroi de ristournes dans le futur n’est pas garanti. Les ristournes varient par catégorie et type de produits et les règles relatives à leur octroi sont définies dans les statuts des sociétés qui composent le Groupe Fédérale Assurance. Les statuts peuvent être consultés sur www.federale.be.
DOSSIER
38 édition de Matexpo e
La 38e édition de Matexpo aura lieu à Courtrai, du 11 au 15 septembre prochain. Ce salon est un incontournable pour tout savoir des dernières nouveautés en matière d’engins de chantier. Cette année, outre les traditionnels Innovation Award et Green Award, un Safety Award sera attribué. Ce dernier a retenu toute notre attention vu notre campagne actuelle Safety My Priority. La Confédération Construction est partenaire de l’événement courtraisien et organisera une série de séminaires. Nous vous les présentons dans ce dossier, une lecture indispensable avant de vous rendre sur place.
septembre 2019 • Construction 15
PRÉSENTATION
Une 38e édition sous le signe de la géolocalisation et de la sécurité La 38e édition de Matexpo aura lieu du 11 au 15 septembre, à Courtrai Expo. Pour tout savoir sur cet événement, Construction a rencontré Gregory Olszewski, le directeur de Matexpo. Il a notamment évoqué des thèmes comme la géolocalisation sur le site et la sécurité des machines.
T
ous les deux ans, les professionnels du secteur de la construction cochent le mois de septembre dans leur agenda. Avec écrit en grand « Matexpo », l'événement dédié aux machines et engins du secteur de la construction, des travaux routiers, du génie civil, du recyclage, de la manutention, de l'industrie…
Application
Si le principe est le même lors de chaque édition, c'est-à-dire l'exposition de machines et l'organisation de séminaires, il n'empêche pas l'organisation de vouloir innover. Et suivre les tendances du moment pour améliorer le confort des visiteurs et des exposants. « Cette année, nous avons réalisé un gros investissement pour développer une application qui permettra de se positionner et de s'orienter sur le site. Des infos pratiques sur les différents événements et séminaires seront également disponibles sur cette application. Il suffit de taper Matexpo dans le Google Play Store ou dans l'Apple Store de son téléphone pour la télécharger. Cette app répond à une demande, aussi bien des exposants que des visiteurs. Pour
nous, sur ce très grand site, il y a une certaine logique pour s'y retrouver. Ce n'est pas toujours le cas chez les exposants et visiteurs car le site est assez complexe », indique Gregory Olszewski.
Numéro des stands
Cette première nouveauté fait donc la part belle à la géolocalisation. « Et la deuxième doit également améliorer le parcours du visiteur », souligne le directeur de Matexpo. « En effet, chaque stand aura désormais son autocollant avec son numéro, ce qui n'était pas le cas avant. Les numéros des stands seront aussi affichés sur un
16 Construction • septembre 2019
plan, dans le couloir des halls, pour permettre de s'y retrouver plus facilement ».
Safety Award
Troisième nouveauté : la création d'un Safety Award en plus des traditionnels Innovation Award et Green Award. « On essaie de suivre ce qui se passe sur le marché. Et on a constaté cette tendance élevée à prendre des mesures de sécurité, aussi bien du côté du secteur que celui des fabricants d'engins et machines. C'était déjà le cas en 2015 avec la campagne de Constructiv sur le travail en hauteur et maintenant avec celle de la Confédération Construction « Safety
Les dernières tendances concernant les engins du secteur de la construction sont exposées à Matexpo.
QUELLE DESTINATION POUR LES DEMO DAYS ? Pour rappel, entre chaque édition de Matexpo, les Demo Days sont désormais organisés en Wallonie. La première édition avait eu lieu dans une sablière de Brainel'Alleud. « Nous avions attiré 4.000 visiteurs alors que notre objectif était de 3.000 », précise Gregory Olszewski. Et quid de la seconde édition ? « Nous y travaillons et nous espérons pouvoir annoncer l'endroit lors de Matexpo ».
my priority ». Pour la première fois, nous avons donc lancé un prix sur la sécurité. Il récompensera le constructeur qui va au-delà des normes en vigueur, celui qui prend des mesures additionnelles pour améliorer la sécurité au quotidien », indique Gregory Olszewski.
Chiffres stables
Enfin, terminons par quelques chiffres assez stables sur l'événement. Matexpo accueillera 370 exposants qui représentent 1.500 marques dans un espace de 135.000 m². Plus de 40.000 visiteurs sont attendus. Dernière info intéressante, les parkings P1 et P2 seront toujours présents. Mais seul le P1, le long de l'E17 sur le site Evolis (Courtrai-Est), sera ouvert les jours de semaine pour regrouper les navettes. INFO : ww.matexpo.com
•
SAMURAI AT WORK
Notre cerveau limbique ne pense pas (encore) à la sécurité Travailler en sécurité n’est pas compliqué. Les outils et les moyens de protection existent, tout comme les intentions et les lois. Pourtant, ça ne marche pas toujours. Nous pouvons avancer plusieurs explications, comme les délais très serrés pour les entreprises de construction. Mais peut-être, devons-nous aussi nous intéresser un peu à notre cerveau. Notre cerveau limbique, pour être précis. Le cerveau humain est divisé en trois parties.
C
’est la position du consultant Samurai at Work qui donnera un exposé, pour la Confédération, à Matexpo. La construction est effectivement un secteur particulier, avec des caractéristiques spécifiques. Mais en fin de compte, ce sont des gens qui font leur travail comme les autres. Il n’y a aucune raison de penser que les ouvriers du bâtiment et les entrepreneurs ont un cerveau différent de celui des autres travailleurs.
Trois cerveaux
Non, le problème est plutôt que notre cerveau est divisé en trois parties, ce que le neuroscientifique Paul MacLean appelle le cerveau « triunique ». D’un côté, il y a le cerveau reptilien. Il est responsable des fonctions vitales auxquelles nous ne pensons pas : respirer, un réflexe d’évasion en cas de danger ou de douleur. À l’opposé, on retrouve le cerveau « humain » proprement dit, le néocortex. C’est la partie du cerveau qui nous permet de penser intelligemment et d’agir consciemment. Mais 95 % de nos actes, nous les faisons avec une troisième partie de notre cerveau : le cerveau limbique. Il s’agit du siège de nos émotions, de notre motivation et de notre comportement social. Il détermine comment nous nous sentons et comment nous nous comportons inconsciemment. Nous copions, par exemple, inconsciemment et plus que nous le réalisons, le comportement des autres autour de nous. Les experts de la circulation ont déjà
sur les intentions, mais travailler aussi au comportement même.
Contrôler le cerveau limbique
découvert depuis longtemps que les panneaux de signalisation et les limitations de vitesse ne garantissent pas la sécurité de la route. Le tracé de la route est également important. Le néocortex du conducteur voit sur le panneau de signalisation qu’il ne peut rouler qu’à du 50 km/h. Mais le cerveau limbique voit une belle route large et droite. Qui gagne ? Trop souvent, c’est notre cerveau limbique. L’aménagement de la route n’est pas bon. Si nous voulons guider les gens à travailler en toute sécurité, nous devons donc nous adresser non seulement au cerveau humain, mais aussi et surtout au cerveau limbique.
Intention ≠ comportement
Si l’on demande « Qui est venu ce matin au travail avec l’intention de causer un accident ? », peu de personnes répondront par la positive. Mais des accidents se produiront quand même, souvent en raison d’un comportement dangereux. Convaincre quelqu’un de l’utilité de travailler en sécurité est un bon début, mais pas une garantie qu’il ou elle le fasse réellement. Pour changer le comportement, il faut, non seulement compter
Notre cerveau limbique fonctionne, dans certains domaines, comme un cheval. Vous pouvez enseigner les choses. Par exemple, en récompensant (et dans une moindre mesure en sévissant). Notre cerveau réagit à un compliment, tout comme à une récompense. Elle pousse notre corps à produire des dopamines qui donnent un sentiment de bonheur. Un compliment comme « Bien, Marc, je vois que tu portes tes chaussures de sécurité » peut être considéré comme une récompense. Le cerveau limbique reproduit principalement des comportements récompensés par l’environnement (ou pas punis). La confirmation positive contribue donc à promouvoir un travail en toute sécurité. Ce n’est là qu’un exemple de la façon dont nous pouvons contrôler les comportements via le cerveau limbique. Mais il en faut plus pour obtenir un comportement sécurisé.
•
Curieux d’en apprendre davantage ? Samurai at Work est spécialisé dans le comportement sécuritaire et la culture de la sécurité. Au séminaire de Matexpo, ils partageront volontiers leurs connaissances et leur expérience avec vous. Rendez-vous le mercredi 11 septembre à 10h40 au Kinepolis de Courtrai.
septembre 2019 • Construction 17
MERCEDES-BENZ
Innovation et sécurité vont de pair à Matexpo L’innovation technologique et la sécurité sont deux thèmes majeurs pour la Confédération. Et coïncidence ou pas, on les retrouve chez Mercedes-Benz Trucks. Construction a rencontré Nico Van Britsom , Sales Engineering Manager, pour en parler.
C
ette année, pour la première fois, un Safety Award sera décerné à Matexpo. Mercedes-Benz y participe avec trois innovations pour ses poids lourds de plus de 7,5 tonnes. La première est la Mirrorcam, traduit littéralement le rétroviseur à caméra. « Elle peut éliminer le risque d’accident dû à un angle mort. Nous avons remplacé les rétroviseurs par des caméras. L’écran est suspendu au même endroit que le rétroviseur classique, mais à l’intérieur de la cabine du camion. Le champ de vision est plus grand, la visibilité est meilleure. On continue à avoir une image parfaite de la situation lorsque la porte est ouverte. À noter, peu importe le conducteur ou sa position derrière le volant. Le champ de vision reste toujours aussi bon ». L’utilisation de la Mirrorcam nécessitera peu ou pas d’ajustements de la part du conducteur. Avec l’emplacement des écrans, il peut conduire comme il le faisait avec des rétroviseurs classiques. Il n’a pas besoin d’apprendre de nouveaux automatismes. De plus, il ne doit plus nettoyer le rétroviseur, la caméra garde son objectif propre et est chauffée de manière à ne
La Mirrorcam peut éliminer le risque d’accident dû à un angle mort.
pas souffrir de condensation, de pluie ou de givre.
Active Drive/Brake Assist
Deux autres innovations des Mercedes-Benz Trucks sont en lice pour le Safety Award : Active Drive Assist et Active Brake Assist avec reconnaissance des piétons. Ce dernier dispositif travaille avec un radar situé au-dessus de la plaque d’immatriculation et une caméra placée plus haut. Le radar a un champ de vision moins large, pour une portée plus longue. La caméra, quant à elle, a un champ de vision plus large et une portée plus courte. Grâce à la puissance de son ordinateur, Active Brake Assist est capable de détecter
18 Construction • septembre 2019
les situations dangereuses avec des piétons, des cyclistes ou des objets et de freiner automatiquement. En premier lieu, Mercedes-Benz Trucks souhaite ainsi renforcer la sécurité de tous les usagers de la route. Mais il y a aussi un deuxième aspect. « Même une petite collision avec un objet coûte cher. Et la réparation proprement dite n’est généralement pas la partie la plus importante des coûts. Le camion est immobilisé, le chauffeur est au chômage, le chantier de construction doit éventuellement être arrêté… En un clin d’oeil, vous en avez pour 5.000 € et même plus », indique Nico Van Britsom. Mieux vaut prévenir que guérir…C’est aussi
la philosophie qui soustend l’Active Drive Assist, la troisième innovation. Par exemple, cela garantit automatiquement que le camion suive « le marquage au sol », avec correction automatique si nécessaire. Le choix du Safety Award n’aura pas été facile à faire pour les camions de Mercedez-Benz. Car il existe d’autres innovations : SideGuard Assist (très pratique pour les manœuvres dans l’espace restrient d’un chantier de construction), Urban Predictive Powertrain Control (régulateur de vitesse automatique en fonction de la nature de la route)…Autant d’exemples qui prouvent qu’innovation et sécurité vont de pair.
•
DOKA
Des systèmes de coffrage sécurisés sur les chantiers Doka est une entreprise spécialisée dans la livraison de systèmes de coffrage pour les chantiers de construction. Proposer du matériel sécurisé aux entreprises de notre secteur est la plus haute priorité pour Doka. Le tout nouveau FreeFalcon est d'ailleurs nominé pour le Safety Award à Matexpo. Construction a rencontré Koen Lamers, Managing Director et Brecht Diependaele, Technical Manager, pour parler de sécurité. LE FREEFALCON, NOMINÉ POUR LE SAFETY AWARD Le FreeFalcon (voir photo), nominé pour le Safety award à Matexpo, est un système qui empêche l'ouvrier de chuter, dès qu’il travaille en hauteur. Il est attaché avec un harnais au FreeFalcon et peut agir en toute sécurité dans un environnement à 360 degrés sur une distance de 10 mètres. En cas de chute, comme une ceinture de sécurité dans un véhicule, le système bloque immédiatement l'ouvrier. Le FreeFalcon est mobile et peut être déplacé facilement sur chantier. Il sera présenté sur le stand Doka, à Matexpo.
