Heat+ février 2020

Publication professionnelle de Techlink pour les entreprises d’installation de techniques spéciales

FÉVRIER 2020 REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE

by Techlink

by Tech

La transition énergétique offre des opportunités Chauffe-eau : avec ou sans vase d’expansion sanitaire ?

Inscrivez-vous dès maintenant !

Techlink Awards Night

POUR AVOIR CHAUD, IL Y A DES COMBINAISONS ORIGINALES...

ET IL Y A LA COMBINAISON PARFAITE.

Chaudière au mazout

Dépenser moins pour se chauffer mieux ! Voilà certainement ce que recherchent vos clients. Conseillez-leur une installation au mazout pour se chauffer de façon économe et durable. Car les chaudières au mazout modernes consomment moins et se combinent parfaitement avec les énergies renouvelables. Elles sont même déjà prêtes pour les combustibles neutres en carbone, qui seront bientôt disponibles.

Pour en savoir plus, consultez nos guides sur www.informazout.be/fr/faq/guides

Panneau solaire thermique

Chaleur innovante, chaleur d’avenir

ÉDITO

Prendre le pouls Je profite de ce premier numéro 2020 pour vous adresser mes bons vœux et vous souhaiter santé et fortune, à vous, à votre famille et à ceux que vous aimez. C’est éga­ lement l’occasion pour moi d’exprimer ma considération à tous les mandataires de Techlink qui ont déployé en cours d’année leurs activités au sein de nos organes ad­ ministratifs, de nos comités sectoriels et de nos groupes de travail, afin d’arrêter nos positions et de défendre ainsi les intérêts de nos installateurs. Et j’inclus bien sûr les membres du personnel de Techlink, que je remercie pour leur engagement et leur dynamisme.

Karl Neyrinck

La numérisation (pensez au BIM) et d’autres développements technologiques se succèdent à un rythme soutenu. Tout cela a des conséquences pour le mar­ ché, la position et la gestion des entreprises. Techlink souhaite savoir ce que pensent ses membres de ces évolutions et comment ils voient l’avenir. Nous avons donc décidé de mener une deuxième grande enquête (voir page 6) auprès de nos 3.300 membres. Cette enquête est pour nous un baromètre qui nous per­ met de suivre au plus près le secteur de l’installation. Grâce aux résultats, Techlink peut s’adapter encore mieux à vos attentes et vous offrir des services et des informa­ tions sur mesure. Ainsi nos médias imprimés et électroniques peuvent être ajustés à vos besoins.

Beaucoup de nos membres sont des entreprises familiales. Pourtant, nous ne savons pas grand-chose du « travail en famille ». Il était grand temps de corriger cette lacune, ce que nous avons fait en rendant visite à une entreprise membre, Peytier sprl (voir page 16). Effectivement, il n’est pas donné à tout le monde de travailler en binôme père-fils, mais les Peytier père et fils, eux, en sont visiblement capables !

Pour conclure, c’est un vrai plaisir de vous signaler que la troisième édition de ­l’Install Day (voir page 34) s’est soldée par un nouveau succès, avec pas moins de 3.300 visi­ teurs présents !

Karl Neyrinck PRÉSIDENT TECHLINK NATIONAL

COLOPHON Confédération Construction Rue du Lombard 34-42 • 1000 Bruxelles confederationconstrution.be TVA: BE 0406 479 092

Techlink asbl Joseph Chantraineplantsoen 1 • 3070 Kortenberg T. +32 2 896 96 10 info@techlink.be • www.techlink.be

Rédaction Dirk De Wolf dirk.dewolf@confederatiebouw.be T. +32 2 545 59 48

Editeur responsable Filip Coveliers, directeur communication filip.coveliers@confederationconstruction.be

Director General Kris Van Dingenen kris.vandingenen@techlink.be

Traduction André Verkaeren, Metaphrasis sprl

Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR

Publicité Inge De Ridder T. +32 53 80 87 47 • F. +32 53 80 87 48 inge.deridder@confederatiebouw.be

Mise en pages nikka.cuypers@confederationconstruction.be Impression Graphius

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février 2020 •

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Bi-injection technology Bonde de receveur universelle ultra plat



Débit élevé 33L/min

Universelle Adaptable à tous les receveurs standards

ULTRA COMPACT

66MM

QU’EST-CEQUE QUELALATECHNOLOGIE TECHNOLOGIE QU’EST-CE QU’EST-CE WAT TECHNOLOGIE? ?

WAT ISISDEDE QUE LA TECHNOLOGIE TECHNOLOGIE

Stop aux mauvaises odeurs WAT IS DE

HAUT DÉBIT assuré !

HAUT DÉBIT assuré !

TECHNOLOGIE ?

Accès complet à la canalisation après retrait du capot

Les joints en élastomère sont injectés en même temps que les composants du siphon: • Les liaisons sont à 100% étanches: les joints sont toujours bien positionnés Étanchéité 100% : STOP à toute remontée d’odeur !

ZÉROperdus, encrassement • Fini les joints finis les joints mal montés Étanchéité 100% : STOP à toute remontée d’odeur !

ZÉRO encrassement

GEEN achterblijvend vuil ZÉRO encrassement GEEN achterblijvend vuil

Gegarandeerd HOOG DEBIET!

GEEN achterblijvend vuil

QU’EST-CEQUE QUELALATECHNOLOGIE TECHNOLOGIE QU’EST-CE WATISISDEDE QUE LA TECHNOLOGIE TECHNOLOGIE? ?

QU’EST-CE WAT TECHNOLOGIE

HAUT DÉBIT assuré !

HAUT DÉBIT assuré !

Visitable

La technologie bi-injection

Gegarandeerd HOOG! DEBIET! HAUT DÉBIT HOOG assuré Gegarandeerd DEBIET!

WAT IS DE

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100% waterdicht: slechte geuren! Étanchéité 100%STOP :STOP STOP à toute remontée d’odeur !

100% waterdicht: slechte geuren!

100% waterdicht: STOP slechte geuren!

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Gegarandeerd HOOG! DEBIET! HAUT DÉBIT HOOG assuré Gegarandeerd DEBIET!

ZÉRO encrassement ZÉRO encrassement GEEN achterblijvend vuil encrassement ZÉRO GEEN achterblijvend vuil

Gegarandeerd HOOG DEBIET!

GEEN achterblijvend vuil

w w w.nicoll.be

Étanchéité 100% : STOP à toute remontée d’odeur ! Étanchéité 100% : STOP à toute remontée d’odeur !

100% waterdicht: slechte geuren! Étanchéité 100%STOP :STOP STOP à toute remontée d’odeur !

100% waterdicht: slechte geuren!

100% waterdicht: STOP slechte geuren!

SOMMAIRE

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50

Techlink Awards Night

Chauffe-eau : avec ou sans vase d’expansion sanitaire ?

Le rôle des installateurs dans la transition énergétique

Quand on opte pour une production d’eau chaude sanitaire avec accumulation, un vase d’expansion doit généralement être équipée d’un vase d’expansion. Cette pratique, même si elle est courante en Belgique, n’est pas obligatoire. A quoi sert ce vase et quel est son impact sur la qualité hygiénique de l’eau ?

La fonction de l’installateur dans cette transition n’est évidemment pas dissociable de ce sujet. De façon générale, son rôle va s’élargissant et sa valeur ajoutée dans la chaîne énergétique est également en augmentation.

28

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La 3e édition de la « Nuit des Techniques » aura lieu le 5 juin 2020. La formule et le concept ont été modifiés afin de donner une dimension supplémentaire à cet important rassemblement des professionnels et de mettre en exergue un thème absolument central : la transition énergétique !

3

Édito : Prendre le pouls

6

Enquête : Des installateurs parés pour la transition énergétique

10

Save the date : Techlink Awards Night

12

Législation : Règlement sur les « F-gaz » : comment y voir plus clair ?

Actualités : Le régime des heures supplémentaires dans le CP 124

Dossier : Le rôle des installateurs dans la transition énergétique

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Formation : Cours de 3 heures sur la NI 270

34

Questions-Réponses : Question sur les nouvelles chaufferies de plus de 100 kW

Install Day : La troisième édition

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36

trois jours pour les ramoneurs

Actualités : Techbim désormais en

Formation : Une formation de

open source

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16

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« HVAC & Sanitaire »

les Peytier père et fils

Résultats du projet

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42

Interview : Double interview avec

Actualités : Contrôlez intelligemment votre chauffage

22

Dossier : Faut-il prévoir un vase d'expansion sanitaire pour un boiler ?

Le projet « Slagkracht » :

Actualités : Utilisez le règlement amiable des litiges !

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Événement : INTERCLIMA

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Conseil sectoriel

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En bref

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Le collaborateur : Technical Advisor Olivier Linder

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Productnews

Actualités : Ventilation des cuisines professionnelles

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février 2020 •

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Enquête

Des installateurs parés pour la transition énergétique Pour la deuxième fois, Techlink a mené une enquête à grande échelle auprès de ses 3.300 membres afin de connaître l’opinion des installateurs d’électrotechnique, de chauffage et de climatisation à propos des grandes évolutions et tendances à l’œuvre dans le secteur de l’installation. La presse écrite et audiovisuelle en parle tous les jours : la transition énergétique bat son plein et rien ne peut l’arrêter. Les conclusions principales sont décrites dans cet article.

La transition énergétique : un point de mire

La transition énergétique a transformé le secteur de l’installation en profon­ deur. Si nous voulons que les bâtiments - résidentiels comme industriels - soient adaptés aux besoins de l’avenir, il faudra avant toute chose les rendre durables.

L’intérêt pour les techniques du HVAC s’en trouve accru. Les clients veulent des conseils, savoir comment se répercute­ ra la transition sur leur situation, quels sont les meilleurs choix à faire. Et l’in­ stallateur d’aujourd’hui le remarque aux questions qu’on lui pose sur les écono­ mies d’énergie, le chauffage durable, les pompes à chaleur, l’hydrogène, etc.

Il ressort de notre enquête (voir graphique 1) qu’une majorité des installateurs chauffagistes interrogés est déjà fami­ liarisée avec les nouvelles techniques comme les pompes à chaleur (28%), les systèmes de ventilation (22%) ou les chauffe-eau solaires (11%). En revan­ che, ce sont les installations de chauffa­ ge et sanitaires classiques qui sortent du lot quand nous interrogeons les installa­ teurs sur leur activité principale. « Nous constatons qu’un nombre crois­ sant d’entreprises d’installation se spécia­ lisent dans les techniques basées sur les énergies renouvelables, répondant ainsi à l’évolution de la demande. Rien d’éton­ nant à cela. En imposant des exigen­

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Graphique 1: INDIQUEZ LES 3 TYPES D’INSTALLATIONS QUE

VOUS INSTALLEZ LE PLUS SOUVENT. 80% 59% 37% 28% 22% 17% 11% 11% 7% 7% 6% 2% 2% 0%

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Chauffage traditionnel (chaudières à condensation) gaz naturel

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Pompes à chaleur Ventilation Installations électriques BT

Sanitaire Chauffage traditionnel (chaudières à condensation) mazout

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Installations électriques MT/HT Panneaux PV Réfrigération

Chauffe-eau solaire

Domotique

Autres

Sécurisation

ces toujours plus strictes aux logements Quelles sont les solutions efficaces sur le neufs comme aux rénovations, les autori­ plan énergétique que vous recommande­ tés font croître la demande de techniques riez pour l’avenir ? D’après notre enquê­ Graphique 2: DANS LE CADRE DE L’AUGMENTATION DE L’INTÉRÊT POUR te (voir graphique 2), il s’agirait pour les basées sur les énergies renouvelables. La LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, AVEZ-VOUS L’INTENTION D’INSTALLER installateurs chauffagistes de la pompe? à transition énergétique a des effets sur les D’AUTRES PRODUITS QUE CEUX QUE VOUS INSTALLEZ ACTUELLEMENT chaleur électrique (54%). Les progrès de choix des QUELLES consommateurs et, par consé­ SI OUI, INSTALLATIONS ? quent, sur les activités quotidiennes des la chaleur verte rendent cet appareil de 54% installateurs chauffagistes. L’installateur plus en plus répandu. La chaudière au 40% moderne n’a d’autre choix que35% d’être à gaz à condensation arrive en deuxième son aise dans de nombreux29% marchés dif­ position (40%) tandis que la chaudiè­ férents, et notamment25% dans celui des re au gaz à condensation combinée avec 19% énergies renouvelables. des énergie renouvelables (panneaux 15% 13% 13% 13% 12%

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40%

Chauffage traditionnel (chaudières à condensation) gaz naturel

Énoncés

Cinq énoncés ont été proposés pour sonder la vision du futur par rapport à la transition énergétique. Nous expliquons les résultats ci-dessous.

1

Dans l’avenir, les entreprises

d’installation continueront d’évoluer, passant du rôle de sous-traitants à celui d’acteurs majeurs dans le processus de la construction (d’abord les techniques, ensuite le bâtiment qui les entoure).

59% de nos membres (HVAC/S et élec­ tro) sont d’accord avec l’énoncé ci-des­ sus. « Avant on construisait l’enveloppe extérieure et ensuite seulement on s’oc­ cupait de l’intérieur. Le chapitre instal­ lation ne venait qu’en dernier lieu. Tout ce processus est en train de se renver­ ser : les utilisations finales d’un chan­ tier sont désormais en position centra­ le. Tout tourne autour de l’intérieur.

A­lors qu’avant l’entreprise d’installation plaçait l’accent sur le concept et l’instal­ lation, à présent, ce sont le confort et le

70%

80%

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Installations électriques MT/HT Panneaux PV

Installations électriques BT

Chauffage traditionnel (chaudières à condensation) mazout

Mais attention ! Les installateurs chauf­ fagistes s’orientent aussi de plus en plus vers les panneaux PV (29%) et les chauf­ fe-eau solaires (25%). La tendance à la multidisciplinarité est indéniable. La distinction entre électrotechnique et HVAC/S s’estompe, ce qui, comme l’ex­ plique notre directeur commercial Jan Lhoëst, accroît la demande pour des « in­ stallateurs multifilières » capables d’une prise en charge totale vis-à-vis du client.

60%

Ventilation

Sanitaire

PV, chauffe-eau solaire, etc.) (35%) ­vient compléter le top 3. La progression des pompes à chaleur se poursuivra ces prochaines années, avec cependant une difficulté particulière en ce sens qu’il en existe de plusieurs types, chacun ayant sa propre technique et ses propres (im) possibilités. Par exemple, les pompes à chaleur géothermiques avec réseau de captation vertical peuvent offrir l’avan­ tage supplémentaire du refroidissement passif. Dans les projets qui requièrent si­ multanément du froid et de la chaleur, la pompe à chaleur multitubulaire peut être une solution idéale.

50%

Pompes à chaleur

Réfrigération

Chauffe-eau solaire

Domotique

Autres

Sécurisation

Graphique 2: DANS LE CADRE DE L’AUGMENTATION DE L’INTÉRÊT POUR

LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, AVEZ-VOUS L’INTENTION D’INSTALLER D’AUTRES PRODUITS QUE CEUX QUE VOUS INSTALLEZ ACTUELLEMENT ?

SI OUI, QUELLES INSTALLATIONS ?

54% 40% 35% 29% 25% 19% 15% 13% 13% 13% 12% 12% 10% 8% 0%

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Pompe à chaleur électrique

Pompe à chaleur à gaz

Stockage batterie

Chaudière gaz à condensation

Autres

Micro-cogénération

Chaudière gaz à condensation + énergie renouvelable (panneaux, boiler solaire…)

Gaswarmtepomp

Pile à combustible

Chaudière mazout à condensation

Chaudière mazout à condensation + énergie renouvelable (panneaux, boiler solaire…)

Panneaux PV Chauffe-eau solaire

Système de gestion de bâtiment

service qui sont en position centrale. De plus en plus d’entreprises d’installation se positionnent en prestataires de ser­ vices techniques et plus exclusivement comme installatrices », explique Jan.

2

Dans les années à venir, mon entreprise jouera de plus en plus le rôle d’un conseiller en matière de transition énergétique.

Une large majorité (66%) de nos mem­ bres peut se retrouver dans l’énoncé ci-dessus. Jan : « Il s’agit sans doute de la plus grande transformation qui attend notre secteur. Les installateurs doivent abandonner leur rôle défensif et se met­tre en avant en agissant comme conseillers et fournisseurs d’informations à l’adres­ se des consommateurs et des autres par­ ties. La situation exige de toute évidence qu’un conseiller objectif puisse expliquer avec clarté les différentes (im)possibilités en matière d’économies d’énergie ».

3

60%

Mon entreprise proposera d’ici

cinq ans des solutions globales plutôt que des produits isolés.

