Heat+ mai 2018 02 fr

Publication professionnelle de Techlink pour les entreprises d’installation de techniques spéciales

MAI 2018 REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE

by Techlink

by Tech

Les grossistes techniques sous pression La Nuit des Techniques

DOSSIER

BBT

Légionelles

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ÉDITO

Vive les apparentés !

La fédération professionnelle des électrotechniciens, des installateurs de HVAC et de sanitaire, et des métiers apparentés. Dit ou écrit comme ça, j’ai bien conscience que le non-initié aura du mal à saisir qui, au juste, défend Techlink. La notion valise de « métiers apparentés », en particulier, peut prêter à confusion. Toutes les entreprises techniques sont-elles les bienvenues chez nous ?

En un mot comme en cent, « oui » ! Techlink est une maison avec beaucoup de pièces. Et nous avons de toute façon besoin d’une base imposante pour faire entendre notre voix. Beaucoup d’autres organisations n’en ont pas encore pris conscience.

Un bref regard sur l’étranger permet de constater que les fédérations du secteur belge de la construction et de l’installation sont clairement plus nombreuses qu’ailleurs. Beaucoup d’entre elles restent toutefois trop petites pour avoir un impact. C’est pourquoi nous avons consciemment pris un autre chemin.

Karl Neyrinck

Premièrement, Techlink fait partie de la Confédération Construction. Cette organisation faîtière regroupe plus de 14.500 entreprises. Quand la Confédération s’exprime, le politique tend l’oreille. Deuxièmement, notre fédération est large d’esprit. Elle s’intéresse à ce qui nous unit, pas à ce qui nous divise. Elle accueille par exemple 14 entreprises spécialisées dans le ramonage de cheminées, qui avaient jadis leur propre organisation, la Fédération des Ramoneurs de Belgique, qui s’est désormais totalement intégrée à Techlink. Nous démontrons chaque jour que ce choix est payant.

Par exemple, nous signerons prochainement un « Green Deal » (page30). Notre fédé­ ration sectorielle examinera l’avenir des poêles à bois en concertation avec un large éventail de partenaires. Pendant ce type de discussions, il importe de veiller à ce que les fabricants ne monopolisent pas les débats. L’homme de métier, qui est au fond celui qui effectue le travail, doit être entendu. Mais nous ne pouvons y parvenir que si tout le monde – qu’il soit électricien, installateur ou ramoneur introduire: regarde dans la même direction.

Karl Neyrinck PRÉSIDENT TECHLINK NATIONAL

COLOPHON Confédération Construction rue du Lombard 34-42 • 1000 Bruxelles confederationconstrution.be TVA: BE 0406 479 092

Techlink asbl Joseph Chantraineplantsoen 1 • 3070 Kortenberg T. +32 2 896 96 10 • F. +32 2 757 65 41 info@techlink.be • www.techlink.be

Editeur responsable Filip Coveliers, directeur communication filip.coveliers@confederationconstruction.be

General Director Willy Pauwels willy.pauwels@techlink.be

Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.500 ex. NL / 1.500 ex. FR

Publicité Inge De Ridder T. 053 80 87 47 • F. 053 80 87 48 inge.deridder@confederatiebouw.be Sarha Hassani publiciteit.bouwmagazines@confederatiebouw.be

Rédaction Cedric Matthys cedric.matthys@confederatiebouw.be Traduction André Verkaeren Mise en pages nikka.cuypers@confederationconstruction.be Impression Graphius

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SOMMAIRE

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BBT / Légionelles

La Nuit des Techniques Le Grand Casino de Knokke a accueilli notre première Nuit des Techniques fin mars. Un succès sans précédent.

Vous vous êtes reconnu sur les photos?

Grossistes techniques

Le BBT (le manuel des meilleures techniques disponibles pour la gestion des légionelles) entre en vigueur en Flandre début septembre. Les installateurs francophones peuvent s’en inspirer très largement.

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Édito: Vive les apparentés !

Événement : la Nuit des Techniques en images

Projet: L’unité de ventilation

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6 L’image: Concours inter-écoles Namur-Luxemburg

8 Projet : Stallo rénove le Musée royale de l’Afrique centrale

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Organigramme de Techlink

29 Conseil sectoriel « HVAC & Sanitaire »

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E-commerce, manque de personnel qualifié ou accroissement d’échelle des sociétés d’installation et des fabricants. Tels sont certains des défis que doivent relever les grossistes techniques. Power+ a réuni autour de la table Damien Vanden Dael (CEO Facq), Alexander Dewulf (CEO Cebeo) et Jos Voss (spécialiste du secteur de gros chez Rabobank).

E+ndura

FAQ : des installations domestiques dangereuses

48 Le collaborateur : Rudo Bonni, Account Manager

Green deal:

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Dossier Technique :

L’avenir des poêles à bois

Productnews

Nouveau manuel pour la gestion des légionelles

32 Table ronde : Les grossistes techniques sous pression

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© Photo EdA - Florent Marot

L’image

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CONCOURS INTER-ÉCOLES NAMURLUXEMBURG Après le succès du concours inter-écoles en Flandre occidentale, la Wallonie se jette aussi à l’eau. Nos sections locales de Namur et du Luxembourg ont uni leurs forces pour organiser ensemble le premier Concours du meilleur chauffagiste. Cinq écoles au total ont envoyé un élève à l’Institut SaintJoseph de Ciney. Les candidats avaient une journée pour installer une chaudière et un radiateur dans les règles de l’art. Le concours a été remporté par Thierry Gielens (Photo), de Don Bosco à Huy.

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Projet

L’architecte français Charles Girault a conçu le bâtiment historique.

Stallo entrelace un musée classé avec un bâtiment neuf Le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) est un des musées les plus visités de notre pays. Enfin il l’était jusqu’en 2013, moment où le lancement d’une profonde rénovation a nécessité sa fermeture. Dès cet automne, le bâtiment aura retrouvé toute sa gloire d’antan grâce notamment à Stallo, membre de Techlink.

Jo Haentjens connaît le Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) – situé à Tervuren – comme sa poche. Et pour cause puisque que le technical manager de Stallo vient de passer près de trois ans à l’arpenter en tous sens. « Je m’y oriente littéralement les yeux fermés. À la fin des travaux, nous avons fait un pari avec quelques collègues. Je gagnais si je parvenais à aller les yeux bandés du groupe de ventilation, situé sur le toit, jusqu’au local informatique dans les caves. Toujours les yeux bandés, je devais ensuite lancer le système de gestion du bâtiment, arrêter la chaudière et mettre le groupe de ventilation au maximum. Eh bien, c’est dans ma cave que se trouve désormais l’enjeu du

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• mai 2018

pari : deux bacs de Duvels ! »

Coopération

« Après tout ce boulot, nous avions bien le droit de nous détendre un peu », continue Jo. « Il faut dire que le projet du MRAC sortait de l’ordinaire. Avec nos collègues de la société Beltherm, basée à Zedelgem, nous nous sommes occupés de toute l’installation HVAC. Beltherm a géré la partie ventilation, soit un tiers des travaux. Nous avons installé le chauffage central et le système de refroidissement et conçu le système de gestion du bâtiment. En d’autres termes, nous avons connecté nos installations avec celles de Beltherm ».

« La collaboration s’est déroulée sans le moindre accroc, comme toujours. Chaque société a ses spécialisations. Quand Beltherm doit gérer un projet qui va audelà de la ventilation, nous travaillons avec eux, et inversement. C’est une belle interaction. Plus encore depuis que Stallo gère aussi le sanitaire. C’est un nouveau marché que j’ai contribué à lancer ».

Marché public

Au MRAC, Stallo a travaillé pour l’entrepreneur général Denys, qui travaillait lui-même pour la Régie des bâtiments. « Nous travaillons très souvent pour le secteur public, directement ou pas », pour-

À PROPOS DE STALLO

Stallo ne pouvant pas pratiquer de trous dans la toiture pour aspirer l’air, le système tourne aux trois quarts avec de l’air mélangé.

Il fallait conserver les anciennes grilles de ventilation.

Stallo souffle cette année ses soixante bougies. Une magnifique occasion de « fêter ça » d’autant que l’entreprise de Laarne a traversé bien des évolutions. À ses débuts, elle comptait deux départements : une branche « industrie » et une branche « bricolage ».

Antoine Raman, le gérant actuel, a racheté la société en 2004. Depuis ce moment, les propriétaires d’origine se sont entièrement orientés vers le marché des particuliers.

Depuis son rachat, Stallo connaît une croissance régulière. La firme emploie désormais une cinquantaine de personnes. Les grands projets HVAC restent l’activité principale.

Outre le Musée royal de l’Afrique royale, la société a également inscrit à son palmarès le Centre psychiatrique et médico-légal de Gand. Dieu sait ce que nous réserve Stallo au cours des soixante prochaines années !

Jo Haentjens, le technical manager de Stallo.

suit Jo Haentjens. « Les appels d’offre publics représentent trois quarts de nos projets. Une entreprise comme la nôtre est contrainte d’être présente sur ce marché. Six ouvriers, c’est la limite entre les petites et les moyennes entreprises. Dès que votre personnel est plus nombreux, et nous sommes quarante, vous êtes obligé de participer à des appels d’offre pour

assurer du travail en continu pour votre personnel ».