S
écurité. Très vite, on comprend que ce mot est d'une importance capitale chez Doka, l'entreprise autrichienne, dont la filiale belge est basée à Ternat. « La décision finale, en matière d'investissements sécuritaires, revient toujours à nos clients, les entreprises de construction. Mais nos systèmes de coffrage sont toujours orientés sécurité », explique Koen Lamers. « Nos solutions sont adaptées à tous les types d'entreprises : petites, moyennes et grandes. L'importance accordée à la sécurité dépend de la philosophie de l'entreprise. Ce n'est pas toujours une question de taille ».
Quatre points sécurité
Dans chaque livraison de systèmes de coffrage, un plan est fourni aux clients. Dans celui-ci, on y retrouve quatre points d’attention relatifs à la sécurité pour l'utilisation des produits et systèmes Doka sur chantier, une
sorte de charte « sécurité » : Workplace (Environnement/lieu de travail), Edge protection (Protection sur les bords), Vertical access (Accès vertical) et Transport/lifting and tools (Transport/manipulation et outils). « Pour chaque niveau du chantier, nous avons une ligne de conduite très importante pour la sécurité. L'entreprise voit très clairement ce qu'elle peut faire et ne pas faire », précise Brecht Diependaele. Dans ce plan, un schéma illustre d'ailleurs les comportements à adapter et ceux à proscrire, aussi bien sur le sol qu'en hauteur. « Concernant l'environnement de travail, nous proposons différents types de plate-formes, dont le système de passerelles Xsafe plus, qui est sans doute la plus complète pour un environnement de travail hautement sécurisé. Maintenant, comme déjà dit, tout est une question de budget. Pour la protection des abords, tous nos systèmes sont équipés de garde-corps que l'on peut attacher dans différents sup-
ports : béton, bois...Concernant l'accès vertical, nous proposons, par exemple, la tour escalier 250 pour monter et descendre sur les différents niveaux du chantier. Notre gamme Transport and Lifting est également très étoffée », indique Koen Lamers.
Département sécurité
Les règles sécuritaires varient d'un pays à l'autre. La maison-mère, basée en Autriche, récolte les informations de ses filiales à travers le monde, pour améliorer en permanence la sécurité de ses produits. « En Autriche, il existe d'ailleurs un département spécifiquement dédié à la sécurité de nos systèmes de coffrage. Nous sommes régulièrement en contact pour parler de nos expériences, des réglementations nationales en vigueur, de l'évolution des produits et d'éventuelles modifications à apporter pour nous améliorer dans ce domaine », indique Brecht Diependaele. « La sécurité est une philosophie présente dans l'entreprise que l'on essaie de transmettre et répandre sur les chantiers de construction », conclut Koen Lamers.
•
INFO: Intéressé par le coffrage en toute sécurité? Doka répondra avec plaisir à toutes vos questions sur le stand 182 à Matexpo. septembre 2019 • Construction 19
PROGRAMME
La Confédération à Depuis des années, votre organisation professionnelle organise une journée de séminaires et de sessions d’information, à Matexpo. Vous y êtes cordialement invités ! Cette année, le thème est la sécurité. Mercredi
11/09 Lors de la journée d’ouverture de Matexpo, nous vous invitons à toute une série de séances d’information qui seront liées au thème central de 2019 de la Confédération : la sécurité. Il y a encore trop d’accidents dans notre secteur. Sous l’impulsion de notre président, Paul Depreter, la Confédération s’est fixé un objectif ambitieux : rejoindre le top 5 des pays européens avec le secteur de la construction le plus sûr. Nous en sommes encore loin pour le moment. Les Pays-Bas, la Suède, l’Irlande et le Royaume-Uni font beaucoup mieux que nous en la matière. Entretemps, plus de 1.000 membres de la Confédération ont signé la charte de sécurité. Vous êtes clairement concernés et vous voulez faire mieux. À coup sûr, ces sessions d’information vont vous aider !
20 Construction • septembre 2019
PLACE: Kinepolis Courtrai – salle 3 PROGRAMME: 09h30: Accueil et café/petit-déjeuner.. 10h30: Mot de bienvenue par Robert de Mûelenaere (administrateur délégué de la Confédération Construction). 10h40: Le comportement : le maillon faible de la sécurité par Hans Van Gaver (Samurai At Work). . 11.h00: Travaux en espaces confinés : approche pratique et analyse de risques par Jurgen de Parmentier de Vlario. 11h20.: Agréations engins et matériel de construction (grues à tour, élévateurs à ciseaux, élévateurs à nacelle…) par Emmy Streuve et Danny Van Overmeire (Constructiv). 11h40: Campagne « Safety My Priority » : état des lieux par Paul Depreter (président de la Confédération Construction). . 12h00: Questions 12h15:
Réception sur le stand de la Confédération Construction au salon Matexpo, à Courtrai Expo, Halle 1 stand 127 ; visite libre de Matexpo.
VALDEM PLACE: Courtrai Expo Le colloque de Valdem, un projet transfrontalier visant à stimuler l’économie circulaire et le recyclage des déchets de construction, aura lieu à 13h. La Flandre, la Wallonie et la France y participent. . Le 11 septembre également, le Cluster Entreprises Complémentaires organise deux séminaires : • Travaux de terrassement : procédures de terrassement et de démolition (13h à 14h30) • Sécurité dans les échafaudages (15h à 16h30). Ces deux séminaires seront suivis d’un networking sur le stand de la Confédération.
Matexpo
Vendredi
Samedi
13/09 PLACE: Courtrai Expo
Le Cluster Entreprises Complémentaires organise de 11h à 12h15 une session d’informations au sujet de la nouvelle directive drainage. Une réception est ensuite organisée sur le stand de la Confédération. Pour la deuxième fois, les entreprises de fondation, qui sont membres de ABEFFedecom, organiseront leur journée de la fondation profonde. Les sujets abordés seront, entre autres, le recépage de pieux…et la stabilité et l’accessibilité des zones de travail. Ensuite, le projet Oosterweel, à Anvers,
Vous pouvez vous inscrire sur www.matexpo.com. Vous y trouverez également le programme complet des séminaires.
14/09 sera présenté. Début à 16h. Le walking dinner débutera à 18h. À 15h, débutera un séminaire sur les applications du béton. Fedbeton discute de la certification dans notre secteur et le CSTC fournira une explication sur la NIT 267 sur les sols en béton pour applications intérieures. La FEGC (Fédération des Entrepreneurs Généraux de la Construction) et Fedbeton expliqueront la charte sur la livraison et le traitement du béton prêt à l’emploi. Et enfin, vous en saurez plus sur le certificat-CSC dans notre pays. Cette certification prouve que la production de béton, ciment et granulats est durable.
PLACE: Courtrai Expo
Le colloque de Constructiv, toujours bien fréquenté, aura lieu le samedi 14 septembre. Il abordera les questions que tout le monde se pose dans la construction. Quelle image avons-nous ? Comment attirons-nous les jeunes et les moins jeunes ? Comment motivons-nous les gens à rester dans notre secteur ? Pedro De Bruyckere et Jo De Poorter présenteront des chiffres significatifs à ce sujet. PROGRAMME: 10h00: Mot de bienvenue par Erwin Verheye (Constructiv). 10h10: Colloque avec Pedro De Bruyckere et Jo Depoorter. 11h45: Mot de la fin par Fabrice Meeuw (Constructiv). (Constructiv). 12h00: Networking.
septembre 2019 • Construction 21
SIGMA
2018 était de nouveau une année record
Jamais autant de machines de génie civil n’avaient été vendues qu’en 2018. C’est ce qu’il ressort des statistiques de SIGMA. Cette fédération regroupe les importateurs et les représentants de matériel pour le génie civil, la construction et la manutention.
L
a vente de machines de génie civil a battu tous les records auprès des membres de SIGMA. On a enregistré une augmentation de pas moins de 7 % par rapport à 2017 qui était déjà une année record. En 2018, les membres de SIGMA ont vendu 6.634 machines de génie civil contre 6.142 en 2017. Il s’agit de chiffres, toutes machines confondues. Si on considère les différents types, alors la tendance est moins nette. La croissance est, en grande partie due, aux minipelles et chargeurs élévateurs télescopiques. Ensemble, en 2018, ils représentent la moitié des ventes. Parmi les autres types de machines, on a constaté, dans beaucoup de cas, une diminution. Mais parce qu’il s’agit d’engins qui ont été moins vendus, cela a eu une influence limitée sur le nombre total. C’est sur tout au niveau des grandes machines que la baisse a été frappante : les pelles hydrauliques sur chenilles (-3,1 %) ou pneus (-9,6 %) et les chargeurs sur pneus >80 cv (-5,9 %). Sur ce point, il existe une diffé22 Construction • septembre 2019
rence avec 2017, où une augmentation avait été constatée pour presque tous les types de machines. Le nombre total a également augmenté pour les autres machines de construction. Les plaques vibrantes et pilonneuses en sont responsables avec un nombre d’exemplaires vendus passant de 1465 à 1530. Cela a compensé la diminution de 138 à 112 machines qui a été enregistrée parmi les marteaux hydrauliques, les broyeurs…
Manutention
Pour SIGMA, 2018 était aussi une année record concernant les engins de manutention : les chariots de magasinage et les chariots élévateurs électriques ou thermiques. Avec 1,4 %, la croissance est néanmoins légère. SIGMA parle de stabilisation mais à un niveau jamais vu auparavant, avec 12.765 machines vendues. Curieusement, la vente de chariots élévateurs électriques a chuté de 4,2 %. C’était inattendu, surtout qu’on est de plus en plus attentif à l’environnement et aux nouvelles technologies comme
les batteries lithium-ion qui ont fait leur apparition. Mais cette diminution a été compensée par l’augmentation au niveau des motorisations thermiques, surtout les chariots élévateurs au LPG, avec une augmentation de 14,2 %. En dépit de ce recul, les chariots élévateurs électriques restent les plus populaires dans notre pays. Et SIGMA s’attend à une nouvelle croissance en 2019. L’e-commerce croissant et le développement de solutions automatisées ont, entre autres, un effet stimulant sur les chariots de magasinage.
Générateurs
Les générateurs sont divisés en deux catégories : les générateurs groupes de secours et les groupes de production. Dans aucun des deux cas, il n’y a matière à se réjouir. Depuis 2015, la tendance est à la baisse sur ce marché et elle s’est poursuivie en 2018. La diminution au niveau des générateurs groupes de secours est difficile à expliquer. En 2018, l’approvisionnement énergétique a suscité de l’inquiétude à plusieurs reprises, notamment
« SIGMA s’attend à ce que cette année se termine avec une diminution »
lorsque plusieurs centrales nucléaires ont été mises à l’arrêt. Mais cela n’a pas conduit à plus d’achats. En ce qui concerne la diminution au niveau des générateurs groupes de production, il existe une explication plausible. Il s’agit, en grande partie, d’un marché de location. Mais les loueurs achètent souvent à l’échelle mondiale et pas nécessairement dans notre pays. En 2019, les normes d’émission Stage V, plus sévères, sont entrées en vigueur. Cela a conduit à une forte demande chez les locataires. Mais cela n’a pas laissé de traces dans les statistiques de SIGMA.
Perspectives 2019
SIGMA s’attend à ce que cette année se termine avec une diminu-
tion. Si les ventes étaient encore très bonnes durant le premier trimestre, cela découle principalement de retards au niveau des producteurs. Ils ne sont en effet pas parvenus à livrer certaines machines en 2018. Ce sont surtout les nouvelles commandes qui sont intéressantes parce qu’elles affichent une baisse à tous les niveaux. Il est peu probable que les membres de SIGMA en pâtissent autant qu’en 2008. Car il n’est plus question d’une crise financière et économique mondiale.
