Le mensuel de l’entrepreneur • Une publication de la Confédération Construction • Rue du Lombard 34 - 42 • 1000 Bruxelles
Construction
DIGITAL CONSTRUCTION BRUSSELS L’évènement à ne pas rater
GDPR Les réponses à vos questions
PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE Les mesures du Ministre Jeholet
DOSSIER
ELECTIONS COMMUNALES
nos demandes aux communes /confederationconstruction @ConfedConstruct
www .confederationconstruction.be Confederatie Bouw - Confédération Construction
OCTOBRE
2018 BUREAU DE DÉPÔT GENT X – €6
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Pour une construction plus rapide, plus qualitative et plus efficiente Avec Porotherm Dryfix, Wienerberger lance une technique révolutionnaire pour construire avec des blocs à coller PLS. La mousse en spray Porotherm Dryfix extra permet désormais de construire de façon encore plus rapide, plus qualitative et plus efficiente.
Un triple gain de temps Jelle Bekaert constate encore d’autres avantages: “Avec l’arrivée de l’hiver, il peut geler soudainement et les travaux se retrouvent ainsi à l’arrêt. Maintenant, nous pouvons continuer de travailler jusqu’à -5°C. Avec des gants chauds, naturellement.” “Pour entamer les travaux, il ne faut plus préparer de colle. Plus besoin de rouleaux devant être continuellement remplis. Ce qui représente un gain de temps considérable, mais aussi un plus grand confort de travail. Et lorsqu’il faut faire une pause, il suffit de nettoyer la tête de projection avec Dryfix cleaner. Et vous pouvez ensuite reprendre le travail, sans perte de temps. Plug & Spray…” Jelle Bekaert, entrepreneur (Algemene Bouwwerken Jelle Bekaert)
Mais il y a encore un autre gain de temps, selon Jelle Bekaert: “Plus besoin de nettoyer le matériel à la fin de la journée et moins de matériel à ranger.”
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ÉDITO
Le pacte stratégique : l’espoir d’une nouvelle dynamique d’investissement
L
e rapport du Comité stratégique chargé de la mise en œuvre du Pacte national pour les investissements publics est sur la table du gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux. Il leur appartient à présent de valider et de mettre à exécution les propositions faites par le comité. Ce rapport déplore tout d’abord la faiblesse structurelle du niveau des investissements publics en Belgique, avec toutes les conséquences dommageables qui en résultent sur l’état des infrastructures et des bâtiments publics. Il appelle ensuite à un redéploiement majeur des efforts d’investissement dans le cadre d’une stratégie qu’il définit.
« Il faut transformer les intentions du Pacte en objectifs concrets à atteindre »
La Confédération se réjouit de cet appel. Elle-même ne cesse de plaider depuis de longues années pour une véritable relance structurelle des investissements publics, tant les besoins dans certains domaines, comme la mobilité par exemple, sont criants. Le Pacte est donc à notre avis un excellent outil pour relever le niveau de l’investissement public en Belgique. Mais il faut pour cela transformer les intentions du Pacte en objectifs concrets à atteindre. Le rapport du Comité stratégique cible à ce propos 6 domaines d’intervention prioritaires, parmi lesquels la numérisation, l’énergie et la mobilité. En matière d’énergie, le rapport fait suite à l’une de nos propositions de lancer sans retard une vaste opération de rénovation énergétique des bâtiments publics. Le Comité stratégique prévoit à cet effet un budget de 17 milliards € pour des travaux à mener au cours de la période 2019-2030. C’est un objectif ambitieux et en même temps réaliste si l’on veut que la Belgique se donne toutes les chances de réussir sa transition énergétique. L’enveloppe pour la mobilité peut paraître à première vue conséquente elle-aussi, puisque ce sont quelque 24 milliards € (dont 20 à charge du secteur public) qui seront investis au cours des 11 prochaines années dans des projets visant à améliorer la mobilité dans le pays. Les choses doivent cependant être nuancées. Hormis une enveloppe de 9 milliards, à consacrer à l’entretien des infrastructures de transport, l’effort d’investissement du Pacte porte exclusivement sur les réseaux ferroviaire et fluvial et sur l’intermodalité. Certes, ces réseaux sont essentiels mais il est regrettable que le Pacte n’offre aucune perspective de développement de notre réseau routier, dont on mesure chaque jour le degré de saturation. Mais le dernier mot n’est sans doute pas dit dans ce dossier de la mobilité. Gageons que les gouvernements régionaux profiteront de cette dynamique du Pacte national pour proposer eux-mêmes de nouveaux projets et de nouveaux leviers de financement concernant les routes.
Robert de Mûelenaere Administrateur délégué de la Confédération Construction octobre 2018 • Construction 3
SOMMAIRE
15 Elections communales : nos demandes aux communes Les élections communales auront lieu le 14 octobre prochain. Nos Confédérations régionales ont transmis leur traditionnel mémorandum aux pouvoirs locaux. Ces mémorandums analysent les nombreux défis : l’augmentation de la population, la densité du bâti, la rénovation des villes et villages, la mobilité, le stop au béton…
14 GDPR
De nombreux membres nous ont posé des questions au sujet du règlement européen de protection des données à caractère personnel. Dans cet article, nous fournissons les principales réponses.
4 Construction • octobre 2018
26 Pénurie de main-d’œuvre
Construction s'est entretenu avec Pierre-Yves Jeholet, le Ministre wallon de l'Economie et de l'Emploi. Il nous parle des trois mesures fortes qu'il a prises pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre.
42 Nouvelle tribune au FC Malinois
Depuis le mois d’avril 2018, notre membre Verelst Bedrijfsbouw réalise la construction de la tribune principale du stade du FC Malinois. Celle-ci comprendra environ 2.500 places assises et une trentaine de skyboxs, des loges réservées aux entreprises.
Construction
Le mensuel de l’entrepreneur • Une publication de la Confédération Construction • Rue du Lombard 34 - 42 • 1000 Bruxelles
VOS INTÉRÊTS
OCTOBRE
2018 BUREAU DE DÉPÔT GENT X – €6
10 Harmonisation des pensions complémentaires
Un travail de longue haleine. 12 GDPR Les réponses à vos questions.
DIGITAL CONSTRUCTION BRUSSELS L’évènement à ne pas rater
GDPR Les réponses à vos questions
38 CSTC « Smart Buildings for Smart Cities »: vers une meilleure expérience des villes et des bâtiments.
PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE
PROJETS & ENTREPRISES
Les mesures du Ministre Jeholet
DOSSIER
DOSSIER
ELECTIONS COMMUNALES
Nos demandes aux communes /confederationconstruction @ConfedConstruct
www .confederationconstruction.be Confederatie Bouw - Confédération Construction
3 Édito Le pacte stratégique : l’espoir d’une nouvelle dynamique d’investissement 6 Evènement Saisissez les opportunités du numérique : venez à Digital Construction Brussels ! 9 Point de vue régional Transition énergétique : la CCW s’implique aux côtés du gouvernement wallon
VOS CONTACTS Construction est le mensuel de l’asbl Confédération Construction Rue du Lombard 34-42, 1000 Bruxelles Editeur responsable : Filip Coveliers, Rue du Lombard, 34-42, 1000 Bruxelles. Bureau de dépôt : Gent X Rédaction : Edition francophone : Construction Marc Guéret - tél. 02 545 57 31 marc.gueret@confederation construction.be Edition néerlandophone : Bouwbedrijf peter.graller@confederatiebouw.be Mise en page : Abder-Razzaaq Boujdaini abder-razzaaq.boujdaini@cnc.be Nikka Cuypers nikka.cuypers@cnc.be Secrétariat de rédaction : secretariatredaction@confederation construction.be
15 Introduction Elections communales : nos demandes aux communes 16 Etude de Belfius Pas de pic d’investissement des communes cette année. 20 Wallonie Mémorandum de la CCW. 23 Flandre Mémorandum de la VCB.
48 Digital Construction Brussels Présentation des exposants (dernière partie). 54 Marquant • Bilan des Demo Days • Chiffre du mois
SECTEURS & MÉTIERS
28 Environnement La Wallonie renforce sa législation sur la gestion des terres. 32 Beliris 25ème anniversaire. 34 Santé La Flandre veut éliminer le risque lié à l’amiante d’ici 2040. 36 Lean Un projet de Democo.
Impression : Graphius Réactions-questions : communication@ confederationconstruction.be Avec la collaboration des services d’études de : • Confédération Construction Sonia Massart, tél.02 545 56 34 - fax 02 545 59 09 Sonia.massart@confederationconstruction.be • Confédération Construction Wallonne Catherine Houtart tél. 02 545 56 68 - fax 02 545 59 05 catherine.houtart@ccw.be • Conféderation flamande de la Construction Johan Walewijns, tél. 02 545 57 49 - fax 02 545 59 07 johan.walewijns@confederatiebouw.be • Confédération Construction Bruxelles-Capitale Morgane Cendoya,
tél. 02 545 58 29 - fax 02 545 59 06 morgane.cendoya@confederationconstruction.be
Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique.
Abonnements : Claude Bernaerts, tél. 02 545 56 88 - fax 02 545 59 00 claude.bernaerts@confederationconstruction.be Publicité : Kristel Dekempeneer, tél. 02 545 56 99 - fax 02 545 59 08, kristel.dekempeneer@confederation construction.be Prix abonnement annuel Membres de la Confédération Construction, compris dans la cotisation Non-membres : 137,80 euros (TVA et frais de port compris) / Etranger : 300 euros (TVA et frais de port compris)
Par la présente publication, la Confédération Construction asbl s’assigne comme but de vous communiquer des informations adaptées, fiables, complètes et exactes. Toutefois, elle ne peut pas être tenue responsable en cas d’un manquement quelconque à cet objectif. Tous les éléments de cette publication sont protégés par le droit d’auteur de la Confédération Construction asbl. Toute reprise d’articles, en tout ou en partie, n’est permise qu’après autorisation expresse et avec la mention explicite de leur provenance.
Vot re mensuel Construction est dorénavant imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. Le label Forest Stewardship Council veille à la préservation de l’écosystème forestier ainsi qu’au respect des droits sociaux des populations indigènes et des travailleurs forestiers.
octobre 2018 • Construction 5
ÉVÈNEMENT
24 et 25 octobre 2018
Saisissez les opportunités du numérique : venez à Digital Construction Brussels !
• les bâtiments intelligents (Smart Buildings). En quoi l'automatisation et la numérisation peuvent-elles contribuer à l'utilisation, à la gestion, à la maintenance et à la gestion énergétique des bâtiments ? • le Digital Business. Les relations avec la clientèle, les maîtres d'ouvrage et les autres entreprises bénéficient, elles aussi, de la numérisation.
Le numérique dans la construction, c'est l'avenir. Les entreprises de construction qui se sont déjà engagées dans cette voie en sont pleinement convaincues. Ne pas suivre ce chemin, c'est courir le risque de rester sur le carreau. Vous désirez connaître les opportunités que l'automatisation et le numérique créent pour votre entreprise ? Dans ce cas, ne ratez pas Digital Construction Brussels, ces 24 et 25 octobre. Plus de 15 séances d'informations passionnantes, 20 démonstrations, 70 exposants... Digital Construction Brussels en est à sa deuxième édition et ce salon est toujours un incontournable pour tout entrepreneur désireux d'en apprendre davantage au sujet de l'automatisation et de la numérisation. Parcours du salon
Comme vous pourrez le constater, il ne s'agit pas là d'un salon classique. DCB, c'est bien plus. DCB, c'est une expérience particulièrement riche dont l'offre est si diversifiée que nous conseillons à tout un chacun de planifier soigneusement sa visite. La Confédération et le CSTC ont eu
à cœur de répondre à vos demandes et à vos besoins. Le salon s'articule donc autour de plusieurs thèmes de fond cohérents, développés sous forme de séminaires et démonstrations. Quelles que soient l'activité ou la taille de votre entreprise, vous ne manquerez pas d'en constater l'utilité. Ces thèmes sont les suivants : • le BIM. Point n'est besoin de présenter le Building Information Modeling ; • les drones et la numérisation en 3D ; • la gestion numérique de l'entreprise. Une planification plus efficace, la facturation électronique, une meilleure gestion d'entreprise, le Track & Trace…;
Pour les secteurs spécifiques, il y a Bois 4.0 et ROAD 4.0. Sans oublier l'impression 3D en béton, un thème qui sera illustré le mercredi 24 octobre par la démonstration d'une énorme imprimante à béton en action. Certains séminaires s'adressent aux débutants. D'autres, aux avancés. Différents types d'entreprises peuvent déterminer leur propre parcours en fonction des thèmes proposés. Le site Internet dédié au salon vous fournira davantage d'informations à ce sujet. Mais bien entendu, c'est à vous de choisir ce que vous désirez voir et à quoi vous désirez assister. N'oubliez pas non plus de vous rendre sur les nombreux stands ! Ensemble, ils rassemblent à peu près tous les domaines qu'un entrepreneur pourrait numéri-
Dois-je donc passer au numérique ? Nous n'avons pas la réponse à cette question. Vous êtes la seule personne à pouvoir y répondre par rapport à votre cas concret. Mais quoi qu'il en soit, certains aspects seront inévitables. Ce que nous savons, en revanche, c'est que Digital Construction Brussels vous aidera à trouver la bonne réponse.
6 Construction • octobre 2018
ser. Vous y verrez ce que le marché peut offrir. Enfin, une petite halte chez vos concurrents et collègues s'impose : Digital Construction Brussels est un salon qui a été pensé par et pour les professionnels de la construction. L'occasion rêvée de développer votre réseau. Démonstrations
À ne surtout pas rater : les démonstrations. Plusieurs d'entre elles sont déjà prévues, dont : • une imprimante 3D à béton mobile (mercredi 24 octobre) ; • un drone effectuant des inspections visuelles et thermiques de toitures (les 24 et 25 octobre) ; • la réalité virtuelle et la réalité augmentée (24 et 25 octobre) ; • l'Internet of things. Que se passe-t-il lorsque nous faisons communiquer entre eux, sur Internet, des capteurs, des appareils, des machines ou des ordinateurs ? Trois îlots de démonstration seront installés. La zone 1 sera réservée aux drones et à la numérisation en 3D, la
zone 2 à la réalité virtuelle et la réalité augmentée, plus encore la numérisation en 3D, et la zone 3, enfin, à l'impression 3D en béton. D'autres démonstrations sont susceptibles de s'ajouter au programme. Différents exposants ont en effet communiqué qu'ils avaient également l'intention de proposer des démonstrations de leurs services et de leurs produits sur leurs stands. Pourquoi numériser ?
Vous allez peut-être vous dire que Digital Construction Brussels, c'est très bien, mais pourquoi numériser et automatiser ? Une excellente question, qui mérite une réponse détaillée. Vous la trouverez dans le rapport d'étude 2016-2017 de la Confédération. Mais voici d'ores et déjà quatre arguments majeurs.
La numérisation en chiffres La Confédération a mené une enquête sur la transition numérique auprès de ses membres, en amont du Forum Construction 2017. En voici les résultats les plus importants pour vous : le taux de satisfaction est élevé chez les utilisateurs de solutions numériques ;
90 %
des utilisateurs estiment la numérisation incontournable ;
en moyenne
5 %
des entreprises de construction ayant participé à l'enquête utilisent les technologies numériques ; les grandes entreprises connaissent mieux ces technologies et les utilisent beaucoup plus.
octobre 2018 • Construction 7
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ÉVÈNEMENT
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• POUR ACCROÎTRE VOTRE
PRODUCTIVITÉ.
La numérisation et l'automatisation constituent des opportunités d'accroître la productivité de votre entreprise. C'est l'avis du célèbre cabinet de conseil McKinsey & Company. Ces opportunités sont plus que bienvenues. La construction belge est relativement productive par rapport à d'autres pays. Mais l'augmentation de productivité stagne depuis plusieurs années. La mesure dans laquelle vous numérisez dépend en majeure partie de vousmême. • POUR CRÉER DES EMPLOIS
PLUS ATTRACTIFS.
Ce n'est pas un secret : le secteur de la construction éprouve des difficultés à attirer des travailleurs qualifiés – surtout parmi les jeunes. La numérisation et l'automatisation pourraient augmenter l'attractivité de l'emploi dans notre secteur. C'est la philosophie de plusieurs entreprises de construction qui sont déjà passées au numérique. Les tâches répétitives et désagréables disparaîtront progressivement et les besoins en travail physique lourd diminueront. • POUR AMÉLIORER LA
COMMUNICATION ENTRE LES PROFESSIONNELS DE LA CONSTRUCTION.