Nous sommes dans l’incapacité d’appliquer une telle stratégie.

« Je dois avouer que les marchés publics ne sont pas toujours les plus faciles. Pour commencer, il faut compter avec les Néerlandais qui obtiennent des contrats d’entretien parce que leurs coûts salariaux sont plus bas. Par ailleurs, les consolidations influent aussi sur le secteur.

Les grandes entreprises se rachètent depuis des années les unes les autres et cette évolution met la pression sur les entreprises de taille moyenne. Quand une grosse boîte veut un projet coûte que coûte, elle remet parfois un prix en sachant qu’elle n’a aucune chance de faire du bénéfice.

Du neuf et de l’ancien

Jo Haentjens : « Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Même si le budget est très important dans les marchés publics, ces projets donnent aussi beaucoup de satisfaction. Ils sont originaux et c’est extrêmement rare dans le privé. Les espaces techniques du MRAC, par exemple, sont immenses. Mais le défi était herculéen aussi sur le plan technique. Nous devions faire le lien entre l’ancien bâtiment, qui date du début du siècle dernier, et le nouveau pavillon d’accueil. Les deux bâtiments forment ›››

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Projet

››› un tout mais leurs performances énergé-

tiques n’ont rien à voir. Enfin, n’oublions pas qu’un musée exige un climat intérieur spécifique. Nous avons installé pas moins de 28 humidificateurs. « Autre élément à ne pas perdre de vue : les innombrables exigences architecturales. Le bâtiment étant classé, l’agence flamande pour le patrimoine immobilier (Agentschap Onroerend Erfgoed, ndlr) a suivi les travaux de près. Impossible de faire des trous dans le toit pour introduire de l’air frais, par exemple. Notre système de ventilation fonctionne donc au trois quarts avec de l’air mélangé ».

Visite

Nous déambulons dans le bâtiment et Jo Haentjens a une anecdote à raconter sur chaque installation : « Regardez ces conduits d’aération. Nous y accrochons toujours une farde en plastique contenant des formulaires. Ce sont les modes d’emploi. Nous le faisons pour tous les appareils placés. Comme ça, les techniciens qui passeront après nous sauront

Stallo a installé un total de

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Différents groupes de ventilation sont installés sur le toit.

kilomètres

de conduits d’aération dans le MRAC.

toujours comment travailler. Faire du bon boulot, c’est la base de tout. Mais ce genre de finesse, c’est une manière pour nous de faire la différence ».

« Dites, ça vous poserait un problème de braquer aussi vos projecteurs sur nos collaborateurs ? Je trouverais dommage ­d’être la seule personne citée. C’est vrai que je dirige l’équipe mais nos techniciens méritent autant de louanges que moi. Vous pourriez peut-être mentionner nos chefs d’équipe dans votre article ? Ils se prénomment Benjamin, Florin, Geert, Aboud et Yorick ». Avec plaisir Jo !

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Dossier

Nouveau manuel pour la gestion des légionelles : les règles à suivre En Région flamande, le nouveau manuel Best Beschikbare Technieken voor Legionellabeheersing (le « BBT ») (Meilleures techniques disponibles en matière de gestion des légionelles, ndlr.) entrera en vigueur à partir du 1er septembre 2018.

Heat+ a passé ce document au crible et établi une liste des principales règles à suivre.

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Dossier

RÈGLE I: L’EAU FROIDE RESTE FROIDE – L’EAU CHAUDE RESTE CHAUDE

Pour éviter toute contamination par les légionelles, tenez-vous-en toujours à cette première règle : l’eau froide doit rester froide, l’eau chaude doit rester chaude. La zone de danger pour le développement des légionelles est comprise entre 25 et 55 degrés Celsius. Il y a donc lieu de suivre ces consignes :

1ISOLATION FROIDE

DES CONDUITES D’EAU

Isolez tant les canalisations principales que les conduites de puisage où circule l’eau froide. N’isolez pas les conduites de puisage d’eau chaude. Même si cela se pratiquait fréquemment dans le passé, cette méthode est aujourd’hui inacceptable. Ces conduites de puisage doivent refroidir aussi rapidement que possible si vous n’êtes pas en mesure de les tenir à température. Vous pouvez évidemment continuer à isoler les tuyauteries de transit.

2RESPECTER LA DISTANCE

© aquaservicesmouton

L’installation à droite est courante dans notre pays parce qu’elle permet d’économiser de l’espace. Nous déconseillons néanmoins fermement cette méthode de travail. Le BBT prescrit une distance minimale de 15 centimètres entre les conduites d’eau froide et d’eau chaude.

4GAINE SÉPARÉE

Les conduites d’eau froide ne peuvent jamais se trouver dans la même gaine que les conduites qui émettent de la chaleur.

Par ailleurs, les conduites sanitaires ne peuvent jamais se trouver dans des conduites d’évacuation de la fumée ou dans des conduites d’aération, dans des cages d’ascenseur, des gaines d’évacuation ou des conduites d’évacuation des eaux usées. Elles ne peuvent pas non plus les traverser.

PAR RAYONNEMENT 5CHAUFFAGE DU SOL

Si ce n’est pas indispensable, ne placez pas de conduites d’eau froide dans des sols équipés d’un système de chauffage. Si vous ne pouvez vraiment pas procéder autrement, placez les conduites sous la couche isolante. Ou prévoyez ce qu’on appelle une zone froide : sur le plan horizontal, laissez une quinzaine de centimètres entre la conduite d’eau froide et la nappe chauffante.

© CSTC

15 cm

Mauvaise configuration Le CSTC vous montre comment placer les conduites.

Configuration correcte

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6QUINZE MÈTRES

FAUX PLAFONDS

Attention si vous installez des conduites dans des faux plafonds. La chaleur monte, donc veillez à placer la conduite d’eau froide sous la conduite d’eau chaude. Placez également les conduites d’eau froide aussi près que possible du faux plafond. plancher en béton

ne pas placer de conduites

conduites de chauffage conduite d’eau

conduites de circulation de l’eau chaude

THERMIQUE 7ÉCHANGEUR POUR DOUCHE

Plafond abaissé

© CSTC

cloison

Placez la conduite d’eau froide sous la conduite d’eau chaude.

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Selon le BBT, les installateurs ne peuvent déroger que de façon limitée aux exigences thermiques permanentes portant sur les conduites de puisage. À deux conditions toutefois. D’une part, le volume total ne peut excéder trois litres. D’autre part, la longueur du conduite de puisage doit être inférieure à quinze mètres. Cette seconde exigence constitue un assouplissement par rapport à la version précédente du BBT, qui limitait la longueur à cinq mètres. Pour info : ces exceptions ne s’appliquent pas aux tuyauteries de transit.

Utiliser un échangeur thermique dans une douche équivaut à créer dans une partie des conduites des températures auxquelles les légionelles peuvent prospérer à souhait. C’est la raison pour laquelle il est interdit d’utiliser de tels systèmes dans les installations à haut risque. Dans les installations présentant un

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Dossier

risque modéré, les échangeurs thermiques pour douche sont déconseillés (pour connaître la différence entre une installation à risque élevé et modéré : voir Qui doit respecter le BBT ?). Si vous souhaitez placer un échangeur malgré tout, tenez compte de nombreuses exigences supplémentaires. En d’autres termes, évitez-les purement et simplement.

RÈGLE II: ATTENTION À L’EAU STAGNANTE La bactérie de la légionellose ne raffole pas seulement des températures comprises entre 25 et 55 degrés Celsius, elle aime aussi l’eau stagnante. Gardez toujours à l’esprit les prescriptions suivantes et évitez les situations potentiellement dangereuses :

VASE D’EXPANSION DU CÔTÉ 2LEDÉPART DE LA BOUCLE

Tant en Belgique qu’à l’étranger les installateurs raccordent souvent les vases d’expansion au niveau de l’arrivée d’eau ­froide du boiler. Une enquête du CSTC a toutefois montré que ce n’est pas une bonne idée. Dans cette configuration, les ingénieurs ont constaté systématiquement une présence beau­ coup trop importante de légionelles dans les vases d’expansion. C’est pourquoi la nouvelle mouture du BBT prescrit de toujours brancher les vases d’expansion du côté départ de la boucle d’eau chaude. Comme ça, les légionelles n’ont aucune chance de se développer.

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­ ENEZ SURTOUT COMPTE DES T ­POSTES DE PUISAGE SOUS-UTILISÉS

© CSTC

Chaque poste de puisage doit être utilisé au moins une fois par semaine. Si vous savez à l’avance qu’il n’en sera pas ainsi, tenez-en compte dans le projet. Vous pouvez par exemple connecter en série différents postes de puisage. Placez le poste de puisage le plus utilisé, la toilette par exemple, en fin de circuit.

Chaque fois que l’on tire la chasse, de l’eau circule dans tous les autres postes de puisage.

Placez le point de puisage le plus utilisé en aval.

Peut-on envisager une connexion en série ? Dans ce cas, utilisez un oscillateur ou pensez à un système d’évacuation Venturi. Ce dernier est souvent utilisé en Allemagne, mais il n’a pas encore pris pied en Belgique. Concrètement, pour un système Venturi, vous devez prévoir un oscillateur local aux points de puisage peu utilisés. Le « Venturi » se place entre l’entrée et la sortie de l’oscillateur. Cet objet rétrécit la canalisation principale, ce qui permet de diminuer le débit passant à travers l’oscillateur local.

