Heat+ févr 2018 fr

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Publication professionnelle de Techlink pour les entreprises d’installation de techniques spéciales

FÉVRIER 2018 REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE

by Techlink

by Tech

l’avenir des chaudières atmosphériques incertain Payer ou récupérer

les heures supplémentaires ?

La Nuit des Techniques


POUR AVOIR CHAUD, IL Y A DES COMBINAISONS ORIGINALES…

ET IL Y A LA COMBINAISON PARFAITE.

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Dans un monde où l’énergie est en perpétuelle évolution, le mazout reste une valeur sûre pour vos clients. C’est même une énergie d’avenir que vous leur proposez car le mazout se combine parfaitement avec d’autres sources d’énergies renouvelables pour un rendement maximal de leur système de chauffage. En conseillant le mazout et ses différentes combinaisons à vos clients, vous les aidez à faire le meilleur choix pour s’assurer d’une chaleur confortable et de factures qui le seront tout autant. Plus d’infos sur informazout.be

Panneau solaire

Chaleur innovante, chaleur d’avenir


ÉDITO

Techlink, linking technicians « Pourquoi êtes vous membre de Techlink ? ». Cette question, il m’arrive de la poser quand je rencontre nos membres. Je m’entends souvent répondre que nos événements de mise en ­réseau valent vraiment la peine, ou encore que nos conseils juridiques et techniques sont ­excellents. Rien à faire, je ne me retrouve pas totalement dans ces réactions. Elles relèvent par trop du feed-back direct alors que notre existence se justifie aussi pour d’autres raisons. Techlink s’appuie sur deux piliers : les services individuels et collectifs. Je regrette que nos membres ne perçoivent pas toujours la somme de travail qui se cache derrière ce pilier collectif. Philippe Stiénon, expert social au sein de notre organisation ­faîtière, la Confédération Construction, participe aux négociations avec les syndicats depuis des années. C’est notamment grâce à son travail infatigable que nous pouvons, dans notre secteur, payer un supplément de salaire de seulement 20 % sur la première heure supplémentaire, au lieu des 50 % habituels (voir page 20).

Jan Lhoëst

L’existence de notre organisation n’est pas indispensable uniquement au plan social, mais également dans le domaine technique. Techlink collabore étroitement avec certaines organisations partenaires comme le centre de connaissances Cedicol. Avec leur concours, nous préparons jour après jours notre secteur aux défis de l’avenir. Notre fédération professionnelle est un peu comme votre fenêtre sur le monde de notre secteur. L’article sur l’écoconception, en page 37, vous expliquera pourquoi les chaudières atmosphériques vont sans doute disparaître du marché tout prochainement. Mais le partage des connaissances n’est qu’une des raisons pour lesquelles notre organisation sectorielle des installateurs de HVAC et de sanitaire, ICS, s’est rapprochée de la fédération sectorielle des électrotechniciens, la Fedelec (voir page 42), pour fusionner avec elle. ­Notre nouvelle fédération, Techlink, compte près de 3.000 membres. Et notre ambition est de multiplier les contacts tant que faire se peut. Cochez d’ores et déjà la case du 23 mars 2018 dans vos agendas. Ce jour-là, Techlink vous donne rendez-vous au casino de Knokke pour la Nuit des Techniques, première occasion de faire naître cette nouvelle confraternité à laquelle nous aspirons ! Jan Lhoëst COMMERCIAL DIRECTOR TECHLINK

COLOPHON Confédération Construction rue du Lombard 34-42 • 1000 Bruxelles confederationconstrution.be TVA: BE 0406 479 092

Techlink asbl Joseph Chantraineplantsoen 1 • 3070 Kortenberg T. +32 2 896 96 10 • F. +32 2 757 65 41 info@techlink.be • www.techlink.be

Editeur responsable Filip Coveliers, directeur communication filip.coveliers@confederationconstruction.be

General Director Willy Pauwels willy.pauwels@techlink.be

Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.500 ex. NL / 1.500 ex. FR

Publicité Inge De Ridder T. 053 80 87 47 • F. 053 80 87 48 inge.deridder@confederatiebouw.be Sarha Hassani publiciteit.bouwmagazines@confederatiebouw.be

Photo de couverture : Jana Germanus

Rédaction Cedric Matthys cedric.matthys@confederatiebouw.be Traduction André Verkaeren Mise en pages nikka.cuypers@confederationconstruction.be Impression Graphius

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février 2018 •

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B AT I B O U W 2018

BRUSSELS EXPO Professionnels Grand public 22 & 23/02 24/02 > 04/03 WWW.BATIBOUW.COM


SOMMAIRE

12

37

48

Le Centre Nature d’Eupen

Écoconception

Indemnités de déplacement

3

16

Édito : Techlink, linking technicians

Vase d’expansion : à faire et à

Le Centre Nature Maison Ternell, à Eupen, produit depuis peu la totalité de son énergie, ce qui en fait le premier bâtiment public du Benelux intégralement indépendant du réseau électrique. Cette installation a été assurée par la société Dauvister, membre de Techlink, qui nous gratifie d’une visite guidée détaillée.

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Évenement :

Les règles en matière d’écoconception seront renforcées en septembre 2018. D’une part, l’avenir des chaudières atmosphériques semble bien incertain. De l’autre, nous savons que les « chaudières discount » sont condamnées à disparaître. Notre rédacteur s’est entretenu avec Kris Van Dingenen et Kurt Van Campenhout, respectivement directeurs techniques de la fédération professionnelle Techlink et du centre de connaissances Cedicol.

ne pas faire

20

Heures supplémentaires :

La Nuit des Techniques remplace la Nuit des Électriciens

payer ou récupérer ?

8

30

Naissance du nouvelle norme : un accouchement difficile

11

Le coup de pouce du CSTC pour calculer les déperditions calorifiques

12 Projet: Dauvister débranche le premier bâtiment public du réseau électrique

Faut-il octroyer une indemnité de mobilité à un travailleur quand il a travaillé d’abord au siège de la société et puis seulement sur un chantier ? Ou est-ce le salaire horaire qui continue de s’appliquer ? L’expert social Hendrik De Wit répond à cette question et à bien d’autres encore.

37

Écoconception : incertitude pour l’avenir des chaudières atmosphériques, disparition des chaudières discount

42

Fusion : la Fedelec et ICS deviennent Techlink

Techlink stimule les connaissances autour

45

des pompes à chaleur et de la cogénération

Projet : activation du noyau de béton : le pour et le contre

34

48

Install Day en chiffres

Indemnités de déplacement : les conseils d’Hendrik De Wit

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Événements

La « Nuit des techniques » remplace la « Nuit des Électriciens » Après dix-neuf éditions réussies, le moment est venu de dire au revoir à la « Nuit des Électriciens ». La Fedelec et ICS ayant fusionné pour former Techlink, nous organiserons un seul événement pour tous les techniciens. Rendez-vous le 23 mars 2018 pour la première de la « Nuit des techniques ».

« Vous n’avez qu’à demander aux membres de l’ancienne Fedelec », lance Jan Lhoëst, directeur commercial chez Techlink. « La Nuit des électriciens » a toujours été un succès. En tant qu’ancien directeur d’ICS, la fédération professionnelle des installateurs de sanitaire et de HVAC, je me réjouis de pouvoir inviter mes anciens membres à notre nouveau raout annuel. J’espère que les techniciens des différents

domaines de spécialité profiteront de cette soirée pour mieux faire connaissance ».

Inscription sur notre site

« La réception débutera vers 19 h 30 », poursuit Jan, « et nous passerons à table vers 20 h 30. Une soirée dansante fera suite au repas, que nous pressentons somptueux. Pour ceux qui préféreraient ne pas prendre le volant après nos festivités,

il est possible de réserver une chambre à l’hôtel La Réserve, situé à un jet de pierre du casino. Les réservations peuvent se faire directement sur notre site internet, www.techlink.be, qui prévoit également un lien pour ­s’inscrire à l’événement proprement dit. Les personnes intéressées ont jusqu’au 16 mars. Il va de soi que l’inscription est réservée exclusivement aux membres. »

EN PRATIQUE : DATE : Vendredi 23/03/2018 LIEU : Grand Casino de Knokke, Zeedijk-Albertstrand 509, 8300 Knokke-Heist PARKING : Le casino dispose d’un grand parking INSCRIPTION : www.techlink.be (pour le vendredi 16/03/2018 au plus tard)

PROGRAMME : 19 h 30 : Réception 20 h 30 : Banquet (suivi d’une soirée dansante)

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BE annex

La naissance d’une nouvelle norme – Une longue gestation L’année dernière, le Comité Européen de Normalisation (CEN) a approuvé une nouvelle norme européenne sur le calcul des déperditions calorifiques. Jusqu’à aujourd’hui, les installateurs belges restent pourtant libres de ne pas en tenir compte. Pourquoi ? La NBN EN 12831:2003, vous connaissez ? Pour la plupart d’entre nous, autant dire que c’est du chinois. Christophe Delmotte, lui, prononce cette appel­ lation comme on beurre sa tartine le ­matin – avec automatisme. Cet ingénieur, lié au Centre Scientifique et Technique de la Construction (CSTC), sait que NBN signifie « Norme Belge/Belgische norm », qu’EN signifie European norm, soit « norme européenne », que 12831 désigne l’indice unique et 2003, l’année de publication. Si Christophe Delmotte n’est pas en mesure de nous expliquer comment une norme est mise en œuvre, qui le sera ? « Jadis, chaque pays élaborait ses propres normes », nous explique-t-il, « mais depuis plusieurs décennies notre pays applique surtout des normes européennes. Dans la pratique, il existe deux types de normes importants : les normes européennes, les normes EN, et les normes internationales, les normes ISO. Leur mise en œuvre suit un chemin relativement similaire. À la demande d’un secteur déterminé, un État membre dépose une proposition de normalisation auprès du CEN ou de l’ISO (l’Organisation in-

ternationale de normalisation, ndlr.). Ces deux institutions rassemblent en leur sein des organisations de normalisation nationales. La nôtre est le Bureau de Normalisation (le NBN), qui est membre du CEN et de l’ISO. » Christophe Delmotte (CSTC) participe à l’élaboration des normes européennes.

Procédure

Quand une proposition est approuvée, elle est confiée à un Comité technique qui élabore un projet de norme avec le concours des experts nationaux. Tous les pays membres du CEN ou de l’ISO soumettent ce projet à leur population. Les parties prenantes locales peuvent commenter le projet de norme dans le ­cadre d’une consultation publique. Le CEN procède à diverses adaptations ici ou là, après quoi intervient un vote. Dans ce scrutin, le poids de chaque État membre est grosso modo fonction de la taille de sa population. Si une majorité se dégage en faveur de la nouvelle norme, elle est publiée. À chaque État membre de se mettre alors au travail. Certaines normes nécessitent une annexe nationale. Les États membres doivent encore ajouter certaines informations ou placer des accents précis.