Une communication claire et efficace entre tous les partenaires d'un pro-
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jet de construction est essentielle à la réussite de celui-ci. La numérisation favorise cette communication et crée de nouvelles possibilités. • POUR DÉVELOPPER LES
POSSIBILITÉS DE MARKETING
Les possibilités ne manquent pas en termes de marketing. Un exemple d'actualité : la visualisation en 3D de projets de construction grâce aux techniques numériques. Une transition numérique réussie se base sur une stratégie bien réfléchie. Elle analyse les coûts et les bénéfices, en fonction de l'entreprise et de la technologie en question. Etes-vous un « early adopter » de nature ? Dans ce cas, vous pouvez prendre de l'avance. Cette avance peut constituer un frein au début, puisqu'il n'est pas toujours évident de faire les investissements adéquats. Vous préférez attendre ? La technologie sera mature et le choix plus facile. Mais le risque est que la concurrence ait entre-temps profité des opportunités les plus accessibles. Il appartiendra aux chefs d'entreprise d'identifier les technologies adéquates et de trouver le bon timing. Une visite à DCB forme dès lors une excellente préparation.
EN PRATIQUE Digital Construction Brussels se tiendra à Tour & Taxis, à Bruxelles. Calendrier : le mercredi 24 octobre de 10h00 à 20h00 et le jeudi 25 octobre de 10h00 à 18h00.
Accessibilité Tour et Taxis est facilement accessible en transports en commun. Des navettes sont organisées depuis la gare de Bruxelles Nord. Les lignes de métro 2 et 6 s'arrêtent toutes deux à la station Yser, proche de Tour et Taxis. Digital Construction Brussels est une initiative de la Confédération Construction et du CSTC. Mais DCB n'existerait pas sans nos nombreux partenaires, tels que le CRR, l'organisation d'architectes NAV, les bureaux d'ingénierie et de conseils de l'ORI, l'IFMA, ie.net, la VCB, la CCW, la CCB-C, les fédérations professionnelles de la Confédération, les universités et, bien entendu, les exposants eux-mêmes !
INFO: l'accès est gratuit, maisil est fortement recommandé de s'inscrire au préalable. Programme et inscriptions sur www.digitalconstructionbrussels.be.
POINT DE VUE RÉGIONAL
Transition énergétique : la CCW s’implique aux côtés du gouvernement wallon
L
a politique énergétique des Etats européens est largement guidée par les directives européennes. Après la « Stratégie de rénovation énergétique des bâtiments », validée en mars 2017, le « Plan Energie-Climat 2030 » a été adopté, en juillet dernier, par notre gouvernement régional. Actuellement, le dossier de la « réforme des primes aux investissements économiseurs d’énergie et de rénovation de logements » est en cours d’adoption.
« La CCW accueille favorablement cette réforme mais elle plaide pour des mesures complémentaires »
Sur proposition des Ministres Crucke et De Bue, la réforme des primes, qui entrera en vigueur début 2019, a pour but la simplification administrative, la mise en place d’un guichet unique et la relance de l’audit afin de planifier correctement les travaux de rénovation. À l’avenir, toute personne sollicitant une prime devra faire appel à un auditeur afin de lister l’ensemble des travaux à réaliser en matière énergétique et de rénovation. La CCW accueille favorablement cette réforme mais elle plaide pour des mesures complémentaires. Il s’agit d’inviter la région à mieux utiliser le levier de la fiscalité immobilière pour améliorer la performance énergétique du parc de logements wallons, en proposant des avantages fiscaux conditionnés à des travaux d’amélioration des bâtiments. Sur ce même principe, rappelons que le Gouvernement wallon a validé en juillet 2018 un 2ème volet de la réforme fiscale régionale. Les nouvelles dispositions consistent notamment à alléger les droits de donation immobilière, à restituer une partie des droits en cas de rénovation énergétique ainsi qu’à exonérer le précompte immobilier sur les immeubles situés dans les quartiers nouveaux. Les biens classés bénéficieront également d’un régime d’exemption lorsque le montant des droits exemptés est réaffecté à l’entretien ou la restauration des biens. Mais la CCW juge ces réformes fiscales encore trop légères. Elle plaide pour un futur 3ème volet. Quant au « Plan Energie Climat 2030 », il pose les principales balises de la politique énergétique wallonne pour les dix prochaines années. Soulignons ainsi l’augmentation jusqu’à 24% de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale ainsi que la réduction de 29% de la consommation d’énergie moyenne pour les bâtiments tertiaires et résidentiels, via leur rénovation. De nombreux instruments financiers sont d’ailleurs repris dans le Plan Energie Climat 2030. Le défi de la transition énergétique est à la une de l’actualité. La CCW s’implique activement dans l’élaboration des actions pour convertir cette transition en levier pour notre secteur et l’économie wallonne.
Francis Carnoy Directeur général de la Confédération Construction Wallonne octobre 2018 • Construction 9
OUVRIERS - EMPLOYÉS
Harmonisation des pensions complémentaires : un travail de longue haleine L'harmonisation des régimes de pensions complémentaires des ouvriers et des employés – le fameux « deuxième pilier » – constituera un défi majeur des prochaines négociations sectorielles. À partir du 1er janvier 2025, plus aucune différence basée uniquement sur la distinction ouvriers - employés ne sera autorisée pour la constitution de cette pension.
L
e législateur a fixé cette date du 1er janvier 2025. La législation sur les pensions complémentaires avait déjà été radicalement modifiée dès 2014, en vue d'éliminer progressivement la différence de traitement entre les ouvriers et les employés. C'est toutefois le statu quo qui prédomine depuis le 1er janvier 2015. La loi stipule explicitement que les différences existantes ne sont pas discriminatoires. Et celles-ci sont désormais tolérées. Mais elles ne peuvent s'accroître. Il appartient, en premier lieu, au dialogue social au niveau sectoriel de démêler les fils de l'harmonisation. Mais les entreprises qui disposent déjà de plans pour les employés et, éventuellement, les ouvriers, n'échapperont pas non plus à cet exercice. Le dossier n'a pas encore beaucoup avancé. Cependant, la prochaine CCT court jusqu'à la fin 2020. Et la question ne peut plus être mise en veilleuse.
Ouvriers CP 124 : régime sectoriel
L'une ou l'autre forme de pension complémentaire existe déjà pour les ouvriers de la construction qui relèvent de la Commission paritaire 124. Et 10 Construction • octobre 2018
ce depuis 1964. En 2007, ce régime a été transformé en un plan de pension complémentaire à part entière géré par le fonds de pension sectoriel Pensio B. Les partenaires sociaux du secteur de la construction ont sciemment choisi de créer et de gérer, eux-mêmes, un fonds de pension, plutôt que de confier leur régime à une compagnie d'assurances privée, comme c'est le cas pour la plupart des autres plans de pension. L'année dernière, Pensio B a reçu un prix européen du meilleur fonds de pension de Belgique : une belle reconnaissance internationale de la façon dont le secteur aborde la pension complémentaire de ses ouvriers. Dans le plan de pension du secteur de la construction, un certain pourcentage du salaire brut d'un ouvrier est versé chaque trimestre sur son compte de pension individuel. Ce pourcentage varie selon l'ancienneté dans le secteur : il va de 0,25 % pour les nouveaux venus à 2,65 % pour les ouvriers qui comptent 30 années ou plus d'ancienneté sectorielle. Les intempéries et la première année de maladie sont assimilées pour la constitution de la pension complémentaire. Les ouvriers qui continuent de travailler au-delà de leurs
CP 149.01 – ÉLECTRICIENS Dans le secteur des électriciens (CP 149.01), la situation est comparable à celle de la construction (CP 124). Ici aussi, les ouvriers ont un régime de pension complémentaire sectoriel (2,10 % du salaire brut annuel) et les employés relèvent de la CP 200, où il n'existe donc pas de plan sectoriel.
60 ans reçoivent un versement complémentaire qui peut atteindre 2.000 € par an. En 2017, plus de 47,5 millions d'€ ont été versés sur les comptes de pension individuels des ouvriers. Ces versements sont financés par les cotisations forfaitaires que les employeurs doivent au Fonds de Sécurité d'Existence Constructiv. La pension complémentaire que constitue un ouvrier est égale à la somme des versements, multipliée par le rendement légalement garanti. Ce montant est actuellement de 1,75 % sur une base annuelle. Au moment du départ à la pension, il est versé à l'ouvrier sous forme d'un capital ou d'une rente. En cas de décès avant la pension, ses héritiers reçoivent un capital ou une rente. La pension complémentaire constituée chez Pensio B ne porte que sur les années à partir de 2007. Afin de valoriser leur carrière dans la construction d'avant 2007, les ouvriers retraités qui rem-
Les différences basées uniquement sur la distinction entre ouvriers et employés doivent progressivement disparaître. plissent certaines conditions reçoivent une rente supplémentaire de Constructiv.
Employés : pas de plan sectoriel
Il n'y a pas de régime sectoriel pour les employés des entreprises de construction. Certaines entreprises ont toutefois conclu des plans de pension pour leurs employés. Nous ne disposons pas de chiffres précis concernant le nombre d'employés ni sur l'ampleur des avantages au niveau de l'entreprise. Mais d'après ce que nous savons, il apparaît que l'harmonisation devra tenir compte de deux éléments. Premièrement : une grande majorité des employés de la construction ne bénéficie pas aujourd'hui d'une pension complémentaire via son employeur. Deuxièmement : les plans existant en entreprise pour les employés sont fréquemment plus avantageux que le plan sectoriel des ouvriers, surtout en ce qui concerne les employés des échelons supérieurs. En clair, l'harmonisation ne signifie pas que, dès 2025, tout le monde devra avoir le même plan de pension. Des différences restent possibles, par exemple sur la base des fonctions ou des catégories salariales. Mais la différence de traitement ne pourra plus être purement et simplement basée sur la distinc-
tion ouvrier - employé.
Une harmonisation sectorielle
Pour commencer à éliminer les différences entre ouvriers et employés dans le secteur de la construction, il faudra élaborer un plan de pension complémentaire sectoriel pour les employés des entreprises de construction. Ces employés relèvent de la CP 200. Néanmoins, nombre d'employés issus d'autres secteurs ressortent aussi à cette Commission paritaire et vu la diversité de ces secteurs, il est peu probable qu'un plan global de pension voie le jour pour tous les employés de la CP 200. La Confédération Construction désire donc s'atteler à l'élaboration d'un plan de pension sectoriel pour les seuls employés des entreprises de construction. Et la CP 200 le permet parfaitement. Il est en tout cas positif que les syndicats ouvriers de la construction assureront désormais également la représentation des employés du secteur : cela simplifiera la situation en ce qui concerne les interlocuteurs. Afin de pouvoir maîtriser les coûts, la Confédération Construction compte bien que le prochain accord interprofessionnel inclura des dispositions concrètes visant à réserver une partie de la marge disponible pour les augmentations salariales à l'harmonisation des pensions complémentaires.
Et les entreprises ?
Les entreprises qui disposent déjà d'un plan pour leurs employés devront, d'une façon ou d'une autre, être laissées en dehors du plan sectoriel pour les employés. Mais elles devront tout de même se livrer à un exercice d'harmonisation. Elles devront évidemment d'abord attendre le résultat des décisions au niveau sectoriel. Ce qui ne les empêche pas de se préparer d'ores et déjà, notamment en examinant quels critères pertinents elles pourraient utiliser pour maintenir les différences. Quoi qu'il en soit, la Confédération Construction entend examiner, avec des spécialistes en la matière, les outils que nous pouvons mettre à la disposition des entreprises dans ce contexte.
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RÈGLEMENT SUR LA PROTECTION DES DONNÉES
Comment interpréter le GDPR ? Comme vous l'aurez remarqué, l'UE adopte une attitude beaucoup plus vigilante à propos des données à caractère personnel depuis le 25 mai. C'est en effet à cette date que le fameux GDPR est entré en vigueur. Tout le monde doit se conformer aux nouvelles règles en matière de protection de la vie privée. Les entreprises de construction sont donc aussi concernées. Un exercice qui n'est pas sans difficultés, le règlement européen n'étant pas toujours très clair.
C
ertains termes et principes du GDPR laissent de la marge à l'interprétation et nécessitent des explications. C'est ce que nous allons tenter de vous fournir dans l'article ci-dessous, en répondant notamment à diverses questions concrètes que nous avons reçues de nos entreprises membres.
ment en envoyant un courrier électronique à l'adresse e-mail suivante de la société ...».
Qu'en est-il des données à caractère personnel de candidats à un poste ?
Non. Ce n'est pas possible dans le cadre d'une procédure de recrutement classique. En réalité, l'ancienne législation sur la vie privée ne le permettait déjà pas. L'ancienne Commission vie privée de 2002 avait déjà rendu un avis négatif à ce sujet. Il s'adressait aux bureaux d'intérim, mais s'appliquait à toute forme de recrutement. Il n'est possible de demander et de consulter un extrait que lorsque la profession en question est soumise à une législation requérant un casier judiciaire vierge ou limité. Il en va notamment ainsi des militaires, des agents de surveillance, des avocats…Le candidat peut toutefois, même dans ces cas, refuser de présenter le document. Et le traitement et la conservation de ce document, même une copie de celuici, sont de toute façon interdits par le GDPR.
Les candidats ne font pas (encore) partie de votre personnel. Vous ne pouvez donc pas vous appuyer sur l'exécution d'un contrat de travail. Dès lors, il est conseillé de faire signer une clause GDPR aux candidats si vous désirez conserver leurs données après que le poste vacant ait été pourvu (par exemple, pour constituer une réserve de recrutement). Voici un exemple de déclaration en ce sens : « Dans le cadre de ma candidature (spontanée), je consens au traitement de mes données à caractère personnel et à la conservation de celles-ci pour une durée d'un an à dater de ce jour. Je sais que je peux à tout moment retirer ce consente12 Construction • octobre 2018
dans le Votre service RH peut-il, ander cadre du recrutement, dem ire icia jud un extrait de casier nes vie et (l'ancien certificat de bon ? mœurs)
Les employeurs qui mettent des voitures de société à la disposition de leurs employés par l'intermédiaire d'une société de leasing ont-ils le droit d'examiner les amendes encourues ?
Absolument pas. L'article 10 du GDPR l'interdit. Les infractions au code de la route sont entre le travailleur qui les a commises, la police qui a verbalisé et la société de leasing qui est propriétaire du véhicule, et au nom de laquelle il est immatriculé. Le PV doit être transmis directement au travailleur. Depuis 2015, il est possible de le transmettre électroniquement via Fines Management Services, une plateforme mise en place par la police fédérale et le SPF Mobilité.
façon indépendante, comment il traite les données. Mais si le comptable fournit également d'autres services, comme une assistance dans le cadre du traitement des salaires, ou un autre type de prestation administrative, il le fait à la demande de son client, à savoir ici l'entreprise de construction. Dans ce cas, le comptable sera sous-traitant. FAIRE APPEL À UN SECRÉTARIAT SOCIAL AGRÉÉ OU NON
Qui est "responsable de traitement" et qui est "sous-traitant"?
Durant les premiers mois qui ont suivi l'entrée en vigueur du GDPR, beaucoup de gens se sont demandé s'ils étaient responsables de traitement ou sous-traitants. Un responsable de traitement détermine comment et pourquoi les données à caractère personnel sont traitées. Un sous-traitant, lui, agit exclusivement pour le compte du responsable de traitement en question. La question est pertinente parce qu'un accord de traitement doit avoir été signé entre ces deux parties. Et l'on attend en général du sous-traitant qu'il prenne l'initiative de l'établir. S'il ne le fait pas, le responsable de traitement a tout intérêt à entreprendre les démarches lui-même. Voici quelques cas concrets issus des questions que nous avons reçues. COLLABORATION AVEC UN BUREAU DE COMPTABLES OU EXPERTS-COMPTABLES
Ici, c'est clairement l'entreprise de construction qui est responsable de traitement. Quant à savoir si le comptable/expert-comptable est un soustraitant, cela dépendra des missions précises qu'il effectue. Si ces missions se limitent à des tâches comptables classiques comme le contrôle des comptes annuels, le comptable sera, lui-même, aussi responsable de traitement. En effet, pour effectuer ces missions, ce sera au comptable de prendre l'initiative et de déterminer, de
Pareil. L'entreprise de construction est le responsable de traitement. Le secrétariat social traite les données à caractère personnel des travailleurs dans le but de procéder à l'administration des salaires, pour le compte de l'entrepreneur. L'ENTREPRENEUR FAIT APPEL À UNE AGENCE D'INTÉRIM (CONSTRUCTION)
Question difficile. L'agence d'intérim, dans la relation entre l'agence et le travailleur intérimaire, détermine clairement la finalité et les moyens du traitement. De ce point de vue, l'agence doit donc être considérée comme responsable de traitement. Mais dans la relation entre l'agence d'intérim et le client-entrepreneur, c'est plutôt l'entreprise de construction qui joue le rôle de responsable de traitement. L'entrepreneur doit donc être considéré comme tel, contrairement à ce que prétendent beaucoup d'agences d'intérim. QUELLE EST LA FONCTION D'UN SERVICE MÉDICAL INTERENTREPRISES OU D'UN SERVICE DE PRÉVENTION EXTERNE ?