La transition énergétique tourne de plus en plus autour de la notion de « service

complet ». 58% de nos membres of­ friront d’ici cinq ans des solutions glo­ bales. Jan clarifie cet aspect pour nous : « Grâce aux nouvelles installations élec­ triques intérieures, les consommateurs ont toujours et partout une vue d’en­ semble et un contrôle sur les presta­tions, le confort, la sécurité et les coûts. Là ré­ side l’avenir du secteur de l’installa­tion : l’installateur, dans le futur, pourra as­ surer une prise en charge totale pour le compte de son donneur d’ordres et du consommateur : du conseil à l’exécution des travaux, en passant par la gestion et la maintenance ».

4

Dans le cadre de l’augmentation de l’intérêt pour la transition énergétique, mon entreprise collaborera davantage avec d’autres parties.

69% de nos membres sont convaincus qu’ils collaboreront dans un proche ave­ nir avec d’autres parties (collègue instal­ lateur, entreprises de construction, ges­ tionnaire du réseau ou fournisseur). À ce moment, les installateurs seront le mail­ lon reliant toutes ces parties. En raison de la pénurie de personnel technique et ›››

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février 2020 •

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Enquête

››› de la technicité croissante des métiers de

l’installation, nos membres sont de plus en plus nombreux à devoir mettre leurs ressources en commun. S’acquitter en­ semble de certaines missions comporte des avantages ; les risques sont répartis et le travail est plus efficient. Faire alliance, cela permet aussi de mieux adapter son offre à la demande de service complet venant de la clientèle.

5

D’ici cinq ans, la transition

énergétique impliquera principalement la collaboration entre entreprises afin d’offrir une solution systématique.

Jan : « Il est évident que des connaissan­ ces uniquement dans l’ingénierie tech­ nique et l’électrotechnique ne suffiront plus. Comprendre les TIC et le « data » devient très important. L’apprentissa­ ge tout au long de la vie sera nécessai­ re pour rester à jour sur les techniques intelligentes. Il est essentiel que les en­ treprises d’installation embrassent les solutions systématiques globales. Notre enquête met en évidence que 68% de nos membres ont conscience que ce sera l’avenir ».

Conclusion

En matière de « Green Deal », l’Euro­ pe est un chef de file. Cette année en­ tre d’ailleurs en vigueur une législation climatique contraignante visant à attein­ dre la neutralité climatique d’ici 2050.

Ce pacte vert pour l’Europe englobe des mesures qui touchent de près le secteur de l’installation, notamment : • Une initiative visant à lancer dès 2020 une vague de rénovations des bâtiments publics et privés, et dans le cadre de laquelle les techniques d’in­ stallation joueront les premiers rôles.

• L’objectif d’1 million de bornes de chargement pour véhicules électri­ ques dans l’UE d’ici 2050 offre un marché d’installation et d’entretien.

• L’évaluation de la directive sur la taxa­ tion de l’énergie pour stimuler la com­ pétitivité des énergies renouvelables.

Les techniques d’installation sont in­

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• février 2020

Énoncé Énoncé 1: 1: INDIQUEZ INDIQUEZ DANS DANS QUELLE QUELLE MESURE MESURE VOUS VOUS ÊTES ÊTES D’ACCORD D’ACCORD AVEC AVEC Énoncé 1: INDIQUEZ DANS QUELLEles MESURE VOUS ÊTES D’ACCORD AVEC L’ÉNONCÉ SUIVANT :: «« À l’avenir, entreprises d’installation continueront L’ÉNONCÉ SUIVANT À l’avenir, les entreprises d’installation continueront Énoncé 1: INDIQUEZ DANS QUELLE MESURE VOUS ÊTES D’ACCORD AVEC L’ÉNONCÉpassant SUIVANT : rôle « À l’avenir, les entreprises d’installation continueront d’évoluer, du de sous-traitants à celui d’acteurs majeurs dans d’évoluer, passant du de sous-traitants àVOUS celui d’acteurs majeurs dans L’ÉNONCÉ SUIVANT : rôle « À l’avenir, les entreprises d’installation continueront Énoncé 1: INDIQUEZ DANS QUELLE MESURE ÊTES D’ACCORD AVEC d’évoluer, passant du rôle de sous-traitants à celui d’acteurs majeurs dans le processus de la construction (d’abord les techniques, ensuite le processus de la construction (d’abord les techniques, ensuite d’évoluer, passant du rôle de sous-traitants à celui d’acteurs majeurs dans L’ÉNONCÉ SUIVANT : « À l’avenir, les entreprises d’installation continueront le processus de la construction (d’abord les techniques, ensuite bâtiment qui qui les les entoure) entoure) ». ». le bâtiment le processus de la construction (d’abord les techniques, ensuite d’évoluer, passant du rôle de sous-traitants à celui d’acteurs majeurs dans le bâtiment qui les entoure) ». le bâtiment lesconstruction entoure) ». (d’abord les techniques, ensuite processus qui de la 59% 59% le bâtiment qui les entoure) ».

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principalement la collaboration entre entreprises afin d’offrir une solution systématique ». une solution systématique principalement la collaboration afin d’offrir impliquera L’ÉNONCÉ SUIVANT : « D’ici». ans, laentreprises transition énergétique une solution systématique ».cinqentre une solution systématique ». principalement la collaboration entre entreprises afin d’offrir 68% 68% une solution systématique ».

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contournables pour concrétiser ces ob­ jectifs sociétaux. L’ambition européenne ira de pair avec des investissements im­ portants dans la transition énergétique, qui se traduiront certainement par une forte impulsion pour notre secteur de l’installation.

Le mot de la fin pour Jan Lhoëst : « Rien n’empêchera la transition énergétique.

Les installateurs sont demandeurs d’un

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cadre politique clair et ambitieux pour la Belgique. C’est un passage obligé pour qu’il soit possible d’exploiter plei­ nement les opportunités (économiques) créées par la transition énergétique.

Nous ne voulons pas de marionnettes, mais des responsables politiques forts, qui font des choix clairs et qui sont dis­ posés à f­ aire bouger les lignes ».

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30/01/2020 08:38

Save the date

Nouveau nom, nouvelle ère !

Un vent nouveau souffle sur «La Nuit des Techniques»...

Ne dites plus la « Nuit des Techniques » mais bien la « TECHLINK Awards Night » !! Pour tous les membres de notre fédération, c’est l’événement de networking à ne rater sous aucun prétexte !

Mais cette année, Techlink vous réserve une soirée à ne pas râter ! Serez-vous des nôtres ??

Vous le constatez quotidiennement, les chan­ gements climatiques et la préservation de notre environnement sont au cœur des pré­ occupations actuelles de chacun. Cette an­ née, la « Nuit des Techniques » a adapté sa formule et son concept pour donner une di­ mension supplementère à ce rassemblement important des professionnels de l’installation et pour mettre au-devant de la scène ce thème central et fondamental : la transition énergétique !

En tant qu’installateur, vous jouez un rôle PRIMORDIAL dans cette transition et dans la prise de conscience de vos clients. Lors de cet événement, Techlink vous don­ nera l’opportunité de mettre en avant votre entreprise et ses réalisations qui traduisent votre engagement dans cet­ te transition énergétique.

Techlink Awards

Un jury, composé d’ex­ perts reconnus de not­ re secteur, décernera des « Awards » à des entreprises membres, qui auront rentré préalablement un dossier, en fonction de la catégorie choisie.

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• février 2020

Nous avons déterminé 3 différentes catégories pour nos Techlink Awards.

Prochainement, les entreprises membres qui le désirent, se­ront invitées à fournir un dossier explicatif pour présenter leur projet. « Ces Awards symbolisent l’appréciation et la reconnaissance ultimes de nos professionnels. Les prix seront décernés aux innovateurs en quête de solutions écologiques et durables » a déclaré le Directeur Commercial Jan Lhoëst.

Promenons-nous dans les bois…

Cette année, c’est au Dolce La Hulpe que se déroulera cette Techlink Awards Night.

Cet hôtel est niché dans un écrin de verdure, au cœur de la Forêt de Soignes où vous au­ rez l’opportunité de séjourner. Le lendemain de cette soirée qui s’annonce « surprenante », vous pourrez visiter des lieux mythiques situés à proximité ; ou simplement profiter des nom­ breux services qu’offre ce magnifique com­ plexe hôtelier.

Inscription sur notre site

Nos membres recevront prochainement une invitation pour s’inscrire à cet événement.

Toute l’équipe Techlink vous réserve une Techlink Awards Night haute en couleur et riche en surprises ! Ne tardez pas à vous in­ scrire, il n’y en aura pas pour tout le monde !!

EN PRATIQUE DATE : Vendredi 5 juin 2020

LIEU : HÔTEL DOLCE LA HULPE Chée de Bruxelles, 135 1310 La Hulpe

COMMODITÉS : Parking de l’hôtel à ­disposition Possibilité de réserver une chambre.

PROGRAMME : • 18h00 : Accueil • 18h30 : Présentation et remise des Awards à l’Hôtel Dolce • 20h00 : Dîner et soirée de Gala

INSCRIPTION : www.techlink.be dès réception de l’invitation.

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Législation

Règlement sur les « F-gaz » : comment y voir plus clair ?

Nous avions déjà évoqué le nouveau règlement sur les gaz fluorés dans le n° 2/2019 de Power+ (pp. 6-8). Depuis le 1er janvier 2020, ce texte interdit l’utilisation (le remplissage) de fluides frigorigènes dont le PRP est égal ou supérieur à 2500. Il introduit également de nouvelles obligations concernant l’entretien et l’étiquetage des installations de réfrigération et de climatisation.

Cela ne va pas sans créer certains défis. Cet article de suivi apportera de nouveaux éclaircissements.

La diminution progressive de la dispo­ nibilité des gaz fluorés est un problème d’actualité qui place les exploitants de systèmes de réfrigération face à un défi de taille. Ils ne savent d’ailleurs pas tou­ jours avec certitude quelles unités ou quels groupes de réfrigération restent au­ torisés à partir de 2020. En outre, l’en­

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• février 2020

trée en vigueur du règlement sur les gaz fluorés oblige les exploitants de systèmes de réfrigération à effectuer des contrôles d’étanchéité réguliers, qui sont fonction du type et de la quantité de fluide frigo­ rigène utilisés.

Les fluides frigorigènes dont le PRP est

supérieur à 2500 sont de toute façon abandonnés. Ceux dont le PRP est situé entre 150 et 2500 sont une bonne soluti­ on intermédiaire, mais il est recommandé de se tourner vers un fluide frigorigène dont le PRP est inférieur à 150 dans les nouvelles installations. Cette solution se­ rait la plus adaptée à l’avenir. Cette sup­

APERÇU DES FLUIDES FRIGORIGÈNES LES PLUS COURANTS Fluide frigorigène

Type

PRP

R23 R507A R404A

HFK HFK HFK

14.800 3.985 3.922

R410A R407F R407C R134a R449A R448A R449C R452B R32 R513A R450A R454B R454A

HFK HFK HFK HFK HFO + HFK HFO + HFK HFO + HFK HFO + HFK HFK HFO + HFK HFO + HFK HFO HFO + HFK

2.088 1.825 1.774 1.430 1.397 1.387 1.251 698 675 631 605 466 239

R455A R1234ze R1234yf R290 (Propane) R744 (CO2) R717 (NH3)

HFO + HFK HFO HFO Naturel Naturel Naturel

148 7 4 3 1 0

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE FLUIDES FRIGORIGÈNES RÉGÉNÉRÉS, RECYCLÉS ET RÉCUPÉRÉS ?

Suppression progressive PRP > 2.500

Solution intermédiaire PRP > 150

Solution à long terme PRP < 150

pression progressive génère - c’est l’effet recherché - une rareté des fluides frigo­ rigènes à PRP élevé, ce qui fait exploser leur prix. De cette manière, leur intérêt va en s’amoindrissant tant sur le plan écologique qu’économique.

ciens frigoristes et aux entreprises frigo­ ristes qui veulent injecter ou prélever des fluides frigorigènes, ou qui souhaitent contrôler l’étanchéité d’installations de réfrigération. Cet agrément est organisé de façon séparée dans chaque région.

Conclusion : une valeur PRP élevée com­ binée à un volume important de fluide frigorigène entraîne davantage de ton­ nes d’équivalent CO2 et donc des con­ ditions plus strictes => mieux vaut opter pour des fluides frigorigènes à PRP fai­ ble et pour une quantité limitée de fluide frigorigène (au moyen d’une conception intelligente).

On peut opter pour l’installation d’un système permanent de détection des fui­ tes qui avertit l’exploitant de toute fuite.

Lorsqu’une installation de réfrigération contient 500 tonnes d’équivalent CO2 ou plus en gaz fluorés, l’exploitant est tenu d’installer un système de détection des fuites qui l’alertera.

Contrôles d’étanchéité

Le règlement sur les gaz fluorés impose une obligation d’agrément aux techni­

Lorsqu’un tel système de détection des fuites est présent : • la fréquence des contrôles d’étanchéité obligatoires peut être divisée par deux ;

En résumé, le gaz recyclé a subi un processus de nettoyage de base et est utilisé sur le gaz récupéré pour obtenir l’élimination des matières non condensables, de l’huile, de la vapeur d’eau et des particules, tandis que le gaz régénéré est traité de façon à garantir des prestations similaires à celles d’un nouveau gaz. La régénération est généralement effectuée par des producteurs de gaz, tandis que les entreprises frigoristes agréées, si la récupération a lieu dans un lieu adéquat, recyclent elles-mêmes à l’aide de filtres et de sécheurs, et pour autant que le produit obtenu soit ensuite stocké dans un cylindre prévu à cet effet.

Soyez prudents lors de la récupéra­ tion de mélanges zéotropiques étant donné que les gaz qui les composent peuvent ne plus avoir la composition voulue après récupération. Cela est surtout vrai après une fuite. Plus le glissement du mélange zéotropique est important, plus la chance est grande que le gaz ne soit pas récupéré avec la bonne composition. Il en résulte naturellement que le fluide frigorigène récupéré ne donne pas les prestations souhaitées, ce qui peut avoir de graves conséquences sur l’efficacité et même entraîner des problèmes de sécurité dans des cas extrêmes.

• moyennant le contrôle du bon fonc­ tionnement du système de détection des fuites tous les douze mois.

Dès qu’une installation contient au moins 5 tonnes d’équivalent CO2 en gaz fluorés, l’exploitant doit tenir un regis­ tre dans lequel seront notamment con­ signés : la quantité et le type de gaz flu­ oré dans l’installation, les quantités de fluide frigorigène ajoutée et prélevée, les travaux effectués, les résultats des con­ trôles d’étanchéité et leur date, l’identité de l’entreprise ayant effectué les travaux, etc.

Solutions à envisager

À long terme, la meilleure solution con­ siste à adapter les systèmes à des varian­ tes à PRP faible ou de procéder aussi vite ›››

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février 2020 •

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Législation

Graphique 2:

MÉCANISME DE RÉDUCTION PROGRESSIVE SELON LE RÈGLEMENT SUR LES GAZ FLUORÉS.

Cette figure représente le plan par étape des quantités maximum de gaz fluorés pouvant être commercialisées sur le marché européen.

100%

››› que possible à leur remplacement. Cet­

En guise de mesure à court terme, il est autorisé, jusqu’au 1er janvier 2030, d’uti­ liser encore le gaz récupéré (dont la va­ leur PRP est supérieure à 2500) pour autant que le produit en question soit recyclé ou régénéré à partir du même type de système (systèmes fixes de réfri­ gération, de climatisation, de pompes à chaleur dans le champ d’application du règlement sur les gaz fluorés). De la même manière que le R22 recyclé a été utilisé pour contrôler les exploitants après la période initiale de l’interdiction sur les HCFC, le R404A ou le R507A recyclé ou régénéré est crucial pour que les exploitants puissent limiter l’effet des augmentations de prix intervenues der­ nièrement. Contrairement à leur version régénérée, les R404A et R507A recyclés ne peuvent être utilisés que par l’entre­ prise qui a effectué leur récupération dans le cadre de l’entretien ou du service de l’entreprise pour laquelle la récupéra­ tion a été effectuée dans le cadre de l’en­ tretien ou du service.

C’est pourquoi il est essentiel que les ex­ ploitants tiennent compte des bonnes pratiques lorsqu’ils récupèrent des gaz comme ceux-là s’ils veulent les vendre ou même les réutiliser après 2020, c’està-dire lorsqu’entrera en vigueur l’inter­ diction de l’utilisation de nouveaux gaz dont le PRP est supérieur à 2500.

Dans tous les cas de figure, il est recom­ mandé de bien entretenir les installati­ ons de réfrigération et de contrôler ré­ gulièrement leur étanchéité. En effet, une installation étanche et en bon état ne nécessite pas de fluide frigorigène coûteux et rare et son efficacité énergé­ tique est meilleure que celle d’une in­ stallation qui fuit. Il faut également veil­ ler, lors de la mise hors service définitive de l’installation, et donc avant son dé­ mantèlement, à confier la récupérati­ on du fluide à un technicien frigoriste agréé. Sur le terrain, on constate encore trop souvent des fuites lors de la mise hors service.