Incertitude
Quelle sera l’ampleur de ce recul ? Cela dépend de beaucoup de facteurs. Avec le Brexit, notre pays pourrait perdre 1 % de son PIB. Le président Donald Trump va-t-il permettre une escalade de la guerre commerciale avec la Chine ? Cela compliquerait et rendrait plus cher l’importation de machines chinoises en Belgique. Y aurat-il une guerre entre l’Iran et les USA qui ferait exploser les prix du pétrole ? Et quid de notre pays ? Dries Van Haut, le président de SIGMA, insiste sur la nécessité des investissements du futur gouvernement. « Maintenant que l’économie tourne bien, nous avons besoin d’un gouvernement fort qui veille à ce que les investissements publics nécessaires soient réalisés pour maintenir la spirale
positive. Notre prochain gouvernement devrait peut-être aussi s’atteler à un système qui empêche le moindre comité de quartier de bloquer pendant des années, voire des décennies, les investissements nécessaires à l’intérêt général. Prenons l’exemple de la liaison Oosterweel qui vient de commencer alors que le premier coup de pioche aurait dû avoir lieu en 2006 déjà ».
Marché du travail
Ensuite, il faut aussi trouver des bons collaborateurs, « le plus grand problème auquel nous sommes aujourd’hui tous confrontés », selon le président de SIGMA. Il ne reste presque plus de candidats, encore moins de bons candidats. « Ces derniers temps, j’ai remarqué que ce problème commençait à se manifester au sein de tous les métiers techniques. C’est là que réside le plus grand défi pour les années à venir. Quel que soit le nombre d’engins que nous vendons, il nous faudra toujours du personnel adéquat pour les entretenir et les réparer. Le poète américain Ogden Nash a écrit « People who work sitting down get paid more than people who work standing up » (traduisez « Les gens qui travaillent assis sont mieux payés que ceux qui travaillent debout »). Il est peut-être temps que cela change », conclut Dries Van Haut, le président de SIGMA.
•
septembre 2019 • Construction 23
- 10 %* SUR VOTRE PACKAGE D’ASSURANCES
POUR UNE PROTECTION SUR MESURE CADEAU exclusif pour les membres de la Confédération Construction : une radio de chantier** Avec Build-Safe, profitez d’un package d’assurances flexible et sur mesure qui vous permet d’économiser 10 % sur vos primes. En tant que membre de la Confédération Construction, vous bénéficiez en plus d’un cadeau exclusif : une radio de chantier robuste ! Découvrez Build-Safe et votre cadeau sur go.federale.be/build-safe-confed
L’assureur qui partage ses bénéfices avec vous
* Conditions de l’action sur go.federale.be/build-safe-confed. ** Offre valable jusqu’au 30/11/19 ou jusqu’à épuisement du stock
Fédérale Assurance – Rue de l’Étuve 12 – 1000 Bruxelles www.federale.be. Société Coopérative d’Assurance contre les Accidents, l’Incendie, la Responsabilité Civile et les Risques Divers SCRL. Compte financier : BIC : BBRUBEBB IBAN : BE31 3100 0723 3155 - RPM Bruxelles TVA BE 0403.257.506 - Caisse Commune d’Assurance contre les Accidents du Travail. Compte financier : BIC : BBRUBEBB IBAN : BE19 3100 7685 5412 - RPM Bruxelles. TVA BE 0407.963.786
ENVIRONNEMENT
Bruxelles a adopté sa stratégie rénovation 2050 Peu avant les élections du 26 mai dernier, la stratégie rénovation bruxelloise a été adoptée par l’ex-gouvernement de la Région Bruxelles-Capitale. Cette stratégie fixe un objectif de consommation moyen de 100 kWh/m²/an pour les logements d’ici 2050, soit un niveau de performance énergétique équivalent à PEB C+ pour tout le parc immobilier. Notre secteur a été consulté avec Bruxelles Environnement pour mettre en place une feuille de route. Belgique doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 35 % d’ici 2030. Afin de prendre en compte la réalité de terrain, la Confédération Construction Bruxelles-Capitale a été consultée, tout au long du processus d'élaboration de cette stratégie.
Rénovation légère
Q
uelques chiffres pour souligner l’importance de la mise en place de cette stratégie. En Région bruxelloise, le secteur résidentiel et les bureaux représentent 74 % de la consommation énergétique. 85 % des 573.276 logements ont été construits avant les années 60 et 30 % des bâtiments ne sont pas isolés. Il était donc temps d’agir quand on sait que la
Depuis 2015, la Région de BruxellesCapitale impose des exigences fortes en termes de PEB pour les logements neufs et lourdement rénovés. « Mais il n’existait pas d’exigences de consommation énergétique en dehors de ça, soit les logements qui nécessitent des rénovations légères. Cette stratégie va donner un cadre et une feuille de route pour ces petites rénovations », précise Hugues Kempeneers, manager à la Confédération Construction BruxellesCapitale.
Certificat PEB obligatoire
Première étape : un certificat PEB obligatoire pour tous les logements en 2025. « Avant, ce certificat n’était obligatoire que pour les logements qui allaient faire l’objet d’une transaction immobilière, une vente ou une location », précise Hugues Kempeneers. Ce certificat PEB listera la liste des travaux à effectuer dans
le logement. En effet, la seconde étape de cette stratégie sera contraignante pour les propriétaires. Ces derniers devront, au maximum tous les cinq ans (2030 jusqu’à 2050), réaliser une des recommandations prévues par le certificat PEB : isolation de la toiture, des sols, des murs, remplacement des fenêtres, du système de chauffage…
29 milliards € de travaux
Le travail à réaliser sera colossal, vu le nombre de logements que compte Bruxelles. On a chiffré le montant des travaux à réaliser à 29 milliards d’€. « Pour notre secteur, la masse de travail sera importante. Il faudra engager 13.000 personnes. Le défi sera de trouver du personnel qualifié dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Le secteur se pose en partenaire du nouveau gouvernement pour concrétiser les actions conclues dans le cadre de l’Accord-cadre sectoriel signé sous cette législature », indique Sihame al Barajraji, manager à la CCB-C.
•
INFOS: hugues.kempeneers@ confederationconstruction. be ou sihame.albarajraji@ confederationconstruction.be. Voir aussi https://environnement.brussels. septembre 2019 • Construction 25
UNIVERSITÉS D’ÉTÉ SB4SC
« Le smart, c’est d’abord l’humain avant la technologie » Début septembre, la Confédération Construction Bruxelles-Capitale/Vlaams Brabant organise sa traditionnelle Summer University sur le smart building (voir édition de juillet/août). Dans le même temps, elle collabore au congrès « Universités d’Eté Smart Buildings for Smart Cities » avec la Smart Buildings Alliance France.
Si la notion de smart building renvoie aux nouvelles technologies, Jean-Christophe Vanderhaegen insiste sur un préalable : l’humain. « Pour moi, le smart, c’est d’abord l’humain avant la technologie. La personne est au centre de l’action et la technologie est un moyen de développer de nouveaux services. Je prends souvent l’exemple des maisons de repos. Il faut étudier les besoins de la personne âgée et voir ce que l’innovation technologique peut lui apporter, aussi bien à domicile que dans la maison de repos. Et pas le contraire ».
Objectifs
P
rogramme de rentrée très « smart » pour la Confédération Construction Bruxelles-Capitale/Vlaams Brabant. Dans ce contexte, Jean-Christophe Vanderhaegen, son directeur général, nous a livré sa vision et les enjeux du smart, du smart building et des smart cities, à Bruxelles et ailleurs. « La base de l’approche smart implique d’aligner tous les acteurs, privés et publics, vers des objectifs communs : rénovation du bâti ou mobilité partagée par exemple. Bruxelles et Louvain montrent la voie via l’Alliance Emploi Environnement construction durable ou Leuven Klimaatneutraal 2030. La smart city sera une ville zéro carbone plus vivable et entreprenante, mieux gouvernée et où les personnes, entreprises et pouvoirs publics, seront mieux connectés grâce au numérique qui offrira toute une série de services. Des systèmes urbains intelligents permettront d’opérer le passage vers une ville durable…Le bâtiment, centre de vie, est au cœur de cette transition ». 26 Construction • septembre 2019
Pour mieux comprendre la thématique, il a détaillé, en quatre points clefs, les principes de mise en œuvre de l’écosystème des smart buildings for smart cities. « Un, il faut créer de nouveaux marchés en contribuant à atteindre les objectifs de développement durable (environnemental, social et économique) et à lutter contre le réchauffement climatique via des solutions innovantes. Deux, la transition numérique doit permettre la mise en œuvre d’une vision servicielle des bâtiments, des quartiers, des villes et des territoires. Trois, il faut mettre en place des solutions ouvertes et interopérables. Et enfin, quatre, comme déjà dit, il faut fédérer l’ensemble des acteurs du bâtiment, du quartier et de la ville en dépassant les approches traditionnelles en silo ».
Bruxelles
Et à Bruxelles, où en est-on à ce sujet ? Bruxelles est-elle déjà une smart city ? « Non, pas encore, la base et l’intention y sont mais tout reste à faire », affirme-t-il. « Nous avons réussi à construire le Tivoli Green City, le quartier smart le plus durable, dit-on, au niveau européen. Mais pour le reste, nous ne sommes pas très loin, hormis le wifi généralisé dans les transports publics. La thématique est à nouveau centrale dans l’accord du gouvernement bruxellois. On y parle beaucoup du déploiement de la 5 G. En tout cas, il faut faire de Bruxelles une smart city et l’industrie va contribuer à trouver des solutions innovantes. Le congrès, et ses
« Le bâtiment, centre de vie, est au cœur de cette transition »
différents ateliers et séminaires, doit nous aider à avancer car la France est beaucoup plus loin que nous en la matière. J’espère qu’il donnera un boost à tout le monde », conclut Jean-Christophe Vanderhaegen.
JEAN-CHRISTOPHE VANDERHAEGEN
•
SMART BUILDINGS FOR SMART CITIES : UN CONGRÈS À NE PAS MANQUER En France, Les Universités d’Eté Smart Buildings for Smart Cities est LE rendez-vous incontournable du bâtiment intelligent dans la ville durable. Si Lyon est habituellement la ville hôte de ce congrès, cette année, avec le concours de la Confédération Construction Bruxelles-Capitale/Vlaams Brabant, il aura lieu à Bruxelles, au Square, les 4 et 5 septembre prochains. Des ateliers et séminaires, avec des experts qui prendront la parole sur différentes thématiques (Smart Building, Territoire-Mobilité, Finances & Business Models, Technologies & Data, Sociétal, Commissions de la Smart Buildings Alliance) seront organisés durant les deux jours. Jean-Christophe Vanderhaegen (directeur-général de la Confédération Construction Bruxelles-Capitale/Vlaams Brabant), Philippe Close (bourgmestre de Bruxelles) et Emmanuel François, (président de Smart Buildings Alliance) inaugureront l’événement, le 4 septembre au matin. Notons enfin, que dans le cadre de la collaboration Bruxelles/Louvain, Mohamed Ridouani, le bourgmestre de Louvain, viendra évoquer le cas de la ville universitaire. INFO : www.univ-sb4sc.org
Pour vos cautionnements faites le saut vers...
LA SUMMER UNIVERSITY SERA ÉGALEMENT TRÈS « SMART » Pour rappel, en même temps que le congrès, le 4 septembre, l’Académie Construction et le CSTC vous proposent, en partenariat avec l’ADEB, la CCW et le CEFORA, une nouvelle édition de la Summer University, au Square. Le thème pour cette année : smart buildings & smart chantiers. Vous trouverez toutes les informations dans notre édition de juillet/août (p.50). INFO : rendez-vous sur le site www.academieconstruction.net. Sous l’onglet FORMATIONS, cliquez sur SUMMER UNIVERSITY. La participation est gratuite pour les employés appartenant à la CP 200. Mais l’inscription préalable, sur le site, est obligatoire. Les autres participants paieront un montant de 140 € hors TVA.
Fideris • expertise depuis 1926 • leader du marché • société coopérative qui partage ses bénéfices avec ses associés • pour les travaux publics, privés et dans le cadre de la Loi Breyne
• pour les entrepreneurs généraux et les sous-traitants de tous les secteurs de la construction • ristournes élevées • notre cautionnement n’entame pas vos crédits bancaires
Cautionnement Collectif sc - Numéro d’entreprise 0403.259.880 - RPM Bruxelles
Avenue du Col-Vert 5 - 1170 Bruxelles - T 02 676 19 20 - F 02 513 02 91- info@fideris.be - www.fideris.be
BOR00104 AdvBouwbedrijf_190x82_dec2015_FR.indd 1
11/01/16 10:43
septembre 2019 • Construction 27
ENVIRONNEMENT
Walterre, vers une gestion des terres sÊcurisÊe ? À partir du 1er novembre 2019, Walterre assurera la certification et la traçabilitÊ des terres en Wallonie. Walterre est un consortium, crÊÊ sous forme d’ASBL, par la ConfÊdÊration Construction (CCW), Copro (Organisme impartial de contrôle de produits de construction), Immoterae (S.A. crÊÊe par la VCB pour valoriser l’expertise de la Grondbank) et la FWEV (FÊdÊration wallonne des Entrepreneurs de Voirie).