Dans le contexte du GDPR, ils sont responsables de traitement. Ces services ne traitent en effet pas simplement les données à la demande de l'employeur. Ils déterminent comment ils les traitent, dans leur propre cadre légal. Notons de plus que les dossiers médicaux et autres données que traitent ces services, sont souvent strictement confidentiels. LA RELATION POUVOIR ADJUDICATEUR ENTREPRENEUR
On nous a signalé, à plusieurs
reprises ces dernières semaines, que dans le cadre de marchés publics, le pouvoir adjudicateur de l'entrepreneur exécutant exigeait qu'il signe un contrat de traitement. C'est étrange et, à notre sens, totalement injustifié. C'est en effet l'entreprise de construction qui va traiter ces données à caractère personnel pour ses propres finalités et ses propres activités, comme la construction de bâtiments ou de routes. Le grand malentendu qui règne parmi certains maîtres d'ouvrage provient probablement de la traduction, quelque peu malheureuse, des règles du GDPR. En effet, le terme néerlandais de « verwerker » se traduit par « sous-traitant » en français. LA RELATION ENTREPRENEUR - SOUS-TRAITANT
C'est probablement aussi à cause de cette traduction française que certains entrepreneurs généraux considèrent leurs sous-traitants comme « sous-traitants » au sens du GDPR également. Ils font erreur. Le sous-traitant, au sens où nous le connaissons dans le secteur de la construction, n'est pas le sous-traitant dont parle le GDPR. Ainsi, le fameux sous-traitant du GDPR s'appelle en anglais « processor », ce qui n'a rien à voir avec la notion de « subcontractor », qui correspond en anglais au sous-traitant du secteur de la construction. Et donc, un sous-traitant n'est pas l'autre !
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DOSSIER
Elections communales :
Nos demandes aux communes Les élections communales auront lieu le 14 octobre prochain. Nos Confédérations régionales ont transmis leur traditionnel mémorandum aux pouvoirs locaux. Ces mémorandums analysent les nombreux défis : l’augmentation de la population, la densité du bâti, la rénovation des villes et villages, la mobilité, le stop au béton…Notre secteur a les solutions pour faire face à ces défis. Si on lui donne les moyens. Et c’est là que ça coince. La part des investissements des administrations locales par rapport au PIB a diminué ces dernières années. . C’est ce qu’il ressort d’une étude de Belfius. Il est grand temps de rectifier le tir. Dans le cas contraire, le niveau local ne sera pas prêt pour le futur.
octobre 2018 • Construction 15
ÉTUDE DE BELFIUS
Pas de pic d'investissement Les communes sont très importantes pour le secteur de la construction. Les administrations locales représentent environ un tiers des investissements publics totaux en Belgique. Mais, ces dernières années, leurs investissements n'ont pas suivi la même croissance que notre économie. Que du contraire.
Le solde positif des communes est en grande partie dû aux règles imposées par les autorités de tutelle régionales.
CONCLUSIONS PRINCIPALES
• La part des investissements
des administrations locales par rapport au PIB a diminué ces dernières années.
• Le pic traditionnel
d'investissements précédant les élections communales est désormais moins prononcé.
• Ces dernières années, le
taux de réalisation – les investissements prévus ayant réellement eu lieu – se situait entre 50 et 60 %.
16 Construction • octobre 2018
C
omment se portent les finances des communes ? Au moment où nous écrivons ces lignes, les derniers comptes nationaux complets remontent à 2016. De manière abstraite, leurs finances se portaient alors bien. Ensemble, elles atteignaient un solde positif de 683 millions d'€. Leurs dettes ont en outre diminué. En 2016, elles ne représentaient que 5,13 % de la dette publique totale. Les communes ont donc contribué positivement à la situation financière du pays. Ces chiffres proviennent de l'étude que Belfius réalise chaque année sur les communes. Belfius constate que le fil conducteur de ces six dernières années
a été l'équilibre budgétaire. Le solde positif des communes est en grande partie dû aux règles imposées par les autorités de tutelle régionales. La Flandre a le Cycle politique et de gestion (BBC en néerlandais ; voir encadré). Celui-ci vise explicitement une stabilité sur plusieurs années. La Wallonie aussi effectue un contrôle des administrations locales et a en outre instauré la balise d'emprunt : une directive qui empêche les communes de contracter trop de nouveaux emprunts. La Région de BruxellesCapitale a, elle, permis un financement supplémentaire grâce à la réforme du fonds communal. En dépit de ces chiffres apparem-
des communes cette année ment bons, les communes sont néanmoins confrontées à d'importants défis, selon Belfius : • la réforme des pensions du personnel statutaire, qui va de pair avec un accroissement des coûts pour les communes ; • les conséquences du tax shift fédéral, qui réduira les recettes de la taxe
cela, elles représentent 30 % ou plus des investissements publics de notre pays. Mais cette proportion est sous pression. En 2012, les administrations locales avaient encore investi ensemble pour 4 milliards d'€, soit environ 1 % du produit intérieur brut. En 2016, ce montant est descendu à 3,1 milliards d'€, soit 0,7 % du PIB. Notons que la notion d'« adminis-
DES RESTRICTIONS EUROPÉENNES Comme nous l'expliquons dans le texte principal, les dépenses communales font l'objet d'un contrôle par les Régions. Et ce, notamment du fait de la dette publique élevée dans notre pays. En avril, la Banque Nationale a estimé qu'elle se montait l'année dernière à 103,1 % du produit intérieur brut. Il s'agit d'une amélioration par rapport à 2016, où, toutes autorités publiques confondues, elle se montait encore à 105,9 % du PIB. Mais cela reste néanmoins bien supérieur aux 60 % qu'exige en fait l'UE de la part des états membres. Après la crise financière et économique de 2008, l'UE a approuvé un Pacte européen de stabilité. La Commission européenne impose un certain nombre de mesures visant à réduire les déficits publics belges ainsi que les dettes. Notre pays décide, lui-même, quels échelons de l'administration doivent fournir des efforts. Mais en pratique, nous constatons que les communes disposent d'une marge d'investissement réduite.
communale complémentaire au cours de la période 2016-2021 ; • l'évolution démographique. On assiste, d'une part, à un vieillissement de la population et d'autre part, on prévoit un accroissement de la population dans les grandes villes et surtout à Bruxelles ; • enfin, les investissements communaux. Ces derniers revêtent une importance majeure pour le secteur de la construction. Les administrations communales investissent surtout dans la voirie, l'urbanisme, les logements, l'enseignement, le sport, la culture et l'administration générale. Avec tout
trations locales » va au-delà des seules villes et communes. L'étude de Belfius prend également d'autres entités en compte, comme les CPAS, les provinces et les zones de police. Mais les communes sont toutefois déterminantes : tant en Flandre qu'en Wallonie, elles représentent quelque 80 % des investissements. Le montant élevé des investissements en 2012 a une explication. Les dernières élections communales ont eu lieu, cette année-là, et on enregistre traditionnellement une augmentation des investissements communaux à l'approche des élections. S'ensuit généralement une baisse. En principe, une nouvelle augmentation et un nouveau
cycle démarrent vers la moitié de la législature. Cela n'a toutefois pas été le cas en 2016 – la baisse s’est même plutôt poursuivie. La situation globalement bonne des finances des communes a donc un revers : elle découle partiellement d'un recul des investissements locaux. Ce recul est renforcé par le manque d'investissements publics que connaît notre pays depuis plus de vingt ans. Dans l'UE, les États membres consacrent chaque année en moyenne 3,5 % de leur PIB à ces investissements. Depuis des années, la Belgique oscille entre 2,1 et 2,3 %, conséquence notamment de la politique menée dans les communes. La Confédération a déjà largement ››› octobre 2018 • Construction 17
ÉTUDE DE BELFIUS ››› souligné le fait que ce manque d'in-
vestissements ne va pas sans dangers. Belfius partage cet avis. L'étude pose la question de savoir si les infrastructures locales seront bien entretenues et modernisées. Le risque est que l'attractivité de notre pays en pâtisse, ce qui pourrait avoir des conséquences économiques à court terme déjà.
La Flandre en 2017
Les communes belges n'ont donc pas augmenté leurs investissements en 2016. Mais qu'a fait la Flandre par la suite ? Les normes financières strictes ont incité les administrations locales flamandes à la prudence. Dans leurs budgets pour 2017, elles ont affecté 3,653 milliards d'€ à des investissements (hors investissements en immobilisations financières), soit 3,7 % de plus qu'en 2016. Mais l'augmentation est inférieure à la normale avant une année électorale. Les communes et les provinces, qui ont augmenté leurs budgets d'investissement de 6,5 % et 3,4 % respectivement en 2017, font figure d'exception. Ces chiffres appellent deux remarques. Premièrement, il ne fait aucun doute que le volume total estimé des investissements est légèrement
supérieur. Les chiffres, ci-dessus, ne tiennent pas compte des intercommunales, des régies communales autonomes... Deuxièmement, il s'agit d'estimations basées sur les budgets et non sur les affectations (les montants effectivement alloués à un investissement). Si nous considérons le passé récent, ces derniers se situent entre 50 % et 60 % des estimations. Les communes ont donc investi moins que ce que prévoyaient leurs budgets.
La Wallonie et Bruxelles en 2017
En Wallonie, les administrations locales ont prévu 1,960 milliard d'€ d'investissements dans leur budget 2017. Il n'est pas question d'augmentation par rapport à 2016, que du contraire : il s'agit d'une diminution de 6,3 %. Les communes wallonnes enregistrent une baisse de 5,5 %, et les provinces de 13,3 %. Dans l'ensemble, on peut affirmer que la baisse touche surtout les investissements de voirie. Ils ont diminué de 15 %. Ils constituent la part la plus importante des investissements locaux wallons. En ce qui concerne cette baisse en 2017, il est toutefois à noter que les administrations locales wallonnes
LE CYCLE POLITIQUE ET DE GESTION FLAMAND (VLAAMSE BELEIDS- EN BEHEERSCYCLUS) Les pouvoirs publics flamands obligent actuellement les communes à planifier méticuleusement leur politique et leurs dépenses. Un ensemble d'instruments a été mis en place à cet effet, connu sous le nom de Cycle politique et de gestion (beleids- en beheerscyclus, ou BBC). Les communes doivent planifier leur politique, la traduire en termes financiers sous forme de budget, et contrôler et enregistrer leurs dépenses dans leur comptabilité.
18 Construction • octobre 2018
Le BBC exige plusieurs rapports de la part des communes. Parmi eux, le plan pluriannuel, l'adaptation du plan pluriannuel, le budget, l'ajustement du budget et les comptes annuels. Le plan pluriannuel est établi pour une durée de six ans, la dernière année tombant dans la législature suivante. Ce BBC n'existe pas en Wallonie et à Bruxelles. Ces Régions appliquent la Nouvelle comptabilité communale, mise en place en 1995.
avaient fortement augmenté les investissements dans leurs budgets de 2015 et 2016, de 9,5 % et 25 % respectivement. Nous constatons par ailleurs le même phénomène en Wallonie qu'en Flandre : les montants alloués ne correspondent qu'à 50 % environ des montants prévus au budget. En Région bruxelloise, les investissements de 2017 sont estimés à 764 millions d'€, soit 6,4 % de plus qu’en 2016. Cette augmentation est presque exclusivement due aux efforts des communes bruxelloises, qui ont augmenté leur budget d'investissement de 10%.
La Flandre en 2018
Dans son étude, Belfius procède également à une estimation des investissements en 2018. Les communes flamandes prévoient un budget de plus de 3 milliards d'€, soit 510 € par habitant. Il s'agit d'une augmentation de 6,5 %, tout comme en 2017. Mais ce n'est pas un pic comme lors des législatures précédentes. Il semble que les administrations locales flamandes aient à nouveau atteint le niveau d'investissement de 2013 (hors indexation). Pour cette conclusion, Belfius part du principe qu'elles réaliseront effectivement 56 % de leurs projets. Bien entendu, une certaine prudence est de mise dans l'interprétation de ces chiffres : ces estimations datent déjà de juin de cette année.
La Wallonie et Bruxelles en 2018
En Wallonie aussi, il devrait y avoir une croissance des investissements locaux cette année ; Belfius l'estime à 5 %. Malgré tout, les investissements prévus en 2018 se situent toujours 15 % en deçà du niveau de 2012, année qui a précédé les dernières élections communales. Début juillet, le Gouvernement wallon a approuvé les circulaires destinées aux administrations locales, concernant le budget 2019. Les investissements y sont encouragés.
Les balises d’emprunt sont devenues moins strictes, et vont de 180 € à 200 € par habitant et par an dans les communes dont les finances sont saines. Sur l'ensemble de la législature 20192024, une commune wallonne de 30.000 habitants aura donc la possibilité d'emprunter 3,6 millions d'€ de plus. De plus, les emprunts contractés par les communes pour des projets cofinancés par le Fonds régional pour les Investissements communaux ne sont plus pris en compte dans les balises. Ce qui permettrait aux communes wallonnes d'emprunter 43 millions d'€ en 2019. Bruxelles, enfin, se démarque un peu. Ces dernières années, l'effet du cycle des élections sur les investissements y a été beaucoup moins clair. On a plutôt assisté à une croissance soutenue, en lien avec la croissance démographique. Les autorités locales bruxelloises ont donc dû, avec le soutien de la Région, faire face à un besoin urgent d'équipements publics, en particulier d'écoles. Outre l'éducation, les trois principaux domaines d'investissement comprennent également la propreté publique et l'administration générale.
À Bruxelles, les administrations locales ont prévu 624 millions d'€ d'investissements dans leurs budgets pour 2018. Mais ici aussi, le taux réel de réalisation est bien inférieur. D'après l'estimation de Belfius, le volume réel des investissements sera de 360 millions d'€. Soit une croissance annuelle de 4,7 % par rapport à 2012.
Un fossé
Comment se fait-il que le taux de réalisation des investissements au cours de la période 2014-2016 n'ait atteint que 50 % à 60 % ? L'Association des Villes et Communes flamandes (Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten) s'est efforcée de le comprendre en interrogeant les communes et les CPAS au printemps 2016. Les principales causes sont d'ordre politique, ou liées à la mise en œuvre d'un investissement. L'administration entend démontrer qu'elle a des plans et compte bien les mettre en œuvre (politique), mais ses propres services ne peuvent suivre lesdits plans, les procédures prennent plus de temps qu'escompté ou les autres parties prenantes au projet se font attendre (exécution). Les autres parties prenantes en question sont notamment De Lijn, l’agence
Wegen en Verkeer (administration des routes), Aquafin, la SNCB ou d'autres communes lorsqu'il s'agit de structures de partenariat intercommunales. Les procédures qui traînent concernent surtout l'obtention de subsides et de permis et les expropriations. Il n'est jamais possible d'éviter complètement le fossé entre les projections et la mise en œuvre effective. Mais il est dans l'intérêt des communes que ce fossé ne soit pas trop important, notamment parce qu'il augmente le risque que les décideurs politiques prennent de mauvaises décisions parce qu'ils se trompent sur la situation financière attendue. L'enquête date déjà de 2016. Les derniers chiffres disponibles, pour l'année 2017, suggèrent que le taux de réalisation a augmenté systématiquement de 2014 à 2017. Pour les communes, il était de 47 % en 2014, contre 59 % en 2017. Il y a donc un effet d'apprentissage. En Wallonie aussi, on est conscient du problème. Depuis 2014, les autorités de tutelle ont donné pour instruction aux autorités locales de n'inclure les crédits d'investissement dans leurs budgets que s'il y a une forte probabilité qu'ils soient également réalisés.
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octobre 2018 • Construction 19
›››
MÉMORANDUM CCW
Quelles sont les demandes pouvoirs locaux ? À l’approche des élections communales, la Confédération Construction Wallonne a adressé son traditionnel mémorandum à l’adresse des pouvoirs locaux. Celui-ci appelle les communes à mettre en œuvre une « smart gouvernance », via sept thèmes prioritaires que nous allons développer dans cet article.