Conduite principale

Conduite principale

Conduite principale

© CSTC

Les bonnes raisons de ne jamais surdimensionner un système sont légions et les légionelles sont une d’entre elles. En cas de surdimensionnement, une partie trop importante de l’eau de votre système stagne. Le CSTC recommande donc de travailler dans le respect de la norme allemande DIN 1988-300:2012. Le centre de connaissances élabore actuellement un outil en ligne qui permettra l’application simple et rapide de la norme.

circuit

1NE PAS SURDIMENSIONNER

LES POINTS DE PUISAGE 4GÉREZ SOUS-UTILISÉS A POSTERIORI

Un exemple tiré directement de la pratique : de très nombreuses chambres de maisons de repos sont équipées d’une douche qui n’est presque pas utilisée. Il n’en a pas été tenu compte lors de la conception. En tant qu’installateur, soyez conscient des risques que cela implique. Placez une évacuation automatique sur le pommeau de douche. Il existe une solution plus drastique et souvent meilleure qui consiste à boucher directement la conduite. Mais ces procédés restent des emplâtres sur des jambes de bois. Dans la majorité des cas, un point de puisage sous-utilisé n’a aucune raison d’être.

ASSEZ DE VANNES 5­PRÉVOYEZ D’ISOLEMENT

L’utilisation d’un bâtiment par ses occupants change au fil du temps. Vous devez donc prévoir des vannes d’isolement en nombre suffisant et d’accès facile. Selon le BBT, il faut au ›››

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Dossier

››› minimum une vanne d’isolement par étage ou par canalisati-

d’effectuer un test provisoire de pression avec de l’air comprimé exempt d’huile ou avec un gaz inerte. Procéder directement au test de pression définitif avec de l’eau potable froide est potentiellement dangereux. En effet, comme l’eau reste immobile plusieurs semaines avant que l’installation ne soit vraiment utilisée, certaines bactéries comme les légionelles ont la possibilité de se multiplier.

on principale. Vous devez également placer une vanne d’isolement sur la prise d’eau de chaque appareil.

UN TEST PROVISOIRE 6EFFECTUEZ DE PRESSION

Il peut arriver que l’installation reste totalement inutilisée pendant plusieurs semaines, entre la livraison de votre chantier et la mise en service du bâtiment. Dans ce cas, il est souhaitable

RÈGLE III: ÉVITEZ LES MAUVAIS RACCORDEMENTS

Vous devez toujours éviter les connexions entre l’eau destinée à la consommation humaine et l’eau de moindre qualité. Ces deux points pourront vous aider :

1ANTI-RETOUR

Sortes

Si deux circuits faisant circuler de l’eau de qualité différente entrent en contact, comme par exemple au point d’arrivée d’eau d’une chaudière, veillez à toujours placer un anti-retour.

En ce qui concerne notamment les canalisations d’incendie humides, qu’il vaut de toute façon mieux ne pas raccorder sur l’installation sanitaire, le BBT prescrit textuellement le type d’anti-retour à utiliser : le clapet anti-retour EA. Le type préconisé par le passé était le BA, mais le type EA est moins cher et tout aussi sûr.

© CSTC

d’eau

Sécurité CA robinet chaudière

Max. 10 cm ou 5x diamètre Selon le BBT, la dérivation vers la valve doit avoir au maximum un diamètre de dix centimètres ou équivalent à cinq fois le diamètre de la canalisation.

2INDICATIONS

Il faut également que les techniciens qui travailleront après vous ne commettent pas d’erreur. Efforcez-vous toujours d’indiquer clairement quel type d’eau – parmi les cinq exis­ tants – s’écoule dans chaque canalisation. De nos jours, les bureaux d’études se servent souvent de rubans insérés dans l’isolation des conduites, une pratique avec laquelle le BBT souhaite en finir. Chaque bureau d’études ayant sa propre manière de faire, aucune vue d’ensemble n’était possible. Le nouveau BBT précise l’aspect que doivent prendre les indications. Il y a lieu d’indiquer l’axe d’écoulement au moyen d’une flèche verte. Et sur cette flèche, on indiquera en carac­ tères blancs le type d’eau qui s’écoule dans la conduite.

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RÈGLE IV: UTILISEZ LE MATÉRIEL ADÉQUAT

Le BBT compte 116 pages. Même si nous avons abordé ses points principaux, l’espace nous manque pour tout expliquer en détail. Le BBT décrit par exemple comment traiter une installation lorsque les valeurs de légionelles ont été dépassées. Vous souhaitez davantage d’informations sur ce sujet ? Vous avez d’autres questions sur le BBT ? Contactez Kris Van Dingenen, notre conseiller technique. Il se fait un plaisir d’accompagner les membres de Techlink.

Le choix du matériel est le quatrième et dernier thème abondamment décrit dans le BBT. Là non plus, ne prenez pas cet aspect à la légère

1TOUJOURS CLASSE 2

Si vous optez pour des conduites en matières synthétiques, utilisez toujours la classe deux. Ces conduites sont conçues pour supporter des températures jusqu’à 70 degrés Celsius.

Les conduites de classe 2 sont obligatoires pour l’eau chaude.

Mais nous les recommandons vivement aussi pour les conduites d’eau froide. D’une part, leur qualité est meilleure et, d’autre part, vous évitez toute erreur. Vous n’avez dans votre camionnette qu’un seul type de conduite que vous utilisez à la fois pour l’eau froide et l’eau chaude.

MAIL : Kris.vandingenen@techlink.be POUR TÉLÉCHARGER LE BBT : https://www.zorg-engezondheid.be/handboek-best-beschikbare-techniekenvoor-legionellabeheersing

QUI DOIT RESPECTER LE BBT ?

Quand une conduite porte la mention “CL 2 (70°)”, vous pouvez être certain que vous tenez en main une classe 2.

2ORDRE ET PROPRETÉ

Travailler dans l’ordre, c’est généralement placer des installations sûres. Bouchez vos tuyaux pendant le stockage et le transport. Et laissez les raccordements dans leur emballage aussi longtemps que possible. Ce ne sont là que quelques menus conseils pour vous éviter des problèmes par la suite.

© DYKA

Notre fédération professionnelle s’entend souvent demander si une installation déterminée doit être conçue, installée et entretenue dans le respect du BBT. « Il n’est pas toujours évident de donner à cette question une réponse claire et nette », explique Kris Van Dingenen, directeur Technologie et Certification chez Techlink. « C’est pour cette raison que le BBT contient des arbres de décision. Ce système permet de déterminer si une école, un hôpital, une salle de sport ou tout autre bâtiment susceptible d’accueillir beaucoup de personnes est effectivement soumis au BBT. Puis, en fonction du profil des utilisateurs, il est possible de déterminer si ce qu’on appelle l’aménagement relève de la catégorie risque élevé ou risque modéré. Et cet aspect détermine à son tour les parties du BBT qu’il y a lieu d’appliquer de façon contraignante ».’

UTILISABLE PARTOUT « Le BBT est valable uniquement en région flamande, mais ce n’est pas une raison pour ne pas utiliser le manuel dans le reste de la Belgique. Les légionelles ne s’arrêtent pas aux frontières des régions. Wallons et Bruxellois peuvent aussi se servir du manuel. D’autant plus que ces régions ne disposent, en matière d’installations sanitaires, que d’une législation sur les piscines ».

PLUS D’INFOS kris.vandingenen@techlink.be

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Dossier

« L’INSTALLATEUR N’A PAS À SUBIR LES ERREURS DES AUTRES » Actuellement, les installateurs sont la seule partie contractuelle à signer des documents précisant que l’installation a été placée dans le respect du BBT pour la gestion des légionelles. Les architectes et les bureaux d’études n’y apposent pas leur sceau. Si un problème surgit par la suite, ils peuvent donc s’en laver les mains.

« La construction d’un bâtiment est un processus parfois complexe », nous dit Kris Van Dingenen, directeur Technologie et Certification chez Techlink. « Il implique de nombreuses parties prenantes, et notamment des architectes et des bureaux d’études. Malheureusement, ceux-ci ont trop tendance à déplacer la responsabilité finale vers l’installateur. Sans en avoir toujours conscience, nos membres signent des documents précisant que l’installation est conforme au BBT. Et si des problèmes surviennent après livraison, l’installateur peut en être tenu pour responsable ». « Prenons un exemple tout simple : le BBT prescrit que les con­

duites chaudes et froides doivent être pourvues de gaines séparés.

Quid si l’architecte ne prévoit qu’une seule gaine ? Si elle est assez grande, nous pouvons encore la diviser en deux parties.

Sinon, nous sommes obligés de travailler contre les règles de l’art.

Au bout du compte, l’installateur est placé le dos au mur. S’il ne signe pas les documents, le projet n’est pas livré et il ne voit pas la couleur de son argent. S’il signe malgré tout, il prend stricto sensu une liberté avec la réalité ».