© CSTC Mario Sohie

« C’est pourquoi la norme européenne sur le calcul des déperditions calorifiques, la NBN EN 12831:2003 dans le jargon, était à l’étude depuis 2003 », nous explique M. Delmotte. « Cette situa­tion n’était d’ailleurs pas vraiment problématique puisque nous avions depuis 1986 une bonne norme nationale, que nous avons supprimée en 2015, année où nous avons publié notre annexe nationale (la NBN EN 12831 ANB, ndlr.). Entre autres choses, et pour donner un exemple, nous établissons dans cette annexe la liste des données climatiques. Un technicien doit avoir connaissance de la température moyenne minimale et maximale pour être en mesure de dimensionner convenablement une installation. » ›››

LE PROCESSUS DE NORMALISATION L’élaboration d’une nouvelle norme passe par quatre étapes principales

2

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PROPOSITION À la demande des entreprises ou des secteurs, le Bureau de normalisation belge (NBN) dépose une proposition auprès du Comité européen de normalisation (CEN) ou de l’Organisation internationale de normalisation (ISO).

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PROJET DE NORME Lorsque la proposition est approuvée, un Comité technique élabore un projet, en concertation avec des institutions nationales comme le NBN.

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ENQUÊTE PUBLIQUE Chaque pays membre du CEN ou de l’ISO organise une enquête publique. Le projet de norme est amendé lorsque nécessaire, puis approuvé.

4

PUBLICATION Le CEN ou l’ISO publie la norme. Les pays doivent souvent l’intégrer ensuite dans leur législation nationale. Source: https://www.nbn.be/fr/d%C3%A9velopper-des-normes/ d%C3%A9veloppement-des-normes


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BE annex

›››

Et encore une nouvelle norme

Seulement voilà, alors que la norme européenne de 2003 n’est en vigueur dans notre pays que depuis deux ans à peine, la donne change déjà. « Une nouvelle norme européenne a été adoptée l’année passée (de EN 12831-1:2017, ndlr.) », poursuit M. Delmotte. « Elle tient davantage compte de l’infiltration d’air et de la ven-

tilation, mais ses méthodes de calcul sont très complexes. C’est pour cette raison que la Belgique a toujours voté contre. Rien n’y a fait, elle est passée malgré tout. Pas de panique ; il nous reste du temps avant son introduction effective. Et puis nous n’avons pas encore d’annexe natio­ nale. Agoria, la fédération sectorielle, a été désignée pour constituer un grou-

pe de travail qui rédigera ce document. Tant qu’il n’est pas terminé, la NBN EN 12831:2003 et son annexe restent en vigueur. Et pendant ce temps, vous pouvez continuer à utiliser nos programmes de calcul actuels (voir L’outil du CSTC pour faciliter le calcul des déperditions d’énergie). En d’autres termes, rien ne change pour le moment. » LE VRAI COÛT DU SURDIMENSIONNEMENT

L’OUTIL DU CSTC POUR FACILITER LE CALCUL DES DÉPERDITIONS D’ÉNERGIE

1kW

Le surdimensionnement reste monnaie courante dans notre secteur. Un gaspillage non seulement d’argent, mais aussi d’énergie. C’est la raison pour laquelle le CSTC a créé un outil gratuit qui permet de calculer en clin d’œil les déperditions d’énergie. Vers la fin des années 1990, le CSTC a réalisé des tests très précis. Les collaborateurs du centre de recherche ont visité des dizaines de logements pour y calculer les déperditions calorifiques. Les résultats furent sans appel. La puissance des chaudières comme des radiateurs était au moins deux fois supérieure à ce qui était nécessaire. Un problème de taille. Et qui reste entier aujourd’hui encore. « Même si ces chiffres ont pris de l’âge », précise Christophe Delmotte du CSTC, « je ne pense pas que la situation ait beaucoup évolué. Certains techniciens surdimensionnent systématiquement. Le problème de fond n’est pas résolu. En fait, le client ne se plaint que s’il fait trop froid chez lui. Comme tout le monde a peur de sous-dimensionner, le balancier se déplace dans la direction opposée. » « Mais attention, le technicien n’est pas seul en cause. Les clients aussi portent une part de responsabilité. S’ils ne sont pas en mesure de pro­ duire des plans ou des documents PEB et qu’ils ne savent pas l’isolation de leurs murs, dimensionner correctement l’installation de chauffage

de leur habitation devient un exercice particulièrement délicat. D’autant plus qu’il faut du temps pour effectuer un calcul précis. Les installateurs ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche. Je veux dire qu’une société qui prend la peine de proposer un dimensionnement exact est plus chère que son concurrent qui improvise le calcul sur un coin de table. Soyez clair avec le client. La qualité coûte cher. »

NBN EN 12831:2003 Pour réaliser correctement et simplement un dimen­ sionnement, le CSTC propose des solutions intéressantes. L’institut de recherche a notamment conçu un outil de calcul très pratique. « Il fonctionne sur la base de la NBN EN 12831:2003, en vigueur depuis 2015 », explique Christophe Delmotte. « Sur certains plans, cette norme s’écarte de l’ancienne NBN B 62-003 de 1986. Premièrement, la NBN EN 12831:2003 tient davantage compte de la puissance de réchauffement, c’est-à-dire de la puissance nécessaire pour réchauffer un bâtiment après une période de chauffage réduit, comme un

bâtiment scolaire que l’on chauffe à peine pendant le week-end. Deuxièmement, cette norme accorde une attention supplémentaire aux pertes par infiltration. Même quand le technicien n’a aucune donnée à ce sujet, il ou elle peut retrouver dans la norme les valeurs standard en la matière. Notre outil calcule ces données. » « Enfin, avec la NBN EN 12831:2003, nous calculons autrement les déperdi­ tions calorifiques par le sol. Le coefficient global de transmission thermique est déterminé d’une autre façon. Cette valeur, mieux connue comme la valeur U, exprime la quantité de chaleur par seconde qui peut être transmise d’un côté à l’autre de la paroi, et ce par seconde, par mètre carré et par degré de différentiel de température. Si, par le passé, nous évaluions les déperditions calorifiques vers le sol, nous calculons aujourd’hui les déperditions à travers le sol. Bonne nouvelle, ce calcul ne doit pas non plus être fait « manuellement », l’outil du CSTC s’en charge pour vous. Le seul prérequis est qu’il faut connaître le périmètre et la surface du sol. »

supplémentaire coûte:

€ 20 à € 40 avec une chaudière à condensation

€ 80 à € 130

avec une chaudière à pellets

€ 250 à € 320 avec une pompe à chaleur

Source : Test-achats 02/2016

Vous souhaitez télécharger gratuitement l’outil de calcul ? Surfez sur www.wtcb.be et cliquez sur la rubrique « outils de calcul », où vous trouverez exactement ce dont vous avez besoin. Par ailleurs, il vous est toujours loisible d’envoyer un courriel au service « Antenne Normes – L’énergie et le climat inté­ rieur » du CSTC pour un complément d’information (info.energie@bbri.be).

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Projet

Dauvister débranche le premier bâtiment public du réseau électrique Techlink concentre toutes les techniques. La fusion de nos fédérations s’inscrit dans une tendance plus large à l’œuvre dans le secteur. Nos membres sont de plus en plus nombreux à livrer un travail multidisciplinaire. Heat+ s’est rendu à Eupen. Là-bas, Dauvister, membre de notre fédération, a construit un système grâce auquel le centre nature local peut produire lui-même toute son énergie. « Vous saviez que ce sont les Allemands qui ont construit cette route ? », me ­demande Thierry Van Buggenhout, responsable de projets chez Dauvister. ­Notre voiture nous emmène au cœur des Hautes Fagnes. Thierry continue son

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histoire dans le vacarme, car la route est cabossée. « Les Allemands ont tracé plusieurs routes à travers les H ­ autes F ­ agnes pendant la Seconde guerre mondiale », poursuit-il. « Ils voulaient améliorer les voies de communication entre la Belgi-

que et l’Allemagne. Malheureusement, la route n’a plus jamais été r­emise en état depuis lors (rires) ». Le ton est donné. L’après-midi promet d’être joviale. Évidemment, je ne suis


FICHE TECHNIQUE DES TRAVAUX RÉALISÉS LIEU : Centre Nature Maison Ternell, Ternell 2/3, 4700 Eupen DURÉE : +/- 1.000 heures de travail TAVAUX RÉALISÉS : ∙ soixante panneaux PV (puissance totale : 15 kVA) ∙ Chaudière à pellets (70 kW) ∙ Silo pour 9,2 tonnes de pellets ∙ Cogénération (9kVA d’électricité et 20 kW de chaleur) ∙ Réservoir tampon (4.000 litres) ∙ Générateur d’électricité (20 kVA) ∙ 24 accumulateurs (capacité de stockage : 164 kWh)

pas venu dans cette partie de la Belgique juste pour m’amuser. Je suis venu visiter un des chevaux de bataille de Dauvister : le Centre Nature Maison Ternell. Ce centre de visiteurs est le premier bâtiment public du Benelux rendu complètement indépendant du réseau électrique. « Un câble de distribution court depuis le barrage de retenue de la Ves­dre, pas loin ­d’ici, jusqu’à Ternell », m’explique Thierry. « Mais il faudrait le remplacer sans tarder. Au total, l’opération coûterait quatre millions d’euros, ils ont trouvé que ça faisait trop cher. C’est pourquoi la Communauté germano­ phone, propriétaire du bâtiment, a cherché une autre solution ».

Préparatifs

« Nous avions déjà réalisé une première étude avec Dauvister en 2010. Un certain nombre d’idées ont été envisagées : une éolienne dans le jardin à l’arrière, une unité de cogénération à l’huile de colza. Certaines de ces hypothèses sont passées à la trappe. L’huile de colza, par exemple, doit être chauffée à l’avance pour obtenir la même viscosité que le mazout. Cette solution aurait nécessité trop d’énergie, car nous devons la produire nous-mêmes en totalité. » « Les éoliennes aussi ont été abandonnées. Le terrain est en Région wallonne. Seul le bâtiment appartient à la Communauté germanophone. Les bois et les

terrains tout autour sont la propriété de la Région wallonne, qui a mis son veto. C’est d’ailleurs aussi à cause d’elle que nous avons dû enterrer notre citerne et la dissimuler derrière une clôture. Nous l’aurions volontiers placée sur le parking, c’est-à-dire à un endroit accessible, mais il appartient aussi à la Région wallonne. »

Exécution

Une fois réalisée l’étude préliminaire, Dauvister a pu se mettre au travail. Au ­final, l’entreprise a travaillé près d’un millier d’heures sur le chantier. ­Thierry est fier de la réalisation de son équipe. « Le projet a coûté au total quelque 550.000 euros », précise-t-il. « Le prolongement du câble de distribution aurait coûté presque trois fois plus cher. Une économie considérable que nous avons pu créer avec le concours de toute l’équipe. Dauvister a osé expérimenter, mais dans la rationalité. Pour obtenir une production de chaleur comme d’électricité, l’entreprise a combiné de très nombreuses techniques, un véritable tour de force. » « Vous voyez ici notre installation de cogénération au gaz », montre Thierry. « En hiver, elle est la source principale d’électricité. L’été, nous utilisons les panneaux solaires installés sur le toit. S’ils produisent un surcroît d’énergie, nous le stockons dans les accumulateurs. Ils peuvent emmagasiner 164 kWh, soit huit heu-

res de consommation électrique normale du site. Une solution parfaite pour compenser les oscillations entre le jour et la nuit. Et si tout ça ne suffit pas, nous avons prévu un générateur d’urgence en bas, dans la cave, où se trouvait déjà une citerne à mazout. Nous l’avons réutilisée dans notre nouveau système. Le générateur d’urgence y est branché. » « En plus de l’électricité, nous devions également produire de la chaleur. Nous n’utilisons pas que la cogénération. Quand la température tombe sous les dix degrés Celsius, la chaudière à pellets se met en marche. Nous stockons l’énergie thermique dans un réservoir tampon de 4000 litres. C’est nécessaire parce que les hivers peuvent être très froids. Pour la même raison, nous avons construit un gigantesque silo à pellets d’une capacité de pas moins de 9,2 tonnes. Après tout ça, s’ils ont encore froid l’hiver, alors je ne sais vraiment plus ce qu’il faudra faire (sourire). »

Résultat final

« Réunir l’éventail des techniques utilisées dans un seul circuit n’a pas été une sinécure », poursuit Thierry. « Car nous travaillons avec de très nombreuses marques différentes. C’est un choix délibéré. Ce n’est parce qu’il est parfois plus délicat techniquement d’établir une liaison générale qu’il faut accepter des compromis. Tout problème a sa ›››

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Projet 3 X 400V + N

Chaudière Pellets 70 KW

9KWe ±35KW

DN 40

KW/H

KW/H

COGEN GAZ

groupe électrique

KW/H

=

20KVA DN 40

10KVA PV

DN 32

M

C

=

10KWc

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MAX 24 KVA pend 18 KVA con

DN 40 DN 50 DN 32

5000 litres DN 50

DN 32

Déboueur

N.O.