U
ne grande partie des missions et budgets des pouvoirs locaux concerne directement ou indirectement la construction. Notre secteur et les communes ont donc des responsabilités mutuelles l’un envers l’autre. Cet esprit de collaboration est d’autant plus important au moment où notre société traverse des transitions multiples : énergétique, numérique, démographique, territoriale, économique… 20 Construction • octobre 2018
La première demande adressée par la CCW aux communes concerne les investissements publics. Pour notre Confédération régionale, il est utile de mieux les financer et les préparer. Le plan régional d’investissements prévoit des moyens destinés à soutenir les investissements des pouvoirs locaux. Mais vu l’ampleur du déficit d’investissements publics locaux depuis trente ans, la CCW encourage les pouvoirs locaux à consacrer une plus grande
part de leurs moyens en budgets d’investissement, par rapport aux dépenses courantes. La CCW incite les communes à développer la comptabilité publique patrimoniale, soit un recensement de tous les patrimoines immobiliers (voiries, égouts, bâtiments, équipements…) avec objectivation de leur état réel et planification des travaux d’entretien à court, moyen et long terme. Elle propose encore d’amélio-
de la CCW auprès des rer le lissage et la programmation des travaux en vue de permettre aux PME de mieux planifier leurs recrutements et investissements et ainsi d’améliorer l’effet-retour sur l’économie régionale. La CCW souhaite également obtenir la révision des normes européennes SEC2010 ainsi qu’un étalement du retour à l’équilibre budgétaire et propose d’identifier les outils de financements alternatifs et PPP applicables et standardisables au niveau local, en privilégiant les PPP générant directement des recettes et allégeant l’endettement.
Marchés publics
La CCW estime que les pouvoirs locaux doivent veiller à stimuler l’accès
des PME et des entreprises régionales aux marchés publics par une « gouvernance » optimale, c’est-à-dire en luttant, entre autres, contre le dumping social. Pour notre Confédération régionale, il faudrait attribuer les marchés sur base (outre le prix) de critères qualitatifs et de durabilité conformes aux normes wallonnes (clauses sociales et environnementales, outils anti-dumping, circuits courts…) ; appliquer strictement les outils développés par le Gouvernement wallon contre le dumping social (comme le Guide du SPW) ; assurer la qualité des auteurs de projets ; appliquer les cahiers des charges-type en bâtiments (CCTB) et voiries (Qualiroute) pour des raisons
évidentes de qualité et de simplification administrative ; respecter les délais de procédure (permis d’urbanisme, délais de paiement…) et prévenir les recours en privilégiant la notion d’intérêt général, enfin soutenir l’informatisation des procédures (voir transition numérique) et enfin assurer l’accompagnement des PME/TPE en ce sens.
Transition numérique
Si la numérisation est souvent évoquée dans notre secteur, elle doit également être de plus en plus présente dans les administrations communales. Les communes devraient, par exemple, pouvoir disposer d’une cartographie numérisée et interactive des câbles du sous-sol…La mutualioctobre 2018 • Construction 21
›››
MÉMORANDUM CCW
››› sation de certains services (travaux,
urbanisme…) permettrait de professionnaliser la gestion communale tout en préservant la simplification administrative. La CCW encourage les communes à se diriger vers la « smart gouvernance ».
Transition démographique et territoriale
Le défi démographique est énorme. D’un côté, les communes wallonnes devront héberger 200.000 ménages supplémentaires d’ici 2040 et de l’autre, les autorités veulent freiner l’étalement urbain en gelant les terres urbanisables dès 2025. Pour la CCW, on ne pourra combiner ces deux défis qu’en activant plusieurs mesures d’accompagnement : meilleur accueil des grands projets immobiliers et réel soutien dans les démarches urbanistiques ; politique foncière plus souple ; amplification de la revitalisation urbaine et de la démolition-reconstruction et anticipation administrative et financière de la révision de l’ensemble des outils planologiques et budgétaires. La transition territoriale nécessitera une concertation plus étroite entre, d’une part, les pouvoirs locaux et, d’autre part, les investisseurs ou promoteurs immobiliers : montage de PPP (ensembles mixtes), marchés de promotion, services collectifs. Le recours aux charges d’urbanisme doit rester proportionné et transparent et surtout ne pas freiner l’investissement et l’accès au logement. La gestion des permis doit rester orientée « clients » (réunions préparatoires, traçabilité des dossiers, délais de rigueur…).
Transition énergétique
On l’a déjà évoqué dans les colonnes de Construction (voir dossier février 2018), la transition énergétique impose une accélération du renouvelle22 Construction • octobre 2018
ment du bâti à travers la construction neuve ainsi que la rénovation énergétique. La CCW soutient la promotion, y compris au niveau local, d’une série d’outils de financement de la rénovation énergétique (Renowatt, Ureba en bâtiments publics ; primes et prêts à taux zéro en logements privés) et propose de réformer la fiscalité immobilière (au niveau régional) pour stimuler le renouvellement du bâti.
Circuits courts
Les communes peuvent soutenir l’activité économique de deux manières différentes mais conciliables. La première est la création d’un climat favorable aux affaires avec des zonings attractifs, des friches assainies, une bonne mobilité et des démarches administratives souples et rapides. La seconde repose sur la promotion de l’innovation et du durable : stimuler l’emploi local, les circuits courts, les produits locaux…
Emploi
L’économie est en pleine croissance et l’emploi augmente. Si cette conjoncture se maintient, la situation s’approchera du « plein emploi », ce qui contribuera à réduire la fracture sociale. Mais pour la CCW, des conditions doivent être remplies. La qualité de l’enseignement doit être améliorée. Les jeunes doivent recevoir les compétences nécessaires pour réussir sur le marché du travail. Les jeunes de l’enseignement technique et professionnel doivent être dirigés vers les filières technologiques. Aussi, il faut promouvoir l’alternance comme filière d’excellence et mieux diriger les demandeurs d’emploi et les formations vers les métiers en pénurie en intensifiant les collaborations avec le Forem. La promotion des métiers techniques est également capitale et
elle ne pourra avoir lieu que via des partenariats entre le secteur et les opérateurs de formation (enseignement, IFAPME, Forem et IPW).
Conclusion
L’UIT-T, organe international en matière de télécommunications, définit une « smart city » comme « une ville novatrice qui utilise les technologies de l’information et de la communication (TIC) et d’autres moyens pour améliorer la qualité de vie, l’efficacité de la gestion urbaine et des services urbains ainsi que la compétitivité, tout en respectant les besoins des générations actuelles et futures dans les domaines économique, social et de l’environnement ». Depuis 2015, le Gouvernement wallon a un « Cadre stratégique pour une Politique de la Ville ». Il comprend un volet dédié à l’intelligence territoriale numérique et technologique. Les villes et communes ont un rôle important à jouer pour intégrer les nouvelles technologies et les principes « smart » dans leur gestion. La CCW se propose comme partenaire pour le déploiement des technologies « smart », en particulier sur les volets Smart Energy, Smart Building, Living & Working Environment et Smart Digital Communication & Infrastructure. Pour y parvenir, la CCW souligne l’importance de certaines priorités : le développement d’une vision à long terme avec des objectifs quantifiables et réalisables et la création d’un plan d’action opérationnel, reposant sur les besoins des citoyens et des entreprises locales en faisant la distinction entre, d’une part, les « quick wins » présentant un faible risque et, d’autre part, les investissements risqués à long terme.
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MÉMORANDUM VCB
Lettre ouverte aux mandataires communaux flamands Dans ses demandes adressées aux communes, notre Confédération régionale flamande a dressé une liste de dix questions concrètes adressées aux futurs conseils communaux. Les communes flamandes sont confrontées à un certain nombre de défis qui appellent d'urgence une
réponse. Tout d'abord, l'accroissement attendu de la population. Ensuite, l'aménagement du territoire du futur
qui doit concilier une densification accrue et une amélioration de la mobilité et de la sécurité routière. D'ici 2027, la qualité des eaux de surface devra répondre aux exigences de la Directive européenne sur l'Eau et le niveau de traitement de purification devra atteindre 100 %. Les Conven-
DIX QUESTIONS CONCRÈTES AUX COMMUNES La Vlaamse Confederatie Bouw (VCB) a traduit son mémorandum en dix questions concrètes, adressées aux futurs conseils communaux.
1 2
Quelles initiatives allez-vous prendre afin d'accueillir les habitants supplémentaires attendus ? Quelles sont vos priorités en termes d'investissement pour la législature à venir ? Lesquelles allezvous réaliser à l'aide de moyens réguliers et pour lesquelles comptez-vous faire appel aux PPP ?
3 4 5
Quels projets de rénovation des centres des villes et villages allez-vous poursuivre et quels nouveaux projets allez-vous mettre en place pour la législature à venir ?
6
Dans quelle mesure êtes-vous disposés à créer davantage de souplesse sur le plan des dispositions constructives, pour les lotissements, pour la reconversion d'anciens terrains industriels et le développement de nouveaux ?
7
Comment allez-vous faire en sorte que la qualité de l'eau de votre commune soit conforme, d'ici 2027, à la Directive européenne sur l'Eau ?
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De quelle façon pensez-vous pouvoir effectivement atteindre l'objectif auquel vous vous êtes septembre 2018 • Construction engagé dans votre Convention des Maires ?
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Comment allez-vous aborder les problèmes de mobilité dans votre commune ?
10
Comment allez-vous réaliser la densification des territoires déjà bâtis ? Dans quelle mesure allez-vous créer de l'espace pour de nouvelles zones résidentielles et industrielles, afin de prévoir, dans la prochaine législature, de l'espace supplémentaire pour vivre et travailler ?
Comment allez-vous éviter la concurrence déloyale dans votre politique d'adjudication ?
octobre 2018 • Construction 23
›››
MÉMORANDUM VCB
››› tions des Maires demandent une dimi-
nution des émissions de CO 2 d'au moins 20 % d'ici 2020 et de 40 % d'ici 2030. Pour y parvenir, les investissements devront s'intensifier, ce qui passe par un climat d'investissement attractif pour les investisseurs privés.
Croissance démographique
D'après les projections, la Flandre comptera environ 347.000 habitants de plus en 2030 qu'en 2015. Il s'agit d'une augmentation de 5 % qui correspond à 220.000 familles. Toutes ces familles auront besoin d'un logement payable. Ces gens auront également besoin de trouver du travail, ce qui rend indispensables les terrains industriels. La croissance démographique va de pair avec une croissance des besoins en termes de mobilité, ce qui nécessite des infrastructures de transport complémentaires. L'administration qui prendra ses fonctions en 2018 devra immédiatement agir et notamment assurer un logement abordable à tous.
Les investissements
Comme le relève l'étude Belfius (voir page 16-19), les investissements communaux par rapport au PIB ont chuté d'environ 30 % au cours de la législature actuelle. Il n'y a pratiquement pas eu de pic d'investissement à l'approche des élections. Sans une augmentation substantielle de leur budget d'investissement, les communes ne seront pas en mesure de relever les défis de manière adé24 Construction • octobre 2018
quate. Cela signifie une augmentation des ressources ordinaires, mais aussi une exploitation du potentiel de financement alternatif. Selon la VCB, les communes doivent élaborer un plan à long terme pour leurs investissements dès le début de la législature et examiner ce qu'elles peuvent financer au mieux avec des moyens classiques et avec des partenariats public-privé.
Rénovation des centres des villes et villages
Il faut poursuivre les projets déjà approuvés en matière de rénovation des centres des villes et villages et d'autres projets doivent voir le jour dès que possible. Il ne faut pas négliger les PPP. La VCB a élaboré un guide reprenant les points essentiels à ce sujet. Le point de départ est bien évidemment une bonne définition du projet qui doit également bénéficier d'un appui politique et social. Il est donc indispensable de bien se mettre d'accord sur la gestion des discussions et conflits ; le processus de sélection doit être transparent, assorti d'une communication fiable sur la planification des adjudications ou encore le calendrier du projet. La VCB conseille une procédure d'adjudication en étapes, menant à un nombre limité de candidats qui développent une vision. S'ils ne remportent pas le marché, ils reçoivent une indemnité équitable. Il convient d'éviter les frais d'étude trop élevés et les critères de sélection inutilement stricts. Il faut éliminer les risques dans la mesure du possible et ensuite répartir l'équilibre.
Une densification accrue
Le programme politique de Ruimte Vlaanderen (Département de l'Aménagement du Territoire du Gouvernement flamand) désire que l'occupation supplémentaire des terres descende à trois hectares par jour d'ici 2025. Ce chiffre était encore de cinq hectares en 2015-2016. Les communes joueront un rôle crucial dans ce processus, parce que les zones bâties devront être densifiées. Cela demande une réponse rapide à plusieurs questions. Où autoriser des niveaux de construction supplémentaires ? Quelles conditions imposer à la division de logements ? Où autoriser quel type de logement ? Comment concilier habitat, travail, courses et loisirs ? Quelles sont les zones résidentielles à développer davantage ? Dans son mémorandum, la VCB souligne que l'on ne parvient pas toujours à combiner logement et travail. D'autres sites industriels continueront d'être nécessaires. Le mémorandum mentionne également que les zones d'extension d'habitat devront être utilisées si ces noyaux se densifient. Quels terrains utiliser et où installer les zones industrielles ?
Des projets de construction à la carte
Toute obligation qui ne répond pas aux besoins du marché rend inutilement chers les logements et les nouvelles constructions : par exemple, le nombre de garages par logement, la proportion d'appartements à trois chambres dans un immeuble d'appar-
administrations de s'y atteler. Un point d'action important réside dans la réduction des émissions de CO2 de leurs propres bâtiments. C'est là un élément sur lequel les communes ont prise. Les ESCO (Energy Services Companies) peuvent co-financer les mesures d'économie d'énergie. La VCB travaille également à un guide pour cet instrument.
Une mobilité intelligente
tements ou encore la superficie des jardins. La VCB estime également que les communes doivent oser (faire) abattre. Elles ne doivent pas s'accrocher obstinément à des maisons en rangée lorsqu'un immeuble d'appartements permet un milieu de vie plus habitable. Le code flamand d'aménagement du territoire crée déjà un certain nombre de possibilités, notamment en ce qui concerne la modification de prescriptions obsolètes en matière d'aménagement et de lotissement. Il est erroné de baser le réaménagement des sites industriels uniquement sur une philosophie économique. En fonction du quartier, il est également possible de privilégier des logements, des magasins, des bureaux, des espaces de loisirs ou une combinaison de ces fonctions.
Politique en matière de permis
Le mémorandum de la VCB demande que l'on respecte les délais qui, depuis 2018, sont imposés aux permis d'environnement. Ces procédures doivent être transparentes et s'accompagner de délais réalistes tout au long de leur déroulement. Les services communaux doivent fournir des conseils clairs et étayés. La position de l'administration communale doit, elle aussi, donner des certitudes aux preneurs d'initiatives. Ces incertitudes augmentent les frais d'étude, et donc aussi, in fine, les frais de construction.
Les égouts : un point fondamental
D'ici 2027, la Flandre devra se conformer aux objectifs de la Directive
européenne sur l'Eau. L'eau en Flandre devra donc être de bonne qualité. Son niveau de traitement de purification devra donc être de 100 % partout. Actuellement, les communes flamandes n'atteignent qu'une moyenne de 83 %. La prochaine législature déterminera si nous arrivons à respecter le délai européen ou pas. Les communes ou les intercommunales devront investir considérablement dans la maintenance et dans de nouveaux égouts, utilisant au maximum la contribution à l'assainissement. La VCB demande en outre aux communes de distinguer la problématique des eaux usées résiduaires de celle des eaux pluviales. Pour éviter les inondations, des plans sont nécessaires concernant les eaux pluviales, après quoi les priorités pourront être établies.
Les Conventions des Maires
Dans les premières Conventions des Maires, les communes se sont engagées à réduire d'au moins 20 % les émissions de CO2 d'ici 2020. Il appartiendra à la prochaine administration de concrétiser cet objectif. En pratique, elle n'aura pas plus de trois ans pour parvenir à des actions et investissements concrets. Les dernières Conventions des Maires visent une diminution de 40 % des émissions de CO2 d'ici 2030. Elles ambitionnent, en plus, une approche intégrée afin d'atténuer les conséquences du changement climatique. Là aussi, il reviendra aux prochaines
Si la population et la densification augmentent, la mobilité aussi. Toutefois, si les communes n'y prennent garde, la mobilité deviendra plutôt immobilité. Dans son mémorandum, la VCB propose un certain nombre de mesures. Il est évident que les investissements sont cruciaux. Les voiries communales vieillissent à un rythme accéléré. Sans oublier que les entrepreneurs doivent, eux aussi, pouvoir atteindre leurs chantiers facilement.