C
e consortium a remportÊ le marchÊ de concession en fÊvrier 2019 et a ÊtÊ notifiÊ en mars afin d’assurer, sous contrôle de l’administration, les missions de contrôle qualitÊ des terres et des mouvements de terres en Wallonie. Rencontre avec AymÊ Argeles, Manager Environnement de la CCW.
Pourquoi une gestion des terres en Wallonie Êtait-elle devenue indispensable ? Sur base de quelle rÊglementation ? Dans l’ancienne lÊgislation, l’obligation d’analyse et de traçabilitÊ des terres n’existait pas. Cette absence entraÎnait de plus en plus de problèmes entre les entrepreneurs et les maÎtres d’ouvrage car le manque d’analyses engendrait des coÝts supplÊmentaires et des discussions sur le chantier. En avril 2018, un nouveau dÊcret sur la  rÊglementation des sols  a donc ÊtÊ adoptÊ. Il intÊgrait la gestion et la traçabilitÊ des terres en RÊgion wallonne. Pour opÊrationnaliser ce cadre, l’ArrêtÊ du Gouvernement wallon, mettant en place les principes de certification et de traçabilitÊ des terres, est sorti en juillet 2018. Et c’est Walterre, concessionnaire dÊsignÊ par le Gouvernement wallon, qui assurera cette certification et traçabilitÊ des terres. Avec Walterre, la sÊcuritÊ juridique de tous les acteurs sera renforcÊe. C’est l’objectif. Il va entraÎner une responsabilitÊ accrue de chaque partie. DÊsormais, le maÎtre d’ouvrage, par l’intermÊdiaire d’un expert sol, aura l’obligation d’effectuer un contrôle sur la qualitÊ des terres à Êvacuer et devra l’intÊgrer dans les cahiers des charges spÊciaux. L’entrepreneur, lui, aura l’obligation de s’assurer que la qualitÊ des terres qu’il transporte est bien compatible avec les conditions d’usage des sites 28 Construction • septembre 2019
Valorisation certifiĂŠe des terres excavĂŠes
 L’entrepreneur aura un rôle de sensibilisation auprès du maÎtre d’ouvrage 
de versage ou d’un autre chantier, avec critères d’acceptation des centres de regroupement. Dès le 1er novembre 2019, il y aura obligation d’analyser la qualité des terres. La Région wallonne se laisse un an pour que la certification de contrôle « qualité des terres » devienne un document du marché. L’ASBL sera ainsi au service des entrepreneurs. Oui, Walterre a été créée, entre autres, par la Confédération (CCW) pour veiller à ce que les principes de la traçabilité soient adaptés à la pratique quotidienne de leur métier. Nous avons également la volonté de mettre en place une assurance collective pour les entrepreneurs car le risque zéro, dans le transport des terres, n’existe pas. Elle doit encore être créée en partenariat avec la Région wallonne. Walterre va tout de même engendrer des coûts supplémentaires. Quels sont ces coûts ? Bénéficieront-ils aux sites de versage et centres de regroupement ? Nous ne parlerons pas de coûts supplémentaires. Désormais, la maîtrise des coûts, tout au long de la chaîne, sera meilleure et ces coûts seront répartis entre les maîtres d’ouvrage, les entreprises de construction et/ou les sociétés de transport. Cette maîtrise des coûts évitera d’avoir des mauvaises surprises à la réception. La caractérisation des terres sera à charge du maître d’ouvrage et les bons de transport à charge des entreprises ou des transporteurs. Les tarifs seront plus ou moins les mêmes que ceux appliqués en Flandre. La Flandre, parlons-en, Walterre est un système similaire à la Grondbank. Oui. On part sur les mêmes outils informatiques que la Grondbank. Nous développons actuellement, ensemble, les procédures de contrôle et les outils d’accompagnement pour la Wallonie. Nous voulons nous rapprocher du service qu’offre la Grondbank à ses membres. Toutes les formalités administratives se feront via une plateforme web, nous voulons éviter les documents papier et un helpdesk sera disponible. Que devront désormais prévoir les entrepreneurs ? Ils devront informer les maîtres d’ouvrage qu’ils ont désormais l’obligation de contrôler la qualité des terres. Ils devront davantage s’intéresser au site qui va recevoir la terre. Est-il compatible ou non avec les terres qu’il va accueillir ? Aussi, ils devront s’assurer que ce site est bien couvert par un permis autorisant le remblayage. Enfin, ils devront délivrer des bons de transport aux transporteurs s’ils ne réalisent pas, eux-mêmes, le transport des terres. Quant aux donneurs d’ordre, ils devront jouer le jeu. Oui, c’est une obligation. Comme déjà dit, l’entrepreneur aura un rôle de sensibilisation auprès du maître d’ouvrage. Et c’est la Région qui assurera tout ce contrôle. Enfin, nos membres peuvent être rassurés, des sessions d’information seront bien prévues dans les mois à venir.
Dans le cadre de ses missions et en tant qu’organisme reconnu par le Gouvernement wallon, l’ASBL Walterre est tenue d’organiser des séances d’information dans chaque province de la Région wallonne. Ces séances d’information seront destinées à expliquer de manière didactique et opérationnelle le fonctionnement des procédures relatives à la certification et la traçabilité des terres excavées et ceci à l’ensemble des utilisateurs du nouveau système de traçabilité : entreprises de construction, transporteurs, centres de regroupement et/ou de traitement des terres, sites de versage, maîtres d’ouvrage publics et privés, architectes, géomètres, bureaux d’études, experts sols…Elles commenceront à partir de mi-septembre jusqu’à la fin du mois d’octobre.
•
INFO: www.walterre.be
UN ROADSHOW PARTOUT EN WALLONIE Voici les lieux et dates des séances d’information qui seront organisées aux quatre coins de la Wallonie : • Mardi 24 septembre
Namur
• Mardi 1 octobre
er
• Vendredi 4 octobre
Libramont
• Mardi 8 octobre
• Vendredi 18 octobre • Mardi 15 octobre
Liège
Mons Court-Saint-Etienne Verviers
septembre 2019 • Construction 29
EMPLOI/FORMATION
La CCW enquête auprès de ses affiliés pour connaître leurs besoins en recrutement Le secteur wallon de la construction fait face à une pénurie de main-d’œuvre. Environ 5.000 postes sont à pourvoir et on prévoit la création de 12.000 jobs, d’ici 2024. En mars 2019, la CCW a donc lancé une enquête auprès de ses affiliés pour connaitre plus spécifiquement leurs besoins en main-d’œuvre. Résultat : on a recensé près de 600 postes vacants pour un échantillon de 79 entreprises.
A
u-delà d’un coup de sonde, l’enquête de la CCW a constitué l’une des bases de l’analyse de Constructiv servant à définir la liste des métiers en pénurie et de fonctions critiques du Forem. Plus concrète et qualitative, cette enquête a pour avantage de combiner tant l’avis d’experts en matière de recrutement que l’avis des entreprises du secteur. Les résultats obtenus ont permis d’établir la liste des métiers sujets à une(des) tension(s) de recrutement, d’en identifier les principales causes, de faire le point sur les canaux de recrutement utilisés par les entreprises et de situer ces entreprises par rapport à la formation de candidats. Selon l’enquête, seulement 55 % des entreprises, ayant répondu, ont utilisé les outils de recrutement du Forem. La CCW rappelle donc qu’il est indispensable que le Forem ait une visibilité sur les besoins du secteur. Passer par le Forem pour publier les offres d’emploi permet à cet organisme de rendre plus cohérente son offre de formation en adéquation avec les besoins réels du secteur. 30 Construction • septembre 2019
Ainsi, comme chaque année, le Forem a défini la liste des métiers en pénurie et de fonctions critiques. Le Forem identifie un métier en pénurie comme étant un métier pour lequel « la réserve de main-d’œuvre inscrite au Forem (les demandeurs d’emploi inoccupés) est insuffisante pour satisfaire
l’ensemble des opportunités connues du Forem ». Une fonction critique est, quant à elle, identifiée lorsqu’une mise en relation entre le poste à pourvoir et le candidat ne se fait ni dans le délai souhaité, ni sans difficultés de recrutement. Les conditions de travail, les aspects quali-
À Liège, l'événement a rassemblé près de 80 demandeurs d'emploi qualifiés et une vingtaine d'entreprises.
MÉTIERS DE LA CONSTRUCTION Métiers de fonction critique Coffreur Plafonneur Monteur en structure bois Poseur de fermetures menuisées Peintre industriel Monteur-câbleur en équipements électriques Technicien d’entretien et d’exploitation de chauffage Métiers en pénurie Ouvrier de voirie Maçon Couvreur Installateur électricien Installateur en système de sécurité Monteur en sanitaire et chauffage Monteur frigoriste Carreleur Conducteur d’engins de terrassement Menuisier Technicien frigoriste Dessinateur de la construction Technicien de bureau d’études en construction Métreur — deviseur Chef de chantier Chef d’équipe dans la construction Conducteur de travaux
UN JOB DAY DANS PLUSIEURS VILLES WALLONNES
tatifs (diplôme requis, expérience nécessaire, langues à maîtriser…) ou des problèmes de mobilité peuvent expliquer les difficultés de recrutement. Sur près de 100 métiers au total, la liste comporte 24 métiers de la construction (17 métiers en pénurie et 7 fonctions critiques). Concrètement, le statut de métier en pénurie apporte des avantages supplémentaires aux demandeurs d’emploi qui se lancent dans une formation ou reprise d’étude. Un demandeur d’emploi, bénéficiaire d’allocations d’insertion ou de chômage, peut obtenir une dispense de certaines obligations s’il reprend des études ou suit une formation dans un des métiers en pénurie. Pendant la durée de la formation/des études, le demandeur d’emploi peut conserver ses allocations, être dispensé de recherche active d’un emploi, d’être disponible sur le marché de l’emploi et de répondre à des offres d’emploi. De plus, l’incitant financier + attribue une prime de 350 € à tout demandeur d’emploi réussissant une des formations dans un métier en pénurie et se présentant à un entretien d’embauche.
•
Avant les vacances scolaires, le Forem, en collaboration avec la CCW, a organisé un job day destiné aux métiers de la construction dans plusieurs villes wallonnes (Charleroi, Liège et Libramont). À Liège, l’événement a rassemblé près de 80 demandeurs d’emploi qualifiés pour une vingtaine d'entreprises. Les opportunités d’emploi allaient du maçon au conducteur de travaux. Plusieurs étudiants, en fin d’études en spécialisation construction, étaient également présents. Ils ont pu côtoyer des entreprises très intéressées par leur profil et découvrir les nombreuses possibilités d’emploi dans le secteur. Raymonde Yerna, Directrice des Services aux Entreprises du FOREM, a piloté la mise en œuvre de cet événement en Province de Liège. « C’est un succès. En un minimum de temps, les entreprises ont l’opportunité de rencontrer un maximum de candidats présélectionnés sur la base de leurs compétences et de leur motivation. 24 entreprises et 80 candidats étaient présents. De nombreuses suites positives ont été engrangées, devant déboucher sur des contrats de travail intéressants : un deuxième entretien, des PFI et mises en stage contractualisés…Pas de doutes, nous voulons rééditer l’événement annuellement, avec la collaboration du secteur, mais plutôt au mois de mars, au moment où les activités reprennent vraiment dans le secteur de la construction et où les besoins de main-d’œuvre se font le plus sentir, même si, au mois de mai, nous avons pu bénéficier de la sortie des écoles supérieures et des candidats qui terminaient leur cursus », a-t-elle indiqué. « Pour nous, ce genre d’événement visibilise la plus-value de « Ce genre notre offre de services auprès des entreprises de construction qui méconnaisd’événement visibilise sent encore trop souvent le panel des la plus-value de notre services et conseils que nous proposons gratuitement. Présélection de candidats, offre de services auprès dispositif coup de poing pénurie, PFI, des entreprises » SESAM, clauses sociales dans les marchés RAYMONDE YERNA publics… Tous ces dispositifs sont là pour aider les entreprises à recruter et soutenir leur croissance ! », a -t-elle conclu.
septembre 2019 • Construction 31
FORMATION CONTINUE
Constructiv, le pilier paritaire de Construfutur Construfutur, le centre d'excellence « coupole » au service des entreprises et de leurs travailleurs, a été créé dans le but de simplifier le paysage de la formation continue en Wallonie. Si le tandem CCW/EMEC assure la gestion du pilier patronal (voir notre édition de décembre 2018-janvier 2019), Constructiv s'occupe du pilier paritaire qui vise les ouvriers de la CP 124. 200 opérateurs de formation, aussi bien publics que privés, nous avons remarqué qu'il n'était pas évident pour nos entreprises de s'y retrouver. Chaque opérateur avait sa tarification, son catalogue, et sa méthode de formation, et Constructiv intervenait souvent a posteriori, sans aucun contrôle sur la qualité des prestations effectuées ».