Thierry Van Buggenhout a mené le projet à bon port

AEROTHERME

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Set de remplisage

DN 50

DN 40

››› ­solution. Même s’il faut une kyrielle de bus pour y arriver. »

« Après notre dur labeur, j’étais content que tout tourne. Quand le système s’est bloqué, je me suis vraiment demandé ce qui arrivait. Le courant n’arrêtait pas de sauter. Je me suis mis à éplucher décortiqué le système, jusqu’à ce que je me rende compte qu’ils avaient acheté un nouveau four qui fonctionnait à l’électricité. Notre système n’était pas prévu pour. Heureusement, ils ont vite remplacé ce four par un autre modèle au gaz, ce qui a réglé le problème. » « Depuis cet incident, notre installation fonctionne sans le moindre accroc. Je prends tout de même la peine de vérifier tous les jours si tout est ok. Mais je ne dois pas venir jusqu’ici. Le système est entièrement connecté à internet. Je peux modifier tous les paramètres à distance à l’aide d’un programme simple d’utilisation. Le centre se sert d’ailleurs de cette numérisation sur un mode ludique. À l’accueil, sur un écran d’ordinateur, on peut voir en temps réel la quantité d’énergie produite par notre système. Et il est aussi possible de voir les émissions de CO2 qu’il permet d’économi-

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ser.  C’est une manière de sensibiliser le ­visiteur à l’enjeu climatique. De nombreux visiteurs viennent ici pour prendre une respiration pendant le week-end. Ils profitent des beautés de la nature, mais oublient le rôle qu’ils peuvent ­jouer. Nous devons favoriser l’avancée des énergies renouvela­bles tous ensemble. Avec Dauvister, nous voulons être des pionniers. »

TECHLINK MET VOLONTIERS SES MEMBRES À L’HONNEUR. Votre entreprise a récemment mené un projet intéressant ? Prenez contact, si vous le souhaitez, avec notre rédacteur Cedric Matthys. (cedric.matthys@confederatiebouw.be). Il se fera un plaisir de rédiger un article à ce sujet.

N


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DN 25

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DN 25

DN 100

PUISSANCE TOTALE ± 70 KW

N.O.

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À PROPOS DE DAUVISTER

Pour ceux qui cherchent l’inspiration: voici comment construire une installation indépendante du réseau électrique.

Stéphane Dauvister a fondé Dauvister en 2007. Sept années plus tard, EDF Luminus a acquis une part majoritaire au sein de la société. Fort de l’appui de cet acteur de premier plan du marché de l’énergie, Dauvister a poursuivi son développement, jusqu’à devenir une entreprise incontournable sur le marché HVAC. La firme mise sur les technologies de pointe et s’efforce ainsi de faire diminuer autant que possible la facture énergétique du client. Cette stratégie est de toute évidence payante. Dauvister emploie désormais 180 collaborateurs. Ils travaillent depuis les six bases que la société a installées en Wallonie et à Bruxelles. Plus d’infos sur WWW.DAUVISTER.COM.

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Vases d’expansion à pression variable

Vases d’expansion : conseils et avertissements Le choix, le placement et l’entretien d’un vase d’expansion adéquat sont des opérations réservées aux spécialistes. Heureusement, il n’en manque pas parmi nos membres. Heat+ nous rafraîchit la mémoire.

Les techniciens optent trop souvent pour un type de vase d’expansion qu’ils utilisent par habitude. Cette négligence entraîne des problèmes qu’il est pourtant facile d’éviter. N’hésitez pas à utiliser l’outil du CSTC. « Pour commencer, notre outil est téléchargeable gratuitement », précise Christophe Delmotte, ingénieur au CSTC. « En plus, son utilisation est extrêmement simple. Il faut juste être en possession de quelques chiffres. Vous devez connaître la température d’allumage maximale de la chaudière. Dans le passé, il fallait encore ajouter 20 degrés, mais l’Europe ne l’impose plus. Il faut aussi connaître, entre autres, la hauteur statique (l’écart entre le point de raccordement du vase et le point le plus haut de l’installation, ndlr.), la pression de réglage de la valve de sécurité et la proportion de produit antigel. » VOLUME D’EAU TOTAL Les données listées par Christophe sont relativement faciles à retrouver. L’outil ne présente qu’un seul inconvénient. Il vous impose de connaître le volume d’eau total présent dans l’installation. C’est le seul calcul que vous devez faire. Mais une évaluation raisonnable est suffisante. Inutile de rechercher les volumes de chacune des sous-parties. Il y a un moyen plus simple de procéder. Sur la figure, vous pouvez observer une échelle logarithmique. Vérifiez le type d’installation que vous voulez placer. Vérifiez ensuite, en vous basant sur la puissance de la chaudière, la quantité d’eau qui sera contenue dans ­l’installation et le tour est joué. Encodez ce chiffre dans l’outil. Un petit e ­ ffort qui fait souvent un monde de d ­ ifférence.

PLUS D’INFOS ? info.energie@bbri.be Téléchargez l’outil sur www.wtcb.be (rubrique « outils de calcul »)

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Avant l’installation : le bon dimensionnement

1NE PAS SOUS-DIMENSIONNER

Ne choisissez pas un vase d’expansion trop petit. Si les d­ imensions du vase sont trop réduites par rapport à la quan­ tité d’eau circulant dans l’installation, vous vous exposez à des complications. Le système produira du bruit et souffrira de corrosion, et la durée de vie de la membrane du vase d’expansion sera probablement plus courte que la normale. Il est possible que vous soyez contraint de raccorder deux vases d’expansion sur un seul système. Notamment dans le cas des chaudières murales qui sont équipées de façon standard d’un vase d’expansion. Ces unités prévalentes au sein de notre secteur. Du point de vue de l’installateur, elles présentent l’avantage d’être faciles. Cette médaille comporte malheureusement un revers. Dans la majorité des cas, le vase d’expansion intégré est trop petit pour la quantité d’eau qui circule dans l’installation. Nous vous conseillons donc de vous tourner vers l’outil développé par le CSTC (voir : Choisir le vase d’expan­sion adéquat) et, si nécessaire, d’ajouter un vase supplémentaire.

2NE PAS SURDIMENSIONNER

La présence d’un vase d’expansion trop grand ne pose pas de problème technique. Nous conseillons néanmoins de ne pas surdimensionner, et ce pour une raison très simple : en installant un vase d’expansion trop grand, vous imposez in-

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Ce graphique est trop petit pour une utilisation adéquate. Contactez le CSTC pour une version numérique.

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CHOISIR LE VASE D’EXPANSION ADÉQUAT


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utilement des coûts au client (et vous êtes plus cher que vos collègues). Nous vous conseillons donc de consulter aussi, et préalablement, l’outil du CSTC pour prévenir ce problème (voir : Choisir le vase d’expansion adéquat).

Pendant l’installation : suivez ces lignes directrices PRÈS QUE POSSIBLE 1AUSSI DE LA CHAUDIÈRE

Toute chaudière a besoin d’une pression minimale pour pouvoir fonctionner. Les chaudières sont capables de détecter ce qu’on appelle la sous-pression. Dans ce cas, elles s’arrêtent automatiquement. Un scénario que vous préférez évidemment éviter en toutes circonstances. Voilà pourquoi il faut toujours veiller à placer le vase d’expansion aussi près que possible de la chaudière pour que la perte de pression entre le vase et la chaudière reste insignifiante.

DU CIRCUIT 2ÀDEL’EXTRÉMITÉ RETOUR

Placez le vase d’expansion sur le circuit de retour vers la chaudière, c’est-à-dire à l’endroit de l’installation où la température est la plus basse. C’est le meilleur moyen de faire durer le plus longtemps possible la membrane de votre vase d’expansion. Vérifiez aussi à l’avance si le vase d’expansion convient au type de la chaudière. Toutes les membranes ne sont pas conçues pour supporter des températures élevées. Contrôlez jusqu’à quelle température la chaudière chauffe l’eau et choisissez le vase d’expansion adéquat sur la base de cette information.

3DU CÔTÉ DE L’ASPIRATION

Placez toujours le vase d’expansion du côté d’aspiration du circulateur. Évitez une configuration où le vase est situé entre la chaudière et le circulateur (voir illustration D). Une mauvaise configuration peut créer une « sous-pression », comme on dit dans le jargon, c’est-à-dire faire baisser la pression dans l’installation sous la pression atmosphérique. En cas de sous-pression, l’air extérieur se fraye un chemin dans l’installation à travers de minuscules ouvertures, aux endroits où les ›››

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Vases d’expansion à pression variable

››› conduites sont attachées les unes aux autres, par exemple.

La sous-pression peut aussi entraîner de la cavitation dans le circulateur. Ce phénomène apparaît lorsque la pression du côté de l’aspiration du circulateur baisse sous la pression de vapeur maximale. L’évaporation de l’eau crée alors de minuscules bulles de vapeurs. Plus loin dans l’installation, là où la pression repasse au-dessus de la pression de vapeur, ces bulles redeviennent liquides, ce qui n’est pas bon. Le volume diminue lors du passage de l’état gazeux à l’état liquide. Non seulement ces implosions sont désagréables pour l’oreille, mais elles peuvent aussi endommager gravement l’installation. À éviter !

4CONTRÔLEZ LA PRESSION INITIALE

À l’usine, tout fabricant veille à indiquer une pression déterminée – la pression initiale, donc – sur le vase d’expansion. Ne considérez pas pour autant que cette indication a valeur d’évangile. Le fabricant aussi peut se tromper. Veillez donc à contrôler préalablement la pression initiale. Cette opération peut se faire au moyen d’un simple nanomètre, comme ceux qui servent à gonfler les pneus de voiture. Utilisez également

cet appareil pour vous assurer que la pression initiale correspond bien à la pression idéale de la chaudière et du circulateur. Vous pouvez calculer ce chiffre avec l’outil du CSTC (voir : Choisir le vase d’expansion adéquat).