De la concurrence loyale
Les communes peuvent, elles aussi, contribuer à la lutte contre le dumping social. Le guide du Vlaams Samenwerkingsforum voor Overheidsopdrachten (Forum flamand de collaboration pour les marchés publics) constitue un bon instrument à cet égard. Les demandeurs d'emploi ou bénéficiaires d'un revenu d'intégration, qui ne sont pas encore prêts pour le circuit professionnel classique, peuvent actuellement effectuer de petits travaux quelques heures par semaine. La VCB entend éviter que ces travailleurs de type ALE entraînent la disparition de postes réguliers dans la construction. Les communes doivent, dès lors, limiter strictement les activités des travailleurs ALE, conformément aux recommandations de Constructiv, le fonds paritaire de formation de la construction. Enfin, les communes doivent veiller à ce que ni elles-mêmes, ni leurs intercommunales, ne fassent de concurrence déloyale aux entreprises. Il vaut mieux que les communes évitent d'assumer des tâches qui pourraient très bien être effectuées par des entreprises privées.
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octobre 2018 • Construction 25
EMPLOI
« Des mesures concrètes pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre ! » Le 22 août dernier, Pierre-Yves Jeholet, le Ministre wallon de l’Economie et de l’Emploi et 21 fédérations sectorielles, dont la CCW, Techlink et la FWEV, signaient un protocole d’accord dans le cadre de la lutte contre les pénurie de main-d’œuvre. Ce protocole se traduira, dans le chef du Ministre, par la mise en œuvre de trois mesures fortes : la mise en place d’un incitant financier à la formation aux métiers en pénurie, la réforme du Plan Formation Insertion (PFI) et l’action « Coup de poing pénurie ». Dans le cadre de ce protocole d’accord, Construction s’est entretenu avec Pierre-Yves Jeholet.
P
ierre-Yves Jeholet, parlez-nous de ces trois mesures que vous venez de prendre.
Il existe un paradoxe en Wallonie : il y a trop de demandeurs d’emploi et de nombreux postes vacants dans beaucoup de secteurs. En 2017, on dénombrait 30.000 emplois vacants et le taux de chômage en Wallonie est le double de celui de la Flandre. Un autre chiffre. En 2016, 3 % des demandeurs d’emploi ont suivi une formation dans un métier en pénurie. C’est trop peu. On doit donc réorienter les demandeurs d’emploi vers les métiers en pénurie. Ce n’est pas une mesure phare qui va tout régler mais un ensemble de mesures. J'ai donc pris des mesures concrètes pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre. La première consiste à donner un coup de pouce financier de 350 € nets à tout demandeur d’emploi qui suit une formation dans un tel métier. La deuxième est la réforme du Plan Formation Insertion. On y a recours beaucoup moins qu’avant. Il faut simplifier la vie des entreprises et organiser des formations au niveau du Forem et de l’entreprise qui doit définir différents profils dont elle a besoin. L’action « Coup 26 Construction • octobre 2018
de poing » va également dans ce sens. Il faut organiser des formations « clé sur porte » qui répondent aux besoins de l’entreprise. Quelles sont vos attentes par rapport à ces mesures ? Avezvous des objectifs chiffrés ?
Cela peut aller très vite. La mesure concernant l’incitant financier de 350 € démarrera le 1er septembre. Celle concernant la simplification du PFI le 1er janvier 2019. Il faudra encore attendre quelques mois même si j’espère pouvoir réaliser une première évaluation à la fin de l’année. Ce qui est sûr, c’est que nous devrons encore prendre des mesures car le taux de chômage en Wallonie est encore trop important par rapport au quasi plein emploi en Flandre. Il faut, par exemple, inciter les demandeurs d’emploi wallons à aller travailler en Flandre. Mouscron, par exemple, n’est qu’à 30 km de la frontière linguistique. J’ai déjà pris des mesures, dans ce sens concernant ces trois mesures, avec le VDAB et le VOKA. Quant aux objectifs chiffrés, je ne m’y lance pas. Nous en sommes à 200.000 demandeurs d’emploi et le prochain objectif global est d’atteindre les 100.000. Vous parlez d’initiatives transfrontalières vers la Flandre. Ne craignez-vous pas un exode des talents wallons et une pénurie pour les entreprises wallonnes ?
Il ne faut pas voir cette concurrence-là. Il faut réaliser un « matching », c’est-à-dire voir quel type de profil cherche-ton et dans quelle région. On a trop de travailleurs français qui vont en Flandre. C’est historique et lié à un avantage fiscal. Dans le même temps, le taux de chômage dans le Hainaut est trop élevé. Je crois qu’il faut vraiment renforcer la mobilité interrégionale.
Parlons de notre secteur. Que faire pour le valoriser ? Le Gouvernement wallon a de nombreux projets de construction. Il faut aussi trouver des hommes !
Je veux valoriser la formation en alternance et adapter certaines formations en collaboration avec l’IFAPME. Il faut travailler à la sensibilisation et à la vocation aux métiers techniques et ceux du secteur de la construction. La Journée Découverte Entreprises du 7 octobre est une belle initiative qui va dans ce sens. Le secteur engage ! Les demandeurs d’emploi doivent le savoir, il faut les responsabiliser. Il y a aussi une sensibilisation à mener auprès des parents. Trop de parents maintiennent encore leurs enfants dans des filières avec un taux d’échec important. Les parents doivent poser les bons choix et inciter leurs enfants à choisir un métier qu’ils aiment. Dans les 200.000 demandeurs d’emploi wallons, 45 % ne sont pas diplômés de l’enseignement secondaire supérieur. Le Forem doit également jouer son rôle dans cette orientation. Ne faudrait-il pas améliorer le screening des demandeurs d’emploi ?
Si, il le faut. Beaucoup d’entreprises font appel au Forem et reçoivent, par exemple, 60 CV. C’est beaucoup trop. Le screening doit être meilleur et plus sélectif. Une entreprise préfère recevoir 7 à 8 CV qui correspondent au profil recherché. C’est un message que j’ai adressé, dès le début de mon mandat, aux équipes du Forem qui se sont montrées très réceptives. Depuis lors, ce travail de screening plus poussé se met en place et c’est une bonne chose. Le Forem et l’alternance. Ne manque-t-il pas de synergies entre l’IFAPME et le CEFA ? Comment améliorer ces synergies ?
Pourquoi la formation en alternance fonctionne en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas et pas chez nous ? Tout simplement parce qu’il existe une rivalité entre l’IFAPME qui dépend de la Région wallonne et le CEFA lié à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette dernière fait preuve de trop de conservatisme. On ne peut pas parler de formation en alternance quand on est coupé du monde de l’entreprise. Je veux la régionalisation de l’enseignement technique et professionnel. Ce sera d’ailleurs l’un des enjeux des élections de 2019. Une fois que tout sera transféré vers les Régions, on pourra mettre en place de véritables synergies. En tant que Ministre de l’Emploi et de l’Economie, que pouvez-vous faire auprès de vos collègues du Gouvernement wallon pour améliorer la visibilité du secteur de la construction ?
Comme Ministre, je suis très attentif et très sensible au secteur qui génère beaucoup d’emplois directs et indirects. Je suis de Verviers où le secteur de la construction est très important. En Wallonie, nous disposons d’un savoir-faire exceptionnel. Je suis demandeur d’une opération de sensibilisation par rapport aux jeunes et la formation en alternance. La construction est l’un des principaux secteurs de l’économie wallonne. L’expression « Quand la construction va, tout va ! » résume tout.
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octobre 2018 • Construction 27
ENVIRONNEMENT
La Wallonie renforce sa législation sur la gestion des terres
A
vec près de dix millions de tonnes par an, les terres représentent 40 % des déchets générés en Wallonie. Le dispositif existant pour gérer ce flux avait montré ses limites et nécessitait d'être revu. « Une réforme de la législation devenait indispensable », souligne Aymé Argelès, manager du département environnement et technologie à la CCW. « Dans la législation actuelle, l'obligation d'analyse et de traçabilité des terres n'existait pas. Cette absence entraînait de plus en plus de problèmes entre les entrepreneurs et les maîtres d'ouvrage car le manque d'analyse engendrait des coûts supplémentaires et des discussions sur chantier. Nous étions demandeurs de mettre en place une obligation d’analyses par les maîtres d’ouvrages afin d’intégrer leurs résultats dans les cahiers des charges de travaux ».
Permis unique
La réforme comprend plusieurs points essentiels. Nous allons les développer par ordre chronologique. Le premier concerne l'encadrement environnemental des grandes opérations de remblayage avec la procédure de permis unique. Dès le 1er septembre 2018, les 28 Construction • octobre 2018
Depuis des années, la Wallonie essaie d'améliorer sa réglementation sur les terres excavées. C'est désormais acté. En juillet dernier, plusieurs mesures relatives à la gestion et à la traçabilité des terres ont été approuvées par le Gouvernement wallon. Le nouveau dispositif permet de mettre fin aux insécurités juridiques auxquelles étaient confrontés, entre autres, les entrepreneurs, les maîtres d'ouvrage publics et privés, les communes, les transporteurs et les propriétaires de sites. activités de remblayage utilisant des terres et des matières pierreuses naturelles seront soumises à une déclaration environnementale à partir de 1.000 m³ ; à un permis d'environnement de classe 2 pour des volumes de plus de 10.000 m³ et à un permis d'environnement de classe 1, avec une étude d'incidence sur l'environnement, à partir de 500.000 m³. Un permis unique sera donc désormais nécessaire pour les modifications du relief du sol de plus de 10.000 m³.
Traçabilité et contrôle
En novembre 2019, un système de traçabilité (deuxième point) sera mis en place. Il garantira le suivi des terres,
depuis leur site d'origine jusqu'à leur destination finale, en passant le cas échéant par des centres de traitement, des sites de stockage temporaire ou de regroupement de terres dûment autorisés. Outre cette traçabilité, et toujours à partir de novembre 2019, les terres feront l'objet d'un contrôle de qualité (troisième point), préalablement à leur utilisation. Ce contrôle sera opéré par un expert et un laboratoire agréé qui seront choisis par le maître d'ouvrage. Un certificat de contrôle sera délivré et suivra les lots de terre jusqu'à leur destination finale. De cette manière, la qualité des terres sera connue dès le départ et les coûts pourront être anticipés par
le maître d'ouvrage et par l'entrepreneur. Ce contrôle qualité des terres ne s'appliquera pas dans certains cas de figures, notamment pour des volumes d’excavation inférieurs à 400 m³ sur des sites ne présentant pas un risque de pollution.
Certification
Enfin, la certification du suivi de la traçabilité et du contrôle qualité des terres (quatrième point) sera confiée à un organisme qui effectuera une mission de service public, sous le contrôle du SPW. Il sera chargé de vérifier les rapports de qualité des terres et de délivrer les certificats de contrôle, de vérifier la conformité de la destination des terres et d'approuver les déplacements. Cette réforme, qui se déroulera donc en deux étapes, va entraîner beaucoup de changements pour notre secteur. Elle constitue une étape importante dans le processus de valorisation des terres wallonnes et elle permettra à tous les acteurs d'exceller dans ce nouveau dispositif. Comme vous le lirez dans l'encadré cijoint, la CCW salue l'arrivée de cette nouvelle législation. Même s'il reste de nombreux défis.
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LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION : UN COMBAT MENÉ CONJOINTEMENT PAR LA CCW ET LA FWEV La CCW et la FWEV travaillent ensemble depuis de nombreuses années afin de mettre en place une nouvelle réglementation sur la gestion des terres excavées pour mieux protéger les entrepreneurs lors des travaux d’excavation et de remblayage. La volonté de l’organisation professionnelle était d’adopter, en Wallonie, les principes de gestion et de traçabilité en vigueur en Flandre depuis plus de quinze ans et qui ont fait leurs preuves. Cet objectif est atteint. À côté de ces nouveaux principes de gestion et de traçabilité des terres, l’organisation professionnelle mène également un travail sur le cadre normatif. En effet, les normes en vigueur en Wallonie ne permettent pas de réaliser des travaux de remblayages à des coûts économiquement viables. Avec le soutien du CRR et du CSTC, l’organisation professionnelle a proposé de revoir scientifiquement ces normes. Le Ministre de l’Environnement a entamé une révision de ces normes qui devrait rentrer en vigueur dans les prochaines semaines. INFOS : ayme.argeles@ccw.be
QUELLE RÉGLEMENTATION APPLIQUER ? Le transport de terres peut traverser les frontières régionales. Dès lors, quelle réglementation s’applique ? La législation de la destination finale doit être respectée. Par exemple, les terres qui sont excavées en Flandre et réutilisées en Wallonie doivent respecter le décret wallon. Bruxelles est un cas à part. Un code de bonnes pratiques existe pour la gestion des terres. Mais un système de traçabilité n’y est pas obligatoire. Si des terres sont excavées à Bruxelles et que leur destination finale est la Flandre ou la Wallonie, c’est l’entrepreneur et non le maître d’ouvrage bruxellois qui doit attester le contrôle qualité avec les coûts qui y sont associés.
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RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE
Beliris souffle ses 25 bougies Beliris, un accord de coopération entre l’État fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale dont l'objectif est de promouvoir le rayonnement de Bruxelles en tant que capitale de la Belgique et de l'Europe, fête ses 25 ans cette année. Avant une séance d'informations donnée à la Confédération Construction, le 5 septembre dernier, Construction s'est entretenu avec la direction de Beliris pour dresser le bilan de ce quart de siècle et évoquer le futur.
«B
eliris, c'est 25 ans d'engagement pour Bruxelles, plus de 1.500 projets réalisés et 1,8 milliard d'€ investis », souligne Cédric Bossut, le directeur de Beliris. « Tout a commencé en 1993 avec 7 personnes. Nous sommes désormais une équipe de 110-115 personnes et nous serons 150 demain. Nos experts travaillent au quotidien pour améliorer la qualité de la vie à Bruxelles. Quoi que l'on fasse, notre cible est l’infrastructure ». Beliris coordonne et développe des projets avec des équipes sur le terrain. Ses clients sont la Région Bruxelloise et ses diverses administrations mais aussi les habitants et visiteurs de Bruxelles. « Nous sommes des développeurs de projets avec une vision transversale sur tout ce que nous réalisons. Nous avons une expertise juridique, administrative et nous développons les métiers de la construction tout en collaborant avec les entrepreneurs. Notre collaboration avec vos membres est d'ailleurs capitale dans notre travail. Sur chaque projet, nous envoyons un fonctionnaire dirigeant, le gestionnaire de chantier, un contrôleur, un gestionnaire financier et un juriste ».
Nouvel avenant
Tous les deux à trois ans, Beliris conclut un avenant (programme d'investissements). Depuis 1993, douze programmes d'investissements ont déjà été réalisés. Et le 13ème est en cours. Il sera bientôt approuvé par les gouvernements fédéral et régional. Son montant s'élève à 666 millions d'€ et il couvre la période 2018-2019. A la première place de ces investissements, on retrouve la mobilité (39%), viennent ensuite la culture et le patrimoine (18%), la revitalisation de quartiers (12%), les zones prioritaires et les espaces publics (11%), les achats de terrain (7%), les infrastructures diverses (7%) et enfin les espaces verts (6%). 32 Construction • octobre 2018
La ligne de tram n°9 a été inaugurée par le Roi Philippe.
Ces chiffres le prouvent : la mobilité est LA priorité de Beliris. « Le tunnel Belliard-Kortenberg a d'ailleurs été notre premier grand projet », indique Cédric Bossut. « Si à l'époque, ce type de projets était plus lié à la voiture, aujourd'hui, nous développons davantage d'infrastructures liées aux transports en commun ». La preuve avec la récente inauguration de la ligne de tram n°9, reliant les stations Simonis et Arbre Ballon, et le projet phare de Beliris : l’extension de la ligne de métro 3. « Nous sommes très fiers d'y participer. A la demande de la Région, nous allons prolonger la ligne 3 au-delà de la Gare du Nord. Cette extension consistera à créer un tunnel de 5 km, 7 nouvelles stations jusqu'à Bordet, un nouveau dépôt à Haren et une arrière-gare. Les demandes de permis d'urbanisme sont déposées. Nous espérons pouvoir débuter les travaux fin 2018-début 2019. Le montant total de ce projet s'élève à 890 millions d'€ ». Deuxième axe du programme d'investissements : la culture et le patrimoine. « Nous avons déjà restauré l'Ato-
mium, le Palais des Congrès et nous nous occupons également de la restauration d'une série d'églises. Nos futurs projets concernent, entre autres, Bozar, l'Orchestre national de Belgique, La Monnaie, le Cinquantenaire, la Place Royale, l'Abbaye de Forest, les Musées du Cinquantenaire et les Musées royaux des Beaux-Arts et le Conservatoire royal de Bruxelles ». La revitalisation de quartiers concerne, quant à elle, la création de logements sociaux et d’équipements collectifs au sein des contrats de quartiers.