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(100% = 183 Mtonnes d’équivalent CO2

te option n’est cependant pas toujours pratique et/ou financièrement faisable à court terme.

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BESA : National Conference & Awards

de la planète, le PRP. J’ai donc bien peur qu’il ne soit pas facile de répondre à la question sur les alternatives possi­ bles. À long terme, il y a toujours une préoccupation sérieuse concernant l’u­ tilisation plus large de produits haute­ ment inflammables tels que les hydro­ carbures (le propane, par exemple), étant donné que leur utilisation dans des systèmes de climatisation nécessi­ te également des accessoires électriques certifiés ATEX dans les espaces traversés par des conduites et surtout dans les es­ paces où est installé le système de cli­ matisation ».

« C’est un des problèmes auxquels les exploitants sont confrontés, trop de choix et pas assez de clarté sur la soluti­ on à privilégier pour quel système. Un système dont les prestations sont mau­ vaises en raison d’un mauvais choix concernant le fluide frigorigène est be­ aucoup plus mauvais à moyen et long termes pour l’environnement qu’une installation fonctionnant avec un prod­ uit adéquat, même si son PRP est plus élevé, dans la mesure où les agents fri­ gorigènes actuels sont généralement contenus de façon adéquate et efficace.

Cette évaluation TEWI (Total Equiva­ lent Warming Impact), c’est-à-dire le concept d’impact sur le réchauffement total équivalent, est la solution de long terme pour laquelle nous plaidons de­ puis des années, plutôt que de tenir compte de façon simpliste du chiffre potentiel théorique du réchauffement

Implications pour les utilisateurs finaux

La conférence de la BESA (Building Engineering Services Association) s’est déroulée le 21 novembre 2019 à Lon­ dres. Graeme Fox, le boss de Refcom, premier registre de gaz fluorés britanni­ que, a commenté les implications de la nouvelle réglementation sur la concepti­ on et l’entretien des systèmes, et jeté un regard approfondi sur l’impact de l’éli­ mination progressive des gaz fluorés sur la sélection et le prix des produits. Nous avons demandé à Graeme quelles sont les alternatives.

Les utilisateurs finaux qui ne sont pas protégés par des contrats de services in­ clusifs doivent examiner leur système de toute urgence, entamer une discussion avec leurs prestataires de services sur les options éventuelles et faire un planning pour le remplacement de leurs appareils utilisant des gaz à PRP élevé ou pour adapter leurs installations existantes aux variantes à faible PRP. Cette opéra­ tion demande des conseils spécialisés car il n’existe pas d’alternative unique.

Différents systèmes nécessitent diver­ ses composantes à installer ou à rem­ placer, autant dire que de bons conseils et un planning solide seront essentiels pour maintenir ces systèmes en état de fonc­tionner dans les mois et les années à venir. Le prix des fluides frigorigènes HDC n’est pas près de baisser !

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Interview

Double entretien avec les Peytier père et fils Des entreprises familiales, le secteur du HVAC/S en compte beaucoup. De toutes les tailles. Elles forment la colonne vertébrale de notre économie. Les entreprises familiales sont tournées vers le long terme. La continuité, pour elles, est cruciale. Toute entreprise familiale développe une identité bien à elle et ses travailleurs sont souvent très fiers d’y appartenir. Une fois qu’on fait partie de la « famille », on ne la quitte pas si facilement. Il arrive même que des familles entières soient au service de l’entreprise.

Comment est-ce, au fond, de travailler avec sa propre famille ?

Heat+ a rendu visite à la Plomberie Peytier sprl. Nous avons été reçus par Dirk Peytier, gérant et actif au sein de Tech­ link, et Nicolas Peytier, qui travaille dans la société depuis 8 mois.

Au sein de l’entreprise familiale, la pom­ me ne tombe pas bien loin de l’arbre. Les Peytier père et fils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Quand on les obser­ ve l’un à côté de l’autre, impossible de ne pas voir les ressemblances. Dirk : « Le caractère de mon fils est un mix entre ma femme (Sonia) et moi. Du point de vue du caractère, c’est surtout à moi que res­ semble ma fille (Charlotte), qui travaille aussi dans la société. Quand à mon fils cadet (Noah), il n’a que 12 ans mais il a déjà l’esprit d’entreprise dans le sang ».

Des valeurs familiales

« Qui pense aux Peytier pense à la famil­ le, dont on fait partie en tant que client.

Le respect, l’amabilité et l’honnêteté sont pour nous des valeurs cardinales », annonce Dirk sans prendre de gants. « La force d’une entreprise familiale rési­ de principalement du côté de l’ambian­ ce agréable et de la touche personnel­ le que l’on peut y mettre. Ma porte est toujours ouverte, au propre comme au figuré. Mes employés le savent et l’appré­ cient. La communication est ouverte et juste, dans les deux sens. Personne n’est désavantagé parce qu’il a une autre opi­ nion sur quelque chose. Nous essayons d’aller de l’avant tous ensemble en nous

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november 20202019 •• février

écoutant, sans penser que nous détenons la vérité. Ensemble nous sommes forts et nous échangeons sur nos connaissan­ ces (pratiques) et notre vision des choses.

C’est le seul moyen d’arriver à un projet commun ».

Nicolas ajoute : « La communication ou­ verte contribue beaucoup à créer une ambiance de travail positive et donne confiance à nos travailleurs, pour qu’ils trouvent chaque jour l’envie de se re­ trouver et d’aller bosser ensemble. Ceux qui jouent personnel n’ont pas leur place dans notre équipe. Les meilleurs résul­ tats, on ne les atteint que par un jeu d’é­ quipe solide. Et ça n’empêche pas de bien rigoler de temps en temps !

Défis

Quels ont été les grands défis des der­ nières années ? Dirk : « C’est la croix et la bannière pour trouver du personnel dans

«

Nous sommes davantage des potes qu’un père et un fils, et nous pouvons parler de tout quoi qu’il arrive.

»

Nicolas Peytier

notre secteur, nous sommes vraiment en pénurie. Nous demandons d’abord à nos collaborateurs s’ils connaissent quelqu’un.

Ensuite, avec un peu de créativité, nous cherchons d’autres personnes qui pour­ raient s’insérer dans notre entreprise. Le caractère et la tournure d’esprit sont des facteurs décisifs. Les connaissances, on trouve toujours le moyen de les acquérir.

Véronique en est un très bon exemple.

Elle avait un job de trader grassement rémunéré dans une multinationale. Au bout d’un certain nombre d’années, elle n’a plus supporté les navettes. Elle a choi­ si un travail plus près de chez elle pour profiter davantage de sa famille. Je discu­ te régulièrement avec nos employés pour être au courant de leurs besoins et voir si je peux y répondre. Par exemple, ils peu­ vent être demandeurs d’horaires de travail flexibles ou de formations. Quand les tra­ vailleurs ont le sentiment d’être valorisés, ils n’ont pas tendance à vouloir trouver leur bonheur sous d’autres cieux ».

Nicolas : « Vu les évolutions technolo­ giques et la transition énergétique, de nombreux installateurs sont face au défi du recyclage pour s’adapter à l’avenir et rester constants. On peut voir la transi­ tion énergétique comme une menace, mais on peut aussi la voir comme une occasion de créer de nouvelles chances et de nouvelles opportunités ». Dirk ajoute : « Ceux qui n’évoluent pas disparaîtront.

L’adaptation, c’est ça le message ! Ce ne sera pas évident pour une petite entre­

A PROPOS DE PEYTIER SPRL : Établie à Grimbergen, la plomberie Peytier a été fondée en 1995. « Notre entreprise s’occupe de placer, d’entretenir et de dépanner des installations sanitaires, de chauffage, de climatisation et de refroidissement. Font également partie de nos services la recherche de fuites, le traitement et l’adoucissement de l’eau, les débouchages, l’entretien le vidage de votre fosse sceptique. Nous assurons aussi les inspections obligatoires de cheminées du Type A au Type C », précise le gérant, Dirk Peytier.

prise d’installation, mais le message est le suivant : « choisissez une technique, ap­ profondissez les choses et soyez un des meilleurs ! Distinguez-vous par le service et non par le prix ». Pour jouer de façon proactive sur les défis générés par la tran­ sition, nous avons décidé de suivre les Techlink Masterclasses sur l’innovation et la croissance ».

Nicolas est passionné par la réfrigéra­tion et les pompes à chaleur, des domaines où les changements sont nombreux éga­ lement : « Depuis 2020, les installations avec un fluide frigorigène dont le PRP est supérieur à 2.500 ne peuvent plus être remplies avec un fluide frigorigène recyclé ou régénéré. Cela crée des défis ».

Entreprendre

Les meilleurs et les pires côtés de l’en­ trepreneuriat ? Dirk : « Mon travail est mon hobby. Je m’amuse en travaillant

One Happy Family: Nicolas, Charlotte, Noah et Dirk.

et c’est très précieux. Plus la demande du client est difficile, plus je la trouve amusante. A mesure que le marché évo­ lue, nous l’accompagnons, en nous re­ mettant constamment en question. Je fais partie de quatre comités techniques (CSTC, ATG, Cerga et les trois régions) et je remarque que les réglementations et les normes du secteur HVAC/S devien­ nent de plus en plus strictes et com­ plexes. Si j’ai un message à faire passer : suivez la législation à la trace ! » Nicolas : « Pour nous, la convivialité et la qualité du service sont au centre du jeu. Rien n’est plus important que de décharger le client de ses préoccupa­ tions. Lui veut de plus en plus de con­ fort. Par exemple, il veut un système de réglage du chauffage qui lui permette de régler à distance la température dans chaque pièce. Idéal si vous savez que vous rentrez un peu plus tard que prévu à la maison et que vous préférez que le chauffage reste à l’arrêt plus longtemps.

Nous suivons de très près les évolutions fulgurantes des technologies ».

Suivi

« Je suis sûr que c’est le souhait de tout père à la tête d’une entreprise familiale de voir un de ses enfants, à terme, reprend­ re les rênes. Cela dit, j’ai toujours laissé

à Nicolas toute liberté de faire son choix seul. Il n’y a aucune obligation, que des possibilités. Je ne veux ­qu’une seule cho­ se pour mes enfants, qu’ils s­oient heur­ eux », nous confie Dirk. ­Nicolas ne peut qu’aller dans son sens : « Je me suis in­ téressé très tôt au monde du HVAC/S et surtout aux techniques du froid. On ne peut pas dire que mon papa m’ait poussé à lui emboîter le pas ».

Et la collaboration père-fils, comment se passe-t-elle ? « Bien. Pas aussi bien tous les jours, mais bien », répond Dirk le sourire aux lèvres. « Mais oui, la collabo­ ration est très bonne », confirme Nico­ las. « Mon fils m’a appris à me calmer un petit peu ». (hilarité générale)

Un sage conseil

La conclusion de Dirk : « Les jeunes qui se tournent vers notre secteur ne man­ queront sans doute pas de travail par la suite car le marché pleure après des in­ stallateurs compétents. Aux jeunes in­ stallateurs, je conseil de continuer à ap­ prendre toute leur vie, de tendre vers une prestation de services compétente, quali­ tative, et de rester conscient qu’on peut toujours s’améliorer ; on peut être plus écologique, plus rapide, plus efficace…

Mais le plus important reste de prend­ re beaucoup de plaisir dans son travail ».

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Actualités

Économisez de l’argent et soulagez l’environnement en contrôlant intelligemment votre chauffage Bon nombre d’entre nous passent l’essentiel de leur vie dans des bâtiments. Il nous faut donc une température intérieure déterminée presque toute l’année, ce qui nécessite une fourniture de chaleur de qualité. Dans les pays froids comme la Norvège, la note peut être salée, à la fois pour les ménages et pour l’environnement. Heureusement, il y a du changement à l’horizon avec les nouveaux systèmes de contrôle intelligents.

Heat+ reste en permanence à l’affût des développements ­récents et de la recherche ­internationale dans le domaine des énergies renouvelables.

C’est dans ce cadre que nous avons demandé à John Clauß - scientifique et chercheur au sein de la communauté SINTEF de Trondheim, l’Institut norvégien pour l’architecture, les matériaux et les constructions – de bien vouloir rédiger cet article. Sa contribution est déjà parue dans les pages de NTNU TechZone et se base sur deux articles scientifiques :

• « Predictive rule-based control to activate the energy flexibility of Norwegian residential buildings: Case of an air-source heat pump and direct electric heating », par J. Clauß, S. Stinner, I. Sartori et L. Georges.

• « Evaluation Method for the Hourly Average CO2eq. Intensity of the Electricity Mix and Its Application to the Demand Response of Residential Heating », par J. Clauß, S. Stinner, C. Solli, K.B. Lindberg, H. Madsen et L. Georges.

Le système de chauffage d’un bâtiment fournit de la chaleur aux locaux et chauf­ fe l’eau sanitaire, afin que nous puissions prendre une douche. Dans les immeu­ bles d’habitation norvégiens, le système de chauffage le plus courant est constitué de radiateurs électriques pour le chauffage des locaux et d’un élément de chauffage avec résistance électrique pour le chauffa­ ge de l’eau chaude sanitaire. Cette situati­ on découle principalement du fait que l’é­ lectricité était moins chère dans le passé.

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Comment fonctionne le chauffage, dans cette configuration ?

Ces dernières années, les pompes à cha­ leur air-air sont de plus en plus souvent envisagées pour chauffer les immeubles d’habitation. Le principe de la pompe à chaleur est semblable à celui de votre fri­ go, sauf que c’est inversé. Au lieu de dé­ gager de la chaleur pour maintenir les ali­ ments au frais, la pompe à chaleur injecte de la chaleur dans les locaux à chauffer. La

pompe à chaleur air-eau fournit générale­ ment de la chaleur à un réservoir d’eau, qui sera connecté à un système de chauf­ fage par le sol, fournissant à son tour de la chaleur aux locaux. Ce type de pompe à chaleur a généralement un rendement (COP) compris entre 2 et 5, en fonction de la température extérieure, tandis que les appareils électriques de chauffage di­ rect sont toujours sur un COP de 1 en­ viron. Un COP de 3 signifie par exem­ ple que pour chaque kWh d­ ’électricité ›››

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Actualités

«

Dans le meilleur des cas, vous pouvez économiser de l’argent et soulager l’environnement en consommant de l’électricité à des moments où les prix de l’électricité sont bas ou à des moments où l’intensité CO2eq. est faible.

»

John Clauß

››› consommée par votre pompe à chaleur, celle-ci fourni 3 kWh de chaleur.

Faire des économies d’énergie en flexibilisant le système de chauffage

Les températures ambiantes sont presque toujours réglées de manière à maintenir une température de consigne de 21° C. Laisser osciller ce point entre 20° et 23° est déjà suffisant pour faire fonc­tionner le système de chauffage de ma­nière plus flexible. Tout bâtiment capable de stocker de la chaleur peut aussi être utilisé pour transférer la consommation d’énergie, ce qu’on appelle le transfert de charges. Ce­ lui-ci peut être obtenu avec des systèmes de contrôle sophistiqués et notamment ceux qui disposent d’un modèle prédictif ou qui se fondent sur des règles prédic­ tives. En variant activement les consi­gnes thermiques du chauffage, ces systèmes de contrôle peuvent tirer parti des variations des prix de l’électricité ou de l’intensité en CO2eq., qui feront office de signal de contrôle. L’intensité en CO2eq. du mix électrique donne une indication sur la part d’énergie renouvelable présente dans le mix. Une intensité faible signifie que l’électricité est produite à partir de sour­ ces d’énergie renouvelables.

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Bien que la majeure partie de l’électri­ cité norvégienne soit d’origine hydrau­ lique, l’intensité en CO2eq. varie d’une heure à l’autre. En effet, la Norvège est aussi grosse importatrice d’électricité, en particulier la nuit. Cette électricité im­ portée est produite essentiellement avec des combustibles à beaucoup plus forte intensité en carbone, comme le gaz na­ turel, ce qui signifie que l’intensité en CO2eq. augmente.

Le contrôle avec modèle prédictif et le contrôle basé sur les règles prédictives sont capables de contraindre le fonc­ tionnement du système de chauffa­ ge pendant les périodes où le courant est moins cher ou quand l’intensité en CO2eq. dans le mix électrique est faible.

Maximisation des économies de coûts et d’émissions

Le contrôle basé sur un modèle prédic­ tif permet de maximiser les économies de coûts et d’émissions en modifiant d’heure en heure la marche du systè­ me de chauffage, lorsqu’on sait que le courant se coûteux ou que l’intensité en CO2eq. sera élevée, par exemple, afin que le chauffage pendant ces périodes soit évité. Le contrôle basé sur des rè­ gles prédictives est un peu moins flexi­ ble parce qu’il laisse osciller les consig­

nes de températures sur la base de règles fixées à l’avance. Une réflexion appro­ fondie doit être menée afin d’obtenir les résultats souhaités. Ce type de contrôle est plus sophistiqué que celui qui se base sur un modèle prédictif et peut être ap­ pliqué plus facilement dans des immeu­ bles d’habitation.