Après l’installation : continuez à contrôler Si vous prenez la peine d’éplucher le rapport d’entretien des rapports périodiques, vous constaterez que le contrôle du vase d’expansion n’y apparaît pas. Ne déduisez pas que ce contrôle est accessoire. La pression dans le vase d’expansion peut dimi­ nuer au fil du temps parce que de minuscules particules de gaz s’échappent par la membrane (la diffusion). Nous recommandons donc de mesurer la pression dans le vase d’expansion à chaque contrôle périodique. Frapper le vase avec un objet métallique et compter sur votre « instinct » ne suffit pas.

PLUS D’INFOS ? kris.vandingenen@techlink.be

QUELLE EST LA FONCTION DU VASE D’EXPANSION ?

Souvenez-vous de vos cours de physique. Si la température d’un liquide augmente, son volume augmente également. C’est la première raison pour laquelle nous installons des vases d’expansion. Ces vases régulent la pression dans le circuit. Le vase contient un ballon rempli de gaz jusqu’à une certaine pression. L’objectif est de maintenir la pression du vase d’expansion à l’intérieur de certaines valeurs. Si le volume de l’eau augmente, parce que vous la chauffez, le ballon est compressé. Quand la pression diminue, parce que l’eau refroidit, le ballon se dilate de nouveau. NE PAS AJOUTER D’EAU

Si nous ne placions pas de vase d’expansion, au moment de l’installation, il faudrait introduire dans le système exactement la bonne quantité d’eau pour obtenir la pression adéquate. Une partie de cette eau s’échapperait par la valve de sécurité dès que

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Les vases d’expansion revêtent une importance capitale pour faire fonctionner ­correctement une installation. Pourquoi cela ? Bref retour sur la théorie.

l’eau se réchauffe et que la pression augmente. Or, si l’installa­ tion se refroidit par la suite, parce que vous êtes au travail pendant la journée, par exemple, la pression diminuera de nouveau. Pour avoir de nouveau assez de pression dans l’installation, et la faire fonctionner, il faudrait donc à chaque fois y réinjecter de l’eau. Nous avons besoin des vases

d’expansion pour une seconde raison. Le vase lui-même contient de l’eau et ce volume d’eau fait office de tampon. Le volume de l’eau dans l’installation peut baisser parce que de l’eau s’en échappe quand vous le ventilez. Il se peut qu’il y ait une petite fuite à l’endroit où l’eau filtre. Le vase d’expansion compense ces différences.


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Organisation du travail CP 149

Heures supplémentaires : payer ou récupérer ? Quelqu’un démissionne, tombe subitement malade ou travaille plus longtemps que prévu. On peut imaginer des dizaines de raisons pour lesquelles un employeur pourrait avoir besoin, de temps à autres, de travailleurs disposés à prester des heures supplémentaires. Doivent-ils récupérer ces heures dans tous les cas ou peut-on aussi les payer ? Philippe Stiénon connaît notre législa­ tion du travail par cœur. Il est expert des affaires sociales au sein de notre organisation faîtière, la Confédération Construction, depuis des années. Depuis ce poste, il a pu observer comment les réglementations en matière d’organisa­ tion du temps de travail ont progressivement gagné en complexité. « Je compare ça une lasagne », nous avoue Philippe. « Ils n’ont cessé d’ajouter des couches et une chatte n’y retrouverait plus ses petits. Il n’en reste pas moins que notre fédération se doit de vous informer correctement. Nous allons observer la législation de plus près. Attention, n’oubliez pas que je ne zoome que sur les heures que les ouvriers prestent pendant la semaine. Je laisse délibérément hors-champ le travail effectué le samedi. »

La semaine de quarante heures

« Pour bien comprendre les règles de l’organisation du travail, il faut d’abord se pénétrer de quelques principes généraux », nous annonce d’emblée Philippe. « Il faut savoir que la durée ­ moyenne hebdomadaire du travail dans notre secteur est fixée à 40 heures. En échange, les ouvriers du bâtiment reçoivent douze jours de récupération supplémentaires. Car en Belgique, la durée du travail hebdomadaire est fixée à 38 heures. Les jours de récupération accroissent l’écart avec d’autres secteurs. » « Quand on tient compte des jours de récupération et des autres journées de congé, on arrive à un total de 219 jours de travail, ce qui représente 1.752 heu-

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res de travail par an. Or, pour beaucoup d’entreprises, ça ne suffit pas. Pour achever les travaux, leurs travailleurs doivent prester plus d’heures que cela. Il existe donc différents systèmes d’heures supplémentaires (pour un aperçu complet : reportez-vous au logigramme Choisissez l’heure supplémentaire la plus avantageuse). »

Appliquez l’AR 213

Les systèmes peuvent être grosso modo répartis en deux sous-groupes : les heures supplémentaires relevant de l’AR 213 et toutes les autres heures supplémentaires. « Utilisez toujours d’abord les heures supplémentaires de l’AR 213 », avertit Philippe. « Je m’entends parfois dire par certaines entre­prises que cette législation leur est incon­nue. Et chaque fois les bras m’en tombent. Un ouvrier peut effectivement choisir de récupérer ces heures. Mais dans le cas contraire, ces heures complémentaires sont très avantageuses pour l’employeur. Elles impliquent un sursalaire de seulement 20 % ­alors que le montant est normalement de 50 %. De plus, les heures de l’AR 213 sont simples à demander. Les entreprises qui n’ont pas de délégation syndicale n’ont qu’à envoyer un cour­ rier au président du comité paritaire. Les membres de Techlink peuvent télécharger les documents standard sur le site de la Confédération. » « Malheureusement, tout ce qui brille n’est pas or », poursuit Philippe. « Les entreprises appliquant la réglementation de l’AR 213 doivent garder certains points à l’esprit. Premièrement,


SCHÉMA DE RÉFÉRENCE POUR UN AN (12 MOIS) :

365 JOURS PAR AN :

· 52 week-ends · 20 jours de vacance · 10 jours fériés · 12 jours de repos

= 219 JOURS DE TRAVAIL dans la réglementation normale (8 heure/jour) ou 1.752 HEURES.

l’AR 213 n’autorise qu’une seule heure supplémentaire par jour avec un maximum de 45 heures sur toute une semaine  », explique Philippe. «  Deuxièmement, il y a aussi une limite annuelle de 130 heures. Il est éventuellement possible d’aller jusqu’à 180 heures, mais avec l’accord des permanents syndicaux ­locaux. Une fois cette demande approuvée, elle est reconduite chaque année taci­tement, à moins que les syndicats n’y mettent leur veto, bien entendu ».

Nouveau système

Imaginons que vous devez faire prester par vos ouvriers plus de 180 heures complémentaires par an ou plus qu’une heure supplémentaire par jour. Dans ce cas, il vous faut recourir, non seulement aux heures complémentaires de l’AR 213, mais aussi aux heures supplémentaires volontaires. « Ce système est très simple et son entrée en vigueur est relativement récente. Concrètement, il doit y avoir un accord officiel entre l’employeur et le travailleur. Il est interdit au travailleur de prester des heures supplémentaires volontaires sans l’accord de son employeur. Dans le même temps, le travailleur ne peut pas être obligé de signer cet accord. L’accord a une validité maximale de six mois, mais il est renouvelable autant de fois que ses signataires le souhaitent. » « Un travailleur peut prester 100 heures supplémentaires volontaires par année calendrier. Celles-ci, contrairement aux autres heures supplémentaires, doivent être rémunérées de toute façon. L’inconvénient réside dans le fait que les heures supplémentaires volontaires sont plus ›››

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Organisation du travail CP 149.01

››› chères que les heures complémentaires

de l’AR 213. Vous payez, en tant qu’employeur, un sursalaire de 50 % au lieu de 20 %. En outre, ce montant ne va pas dans la poche de votre travailleur, mais dans celle du trésor (voir tableau Avantage fiscal). »

Limite interne

Tout employeur faisant prester des heures supplémentaires à ses ouvriers doit tenir compte de ce qu’il est convenu d’appeler la limite interne. « Dans le cas des heures complémentaires de l’AR 213, les choses sont simples », précise Philippe, « un ouvrier peut prester 180 heures complémentaires de ce type. Qu’il se les fasse rémunérer par la suite ou qu’il les récupère, cela ne change rien. Ces heures sortent du pot, qui est de nouveau rempli chaque 1er janvier jusqu’à 180 heures. Une fois ce pot vide, on ne peut plus rien y changer. « Mais il existe un second pot, dans lequel les heures sont ajoutées, et non plus retirées. Chaque fois que vous travaillez plus que huit heures dans une journée, le pot se remplit (à moins qu’il s’agisse d’heures complémentaires de l’AR 213, ndlr.). Vous pouvez vider ce pot en faisant récupérer ces heures supplémentaires par l’ouvrier. La règle veut qu’il n’y ait jamais plus que 143 heures dans le pot. Si cette limite est dépassée malgré tout, l’ouvrier doit alors récupérer des heures (lire : travailler moins que la normale, ndlr.) avant de pouvoir de nouveau prester des heures supplémentaires. » « Dans la pratique, l’employeur doit veiller à ce que le travailleur ait pu récu­ pérer toutes les heures supplémentaires pour le 30 juin. Cette date ne s’applique qu’aux entreprises actives dans le secteur du HVAC ou qui placent des installations sanitaires. Leur période de pointe, contrairement à d’autres entreprises du bâtiment, est située en hiver. C’est pourquoi la période de référence, comme nous l’appelons dans le jargon, court du 1er juillet au 30 juin. Ainsi, les installateurs ont assez de temps pour prévoir des journées de récupération, individuelles ou collectives, si leurs travailleurs ont derrière eux une campagne d’hiver bien remplie. »

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Utilisez toujours d’abord les heures supplémentaires de l’AR 213, comme çe vous ne payez qu’un sursalaire de 20 %.

PHILIPPE STIÉNON

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Situation bizarre

Petit rappel : nous avons donc deux pots. Un pot pour les heures complémentaires de l’AR 213 et un pot pour toutes les a­utres heures supplémentaires. Ce ­second pot ne peut jamais dépasser la ­limite interne de 143 heures et doit être vide au 30 juin. Les employeurs trouvaient toutefois cette limite trop faible. C’est pourquoi il existe aussi des heures supplémentaires qui ne doivent pas aller dans le pot et qui disparaissent, tout simplement. Par exemple, un ouvrier peut prester 100 heures supplémentaires par an. Sur ces 100 heures, seules les 75 dernières heures supplémentaires volontai-

res comptent du point de vue de la limite interne. Les premières 25 heures supplémentaires volontaires ne vont donc pas dans le pot. « Ce système crée une situation bizarre », explique Philippe. « Les heures supplémentaires volontaires doivent être rému­nérées. Or les 75 dernières heures supplémentaires volontaires arrivent dans un pot qui, normalement, doit être totalement vide à la fin de l’année. En théorie, l’ouvrier devrait récupérer ces heures, mais ce n’est évidemment pas possible. Il ne peut pas être rémunéré et, en même temps, recevoir des heures de récupération. Il est donc possible que le pot d’un ouvrier contienne fin juin 75 heures sans que l’inspection sociale y trouve à redire. L’intention du législateur était uniquement de limiter un tant soit peu le nombre d’heures supplémen››› taires. »


Total Mazout Ultra, le mazout qui ravit la chaudière, le client et le chauffagiste ! Pascal Huart

Pascal Huart, gérant de la société ‘Ets Roger Myaux’, est plus que convaincu de la qualité supérieure du Total Mazout Ultra. Que ce soit avec sa casquette de chauffagiste ou de revendeur de mazout Total, il perçoit très nettement les bénéfices de l’additif « Ultra ». Il nous aide à démêler les ficelles de ce produit à haut rendement.