Zones stratégiques
Pour le volet « zones prioritaires et espaces publics », Beliris parle de « zones stratégiques de Bruxelles ». « Il s'agit des grandes friches régionales et des zones qui doivent être requalifiées : la gare Josaphat, la zone Reyers, tout le long du canal...Ces projets sont en cours ou à venir ». Pour les achats de terrain, Beliris pointe le Quartier Heyvaert, au sud de Molenbeek. Sixième point : les infrastructures « diverses ». Le projet phare de ce chapitre du programme concerne la construction d'un Library & Innovation Center. Ce nouveau bâtiment d'une superficie de 9.000 m² permettra de regrouper, sur un seul site, l'ensemble des bibliothèques scientifiques et techniques de l'ULB et de la VUB et de devenir un centre de connaissances et d'échanges pour 14.000 étudiants et chercheurs. Le dépôt de la demande de permis d'urbanisme est prévu pour 2018 et les travaux devraient débuter en 2020. « Je citerai encore les centres de formation que l’on développe pour les jeunes Bruxellois : Technicity pour les métiers industriels tels que soudeur, ascensoriste ou expert HVAC ; un pôle pour les métiers de la construction et un autre pour les métiers IT ». Enfin, dernier point : les espaces verts. Beliris va s'atteler à la création d’un nouveau parc de 20.000 m² sur le Quai Béco et le Quai des Matériaux et investir dans la rénovation des parcs de Forest, du Cinquantenaire, Duden et Jupiter.
qu’il est nécessaire d’accompagner le riverain et le commerçant. Nous voulons miser, avec les entrepreneurs, sur l’information et la diminution des nuisances causées par nos chantiers », conclut Cédric Bossut.
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La direction de Beliris était présente à la Confédération lors de la séance d'infos.
DIDIER REYNDERS, INVITÉ D'HONNEUR DE LA CCB-C Le 5 septembre dernier, Didier Reynders, le Ministre fédéral belge des Affaires étrangères, en charge de Beliris depuis 2014, était l'invité d'honneur de la Confédération Construction Bruxelles-Capitale. Pendant deux bonnes heures, il a présenté les nombreux projets de Beliris devant une centaine de personnes.
Transition numérique
Outre tous ces projets d'investissements, Beliris veut intensifier sa collaboration avec notre secteur et suivre la transition numérique que l'on connaît actuellement. « On réfléchit de plus en plus à notre manière de travailler. On suit la transition digitale du secteur de la construction de très près. Le BIM, par exemple, prend de plus en plus d'importance dans nos projets. Nous venons d'ailleurs de prendre une décision très claire à ce sujet : tous les nouveaux marchés d'études seront désormais « BIM(é)S » », explique Xavier Bindels, le directeur technique de Beliris. « Nous participons également à des groupes de travail BIM avec le CSTC ». La durabilité des chantiers occupe également une place importante dans les tâches quotidiennes de Beliris. « Le choix des matériaux s'effectue toujours dans une optique d’économie circulaire. Nous voulons travailler avec des matériaux facilement dé-constructibles et nous recyclons un maximum de ce que l'on démonte », indique encore Xavier Bindels. Investissements, transition numérique, durabilité des chantiers et enfin, la communication de proximité. « Nous sommes conscients que les chantiers sont sources de nuisances et
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octobre 2018 • Construction 33
SANTÉ
La Flandre veut éliminer le risque En Flandre, les bâtiments renferment encore des millions de tonnes de matériaux amiantés. D’après les estimations de l’OVAM (Openbare Vlaamse Afvalstoffenmaatschappijsociété publique des déchets de la Région flamande), ces bâtiments flamands contiennent encore 2.329.000 tonnes de matériaux amiantés. Le gouvernement flamand a donc mis en place une politique de désamiantage.
La présence d'amiante dans les bâtiments est une bombe à retardement.
L
a présence d’amiante dans les bâtiments est une bombe à retardement. Les risques pour la santé incluent notamment différentes formes de cancer, dont le mésothéliome, une forme particulièrement virulente de cancer. Le gouvernement flamand entend désamorcer cette bombe à retardement. Comment ? C’est ce qu’explique un projet de décret approuvé le 20 juillet 2018. L’approbation définitive par le Parlement flamand devrait intervenir l’année prochaine.
2034 et 2040
Le gouvernement flamand a défini deux dates-clés: 2034 et 2040. D’ici 2034, les matériaux amiantés les plus dangereux devront avoir été éliminés des bâtiments publics. Et d’ici 2040, les autres matériaux amiantés dangereux devront aussi avoir disparu de ces bâtiments, pour autant qu’ils soient facilement accessibles. « Pour s’assurer du respect de ces objectifs, le gouvernement a décidé de rendre ces dates-clés obligatoires pour les bâtiments publics. Il souhaite que les autorités montrent l’exemple et que les propriétaires privés lui emboîtent le pas, stimulés par une sensibilisation et un soutien accrus », explique Sven De Mulder, de l’OVAM. « Mais dans le même temps, c’est la sécurité en matière d’amiante, et non son élimination complète, qui constitue l’objectif de cette politique. Le propriétaire de la construction doit gérer en toute sécurité les matériaux restants. Il doit prendre toutes les mesures raisonnables pour restreindre autant que possible le danger pour la santé humaine ou l’environnement ». 34 Construction • octobre 2018
Un inventaire obligatoire
Le projet de décret prévoit aussi que le propriétaire fasse dresser un inventaire de l’amiante et soit en mesure de soumettre une attestation d’inventaire amiante lors de la vente ou de tout autre transfert de propriété entre vifs. Cette attestation n’est pas nécessaire en cas d’héritage ou d’expropriation. L’obligation d’inventaire s’applique aux constructions édifiées pendant des années à risque, soit avant 2001. Sa date d’entrée en vigueur n’est pas encore fixée. Il est probable que ce sera en 2021 ou 2022. Dix ans plus tard, en 2032, toutes ces constructions devront disposer d’une attestation d’inventaire amiante. Et ce, même si elles n’ont
lié à l’amiante d’ici 2040 pas changé de propriétaire. « L’OVAM est en train de développer un système qui garantira la qualité de l’inventaire. Les inspections devront être effectuées par des spécialistes disposant d’une agréation spécifique. Des procédures standard doivent encore être élaborées, garantissant que l’analyse de risque soit à la fois uniforme et soit réplicable. En d’autres termes, tous les spécialistes devront parvenir aux mêmes conclusions. L’OVAM va en outre créer une base de données pour les inventaires».
Législation fédérale
Nous évoquions jusqu'ici les plans des autorités flamandes. Mais une législation sur l'amiante existe depuis longtemps au niveau fédéral. Celle-ci requiert, entre autres, que les employeurs dressent un inventaire de tout ce qui contient de l'amiante dans leur entreprise. Ils doivent ensuite élaborer un plan de gestion sur la base de cet inventaire. Les entrepreneurs-employeurs doivent en outre effectuer une analyse des risques de leurs chantiers. En cas d'exposition possible à l'amiante pendant les travaux, ils sont tenus de prendre les mesures de précaution nécessaires. La législation fédérale s'adresse principalement aux employeurs, tandis que le plan flamand de désamiantage est destiné aux propriétaires. De plus, les règles fédérales n'exigent a priori pas que l'amiante soit éliminée (à moins que ladite élimination ne s'inscrive dans le cadre des mesures de protection nécessaires). La politique flamande, elle, entend bien imposer cette obligation d'élimination dans certaines circonstances.
Pas de Plan Amiante en Wallonie mais de nombreuses actions
Les deux autres Régions devraient, sans aucun doute, s’inspirer du Plan Amiante mis en place par le gouvernement flamand. De par son engagement dans le dévelop-
Ne pas construire sur de l’amiante. Le projet de décret interdit de fixer des structures telles que des panneaux solaires, panneaux publicitaires…sur des revêtements de toiture ou de façade contenant de l’amiante.
Interdiction d’éliminer les mousses. Il est totalement interdit d’éliminer les mousses et de nettoyer les toits et façades en amiante-ciment Une interdiction est actuellement déjà en vigueur, mais elle ne concerne que l’élimination à haute pression.
pement d’un système progressif de gestion de l’amiante, la Flandre prend les devants pour minimiser au maximum les risques pour la santé publique et l’environnement. Du côté wallon, un tel plan n’existe pas à l’heure actuelle. Cela n’empêche pas la réalisation de nombreuses actions soutenues par la Confédération Construction wallonne (CCW). Citons notamment le projet d’arrêté modificatif, applicable aux professionnels mais également aux particuliers, et qui reprend des dispositions claires quant à l’interdiction de nettoyer des supports (toitures, façades…) contenant de l’amiante avec des nettoyeurs à haute pression ou des outils abrasifs. La CCW s’est également penchée sur la problématique des permis d’environnement pour les chantiers d’enlèvement d’amiante, et plus particulièrement concernant les enlèvements d’amiante autour des calorifuges. Les démarches administratives étant complexes et contraignantes d’un point de vue délai d’obtention, il s’avère que de nombreuses entreprises perdent les marchés de travaux, en faveur d’autres ne respectant généralement pas la législation régionale. La CCW a communiqué ses propositions d’amélioration à l’administration régionale. Pour finir, mentionnons également que dans le cadre de marchés publics, en sus de l’imposition fédérale d’inventaire amiante, le maître d’ouvrage a la possibilité de communiquer à l’entreprise réalisant les travaux, un inventaire des déchets de démolition reprenant notamment les déchets dangereux, dont l’amiante. Cet inventaire présente divers avantages dont notamment celui de gérer au mieux les déchets contenant de l’amiante. La CCW restera attentive à l’évolution de cette réglementation flamande afin d’en tirer avantage et poursuivre ses démarches et initiatives d’amélioration dans la gestion de l’amiante en Wallonie.
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octobre 2018 • Construction 35
PROJET LEAN
Democo parachève un appartement en 7 jours et demi L’appartement se trouve sur le site du Rabot, à Gand. Copyright: POLO Architects
autant que possible et, plus important encore, l’éliminer du parcours critique de la production. De cet exercice est né le défi de parachever un appartement en moins de dix jours. Lors de la journée de planification commune, 8 jours et demi nous ont semblé réalistes ».
Concertation approfondie
7 jours et demi. C’est le temps record qu’il aura fallu à Democo pour réaliser les finitions d’un appartement sur le site du Rabot, à Gand. La réussite de cette prouesse s’explique par l’expérience LEAN.
E
n résumé, le LEAN management est cette méthode qui consiste à réduire au maximum les frais d’échec et à éviter tout ce qui n’est pas source de valeur ajoutée pour le client dans, entre autres, un projet de construction. Le LEAN management provient du secteur automobile et plus particulièrement du groupe Toyota qui l’a introduit dans ses usines au Japon, dans les années 70. Pour en savoir plus, nous vous renvoyons au dossier consacré à ce sujet dans l’édition d’octobre 2016 de votre magazine.
9 jours
L’expérience menée par Democo, à Gand, démontre que le délai de réalisation peut aussi être raccourci grâce au LEAN. L’objectif initial de ce projet était de finaliser l’appartement, sur le 36 Construction • octobre 2018
site du Rabot à Gand - où WoninGent remplace les tours existantes par des appartements neufs et attractifs - en 9 jours au lieu de 30. Democo et les sous-traitants ont encore fait mieux. En effet, les finitions de l’appartement ont été réalisées en 7 jours et demi. Une belle prouesse qui s’inscrit dans le cadre de la démarche LEAN de Democo.
Réduire le gaspillage
William Vander Bracht, LEAN Manager chez Democo, nous parle de cette expérience record. « Pendant le projet, en collaboration avec nos partenaires, nous avons mesuré le temps consacré à la valeur client et celui consacré aux activités annexes, c’est-à-dire le « gaspillage » en termes LEAN. Sur la base de ces résultats, nous avons examiné comment nous pouvions réduire le gaspillage
L’expérience a commencé le lundi 13 août. « Pendant les travaux, les partenaires ont fait savoir qu’ils étaient en mesure de raccourcir encore de 24 heures le délai de réalisation. Nous avons alors pu arrêter le chronomètre après 7 jours et demi de travail. Le secret de cette réalisation réside dans une concertation approfondie entre toutes les parties », explique encore William Vander Bracht. Le délai de finition record n’a pas eu d’impact sur la qualité du travail fourni. « Nous n'avons pas réduit le temps de travail en soi, mais nous avons réduit le temps consacré aux opérations qui n'apportaient pas de valeur pour le client. Il en va notamment ainsi du transport de matériaux vers le chantier. Avant l'expérience, nous avons veillé, grâce à des préparatifs minutieux, à ce que tous les matériaux soient présents dans les temps, et accessibles de façon efficace. Nous avons en outre conçu le planning de sorte que plusieurs entrepreneurs puissent travailler en même temps dans l'appartement sans se gêner mutuellement. Nous avons ainsi divisé l'appartement en plusieurs zones de travail. Pour chaque zone, nous avons établi un planning au quart d'heure près. Nous avons également constaté qu'en travaillant simultanément, les entrepreneurs tenaient davantage compte de leurs tâches mutuelles », explique Frederik Bijnens, directeur général.
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CSTC
Toute l’actualité de la couverture métallique : la nouvelle NIT 266 La Note d’information technique n° 266 du CSTC intitulée «Couvertures et bardages métalliques à joints debout et à tasseaux» vient compléter et réviser la NIT 184 parue en 1992. Elle est consacrée aux deux modes classiques de mise en œuvre des couvertures et des bardages en feuilles et bandes métalliques posées sur un support continu : la technique du joint debout et celle du tasseau de bois.
L
a nouvelle NIT parue cet été a été élaborée par le groupe de travail «Couvertures métalliques» créé au sein du Comité technique «Couvertures» du Centre scientifique et technique de la construction (CSTC). Non moins de vingt-trois professionnels ont participé à son élaboration, sous la houlette de l’ingénieur-architecte Langendries, du CSTC, avec la collaboration d’autres experts du CSTC et d’ailleurs. C’est dire si cet ouvrage, qui regorge d’illustrations et de dessins techniques de bonne facture a mobilisé du monde… Dès l’introduction, la NIT 266 présente et distingue ces deux modes classiques de mise en œuvre que sont les joints debout et les tasseaux.
Système à joints debout
Le système à joints debout consiste à assembler les uns aux autres des bacs profilés à la main ou en usine au moyen d’un sertissage de faible largeur comme ce qu’on voit sur notre photo (figure 1). Ce système permet de réaliser un revêtement étanche pour les toitures et les façades présentant une inclinaison d’au moins 3° (5 %). La technique du joint 38 Construction • octobre 2018
Fig. 1 Le joint debout est un mode de raccord «métal contre métal» (© photo : Nicolas Oldenhove).
Fig. 2 Pli angulaire avec pose en diagonale (résidence privée, Grevenmacher, Luxembourg – bureau d’architecture WeB SARL).
debout offre une esthétique soignée, parfaite pour les surfaces importantes, qui nécessitent l’emploi de longues bandes. Elle permet de couvrir des pans de toiture droits, mais aussi des éléments de formes complexes (concaves, convexes, coniques, …). Les revêtements métalliques mis en œuvre selon la technique du joint debout sont couramment livrés sur chantier sous forme de bacs préformés en atelier à l’aide de machines. Ces derniers peuvent avoir une largeur constante ou une largeur «sur mesure», de manière à épouser la géométrie de la toiture ou de la façade à couvrir. Les relevés des bacs présentent un profil en L ou en U. Ils sont emboîtés l’un dans l’autre, puis sertis à la main ou au moyen d’une machine électrique. Une fois serti, le joint debout affiche en général une hauteur finie de 25 mm (quelquefois 32 ou même 38 mm si tel est le souhait esthétique). À la base des joints, on prévoit un interstice de 3 à 5 mm, destiné à absorber les mouvements de dilatation transversaux des bacs métalliques. En règle générale, le sertissage est constitué d’un pli double, afin d’assurer l’étanchéité du revêtement. Le pli simple ou pli «angulaire» peut être employé en façade. Il permet d’obtenir des variations d’aspect. On peut
même opter pour une pose horizontale ou diagonale comme on le voit à la figure 2. Ce pli simple offre l’avantage de permettre une dilatation aisée des éléments métalliques. On notera qu’en cas de réparations, la technique du joint debout rend difficile le démontage non destructif des éléments endommagés, ce qui entraîne souvent leur remplacement.