Guichet unique
«L
ors de la période 2016-2017, sous l'impulsion de Natacha Jérouville, la présidente du Fonds de Formation de l'époque, nous avons réalisé l'exercice de simplification et de rationalisation du paysage de la formation en Région Wallonne », explique Bruno Vandenwijngaert, le CEO de Constructiv. « Avec
Après avoir réalisé cet exercice, le secteur et les partenaires sociaux sont très vite arrivés au constat suivant : la mise en place d'un guichet unique, qui assurerait la simplification et la coordination des formations pour les entreprises, était devenue indispensable. Ce constat a débouché sur la création de Construfutur dont les activités ont réellement commencé le 1er janvier 2018. Une unité Construfutur a d’ailleurs spécifiquement été créée au sein de Constructiv. « Construfutur poursuit trois objectifs majeurs », indique le CEO de Constructiv. « Un, il doit garantir la qualité des formations dispensées aux entreprises. Deux, il instaure une tarification unique et enfin trois, il simplifie l’accès à la formation et le volet administratif pour l'entrepreneur ».
Catalogue sectoriel
Différents ateliers sur la sécurité sont organisés dans toutes les provinces.
32 Construction • septembre 2019
Pour remplir son premier objectif, Construfutur a développé un catalogue sectoriel et un site internet (www.construfutur.be). « Les entreprises ne perdent désormais plus leur temps à rechercher la bonne formation dans une dizaine de catalogues. Tout est regroupé dans un seul. Et le site internet leur permet de s'inscrire directement en ligne. Les conseillers de Constructiv sont également disponibles pour aider à trouver la formation la plus appropriée, la plus proche de l'entreprise...Ils
antennes régionales de Constructiv et le centre de compétence technique pour suivre l’évolution des métiers.
Opérateurs de formation
« Construfutur doit garantir la qualité des formations dispensées aux entreprises » BRUNO VANDENWIJNGAERT CEO DE CONSTRUCTIV
concluent également le plan de formation de l’entreprise pour ouvrir le droit annuel aux soutiens sectoriels ». Au niveau de la tarification unique pour le pilier paritaire, le deuxième objectif, il existe désormais trois tarifs : 1) 10 € pour une formation théorique/heure 2) 20 € pour une formation « technique construction »/ heure 3) 30 € pour une formation engins mécanisés (machiniste ou grutier)/heure Des formations sur mesure, pour l’entreprise, peuvent également être envisagées. Construfutur émet alors une offre de prix personnalisée. Pour suivre ces formations, les entreprises bénéficient d'une intervention sectorielle jusqu’à 10 €/heure pour les trois précitées et de 15 €/heure pour le coût salarial. « L'entreprise ne reçoit que le décompte final. Toute la coordination est assurée par Construfutur. Ceci prouve vraiment la volonté de rationalisation et de simplification administrative, soit le troisième objectif », poursuit Bruno Vandenwijngaert.
Centre de compétence technique
La liste de formations proposée est longue. « Coffreur, carreleur…C’est presqu’impossible de toutes vous les citer tellement il y en a. Je précise tout de même, et c’est important vu la campagne Safety My Priority de la Confédération Construction, que différents ateliers sur la sécurité sont organisés dans toutes les provinces. Il s’agit d’une journée d’ateliers pratiques qui aborde les grands thèmes de la sécurité sur chantier : travaux en hauteur, risques électriques, interventions incendies, premiers secours…Cette année, Construfutur va proposer des Safety weeks en concentrant, sur une seule semaine, plusieurs formations certifiantes ». Outre l'aspect formation, Constructiv est sensible à l'évolution des métiers de la construction. « Nous avons donc créé un centre de compétence technique. Il est amené à suivre les évolutions techniques dans le secteur pour les transposer dans le développement des formations. C'est une sorte de laboratoire qui envoie les informations vers les centres de compétences. Aussi, si nous recevons une demande particulière de formation qui n'existe pas, nous mettons tout en œuvre pour la créer ». Construfutur travaille donc de manière tripartite : le centre de production Construfutur, les forces de vente au sein des
Et quid des opérateurs de formation continue au sein de Construfutur ? Pour ceux qui souhaitent collaborer, Construfutur propose de signer l’accord qui fixe les exigences qualitatives, tarifaires, organisationnelles et en matière de sécurité, de durée et de contenu. « C'est un travail sur le long terme. De nombreux opérateurs nous rejoignent petit à petit », précise encore le CEO de Constructiv. Enfin, Bruno Vandenwijngaert se réjouit de collaborer à ce beau projet avec la CCW et l’EMEC. « Nous allons continuellement nous concerter avec le pilier patronal sur l'offre de formation à proposer, les nouvelles tendances et la communication uniforme. La simplification de la communication mène à une plus grande visibilité. Nous sommes très satisfaits de pouvoir développer ce beau projet ensemble », conclut le CEO de Constructiv. INFO : www.construfutur.be
•
200.000 HEURES DE FORMATION
Quelques chiffres pour mieux cerner la montée en puissance de Construfutur. Dans le pilier paritaire, du 1er septembre 2018 au 31 août 2019, on est passé de 180.000 heures de formation à 200.000. En 2018-2019, 12.500 ouvriers ont été formés et 1.650 entreprises wallonnes ont conçu un plan de formation. Enfin, les ateliers sécurité organisés en « interentreprises » représentent 1.222 ouvriers formés et 9.774 heures de formation. Et les ateliers sécurité organisés « en entreprise » représentent 2.136 ouvriers formés et 19.288 heures de formation.
LA CCW VEILLE À PROMOUVOIR CE PROJET COLLECTIF STRATÉGIQUE
La CCW s’inscrit dans la dynamique ConstruFutur et veille à promouvoir ce projet collectif stratégique. En tant que pilier patronal de Construfutur, la CCW Academy est désireuse, avec l’EMEC (fondée en 1998 à l’initiative de la CCW), d’offrir aux professionnels du secteur un outil performant de formation continue. Un schéma qui amène l’EMEC à converger vers la CCW Academy en vue de renforcer ce projet sectoriel stratégique pour la Confédération Construction, au même titre qu’en Flandre et à Bruxelles. « La formation continue des indépendants et salariés est en effet une priorité dans le contexte de transition technologique et environnementale, pour augmenter la qualité de l’emploi et la compétitivité de nos entreprises, et notre mission est de leur proposer une offre de formation sectorielle de qualité et régulièrement actualisée », souligne Habiba Boutraih, responsable de la CCW Academy.
LIÈGE 5, Galerie de la Sauvernière 4000 Liège 04 221 56 70 lg@constructiv.be
BRABANT WALLON - NAMUR Avenue Prince de Liège 91 bte 4 5100 Jambes 081 24 03 40 bnl@constructiv.be
HAINAUT Boulevard André Delvaux, 15/3-3 7000 MONS 065 39 47 90 ht@constructiv.be
LUXEMBOURG Rue Fleurie 2 bte 4 6800 Libramont-Chevigny 061 24 04 70 lux@constructiv
septembre 2019 • Construction 33
PATRIMOINE
« L’œil écoute » et « l’Escape Game », heureux lauréats du Collectif PatWal de Prométhéa Julie Bajart, la présidente du Collectif (2e en partant de la gauche), lors de la cérémonie de remise des prix.
Pour la troisième année consécutive, le Collectif PatWal de Prométhéa a remis un prix de 12.000 € à des projets impliquant les jeunes générations dans la découverte du patrimoine bâti de Wallonie. « L’œil écoute » a reçu le prix PatWal 2019 de Prométhéa et « l’Escape Game de la Gare de Treignes » le prix coup de cœur. La CCW faisait partie du jury.
L
e Collectif est constitué de 11 entreprises mécènes (dont quatre de nos membres : Bajart, Dherte, Golinvaux et Macors, outre la CCW), soucieuses d’avoir un impact sur la société et en particulier sur la préservation et la valorisation du patrimoine. « L’objectif du Collectif PatWal de Prométhéa est de sensibiliser les jeunes citoyens, entre 8 et 25 ans, au patrimoine. Les éveiller à ce qui existe autour d’eux est primordial pour les entreprises mécènes membres du Collectif », a indiqué Julie Bajart, la présidente du Collectif. « Le 34 Construction • septembre 2019
fait de cibler les jeunes et le patrimoine local entraîne une synergie entre leur village, le lieu où ils vivent, leur école, et ce patrimoine à découvrir ou redécouvrir. Nous espérons que le prix PatWal de Prométhéa permettra de développer certaines valeurs auprès des jeunes, mais aussi de susciter un intérêt pour l’architecture, l’histoire ou tout autre métier du patrimoine ». Quant à Gérard Sevrin de l’entreprise Macors, il a indiqué que son entreprise fait une bonne partie de « son job au quotidien via le patrimoine ». « On s’est donc
dit, précise-t-il, qu’on pouvait peut-être initier les jeunes à ce patrimoine qui nous entoure. On a donc amorcé le Collectif avec l’idée d’accueillir des projets mis en avant par les jeunes ». Cette année, outre le prix PatWal de Prométhéa, les entreprises mécènes du Collectif ont souhaité remettre un second prix à un projet coup de cœur.
159 étudiants
« L’œil écoute », présenté par la Haute Ecole Albert Jacquard de Namur, a remporté le premier prix cité. Ce projet implique 159 étudiants et a pour but de les faire travailler individuellement sur un élément du patrimoine wallon auquel ils sont sensibles via la photographie, la recherche d’information et la rédaction de commentaires. Une sélection de 100 travaux fera l’objet de deux expositions, notamment dans le cadre des journées du patrimoine 2019. « Ce projet va toucher beaucoup de jeunes avec
terme. Là aussi, la façon dont a été mené le projet nous a inspirés », a indiqué JeanClaude Dherte.
La CCW membre du jury
une large diffusion de photos à travers toute la Wallonie », a commenté Colette Golinvaux, l’ancienne présidente de la Confédération Construction et par ailleurs, membre du jury. « Sur ce projet, nous avons été séduits par la vision du professeur. Il a ficelé le tout de façon très intelligente, avec une approche très intéressante vis-à-vis des jeunes, du patrimoine et des retombées. En effet, ce projet va avoir des répercussions pour éveiller les jeunes au patrimoine », a indiqué Jean-Claude Dherte, également membre du jury. Le relais Verlaine de Viroinval
(Escape Game) a, quant à lui, reçu le prix coup de cœur. En partenariat avec l’Eco-Musée de Treignes, les jeunes ont choisi de développer un Escape Game à la découverte de l’histoire et du patrimoine de la gare de Treignes et de compléter cette animation ponctuelle par des panneaux didactiques permanents. « Ce projet va faire revivre un bâtiment, il s’agit d’une histoire de vie maintenue », a encore indiqué Colette Golinvaux. « Ce projet va laisser des traces pour l’avenir. Ce n’est pas un coup médiatique et puis c’est tout. Il y a là une vision du patrimoine à plus long
La CCW est membre de Prométhéa et de son Collectif PatWal. Francis Carnoy, le directeur général, faisait d’ailleurs partie du jury. Il salue ces belles initiatives mettant à l’honneur la richesse du patrimoine. « Pour la CCW, s’investir dans ce Collectif cadre parfaitement bien avec notre volonté de stimuler la valorisation et la restauration du patrimoine bâti, domaine d’activité de plusieurs dizaines de nos affiliés. Notre implication dans Prométhéa complète donc notre action dans l’Alliance patrimoine-emploi du gouvernement wallon et notre partenariat avec la nouvelle Agence wallonne du patrimoine », a-t-il souligné, en précisant que le Collectif PatWal de Prométhéa reste ouvert à d’autres entreprises wallonnes intéressées de le rejoindre.
•
Êtes-vous vraiment le seul à lire vos mails ?
Protégez votre smartphone professionnel grâce à l’app de sécurité incluse dans Shape. Plus d’infos : business.orange.be/beprotected Les 23 et 24 octobre, nous serons présents au salon Digital Construction Brussels, à Tour & Taxis. Passez nous voir sur le stand 66. Offre disponible uniquement pour les nouveaux clients Orange avec un abonnement Shape entre le 4/3/2019 et le 28/02/2022 et avec un smartphone compatible Apple ou Android. Conditions sur business.orange.be/lookout.
ORANGE_Conctruction_FR_140x210_FR.indd 1
6/08/19 15:08
septembre 2019 • Construction 35
CENTRES DE GROOTE
Nouveau cap au CSTC et au CRR ! Le Centre scientifique et technique de la construction (CSTC) et le Centre de recherches routières (CRR) ont, fait rare, deux nouveaux directeurs généraux. Une occasion à ne pas manquer pour faire le point sur ces deux centres, leurs stratégies et leurs visions pour les prochaines années. Rencontre avec Annick De Swaef et Olivier Vandooren, respectivement directrice générale du CRR et directeur général du CSTC.