Filtre d’injecteur

Nez du Gicleur

Intérieur de la pompe

Mazout Ordinaire

Des avantages pour l’installation

Un plaisir pour le chauffagiste

D’une part, l’effet anti-corrosion du Total Mazout Ultra nettoie et protège les parties métalliques de l’installation et du brûleur en particulier et d’autre part, l’anti-oxydant assure une très grande stabilité du mazout. Autrement dit, le Total Mazout Ultra résiste mieux aux changements de température et à l’oxydation réduisant ainsi fortement la formation de résidus dans la citerne. Moins d’encrassement, moins de dépôts de suie, moins de résidus,… Bref, la chaudière est plus propre et plus fiable.

Tous les aspects bénéfiques du Total Mazout Ultra ont un impact bénéfique sur le chauffagiste poursuit M. Huart. “L’entretien est plus aisé vu que le système de chauffage est moins encrassé. Mais ce que nous apprécions surtout, c’est que, comme le système reste plus propre, nous savons que la chaudière restera en bonne santé et que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles” dit-il en souriant. Bref, grâce à tous ces avantages, le Total Mazout Ultra fait plus d’un heureux : le chauffagiste, l’installation et surtout et avant tout, le client bien entendu !

Une satisfaction pour le client Une installation plus propre et plus fiable assure “une longévité accrue pour tout le système de chauffage. Le Total Mazout Ultra réduit également le risque de panne. Un avantage non négligeable pour le client!”, ponctue M. Huart. De plus, le Total Mazout Ultra combiné à une faible teneur en souffre (< 50 ppm), offre un rendement optimal permettant au système de chauffage de fonctionner plus efficacement et donc de manière plus économique. C’est la cerise sur le gâteau : le consommateur appréciera par conséquent une consommation énergétique plus faible sur le long terme. “Un sacré “plus” pour son portefeuille”, conclut M. Huart.


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Optez pour les heures supplémentaires volontaires

Jusqu’à présent, nous avons évoqué les heures complémentaires de l’AR 213 ainsi que les heures supplémentaires volontaires. Mais ce n’est pas tout. Les heures supplémentaires volontaires sont relativement récentes. Elles s’ajoutent aux systèmes préexistants : les heures prestées en raison « d’un surcroît extraordinaire de travail ou d’une nécessité imprévue », et les heures liées à des « travaux entrepris en vue de faire face à un accident survenu ou imminent » ou « pour une réparation urgente aux machines et au matériel » « Les deux systèmes restent en l’état »,

nous dit Philippe. « Je conseille juste de toujours opter pour des heures supplémentaires volontaires si vous ne pouvez plus utiliser des heures supplémentaires de l’AR 213. Et ce pour deux raisons. D’une part, pour votre facilité. Mis à part un bref contrat, les heures supplémentaires volontaires n’engendrent que peu de travail administratif. Et le travailleur n’a pas à choisir s’il veut être rémunéré pour ces heures ou les récupérer. » « D’autre part, l’inspection sociale peut froncer les sourcils si, par exemple, vous inscrivez votre première heure supplémentaire comme une heure supplémentaire de l’AR 213, mais que, pour la deuxième et/ou la troisième heure(s)

TABLEAU « AVANTAGE FISCAL »

supplémentaire(s), vous invoquez « un surcroît extraordinaire de travail ». L’AR 213 est en effet une réglementa­tion spécifique au secteur de la construc­ tion ­alors que les autres réglementa­tions ont une portée plus générale. Tout fonc­ tionnaire zélé vous rappellera invariablement que la législation générale prime dans toutes les situ­ations. Il veillera donc à transformer la première heure supplémentaire, que vous aviez inscrite comme une heure supplémentaire de l’AR 213, en heure supplémentaire prestée pour «  surcroît extraordinaire de travail ». Du coup, vous payerez aussi sur cette première heure un sursalaire ››› de 50 % (au lieu de 20 %, ndlr.). »

SITUATION Ouvrier: salaire horaire € 15; isolé Employeur: indice ONSS 026 (finition) moins de 10 travailleurs

COÛT EMPLOYEUR 8h/jour

8h+1h AR 213/jour sursalaire 20%

8h+1 h supp./jour sursalaire 50%

SANS avantage fiscal

AVEC avantage fiscal 32,19%

SANS avantage fiscal

AVEC avantage fiscal 41,25% € 15,00

Salaire horaire Salaire horaire + 20% Salaire horaire + 50%

€ 15,00

€ 15,00 € 18,00

€ 15,00 € 18,00

€ 15,00 € 22,50

€ 22,50

Salaire mensuel brut

€ 2.640,00

€ 3.036,00

€ 3.036,00

€ 3.135,00

€ 3.135,00

€ 883,02 - € 45,49 € 421,12 € 188,86 € 240,77 € 1.688,28

€ 1.015,47 € 0,00 € 484,29 € 188,86 € 276,88 € 1.965,50

€ 1.015,47 € 0,00 € 484,29 € 188,86 € 276,88 € 1.965,50

€ 1.048,58 € 0,00 € 500,08 € 188,86 € 285,91 € 2.023,43

€ 1.048,58 € 0,00 € 500,08 € 188,86 € 285,91 € 2.023,43

€ 4.328,28

€ 5.001,50

€ 4.895,27

€ 5.158,43

€ 5.022,30

€ 30,60

€ 25,77

€ 37,73

€ 31,55

SANS avantage fiscal

AVEC avantage fiscal 66,81%

SANS avantage fiscal

AVEC avantage fiscal 57,75%

€ 2.640,00

€ 3.036,00

€ 3.036,00

€ 3.135,00

€ 3.135,00

ONSS (13,07%) Salaire imposable Précompte professionnel Cot. spéc. séc. sociale Avantage fiscal

- € 372,65 € 2.267,35 - € 476,83 - € 25,87

- € 428,55 € 2.607,45 - € 635,72 - € 30,58

- € 428,55 € 2.607,45 - € 635,72 - € 30,58 € 220,47

- € 442,52 € 2.692,48 - € 679,06 - € 31,75

- € 442,52 € 2692,48 - € 679,06 - € 31,75 € 190,58

Salaire net Salaire net heure normale Salaire net heure supp.

€ 1.764,65

€ 1.941,15

€ 2.127,35

€ 1.981,67

€ 2.172,25

€ 8,02

€ 18,04

€ 9,85

€ 18,53

ONSS (30,97%) Réduction structurelle FSE % (14,77%) FSE forfait Timbres-fidélité (9,12%) Cotis. patronales totales Avantage fiscal Coût total Prix coûtant heure normale

- € 106,23

- € 136,13

€ 24,59

Prix coûtant heure supp. EMPLOYÉ NET

Salaire mensuel brut (+ majoration)

€ 10,03

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Ne pas confondre travail urgent et travail supplémentaire

Prenons encore un moment pour nous arrêter sur l’ancien système toujours en vigueur. Philippe nous en explique le fonctionnement : « Aucune limitation ne s’applique au nombre d’heures supplémentaires prestées en raison de “travaux entrepris en vue de faire face à un accident survenu ou imminent” ou “pour une réparation urgente aux machines et au matériel”. Ces travaux sont tellement urgents que l’ouvrier doit prester des heures jusqu’à leur achèvement. Toutes ces heures sont prises en compte dans la limite interne. Le tra-

RÉMUNÉRATION DE 280 HEURES MAXIMUM Si l’ensemble des divers systèmes évoqués dans l’article sont pris en compte, nous arrivons à un total de 423 heures supplémentaires qui ne doivent pas être récupérées. L’employeur ne peut pourtant pas en rémunérer plus de 280. Comment estce possible ?

Cent quatre-vingt heures de l’AR 213, 100 heures supplémentaires volontaires et 143 heures pour « surcroît extraordinaire de travail ou nécessité imprévue ». Or, théoriquement, il n’est pas possible de récupérer 423 heures supplémentaires. Ici aussi, il y a donc bien anguille sous roche, sans quoi la Belgique ne serait pas la Belgique ! La limite est fixée à 280 heures. Il est effectivement établi que la somme des heures supplémentaires non récupérées de l’AR 213 pour « surcroît extraordinaire de travail ou d’une nécessité imprévue » ne peut excéder 180 heures par an. Ajoutons-y la centaine d’heures supplémentaires volontaires, et nous parvenons à un total de 280 heures. Conclusion : un ouvrier ne peut jamais prester plus de 280 heures supplémentaires par an sans récupérer.

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vailleur doit donc les récupérer avant la fin juin. » « Par ailleurs, il existe des heures supplémentaires en raison “d’un surcroît extraordinaire de travail ou d’une nécessité imprévue”, qui sont l’objet d’un autre règlement. Mais bien sûr, qu’alliez-vous penser ? (rires). L’employeur, dans ce cas, a le choix, comme pour les heures supplémentaires de l’AR 213. Il peut décider de faire payer 143 heures supplémentaires en raison “d’un surcroît extraordinaire de travail ou d’une nécessité imprévue” au lieu de les faire récupérer. Celles-ci comptent donc dans le pot de la limite interne. »

Avantage fiscal

« Maintenant que le cadre théorique a été progressivement éclairci », conclut Philippe, « je voudrais évoquer la pratique. Nous savons tous qu’il est parfois délicat de demander à nos travailleurs sala­riés de faire des heures supplémentaires. Ils ont peur en fait d’atterrir dans un barème supérieur, si bien que l’avantage en salaire net n’en vaudrait pas la peine. Cette crainte est totalement dénuée de fondement. Certains employeurs ne le savent

pas, mais les heures supplémentaires donnent lieu à un avantage fiscal intéressant. Un tarif préférentiel s’applique aux premières 130 heures supplémentaires prestées par année calendrier. Il peut même aller jusqu’à 180  heures si vous travaillez avec un système d’enre­gistrement électronique des présences (EARS), de toute façon obligatoire sur les chantiers coûtant plus d’un demi-­ million d’euros (hors TVA, ndlr). De plus, aucun autre document n’est à compléter. Ce n’est que lorsque le contrôleur des impôts le demande qu’il faut pouvoir démontrer que votre travailleur salarié a effectivement presté ces 50 dernières heures supplémentaires fiscalement intéressantes sur un chantier où il y a enregistrement des présences. » « Grâce à cet avantage fiscal, l’employeur

Sans avantage fiscal, un ouvrier gagne 8,02 euros par heure supplémentaire. Avec avantage fiscal, le montant passe à 18,04 euros.

PHILIPPE STIÉNON

.