UTILISEZ L’ATTESTATION DE CONFORMITÉ « Plusieurs membres nous ont fait part du problème et nous nous

sommes mis au boulot », poursuit Kris. « L’annexe du nouveau BBT contient une attestation de conformité. Conformément à la loi, chaque chaînon doit apposer sa signature pour la partie dont il est responsable. En d’autres termes, cela n’avait vraiment aucun sens que nous autres installateurs assumions la totalité de la responsabilité. Nous n’y étions pourtant pas du tout obligés sur le plan juridique. Dans le nouveau document, un espace est désormais laissé pour les signatures de l’architecte, du bureau d’études, de l’installateur sanitaire et de l’installateur HVAC, une fameuse amélioration ».

Vous n’êtes pas tenu d’utiliser la nouvelle attestation de conformité. Techlink, notre fédération professionnelle, la recommande néanmoins avec insistance. Surfez sur www. techlink.be. Les membres de Techlink peuvent télécharger le document gratuitement.

DES QUESTIONS ? kris.vandingenen@techlink.be

Veillez à ce que les architectes et les bureaux d’études signent aussi l’attestation de conformité.

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Evénements

La première édition de la Nuit des Techniques a eu lieu le 23 mars 2018. Électrotechniciens et installateurs de HVAC et de sanitaire ont levé leurs verres ensemble pour la première fois, après dix-neuf éditions de la Nuit des Électriciens. Voici un résumé de la soirée en onze photos.

L’album complet est consultable sur www.facebook.com/TechlinkBE. N’oubliez pas de liker!

La Nuit des Techniques en onze

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clichés

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Evénements

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Conseil sectoriel

Techlink: vos intérêts, notre préoccupation !

Notre fédération professionnelle accueille depuis le début de cette année des électrotechniciens ainsi que des installateurs de HVAC et de sanitaire.

Si ces métiers sont de plus en plus interconnectés, de nombreuses différences subsistent néanmoins. Raison pour laquelle nous avons créé deux conseils sectoriels distincts. Voici les sujets abordés lors du dernier conseil sectoriel "Electrotechniques":

SÉCURITÉ DES INSTALLATIONS INTÉRIEURES

RÉVISION DU PEB CHAUFFAGE ET CLIMATISATION

Juan Vazquez, directeur général de Gas.be, a été invité lors de notre conseil sectoriel.

Une installation intérieure ne doit faire l’objet d’une approbation qu’en ce qui concerne l’ouverture d’un compteur de gaz. La loi ne précise pas qui peut bricoler dessus par la suite, avec tous les risques que cette situation peut entraîner.

Gas.be jette un pavé dans la marre et cherche des partenaires pour réfléchir sur une amélioration de la sécurisation des installations intérieures.

Le conseil sectoriel a approuvé l’idée que Techlink prenne part à ces discussions.

CONTRAT D’ENTRETIEN

Vous pouvez trouver sur notre site internet (www.techlink.be) de très nombreux documents types sur les contrats d’entretien.

Nous créons un groupe de travail pour tenir à jour cette bibliothèque.

En raison de certaines modifications au niveau européen, la région bruxelloise a dû réviser la réglementation PEB en matière de Chauffage et de Climatisation.

Techlink a fait de nécessité vertu.

Nous avons vivement insisté pour que la réglementation bruxelloise s’inspire de celles des autres régions.

Les nouvelles règles entreront probablement en vigueur le 1er janvier 2019.

CONVERSION GAZ

Nous voilà désormais engagés dans la conversion du gaz à faible pouvoir calorifique au gaz à haut pouvoir calorifique. Notre fédération sectorielle s’est récemment concertée à ce propos avec le cabinet de Jean-Luc Crucke, le ministre wallon de l’Énergie, qui a marqué son accord avec notre proposition.

Seuls des techniciens GI et GII seront habilités à transformer des appareils au gaz.

RESCERT

Cela fait des années que les sociétés d’installation sont insatisfaites des formations RESCert.

Leur contenu est dépassé et les cours durent trop longtemps.

Techlink souhaiterait aussi que les participants puissent participer directement à l’examen.

Une refonte globale s’impose donc.

VOUS SOUHAITEZ ASSISTER À NOTRE PROCHAIN CONSEIL SECTORIEL ?

Vous souhaitez soumettre un problème urgent à notre attention ? Prenez contact avec notre account manager Rudo Bonni (02 896 96 19 ou rudo.bonni@techlink.be). Il se fera un plaisir de vous aider.

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Green Deal

Techlink en réflexion sur l’avenir des poêles à bois Le chauffage au bois dégage d’importantes quantités de particules fines. En hiver, il émet plus de particules que le trafic routier. Les autorités flamandes examinent avec Techlink comment faire pour rendre les poêles à bois moins polluants.

Comment se débarrasser de nos poêles à bois antiques et polluants ? Une question à laquelle notre organisation sectorielle aimerait apporter une réponse.

Techlink signera prochainement un « Green Deal », un accord volontaire entre autorités flamandes et divers partenaires (privés). « Nous serons présents dans plusieurs groupes de travail », explique Kris Van Dingenen, directeur Technologie et Certification. Nous commencerons par étudier deux visions possibles. D’une part, nous analyserons dans quelle mesure nous pourrions interdire à terme les vieux poêles et feux ouverts polluants. Et si oui, sur quelle Devons-nous à terme interdire les vieux poêles à bois ?

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• februari 2018

base. Faut-il se baser sur les émissions, l’âge ou un autre paramètre ? » « D’autre part, ou sur un autre paramètre est envisageable. Il est possible de rendre certains vieux appareils plus propres moyennant quelques interventions. Dans le jargon, on appelle ça le « rétrofitage ».

Nous voudrions étudier le potentiel de cette modernisation et voir si les avantages escomptés compensent les coûts ».

Soutien technique

« Au terme du projet, nous espérons être en mesure de dire dans quels cas un poêle doit être remplacé ou moder-

nisé », conclut Kris Van Dingenen. Le Green Deal traite également d’autres points et notamment deux piliers incontournables que l’on a trop tendance à oublier actuellement. Tout d’abord le consommateur. Nous devons lui apprendre comment brûler correctement du bois. Brûler du bois humide ou traité, c’est émettre beaucoup plus de particules fines. Il faut que tout le monde le sache ».

Ensuite, l’installation est un facteur de poids. Ce n’est pas tout d’avoir un appareil écologique, il faut aussi qu’il soit correctement dimensionné et placé. En bout de chaîne, c’est l’installateur qui effectue le boulot. Et la tâche de ­notre fédération est de le soutenir au plan technique. Ce volet doit absolument être abordé pendant les discussions.

Nous y veillerons ».

Total Mazout Ultra, le mazout qui ravit la chaudière, le client et le chauffagiste !

Pascal Huart

Pascal Huart, gérant de la société ‘Ets Roger Myaux’, est plus que convaincu de la qualité supérieure du Total Mazout Ultra. Que ce soit avec sa casquette de chauffagiste ou de revendeur de mazout Total, il perçoit très nettement les bénéfices de l’additif « Ultra ». Il nous aide à démêler les ficelles de ce produit à haut rendement.

Filtre d’injecteur

Nez du Gicleur

Intérieur de la pompe

Mazout Ordinaire

Des avantages pour l’installation

Un plaisir pour le chauffagiste

D’une part, l’effet anti-corrosion du Total Mazout Ultra nettoie et protège les parties métalliques de l’installation et du brûleur en particulier et d’autre part, l’anti-oxydant assure une très grande stabilité du mazout. Autrement dit, le Total Mazout Ultra résiste mieux aux changements de température et à l’oxydation réduisant ainsi fortement la formation de résidus dans la citerne. Moins d’encrassement, moins de dépôts de suie, moins de résidus,… Bref, la chaudière est plus propre et plus fiable.

Tous les aspects bénéfiques du Total Mazout Ultra ont un impact bénéfique sur le chauffagiste poursuit M. Huart.

“L’entretien est plus aisé vu que le système de chauffage est moins encrassé. Mais ce que nous apprécions surtout, c’est que, comme le système reste plus propre, nous savons que la chaudière restera en bonne santé et que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles” dit-il en souriant. Bref, grâce à tous ces avantages, le Total Mazout Ultra fait plus d’un heureux : le chauffagiste, l’installation et surtout et avant tout, le client bien entendu !

Une satisfaction pour le client Une installation plus propre et plus fiable assure “une longévité accrue pour tout le système de chauffage. Le Total Mazout Ultra réduit également le risque de panne. Un avantage non négligeable pour le client!”, ponctue M. Huart. De plus, le Total Mazout Ultra combiné à une faible teneur en souffre (< 50 ppm), offre un rendement optimal permettant au système de chauffage de fonctionner plus efficacement et donc de manière plus économique. C’est la cerise sur le gâteau : le consommateur appréciera par conséquent une consommation énergétique plus faible sur le long terme. “Un sacré “plus” pour son portefeuille”, conclut M. Huart.

Table ronde

Les grossistes techniques sous pression Rabobank publie chaque année un rapport sur les grossistes-stockistes techniques. Même si la banque néerlandaise y décrit surtout les opportunités et les menaces dont doivent tenir compte nos voisins du Nord, ce document est extrêmement intéressant pour le marché belge également. « Effectivement, vos difficultés ressemblent à s’y méprendre aux nôtres », confirme Jos Voss. Spécialiste du secteur du commerce de gros chez Rabobank, il participe à la rédaction du rapport depuis des années. Aujourd’hui, il met la théorie à l’épreuve de la pratique. Aux côtés d’Alexander Dewulf et de Damien Vanden Dael, CEO respectivement de Cebeo et de Facq, il cherche à solutionner cinq problèmes.