Dans le cadre de notre projet, nous tra­ vaillons sur des systèmes de contrôle fonctionnant avec des règles prédic­ tives, basées sur des prix de l’électricité et une intensité en CO2eq. variant dans le temps. Nous procédons à une simu­ lation des prestations d’un bâtiment à l’aide de l’outil logiciel IDA ICE (IDA Indoor Climate and Energy). Cet outil permet d’obtenir une modélisation dé­ taillée d’un système équipé d’une pom­ pe à chaleur et d’étudier les effets de ces contrôles afin de savoir quels sont les meilleures périodes pour contrôler un système de chauffage. L’application de ce type de contrôles pourra devenir une réa­ lité dès que les bâtiments seront équipés de compteurs intelligents.

Si nous atteignons ces objectifs, les pro­ priétaires de logements pourront à la fois économiser de l’argent et décharger l’en­ vironnement sans avoir à faire véritable­ ment quelque chose.

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Dossier

Faut-il prévoir un vase d'expansion sanitaire pour un boiler ?

Quand on opte pour une production d’eau chaude sanitaire avec stockage ou accumulation, on intègre souvent un vase d’expansion dans l’installation. La pose d'un vase d'expansion sanitaire n'est pas obligatoire mais peut être recommandée.

En quoi ce vase peut-il s’avérer utile et quel est son impact potentiel sur la qualité hygiénique de l’eau ?

Types de production d’ECS

Deux types de production d’eau chaude sanitaire (ECS) sont à distinguer : 1| La production instantanée, qui

consiste à produire de l’eau chaude au moment du puisage et sans stockage.

2| La production avec stockage ou accumulation. De telles installa­

tions sont équipées d’un réservoir in­ tégré ou distinct, ce qui nécessite une puissance inférieure pour couvrir une consommation identique.

Une eau qui chauffe se dilate

En présence d’une réserve d’ECS, il faut tenir compte de la dilatation de l’eau engendrée par son réchauffement. A tit­ re d’exemple, un volume d’eau de 100 litres augmente de 1,7 litre lorsque sa température est amenée de 10 à 60 °C. Si cette dilatation ne peut pas se faire librement, elle se traduit par une aug­ mentation de la pression de l’eau dans l’installation avec, à la clé, le risque d’endommager cette dernière. Il con­ vient dès lors de prévoir des dispositifs permettant d’absorber la dilatation de l’eau.

Mesures pour maintenir une pression acceptable

La soupape de sûreté (voir figures 1 à 4, n° 4) est conçue pour évacuer automa­ tiquement de petites quantités d’eau de façon à éviter de dépasser une pression de sécurité prédéterminée au sein de l’in­ stallation. Les soupapes destinées aux in­ stallations sanitaires sont généralement tarées en usine à une valeur de 6 ou 7

22

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• février 2020

bar. La soupape se pose sur l’arrivée d’eau froide du boiler et est placée en aval du clapet antiretour (n° 3).

Notons que les groupes de sécurité com­ binent les deux organes ainsi que le robi­ net d’arrêt (n° 2).

En l’absence d’autres dispositifs destinés à limiter les hausses de pression au sein du boiler, la dilatation de l’eau peut en­ gendrer de petites pertes d’eau au niveau de la soupape de sûreté. Avec le temps, il arrive que celle-ci ne se referme plus complètement sous l’effet de dépôts de tartre. Cette situation peut dès lors en­ gendrer un écoulement d’eau continu au niveau de la soupape.

Pour éviter les pertes d’eau occasionnel­ les, voire continues, au niveau de la sou­ pape de sûreté, il est possible de prévoir un vase d’expansion pour absorber la di­ latation de l’eau.

En principe, si celui-ci est correctement dimensionné et entretenu, la soupape de sûreté ne s’ouvre qu’en cas de pro­ blème (surchauffe anormale, vase défec­ tueux, …).

Impact potentiel du vase sur la qualité hygiénique de l’eau

La qualité de l’eau sanitaire est suscep­ tible de s’altérer lorsque celle-ci stagne à une température comprise entre 25 et 50 °C. Ces conditions s’avèrent en effet propices au développement de légionel­ les.

Dans un vase d’expansion « tradition­ nel » posé sur la conduite d’amenée d’eau froide du boiler (voir figure 1), l’eau chaude en provenance de la par­ tie inférieure du boiler peut parfois re­ fluer vers le vase et/ou l’eau de ce vase peut atteindre des températures criti­ ques dues au milieu environnant (une chaufferie où la température peut dépas­ ser les 30 °C, par exemple). L’eau dans

CONTROLE DE L’INSTALLATION En principe, une inspection semestrielle permet de réduire le risque de pertes d’eau anormales au niveau de la soupape de sûreté (voir NBN EN 806-5). Notons par ailleurs que les éventuels écoulements d’eau au niveau de la soupape doivent être visibles (voir NBN EN 806-2 et les figures 1 à 4). En présence d’un vase d’expansion, le contrôle consiste notamment à mesurer annuellement la pression de gonflage de ce dernier. Cette opération est nécessaire, étant donné que la pression dans le vase peut diminuer au fil du temps en raison de la diffusion progressive du gaz au travers de la membrane. Le contrôle du vase d’expansion ne se limite donc pas à sonder celui-ci à l’aide d’un objet métallique !

FIGURE 1 Installation avec un vase d’expansion traditionnel posé sur la conduite d’amenée d’eau froide (option non recommandée).

FIGURE 2 Installation avec un vase d’expansion à circulation forcée posé sur la conduite d’amenée d’eau froide.

ce type de vase n’étant quasiment pas re­nouvelée, les conditions sont réunies pour voir proliférer la bactérie appelée legionella pneumophila.

Si l’on opte pour la pose d’un vase d’ex­ pansion, il y a lieu de privilégier un vase à circulation forcée. De l’eau y circule à chaque fois qu’elle passe dans la conduite reliée au vase, ce qui réduit le risque de stagnation d’eau prolongée.

En amont ou en aval du boiler ?

Dans la majorité des installations com­ prenant un vase d’expansion à circulati­

on forcée, celui-ci est placé entre le cla­ pet antiretour et le boiler (sur la conduite d’amenée d’eau froide; voir figure 2).

Cependant, pour réduire encore l’im­ pact potentiel d’un vase d’expansion sur la qualité hygiénique de l’eau sanitaire, on privilégie à présent sa pose en aval du boiler (sur la conduite de départ d’eau chaude; voir figure 3 à la page 24) ou sur l’éventuelle boucle de déstratification.

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février 2020 •

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›››

23

Dossier FIGURE 3 Installation avec un vase d’expansion à circulation forcée posé sur la conduite de départ d’eau chaude (option à privilégier).

››› Ceci implique que la membrane du vase

24

doit être apte à résister à des températu­ res élevées.

la présence de légionelles, l’eau chaude devrait être chauffée et distribuée à une température minimale de 60 °C.

En effet, selon pratiquement toutes les recommandations destinées à limiter

En cas de circuit de distribution bou­ clée, tel que dans la plupart des installa­ ›››

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• février 2020

FIGURE 4 Installation avec un vase d’expansion à circulation forcée posé sur la boucle de déstratification (option à privilégier).

Groupe de sécurité universel durable Art. 526554 • Installation facile grâce aux dimensions compactes, tant horizontale que verticale • La vidange du vase d’expansion n’est pas nécessaire pendant l’entretien • La soupape de sécurité peut être remplacée sans démonter le groupe • Très résistant à la saleté, au calcaire, au chlore et à la vapeur grâce à l’utilisation de matériau de haute qualité • Approuvé Belgaqua • Conforme les normes EN 1717 et EN 1487

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Dossier

STRATIFICATION ?

››› tions de production d’eau chaude cen­

tralisée de plus grande taille, il faudrait également veiller à ce que la tempéra­ ture ne soit en aucun point inférieure à 55 °C. Notons à ce sujet que les vases d’expan­sion conformes à la norme pro­ duit NBN EN 13831 sont conçus pour résister à une température de 70 °C.

Le dimensionnement

Pour le dimensionnement des vases d'expansion sanitaires, la norme alle­ mande DIN 4807-5 fournit une métho­ de de dimensionnement pour ce type de vases. L’outil que nous mettons à votre disposition permet de faciliter le calcul.

Le dimensionnement se déroule en trois étapes : 1| Introduction des données géné­ rales de l’installation, telles que la

contenance en eau du boiler et la tem­ pérature de consigne de l’eau chaude sanitaire ;

Capture d’écran d’outil de calcul.

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• février 2020

La stratification correspond à la formation de couches d’eau caractérisées par des températures différentes (l’eau chaude plus légère forme des couches au-dessus de l’eau froide plus lourde). Au sein d’un boiler à stratification, on favorise précisément ce phénomène naturel (en disposant l’entrée d’eau froide en partie basse et la sortie d’eau chaude en partie haute du boiler), et ce pour augmenter les quantités d’eau chaude pouvant être puisées à une température plus élevée. La pompe de déstratification a pour objectif de casser périodiquement cette stratification, afin de limiter le risque de développement de légionelles dans la partie inférieure du boiler.

2| calcul théorique du volume (ca­

pacité brute) du vase d’expansion ;

pouvoir utiliser le fichier. Son utilisation est décrite dans le mode d’emploi.

3| choix du modèle du vase d’expansion sanitaire parmi une liste

de produits disponibles sur le marché belge.

Une fois téléchargée, la feuille de calcul doit être ouverte avec Microsoft Office Excel. Il est nécessaire d’autoriser les mo­ difications et d’activer les macros pour

SOURCE : Basé sur l’article « Boilers : avec ou sans vase d’expansion sanitaire ? », de V. Jadinon, ing., conseiller principal senior, division ‘Avis techniques et consultancy’, CSTC

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Actualités

Le régime des heures supplémentaires dans le CP 124 Les règles concernant la durée/l’organisation du travail sont très diverses et prêtent souvent à confusion. Autant dire que les entreprises d’installation qui souhaitent faire prester des heures supplémentaires à leurs travailleurs sont face à une pelote de systèmes différents ayant chacun leurs conditions d’application et leurs caractéristiques.

Dans le cadre de cet article, Lucine Albertian, conseillère chez Techlink, éclaire notre chandelle sur le régime des heures supplémentaires au sein du CP 124.

Dans Heat+ (n° 1/2018, pp. 20-29), nous avions publié un article détaillé (Heures supplémentaires : payer ou récupérer ?) sur les différentes sortes d’heures supplé­ mentaires, spécifiques ou non au secteur de la construction. Ci-dessous un bref résumé des principaux points abordés à l’époque.

AR 213

Ce régime a été élaboré spécifiquement pour le secteur de la construction afin d’accroître la flexibilité au sein des entre­ prises, mais il contient certaines limita­ tions dont vous devez absolument tenir compte.

AVANTAGES AR 213

• vos travailleurs peuvent prester annu­ ellement 180 heures supplémentaires dans ce cadre ; • les travailleurs ont le choix entre la ré­ cupération de ces heures supplémen­ taires ou leur paiement. S’ils optent

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• février 2020

pour la récupération, aucun supplé­ ment ne leur est dû. S’il opte pour le paiement, le travailleur ne doit perce­ voir un supplément que de 20% (tan­ dis que le supplément pour les heures supplémentaires qui ne relèvent pas de l’AR 213 s’élève à 50%) ; • ne comptent pas dans la limite interne.

INCONVÉNIENTS AR 213

• 1 seule heure supplémentaire par jour peut être prestée dans le cadre de l’AR 213.

• il n’est pas possible de prester plus que 5 heures supplémentaires par semaine, et uniquement les jours de semaine.

Heures supplémentaires volontaires

Ce concept totalement neuf a été in­ troduit dans la loi sur le travail faisable et maniable. Annuellement, le travailleur peut prester 120 heures supplémentaires

volontaires qu’il n’est pas tenu de récu­ pérer ! Ces heures supplémentaires doi­ vent être payées avec un supplément de 50%, ce qui veut dire que pour les em­ ployeurs elles sont plus chères que celles prestées dans le cadre de l’AR 213.

La déclaration à signer tous les six mois par le travailleur est une formalité im­ portante pour l’introduction des heures supplémentaires volontaires dans votre ››› entreprise

CONSEIL !

Demandez un modèle de cette déclaration à Techlink.

Actualités

UN APERÇU DES RÉGIMES D’HEURES SUPPLÉMENTAIRES DANS LE CP 124 Le secteur de la construction plusieurs réglementations spécifiques visant à adapter le temps de travail aux besoins de votre entreprise. Ce tableau donne un aperçu des cas où le temps de travail peut être dépassé.

›››

Nombre annuel

Période de référence

Durée max du travail par jour

Durée max du travail par semaine

Récupération ou Paiement

Heures supplémentaires volontaires

120 heures

du 1er janvier au 31 décembre

11 heures

50 heures

Paiement

AR 213

180 heures

du 1er janvier au 31 décembre

9 heures

45 heures

Choix unique du travailleur entre paiement ou récupération

Si récupération : pas de sursalaire Si paiement : sursalaire de 20%

Surcroît extraordinaire de travail ou nécessité imprévue

143 heures

du 1er juillet au 30 juin

11 heures

50 heures

Choix unique du travailleur entre paiement ou récupération

50% pour les jours de semaine 100% pour les dimanches et jours fériés

Travail pour faire face à un accident survenu ou imminent

Pas de limitation

du 1er juillet au 30 juin

Pas de limitation

Pas de limitation

Récupération

50% pour les jours de semaine 100% pour les dimanches et jours fériés

Sursalaire : - à partir de -%

Autres sortes d’heures supplémentaires

S’il y a nécessité d’autres heures supplé­ mentaires dans votre entreprise, vous pouvez recourir à d’autres sortes d’heu­ res supplémentaires que les 2 susmen­ tionnées : • Heures supplémentaires dans le cadre d’un surcroît extraordinaire de travail ou de nécessité imprévue : o 143 heures supplémentaires peu­ vent être prestées dans ce cadre, le travailleur ayant le choix entre leur récupération ou leur paiement ; o quel que soit le choix du travail­ leur, un supplément de 50% doit être payé ; o si le travailleur opte pour le paie­ ment, ces heures ne comptent pas dans le calcul de la limite interne.

• Heures supplémentaires pour faire face à accident imminent ou survenu : o concernant ces heures supplémen­ taires, il n’y a aucune limite en ter­ mes de nombre d’heures pouvant être presté par jour ou par semaine ;

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• février 2020

o un supplément de 50% doit être payé dans tous les cas ; o toutes ces heures supplémentaires arrivent dans le « pot » de la limite interne et doivent donc toutes être récupérées !

Avantage fiscal

Depuis quelques années, les autorités ont introduit l’avantage fiscal afin de rendre les heures supplémentaires plus attrac­ tives et décourager le travail au noir dans le secteur.

Par le passé, les 130 premières heures supplémentaires – de n’importe quelle sorte – produisaient un avantage fiscal.

Ce nombre pouvait être porté à 180 si vous utilisez l’enregistrement électroni­ que des présences. Depuis l’année passée, cette exigence de l’enregistrement élec­ tronique des présences a été supprimée, ce qui fait que les 180 premières heures supplémentaires prestées par an tombent dans le régime fiscalement avantageux.

QUESTIONS ? Adressez-les par e-mail à lucine.albertian@techlink.be.

L’ÉTANCHÉITÉ IGNIFUGE

(PAS) POUR TOUT LE MONDE Les conduits électriques et sanitaires qui passent par des parois de compartiments ou des sols résistants au feu doivent être correctement rendus étanches. Toutefois, il n’est pas toujours clair de savoir quelle loi ou règlementation est d’application ni comment effectuer ceci correctement. Par conséquent, il est important de vous informer correctement avant le début des travaux. Il est dès lors recommandé de prendre contact avec un fabricant reconnu (membre de la PFPA) pour obtenir une solution personnelle et sur mesure.

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Soudal, membre de la PFPA, est l’un des fabricants à qui vous pouvez vous adresser pour obtenir une solution personnelle et des conseils complémentaires sur l’étanchéité ignifuge correcte. Suite à l’extension de son assortiment ignifuge, Soudal est plus que jamais en mesure de vous aider en matière d’étanchéité ignifuge des conduits électriques et sanitaires.

Formation

Cours de 3 heures sur la NI 270 Techlink organise un cours sur le dimensionnement des installations d’évacuation gravitaire des eaux pluviales des bâtiments. Le contenu de ce cours se base sur la Note d’information technique 270 du CSTC, qui propose une méthode de calcul adaptée à la pratique belge. Le formateur est monsieur Vincent Jadinon, du CSTC.