€ peut verser moins de précompte professionnel pour ces 130 ou 180 heures. Cela s’applique tant aux heures supplémentaires de l’AR 213 qu’aux autres heures supplémentaires (avec une taxe respective de 20 ou de 50 %, ndlr.). Tout le monde est gagnant, tant l’employeur que le travailleur. Prenons par exemple un ouvrier isolé gagnant un salaire horaire brut de 15 euros. Il travaille normalement 40 heures par semaine, ce qui fait une heure supplémentaire de l’AR 213 par jour de travail. Pour cette heure supplémentaire, l’employeur paye normalement un total de 30,60 euros sans avantage fiscal. Avec l’avantage fiscal, ce chiffre est ramené à 25,77 euros. Très intéressant, et plus encore pour le travailleur. Lui gagne, sans avantage fiscal, 8,02 euros pour une heure supplémentaire. Avec l’avantage fiscal, il passe à pas moins de 18,04 euros. Ce fait est malheureusement peu connu dans le secteur. N’hésitez pas à dire à votre travailleurs combien ils obtiendront, ça ne pourra que les motiver. »

VOTRE RÈGLEMENT DE TRAVAIL EST-IL À JOUR ? Nous avons notamment évoqué dans ce dossier les heures complémentaires de l’AR 213. Les sociétés qui souhaitent recourir à ce système sont tenues de prévoir des horaires alternatifs et de les intégrer dans leur règlement de travail. Mais la situation sur le terrain montre que ce n’est souvent pas le cas. En outre, nous remarquons que de très nombreux règlement de travail omettent également de mentionner le nouveau système relatif à l’harmonisation des délais de préavis, ainsi d’ailleurs que les nouvelles règles en matière de vie privée. Le travailleur doit inscrire dans le règlement qu’il utilise track and trace. Ne pas le faire revient à prendre le risque de se faire taper sur les doigts par l’inspection du travail. Prenez donc la peine de relire attentivement votre règlement de travail.

SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS générales sur les règlements de travail, les heures supplémentaires, le travail le samedi ou l’organisation du travail, envoyez un mail à notre conseillère Lucine Albertian (lucine.albertian@techlink.be). Elle se fera un plaisir de venir en aide aux membres de Techlink.

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24/01/2018 10:34:12 by Techlink

février 2018 •

by Techlink

27


Organisation du travail CP 149.01

La première heure supplémentaire de la journée.

L’ouvrier dispose-t-il encore d’heures complémentaires de l’AR 213 (180 par année calendrier) ?

Choisissez l’heure supplémentaire la plus avantageuse pour les ouvriers dans le CP 124 A partir de la deuxième heure supplémentaire de la journée

non

L’ouvrier dispose-t-il encore d’heures supplémentaires volontaires (100 par période de référence) ?

* La période de référence des heures complémentaires de l’AR 213 correspond à l’année calendrier. Pour toutes les autres heures supplémentaires, elle court du 1er juillet au 30 juin.

** Concernant les heures complémentaires de l’AR 213, vous ne devez

payer un supplément de salaire que si le travailleur décide de ne pas les récupérer. Pour toutes les autres heures supplémentaires, vous devez de toute façon payer le sursalaire.

HEURES SUPPLÉMENTAIRES VOLONTAIRES Supp. de salaire 50 % Plan administratif Le salarié doit donner son accord écrit.

Cet accord doit être renouvelé tous les six mois.

Limite interne* Les 25 premières heures supplémentaires

volontaires ne sont pas prises en compte dans la limite interne, mais bien les 75 dernières (mais elles ne doivent pas être récupérées).

Récupérer Uniquement payées. ou payer ? Limite journalière Maximum 11 heures par jour et et hebdomadaire 50 heures par semaine au total. Particularités Maximum 100 heures supplémentaires volontaires par année calendrier.

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by Techlink

• février 2018

oui


Supp. de salaire** 20 % Plan administratif Signification par courrier au

président du comité paritaire.

Plafond* Maximum 180 heures suppl.

HEURES COMPLÉMENTAIRES AR 213

oui

AR 213 par année calendrier.

Récupérer Choix du travailleur. ou payer ? Limite journalière Maximum une heure par jour et hebdomadaire et pas plus de 45 heures par semaine au total.

Particularités Limitation à 130 heures par année calendrier. Possibilité d’aller jusqu’à 180 heures (moyennant l’accord des syndicats).

La situation est-elle urgente ?

non

Heures supplémentaires pour TRAVAUX ENTREPRIS EN VUE DE FAIRE FACE À UN ACCIDENT SURVENU OU IMMINENT ou POUR UNE RÉPARATION URGENTE AUX MACHINES ET AU MATÉRIEL

non

Heures supplémentaires dans le cadre d’un SURCROÎT EXTRAORDINAIRE DE TRAVAIL ou D’UNE NÉCESSITÉ IMPRÉVUE

Supp. de salaire 50 %

oui

Supp. de salaire 50 % Plan Pas d’approbation préalable administratif nécessaire, mais l’employeur doit informer la Direction générale Contrôle des lois sociales dans les trois jours.

Limite interne* toutes les heures

supplémentaires sont pris en compte dans la limite interne.

Récupérer Le travailleur ne peut pas ou payer ? choisir. Il récupère de toute façon.

Limite journalière Pas de limitation sur et hebdomadaire le nombre d’heures.

Plan En cas de « surcroît administratif extraordinaire »,

l’approbation préalable de la Direction générale Contrôle des lois sociales et/ou de la délégation syndicale est nécessaire. En cas de « nécessité imprévue », une notification est suffisante.

Limite interne* Si le salarié souhaite être payé, les 143 premières heures supplémentaires ne sont pas prises en compte dans la limite interne. Si le salarié choisit de récupérer ces heures, toutes les heures supplémentaires sont prises en compte.

Récupérer Premières 143 heures, ou payer ? choix du travailleur. Limite journalière Maximum 11 heures par jour et hebdomadaire et 50 heures par semaine au total.

! Ce tableau ne vaut que pour les heures supplémentaires prestées pendant la semaine, pas le samedi.

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by Techlink

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Le projet « Slagkracht »

Techlink stimule les connaissances autour des pompes à chaleur et de la cogénération Un abîme sépare parfois le rêve de la réalité. Si notre fédération professionnelle (Techlink) est résolument orientée vers l’avenir, force est de constater que trois quarts de nos membres n’ont jamais installé une pompe à chaleur ou une installation de micro-cogénération. Le projet « Slagkracht » se propose de changer les choses. « Le manque de connaissances et d’expé­ rience font souvent obstacle au déploiement à grande échelle des techniques nouvelles, assène d’emblée Lenn Coussement, project manager chez Techlink. Notre organisation sectorielle se doit d’en tenir compte. À l’avenir, notre socié-

té sera pauvre en énergie. Autrement dit, nos systèmes énergétiques subiront une transformation radicale et nous n’avons ­d’autre choix que de nous y préparer. C’est pourquoi Techlink a déposé l’année passée une proposition de projet auprès de l’Agentschap Innoveren en Onderne-

Techlink s’est ajoint les services d’un nouveau collaborateur interne pour le projet : le project manager Lenn Coussement

«

Commettre une erreur dans le placement d’une pompe à chaleur ou d’une installation de micro-cogénération peut avoir de lourdes conséquences. Un client ne choisira jamais ce type de système s’il entend son voisin dire qu’il fonctionne mal. LENN COUSSEMENT

30

by Techlink

• février 2018

»

men (Agence pour l’innovation et l’entreprise, ndlr.) de la région flamande. Notre objectif était de mettre en branle ce qu’on appelle la « trajectoire VIS IV ». VIS IV est l’abréviation néerlandophone pour désigner le « Vlaams Innovatiesamenwerkingsverband voor Innovatievolgers », soit le réseau flamand de coopération pour les suiveurs de l’innovation, qui permet à des organisations de recevoir un soutien pour aider les entreprises qui n’ont que peu de connaissances sur une innovation de franchir le pas et de se lancer. » «  Vingt-trois organisations ont déposé une demande au total. L’Agence a donné son feu vert à huit d’entre elles, et notam­ ment à notre projet semestriel baptisé « Slagkracht voor de vernieuwende installateur » (littéralement « Coup de pouce à l’installeur-innovateur », ndlr.). Nous avons reçu une aide totale de 400.000 ­euros. Ce montant nous permet notamment de payer deux collaborateurs à temps plein. Moi-même chez Techlink ainsi qu’une autre personne qu’il faut encore engager et qui travaillera pour ­ COGEN Vlaanderen et ODE Vlaanderen (les centres flamands d’expertise pour la cogénération et l’énergie durable, respectivement, ndlr.). »

Groupe de pilotage

« Notre projet s’adresse avant tout aux installateurs qui ne connaissent pas grand-chose aux pompes à chaleur et à ›››


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Le projet « Slagkracht »

perte d’énergie

PRODUCTION DISTINCTE

CELLULE DE COMBUSTIBLE

Demande d’énergie :

Demande d’énergie :

chaleur : 5,3 électricité : 13,1

chaleur : 5,3 électricité : 13,1

chaleur électricité

forage vertical ne soit pas envisageable parce que le bâtiment se trouve dans une zone de captage d’eau, où le forage profond est interdit. Dans ce genre de zone, on ne peut fonctionner qu’en horizontal et placer une installa­tion air-air/eau. »

Rapprochement 0,6

13,1

5,3

50%

90%

5,9 MWh/an

chaudière à condensation

13,1

23%

26,3 MWh/an 32,2 MWh/an

Economie cogénération de la cellule de combustible

courant de secteur

5,3

13,1

4,6

57%

23,1 MWh/an

ABSOLUE : économie cogénération = 32,2 – 23,1 = 9,1 MWh/an RELATIVE : économie d’énergie relative primaire = 9,1 / 32,2 = 28 %

Source: COGEN Vlaanderen

››› la micro-cogénération », poursuit Lenn.

« Nous voulons leur mettre le pied à l’étrier. Pour ça, il faut évidemment qu’ils connaissent notre existence. Pour ­l’heure, nous mettons les bouchées doubles à la première phase : approcher acti­ vement les installateurs. Nous faisons une promotion en ligne et sur le terrain. Nous cherchons également des membres pour notre groupe de pilotage. Pour le moment, la KU Leuven, Thomas More et WTCB en font déjà partie, mais nous voudrions encore attirer quelques entreprises d’installation supplémentaires. On ne peut pas se passer du lien avec le terrain. » « Dès que notre projet sera un peu mieux connu, nous passerons à la d­ euxième phase : la sensibilisation. Je suis à la recher­ che de quelques projets intéressants. L’idée serait d’en sélectionner quelques-uns et d’aller sur place avec un petit groupe d’installateurs intéressés. Nous couplerons une séance d’info à cette visite. Nous voulons montrer aux installateurs tout l’éventail des choix possibles à l’aide d’exemples pratiques. Les pre­ mières sessions auront lieu début 2018. »

Outil de sélection

Lenn Coussement voudrait surtout mettre à profit les deux premières phases pour inciter les installateurs à travailler avec les nouvelles techniques. Dès qu’ils ont franchi cette étape, le vrai travail

peut commencer. « La phase trois consistera à apprendre aux installateurs comment installer une pompe à chaleur ou un système de micro-cogénération. Pour ce faire, nous collaborerons étroitement avec les fabricants, qui disposent souvent d’installations tests sur lesquelles les techniciens peuvent bricoler pour se rentrer les techniques dans les doigts. Il est absolument essentiel que les installateurs soient parfaitement formés avant de se mettre vraiment au travail. Commettre une erreur dans le placement d’une pompe à chaleur ou d’une installation de micro-cogénération peut avoir de lourdes conséquences. Un client ne choisira jamais ce type de système s’il entend son voisin dire qu’il fonctionne mal. » « Nous avons aussi la volonté d’aider l’installateur à retrouver son chemin dans le fouillis des informations. Nous allons ­développer un outil spécifique servant à faire des choix, et qui fera office de guide. L’installateur doit être capable d’indiquer en un tournemain au client la meilleure solution qui s’offre à lui : une chaudière hybride, une installation de micro-cogénération, une pompe à chaleur ou une combinaison des diverses techniques. L’outil ira même plus loin. On y encodera la localisation. Il est possible, par exemple, qu’une pompe à chaleur soit la meilleure solution techniquement parlant, mais qu’une pompe à chaleur a­ limentée par la nappe phréatique et n ­ écessitant un