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Consolidation

Des acteurs importants comme ­onepar (la société mère de Cebeo, S ndlr.) et Facq deviennent de plus en plus grands. Elément frappant de ces acquisitions, la séparation entre HVAC et sanitaire, d’une part, et électricité, de l’autre, reste en l’état. Le commerce de gros du futur s’adresse-t-il à toutes les techniques ?

Jos Voss: « Aux Etats-Unis, on trouve déjà de ces grossistes qui concentrent

“

Les Amazon. com de ce monde capteront une partie du volume.

JOS VOSS

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• mai 2018

”

Les installateurs se procurent leur matériel technique via le commerce de gros depuis toujours. Ces dernières années, ce business model suscite pourtant de plus en plus de questions. Heat+ a pris le temps d’aborder le sujet avec Damien Vanden Dael (CEO de Facq), Alexander Dewulf (CEO de Cebeo) et Jos Voss (spécialiste du secteur du commerce de gros chez Rabobank). Le commerce de gros a-t-il encore un avenir ?

tout. Je pense notamment à Grainger.

Leur assortiment est incroyablement élargi. Ils commercialisent même des articles de bureau. Je n’ai pas le sentiment que ce système s’implantera en Belgique par contre. Du point de vue de l’aménagement du territoire, les EtatsUnis n’ont rien à voir avec l’Europe. On y trouve d’immenses centres urbains, entourés de grandes zones où l’habitat est dispersé. Il faut parfois rouler trois heures pour trouver un grossiste et, évidemment, on a envie d’y trouver absolument tout ce qu’on cherche. En Belgique, le peuplement est beaucoup plus dense. On peut facilement trouver trois grossistes dans un rayon de vingt-cinq kilomètres. La spécialisation est donc une option qui s’impose. » Alexander Dewulf : « Personnellement, je vois encore d’autres raisons pour lesquelles, à mon avis, la concentration de toutes les techniques chez un grossiste unique n’aura pas lieu chez nous. Le raisonnement théorique est tout simple : la profondeur de la spécialisation et la largeur de la gamme de produits s’excluent mutuellement. Logistiquement parlant, il serait possible d’offrir de tout. Mais notre personnel ne peut ››› pas être spécialiste de tout ».

“

Les sociétés techniques attendent toujours plus des grossistes.

”

DAMIEN VANDEN DAEL

.

Table ronde

“

Notre personnel ne peut pas être specialisé dans tout.

”

ALEXANDER DEWULF

grandes. Ces proportions pourraient changer quelque peu dans le futur, mais la question centrale restera la même : comment feront les petites sociétés pour s’adapter ? Les techniques sont sans cesse plus complexes. Les petits acteurs doivent se spécialiser pour survivre. Les grossistes joueront sur ce plan un rôle incontournable. Nous pouvons former et réunir les installateurs, ce qui devient d’ailleurs un must. Le client final, l’installateur général par exemple, n’a aucune envie de communiquer simultanément avec une dizaine de petites sociétés spécialisées. Pour lui, une plateforme globale serait bien nécessaire ».

2

Un secteur de la construction en pleine transformation

Le secteur ne va pas seulement se spécialiser, il est également en pleine numérisation. Vous avez une réponse à cette évolution ?

›››

A côté de la consolidation entre grossistes, on remarque aussi une augmentation de la taille des clients et des installateurs. Quel est votre sentiment par rapport à cette évolution ?

Jos Voss: « Je vois trois conséquences principales. Premièrement, les grands installateurs ont davantage de pouvoir d’achat. Ils mettent les prix et les marges sous pression. Deuxièmement, ils sont plus pros, ce qui est un avantage pour les grossistes. Les sociétés qui sont plus professionnelles ont davantage besoin de

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• mai 2018

valeur ajoutée (comme l’échange de données, ndlr.). Les grossistes peuvent donc se distinguer sur ce plan. Enfin, et j’en reviens à votre question précédente, les grands installateurs sont souvent actifs dans plusieurs disciplines différentes. Ils contraindront les grossistes à proposer à la fois du HVAC, du sanitaire et de l’électricité ».

Damien Vanden Dael : « Je n’irais pas jusque-là. D’après les chiffres, 80 % des sociétés d’installation en Belgique restent de petites sociétés, contre 20 % de

Alexander Dewulf: « Un des problèmes rencontrés aujourd’hui est l’absence de lien entre le BIM et l’ETIM. Le BIM est un plan de construction numérique. Il était déjà possible de dessiner des bâtiments en 3D par le passé, mais le BIM permet d’associer des informa­ tions à ce plan, de dériver certaines quantités et de découvrir les erreurs plus facilement, etc. Le catalogue de produits ETIM, en revanche, en est encore à ses balbutiements. Il est prévu d’y intégrer, par exemple, les versions numériques de toutes les marques et de tous les types d’interrupteurs existants. Une fois ce problème réglé, le BIM présentera un véritable intérêt pour les grossistes » Pourquoi ?

Alexander Dewulf: « Les fabricants exercent une profonde influence sur les architectes et les bureaux d’études. Pensez simplement aux cahiers des charges des grands projets. Les produits avec lesquels l’installateur doit travailler sont décrits ›››

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Table ronde

La chaîne classique sous pression L’e-commerce mais aussi la vente directe du fabricant à l’installateur mettent sous pression le commerce de gros.

Mais ce phénomène n’a rien de nouveau. Certains fabricants comme Viessmann en ont fait leur business model. « En ne passant pas par les grossistes, nous sommes mieux en mesure de veiller sur la qualité de l’installation », précise Niels Vermylen, responsable de la communication chez Viessmann. « Nous choisissons de travailler avec des professionnels dont nous sommes satisfaits ».

PRESSION

vente directe

fabricant/ importateur

grossistes

installateur

client final

e-commerce

››› avec tellement de détails que le réduit

souvent à une poignée de marques. Aux Pays-Bas, la culture est très différente sur ce plan. On tient davantage compte des besoins du client dans la rédaction des cachiers des charges. Si nous sommes en mesure de garantir qu’il fera environ vingt degrés dans le bâtiment matin et soir et que nous respectons dans le même temps les exigences énergétiques, peu importe comment nous y arrivons.

Avec le BIM, il devient possible pour le grossiste d­ ’être impliqué de la table de dessin à la réalisation des projets. Nous espérons qu’à l’avenir nous pourrons avoir droit de cité plus tôt sur les plans.

Les techniques prennent sans cesse plus d’importance, mais jusqu’ici elles ont été le parent pauvre ».

3

Commerce électronique

C’est le moment de jeter un pavé dans la mare. Quand on surfe sur les sites des magasins en ligne spécialisés, on constate que les prix sont parfois largement inférieurs à ceux du commerce de gros. Cette différence de prix constitue-t-elle une véritable menace ?

Jos Voss: « Evidemment, les Amazon. com de ce monde capteront une partie du volume. Certains installateurs sont à la recherche du meilleur prix. Nous ne pouvons rien y faire ».

Alexander Dewulf : « Absolument, mais permettez-moi de replacer ces prix en perspective. Actuellement, les fabricants

parient sur deux chevaux. D’un côté, ils pratiquent une politique de prix au niveau national et un leader de marché n’applique pas la même stratégie qu’un challenger. Ces positions influent sur le tarif auquel nous nous approvisionnons.

De l’autre, il existe à présent un marché en ligne où les frontières n’ont pas d’importance. Ces deux stratégies entrent en collision et c’est nous qui en faisons les frais ». « Deuxièmement, nous n’offrons pas que le produit, nous proposons aussi la connaissance technique. Jadis, les grossistes étaient avant tout des déstockeurs.

Les fabricants veulent éviter d’avoir des stocks importants. Nous achetons donc des produits en vrac et les revendons en plus petites quantités aux installateurs.

Mais désormais cela ne suffit plus. Etant donné que la logistique est de plus en plus performante, les magasins en ligne peuvent aussi assumer ce rôle. Cette évolution a pour effet d’augmenter notre valeur ajoutée. D’autant plus que les produits sont de plus en plus vite adultes.

Dans le passé, leur maturation s’étalait sur trois ans. Aujourd’hui, six mois sont nécessaires tout au plus. Nous formons les installateurs et faisons en sorte qu’ils puissent travailler avec de nouveaux produits. Si le marché se renouvèle, c’est essentiellement grâce à nous ».

Damien Vanden Dael : « Tout à fait.

Mais j’ajouterais un troisième point.

Facq est une société belge et familiale.

Nous payons des taxes sur chaque euro ›››

À PROPOS DE CEBEO : Cebeo est leader du marché belge de la distribution B2B de matériel électrotechnique. Cette entreprise fait partie du groupe français Sonepar, une multinationale qui est numéro un du secteur dans le monde. Alexander Dewulf est à la tête de Cebeo depuis 2008 et il est également CEO de Sonepar Belgium. Ce département national auquel appartiennent aussi des grossistes comme Eltra, Cheyns et Vandecappelle a généré l’année dernière un chiffre d’affaires de plus de 600 millions d’euros.