A côté d’un volet théorique, le cours contient une série d’exemples pratiques visant à illustrer la conception et le di­ mensionnement de l’évacuation gravitai­ re des eaux pluviales des bâtiments. Les informations contenues dans la NI 270 sont ainsi expliquées depuis un angle pra­ tique. En outre, et toujours à l’aide de ces exemples, le cours porte aussi sur un outil de calcul pour l’évacuation gravitaire des eaux pluviales conçu par le CSTC.

Programme

Le programme s’applique aux installa­tions d’évacuation gravitaire des eaux pluviales des bâtiments, tant des toits pentus que plats, et d’une surface limitée. Il englobe : • des recommandations conceptuelles sur l’évacuation gravitaire ; • le dimensionnement des chéneaux, des voies d’évacuation de toits plats, des conduites verticales et des collecteurs ; • des explications sur le principe des éva­ cuations de secours pour les toits plats.

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• février 2020

ATTENTION !

Des infos supplémentaires sur la date et le lieu suivront dans les prochaines semaines.

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Install day

Install Day - Troisième édition La troisième édition de l’Install Day s’est déroulée le 22 novembre dernier au Brussels Kart Expo. Cette « grand-messe de l’installateur », initiée par Techlink et rendue possible par la Confédération Construction, a de nouveau mis en plein dans le mille.

L’événement a passé le cap des 3.000 visiteurs. Raison de plus pour s’atteler dès maintenant à la quatrième édition. Bloquez déjà le 20 novembre 2020.

Le but de l’Install Day ? Être une journée par et pour les professionnels du secteur de l’installation, qu’ils soient électri­ ciens, installateurs de chauffage central ou plombiers. Ces métiers jadis distincts ne cessent de se rapprocher avec la mar­ che en avant des nouvelles technologies.

Conscientes de cette évolution, Techlink et la Confédération Construction ont décidé de mettre sur pied le premier sa­ lon ouvert à toutes les techniques d’in­ stallation. « Contrairement à beaucoup d’autres sa­ lons du secteur, l’Install Day s’appuie sur un concept transversal. Nous ne sommes pas braqués sur un produit ou sur une technique. Nous jetons une passerelle entre le HVACS et l’électrotechnique », explique Jan Lhoëst, directeur commer­ cial. « Nous considérons que fournir des

informations et des connaissances est un pan essentiel du service que nous pro­ posons, comme l’a d’ailleurs démontré l’ample programme de séminaires sur la transition énergétique et les présentations de nombreuses organisations - le dépar­ tement flamand de l’Environnement, Bruxelles Environnement, le CSTC, Volta, Gas.be, Informazout, Cedicol et ­Organisatie Duurzame Energie ».

3300 visiteurs

L’Install Day a attiré pas moins de 3300 installateurs et électrotechniciens dans les halls du Brussels Kart Expo de Grand-Bigard. Plus de 180 fabricants ont signé présents pour présenter leurs produits et leurs nouveautés. La visite du salon permet d’être au fait de l’actua­ lité sectorielle la plus récente.

Réseaux

Jan Lhoëst : « Celles et ceux qui ont répondus présents cette année encore ont pu profiter d’une offre élargie de restau­ ration. Le tout gratuit. Un moment sym­ pathique avec les collègues des secteurs du sanitaire, du HVAC et de l’électro­ technique. Un moment idéal pour faire du networking, découvrir de nouvelles solutions et accumuler des connaissances sur notre domaine ».

EN CHIFFRES Un total de

3300

visiteurs dans les halls de Brussels Kart Expo.

185 pas moins de

PROFIL DU VISITEUR EN CHIFFRES Install Day, c'est l'occasion de rencontrer des professionnels de tout le secteur de l'installation. Le graphique ci-dessous vous donne une idée plus précise des différents profils de nos visiteurs. Ces chiffres ont été compilés sur base des données d'inscription.

Visiteurs vs. professions

fabricants venus présenter leurs derniers produits.

une surface d’expo de

9300 m²

épartie sur deux halls et deux tentes. La surface sera agrandie de 1600 m² pour la prochaine édition.

Installateur-électricien

25%

Sales, communication Ingénieur 1% & marketing

10%

Architecte 1%

Autre

9%

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• février 2020

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l’accès au salon coûtait Chauffage central & sanitaire

54%

euro

la prochaine édition du 20 novembre 2020 offrira aussi la gratuité.

Les présentations sont téléchargeables sur le site internet de l’Install Day : www.installday.be/ fr-be/Seminaires

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Actualités

Techbim désormais en open source C’est en collaboration avec IFMA Belgium (International Facility Management Association, Belgium Chapter) et l’ORI (Organisation des bureaux d’ingénierie et de conseil), et avec le soutien de la Confédération Construction et du CSTC, que Techlink a profité de l’Install Day 2018 pour lancer son initiative de normalisation de Techbim.

Il va sans dire que cette étape marque un grand pas en avant pour l’intégration des installations techniques dans le contexte BIM, un domaine dans lequel Techlink veut jouer les premiers de cordée.

BIM

Il n’existe de l’acronyme BIM aucune définition univoque. BIM signifie pres­ que toujours Building Information Modeling ou Building Information Model, soit modèle ou modélisation des données d’un bâtiment. Il s’agit donc d’un modèle numérique donnant une restitution vir­ tuelle d’un bâtiment par la connexion en­ tre information et géométrie. Un modè­ le BIM est construit à partir de plusieurs objets (fenêtres, portes, murs, etc.) por­ teurs chacun de leur propres informati­ ons telles que les propriétés techniques et les relations avec les autres objets.

Le BIM est porteur d’un profond lifting du processus de construction car il pro­ pose de nouveaux concepts clés comme la coopération (plutôt que la concurrence) et l’ouverture (plutôt que l’enfermement des savoir-faire). La mise en œuvre du BIM exige une coopération de qualité au sein de votre organisation, une coopéra­ tion optimale avec les autres parties de la chaîne, et génère une réduction des coûts par l’efficience accrue de la préparation du travail, des calculs et de l’exécution.

Bon nombre de problèmes qui ne surgis­ saient auparavant que sur le chantier sont à présent détectables dès la planification.

Le BIM permet aussi de vérifier que la qualité souhaitée d’un projet est effecti­ vement obtenue. Quand il est utilisé par plusieurs partenaires, le BIM est aussi idéal pour prévenir les malentendus et les problèmes de communication.

Le BIM étant de plus en plus souvent uti­ lisé par les divers acteurs du processus de

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construction, sa normalisation a fini par s’imposer.

Perspectives

Il ressort d’un sondage auprès de nos membres qu’une majorité d’entre eux est convaincue que le BIM va connaître rapidement un essor important dans le secteur de l’installation. Cette réponse souligne que les entreprises de notre secteur seront de toute façon contrain­ tes d’implémenter le BIM, au risque de perdre de leur compétitivité.

Les personnes intéressées par le BIM disent surtout vouloir acquérir des connaissances via des expériences de terrain. Elles citent aussi les développe­ ments en matière de normes ouvertes

UN CONSEIL !

Familiariser les collaborateurs au BIM par des formations est indispensable pour prendre un bon départ !

et de logiciels. En parallèle, les « soft skills » indispensables dans le cadre de toute coopération dans le BIM pren­ nent de plus en plus d’importance.

Les contenus Techbim désormais en open source

À l’occasion du salon Digital Construc­ tion Brussels du 24 octobre 2019, Kris Van Dingenen, directeur général de Techlink, a annoncé le passage des con­ tenus Techbim en open source, ce qui signifie qu’ils sont dès maintenant à la disposition de tous les utilisateurs BIM. Quelques mots d’explication de Kris : « Ce passage à l’open source nous per­ met de proposer un terrain ouvert à tou­ tes les parties belges, qui peuvent désor­ mais se contacter et se retrouver autour d’une norme sectorielle BIM destinée aux installations techniques. Les con­ cepteurs d’applications peuvent enfin développer des logiciels avec lesquels ils pourront servir le secteur dans son en­ semble. Les fabricants peuvent désor­ mais spécifier et structurer les données de leurs produits en fonction des con­ tenus Techbim, ce qui va permettre leur utilisation en toute facilité parmi les objets génériques du secteur. Les fabri­ cants comme Daikin, Niko, Grada, To­ lemail, Jaga, Interalu, Henrad, Stelrad ››› et B.E.G. peuvent aujourd’hui livrer

Cette année, notre e-commerce est accessible 366 jours sur 366

Nous le savons tous, le temps c’est de l’argent et vos clients vous demandent d’être disponible à chaque instant. Voilà pourquoi notre plateforme E-commerce vous permet non seulement de trouver et de commander rapidement les produits que vous désirez, mais aussi de gérer et suivre vos commandes ainsi que vos historiques.

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Actualités

QUELS AVANTAGES POUR LES UTILISATEURS BIM ?

››› toutes les données produits conformé­ ment à Techbim ou seront du moins en mesure de le faire à court terme. Bienve­ nue dans le monde numérique ouvert ! » Chaque utilisateur BIM (dans Autodesk Revit) peut avoir accès à la bibliothèque générique et prendre part à l’enrichisse­ ment de cette bibliothèque, en français comme en néerlandais. « Il est bien en­ tendu que cette bibliothèque d’objets continuera d’être élargie en fonction des besoins des utilisateurs BIM », précise encore Kris.

Un écosystème ouvert

L’utilisateur BIM sélectionne les don­ nées « Produit » de dans source à partir de laquelle il veut travailler et les injecte dans un objet générique de la bibliothè­ que Techbim à l’aide des applications BIM de sa préférence. La figure ci-des­ sous illustre ce processus (3 niveaux).

TROIS NIVEAUX :

1

Le niveau « BIM Data » - Fournisseur de données • Générique : prévu par des par­ ties tierces (Partenaires) p.ex. certificats.

BIM data level (L1)

• ls peuvent utiliser gratuitement la bibliothèque Techbim (open source) ; • Ils codéterminent l’évolution de la bibliothèque ; • Les modèles BIM peuvent être facilement échangés entre les utilisateurs d’un même logiciel de modélisation BIM (et via IFC si un logiciel de modélisation BIM différent est utilisé) ; • Ils peuvent choisir les applications BIM qu’ils estiment les plus appropriées à leur projet ; • Ils peuvent échanger des données « Produit » sans rien perdre en fonc­ tionnalité ; • Dès que l’exécution est prête, ils disposent d’un dossier numérique « as built » ; • Ils peuvent réaliser des modèles BIM d’installations techniques existantes pour, par exemple, optimiser le fonc-

• Spécifique : prévu par le fabricant p.ex. dimensions d’un produit.

2

Le niveau « BIM Content » - Fournisseur de contenu - Créateur de contenu • Générique • Spécifique : SOg (Specific Object geometry) ou SO (Specific Objects) pour re­ prendre les aspects qui ne sont pas - ou ne peuvent pas figurer - dans la version générique.

3

Le niveau « BIM Application » - Fournisseur d’application - Développeur d’application • Configurateur de produits sur mesure • Sélection de produits • Calculer les prestations des produits • Augmenter le confort de la modélisation • Automatiser le processus de commande • Générer des rapports • …

Techdat

tionnement et la maintenance ; • Ils peuvent tester d’innombrables possibilités en simulant l’installation existante pour proposer ensuite les meilleures solutions d’amélioration pour la rénovation.

PLUS D’INFOS ? Pour davantage d’infos sur Techbim, n’hésitez pas à contacter Kris Van Dingenen sur kris.vandingenen@techlink.be.

Surfez également sur www.techbim.be.

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BIM content level (L2)

BIM application level (L3)

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Le projet « Slagkracht »

Le projet « Slagkracht » : résultats du projet Le projet « Slagkracht » s’est achevé fin 2019 et sa clôture a été marquée par un event organisé le 22 novembre 2019 dans le cadre de l’Install Day. L’assistance a pu découvrir l’outil permettent de faire des choix et les résultats du projet.

En deux ans, le projet est parvenu à atteindre quelque 2.300 installateurs et entreprises d’installation flamandes.

Le projet « Slagkracht » avait pour objec­ tif d’insuffler à l’installateur, par des for­ mations et un support (technique), assez de confiance pour proposer à sa clientèle des pompes à chaleur et de la micro-co­ génération. Après une série de visites dans des sites de démo, les formations se sont succédées dans toute la Flandre.

L’impact important du projet s’est expri­ mé sur divers niveaux : • L’installateur qui intègre les pompes

à chaleur et la (micro-)cogénéra­tion dans son offre accroît son chiffre, oriente son offre produits vers l’avenir et propose un service supplémentaire à sa clientèle.

• L’augmentation du nombre de pom­ pes à chaleur et d’installations de (mi­ cro-)cogénération, en combinaison avec d’autres techniques, contribue à la stabilité et à la fiabilité du réseau électrique, ce qui produit un impact positif sur l’économie flamande.

• L’augmentation du nombre de pom­ pes à chaleur et d’installations de (mi­ cro-)cogénération génère beaucoup d’autres bienfaits externes pour la so­ ciété (moins d’émissions de CO2 et d’autres GES, facilitation des énergies renouvelables, etc.).

Outil de sélection

Lenn Coussement, responsable du pro­ jet : « L’outil (consultable sur : www. kiesjeverwarming.be) doit faire office de guide auprès de l’installateur. Il (ou

Graphique 1:

PROGRÈS DES CONNAISSANCES APRÈS LA FORMATION Les personnes ayant répondu aux questions devaient évaluer elles-mêmes leurs connaissances en s’attribuant une note comprise entre 0 (pas de connaissances) et 5 (expert). Ces graphiques illustrent la progression des connaissances avant et après la formation. Une augmentation de 1/5 signifie que le candidat a progressé de 1 échelon sur 5 dans son niveau de connaissances.

3%

3%

14%

25%

30%

53% UNE POMPE À CHALEUR

UNE INSTALLATION DE (MICRO-)COGÉNÉRATION

30%

42%

Pas d’augmentation

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• février 2020

Une augmentation de 1/5

Une augmentation de 2/5

Une augmentation de 3/5

Jan Caerels (enseignant chez COGEN micro-cogénération) a présenté les résultats du projet lors de Install Day. Depuis le 6 janvier, Jan travaille chez Techlink et occupe la fonction de Technology & Innovation Manager.

elle) doit pouvoir identifier en un tour­ nemain la meilleure solution pour son client : une chaudière hybride, une in­ stallation de (micro-)cogénération, une pompe à chaleur ou une combinaison de techniques différentes. L’outil va même plus loin. L’installateur doit aussi véri­ fier si l’espace est suffisant pour forer ou pour installer un champ de captation horizontal. Vous pouvez donc voir aussi s’il cela a du sens d’évoquer ces techno­ logies avec le client. Ce n’est donc pas un outil de dimensionnement qui va vous indiquer quel appareil, de quelle marque et de quelle puissance vous devez placer.

Vous pouvez effectivement utiliser cet outil pour faire une offre ou même pen­ dant une conversation avec le client. »

Résultats RÉSUMÉ

• E-mails envoyés à plus de 7.000 con­ tacts ; • Installateurs touchés par les diverses séances d’info : 77 ; • Installateurs touchés par les sites de démonstration : 185 installateurs ont assisté à au moins 1 des 17 séances d’­ info organisées ; • Installateurs touchés par les events : environ 2.000. Ils ont participé aux

events suivants ou les événements sui­ vants ont été organisés : Install Day (y compris l’event de clôture), symposi­ um sur les pompes à chaleur, Pixii expert day, Intersolution, journée de rencontre sur la cogénération et salon Desco ; • Installateurs touchés par les formati­ ons : 239 installateurs ont suivi 1 des 10 formations de la série ; • Le cours est téléchargeable sur www. vernieuwende-installateur.be/docu­ menten.

COMMENTAIRES

Le projet a suscité des réactions positi­ ves. « Presque tous les installateurs inter­ rogés à la fin de la formation se voyaient installer des pompes à chaleur », pour­ suit Lenn, « et pour ce qui concerne la cogénération, nous constatons aussi que le seuil s’abaisse chez divers instal­ lateurs. Les questions posées ont mon­ tré que le niveau de connaissances de la plupart des installateurs s’était amélioré » (Graphique 1).

DES QUESTIONS ? Envoyez-les à rudo.bonni@techlink.be. Surfez aussi sur www.vernieuwende-installateur.be

LE PROJET « SLAGKRACHT » Le projet « Slagkracht » était une initiative de Techlink, de la Warmtepompplatform et de COGEN Vlaanderen, et bénéficiait d’une subvention de la VLAIO. Ce projet d’une durée de deux ans se concentrait sur une série de leçons en quatre parties sur les pompes à chaleur et la cogénération, mais invitait aussi l’installateur HVAC à des séances d’info et des visites d’installations. Le site internet du projet propose des informations supplémentaires et un éventail d’instruments de travail. L’ingénieur industriel Lenn Coussement était responsable du projet, pour Techlink. Le bioingénieur Jan Caerels (COGEN Vlaanderen) a conçu les cours sur la micro-cogénération. Enfin, l’ingénieur civil Maarten Soubron, gérant du bureau d’études Thermiek et professeur invité de thermodynamique de la KU Leuven, informait les installateurs sur la technique de la pompe à chaleur.