Système à tasseaux
Le système à tasseaux consiste à assembler des feuilles métalliques entre elles pour créer des bacs aux bords relevés. Ces bacs sont ensuite séparés par des tasseaux en bois résineux recouverts de couvre-joints, donnant à la toiture un aspect caractéristique d’éléments séparés par un large joint (figure 3). La technique du tasseau s’utilise principalement pour la rénovation ou la restauration des couvertures en zinc et en cuivre d’une pente inférieure à 45°. Il existe différentes formes de tasseaux : • les tasseaux ordinaires • les tasseaux brevetés • les tasseaux préfaçonnés. Les tasseaux ordinaires ont une section trapézoïdale et sont posés sur leur petite base, de façon à permettre la libre dilatation des feuilles métal-
Fig. 3 Toiture en cuivre à tasseaux.
liques. Leur hauteur peut être de 35 ou 55 mm : les premiers sont autorisés pour des pentes ≥ 14° (25 %) et les seconds pour les pentes plus faibles (≥ 1,7° ou 3 %). Les pattes d’attache de ce type de système se présentent sous la forme d’étriers passant sous le tasseau (voir figure 4, p. 56). La finition étanche entre les bacs métalliques et les tasseaux est obtenue grâce à un couvre-joint. En Belgique, les tasseaux le plus couramment utilisés sont les tasseaux brevetés. Ils ont une forme pentagonale, avec une hauteur totale de 40 mm (pentes ≥ 14° ou 25 %) ou de 60 mm pour les pentes plus faibles ››› octobre 2018 • Construction 39
CSTC
Fig. 4 Tasseaux ordinaires : principe et dimensions (exprimées en millimètres).
››› (≥ 1,7° ou 3 %). Par rapport au tasseau
ordinaire, ce système offre une solidité et efficacité accrues des joints, et permet une pose plus rapide. En effet, les agrafures du couvre-joint sont remplacées par un bourrelet pinçant les reliefs de la feuille métallique. Ce procédé permet en outre d’éviter d’éventuelles remontées d’eau qui pourraient se produire par le repli du tasseau ordinaire. Enfin, les fabricants proposent également des tasseaux préfaçonnés, composés en général de bacs standard munis de couvre-joints à clipser (figure 5). On notera que les joints à tasseaux sont parfois utilisés au sein de couvertures ou de bardages à joints debout. Ce procédé est appliqué en vue de réaliser des arêtiers ou des rives, ou encore un joint de dilatation complémentaire dans des couvertures ou des bardages à large développé (> 15 m). Selon la hauteur du tasseau (60 ou 40 mm), le système peut être appliqué à des couvertures pouvant descendre jusqu’à respectivement 1,7° (3 %) ou 14° (25 %). Il permet de couvrir des éléments plans et parfois plus complexes (surfaces cintrées, dômes, cônes, …). Grâce à la rupture entre bandes
40 Construction • octobre 2018
Fig. 5 Tasseaux préfaçonnés.
opérée par les tasseaux, la technique permet une intervention ultérieure relativement aisée en cas de réparations ou de transformations. Elle est généralement d’usage dans le cadre de la rénovation ou de la réhabilitation de bâtiments classés.
Originalité de la nouvelle NIT 266
• La NIT 266 traite tous les métaux utilisés à l’heure actuelle pour les couvertures et les bardages métalliques : le zinc naturel, l’acier inoxydable, le cuivre (et ses alliages), l’aluminium, ainsi que le zinc et l’acier revêtus en sous-face sous certaines conditions. Le plomb n’est pas repris car, pour
ce qui est de la couverture de grandes surfaces, il concerne uniquement des cas particuliers de restauration et requiert des détails et des outils spécifiques. Outre les techniques de pose classiques des couvertures et bardages aérés en sous-face, il aborde le principe plus récent des couvertures «chaudes». • La NIT s’appuie sur des calculs, mais aussi sur des essais en laboratoire afin de préciser le dimensionnement des éléments et des fixations. La NIT décrit ainsi, pour les joints debout et pour les tasseaux : • les caractéristiques physicochimiques des différents matériaux précités
• les principes de composition hygrothermique des deux grandes familles de complexes de toiture et de façade recouverts de métal (couvertures et bardages aérés en sous-face et toitures chaudes) • les principes généraux de mise en œuvre, d’assemblage et de fixation de ces types d’ouvrages, en accordant une attention particulière aux principaux détails et raccords (égouts, faîtages et arêtiers, rives de tête et rives latérales, éléments de façade, pénétrations en toiture) • les principaux outils et modes de façonnage des revêtements métalliques (pliage, agrafage, brasage et soudage) • les informations utiles à la prescription et au mesurage de ces types d’ouvrages • l’importance d’un entretien régulier et la gestion de certains points délicats de mise en œuvre. D’autres systèmes qui résultent, pour la plupart, d’une évolution des systèmes précédents et qui répondent à la demande croissante du marché (systèmes autoportants, systèmes clipsables ... en particulier pour les façades) sont également disponibles. Nombre d’entre eux sont toutefois spécifiques aux fabricants et sortent du cadre d’une Note d’information technique. Les revêtements formés de petits éléments métalliques (losanges, …) ne sont pas non plus abordés dans la nouvelle NIT 266.
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Comment obtenir la NIT 266 «Couvertures et bardages métalliques à joints debout et à tasseaux» ? Le présent article ne fait que donner une petite idée du contenu de la NIT 266, un document très élaboré qui compte plus de 130 pages… Seul ce document original peut être cité en référence. On peut le commander au service «Publications» du CSTC (tél. : 02/716.42.11 - fax : 02/725.32.12) ou le télécharger sur www.cstc.be.
«Smart Buildings for Smart Cities» : vers une meilleure efficience des villes et des bâtiments Les objets, les bâtiments, les quartiers, les villes ou les réseaux énergétiques deviennent connectés et intelligents : on parle de plus en plus de «smart buildings», «smart districts», «smart cities» ou encore de «smart grids». La révolution numérique transforme en profondeur tous les secteurs de la société, y compris celui du bâtiment. Le développement d’Internet, de l’informatique et des techniques de communication, de même que la miniaturisation technologique sont à la base de cette évolution et de l’émergence de l’Internet des objets et de tous les services connectés qui en découlent. Les applications sont multiples: services à la personne, soins de santé, logistique, commerce, transport, procédés de fabrication, gestion énergétique de bâtiments, etc. Tout cela fait désormais partie de notre quotidien. Une tendance qui ne fera que s’accentuer. Le professionnel du bâtiment devra intégrer cette évolution sociétale dans son métier, en proposant des solutions nouvelles et adaptées. Une belle opportunité à saisir…
Où trouver cette monographie ? Publiée en juillet 2018 par le CSTC, elle a été élaborée dans le cadre de la Guidance technologique «Ecoconstruction et développement durable» en Région de Bruxelles-Capitale et est issue d’un partenariat entre le CSTC, la CCB-C et Innoviris. Le document est librement téléchargeable à la rubrique «Publications» sur www.cstc.be
octobre 2018 • Construction 41
PROJET
La nouvelle tribune devrait être complètement opérationnelle, à la fin du mois de novembre. (Crédit: Paul Martin)
« Bientôt le plus beau stade de Division 2 » Depuis le mois d’avril 2018, notre membre Verelst Bedrijfsbouw réalise la construction de la tribune principale du stade du FC Malinois. Celle-ci comprendra environ 2.500 places assises et une trentaine de skyboxs, des loges réservées aux entreprises. Elle sera définitivement opérationnelle à la fin du mois de novembre. Coût des travaux : 19 millions d'euros. Visite des lieux avec ir. Bruno Robberechts, le directeur du projet.
L
es amateurs de football l'appellent encore le stade « Achter De Kazerne », traduisez « Derrière les Casernes ». Depuis quelques années, son nom exact est pourtant l'AFAS Stadion. Le stade du FC Malinois fait partie du patrimoine du football belge. Il respire encore les exploits de Lei Clijsters et de Michel Preud'homme, pour ne citer qu’eux, qui ont permis au club de remporter la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe contre l’Ajax, en 1988. 42 Construction • octobre 2018
Mais même si cette époque est révolue et que le mythique « KV Mechelen » évolue désormais en Division 2 (appelée officiellement la Proximus League), le club veut rapidement retrouver son lustre d'antan. Et cela passe inévitablement par de nouvelles infrastructures.
Structure en béton
La construction de la nouvelle tribune est la preuve que
le club ne veut pas s'éterniser dans l'antichambre de l'élite du football belge. Axée business, elle s'étale sur une surface de 108 mètres de longueur et 26,5 mètres de largeur. Elle compte 1.999 places assises, 252 skyseats, 34 skyboxs et 3 cornerboxs. Elle n’augmentera pas la capacité du stade qui est d’environ 17.500 places. « Verelst a seulement obtenu le marché pour le gros œuvre fermé ; c’est-à-dire la structure en béton, le toit, les façades, l’égouttage, les menuiseries extérieures et les balustrades en verre. Tout ce qui est installations techniques - ventilation, aération, chaufferie et finition - c'est le club qui s'en occupe avec certains de ses partenaires », explique Bruno Robberechts. La mission de Vereslt, également l’un des sponsors principaux du club, a commencé en avril 2018, date à laquelle le permis de construire a été délivré. Les travaux ont commencé par la démolition de l’ancienne tribune pendant trois semaines. « Ensuite, nous avons placé les pieux de fondation. Les fondations étaient prêtes mi-mai et la structure en béton, posée à l'aide trois grues et d’une pelle sur chenilles de 100 tonnes, était terminée le 20 juillet. Les poutres et colonnes ont été préfabriquées par notre filiale Verelst Betonbouw à Heist-opden-Berg. Cela a été leur plus gros travail de l’année. D’autres structures en béton préfabriqué (cages d’escalier, escaliers, hourdis et gradins) proviennent des fabriques de béton du groupe CRH et de Betca. La structure de la toiture et le revêtement de la façade ont été réalisés par un sous-traitant ».
Plusieurs niveaux
Les supporters accèdent à la tribune via trois grands escaliers, deux sur les côtés et un central. La tribune dispose également de quatre ascenseurs et est répartie sur plusieurs niveaux. Au rez-de-chaussée, se trouvent les vestiaires des joueurs et des arbitres, la salle de fitness, la salle de presse, la salle de détente pour les joueurs, le local pour les stewards et la cuisine. « Le Fan Shop déménagera en-dessous de cette
SÉCURITÉ, SÉCURITÉ ET ENCORE SÉCURITÉ ! Près de cent personnes travaillent au quotidien sur ce chantier. L’accent mis sur la sécurité – un mot d’ailleurs fréquemment employé par Bruno Robberechts lors de notre visite – ne nous a pas échappé. L’accès est refusé à toute personne s’introduisant sur le chantier sans équipement adéquat. Comme vous le savez, la sécurité est l’une des priorités du mandat du président de la Confédération Construction, Paul Depreter. Quel plaisir de visiter un chantier où il n’est nullement nécessaire de rappeler aux entrepreneurs les mesures de sécurité !
tribune. Juste au-dessus, se trouve la cantine et, encore au-dessus – à un étage intermédiaire -, une salle multifonctionnelle où il est possible de se restaurer avec vue sur la pelouse. Cet espace multifonctionnel pourra également servir pour d’autres évènements comme des mariages, des team meetings…Les deux niveaux suivants sont réservés aux skyboxs, dotées chacune de leur mini-tribune extérieure comptant une vingtaine de places assises. Au premier niveau des skyboxs, à hauteur de la ligne centrale, Verelst aménagera sa propre skybox d’une superficie de pas moins de 250 m². Enfin, le dernier niveau , à 20 mètres du sol, accueillera le poste de commandement, la presse et les installations techniques ». La tribune principale est reliée aux deux tribunes voisines, afin que ce côté du stade forme un tout fermé. Les toitures seront reliées entre elles et des connexions seront également réalisées entre les tribunes, à hauteur des skyboxs. Dans l’une d’elles, on retrouvera les bureaux des employés du club. Le rez-de-chaussée et les deux niveaux inférieurs des places assisses sont déjà en service depuis le 17 août dernier. Les niveaux skybox seront prêts fin octobre-début novembre. Cette tribune s'inscrit dans un projet global de rénovation du stade, débuté il y a quatre ans. La construction de la nouvelle tribune « business » fait d'ailleurs partie de la troisième phase. « La première phase a consisté à rénover la tribune latérale, côté nord du terrain. Composée à la fois de places assises et de places debout, cette tribune est principalement réservée aux fidèles supporters, aux familles et aux supporters de l’équipe adverse. Nous avons ensuite attaqué, il y a deux ans, la tribune côté ouest. Appelée la « tribune Telenet », celle-ci s'inscrivait déjà dans un projet business avec une douzaine de skyboxs ». Les deux premières phases de cette rénovation ont été réalisées par notre membre Willemen General Contractor.
Fierté
« C’est une première pour moi de participer à la construction d’une tribune d’un stade de foot »
Après la visite du chantier, au moment de la prise de photo de la tribune, à même la pelouse tout fraîchement tondue, on sentait la fierté de Bruno Robberechts. « Effectivement, je suis fier d’être à la tête d’une telle opération. À certains moments, le chantier occupait plus de 100 ouvriers. C’est une première pour moi de participer à la construction d’une tribune d’un stade de foot. Pour Verelst, ça a été une occasion unique de pouvoir mettre en avant son savoir-faire et concrétiser son ambition en réalisant des projets d'utilité publique octobre 2018 • Construction 43
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PROJET
La nouvelle tribune (à g.) s’inscrit dans un projet global de rénovation du stade. La phase 1 (tribune à dr.) et la phase 2 (en face, derrière le but) ont déjà été réalisées.
››› de plus grande envergure. Le chantier a été particulièrement
difficile : temps de conception et de préparation limité, surface restreinte, recours à de nombreux sous-traitants…tout cela en pleine période de congé et sur un marché de la construction saturé où dénicher des ouvriers compétents, des grues et du béton relevait également du défi…». Comme déjà écrit, la tribune n’est pas complètement terminée. Mais elle a été en mesure d’accueillir les deux premiers matchs du championnat, ce qui était très important pour le club.
44 Construction • octobre 2018
Il ne reste donc plus qu’à la quatrième tribune de subir un lifting et l’AFAS Stadion aura été complètement rénové. Une réflexion a déjà eu lieu sur ce projet. Mais cela dépend également de la situation sportive du club. « Il vient de descendre et veut remonter immédiatement en D1. Je pense que la phase 4 de la rénovation pourra être envisagée en cas de montée éventuelle du FC. Maintenant, c’est aux joueurs de faire leur job. Ils ont quand même la chance d’évoluer dans le plus beau stade de Division 2 ». Le travail en tribunes est presque terminé. Place désormais au jeu pour le FC Malinois !
Il ne vous manque plus que le bon matériel de chantier ?
ING vous propose une solution de leasing facile, claire et rapide. Parfois, une opportunité se présente et vous avez besoin rapidement d’une solution pour transporter du matériel. Avec My ING Lease, une plate-forme en ligne sécurisée pour vos contrats de leasing, vous pouvez réaliser différentes simulations, signer des contrats et gérer vos leasings entièrement en ligne. Et cela où et quand vous le voulez. ing.be/leasing
La conclusion et l’entrée en vigueur de tout contrat qui aura transité via My ING Lease, est dans tous les cas soumis à la condition suspensive : de la suite favorable de la procédure d’identification du client, des éventuels mandataires et des bénéficiaires finaux, ainsi qu’à la vérification du pouvoir de représentation du(des) signataire(s), comme imposé par toutes les dispositions légales et réglementaires applicables dont l’Arrêté royal du 23 octobre 2015 portant approbation du règlement pris en exécution de la loi du 11 janvier 1993 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, concernant les entreprises de leasing; du résultat acceptable selon ING Lease d’une « due diligence » en termes financier, juridique, fiscal, commercial et environnemental ; de l’uniformité entre le matériel tel qu’il est décrit dans cette commande et tel qu’il est repris sur le bon de commande final au fournisseur. ING Lease ne sera pas tenue à motiver sa décision. ING Lease Belgium S.A. Société de leasing agréée. 60, Cours Saint-Michel - 1040 Bruxelles. Tél. 02 739 64 11 - RPM Bruxelles - TVA 45 • IBAN: BE45 3109 octobre Construction BE 0402.918.402 - BIC: BBRUBEBB - IBAN BE05 3100 4021 5175 – FSMA: 16.601 - inglease.be ING Belgique S.A. • Banque • Avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles • RPM Bruxelles 2018 • TVA BE •0403.200.393 • BIC : BBRUBEBB 1560 2789 • Éditeur responsable: Marie-Noëlle De Greef • cours Saint-Michel 60, B-1040 Bruxelles.