Sonepar emploie un milliers de personnes en Belgique.

À PROPOS DE FACQ : Dans le secteur du HVAC et du sanitaire, Facq est un nom connu de tous. Cette entreprise belge aux mains de la famille Vanden Dael possède 14 showrooms et 37 points de vente dans tout le pays. En 2017, Facq a généré un chiffre d’affaires de 270 millions d’euros, soit une part de marché d’environ 20 %. Quant à savoir si cette proportion est supérieure à celle de son grand concurrent Van Marcke, la question continuera longtemps encore à faire débat.

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Table ronde

“

Un tiers de notre chiffre d'affaires est généré numériquement.

››› que nous gagnons. Derrière le prix payé

chez nous, il y a un modèle social. Pour quoi Facq doit-il payer plus qu’Amazon ?

C’est scandaleux ! »

ALEXANDER DEWULF

”

.

Vous-mêmes misez sur le commerce électronique ?

Damien Vanden Dael : « Nous avons fait mieux. Nous étions des précurseurs.

Dans les années 1990, époque à laquelle nous avons créé un site internet, nous devions expliquer aux gens ce qu’était internet. Et quand nous avons commencé à vendre des produits via ce site, nous avons dû expliquer ce qu’était le commerce électronique. C’est nous qui avons ouvert la voie ».

VENTE DIRECTE Près de la moitié des installateurs belges de HVAC achète directement chez le fabricant, une proportion qui place notre pays grosso modo dans la moyenne. (source: USP Marketing Consultancy)

Alexander Dewulf : « Le commerce électronique n’est pas vraiment un défi, mais une opportunité. Chez Cebeo, un tiers du chiffre d’affaires est réalisé numériquement. Comme le dit Damien, nous n’avons certainement pas raté le train du numérique ».

gen van de woonplaats van Damien Vanden Dael : « C’est carrément naar an de onderneming nous qui avons posé les voies » (­ rires) ervingsplaats lplaats

41%

60%

30%

46%

45%

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RoyaumeUni

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France

Pologne

Belgique

Pays-Bas

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Nous montrons avec cet exemple combien d’argent on peut économiser chaque semaine en plaçant les pièces dans le service de bus nocturne, plutôt qu’en envoyant les monteurs sur la route.

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”

DAMIEN VAN DEN DAEL

.

carnets de commande des installateurs débordent. Un bon grossiste décharge l’installateur. Nous lui donnons des conseils neutres sur les produits et assurons le lien entre l’éventail des marques et le fait que l’installateur travaille sur une seule installation. Ce service est beaucoup plus important qu’offrir le meilleur prix. A quoi peut vous servir un câble acheté 5 % moins cher s’il ne convient pas à votre système d’éclairage ? » Damien Vanden Dael : « Les systèmes plug-and-play que l’on commercialise actuellement sont un autre très bel exemple. Les différentes composantes de l’installation sont réunies dans un seul produit. L’installateur peut ainsi acheter un boiler qui intègre déjà le vase d’expansion. Très beau en théorie. Sauf que dans la pratique, il arrive que le vase d’expansion soit trop petit pour l’installation dans son ensemble. C’est notre rôle de signaler ce genre de problèmes aux installateurs ».

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Logistique

Nous le voyons, votre valeur ajoutée réside dans la connaissance technique.

Cela étant, si les produits n’arrivent pas à temps sur le chantier, vous êtes coincés malgré tout. La logistique est-elle encore un défi de nos jours ?

“

Aux Pays-Bas, on investit plus dans la logistique et l'infrastructure.

JOS VOSS

.

”

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Vente directe

Le commerce électronique par des intermédiaires tels qu’Amazon sape la position des grossistes classiques. Mais n’oublions pas que la moitié seulement des ventes passent par les grossistes.

L’autre moitié a lieu en grande partie directement du fabricant à l’installateur, avec ou sans internet. Faut-il s’attendre à ce que cette tendance s’accentue ?

Alexander Dewulf: « La vente directe a toujours existé et elle ne doit pas nous effrayer. Les sociétés techniques font face à une pénurie de personnel qualifié. Les

Damien Vanden Dael : « Bien sûr. Facq possède aujourd’hui un service d’enlèvement de qualité. Une heure après votre commande, vous pouvez venir enlever vos marchandises dans un de nos trois entrepôts régionaux. Les professionnels ont donc accès à la totalité de notre stock. Mais nous constatons que ce service ne suffit pas. Les sociétés techniques attendent toujours davantage des grossistes et même qu’elles assurent en quelque sorte « la dernière ligne droite », c’est-à-dire qu’elle prennent en charge le transport de l’entrepôt au chantier. Et nous répondons présents. Chez nous, un installateur qui place une commande à 17 heures peut être livré un jour plus tard sur chantier ».

Vous travaillez avec des sous-traitants ?

Damien Vanden Dael : « Oui, en matière de livraison, nous travaillons avec différents partenaires régionaux. Par ›››

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Table ronde

››› ­contre, nous n’avons pas encore trouvé

transports spécifiques, quand nous devons être en mesure d’offrir un petit plus ».

Alexander Dewulf : « Même chose chez Cebeo. Dès 2008, quand je suis devenu CEO, je m’étais donné pour mission de racheter des acteurs spécialisés. Je me suis intéressé à la société Cheyns. Grâce à ce rachat, nous avons nos propres chauffeurs. Pour les livraisons plus importantes ou les services express, nous faisons appel à des sous-traitants. Nous utilisons nos propres employés pour les

Y a-t-il des différences avec les Pays-Bas en matière de logistique ?

une société qui livrerait n’importe où dans le pays, selon nos souhaits ».

Jos Voss: « En général, je pense que les investissements dans la logistique et l’in­ frastructure sont plus importants aux Pays-Bas. On observe aussi ces derniers temps une croissance de ce qu’il est convenu d’appeler la field service logistics (voir: épargner de l’argent, approvisionnez-vous malin, ndlr.). En Bel-

gique, l’accent est plutôt placé sur les formations ».

Alexander Dewulf : « Effectivement et cette stratégie porte ses fruits. Avant, les produits à valeur ajoutée représentaient environ 20 % de notre chiffre d’affaires.

Nous en sommes aujourd’hui à 35 %. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Nous comblons aussi notre retard sur le plan logistique. Nous voulons construire un nouveau centre de distribution d’ici 2020, un entrepôt en hauteur semi-automatisé. Que le futur advienne ! »

EPARGNEZ DE L’ARGENT, APPROVISIONNEZ-VOUS MALIN Chaque semaine, les sociétés techniques perdent des centaines d’euros parce qu'elles se déplacent chez le grossiste. Michel Van Dijk, responsable des ventes chez Special Logistic Services (SLS) n’a qu’une idée en tête : introduire la field service logistics dans notre pays. « Nous invitons les firmes à réfléchir sur leur manière de gérer le matériel ». « La logistique est un grand défi pour les entreprises techniques », affirme Michel Van Dijk. « En règle générale, elles disposent d’un entrepôt et d’une réserve.

Chaque matin, les employés chargent leur camionnette et se rendent chez un grossiste pendant la journée, si nécessaire. Mais ce modèle est sous pression.

Les queues ne cessent de s’allonger et le secteur est confronté à une pénurie de main-d’œuvre. Les techniciens sont donc obligés de se concentrer totalement sur leur métier et n’ont pas de temps pour aller chercher du matériel.

En outre, un grand nombre de sociétés techniques sont trop petites pour être en mesure de gérer convenablement leurs stocks. Elles disposent d’un entrepôt de cent à deux cents mètres carrés. Un magasinier ne suffit pas. Deux magasiniers, c’est trop ».

ment dans la camionnette du client.

Nous en profitons pouvoir voir s’il faut ramener quelque chose. Le client doit placer une autocollant orange sur les choses dont il n’a plus besoin. Nous rapportons ces produits à l’entrepôt de la société ou vers notre dépôt central.

Pour les clients qui le souhaitent, nous allons encore un cran plus loins. Les entreprises qui préfèrent ne pas gérer elles-mêmes leur stock peuvent s’en remettre intégralement à nous. Dans ces cas-là, nous entreposons aussi leur matériel ici ».

RÉFLEXION

LES GROSSISTES « Les entreprises comme SLS, spécialisées dans le field service logistics, ont imaginé une solution à ce problème, poursuit Michel Van Dijk. « Nous gérons le flux de marchandises d’un aussi grand nombre d’entreprises que possible. Nous ciblons bien sûr les firmes dont les techniciens sont sur la route. Ils ont besoin de matériel, mais ils veulent aussi renvoyer certains produits ». « SLS travaille souvent avec les grossistes. Soit nous passons chez eux, soit

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Michel Van Dijk : « Il faut que les techniciens puissent se concentrer entièrement sur leur métier ».

ce sont eux qui livrent du matériel dans notre hub central. Ces marchandises sont regroupées avec du matériel entreposé dans notre propre société.

Ce paquet, nous le livrons sur un chantier ou sur un de nos lieux d’enlèvement. Parfois, nous le posons directe-

Aujourd’hui, dans 90 % des cas, la facture de SLS est payée par la firme technique. « Elles tirent d’immenses bénéfices de ce système car notre société fait bien davantage que de la livraison. Nous tenons soigneusement à jour toutes les données. Pour certains employeurs, c’est parfois révélateur.