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Actualités

Utilisez le règlement amiable des litiges !

Que ce soit dans les litiges entre consommateur et entreprise (B2C) ou entre entreprises (B2B), nous avons encore trop peu tendance à faire appel au règlement amiable. Nous lui préférons le recours à la justice ou l’option du « laisser tomber ».

Pourtant, dans un premier temps, rien ne devrait nous empêcher de nous tourner vers un tiers pour régler ledit litige, quelle que soit par ailleurs la formule envisagée (médiation, conciliation, arbitrage ou ombudsman).

Quels avantages offre le règlement alternatif ou amiable (Alternative Dispute Resolution ou ADR) ?

Par rapport au recours à la justice, un certain nombre : 1 rapidité ; 2 les parties conservent la maîtrise du processus pour trouver une solution acceptable pour elles ; 3 les coûts sont plus restreints (il existe même des instances totalement gra­ tuites et, si l’on fait appel à un média­ teur agréé, les frais sont généralement partagés entre les parties) ; 4 la confidentialité est garantie (contrai­ rement à la justice où les débats sont généralement publics) ; 5 les relations entre parties sont pré­ servées (en cas d’accord, il n’est plus question de gagnant/perdant mais des « gagnant-gagnant »).

B2C - B2B : quelle différence ?

Concernant les litiges entre consomma­ teurs et entreprises (B2C), les fédéra­ tions/Ordres… qui représentent les professionnels sont encouragés à créer des « entités » aptes à traiter des litiges de consommation, comme par exemple la Commission de conciliation Con­ struction. Ces entités qualifiées doivent satisfaire à une série de critères précis.

Cette qualification découle d’une direc­ tive européenne transposée dans le Liv­ re XVI du Code de Droit économique.

Une liste officielle de ces entités est pu­

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bliée tant sur le site du Service public fédéral (SPF) Economie que sur le site de la Commission européenne.

Le Service de Médiation pour le Consommateur fait partie de ces enti­ tés qualifiées : il donne des informations sur le règlement amiable, mais il traite aussi les plaintes qui ne relèvent pas de la compétence d’une autre entité quali­ fiée. Qualification et audit de conformi­ té (= à savoir vérifier que les critères de qualification continuent d’être respectés dans le temps) relèvent de la compéten­ ce du SPF Economie.

Concernant les litiges entre profession­ nels (B2B), il n’y a pas d’obligation lé­ gale et moins de possibilités : l’arbitra­ ge ou encore la médiation, notamment via les médiateurs agréés qui satisfont à des critères de compétence et de for­ mation permanente. Le contrôle de cet agrément relève du SPF Justice. Ces mé­ diateurs sont payants mais leur taux de réussite avoisine les 70-80% ; ils sont

CONSEIL !

Communiquez !

CONSEIL !

Faites une place au règlement amiable dans vos conditions générales.

plus rapides et permettent aux parties de trouver par elles-mêmes une solu­ tion (win-win). De plus, l’accord trouvé par les parties peut encore être soumis à un juge pour être homologué ce qui lui donne alors la même forme juridique qu’un jugement.

Belmed

Belmed est un outil en ligne permettant de trouver de l’information sur le règle­ ment amiable mais aussi de faire appel à un tiers neutre et compétent pour tenter de trouver une solution à votre litige.

Belmed couvre les litiges de nature com­ merciale tant B2C que B2B quel que soit le secteur économique, la zone géo­ graphique et la langue désirée grâce à des partenaires neutres. L’outil permet de communiquer avec ces partenaires de manière sécurisée et confidentielle.

PLUS D’INFOS ?

Surfez aussi sur le site du SPF Economie : www.belmed.fgov.be.

De l’importance de la numérisation pour l’homme de métier Si la numérisation est à l’agenda de bon nombre d’entreprises, tous les hommes de métier ne sont pas séduits pour autant. De nous jours, il existe pourtant des solutions numériques adaptées à chaque homme de métier, surtout pour simplifier l’administration.

Elles sont conviviales et simplifient grandement le travail. En outre, elles aident les hommes de métier modernes à rester compétitifs.

Les devis numériques ? Plus de clients en moins de temps

Les bons d’intervention numériques ?

Tellement pratiques !

Dans la boîte à outils du professionnel, le devis est certainement un des dispositifs les plus puissants. Vous pouvez tout à fait le considérer comme la carte de visite ultime : un devis clair, sans langue de bois et d’un niveau de prix correct suscite la confiance du client potentiel.

Seul bémol, ne pas sous-estimer son impact éventuellement négatif : après avoir jugé négativement votre devis, le demandeur ne s’adressera sans doute plus jamais à vous.

Le bon d’intervention traditionnel a pu bénéficier d’un lifting numérique. Il était vraiment temps.

Les bons traditionnels en format papier appartiennent déjà à la préhistoire, mais de très nombreux hommes de métier utilisent encore une vieille imprimante mobile en combinaison avec Excel ou un autre programme sur mesure.

Aujourd’hui, on peut faire mieux que ça. Sur les bons d’intervention numériques, vous pouvez indiquer les heures prestées, les kilomètres parcourus et les matériaux utilisés, mais aussi, pourquoi pas, mettre des infos supplémentaires comme des notes et des photos. Le tout sur une tablette ou sur un smartphone.

Il y a plusieurs manières de recourir aux bons d’intervention numériques. En cas d’intervention, par exemple, vous allez commencer avec un bon non complété. Sur place, chez le client, vous indiquerez toutes les infos nécessaires pendant ou juste après la tâche. Le client n’aura plus qu’à y apposer sa signature et le bon sera envoyé au bureau en quelques secondes.

Grâce à la numérisation, l’établissement et l’envoi des devis a heureusement progressé de façon spectaculaire. Créer ses propres modèles dans le style maison, ajouter des listes d’articles et vos conditions générales, insérer l’attestation TVA 6 %, une lettre d’accompagnement… avec un logiciel de devis, tout est possible. Ce qui est génial, c’est que vous ne devrez vous occuper qu’une seule fois de toutes ces parties-là.

Une fois le devis envoyé, le client peut le signer en ligne tout de suite. Là où la voie postale classique prend des journées entières, en ligne quelques minutes suffisent. L’homme de métier économise beaucoup de temps avec les devis numériques, qui sont de toute façon plus convaincants que jamais.

Le bon d’intervention peut aussi être préparé entièrement au bureau, notamment si on part d’un devis accepté au préalable. Dans ce cas, le bon précisera le plus souvent des détails supplémentaires, tout au plus, et il n’y aura plus qu’à l’adapter légèrement et à le faire signer.

Les bons d’intervention numériques sont beaucoup moins brouillon et plus professionnels que leurs prédécesseurs. Ils sont toujours lisibles, quelle que soit la personne qui les complète, et il ne faut plus jamais les copier ou les retaper par la suite au moment d’établir la facture.

N’oubliez pas : plus le bon d’intervention est précis, mieux cela vaut pour l’entreprise. Si vous souhaitez être payé correctement pour les services prestés, ne commettez pas l’erreur de négliger les bons d’intervention.

La facturation numérique rapporte de l’argent

Nous terminerons avec la facturation numérique.

Le phénomène a le vent en poupe dans les ministères et les grandes entreprises, mais cela fonctionne aussi de façon très efficace pour les petites entreprises et les hommes de métier.

Vous êtes sûrs que la facture arrive à bon port, il n’y a quasiment plus d’aspects manuels dans l’opération et le traitement est plus rapide.

Et ce n’est pas tout. La facturation numérique offre encore d’autres avantages. Grâce aux options de paiement en ligne proposées par la plupart des logiciels de facturation, elle permet d’être plus souvent payé en temps et heure… et correctement. Quant aux mauvais payeurs, les rappels de paiement automatiques les empêcheront de passer à travers les mailles de votre filet.

Et si vous voulez visualiser vos factures ouvertes ou payées, c’est généralement possible d’un seul coup d’œil. Beaucoup plus rapide que de chercher dans des e-mails ou des classeurs.

Quant à votre comptable, il optera de toute façon pour des factures électroniques. Surtout, ce qu’il ou elle appréciera vraiment, c’est que vous envoyiez vos factures de façon claire et automatique. De cette façon le travail comptable est mieux réparti et il n’y a plus de pic à la fin de chaque trimestre.

Et comme vous investissez beaucoup moins dans le papier, les timbres, l’encre, l’imprimante et surtout parce que c’est plus rapide, la facture électronique vous coûte beaucoup moins cher.

Les recherches montrent même qu’une facture en papier vous revient 4 fois plus cher.

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Événement

Tendances INTERCLIMA vers des solutions multi-énergies INTERCLIMA 2019 - qui s’est déroulé du 5 au 8 novembre 2019 à Paris-Nord Villepinte offrait une opportunité unique de rencontrer des acteurs du génie climatique.

Ce salon français de l'installation portait principalement sur la technologie des pompes à chaleur et les concepts d'installation.

Depuis 2 ans, les évolutions techniques des produits et systèmes CVC (chauffage, ventilation, climatisation) et de production d’ECS (eau chaude sanitaire) sont prin­ cipalement induites par trois facteurs : L’évolution des Direc­ tives et des Règlements Européens (Directive ecoDesign, Directive sur ­l’étiquetage énergétique, Directive sur la perfor­ mance énergétique des bâtiments, Règlement F-Gaz).

1

2

Leur adaptation au con­ texte français (article CH35 et future RE2020).

3

La préoccupation accrue pour une bonne qualité de l’air intérieur.

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• février 2020

La thermodynamique

À INTERCLIMA 2019, le développement des solutions thermodynamiques montre un dynamisme accru, face à une évolution des chaudières qui n’est plus que graduelle.

La thermodynamique atteint des rendements saisonniers supérieurs à ceux des chau­ dières, offre des possibilités de récupération de chaleur gratuite et permet une pro­ duction d’eau chaude abon­ dante.

Les constructeurs français pensent clairement à rempla­ cer à terme les chaudières en chaufferies par des solutions thermodynamiques. ­Cette technologie présente une réponse optimale à l’évolu­ tion des besoins en logements collectifs neufs.

Activités

INTERCLIMA a organisé différentes animations, com­ me un « Food Court » pour se restaurer, des conférences, un univers dédié aux inno­

vations, le village « Qualité de l’Air », un espace « mé­ tiers »,… Bref, de quoi passer une agréable journée, instruc­ tive et constructive !

A PROPOS DU SALON INTERCLIMA INTERCLIMA est le salon dédié aux équipements techniques pour réaliser des bâtiments plus économes et confortables. Les concepteurs et les installateurs de la filière y trouvent des solutions en matière d’efficacité énergétique, d’utilisation des énergies renouvelables, de confort et de solutions connectées pour tous les bâtiments. Il réunit les grandes familles de notre secteur : chauffage, eau chaude sanitaire, climatisation, froid, ventilation, qualité de l’air, pompes, robinetterie, traitement de l’eau, solutions techniques, …

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Actualités

Ventilation des cuisines professionnelles - Huit nouvelles normes pour vous aider La ventilation des cuisines professionnelles nécessite une attention particulière étant donné la quantité de polluants et la chaleur dégagés. Une série de 8 normes européennes sur ce sujet vient d’être publiée. Ces normes facilitent le calcul du débit d’air et la conception du système de ventilation.

Entre 2016 et 2019, une série de normes consacrées à la ventilation des cuisines professionnelles a été publiée. Il s’agit de la série NBN EN 16282 -1 à -8 compre­ nant 8 normes :

CONSEIL !

Les 8 normes sont disponibles auprès du NBN (www.nbn.be).

• 1 : Exigences générales et méthode de calcul • 2, 3, 4, 6 : Conception et exigences de sécurité pour les hottes, les plafonds de ventilation, les entrées d’air, les sorties d’air et les séparateurs d’aéro­ sols • 5 : Conception et dimensionnement des conduits d’air • 7 : Systèmes fixes de lutte contre l'in­ cendie • 8 : Traitement de la fumée de cuisson.

La NBN EN 16282-1 fournit différentes informations pratiques telles que la classification des cuisines professionnelles, trois méthodes de calcul préliminaire des débits d’air, une méthode détaillée de di­ mensionnement ainsi que des exigences générales sur la fourniture et l’extraction d’air. Un exemple de dimensionnement est fourni en annexe de la norme.

De manière très pratique, la norme in­ dique que les cuisines contenant un équipement de cuisine ayant une alimen­ tation en puissance nominale supérieure à 25 kW doivent être équipées d’une ali­ mentation en air et d’une extraction d’air mécaniques. Toutes les autres cuisines doivent comporter au moins un système de rejet d’air mécanique (une entrée d’air passive peut être tolérée).

Pour un calcul préliminaire lors de la phase initiale de planification, la norme indique que l’on peut considérer un débit d’air de 90 m³/h par m² pour une cuisi­ ne dans son intégralité. Pour les zones de rôtissage, de grillade, de cuisson au four et de lavage de la vaisselle, le débit d’air s’élève par contre à 120 m³/h par m². La norme fournit également des valeurs in­ dicatives pour les locaux annexes.

Le débit d’air repris doit être calculé de manière à assurer l’extraction de pollu­ ants la plus importante possible au-des­ sus du point de cuisson. Pour empêcher le transfert des odeurs de cuisine vers des zones extérieures à la cuisine, une pres­ sion négative est recommandée dans la cuisine. Aucun air extérieur non filtré ne ››› doit entrer dans la cuisine.

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• février 2020

Notre système de ventilation D apporte de l’air frais et chasse l’air vicié.

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Actualités

LOCAL ANNEXE

››› En ce qui concerne le rejet de l’air de la

cuisine vers l’extérieur, la norme indique qu’il doit se faire de manière verticale à travers le toit ou en un point approprié.

La NBN EN 16282-2 fournit une clas­ sification des hottes ainsi que des spécifi­ cations pratiques relatives à leurs dimen­ sions, à leur hauteur d’installation, aux matériaux à employer ou encore aux as­ pects de nettoyage.

Ainsi, conformément à la norme, le bord inférieur des hottes doit se situer à une hauteur comprise entre 2 m et 2,5 m au-dessus du niveau du sol. Les hottes doivent également présenter un débord d’au moins 30 cm par rapport au bord extérieur de l’équipement de cuisson.

La NBN EN 16282-5 s’intéresse à la conception et au dimensionnement des conduits de ventilation. Les spécifica­ tions de cette partie couvrent l’étanchéité

DÉBIT D’AIR (m³/h par m²)

Préparation de la viande

25

Préparation du poisson

25

Préparation des légumes

25

Stockage des denrées sèches

6

Stockage du pain

6

Stockage de produits non alimentaires

6

Stockage des emballages vides

6

Point de livraison des plats chauds

60

à l’air, les vitesses d’air, les matériaux, la sécurité incendie ou encore le nettoyage.

Selon la norme, les conduits d’air repris et d’air rejeté ne peuvent pas être des conduits flexibles et ne peuvent être sur­ montés d’une sortie d’air de type « cha­ peau chinois ». Ils doivent de plus être re­ lativement étanches à l’air (classe C selon la norme EN 12237). En ce qui concerne les matériaux, l’acier inoxydable est pré­ féré mais l’acier galvanisé et le béton sont autorisés ; les matériaux synthétiques ne sont quant à eux pas autorisés.

La norme accorde également une grande

importance aux aspects hygiéniques des conduits d’air. Ces derniers doivent donc être aussi courts que possible et présen­ ter une déclivité vers un point de capta­ ge des aérosols facilement accessible. Les con­duits d’air doivent être munis de pan­ neaux d’accès pour le nettoyage afin de garantir que l’ensemble du système de conduit puisse être nettoyé.

SOURCE CSTC, l’article a été rédigé avec le soutien du SPF Economie dans le cadre de l'Antenne Normes Energie et le climat intérieur, et l'Antenne Normes Qualité de l’air intérieur.

Une nouvelle équipe de direction pour Vergokan A parti du 1er février 2020, Gino Declercq devient le nouveau Managing Director de Vergokan (qui fait partie d’Atkore International). Il succède à Filip Goris qui, après presque 5 années chez Vergokan, a décidé de relever un nouveau défi. Depuis 2015, Gino Declercq (53), en tant qu’Operations Director, est responsable de la gestion quotidienne chez Vergokan et au sein des filiales Vergo Galva et Vergo Coating. Aux côtés de Filip Goris, il a joué un rôle clé dans la prépara­ tion de Vergokan en vue de son rachat par Atkore Inter­ national en octobre 2018. Par ailleurs, il est coresponsable du développement, de la production et du lancement du KBSCL Fusion, un che­ min de câbles encliquetable

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• février 2020

qui remporte un vif succès.