A
près un an à la barre du Centre de recherches routières, comment voyezvous l’avenir dans le domaine de la route ?
Annick De Swaef : Le Centre de recherches routières a été fondé en 1952 par application de la Loi De Groote. Il a reçu pour mission de stimuler le progrès technique en construction routière, en faisant de la recherche scientifique et en fournissant de la documentation et de l’information. Dans une société en constante évolution, le besoin en recherche pour relever les défis d'aujourd'hui et de demain reste énorme. Le CRR doit donc anticiper les nouvelles tendances et évolutions sociétales, ainsi que les attentes et besoins tant des entrepreneurs routiers que des gestionnaires routiers et de tous les types d'usagers de la route, de véhicules et d’infrastructures. Pour ce faire, la qualité, la construction routière durable, la mobilité durable et la sécurité sont depuis longtemps des points d’attention dans nos projets et nos activités. La numérisation est une autre préoccupation actuelle – pour le Centre et la construction routière en général. Ensemble, mettons-nous en route vers les 100 ans du CRR ! 36 Construction • septembre 2019
Pour le CSTC, on imagine également de nouveaux challenges? De profonds changements ?
Olivier Vandooren : Même si le CSTC est plus jeune que le CRR et fêtera cette année ses 60 années d’existence, nous partageons les mêmes missions et le même enthousiasme. En tant que Centre de recherche et d’innovation du secteur, nous formons ce pont entre la recherche fondamentale et la pratique sur chantier. Pour pouvoir aider les entreprises à saisir les opportunités liées à la transformation du secteur de la construction que nous connaissons aujourd’hui, nous lançons un plan d’action qui comporte 5 priorités et qui forme une sorte de contrat entre le CSTC et ses membres. Nous l’avons donc tout naturellement appelé « Give Me Five » (ndlr : plus d’infos à ce sujet pp. 38-39). Comment êtes-vous en contact avec les entrepreneurs ? Les pouvoirs publics ?
Annick De Swaef : Au CRR, nos contacts se situent à deux niveaux. Dans nos organes statutaires, nos Comités Techniques et notre Comité du Programme, siègent des représentants des entrepreneurs, des gestionnaires routiers et d’autres acteurs de la route. Notre
président actuel est ir Tom Roelants, administrateur général de l’Agentschap Wegen en Verkeer (AWV). Nous collaborons en outre étroitement avec la Confédération Construction et les fédérations sectorielles (FBEV, FWEV, VlaWeBo), qui sont des partenaires de choix. Nous misons également sur un contact direct sur le terrain et une proximité avec la communauté de la route par le biais de nos services (plus particulièrement nos assistances techniques et nos formations) et nos trois sièges (un dans chaque Région). Olivier Vandooren : Tout comme pour le CRR, les organes statutaires et les Comités Techniques du CSTC sont composés d’entrepreneurs et professionnels de la construction. Le CSTC est actuellement présidé par Johan Willemen de Willemen Groep. Au CSTC, nos 260 collaborateurs veillent à mettre les fruits de la recherche scientifique et technique menée par le Centre au profit des entrepreneurs de construction, mais aussi des autres professionnels du secteur. L’expérience et le pragmatisme des uns, alliés à l’esprit novateur des autres, permettent de publier des ouvrages pratiques, de prodi-
Les deux nouveaux directeurs généraux se retrouvent devant de nombreux défis.
guer des conseils techniques sur mesure en allant sur chantier, ou encore d’organiser des cours et formations correspondant aux besoins réels du secteur. Notre site Internet constitue la pierre angulaire de la stratégie de communication numérique du CSTC. Mais la force du CSTC, c’est également ses nombreux réseaux. Les collaborations structurelles qu’il a pu tisser avec les organisations sectorielles et, plus particulièrement, avec la Confédération Construction et les Fédérations de métiers sont aujourd’hui essentielles pour mener à bien notre tâche.
Olivier Vandooren : Le CSTC est au service de tous les entrepreneurs qui doivent pouvoir y trouver l’appui recherché, peu importe la taille de l’entreprise ou son domaine d’activité. Les artisans et les PME sont naturellement au centre de notre attention : ils représentent 70 % des membres du CSTC et environ la moitié des employés du secteur de la construction. C'est la raison pour laquelle petites et grandes entreprises sollicitent, quasiment à parts égales, le service d’aide directe et personnalisée que proposent les ingénieurs des Avis techniques.
Une approche PME est-elle toujours possible ?
La numérisation du secteur est-elle vécue par les deux secteurs de manière similaire ?
Annick De Swaef : Le CRR œuvre pour toutes les entreprises en construction routière, quelle que soit leur taille. Malgré l’agrandissement d’échelle à tous les niveaux, la construction routière est et restera essentiellement un secteur de PME. En effet, environ 85% des entreprises sont des PME. De par leur taille, les PME ne disposent pas toujours des moyens financiers et humains pour faire de la recherche et elles ont des besoins spécifiques en matière de formation, d’assistance…Toutefois, elles doivent aussi pouvoir évoluer, garantir une qualité optimale et conserver, voire renforcer leur position. Une approche ciblée s’impose donc et nous y consacrons beaucoup d’attention et de soin.
Annick De Swaef : Le CRR s'engage pleinement dans la numérisation de ses processus internes et de son fonctionnement. Nous avons développé une IT Roadmap (feuille de route IT) avec plusieurs projets prioritaires. Nous mettons également en place ou participons à des projets de numérisation au profit du secteur. Un exemple parmi d’autres est le projet « URBANWISE Construction » : un prototype de plate-forme informatique développé en vue d'optimaliser la communication et la planification des livraisons en centre-ville et l'approvisionnement des chantiers (bâtiments et routes). À l’occasion de Digital Construction Brussels 2018, nous avons également
lancé le projet « Digi-Barometer ». Cette initiative a pour but de mesurer la maturité et le progrès dans le domaine de la numérisation. Lors de l’édition 2019, les résultats seront présentés et des actions adaptées en seront distillées. Le CRR mènera également le groupe de travail CSTC « BIM pour l’infrastructure ». Olivier Vandooren : Depuis les tout débuts de l’informatique, le CSTC a développé nombre d’outils et services pour stimuler et accompagner la numérisation du secteur. Avec la quatrième révolution industrielle et l’adoption du BIM, ce processus s’accélère aujourd’hui. En Belgique, c’est le secteur qui a pris l’initiative, en créant en 2016 le Comité Technique BIM&ICT. Fait tout à fait unique en Europe, ce Comité sectoriel a directement choisi de rassembler, en son sein, des représentants de toutes les professions. Ces professionnels n’ont pas ménagé leurs efforts pour délivrer au plus vite, avec le CSTC, les premiers documents de référence. La Belgique a ainsi pu rattraper son retard sur les pays voisins et a même pris de l’avance dans certains domaines. Mais nous ne sommes encore qu’au début du chemin… Le BIM, c’est avant tout un outil collaboratif. Le BIM seul, cela ne marche pas. Notre attention se concentre donc aujourd’hui sur la façon d’accompagner au mieux la montée en compétence numérique de tous les acteurs, y compris des artisans et des sous-traitants. Sans revenir sur les nombreuses actions initiées bien souvent avec la Confédération Construction, sachez que nous travaillons notamment à la mise sur pied de deux Centres de démonstration dédiés à la Construction 4.0 ainsi qu’au développement d’un écosystème BIM, appelé « BIMio ». Cet écosystème en ligne facilitera l’échange des informations provenant d’une maquette numérique, en distillant les données pertinentes pour chacun des métiers. L’extraction des données liées aux quantités simplifierait ,par exemple, l’établissement d’une offre de prix par le sous-traitant, en réduisant également le nombre d’erreurs possibles.
•
INFO : www.cstc.be – www.crr.be. septembre 2019 • Construction 37
CSTC
Give Me Five : 5 priorités pour changer avec ambition et pragmatisme Ce 1er février 2019, Olivier Vandooren reprenait les rênes du Centre scientifique et technique de la construction, succédant ainsi à Jan Venstermans, parti à la retraite après plus de 10 ans aux commandes du Centre. Le 30 avril dernier, le nouveau Directeur général présentait au Conseil général et au Comité permanent un plan d’action visant à transformer le CSTC pour mieux accompagner le secteur et les entreprises en particulier, mais visant également à saisir les opportunités qui se multiplient en cette période de changements profonds et rapides. Olivier Vandooren nous dévoile ici les grandes lignes de ce plan.
L
e monde de la construction est plus que jamais sous le feu des projecteurs. Nous connaissons aujourd’hui une mobilisation citoyenne sans précédent pour le climat. Les prix sont soumis à forte pression par la concurrence étrangère. L’accès au logement demeure une difficulté majeure pour les jeunes ménages. Par la recherche et l’innovation collectives, nous pouvons contribuer à ce que des réponses soient apportées à ces enjeux sociétaux. Ceci fait partie des missions essentielles confiées au CSTC par les entreprises de construction. Nous avons la possibilité de changer les choses et, par là même, d’améliorer l’image du secteur. Un secteur qui reste le plus gros consommateur de matières premières et le plus gros producteur de déchets, mais qui est également responsable de plus de 30 % des émissions de CO2. De par la forte fragmentation du processus constructif, le secteur est à la traîne en matière de productivité : celleci est en moyenne de 30 % inférieure à 38 Construction • septembre 2019
celle des autres branches d’activités. Les avancées technologiques et organisationnelles liées à la 4e révolution industrielle sont particulièrement adaptées à nos besoins. Les perspectives offertes par les objets connectés sont presque sans limites pour rendre le chantier, le bâtiment (Smart Building) ou encore la ville (Smart City) plus intelligents. Une transformation du secteur est donc en marche. Tout profit pour les entreprises elles-mêmes, quel que soit leur métier, ainsi que pour la société dans son ensemble. En tant que Centre de recherche et d’innovation pour la construction, nous formons un pont entre la recherche fondamentale et la pratique sur chantier. Pour pouvoir aider les entreprises à cerner les opportunités créées par cette transformation, nous lançons aujourd’hui un plan d’action qui comporte cinq priorités et qui forme une sorte de contrat entre le CSTC et ses membres. Nous l’avons donc tout naturellement appelé ‘Give Me Five’.
O. Vandooren Directeur général du CSTC
Les collègues du CSTC : mains levées pour ‘Give Me Five’.
• La première priorité de ce plan d’action se concentre évidemment sur notre activité de base : la recherche appliquée et l’innovation menées par des collègues hautement compétents, passionnés, curieux et ouverts au travail collaboratif. Le monde d’aujourd’hui change vite, très vite. C’est une aubaine et un défi pour un centre de recherche et d’innovation comme le nôtre. Une aubaine, car l’innovation technologique, sociétale et environnementale est omniprésente. Un défi, car il nous faut plus que jamais faire preuve de dynamisme et d’agilité pour nous adapter constamment au contexte changeant et aux nouvelles opportunités. Souplesse, engagement et vision doivent donc faire partie de notre ADN. • La deuxième priorité n’est pas moins fondamentale et doit faire l’objet d’une attention quotidienne. Le service aux membres est inscrit dans nos gènes. Nous devons aujourd’hui redoubler d’efforts pour mieux comprendre les attentes souvent spécifiques de nos clients et partenaires. Nos actions seront ainsi mieux adaptées aux besoins; elles seront évaluées au préalable en fonction de leur valeur ajoutée et de leur impact réel, qui sera mesuré après coup. Dans ce cadre, nous avons récemment initié ce que nous appelons les ‘projets en régie propre’ : des projets entièrement financés par les redevances qui nous permettront d’avoir plus de réactivité vis-à-vis des besoins concrets exprimés par les professionnels au sein des Comités techniques représentant chacun un métier de la construction.