Ils peuvent constater que nous livrons une équipe une fois par semaine alors que les autres, qui font exactement le même job, demandent de nouveaux produits presque tous les jours. En d’autres mots, nous obligeons les firmes à réfléchir à leur manière de gérer le matériel. Et ça, c’est un autre élément grâce auquel les sociétés de field service logistics peuvent vous faire économiser beaucoup d’argent », conclut Michel Van Dijk..

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Projet

« Les petits installateurs jouent un rôle vital pour les fabricants » Un calcul tout simple nous montre que près d’un tiers des membres de notre fédération professionnelle sont des entreprises employant une à quatre personnes. Ces petites sociétés sont le cœur vivant de notre organisation. Et nous avons le tort de ne pas toujours les mettre assez à l’honneur. Le moment est venu de rectifier le tir. « Nous nous occupons le plus souvent de projets modestes et gérables », commence par préciser Frederik Buckens, membre de Techlink. Frederik met la dernière main à l’installation d’une unité de ventilation E+ndura, équipée d’une pompe à chaleur intégrée. « Je veux être sur le terrain avec mes hommes », précise-t-il. « Un de mes collaborateurs est à mes côtés depuis huit ans déjà. Je suis allé le chercher sur les bancs de l’école et je l’ai formé moi-même. Engager plus de gens m’obligerait à lâcher du lest ».

Le système de ventilation de Renson occupe relativement peu de place

« Après mes études en chauffage central, je me suis retrouvé dans la société de mon père, Paul Buckens », poursuit Frederik. « Il est sanitariste et, avec ma mère, ils ont lancé leur propre affaire il y a 35 ans. Au fil des ans, mon père s’est fait un nom dans la région. Dans notre métier, c’est important. Les installateurs interviennent à diverses étapes du processus de construction. Par exemple, c’est nous qui appelons le chapiste une fois le chauffage par le sol installé. Ou l’installateur du sol nous fait signe quand nous pouvons venir installer l’unité de ventilation ou la chaudière au gaz. Quand on connaît personnellement tous ces gens, les choses sont évidemment plus faciles ». « Après quelques années de travail avec mon père, j’ai eu des fourmis dans les jambes. J’avais envie de voler de mes propres ailes. À 21 ans, j’ai fondé ma société unipersonnelle. Enfin, pour être tout à fait honnête, nous étions deux. Ma femme Evelien gère l’administratif. Sans elle, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui.

Si je devais m’occuper de tout ce qu’elle prend en charge, il ne faudrait pas longtemps avant que je prenne mon frigobox et que j’aille travailler pour un patron ».

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© Renson

Un business bicéphale

Des hommes de métier passionnés

Les installateurs comme Frederik Buckens sont les yeux et les oreilles des fabricants. Sans cesse sur le terrain, ils observent ce qu’il s’y passe. Comme le dit Roel Berlaen, qui travaille dans l’équipe de la communication du fabricant ­ Renson, « Quand les hommes de métier font du bon boulot, ils nous font la meilleure publicité qui soit. Prenez par exemple le système E+ndura que Frederik a placé dans cette maison particulière. Il s’agit d’un produit de notre gamme relativement récent. Si les installateurs ne le placent pas correctement, les clients penseront éventuellement que le problème vient du produit. Sans hommes de métier passionnés, nous ne sommes rien ». « À l’inverse, les installateurs ne peuvent pas grand-chose sans l’aide technique des fabricants comme Roel », ajoute Frederik. « Nous avons besoin de vous pour nous mettre les nouvelles techniques dans les doigts. Dans ce projet à Eke, c’était la pre-

mière fois que nous placions l’E+ndura.

Ce fut une découverte pour moi aussi. Le système est en fait assez simple. Au lieu d’utiliser la chaleur de l’air ambiant pollué pour réchauffer l’air frais, comme dans un système D, nous la récupérons à partir du chauffage par rayonnement du sol et de l’eau chaude sanitaire. Les systèmes D sont parfois exposés à une surchauffe. Je trouve que le E+ndura est donc une meilleure solution ».

Un système totalement automatisé

« Le E+ndura est un système axé sur la demande », poursuit Roel. « Dans les espaces secs, l’air frais entre par les grilles de fenêtres. Par contre, la quantité d’air pollué qui est ventilée à partir d’un volume dépend directement des dimen­ sions. Tous les canaux d’évacuation de l’air aboutissent à un collecteur situé dans l’espace technique. Chaque canal possède un clapet pilote séparé. Il peut être totalement ouvert pour la salle de bains si ›››

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Projet

La chaudière en back-up

››› quelqu’un est en train de prendre sa dou-

« Notre E+ndura est surtout intéressant pour les nouveaux bâtiments familiaux ou les petits immeubles à appartements », indique Roel. « Cela dit, on peut aussi l’envisager en cas de rénovation approfondie.

La seule condition à remplir est de disposer d’assez d’espace dans le local technique. D’ailleurs, nous plaçons toujours une chaudière au gaz ou au fioul à côté de l’E+ndura. Si la demande de chaleur est trop forte et/ou si le rendement de la pompe à chaleur est trop faible, la chaudière se met en route automatiquement ». « L’espace technique de ce nouveau loge-

che alors qu’il ne ventile qu’à 10 % de sa capacité pour la toilette. Notre système détermine tous ces paramètres automatiquement. » « Des détecteurs réalisent des mesures à l’endroit où les canaux d’évacuation de l’air atteignent le collecteur. Chaque canal possède son propre détecteur, qui recherche d’autres données en fonction de l’espace. Le détecteur de la salle de bains détecte par exemple l’humidité, tandis que celui des toilettes peut reconnaître les mauvaises odeurs, ce qu’on appelle dans le jargon les VOC ».

ment est relativement grand », explique Frederik. « Le client souhaitait un ­espace de stockage supplémentaire, et vous ne m’entendrez certainement pas m’en plaindre. Même s’il ne faut qu’un ­mètre carré et demi pour l’unité de ventilation (avec pompe à chaleur intégrée et boiler, ndlr.) et la chaudière murale au gaz, il est toujours agréable d’avoir un petit peu plus de place pour se déplacer. Au moins peut-on travailler dans les règles de l’art.

D’ailleurs, regardez le résultat. N’est-ce pas une installation magnifique ? Des comme ça, je veux bien en placer autant que vous voulez ».

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Grâce à une ventilation à la demande avec entretien moyennement intensif

(il faut nettoyer soi-même la ventilation de fenêtres)

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Naturelle, via la ventilation de fenêtres

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Mécanique, via les conduites, arrivée contrôlée par le placement de détecteurs

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Question et réponse

Anvers se souviendra longtemps de l’explosion sur le Paardenmarkt.

Que dois-je faire si l’installation domestique de gaz est dangereuse ?

Il n’est pas si rare que le technicien tombe sur une installation franchement dangereuse.

Pas toujours facile pour lui de savoir quoi faire dans ce cas de figure. De toute façon, et dans la majorité des cas, il ne dispose ni du matériel, ni du temps pour réparer immédiatement.

Quelles sont ses obligations légales ?

15 janvier 2018. Le Paardenmarkt, à ­Anvers, tremble sur ses fondations. Deux personnes trouvent la mort dans une explosion de gaz. Dans les semaines qui suivent cet événement dramatique, Kris Van Dingenen, directeur Technologie et Certification chez Techlink, entend la même question revenir dans la bouche de plusieurs installateurs : « De nombreux membres m’ont demandé quelles étaient leurs obligations s’ils tombaient sur une installation domestique de gaz dangereuse.

Il n’était pas simple de leur répondre de façon exacte car il n’existe aucune législation spécifique à ce sujet. Il faut donc se reporter vers des principes généraux ».

D’autre part, il peut y avoir un problème avec la conduite de gaz, auquel cas il faut interrompre toute l’amenée de gaz.

Fermez le robinet du compteur de gaz ». « Veillez aussi à ce que personne ne rouvre les robinets à gaz. Sur son site web, Techlink vend des cartons d’avertissement. Ils portent l’inscription « danger » et l’ordre de laisser le robinet à gaz fermé. Achetez un paquet et laissez-le toujours dans ­ votre camionnette. Quand c’est néces­saire, accrochez un carton à un ­appareil ou à un compteur de gaz ».

Noir sur blanc

S’il y a danger, votre rôle en tant qu’installateur n’est pas seulement d’intervenir « Danger » à temps. Votre devoir est aussi d’informer « Alertez de toute façon votre res- le donneur d’ordres et/ou l’habitant. Les ponsable », poursuit Kris Van Dingen.­ conseils de Kris Van Dingenen : « Veillez « D’une part, le danger peut provenir à vous protéger suffisamment. Si, comme d’un appareil (pensez à une amenée ou à presque tous les installateurs, vous avez une évacuation de gaz mal placée, ndlr.). des bons de travail sur papier carbone, Dans ce cas, fermez le robinet d’arrêt. indiquez en termes clairs les problèmes

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que vous avez constatés. Faites signer ce bon de travail par votre client. S’il refuse de signer, envoyez-lui un courrier recommandé avec accusé de réception. Vous éviterez ainsi d’éventuels problèmes ulté­ rieurs. Si vous débranchez une chaudière pendant l’hiver, par exemple, des parties de l’installation peuvent geler. Dans ce genre de situations, vous n’avez aucune envie de devoir en assumer les coûts. Indiquez noir sur blanc que vous avez été contraint de débrancher l’installation pour des raisons de sécurité ». « Par ailleurs, rédigez un rapport d’inspection négatif. En région flamande, le client dispose de trois mois pour faire adapter son installation. À Bruxelles et en Wallonie, le délai est de cinq mois. Ces durées n’ont évidemment pas cours dans les situations vraiment dangereuses. En cas de fuite de gaz importante, faites évacuer les habitants le plus vite possible, aérez le bâtiment et appelez les pompiers. Enfin, il me semble que c’est le bon sens ».