Depuis le 4 novembre 2019, Jan Bosquet assure au sein de Vergokan les fonctions de Commercial Director Euro­ pe. Avec l’équipe, son rôle consistera à renforcer la posi­

tion de leader du marché de l’entreprise en Belgique, au Luxembourg et en Hongrie, à élargir plus encore les canaux de vente existants en Europe ainsi qu’à suivre de près les évolutions du marché. Enfin,

Eef Tuerlinckx complète l’équipe de management depuis le 14 novembre 2019 en tant que Finance Director chez Vergokan. Eef apporte quelque 15 années d’expéri­ ence en tant que responsable des finances des RH. www.vergokan.com

De g. à d., Gino Declercq (Managing Director), Jan Bosquet (Commercial Director) et Eef Tuerlinckx (Finance Director) forment ensemble la toute nouvelle équipe de direction de Vergokan.

63 Profi-air 63 est un système de distribution d’air destiné aux systèmes de ventilation des bâtiments résidentiels. Il convient à la fois au système C et au système D. Le système modulaire offre une solution flexible pour chaque situation.

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Ventilation

Dossier

Le rôle des installateurs des la transition énergétique Lors de l’Install Day 2019, David Germani, Technical Advisor Energy Transition chez Techlink, nous a proposé une présentation sur « Le rôle des énergies renouvelables dans la transition énergétique ». La fonction de l’installateur dans cette transition n’est évidemment pas dissociable de ce sujet.

De façon générale, son rôle va en s’élargissant et sa valeur ajoutée dans la chaîne énergétique est également grandissante.

À l’époque glaciaire, la région dans la­ quelle nous vivons connaissait le même climat que le nord de la Sibérie de nos jours. Les températures moyennes ont augmenté depuis de 5° C, jusqu’en 1850, moment qui correspond plus ou moins au début de l’ère industrielle. Et nous pouvons constater ce que ces 5° C ont provoqué comme changements. Sur cette période, les océans ont monté de 120 mètres.

vons désormais à crédit sur le dos de la nature et le jour du dépassement inter­ vient chaque année plus tôt.

Le GIEC, dans son dernier rapport, disait qu’à partir d’une hausse de trois degrés, nous serons dans un scénario d’ « insécurité alimentaire généralisée sur terre ». On connait le vieux dicton « ven­ tre affamé n’a point d’oreille » ; il y a fort à craindre que cette insécurité alimentai­ re devienne politique.

En revanche, le pétrole, lui, est consom­ mé partout dans le monde. Le pétrole n’alimente pas simplement les voitures, les avions, les chaudières au mazout, il alimente la croissance.

Pendant des décennies, la consomma­ tion d’énergie a alimenté la croissance du PIB. Pour maintenir nos niveaux de vie, la consommation d’énergie ne peut pas baisser, mais le problème est que l’économie ne prend pas en compte les ressources finies de la Terre.

Ainsi que l’a popularisé le concept du jour du dépassement mondial (qui cor­ respond au moment où l'humanité a dépensé l'ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an), nous vi­

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• février 2020

L’épuisement des ressources fossiles

Dans le monde, 80 % de l’énergie consommée est issue de sources fossiles.

Cependant, il faut savoir que seuls 30 % de la production de gaz et 10 % de la production de charbon sont exportés.

Il y a deux types de gisements de pétrole, le conventionnel et le schiste, ce dernier étant beaucoup plus difficile à extraire.

Pour le conventionnel, et même si on découvre encore des gisements ici et là, le pic a été atteint en 2008, selon l’Agence Internationale de l’Énergie. Depuis lors, la production a décru d’environ 2,5 %, même si la mise en exploitation du pétrole de schiste américain a permis à la production mondiale de se maintenir.

Mais cela n’est que temporaire. Au ryth­ me actuel de consommation, les réserves de pétrole de schiste américain seraient épuisées en 2027.

Les menaces du changement climatique

Dans le même temps, la communau­ té scientifique a alerté le monde sur le changement climatique.

Les objectifs fixés par le GIEC (Grou­ pe International d’experts de l’Évolu­tion du Climat) sont clairs. Il faut limiter le réchauffement climatique à +2°C en 2050 par rapport aux températures de ­l’ère préindustrielle.

Au cours des 800 000 dernières années, l’augmentation de température la plus rapide a été de +1°C en 1000 ans. En 2019, la température est déjà 1°C supé­ rieure à la température moyenne de ­l’ère préindustrielle. Si on parvient à limiter le réchauffement climatique à +2°C en 2050, cela équivaudrait à une augmen­ tation de 2°C en 2 siècles soit une aug­ mentation de température 10 fois plus rapide que l’augmentation de tempéra­ ture la plus rapide observée dans le der­ nier million d’année.

Voilà où est le problème. Cette évolution de température est tellement rapide que la majorité des écosystèmes et des cycles naturels pourraient ne pas s’adapter.

Chaque pays européen a donc pris des engagements contraignants pour réduire

›››

techniques spéciales dans – le cas de la mobilité

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Dossier

››› ses émissions de gaz à effet de serre. En

ce qui concerne la Belgique, la volonté est de réduire ces émissions de 85 à 90­% en 2050.

L’objectif est double : • Réduire la dépendance aux énergies fossiles ; • Diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

Dans ce contexte de transition énergéti­ que vitale, que peuvent faire les installa­ teurs de Techlink ? Ils ont un rôle crucial dans la décarbonation de notre écono­ mie.

La décarbonation du secteur des transports

Quelles sont les sources principales d’émis­sions dans le Royaume ?

Les transports, tout d’abord. Ils repré­ sentent 22,5 % de ces émissions et la plupart des indicateurs sont en augmen­ tation (données de 2017) : • Le nombre de véhicules a augmenté de 59 % depuis 1990 ; • La circulation (véhicules km) a aug­ menté de 47 % ; • Le fret routier a augmenté de 114 % (tonnes km) ; • La cylindrée moyenne a augmen­ té depuis 1995 (succès croissant des SUV).

Résultat : augmentation des émissions des GES issus des transports de 25 % entre 1990 et 2017 !!

Vu le mariage dangereux entre l’aug­ mentation des émissions de GES et la pénurie annoncée du pétrole, il faut impéra­tivement agir sur ce thème. Les premières marques, comme Volvo, ont annoncé leur volonté d’abandonner le thermique à brève échéance.

Ces constructeurs visent à se consacrer aux véhicules électriques. Mais où en est-on en Belgique de ce côté-là ?

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• février 2020

Il y a actuellement environ 3.700 points de recharges publics (source : Avere) et le rapport entre surface du territoire et nombre de bornes place la Belgique en dixième position en Europe, pour 15.000 véhicules électriques.

C’est donc un marché en devenir !

C’est pour cette raison qu’un groupe de travail, dont Techlink est membre, s’occupe actuellement de moderniser le RGIE. Si la mobilité électrique fait l’objet de nombreux fantasmes, les études de ges­ tionnaires de réseaux européens sont plutôt rassurantes à ce sujet. Ainsi, en Belgique, si un million de véhicules élec­ triques étaient en circulation, cela ne né­ cessiterait que 3 % de production élec­ trique supplémentaire !

RTE, l’ELIA français, a publié au prin­ temps dernier une étude sur ce sujet qui estime que 15,6 millions de véhicu­ les électriques équivaudraient à 35-40 TWh, soit 8 % de la production électri­ que française. C’est moins que la hausse de la consommation entre 2000 et 2010.

du développement de l’électromobilité pour le système électrique », RTE) Le parc de véhicules électriques pourra donc être optimisé en réduisant notam­ ment les périodes où la production ren­ ouvelable doit être écrêtée par absence de débouchés. Cette optimisation per­ mettra de moins solliciter les énergies fossiles, voire de réduire le besoin de ca­ pacité de « back-up » pour assurer la sé­ curité d’approvisionnement.

En outre, pour l’utilisateur, le surcoût de l’investissement dans un véhicule électri­ que pourrait être compensé par le gain sur le « plein » (trois fois moins cher qu’un plein de fossiles, selon RTE), mais aussi par le pilotage de la recharge de la batterie, et enfin par les gains sur la taxe prosumer que permet une maximisation de l’autoconsommation.

Enfin, la mobilité électrique se présen­ te comme un complément idéal aux renou­velables.

Enfin, si les membres de Techlink in­ stalleront les équipements nécessaires à la décarbonation de la mobilité du pays, ils continueront aussi à installer les uni­ tés de production décentralisées que sont les énergies renouvelables comme le photovoltaïque, résidentiel ou indus­ triel, la cogénération, les pompes à cha­ leur (à ce propos, Techlink prépare un évènement sur cette filière au printemps prochain en Wallonie).

Selon l’étude de RTE, « Le pilotage de la recharge des véhicules électriques of­ fre la possibilité de moduler fortement la courbe de consommation nationale et de l’adapter à la production des éner­ gies renouvelables, tout en respectant les besoins de mobilité des utilisateurs de véhicules électriques » (Étude « Enjeux

Dans ce cadre, les communautés éner­ gétiques, qui bénéficient du soutien de l’Union européenne et que la Wallonie a traduites en décret au printemps dernier, permettront, elles aussi, de développer la part d’énergie non carbonée consommée par les Belges. Ce sera l’occasion d’un prochain article.

APPEL À DÉPÔT DE PROJETS Techlink met volontiers ses membres à l’honneur, comme le montre une fois encore ce numéro de Heat+.

Votre entreprise a réceminent mené à bien un projet intéressant dans le cadre de la transition énergétique : innovation, durabilité et numérisation ? Prenez contact avec notre rédacteur Dirk De Wolf (dirk.dewolf@confederatiebouw.be); c'est sans engagement.

Ce projet vous permettra de placer votre entreprise sous le feu de l'actualité, mais à partir d'une autre perspective.

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février 2020 •

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Questions-réponses

Question sur les nouvelles chaufferies de plus de 100 kW Nous avons reçu une question d’une entreprise membre concernant la ventilation des chaufferies de plus de 100 kW, selon les nouvelles normes NBN B 61.001 et NBN B 61.002.

1

QUELLE EST L’AMENÉE D’AIR ET QUELS SONT LES CRITÈRES DÉTERMINANT SI ELLE EST ENCORE CONFORME AUX NOUVELLES NORMES ?

2

L’ORGANISME DE CONTRÔLE N’A PAS ENCORE ADOPTÉ DE POSITION CLAIRE SUR L’INTERPRÉTATION DES NOUVELLES NORMES, CE QUI SIGNIFIE QUE LE CONTRÔLE S’EST FAIT SUR LA BASE DES RÈGLES CONNUES. QUE SE PASSE-T-IL SI AUCUNE MODIFICATION N’EST POSSIBLE SUR PLACE EN RAISON DE LA SITUATION ?

On part généralement du principe qu’il y a lieu de suivre une logique déterminée et qu’il n’est pas possible de revenir en arrière pour les projets en cours.

• Une norme existante reste applicable

même si des modifications y sont ap­ portées au fil du temps.

• Un projet en cours d’exécution et faisant l’objet d’un permis de bâtir valable est normalement conforme aux normes en vigueur au moment du début des travaux et ne doit pas être adapté à une nouvelle norme.

• En cas de modification, et dans des cas extrêmes, le risque est qu’il y ait nécessité de demander un nouveau permis de bâtir, un scénario qui peut générer un risque financier impossi­ ble à estimer ainsi que des retards im­ portants.

Des incertitudes subsistent actuellement concernant l’application pratique des nouvelles normes sur le lieu de travail. Il

faudra encore attendre avant que les or­ ganismes de contrôle ne livrent leur in­ terprétation des nouvelles normes. Selon les informations que nous avons reçues, les contrôles actuels ne tiennent pas en­ core compte des nouvelles normes. Trois situations types peuvent se produire à cet égard : 1| Une chaufferie ancienne et non conforme.

• Celle-ci doit être mise en ordre se­ lon la version des normes la plus récente.

• En cas de danger pour la santé des personnes, il doit être possible d’arrêter le(s) appareil(s) de chauf­ fe (c’est déjà le cas à Bruxelles).

2| Une chaufferie ancienne mais qui a été conforme par le passé.

• Jusqu’à présent, la norme appli­ cable au moment de l’entrée en s­­ ervice reste applicable. Aucune modification n’est donc nécessaire.

3| Une nouvelle chaufferie ou le renouvèlement d’une chaufferie existante alors que les travaux sont en train de commencer

• Une nouvelle chaufferie doit satis­ faire aux nouvelles normes.

• Des exceptions sont possibles pour le renouvèlement (la rénovation) d’un foyer existant. Elles sont ex­ pliquées dans « l’Annexe C ».

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DES QUESTIONS ?

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Envoyez-les à rudo.bonni@techlink.be

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Formation

Une formation de trois jours pour les ramoneurs Le Comité de filière « Ramoneurs » organise une formation en collaboration avec la Fédération Nationale des Ramoneurs allemands : « Zentraler Innungs Verband Schornsteinfeger ». Cette formation, proposée par Techlink, a été mise au point par le centre de formation pour maîtres ramoneurs de Dülmen.

Contenu

La formation abordera les aspects théoriques relatifs au métier de ramoneur, les procé­ dures et les risques éventuels.

Les moyens techniques et les cas particuliers, comme par exemple, l’amiante, seront éga­ lement passés en revue.

Cette formation de 3 jours comprend une présentation et les supports écrits traduits pour chaque participant. Le programme détaillé des cours est disponible sur simple de­ mande. Des intervenants spé­ cialisés seront à la disposition des participants pour tou­ tes questions et explica­tions théoriques, ainsi que pour le soutien lors des exercices pra­ tiques.

EN PRATIQUE DATE : Du lundi 20 avril dès 13h au mercredi 22 avril 12h (16h de cours)

LIEU : Berufsfortbildungsstätte Dülmen des Schornsteinfegerhandwerks e.V. Akademie - Umwelt und Energie, Raumhygiene und Brandschutz Kompetenzzentrum für Lüftung und Hygiene Alter Ostdamm 1, 48249 Dülmen

PRIX : € 799,- htva.

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• février 2020

Ce prix comprend : ∙ La formation théorique et pratique, supervisée par des intervenants spécialisés ; ∙ Les supports didactiques écrits pour chaque participant ; ∙ Les pauses café durant les 3 jours ; et ∙ Les repas de midi.

Ce prix n’inclut pas l’hébergement et les repas du soir. Chaque participant devra donc veiller à les réserver individuellement.

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Conseil sectoriel

Techlink: vos intérêts, notre préoccupation !

L’installation est une branche très diversifiée et englobe un très grand nombre de spécialisations et de sous-secteurs. Afin de parvenir à des positions concernant chacun de ses sous-secteurs, le Conseil d’administration de Techlink s’appuie sur l’avis des membres actifs dans lesdits sous-secteurs via les différents conseils et comités sectoriels. Les matières sectorielles suivantes ont été abordées lors du dernier conseil sectoriel « HVAC & Sanitaire » : NOUVELLE PEB EN WALLONIE

La Wallonie planche actuellement sur la révision de sa réglementation PEB relative aux appareils de chauffage. Le délai imposé par l’Europe est le 10/05/2020. De son côté, Techlink, en concertation avec l’ATTB, Cedicol et la Bouwunie, se prépare à une concertation éventuelle avec l’administration et établit à cette fin une liste de remarques et d’exigences. L’exigence PROJET TETRA principale du secteur est d’harmoniser autant « SCOOLS » : SYSTÈMES que possible les exigences techniques et DE RÉFRIGÉRATION les processus administratifs dans PEB BRUXELLES DURABLES les trois régions. Seule la région bruxelloise Les discussions sur Lors de la 2e réunion autour de ce projet, est actuellement à jour au regard les nouveaux formulaires relatifs les résultats de diverses campagnes de mesure des exigences européennes. aux rapports des entretiens des appareils en situations réelles (résidentielles) ont été de chauffage et sur leur numérisation commentés. Techlink a) a fourni un document avancent raisonnablement bien. Des définissant la température et l’humidité spécialistes IT ont été impliqués dans ce de la zone de confort. Cela devrait aider à processus pour veiller à la faisabilité corriger les réglages et à améliorer pratique de la numérisation. Le constat le résultat ; et b) a demandé à mesurer est que le logiciel utilisé par les entreprises les mêmes grandeurs (T° RV%) dans est plus sophistiqué que ne le pense toute situation de mesure pour l’administration. Techlink reste que les résultats soient activement partie prenante comparables. pour garantir les intérêts des installateurs.

VOUS AIMERIEZ ASSISTER À NOTRE PROCHAIN CONSEIL SECTORIEL ?

Vous souhaitez porter à notre attention un problème urgent ? N’hésitez pas à prendre contact avec notre account manager Rudo Bonni (02 896 96 19 ou rudo.bonni@techlink.be). Il se fera un plaisir de vous aider !