Le projet « Slagkracht » n’apporte pas que des connaissances aux gens de métier. Il doit aussi mettre les techniciens en contact les uns avec les autres. « Nous organiserons d’une part des événements de mise en réseau et, d’autre part, nous développerons un outil de rapproche­ ment. Nous ne savons pas encore quelle forme prendra cet outil, mais cet instrument permettra aux diverses parties prenantes de se renforcer mutuellement. L’idée serait qu’une entreprise disposant de connaissances techniques approfondies sur les pompes à chaleur et la cogénéra­tion, mais qui manque d’effectifs, puisse trouver un partenaire qui a du personnel en suffisance, mais pas assez d’expérience. L’outil peut aussi aider les entreprises qui ne peuvent pas émettre des certificats déterminés. Nous espérons les mettre en lien avec des parties extérieures qui pourront agréer l’installation par la suite. » « Nous veillerons bien évidemment à ne pas perdre toutes ces informations que nous collectons en cours de r­oute », conclut Lenn. À la fin du projet, il sera question de créer un centre de connaissances où les membres du secteur pourront adresser toutes leurs questions sur les pompes à chaleur et la (micro-) cogénération. Nous souhaitons en outre diffuser nos connaissances vers les instituts de formation. Les pompes à chaleur et la (micro-)cogénération sont des sujets que les écoles techniques n’abordent pas beaucoup. Il faut que ça change. Mais une chose à la fois. Le plus important aujourd’hui est de faire notre publicité. C’est déjà assez difficile comme ça ­(rires).  »

SI VOUS SOUHAITEZ DES INFOS sur le projet ou faire partie du groupe de pilotage, n’hésitez pas à prendre contact avec Lenn Coussement (lenn.coussement@techlink.be).

by Techlink

février 2018 •

by Techlink

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Install Day

Install Day en chiffres

La première édition des Install Days a eu lieu début décembre. Cette foire organisée par Techlink, notre fédération sectorielle, et qui regroupe toutes les techniques, a directement mis un coup au but. Décision a donc été prise de remettre le couvert l’année prochaine. À vos agendas pour bloquer le 23 novembre 2018. www.installday.be

34

by Techlink

• février 2018


Un total de

1624

visiteurs

ont déambulé dans le Brussels Kart Expo

2

Les deux organisations sectorielles ICS et Fedelec ont fusionné en une seule : :

Techlink.

L’accès à la foire était de

0 euro.

Notre prochaine édition, le

23 novembre 2018 sera totalement gratuite également.

107

fabricants ont présenté leurs tout derniers produits lors de l’Install Day

Pas moins de

1197 portions de paella

ont été englouties pendant la foire.

Nos garçons ont servi par moins de

24

fûts de bière sur la journée.

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février 2018 •

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23/01/18 07:49


Législation européenne

Écoconception :

avenir incertain pour les chaudières atmosphériques, disparition probable des chaudières discount Les exigences en matière d’écoconception deviendront plus strictes dès septembre 2018. Notre rédacteur s’est entretenu avec Kris Van Dingenen et Kurt Van Campenhout, respectivement directeurs techniques de la fédération professionnelle Techlink et du centre de connaissances Cedicol. Tous deux examinent avec nous ce qui change pour l’installateur.

Kurt Van Campenhout (à gauche) et Kris Van Dingenen (à droite) sont en parfait accords. L’écoconception entraînera une refonte totale de notre secteur.

Bonjour Kris et Kurt. Vous êtes tous les deux des experts du monde de la technique. Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs, en termes simples, ce que recouvre au juste l’écoconception ?

Kurt Van Campenhout: « L’écoconception ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est une notion vraiment vaste. Du point de vue du fabricant, l’écoconception l’oblige à réfléchir longuement à l’impact que son produit aura sur l’environnement. Auparavant, seules les conséquences humaines, économiques et techniques entraient en ligne de compte. La préoccupation pour les émissions de matières nocives n’allait venir que plus tard. Mais cette philosophie s’est heurtée à des critiques. Du coup, à partir de la fin des années 1990, l’Europe a imposé aux fabricants des normes toujours plus strictes. » Les fabricants d’appareils de chauffage sont les seuls

concernés ?

Van Campenhout : « Certainement pas. Il existe des normes sur la quantité de particules fines que peut générer la production d’un pneu automobile, par exemple, ou sur la consommation énergétique maximale d’un appareil de télévision quand il est en veille, et ainsi de suite. Pour notre secteur, seule une petite partie de cette réglementation présente un intérêt. Chez Cedicol, nous diffusons des connaissances sur les systèmes de chauffage et mes connaissances portent essentiellement sur ces exigences-là. » Et quelles sont-elles ?

Van Campenhout : « Disons qu’elles portent sur trois domaines principaux : la performance énergétique, le bruit et les émissions. Pour notre secteur, au plan européen, seuls le bruit et les performances énergétiques jouaient un rôle jusqu’à présent. ›››

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by Techlink

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Législation européenne

ÉTABLISSEZ VOTRE PROPRE PACKAGE LABEL

La Flandre fera prochainement connaissance avec le Woningpas, qui intégrera également les étiquettes énergétiques. Pourquoi ne pas apprendre dès aujourd’hui comment établir vos propres package labels.

Si vous couplez un chauffe-eau solaire d’un fabricant à une chaudière d’un autre fabricant, qui va s’occuper du label énergétique ? Chacun des fabricants délivrera un label énergie pour son produit, mais pas pour l’installation dans sa totalité. Notre fédération professionnelle a créé un outil grâce auquel nos membres peuvent établir eux-mêmes des package labels. Surfez sur le site www.labelchauffage. be. Mentionnez les composantes qui constituent l’installation. Vous pouvez consulter la base de données qui est à votre disposition. En quelques clics, l’outil compose pour vous un label en format pdf. Ce document, vous pouvez – vous devez, en fait – l’adjoindre à votre offre. Votre client pour l’annexer ensuite à son Woningpas. Une aide précieuse s’il met plus tard son bien en location ou en vente.

VOUS AVEZ D’AUTRES QUESTIONS sur cet outil ou sur l’écoconception en général ? N’hésitez pas à prendre contact avec Kris Van Dingenen (kris.vandingenen@techlink.be).

››› C’étaient les autorités belges qui déterminaient combien pou-

vait émettre un système de chauffage. Mais ce système prendra fin à partir du 26 septembre 2018. Dès cette date, les règles du jeu seront aussi définies par l’Europe. » Quelles sont les conséquences concrètes en Belgique ?

Van Campenhout : « Un renforcement des exigences en ­matière d’émissions pour les chaudières à combustibles gazeux et un ­assouplissement de ces exigences sur les chaudières à combustibles liquides. Cet assouplissement n’aura pas de répercussions sur le terrain. Les fabricants ne vont pas se remettre à commercialiser des chaudières dont les émissions sont plus élevées. Par contre, les fabricants n’ont pas d’autre choix que de se conformer aux nouvelles exigences portant sur les chaudières à combustibles gazeux. Certains types de chaudières sont probablement condamnés à disparaître. » À quelles chaudières penses-tu, Kris ?

Kris Van Dingenen : « Le premier exemple qui me vient à ­l’esprit est la chaudière B1. Dans ses exigences énergétiques, l’Europe a fait une exception pour ce type de chaudière à brûleur atmosphérique. (Les chaudières B1 (≤ 10 kW, combi ≤ 30 kW) doivent atteindre un rendement saisonnier de 75 %, tandis que les autres doivent être à 86 %, ndlr..). Mais les nouvelles exigences changent la donne. Les émissions de tous les appareils fonctionnant au gaz ne peuvent plus excéder 56 mg/kWh. On peut

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• février 2018

se demander si des chaudières B1 conformes à cette exigence pourront être commercialisées d’ici septembre 2018. » D’autres changements sont-ils à prévoir ?

Van Campenhout : « Oui, le renforcement des normes énergétiques entraînera une modification des labels énergétiques à partir du 26 septembre 2019. L’Europe ajoute de nouvelles classes. En matière de chauffage, la meilleure classe sera A+++. En matière de chauffage de l’eau, ce sera A+. Les couleurs restent inchangées, ceci dit. Ce qui signifie que toutes les classes existantes ­seront décalées d’une couleur vers le bas. La classe A, anciennement en vert clair, deviendra jaune. Le consommateur saura ainsi que ces chaudières ne pourront que disparaître, à terme. » « Il est très important que les installateurs sachent à quoi correspondent ces classes. Tout le monde ne le sait peut-être pas, mais il est obligatoire, depuis déjà 2015, de mentionner les labels énergétiques dans tous vos supports de communication. Cette obligation s’applique à tout acteur qui vend au client final, du distributeur à l’installateur. Concrètement, vous devez donc ajouter le label énergétique dans votre offre ou y faire référence. Et sur votre site internet aussi. » Les labels habituels ne sont pas qu’énergétiques, il y a aussi les labels écologiques. L’Europe procède-t-elle également à un rafraîchissement de ce côté-là ?

Van Campenhout : « Oui, mais notre secteur est moins concerné. Ces labels verts doivent montrer qu’un appareil est en quelque sorte le meilleur élève de la classe. Dans le passé, pratiquement aucun appareil ne respectait ces exigences. Actuellement, plus aucun fabricant ne peut plus prétendre les obtenir. Mais ce n’est pas un drame. Les normes d’émission permettant de se voir octroyer un label écologique sont très ambitieuses. L’Europe souhaite plutôt indiquer aux fabricants la direction qu’ils devront prendre à l’avenir. » Van Dingenen : « Par contre, le renforcement des règles concernant ce que j’appelle les chaudières discount produira for- ›››


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Législation européenne

REMPLACEMENT DES CHAUDIÈRES B1 DANS LES IMMEUBLES À APPARTEMENTS Il est très courant, dans les immeubles d’habitations, que chaque appartement soit équipé de sa propre chaudière. Et plus courant encore qu’il s’agisse de vieilles chaudières B1. Dans ces cas-là, l’architecte a prévu une cheminée collective. Quid si ces chaudières venaient à disparaître ? « Le problème dont il est question ici est en fait une des raisons pour lesquelles l’Europe, à l’époque, a autorisé que les performances des chaudières B1 soient moins bonnes que pour les autres appareils », explique Kris Van Dingenen, director technology & certification chez Techlink. « Pendant longtemps, il est resté possible de remplacer ce genre de chaudière par un appareil du même type. Or il semble à présent que la chaudière B1 soit condamnée à disparaître, ce qui pourrait s’avérer compliqué dans certaines situations. Imaginons que la chaudière B1 d’un habitant soit hors d’usage. Les autres occupants de l’immeuble doivent-ils changer de chaudière pour autant ? Il est impossible de brancher sur une même cheminée des chaudières atmosphériques et des chaudières à condensation. Les chaudières B1 fonctionnent avec un tirage naturel tandis que les chaudières à condensation ont un flux forcé. Quand on branche ces deux types sur une même cheminée, l’évacuation des gaz peut ne pas être optimale. Ils peuvent recirculer, ce qui est généralement dangereux. Et c’est pour cette raison que la loi l’interdit.