Les 5 priorités de ‘Give me Five’ 1. L’innovation avec excellence, vision et ouverture 2. Plus de valeur ajoutée pour nos clients et nos partenaires 3. Communiquer et former plus et mieux 4. CSTC 4.0 pour une Construction 4.0 5. Des collaborations et partenariats stimulés
• Alors que la communication occupe une place centrale dans notre société, la nécessité de toujours communiquer et former plus et mieux s’impose et constitue la troisième priorité du plan Give me Five. Nous veillerons à être modernes et innovants. À utiliser un langage adapté à notre public. À ce jour, nous n’avons par ailleurs que trop peu exploité les nouveaux médias sociaux. Nous y remédierons à court terme. • La 4e priorité n’est évidemment pas une surprise. Nous ne pouvons aider les entreprises à se transformer et à s’emparer des opportunités liées à la 4e révolution industrielle si nous ne nous transformons pas nous-mêmes. La priorité 4.0, c’est donc un CSTC 4.0 pour un secteur 4.0. • La 5e et dernière priorité impose de stimuler davantage les collaborations et partenariats sectoriels. Les alliances que nous avons depuis toujours bâties avec les instances de la Confédération Construction ont souvent été cou-
ronnées de succès. Nos membres, le secteur ou plus largement encore la société et l’ensemble des citoyens en sont les premiers bénéficiaires. Pour élever nos ambitions, pour redynamiser les Comités techniques et rajeunir leur composition, pour servir plus et mieux les entrepreneurs, nous avons besoin de collaborer encore davantage. C’est pour cette raison que cette volonté a été réaffirmée comme l’une des cinq priorités de notre plan d’action ‘Give me Five’. Ce plan d’action se veut bénéfique pour tous les entrepreneurs de construction, qui doivent pouvoir trouver au CSTC l’appui souhaité, quel que soit la taille de l’entreprise ou son domaine d’activité. Vous l’aurez compris, avec le plan ‘Give Me Five’, votre centre de recherche affiche clairement son ambition : celle d’aider le secteur à se transformer, afin qu’il saisisse avec enthousiasme et pragmatisme les opportunités engendrées par les défis technologiques, économiques et sociétaux.
•
septembre 2019 • Construction 39
CSTC
Éclairage sur l’activité menée au CSTC en 2018 Le dernier rapport annuel fait le point sur l’activité de votre centre de recherche sectoriel, avec à la fois les actions menées de longue date et celles initiées plus récemment pour répondre aux défis qui se posent à l’entrepreneur de notre temps. Petit survol de ce document éclairant qui, par rapport aux éditions précédentes, se distingue surtout par la place laissée à l’humain, histoire de montrer que la grande richesse du CSTC réside surtout dans la compétence et la passion qui animent ses 257 collaborateurs…
A
u fil de la bonne soixantaine de pages que compte le dernier rapport annuel du Centre scientifique et technique de la construction, ce qui frappe d’abord, c’est la présence récurrente de grandes photos-portraits de responsables du CSTC et l’évocation de leurs points de vue. Par ailleurs, si le document est moins exhaustif que précédemment, il met à l’honneur nombre de projets ou de travaux dédiés aux défis actuels.
Le monde change… la construction aussi !
« Les changements, le CSTC est là pour les anticiper et permettre aux entrepreneurs de les adopter avec enthousiasme et pragmatisme » : Olivier Vandooren et Johan Willemen, respectivement directeur général et président du CSTC, résument ainsi d’emblée la philosophie d’action de notre centre de recherche sectoriel. Une action qu’ils voient s’appliquer aux grands enjeux sociétaux d’aujourd’hui qui se manifestent dans des domaines aussi différents que la préservation du climat, la concurrence étrangère qui écrase les prix ou encore l’accès au logement pour les jeunes. Autant de 40 Construction • septembre 2019
Avec 300 tests par an, le labo Acoustique du CSTC a atteint sa vitesse de croisière.
problèmes appelant des solutions nouvelles ! La consommation de matières premières, la production de déchets et le défaut de productivité peuvent être améliorés par des approches novatrices, sans pour autant transformer l’entrepreneur en un robot numérique ! L’humain et le savoir-faire restent au cœur de la stratégie.
Actualité du CSTC
John Vyncke, conseiller général, présente le nouveau Comité technique ‘Smart and Sustainable Constructions’ dédié aux constructions durables et intelligentes. Peter Wouters, directeur Normalisation et Certification, et Georges Klepfisch, délégué général, nous parlent des normes qui favorisent la qualité, la sécurité et la durabilité des ouvrages de construction. Les membres du CSTC peuvent télécharger gratuitement près de 1.200 de ces normes sur le site www.cstc.be. Un site dont Jörg Wijnants, directeur Information et Soutien aux Entreprises, explique la révision en profondeur opérée l’an dernier pour mieux répondre aux désirs et habitudes des entrepreneurs qui utilisent cet outil devenu indispensable au fil du temps.
Installations techniques
Sont abordées ici la conception intégrale d’installations sanitaires et de chauffage à travers le projet Instal2020 ( www.instal2020.be) et la tour sanitaire du CSTC, laboratoire de haute technologie de 22,5 mètres de haut. Xavier Kuborn, chef de projet, décrit l’ambitieux projet de recherche In-Vent-Out sur un sujet plus complexe qu’il n’y paraît : l’évacuation de l’air vicié et des
gaz de combustion. Christophe Delmotte, chef de projet principal, analyse de son côté l’avenir des piles et des batteries des systèmes intelligents, tandis que Vincent Jadinon, conseiller principal senior à la division Avis techniques, estime qu’il est désormais possible de prévenir les dégâts liés aux fuites d’eau.
grâce à un protocole téléchargeable sur www.bimportal.be.
Matériaux et systèmes constructifs
Loredana Moro, chef de projet, explique la mise au point d’un essai à réaliser après l’application de PUR et avant la mise en œuvre d’une chape. À noter
place unique au niveau européen avec ses équipements de pointe et quelque 300 tests réalisés en 2018.
Environnement et construction circulaire
Aline Vergauwen, chef de projet, commente le label ‘Bâtiment circulaire’ par lequel le CSTC encourage le secteur à poser des choix durables et réfléchis. Le CSTC est là pour concrétiser les idées innovantes de ses membres et les accompagner dans cette démarche (cf. www.ctech.brussels). Lisa Wastiels, chef de laboratoire adjoint, évoque de son côté l’outil Totem permettant d’objectiver le choix des matériaux en fonction de leur impact environnemental.
Énergie
Construction 4.0
Bart Ingelaere, directeur Techniques d’information et de gestion, décrit le salon Digital Construction Brussels comme le moment idéal pour sensibiliser les entrepreneurs aux opportunités liées au numérique. Maria Huerdo Fernandez, conseillère principale senior, est là pour leur permettre de faire ce pas : les professionnels du secteur pourront se lancer plus facilement dans le BIM
aussi une présentation de Modul’Air, système de modules de façade préfabriqués pour la rénovation accélérée. À ce même chapitre, Levi Geerts, conseiller principal aux Avis techniques, explique que les problèmes nouveaux qui se posent sur chantier sont systématiquement discutés au sein des Comités techniques. Sur le thème du confort et de la santé, le laboratoire Acoustique occupe une
Gust Van Lysebetten, chef de projet, rassure quant à la géothermie peu profonde, qui n’a rien de sorcier et constitue une source durable d’énergie thermique. Comment améliorer la performance énergétique des fleurons de notre patrimoine ancien ? C’est précisément l’objectif du projet P-Renewal, car, comme le dit Eddy Mahieu, chef de la division Avis techniques, « Notre secteur doit aussi relever le défi de réduire la consommation énergétique des bâtiments déjà construits ». Pour de plus amples détails sur tous ces sujets, le déclic, c’est le clic : www.cstc.be !
•
septembre 2019 • Construction 41
L’escalier, accroché à la paroi des auditoires, permet de rejoindre tous les niveaux. (© photo: Jean-Michel Byl)
PROJET
Des auditoires flambants neufs pour les étudiant(e)s du Pôle Santé de l'ULB Les étudiant(e)s du Pôle Santé de l'ULB sont gâtés. Dès la rentrée académique, ils pourront suivre les cours dans quatre auditoires flambants neufs, intégrés dans le nouveau bâtiment W du Campus Erasme. Construction a pu visiter ce bâtiment ultra-moderne en primeur, avant l'inauguration officielle prévue au mois de septembre.
L
e Campus Erasme, situé le long de la rue Meylemeersch, ne disposait plus d'assez de place et d'auditoires pour accueillir les étudiants des facultés de Médecine, des Sciences de la motricité et de l'Ecole de Santé Publique. Avec l'arrivée de leurs compères de la faculté de Pharmacie, dans quelques années, la construction d'un nouvel espace, dédié à l'apprentissage, était devenue impérative. Ce nouveau complexe d'auditoires permettra également l'organisation de conférences et de congrès internationaux d’envergure. L’ULB est, par ailleurs, à la recherche d’un partenariat externe pour l’exploitation de ce nouvel outil.
Projet Design & Build
Un de nos membres, Valens (Eiffage), a remporté le marché, en collaboration avec les bureaux d’étude et le bureau d’architecture Art & Build. Cegelec, un autre de nos membres, est ensuite arrivé comme partenaire pour la réalisation des techniques spéciales. « Nous sommes intervenus très tôt dans le projet afin de faire partie intégrante des études pré-exécution. Mais nous n’étions pas présents lors de la phase d’attribution du marché », précise Vincent Deleersnyder, Business Unit Manager chez Cegelec. Pour rappel, dans un projet Design & Build, l'entrepreneur, les bureaux d’étude et l'architecte remettent un 42 Construction • septembre 2019
concours ensemble. Le permis d'urbanisme a été octroyé en décembre 2017 et le chantier a démarré en avril 2018. « Il aura duré 14 mois en tout. La réception provisoire a eu lieu fin juin 2019. L'ULB voulait absolument que le bâtiment soit prêt pour la rentrée académique 2019-2020 », explique Coraline Guyot, la responsable du chantier chez Valens. « Un défi très stressant mais l'objectif est atteint », précise-t-elle. Le bâtiment W, un parallélépipède rectangle de 30 m sur 50 aux coins arrondis, s'étend sur quatre niveaux, avec une superficie totale de 5.013 m². La façade est recouverte de tôles métalliques ondulées, de teinte rouille. Ces tôles recouvrent également les parties opaques des murs rideaux. «La façade se compose de deux grands murs rideaux composés de vitrages clairs et opaques pour la gestion de la lumière et de la chaleur », indique Coraline Guyot.
Atrium
L'entrée du bâtiment donne accès à l'Atrium (le Foyer), un espace de 700 m², sorte de grand hall d'accueil donnant accès aux auditoires et pouvant servir de salle de réception pour congrès et conférences. Le volume du foyer occupe toute la hauteur du bâtiment, soit une vingtaine de mètres. Un escalier, accroché à la paroi des auditoires, permet de rejoindre tous les niveaux. Personnes souffrant de vertige, s'abstenir au
La façade est couverte de tôles métalliques ondulées, de teinte rouille. (© photo: Jean-Michel Byl)
Le grand auditoire pourra accueillir 772 étudiants. (© photo: Jean-Michel Byl)
dernier étage ! Où l'on aperçoit, à l'arrière, la réserve naturelle du Vogelzang. Aussi, au plafond, une structure en bois lamellé-collé donne un certain cachet au Foyer qui, précisons-le, est chauffé à même le sol.
Auditoires
appareils auditifs)», indique Vincent Deleersnyder. Précisons encore que le grand auditoire dispose des normes d'une salle de spectacle et deux écrans latéraux (à côté du central) qui seront réservés à la partie questions-réponses professeur/étudiants. Aussi, les murs en béton et les techniques ont été laissés apparents, ce qui est d'ailleurs le cas partout dans le bâtiment, excepté les toilettes situées dans le Foyer et au 3e étage. « Il s'agit d'une volonté de l'ULB de gérer, elle-même, la maintenance du bâtiment », précise encore Vincent Deleersnyder.
Le bâtiment W se compose de quatre auditoires. Deux petits (146 et 148 places) et un moyen avec régie (328 places) situés à cheval entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Le tout grand (772 places), avec régie et deux cabines d'interprètes, se situe entre le deuxième et troisième étage. Cegelec s'est occupée des installations techniques de ces auditoires ultra-modernes. « Nous sommes arrivés sur le projet en août 2017 pour le partenariat HVAC, électricité, sanitaire, multimédia, protection incendie...Notre volonté était d'intervenir le plus tôt possible pour l'intégration du réseau aéraulique et hydraulique », souligne Vincent Deleersnyder. « Ce n'est pas tous les jours que nous réalisons de telles installations dans des auditoires. La difficulté était d'installer tout le système de ventilation, avec les contraintes de vitesse de l'air que cela implique, tout en tenant compte de l’importance de l'acoustique dans un auditoire. Pour atteindre un résultat optimal, nous nous sommes parfaitement coordonnés avec le parachèvement ».
Les auditoires sont également équipés du système Astrid, le système de communication propre aux services de secours. Dans le futur, ils seront aussi équipés du réseau DECT, une technologie sans fil qui permet aux professeurs, généralement des médecins, donnant leur cours d'être joignables à tout moment en cas d'urgence, à l'hôpital Erasme situé juste à côté. « De telles installations sont toujours un défi car l'épaisseur des murs en béton ne laisse pas les ondes passer », précise la responsable de projet chez Valens.