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MARCHÉ DE LA CONSTRUCTION
Eurofiber
Geo-IT
Geo-IT SPRL est un distributeur, centre de formation et développeur agréé du logiciel Autodesk et se spécialise dans le secteur de la construction. En tant que partenaire Autodesk Gold, Geo-IT assiste les entrepreneurs, bureaux d’études et architectes à l’aide du logiciel de conception BIM Autodesk Revit que Geo-IT adapte aux besoins du marché belge. Geo-IT fait partie des groupes de travail BIM du CSTC et est également partenaire de CEFORA ainsi que de la Confédération Construction dans le cadre de formations spécialisées en logiciels AutoCAD, Revit et BIM.
Hysopt est un logiciel de conception unique qui aide les maîtres d’œuvre, installateurs et bureaux d’études à optimaliser de grandes installations de CVC. Le logiciel de conception puissant et convivial donne une visualisation détaillée des concepts hydrauliques possibles ainsi que des prestations optimalisées de l’installation. Ceci se traduit par d’importantes économies, plus de confort, qualité et durabilité.
Arkance Systems
Scapta
Kabandy
Eurofiber Belgique est un fournisseur en pleine croissance d’infrastructures numériques de haute qualité. Avec son propre réseau de fibres optiques, Eurofiber propose une infrastructure ouverte et pérenne aux entreprises, autorités publiques et associations sans but lucratif, qui ont la liberté de choisir, elles-mêmes, les services, applications et fournisseurs dont elles ont besoin. Par le biais d’un échange permanent et d’une disponibilité illimitée de données, l’infrastructure d’Eurofiber jette les bases d’une utilisation plus astucieuse et plus efficace des ressources, ouvrant ainsi la voie à une Smart Society.
Tous les éléments du processus BIM sont soutenus par des logiciels adaptés. Arkance Systems dispose de ressources nécessaires afin d’accompagner leur mise en œuvre concrète dans différents domaines. Cela va de la formation de base au support lors du démarrage de projets concrets, et ce, même à l’extérieur de nos frontières.
48 Construction • octobre 2018
Scapta est une entreprise ICT spécialisée à la technologie Microsoft. L’équipe combine des années d’expérience avec enthousiasme et passion. Avec un esprit ouvert, Scapta veut offrir la bonne solution à chaque client. L’entreprise travaille avec ses clients pour un partenariat réussi qui leur permet d’évoluer en ces temps de numérisation. Scapta se concentre clairement sur la technologie Microsoft, plus précisément Microsoft Dynamics Business Central, Dynamics NAV (autrefois Navision), Dynamics CRM, Dynamics 365 et Business Intelligence.
Hysopt
Kabandy est une plateforme nouvelle génération pour la gestion du bâtiment, depuis la conception jusqu’en exploitation. Son approche ultra modulaire permet à tous les intervenants de créer, en quelques clics, des applications personnalisées à leurs besoins qui se connectent aux modèles 3D. Avec comme résultat, un meilleur contrôle des coûts et du planning en projet, un modèle « as-built » connecté et une gestion optimisée en exploitation.
Dernière étape de notre présentation des exposants qui participeront au Digital Construction Brussels, les 24 et 25 octobre prochains.
Construsoft
Techbim
CHECK.connects
Witas
Depuis plus de vingt ans, Construsoft est le fournisseur et développeur de divers logiciels BIM dans plus de 35 pays. Construsoft rend service à ses clients à partir de la conception à l’exécution des bâtiments avec des conseils et des logiciels, entre autres avec SketchUp Pro, Tekla Structures, Vico Office et Trimple Connect.
CHECK.connects est une plateforme digitale intuitive pour la gestion simplifiée de vos engins et de votre matériel. Elle vous offre une plus grande efficacité : meilleure utilisation des ressources et peu d’heures inutiles pour les tâches répétitives. Le software vous permet aisément de planifier toutes vos ressources, le tout dans le cadre d’un budget cadré.
Techbim est une initiative de standardisation sur le BIM Content Level (L2) pour réaliser, maintenir et élaborer une « Bibliothèque commune des objets génériques paramétriques » du et pour le secteur d’installation pour Autodesk Revit. Cette bibliothèque d’objets sera accessible gratuitement à toute la chaîne des valeurs que sont les architectes/bureaux d’étude, les entrepreneurs généraux et les entreprises d’installations.
L’histoire entre Witas et le BIM remonte à très loin. Elle a démarré en 2006, alors que Witas était encore un bureau d’ingénierie et utilisait le BIM pour ses projets. Au fil des années, la collecte exponentielle de connaissances BIM a abouti à des cours complets qui vous permettent d’intégrer Revit MEP dans votre entreprise. En utilisant également le logiciel de Witas, vous pourrez modéliser toutes les disciplines techniques dans un modèle. Apprenez-en plus de masters in MEP et lancez-vous dans le monde du BIM !
Build Software
Build Software assiste les entreprises du secteur de la construction dans l’optimisation de leurs processus d’entreprise. Depuis 1997, l’équipe enthousiaste développe et implémente des logiciels spécialisés destinés au secteur. Le résultat de ces années d’expérience est une solution à la pointe de la technologie. Build Software soutient ses clients en vue de remporter des adjudications, d’obtenir de meilleurs rendements et d’accroître la satisfaction des clients finaux. Elle assiste des acteurs divers, qu’ils soient actifs dans la construction générale, dans la voirie et l’infrastructure, la finition et l’installation, le développement de projets ou encore s’il s’agit d’un bureau d’études.
Neanex
Neanex fournit des logiciels de collaboration à tous les professionnels d’AECO afin d’améliorer la gestion des informations, de la communication et des flux de travail tout au long du cycle de vie du projet. Neanex propose une plate-forme d’intégration Open BIM, entièrement basée sur des données plutôt que sur des documents et des fichiers afin de communiquer de manière transparente avec tous les logiciels de CAO/BIM. La solution de Neanex vise à éliminer le trafic de courrier électronique non structuré et rend possible les projets impeccables.
octobre 2018 • Construction 49
MARCHÉ DE LA CONSTRUCTION
Euka Vlaanderen
En 2017, Euka a été reconnu comme réseau d’entreprises innovantes par Vlaio. Euka travaille avec une équipe, un comité de pilotage avec les principaux capitaines d’industrie et des ateliers qui visent à l’échange d’expériences entre les acteurs du marché et à la cocréation d’idées d’entreprises innovantes. Euka rapproche l’industrie du drone et les utilisateurs finaux pour créer une plate-forme d’affaires unique grâce à des partenariats ciblés avec des associations, des instituts de recherche et les gouvernements.
Vinçotte
Fondé en 1872 et numéro 1 incontesté en Belgique dans le domaine des inspections, contrôles et certifications ; Vinçotte sert avec 1.600 collaborateurs plus de 60.000 clients en Belgique. Afin de mieux répondre aux besoins des clients dans le secteur de la construction en termes de conseils et de consultance, et afin de développer des innovations spécifiquement destinées à la construction, la business unit Building a été créée en 2017. Des capteurs dans les ascenseurs ; des drones qui inspectent des grues et des constructions en hauteur, à la place des hommes ; des techniciens qui contrôlent des installations électriques et s’assurent à l’aide d’un smartphone avec caméra infrarouge que les contacteurs sont bien connectés… Vinçotte se fera un plaisir de vous exposer toutes ces innovations lors du salon.
Orange
Orange Belgium est l’un des principaux opérateurs de télécommunications sur le marché belge. Sur le marché professionnel, Orange fournit des services de téléphonie mobile et fixe ainsi que l’internet à haut débit. Véritable opérateur de communication intégrée, il propose un vaste portefeuille de services de connectivité et de mobilité qui inclut des offres articulées autour du big data et de l’Internet of Things (IoT). Orange accompagne les entreprises de construction dans leur transformation digitale et leur évolution vers le chantier de construction intelligent grâce à des solutions de communication et d’échange de données optimales et à l’Internet of Things.
Synergics Ista
Ista est le prestataire mondial de services énergétiques pour le chauffage collectif dans l’immobilier résidentiel. Ista aide les syndics, propriétaires et habitants à mesurer, visualiser, calculer et gérer la consommation individuelle d’eau et de chaleur. Pour cela, Ista utilise des méthodes digitales innovantes (big data, appareils connectés, IoT…).
50 Construction • octobre 2018
RVC
RVC optimise et digitalise les processus opérationnels d'interventions techniques dans le secteur du bâtiment. La société développe et commercialise des solutions de gestion pour les professionnels et les gestionnaires immobiliers avec la collecte de données de terrain, la dématérialisation des processus opérationnels et administratifs et la gestion des consommations. RVC S.A. vise la mise en place d’une organisation connectée et zéro-papier avec ses solutions Powerges Start, Classic et Estate.
Synergics est un leader technologique avec une vision du cloud forte. En tant que partenaire Golden Competence de Microsoft et nominé de Trends Gazelle en 2018, Synergics suit un parcours réussi dans différents secteurs. Les autorités gouvernementales, les organisations membres et les PME, y compris les fabricants de logiciels et les entreprises de construction constituent la base de client régulière de Synergics. Grâce à son approche SPRINT unique, Synergics garantit une implémentation et une adoption sans souci de la solution cloud innovante.
Dernière étape de notre présentation des exposants qui participeront au Digital Construction Brussels, les 24 et 25 octobre prochains.
Mergroup
Cluster BIM et Cluster industrialisation de la construction
La construction se retrouve face à de nouvelles opportunités et à de nouveaux défis tels que le BIM et les systèmes constructifs industrialisés. Un certain nombre d’entreprises flamandes avant-gardistes ont dès lors décidé de fonder des clusters, afin de permettre à ces technologies de s’ancrer fermement en Flandre : le Cluster BIM et le Cluster Industrialisation de la construction. Ces organisations de clusters favorisent la création d’un réseau d’entreprises souhaitant améliorer leur compétitivité grâce à une coopération mutuelle et à une collaboration avec d’autres centres d’expertise.
Mergroup se spécialise dans la fourniture de solutions de travail mobiles pour toutes sortes d’entreprises. Nos applications donnent un aperçu sur les emplacements des véhicules et du matériel, la vitesse et le nombre de kilomètres, la température…A côté de cela, Mergroup propose un tas de solutions IOT qui stimulent la transformation numérique dans votre entreprise. Mergroup vous aide à prendre des décisions éclairées, à optimiser vos processus, à réduire vos coûts opérationnels et à augmenter votre chiffre d'affaires..
Mimeos
Mimeos est votre courtier multimarques pour tous vos besoins en équipement et autres solutions “printing” en Belgique. Mimeos gère pour le compte de ses clients plus de 10.000 machines dans le cadre de contrats MPS “Managed Print Services”. Mimeos vous aide à optimiser votre environnement et vos pratiques d’impression ainsi que votre gestion documentaire. Nous vous aidons à imprimer, à tout moment, moins, mieux et moins cher en toute sécurité.
Teamleader Teamleader : CRM, gestion de projet et facturation réunis dans un seul outil. Les PME veulent économiser du temps et de l’argent, améliorer leurs ventes et transformer leurs clients en véritables ambassadeurs. Pour ce faire, l’essentiel est de trouver des outils adéquats et efficaces pour prospérer. Tel est l’objectif de Teamleader, l’outil de référence des PME. Teamleader est une solution unique et complète de CRM, gestion de projets et facturation. En plus, vous pouvez intégrer tous vos outils favoris. Work Smarter.
KPD construction software
KPD construction software se concentre exclusivement sur le secteur de la construction depuis plus de trente ans. KPD a ainsi « construit » un trésor inédit d’expérience, de savoirfaire et d’expertise qui s’est traduit par un logiciel spécialisé et des conseils avertis.
3ES
octobre 2018 • Construction 51
MARCHÉ DE LA CONSTRUCTION
BouwSoft
Use It group travaille depuis plus de 20 ans dans les technologies de pointe orientées vers les domaines de la Construction et des Parcs & Jardins. Ce statut de pionnier, l’entreprise l’a conforté avec Batilogic et Vertlogic : contacts, devis, factures, suivi des paiements, rentabilité… totalement gérés de manière centralisée. Ces outils tout-en-un permettent de gagner du temps et de visualiser les résultats en temps réel. En 2014, Archisoft a également répondu aux exigences des architectes.
EMIXIS
Plenion
BM Engineering
KU Leuven
EMIXIS est un éditeur de logiciels qui développe des applications IOT pour le secteur de la construction. En plus du track-and-trace des véhicules et matériaux, EMIXIS se spécialise dans la création d’applications qui simplifient l’administration. Les professionnels du bâtiment comptent sur EMIXIS pour la digitalisation des bons de travail, l’automatisation du Check in At Work, l’enregistrement du temps et des présences, le calcul automatique des primes de mobilité, le suivi, la sécurité et la gestion du matériel de chantier et des rapports de performance digitales.
Plenion est un puissant logiciel de gestion d'entreprise ERP/CRM, développé pour toutes les entreprises qui travaillent selon une approche par projet. Plenion vous offre des fonctionnalités comparables à celles des grands acteurs mondiaux, mais adaptées aux PME flamandes et à leur budget. Plenion dispose également de nombreuses applications mobiles (apps) développées par Plenion pour équiper votre personnel sur le terrain. Plenion n'a pas de comptabilité intégrée, mais de nombreux liens ont déjà été développés avec des logiciels comptables existants et/ou en ligne. Il existe également des liens vers des logiciels tels que Geodynamics, Teamleader, ArchSnapper...
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timaster
timaster® propose aux PME un outil de planification unique, permettant de faire correspondre efficacement les projets et les ressources. Il s'agit d'un outil intuitif qui s'intègre facilement dans les logiciels et méthodes de travail existants. timaster® combine la planification multiprojets et des ressources, tant sur le plan manuel que dynamique. L'outil tient compte de la capacité, des compétences et des limites existantes ainsi que des contraintes de temps, de sorte que les points problématiques puissent être identifiés à temps.
52 Construction • octobre 2018
BM Engineering est une firme d’ingénierie avec 45 employés et 6 partenaires. BM propose des études de techniques, de stabilité et de travaux publics. BM assure la gestion de projet pour les bâtiments industriels. BM Engineering assure toujours des études cohérentes entre les différentes disciplines. Pour cela, ils travaillent dans tous les départements dans un seul modèle BIM. Leur connaissance du BIM est maintenant si forte qu’un département BIM a été créé pour proposer des projets BIM complets.
Sur son stand, la KU Leuven dévoilera les résultats du projet « Ad Usum Navigantium » qui a été réalisé par les groupes de recherche en robotique ACRO et IMP à la KU Leuven. Le projet dévoile le potentiel et les défis des techniques probabilistes récentes pour la construction de cartes. Pour ceci, la fusion d’information provenant de différents capteurs joue un rôle clé. Ces techniques ont été appliquées dans l’agriculture, la navigation fluviale et la construction.
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MARQUANT
3.878 visiteurs pour la première édition des Demo Days Les Demo Days ont attiré tous les âges. La première édition des Demo Days powered by Matexpo aura donc rencontré un franc succès. Les chiffres le prouvent. Alors que les organisateurs s’étaient fixé un objectif de 3.000 visiteurs, l’évènement en a finalement accueilli 3.878. Pour rappel, les Demo Days ont eu lieu à Braine-l’Alleud, sur le site de la SODEWA, une ancienne sablière transformée, pour l’occasion, en paradis pour le matériel de terrassement.
6
Sur l’ensemble des deux jours, le public a pu tester 80 excavatrices, 20 camions et différentes installations de concassage et de criblage. L’évènement est le seul en Belgique à permettre de tester autant de marques et engins. Vu les retours positifs des participants, les organisateurs vous donnent déjà rendez-vous pour la prochaine édition qui aura lieu en 2020. La recherche du nouvel endroit a déjà commencé.
MOIS
Comparé à ces dernières années, le carnet de commandes des entrepreneurs est bien rempli. Mais lors de la période juin, juillet, août 2018, on a constaté une diminution. En moyenne, lors de ces trois mois, les carnets de commandes étaient remplis avec du travail pour 6 mois, soit une diminution d’1,7 % comparé à la moyenne des trois mois précédents. La diminution a touché la plupart des secteurs. La durée d’activité assurée dans le gros œuvre s’élevait à 6,7 mois ; 8,8 mois dans le génie civil et 3,4 mois dans le secteur de la finition. Il s’agit d’une diminution de respectivement 1,9 %, 1,4 % et 1,2 %. Seul le secteur des installations allait à l’encontre de cette tendance avec l’assurance d’une durée d’activité de 4,5 mois lors des mois d’été, soit une augmentation de 0,5 %.
54 Construction • octobre 2018
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