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INVESTISSEZ DANS UN MONITEUR MULTIGAZ Pour Dirk Peytier, président de notre conseil sectoriel HVAC & Sanitaire, les moniteurs multigaz ne sont pas un luxe. Ces appareils avertissent vos travailleurs en cas de danger. « Chaque installateur devrait posséder ce type d’appareil ».

Environ 500 euros. C’est le prix à payer pour équiper un technicien d’un moniteur multigaz. « Tous mes techniciens doivent porter cet appareil », explique Dirk Peytier, gérant de Peytier Loodgieterij. « Un moniteur multigaz mesure en permanence la concentration de différents gaz comme

Le marché est inondé de toutes sortes d’appareils.

l’oxygène ou le monoxyde de carbone. Dès que les valeurs sont trop basses ou trop élevées, l’appareil émet un s­ ignal sonore. L’installateur sait alors qu’il y a un problème quelque part et peut faire des recherches avec des appareils plus spécialisés ».

LA SÉCURITÉ AVANT TOUT « Je ne comprends pas pourquoi certains collègues n’investissent

pas dans ce genre d’appareils », poursuit Dirk Peytier. « D’accord, ils ne sont pas bon marché.

Mais je trouve que la sécurité des travailleurs doit être notre première préoccupation. Et n’oubliez pas qu’à terme, c’est dans votre propre peau que vous tranchez.

Si quelque chose arrive à vos gars, c’est l’employeur qui est en première ligne. Comme je dis toujours, mieux vaut prévenir que guérir ».

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Le collaborateur

RUDO BONNI

> Date de naissance : 31/03/1965 > Signe : bélier > Fonction : Account Manager Wallonie-Bruxelles

> En service depuis 09/04/2018 > Plat préféré : tout ce qui ­contient du poisson

> Musique favorite : latino >

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Les membres de Techlink peuvent adresser toutes leurs questions à Rudo. En tant qu’Account Manager, il est votre premier point de contact. Pour le contacter, composez le 02 896 96 19 ou envoyez-lui un courriel à rudo.bonni@techlink.be.

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Les collaborateurs de Techlink montent tous les jours aux barricades pour vous.

Parmi leurs nombreuses tâches, ils représentent notre secteur dans toutes sortes de réunions et répondent à toutes vos questions. Mais derrière la façade, se cachent aussi des êtres humains qui, comme tous les autres, ont leurs soucis et leurs rêves.

RUDO BONNI, ACCOUNT MANAGER

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J'aime la rivalité dans le sport.

Tous les jeudis soir, un peu après 18 heures, Rudo ­Bonni joue au badminton. Notre Account Manager recharge ses batteries pour la semaine dans la salle de sports de la STIB, à Haren. « Le sport est le fil rouge de ma vie », déclare-t-il. « J’ai fait de l’athlétisme, de la voile, du saut en parachute et beaucoup d’autres disciplines. La pratique du sport m’a permis de vivre de nombreux moments magnifiques. Pendant mon service militaire, j’ai fait partie de l’équipe nationale militaire de handball. Pendant que les autres devaient ramper dans la boue, nous, nous pouvions faire du sport toute la journée. Quelle période bénie ! »

Instinct grégaire

« Cela dit, j’ai toujours préféré le football au handball », poursuit Rudo, « je suis resté sur les terrains pendant près de vingt ans, jusqu’à ce que je sois contraint d’arrêter.

Quelqu’un m’a taclé de façon vicieuse pendant un match.

Je suis resté immobilisé pendant sept mois. Une fois rétabli, le docteur m’a conseillé de faire du vélo ou de la natation.

Cela ne me disait absolument rien du tout. Je n’aime pas les sports individuels. J’ai besoin d’évoluer au sein d’un groupe, ça doit être mon instinct grégaire ». « Après avoir un peu tâtonné, j’ai atterri ici, à Haren. Mon frère travaille comme responsable à la STIB. Il m’a proposé un jour une partie de badminton avec ses collègues.

Le virus m’a pris d’emblée. Le badminton est beaucoup plus intense que beaucoup ne le pensent. C’est un sport où

”

je peux vraiment me défouler sans retenue. Et me changer complètement les idées ».

Compétition

Le club de badminton de la STIB accueille une soixantaine de sportifs. La plupart participe aussi aux compétitions. « J’aime quand il y a un peu de rivalité », explique Rudo. « Tous les jobs que j’ai eu comportaient un aspect assez compétitif. Plus jeune, j’ai travaillé pour Belgacom, pour la Commission Européenne et pour Feprabel (la Fédération des courtiers en Assurances, ndlr.). Puis je suis passé indépendant. Pendant des années, j’ai vendu des relieuses thermiques pour Unibind, une société belge établie à Puurs et leader mondial du secteur. J’ai fait cela pendant des années, mais j’avais déjà la tête ailleurs… » « Dans mon travail actuel, je peux me consacrer davantage au service et me détourner quelque peu des chiffres. La tâche de l’Account Manager est double. D’une part, je dois soutenir nos collaborateurs responsables de la prospection au niveau local et qui sont à la recherche de nouveaux membres. D’autre part, je veille à ce que chacun se sente chez soi. Par exemple, j’organise La Nuit des techniques avec ma collègue néerlandophone Sandra Mertens. C’est une soirée où tout le monde se lâche. Ce n’est pas parce que nous sommes une organisation sérieuse que nous n’avons pas le droit de faire la fête une fois de temps en temps, après tout ».

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internet où les clients peuvent déclarer leur sinistre et leurs accidents de travail, et qui leur permet également de suivre leur dossier et d’observer l’évolution des statistiques relatives à leur sinistre. www.federale.be

B&T : formations supplémentaires sur mesure

Le nouveau filtre d’eau de ville de BWT : encore plus écologique

30 secondes. C’est le temps nécessaire pour remplacer la cartouche filtrante du E1 NEW HWS. Encore mieux : le filtre d’eau de ville du fabricant BWT vous informe automatiquement. Un voyant LED s’allume pour prévenir l’utilisateur qu’il faut remplacer la cartouche.

B&T Consult organise depuis 1975 des formations supplémentaires à destination des techniciens de tous niveaux. La société est reconnue comme prestataire de services au sein du portefeuille PME. Les entreprises flamandes peuvent ainsi bénéficier d’une réduction de 40 % sur l’ensemble des formations et examens. Mais B&T est un partenaire fiable encore pour d’autres raisons. « Nous avons quatre cartes maîtresses », explique le gérant André De Paepe. « Nos professeurs ont toujours une expérience de terrain. Leurs cours sont rédigés en néerlandais et ils sont neutres du point de vue des marques. Par ailleurs, ils suivent leurs élèves au plus près. Je cherche des professeurs qui ont vraiment envie d’enseigner du neuf aux techniciens. B&T fait plus que décerner un certificat ». www.123koelcertificatie.be

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Gagnez un chèque de voyage de 2.500 euros

Pour la première fois cette année, Informazout décerne les Informazout Install Awards. Le centre de connaissances souhaite ainsi braquer les projecteurs sur l’expertise des techniciens et des installateurs. Vous pouvez déposer un dossier avant la fin de l’année en présentant une installation qui remonte au maximum à deux ans. Seules sont prises en compte les chaudières à haut rendement combinées ou pas avec une énergie renouvelable. Au total, quatre lauréats – deux francophones et deux néerlandophones – repartiront avec un chèque de voyage de 2.500 euros. Le client chez qui l’installation a été placée gagne 1.000 litres de mazout. pro.informazout.be/fr/awards

Fédérale Assurance remporte le trophée Decavi de l’assurance

Le prestataire de services Decavi couronne chaque année le meilleur assureur dans deux catégories : l’assurance-vie et l’assurance non-vie. Dans ce second groupe, l’assurance accident de travail de Fédérale Assurance a remporté la palme pour la sixième année d’affilée. Un des avantages de cette assurance réside dans My Federale, un espace

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Kai Schiefelbein (à gauche), CEO de Stiebel Eltron, et Troels Petersen, tête pensante de Danfoss A/S, sont satisfaits de la reprise.

Stiebel Eltron rachète Thermia

Stiebel Eltron va de nouveau croître. Le fabricant allemand a récemment racheté Danfoss Värmepumpar AB. Les installateurs connaissent cette entreprise surtout via ses pompes à chaleur – vendues sous le nom de marque Thermia. Dans ce secteur, Värmepumpar AB est le troisième acteur par la taille en Scandinavie. La firme emploie 210 personnes en Suède, en Finlande et en Norvège. www.thermia.com

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