Interaction avec le professeur
Local technique
Les auditoires sont équipés d'une couverture wifi renforcée, d'un système d'éclairage LED, de prises pour ordinateurs portables, ce qui d'après nos interlocuteurs, serait assez rare dans les auditoires belges. Tout a été pensé pour le confort de l'étudiant et l'interaction avec le professeur. Nous pouvons d'ailleurs confirmer que l'acoustique est excellente dans les quatre auditoires. Nul besoin d'un micro pour s'exprimer. « Nous avons également installé un système qui permet au conférencier d'un auditoire d'être vu dans les trois autres, voire même dans le foyer. Ceci pour répondre à la demande de l'ULB d'organiser des conférences et congrès. Les quatre salles sont également équipées d’une technologie de projection au laser ainsi que d’une boucle d’induction pour les malentendants (connexion sur les
Système Astrid
Enfin, le local technique d'une superficie de 800 m² se situe sur le toit, où existe la volonté de créer une toiture verte pour, notamment, absorber l'eau de pluie. Lors de notre visite, quelques petits brins d'herbe étaient visibles par-ci, par-là. Le mot de la fin revenait à Coraline Guyot qui soulignait la bonne collaboration avec Cegelec dans ce projet. « C'était un plaisir de travailler avec eux ! Il s'agit d'un sous-traitant pro-actif qui n'attend pas et qui a réellement joué le jeu », a-telle conclu. Un plaisir de collaboration partagé par Vincent Deleersnyder. Qui a conclu avec un mot sur la sécurité. « Nous tenons à souligner qu’aucun accident de travail n’a été à déplorer sur la durée du chantier ! ».
•
septembre 2019 • Construction 43
RÉDUCTIONS AUX MEMBRES SEPTEMBRE
SIEVI VIPER La gamme Viper comprend désormais aussi un modèle avec le nouveau mécanisme à molette Boa®M4, la Viper Roller High+ S3, dont le dessus est un matériau microfibreux respirant et hydrofuge. L’aération est renforcée par la doublure 3D-dry®. Un soutien accru du pied est assuré par une protection de cheville en memory foam qui épouse la forme du pied sous l’effet de la chaleur.
tion c u d é de rmbres de la on % 0 1 r les me nstructi pou ion Co t a r é d Confé
CONTACT Tel. 014 73 50 75 info.be@sievi.com
www.sievi.com 44 Construction • septembre 2019
La TVA et les taux réduits dans le secteur de la construction Deuxième édition de l'ouvrage de référence La TVA est un impôt qui peut être à la fois simple pour certains et confus pour d'autres. Les taux de TVA applicables au secteur de la construction constituent en effet une branche particulièrement vaste, complexe et évolutive de cette matière fiscale. Le nombre croissant des règles législatives et administratives en matière de TVA ainsi que la jurisprudence excessivement dense aux niveaux belge et européen ne simplifient pas la tâche des entrepreneurs de construction, loin s'en faut. Cet ouvrage unique vous permettra de retrouver toutes les informations actualisées concernant les taux de TVA liés aux travaux de rénovation, à la démolition-reconstruction, à la construction de logements sociaux, et ainsi de suite. De quoi épargner une fastidieuse recherche dans des sources d'informations multiples. L'index des mots clés détaillé et précis qu'il contient facilite en outre la recherche lorsqu’on est amené à déterminer le taux de TVA à appliquer à un travail immobilier particulier. L’ouvrage est édité par Kluwer et compte 250 pages. La Confédération Construction peut le proposer à ses membres au prix avantageux de 50 € pour la version papier ou électronique, et 65 € pour les deux versions. Les non-membres et autres personnes intéressées peuvent l'obtenir au prix de 85 € ou 110 € respectivement (soit le prix auquel l'éditeur Kluwer le vend). Ce livre est également disponible en néerlandais sous le titre : « De verlaagde btw-tarieven in de bouwsector ».
Formulaire de commande
Envoyer un mail à commandes@confederationconstruction.be ou commander dans le e-shop. Le/la soussigné(e) (Nom et prénom) : …………………………......................................................................……………………………………………. Entreprise : ………………………………….....................................................................…………………………………………………………………………….…………….... Adresse de facturation : ………………………….....................................................................…………………………………………………………………………… Code postal : ……………………….
Gemeente: ………….........................................................…….………………………………………………………………
Tél.: .…………………….……………………………………………………………………………
Fax: .………………………………………………………………………………………
E-mail: …………………………………………............................................................................…………………………………………………………………………………………. Numéro de tva ou d’entreprise : ………………………………………………………………………………………………………................................................. Numéro d’affilié à la Confédération Construction : ………………………………………………………………………………………………………..... Numéro d’affilié à la Confédération Construction : …….……………………………………………………………………….................................. Commande La TVA et les taux réduits dans le secteur de la construction au prix de (prix htva) : • Membres : 50 € x …. ex. (papier ou électronique) ou 65 € x …. ex. (papier et électron.) • Non-membres : 85 € x ... ex. (papier ou électron.) ou 110 € x …. ex. (papier et électron.) Je m’engage à verser ce montant dès réception de la facture.. Date et signature :
septembre 2019 • Construction 45
DIGITAL CONSTRUCTION BRUSSELS 2019
Un incontournable pour tout professionnel de la construction ! Après le succès de la deuxième édition, en octobre 2018, la Confédération Construction et le CSTC unissent à nouveau leurs forces pour l'organisation du troisième Digital Construction Brussels. Ce salon, dédié au numérique dans la construction, se tiendra les 23 et 24 octobre 2019 à Tour & Taxis à Bruxelles.
UN « SILVER PARTNERSHIP»
ThorbiQ building. virtually. anything.
46 Construction • septembre 2019
L
a Confédération et le CSTC sont conscients de ce que notre secteur ne peut ignorer la numérisation. Mais la fédération professionnelle a à cœur que vous soyez en mesure de poser les choix les plus adéquats pour votre entreprise. C'est pour cette raison que Digital Construction Brussels a vu le jour en 2017 et que le salon place au centre de ses préoccupations les besoins et les questions des entreprises de construction. Et cette année aussi, il y en aura pour tous les goûts à DCB. Débutant
ou confirmé, grande ou petite entreprise, il y aura de tout, pour tous. L'offre est particulièrement vaste : des outils pour numériser votre gestion, des logiciels pour planifier et suivre les travaux, le BIM, l'impression en 3D, la robotisation, les drones, l'ERP, l'enregistrement des présences, la facturation électronique, ou encore le track & trace.
Merci à nos sponsors !
Cet événement ne pourrait avoir lieu sans nos nombreux sponsors. Merci d'avoir, cette année encore,
répondu en masse à notre appel. Digital Construction Brussels, c'est bien plus qu'un salon classique. Outre les stands des exposants, nous vous offrons également la possibilité de participer à nombre de séminaires et de séances d'information, ou encore de venir assister à des démonstrations dans les zones prévues à cet effet. Cette année, Digital Construction passe à l’international avec son « Symposium BIM International » de deux jours. Des ateliers seront également proposés, lors desquels vous pourrez vous essayer à diverses technologies.
septembre 2019 • Construction 47
guichet d’entreprises
votre tremplin pour entreprendre sans soucis
Vous créez ou gérez déjà une entreprise ? Faites confiance à Formalis : • pour accomplir vos formalités administratives ; • pour l’inscription et les modifications dans la Banque-Carrefour des Entreprises ; • pour notre expertise et notre connaissance de l’entrepreneuriat.
Plus d’info sur www.formalis.be
en collaboration avec
Le salon professionnel belge dédié aux techniques
d'installation : climat intérieur, installations sanitaires, électrotechnique, automatisation et sécurisation, chauffage, ramonage et traitement d’eau Dans les grandes salles du Brussels Kart Expo, de 9h00 à 19h00. Accès gratuit pour les professionnels de la construction. Ambiance et convivialité assurées grâce à des buffets gratuits et
des boissons.
Inscrivez-vous en ligne via www.installday.be
VENDREDI 22 NOVEMBRE 2019
partenaire médiatique:
organisation:
by Techlink
by Techlink by Techlink
une initiative de:
by Techlink
Le salon professionnel et l’événement de réseautage de l’année pour les
fabricants, prescripteurs, architectes et spécialistes dans le domaine du parachèvement : peintres, menuisiers, vitriers, poseurs de plafonds et cloisons, plafonneurs, parqueteurs, carreleurs et poseurs de mosaïques,… Dans les halls spacieux de Brussels Kart Expo à Grand-Bigard de
9h00 jusqu’à 19h00. Accès gratuit à plus de 160 stands. 4.300 visiteurs en 1 journée.
JOURNÉE DU PARACHÈVEMENT
Ambiance conviviale avec boissons et buffets gratuits.
Inscrivez-vous en ligne via www.journeeduparachevement.be organisation:
MARDI 26 NOVEMBRE 2019
une initiative de:
Le Conseil National des travaux de Toiture et d’Etanchéité vous invite à son
■ Le salon professionnel et l’événement de réseautage par excellence au Benelux pour les couvreurs, entrepreneurs d’étanchéité, fabricants, architectes, prescripteurs et professions du secteur de la toiture… ■ Dans les halls spacieux du Brussels Kart Expo de 9h00 à 19h00. ■ Accès gratuit à plus de 140 stands. ■ 4.100 visiteurs en 1 journée. ■ Ambiance conviviale avec boissons et buffets gratuits.
VENDREDI 29 NOVEMBRE 2019
Inscrivez-vous en ligne via www.belgianroofday.be organisation:
partenaire médiatique:
une initiative de:
MARQUANT
Stabilité dans la production totale de briques en 2018 En Belgique, la production totale de briques a atteint 1,943 million de m³, en 2018. C’est plus ou moins le même niveau que celui atteint en 2017 (1,938 millions de m³). Les exportations et importations ont, pour leur part, augmenté. C’est ce qu’il ressort du Rapport annuel de la Fédération belge de la Brique.
La production de briques pour maçonnerie ordinaire s’élève à 969.000 m³ et représente 49,9 % du volume total de la production. Il s’agit de la production de briques perforées (‘snel-
bouw’) car il n’y a pas eu de production de briques pleines en 2018. La production de briques de parement s’élève, quant à elle, à 974.000 m³, soit 50,1 % de la produc-
tion totale : les briques de parement ‘moulées main’ ont atteint un volume de production de 841.000 m³ et les briques ‘étirées’ 133.000 m³. Le secteur propose également une vaste gamme de plaquettes en terre cuite, produites selon différents modes de fabrication. Ces plaquettes se rencontrent dans différents systèmes constructifs, en construction neuve ou en rénovation. En 2018, la production de plaquettes en terre cuite a été de 495.779 m². Au niveau des exportations et importations, les chiffres sont à la hausse. Les exportations s’élèvent à 661.000 m³, soit 34 % de la production totale et une augmentation de 5 % par rapport à 2017. Le RoyaumeUni reste le pays d’exportation le plus important. Quant aux importations, les chiffres s’élèvent à 126.000 m³, soit 6,48 % de la production belge. INFO : www.brique.be
198 593
1,5 %
La 87e conférence d’Euroconstruct vient de se dérouler. Les perspectives, à court terme, jusqu’en 2021, y ont été présentées. Elles prévoient un ralentissement de la croissance. Cette année, au sein des 19 pays qui sont membres de cette organisation, on s’attend à une croissance moyenne de 1,9 % de la production dans le secteur. Mais dans les deux prochaines années, la croissance ne sera pas plus élevée que 1,5 %. Cela s’explique par un certain nombre de causes structurelles, comme la pression démographique et la saturation du marché. Ajoutez-y l’incertitude de ces derniers mois. Comme prévu, dans notre pays, la production dans le secteur va augmenter de 2,6 %. C’est donc mieux que la moyenne des pays d’Euroconstruct. Vous voulez en savoir davantage sur les perspectives ? Vous pouvez acheter le résumé de la conférence et le Country Reports, avec votre avantage membre, à la Confédération. Il est également possible de se procurer uniquement les perspectives belges. INFO: hannelore.vanbilloen@confederatiebouw.be.
50 Construction • septembre 2019
UN PROJET QUI VOUS POUSSE À VOUS SURPASSER. Et un partenaire fiable qui vous traite toujours d‘égal à égal. Ceux qui visent une qualité maximale à grande échelle ont besoin d‘un partenaire qui s‘impose la même exigence. Un partenaire qui convainc par une qualité de produit exceptionnelle pour le domaine sanitaire, gaz et chauffage et qui ne perd jamais de vue le moindre détail, même lors des plus grands défis. Que ce soit en personne sur le chantier, à travers les conseils de notre ligne d‘assistance téléphonique ou dans notre centre de formation Viega. Viega. Connected in quality.
viega.be/A-propos-de-nous
La sĂŠcuritĂŠ au travail : faisons bloc !
Participez sur safetymypriority.be