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En bref

Techlink Luxembourg, organisation de sa soirée annuelle Le 15 novembre 2019, les membres Techlink de la province du Luxembourg ont été invités à participer à la soirée annuelle de la section locale. Le repas gastronomique, qui s’est déroulé dans l’hôtel/restaurant Le Florentin à Florenville, a été suivi par une soirée casino. Les participants ont été très actifs, toutes les tables étaient remplies de joueurs ! Les participants sont tous partis plus riches, riches de bons souvenirs de la soirée…!

La section provinciale Techlink Namur démarre !

L'asbl Techlink Namur a été créée le 3 octobre 2019. La soirée de lance­ ment de la section provinciale a été ouverte le 29 novembre 2019 par le discours du président de l'asbl, Monsieur Benoît Tasiaux. Lors de cette soirée, les entrepeneurs présents ont profité pour retrouver d'anciennes connaissances et nouer de nouveaux contacts.

Session d’information Techlink Luxembourg

Création de la section locale Techlink Liège-Verviers

Ce 18 février 2020, Techlink Luxembourg a planifié à Libramont-Chevigny, une soirée d’information pour tous les membres de la province du Luxembourg. Thème de la soirée : Conformité des installations techniques quant aux exigences passives en matière d’incendie.

L’asbl Techlink locale a été créée le 11 décembre 2019.

27 administrateurs vont représenter les entrepreneurs de la province dans le Conseil d’Administration. Monsieur ­Mohamed Ikharrazen a été désigné président.

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• février 2020

Eau de chauffage PROLONGEZ LA DURÉE DE VIE DE V O T R E I N S TA L L AT I O N D E C H A U F F A G E

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Il vaut mieux prévenir que guérir, c’est également le cas pour le traitement de l’eau de chauffage. La qualité de l’eau de chauffage est importante pour continuer à garantir la durée de vie et le bon fonctionnement de l’installation. La conductivité, le pH et l’oxygène sont les trois paramètres les plus importants à considérer. Les petites et grandes installations doivent bénéficier d’une eau de qualité. Dans ce coffret de remplissage, vous pouvez choisir entre 2 types de cartouches : une pour la déminéralisation et l’autre pour l’adoucissement. Informez-vous auprès de BWT pour un conseil adapté à votre projet.

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Le collaborateur

OLIVIER LINDER

> Date de naissance : 16/09/1974 > Signe astrologique : Vierge > Fonction : Technical Advisor > En service depuis le 01/07/2019

> Plat préféré : viande maturée > Film préféré Les Secrets des All Blacks - 15 leçons de leadership (James Kerr)

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• février 2020

Les membres de Techlink peuvent adresser leurs questions sur l’électrotechnique à Olivier en formant le 02 896 96 22 ou en envoyant un e-mail à olivier.linder@techlink.be.

Les collaborateurs de Techlink montent tous les jours aux barricades pour vous.

Entre bien d’autres choses, ils représentent notre secteur dans toutes sortes de réunions et répondent à toutes vos questions. Mais derrière la façade, se cachent aussi des êtres humains qui, comme tous les autres, ont leurs soucis et leurs rêves.

«

OLIVIER LINDER, TECHNICAL ADVISOR

Encourager les gens à croître et à se renforcer mutuellement

Olivier, vous le trouverez dans différents groupes d’amis possibles et imaginables. Il est aussi de ceux qui adorent cui­ siner et servir les plats concoctés avec passion. « Quand j’ai commencé à vivre seul, je me suis mis à la cuisine thaï. On pense souvent que la cuisine thaïlandaise est compliquée, mais rien n’est moins vrai. Il suffit d’acquérir quelques con­ naissances de base sur les ingrédients et le tour est joué : les repas thaïlandais les plus succulents seront à votre portée.

Par la suite, j’ai approfondi les cuisines italienne et fran­ çaise. La cuisine me détend complètement et servir un repas « tiptop » me donne toujours énormément de satisfaction, je partage donc la vision suivante « Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large ». Je prends tou­ jours plus de plaisir à expérimenter toutes sortes d’aliments, jusqu’à trouver le goût parfait. Chez moi, à la maison, la cuisine est toujours génératrice de convivialité.

Au fil des années, Olivier a pu rencontrer de très nombreux chefs. Il a même eu la chance d’en aider certains dans des occasions particulières. Notamment, il a participé à D ­ inner in the Sky, cet événement spectaculaire où l’on profite de la haute cuisine gastronomique à 50 mètres de hauteur. « C’est très instructif de voir comment on gère une cuisine.

Au fond, le rôle du chef-coq est d’avoir un bon contrôle de l’équipe pour proposer aux hôtes un service de qualité.

Son défi consiste à insuffler au personnel l’envie de croître et d’évoluer. »

Folklore bruxellois

Olivier est né et a grandi à Bruxelles. Il s’investit sans compter dans le folklore bruxellois et notamment dans l’ « ­Œuvre Royale des Berceaux Princesse Paola », une associa­

»

tion philan­thropique créée en 1876 pour venir en aide aux enfants et aux jeunes des milieux défavorisés. Cette tradi­ tion est une des plus anciennes de Bruxelles. Chaque année au moment du carnaval, une levée de fonds est organisée.

Les membres se déguisent avec des vêtements et des costu­ mes traditionnels et descendent dans les grands restaurants bruxellois pour y collecter des dons. Plaisir et charité sont les devises de l’association.

Compétences relationnelles

Olivier a déjà un long chemin derrière lui. Sa carrière l’a amené à exercer toutes sortes de fonctions : chef de projets dans le secteur des télécoms dans divers pays, collaborateur commercial dans l’électronique de puissance, responsable du service après-vente pour un fabricant d’électronique de puissance. « Le fil rouge de ma carrière est ma capacité à établir et à conserver facilement et de façon adéquate le contact avec l’équipe et/ou le client. J’aime enseigner com­ ment faire pour créer un climat où chacun peut déployer ses compétences et ses talents », explique Olivier. « Les Secrets des All Blacks – 15 leçons de leadership est un ­livre qui peut servir de source d’inspiration pour dynamiser un groupe dans le monde du sport ou en entreprise. Chose surprenante, on y découvre que la qualité cardinale des lé­ gendaires All Blacks néo-zélandais est l’humilité. C’est un ouvrage à la fois intelligent et clair, un guide pratique par­ fait pour apprendre le leadership effectif, un must. J’en ai tiré un enseignement, un leitmotiv : “Kia urupū tātou; kaua e taukumekume”, qui signifie : “soyons unis, ne cédons pas aux tensions internes”, que j’ai traduit librement par l'en­ courage les gens à croître et à se renforcer mutuellement !” »

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Productnews

Partenariat stratégique entre les familles Swerts et De Neef

La holding familiale de Vic Swerts annonce une nouvelle fois un investissement durable. La holding acquiert une participation stratégique dans la société De Neef Chemical Processing (DNCP), acteur majeur du marché du Benelux dans le domaine de la purification et de la récupération des matières premières organiques. It’s a waste to waste your waste (Gaspiller ses déchets, c’est du gâchis.) Voilà la devise qui anime De Neef Chemical Processing, entreprise active dans la purification et la valorisation des solvants organiques et des produits chimiques spéciaux de l’industrie chimique et pharmaceutique, opérant sur ses sites à Kallo et Heist-OpDen-Berg. Cette philosophie a donné lieu à une première mondiale dans le secteur pharmaceutique : la réutilisation dans le domaine des médicaments, en collaboration avec Janssen Pharmaceutica. Un bel exemple d’économie circulai­ re. Les familles De Neef et Swerts concluent un partenariat dans le but de poursuivre la professionnalisation de DNCP et de la développer aux niveaux national et international.

Comme le dit Vic Swerts, « cet investissement illustre non seulement notre ambition de continuer à croître, mais aussi de le faire de manière responsable et durable. Avec cette coopération stratégique, nous souhaitons renforcer notre rôle dans l’économie circulaire, et nous continuerons d’investir dans ce domaine. Ces dernières années, Soudal a investi dans un parc de panneaux solaires à Turnhout et vient d’obtenir un permis pour construire une éolienne. » www.soudal.com

panel de solutions pour les sanitaires et le chauffage. Le bâ­ timent se situe à Zandvoorde, à seulement 4 km d’Ostende.

Le Sanicenter est très facile d’accès grâce à la sortie d’au­ toroute qui se trouve à quelques centaines de mètre et à son vaste parking pouvant accueillir tous les professionnels de la région. L’ouverture d’un Sanicenter à Ostende n’a pas été décidée par hasard. Ce nouvel emplacement permet en effet de couvrir toute la côte belge. Durant le second trimestre de l’année 2020, un Project Center ouvrira ses portes à Osten­ de. Ce nouveau projet FACQ sera un lieu privilégié pour les promoteurs et entrepreneurs de la région pour leurs grands projets immobiliers. Des équipes spécifiques répondront aux besoins des professionnels du secteur médical comme l’aide aux personnes à mobilité réduite ou encore aux hôpitaux. www.facq.be

Nouvelle gamme de chaudières murales à gaz à condensation ILEA d’ACV

ACV, le fabricant belge bien connu de chaudières, lance une gamme de chaudières murales à condensation sous le (joli) nom d’ILEA. Ces chaudières sont très compactes, faciles à utiliser, fiables, connectées, confortables et abordables. El­ les conviennent pour le chauf­ fage seul (ILEA Solo) ou pour le chauffage et l’eau chaude (ILEA et ILEA Excellence) et tant pour les nouvelles constructions et la rénovation que pour les maisons, les im­ meubles à appartements et les autres grands projets. La nou­ velle gamme est le fruit d’une collaboration étroite entre les installateurs professionnels et les spécialistes de l’entretien des chaudières, qui a mené à des appareils particulièrement faciles à utiliser par tant le particulier que l’installateur. www.acv.com

Des innovations pour un climat intérieur sain en vue de Batibouw 2020 FACQ ouvre un nouveau Sanicenter à Ostende

En début d’année, Facq a ouvert, à Ostende, un Sanicenter en remplacement de celui d’Oudenburg qui a fermé ses portes le 27 décembre. Le Sanicenter d’Ostende répond à la demande des professionnels qui est de disposer d’un large

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Vous voulez en finir avec la surchauffe de votre habitation en été ? Et optimiser votre climat intérieur ? C’est nécessaire !

Une VMC double flux compacte, un aérateur à commande électronique, une pompe à chaleur de ventilation en tant que première étape vers plus de durabilité : Duco introduit des nouveautés au sein de sa gamme de protection solaire et de ventilation. En route vers Batibouw 2020 (Palais 12). « Ventilation zonale = Réduction acoustique ». Avec ce slogan,

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Duco se dirige vers Batibouw. Parce que ses systèmes de ven­ tilation ne sont plus des systèmes de ventilation standards.

La ventilation zonale et donc par pièce, en fonction des besoins, est primordiale. Une commande zonale intelligente basée sur la mesure du CO2 et de l'humidité améliore le confort acoustique. Et elle est économe en énergie. Une chose est sûre : Duco apporte une perspective d’avenir à tout projet de construction, à court comme à long terme. Rejoig­ nez-nous pour découvrir l’habitat de demain au Palais 12. www.duco.eu

La Wilo-Rexa MINI3 : le drainage d'habitation et de site sans compromis

Aucun compromis n'est fait pour le drainage d'habitations et de terrains : ni en termes d'efficacité, ni en termes de per­ formance, et encore moins en termes de fiabilité. La nouvelle Wilo-Rexa MINI3 se montre intransigeante dans cette appli­ cation de drainage exigeante, que ce soit dans les eaux rési­ duaires, les eaux chargées d'égout, à l'intérieur de la maison, dans le jardin ou dans une excavation. L'eau de pluie, l'eau souterraine et les eaux chargées affluent sans cesse autour des maisons et sur les terrains.

Désormais, la Wilo-Rexa MINI3 permet de les évacuer de manière fiable et efficiente.

Grâce à son système hydraulique optimisé, la pompe pour eaux chargées propose un rendement maximal tout en minimisant les besoins de maintenance : « La Wilo-Rexa MINI3 permet d'espacer considérable­ ment les intervalles de maintenance, grâce à sa chambre d'étanchéité remplie d'huile comportant deux joints d'étanchéité et une garniture mécanique ainsi qu'à son câble de raccordement caoutchouté robuste », explique Olivier Armbruster, responsable produit chez Wilo. « Indépendamment de cela, elle minimise le temps nécessaire à la maintenance grâce à l'accès direct tant à la chambre d'étanchéité qu'au corps de pompe. » Le nou­ veau Wilo-Rexa MINI3 remplace dès aujourd'hui les gammes Wilo-Drain TC40 et STS40. www.wilo.be

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• février 2020

facilement partout. Par ailleurs, il permet de gagner du temps car, grâce à ses 58 raccords, il y en a toujours un qui convient. Le coffre de chantier Caleffi en bref : Raccords pour tous les types de tuyaux, de toutes les épaisseurs ; coffre complet de 58 raccords ; raccords DARCAL série 681 à diamètre auto-adaptable pour tuyaux polyethylène simples et multicouches ; raccord mécanique série 437 pour tuyaux cuivre et acier avec joint O-ring ; raccord mâle (942550), manchon (940450) en Té mâle (946500). www.caleffi.com

N’attendez pas davantage et remplacez votre ancienne chaudière

Remplacer votre ancien­ ne chaudière constitue un choix judicieux. Non seulement vous gagnerez en confort, mais vous économiserez égale­ ment sur votre facture d’énergie et réduirez les émissions de CO2 de votre habitation.

L’organisation sectorielle Gas.be rend en outre l’opération de remplace­ ment particulièrement intéressante avec deux primes éventuelles : 1) la Prime à la conversion de votre ancienne chaudière à gaz : La prime à la conversion peut s'élever à € 500 au moins si l’ancienne chaudière date d’avant 2000 et que la nouvelle Chaudière est installée par un installateur agréé. L’incitation financière fournie par Gas.be peut être parfaitement combinée avec les primes locales et les primes de votre gestionnaire de réseau de distribution. D’ailleurs, la prime à la conversion est également valable pour le remplacement d’un chauffe-eau ou d’un chauffage individuel au gaz. Dans ce cas, vous recevrez une intervention de € 200 ou € 150 respectivement.

2) la Prime à la rénovation de la cheminée : La rénovation est nécessaire lorsque des chaudières à condensation à haut rendement énergétique sont raccordées à la cheminée. Gas. be prévoit une prime de € 300 par chaudière à condensation connectée. Votre avantage ? Une économie de € 350 par an et par appartement et une reduction de 30 % des émissions de CO2. D’ailleurs, la Prime à la rénovation de la cheminée peut parfaitement être combinée avec la Prime à la conversion de votre ancienne chaudière de Gas.be. Que vous faut-il de plus pour remplacer votre ancient chauffage ? www.gas.be - prime.gas.be

Pouvons-nous nous reposer

sur vos épaules ?

Êtes-vous l’entreprise d’installation CVC robuste que nous recherchons ?

Essent fait partie du top 5 des fournisseurs d’énergie en Belgique. De plus en plus de clients font également appel à nous pour faire entretenir leur chaudière.

Nous cherchons d’urgence de nouveaux partenaires prêts à collaborer avec nous pour l’entretien des chaudières.

Votre entreprise correspond-elle à ce profil ?

• La qualité et le niveau de service sont vos priorités.

• Vous collaborez avec au moins 3 techniciens certifiés pour les chaudières au gaz et au mazout résidentielles. Êtes-vous intéressé par : • Un partenariat dans le respect mutuel ?

• Une collaboration tout en conservant votre méthode de travail et vos propres systèmes ?

• Une rémunération correcte ?

• Une couverture régionale convenue de commun accord ?

Faites-nous signe !

PRENEZ CONTACT Par e-mail smartenergy@essent.be

Par téléphone 02 302 20 05

Visitez notre site Web entretienchaudiere.essent.be

Gas.be récompense la rénovation Avec la prime à la conversion de votre ancienne chaudière + la prime à la rénovation de la cheminée

Connaissez-vous déjà la prime pour remplacer votre ancienne chaudière à gaz ? Et la prime pour la rénovation des cheminées collectives ?

PRIME REMPLACEMENT ANCIENNE CHAUDIÈRE  Min. 500 € pour chauffage et/ou 200 € pour eau chaude

Information et conditions sur prime.gas.be

PRIME RÉNOVATION DES CHEMINÉES  300 €/chaudière à condensation au gaz raccordée

 De -30% à -48% CO2/an*

 Max. 15 000 € fixé pour un même immeuble

 De 440 € à 700 € d’économie/an*

 350 € d’économie/an/appartement*

 Parfaitement combinable avec les énergies renouvelables

 30% de réduction de CO2/an*  Cumulable avec la prime de remplacement

* Les chiffres et valeurs sont indicatifs sur base d’une utilisation moyenne.

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