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d’acheter une nouvelle chaudière. Dans ce cas, plusieurs solutions sont possibles. Installez malgré tout une chaudière à condensation, mais ne la branchez pas sur la cheminée commune. Évacuez les gaz par un dispositif mural. Faites attention, car il ne faut pas que l’évacuation soit trop proche de l’amenée d’air. Il ne faudrait pas que le brûleur ne puisse plus remplir sa fonction parce que l’appareil attire trop de dégagements gazeux.

FORMULE INTERMÉDIAIRE Il ne vous est pas possible d’installer une chaudière à condensation séparée et les copropriétaires ne veulent pas d’une nouvelle chaudière ? Deux solutions s’offrent à vous. « S’il y a assez d’espace dans la cheminée, vous pouvez installer une évacuation séparée pour chaque chaudière. Si l’espace manque, prévoyez une cheminée pour les chaudières atmosphériques et une autre pour les chaudières à condensation. Cette solution présente l’avantage de ne nécessiter que des modifications mineures quand les autres propriétaires remplacent malgré tout leur vieille chaudière atmosphérique. »

IDÉALEMENT

À ÉVITER

Le conseil de Kris ? Remplacer autant que possible les chaudières B1 par des chaudières à condensation. « Leurs dégagements sont moins importants, leur rendement énergétique meilleur et elles sont plus sûres. Placez une nouvelle chaudière à condensation dans chaque appartement et adapter la cheminée commune. Je sais bien que cette solution est toute théorique. Et qu’il est toujours possible que la majorité des propriétaires n’aient aucune envie

« La solution la moins chère, la moins radicale, mais aussi la moins bonne consiste à remplacer une chaudière B1 par une nouvelle chaudière B1. C’est possible aujourd’hui, mais il se pourrait que plus aucune chaudière B1 ne soit commercialisée à partir du 26 septembre 2018. Il y a fort à parier pour que les fabricants bradent ces appareils au cours des prochains mois. Ne cédez surtout pas à la tentation ! Si vous installez une chaudière de ce type chez votre

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Le label écologique est souvent appelé la « Fleur européenne »

client, vous pouvez être sûrs d’avoir un retour de flamme. » « Un exemple : vous recevez un appel d’une personne qui vit dans un immeubles de six appartements. Sa chaudière B1 a rendu l’âme et vous avez envie de sauter sur l’occasion. Vous pouvez placer une B1 chez ce client moyennent un prix sympathique. Le client est content et vous aussi. Tout semble parfait. Soudain, le 27 septembre 2018, son voisin vous appelle. Sa B1 est aussi hors d’usage, mais plus aucun fabricant ne commercialise ces chaudières. En d’autres termes, vous ne pouvez que lui proposer d’installer une chaudière à condensation. Avec un peu de chance, il y aura assez de place pour prévoir une cheminée séparée à moins que vous ne puissiez évacuer les gaz par les murs. Alors soyons clairs. Ces solutions relèvent surtout du rapiéçage. En outre, il se peut que la seule solution consiste à remplacer toutes les chaudières de l’immeuble par des chaudières à condensation. Et que ferez-vous dans ce cas-là ? Appeler le client qui s’était adressé à vous quelques mois auparavant et lui dire qu’il n’a plus qu’à acheter encore une autre chaudière ? »

DES QUESTIONS ? kris.vandingenen@techlink.be


exigences en matière d’écoconception. En proposant une chaudière discount, que l’installateur devra ensuite assembler, le ­fabricant ou l’importateur fait en sorte que le corps de chau­ dière échappe aux obligations en matière d’écoconception. » Comment l’Europe va-t-elle régler ce problème ? Van Campenhout : « À partir du 1er janvier 2018,

››› cément un impact considérable. Actuellement, certains fabri-

cants ou importateurs s’efforcent de contourner la législation sur les labels énergétiques en démontant leurs appareils. Ils vendent séparément le corps de chaudière et même certaines de ses parties, ainsi que le brûleur. La législation européenne, effectivement, dispose que seuls les appareils équipés d’une source d’énergie (lire : d’un brûleur, ndlr.) doivent être conformes aux

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toutes les pièces détachées (donc tant le corps de chaudière que le brûleur, ndlr.) devront répondre aux exigences en matière d’écoconception. Elles seront systématiquement testées ensemble. Il ­reviendra ensuite au fabricant de mentionner dans le dossier technique le ou les brûleur(s) qui peuvent être utilisés avec le corps de chaudière. L’installateur pourra également demander un label énergétique au fabricant. » « De toute façon, les labels énergétiques prendront une importance croissante à l’avenir, et plus encore en Région flamande, où le Woningpas (le passeport habitation, ndlr.) sera prochainement introduit. Chaque logement recevra automatiquement un passeport. Seront placés dans ce document, entre autres choses, le dossier PEB ou le dossier électrique mais, à terme, il sera également possible d’y placer les labels énergétiques de vos appareils techniques. Les clients attacheront de plus en plus d’importance à ces labels. Veillez donc à parfaire vos connaissances sur les package labels (voir : établissez votre propre package label, ndlr.) »

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Fusion

Fedelec et ICS fusionnent pour devenir

Techlink

Fedelec et ICS ont uni leurs efforts à l’occasion de la foire Install Day. Les deux organisations sectorielles forment désormais Techlink. Six raisons pour lesquelles cette initiative est bienvenue.

DIRECTOR TECHNOLOGY & CERTIFICATION Technologie, innovation, normalisation, certification Teamleader technical advisors KRIS VAN DINGENEN

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kris.vandingenen@techlink.be

Une base élargie

Grâce à la fusion de l’organisation sectorielle des entrepreneurs de l’électricité, la Fedelec, avec ICS, la fédération profes­ sionnelle du HVAC et du sanitaire, nous comptons à présent près de 3.000 membres, ce qui fait de Techlink l’organisation sectorielle la plus importante du secteur. Nous sommes aussi le point de contact incontournable de la presse, du monde politique et de l’enseignement.

TECHNICAL ADVISORS

∙ Électrotechniques (à engager) ∙ HVAC & sanitair (à engager) ∙ Énergies renouvelables

jozefien.vanbecelaere@ode.be david.germani@techlink.be

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∙ Project Manager: lenn.coussement@techlink.be

Une organisation multidisciplinaire

Notre nouveau slogan est limpide : « Techlink, linking technicians ». En clair, nous voulons que notre organisation sectorielle rassemble les métiers techniques. C’est le meilleur moyen de préparer l’avenir. D’ailleurs, le nombre d’entreprises actives dans l’électricité, le HVAC et le sanitaire est en progression constante. Et les techniques sont de plus en plus inter­ dépendantes.

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Une spécialisation

Même si nous voyons Techlink comme une organisation délibérément multidisciplinaire, nous ne perdons pas de vue pour autant les caractéristiques de chacun de nos métiers. Bien au contraire même, puisque les matières propres à nos professions sont abordées au sein des conseils sectoriels « Electrotechnique » et « HVAC et sanitaire ». Nous procédons en outre à l’engagement d’un spécialiste en électrotechnique ainsi que d’un spécialiste du HVAC. Les entreprises spécialisées dans une ­seule branche restent évidemment les bienvenues chez nous.

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Une structure interne renforcée

Techlink fait partie de la Confédération Construction, une organisation faîtière qui défend les intérêts des entreprises actives dans la construction et dans l’installation. La fusion nous rend plus fort que jamais. Les membres de Techlink constituent un cinquième du nombre total d’adhérents de la Confé-

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dération. Cela nous permet, davantage encore que par le passé, de porter une vision commune, ce qui est loin d’être négligeable. Car nos intérêts ne sont pas forcément toujours les mêmes que ceux d’autres entrepreneurs. Les exigences énergétiques, toujours plus strictes, en sont un bel exemple. Si elles sont une bénédiction pour nos membres, elles ne sont au goût de très nombreux autres secteurs (de la construction).

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Une efficacité renforcée

La fusion nous donne de la marge pour engager de nouveaux collaborateurs. Nous procédons donc à une refonte de notre organigramme. Le nombre de conseillers chargés de suivre les évolutions du secteur aux plans technique et juridique passe du simple au double. Par le passé, un temps plein se chargeait du secteur de l’électricité et deux mi-temps s’occupaient des énergies renouvelables. Nous adjoignons à ces effectifs un


GENERAL DIRECTOR Services d’études, social, économique, juridique, fiscale, CCT

OUTSOURCED:

∙ ACCOUNTING ∙ HR

WILLY PAUWELS willy.pauwels@techlink.be

44,1 %

deze evolutie DIRECTOR COMMERCIAL is negatief Business Development, Mar&Com, membres

Advisor lucine.albertian@techlink.be En collaboration avec le service d’études de la Confédération Construction

Teamleader account managers & gestionnaires des dossiers JAN LHOËST jan.lhoest@techlink.be

ACCOUNT MANAGERS

∙ Bruxelles - Flandre sandra.mertens@techlink.be ∙ Wallonie (à engager) ADMINISTRATION

∙ Executive23,6 assistant: %yvan.longin@techlink.be deze evolutie ∙ Administrator Events & Communication: is positief ria.vaneyck@techlink.be ∙ accueil: Marianne Fassin

COPYWRITER cedric.matthys@confederatiebouw.be +32 2 545 59 48

spécialiste en électrotechnique à temps plein ainsi qu’un spécialiste du HVAC à temps plein. Nous avons également engagé récemment un rédacteur et deux account managers à plein temps. Ils auront pour tâche de resserrer les liens avec les départements locaux et les membres individuels.

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Une fonction clé

Techlink est le maillon qui relie les techniciens au secteur. Notre organisation est le point de chute de toutes les parties prenantes influentes (commerce de gros, fabricants et instituts de formation). Parallèlement, ces parties prenantes nous livrent des informations que nous diffusons auprès de nos membres. Nous procéderons par exemple au regroupement de forma­ tions pertinentes de fabricants, de spécialistes ou de la Confédération Construction. Nous espérons pouvoir offrir toutes ces formations à nos membres à un tarif diminué. Nous sommes également en mesure de projeter la taille de notre organisation lorsque nous débattons avec les centres de formation.

EN PRATIQUE Nous mettons tout en œuvre pour que cette période de transition se déroule sans accrocs. Une fusion de ce type implique cependant quelques changements. Entre autres choses, nous avons mis hors ligne les extensions @fedelec.be et @ubbu-ics.be. Nous vous demandons de bien vouloir utiliser désormais l’extension @techlink.be. Vous retrouverez toutes les adresses électroniques dans l’organigramme ci-dessous. Nous vous prions de bien noter notre nouveau numéro de téléphone général : 02 896 69 10.

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Projet

« Je ne pense pas exagérer en affirmant que ce projet est notre fleuron », nous confie Maarten Nuytten. Nous nous trouvons à Oostnieuwkerke, près de Roeselare, et face à nous se tient un ingénieur rayonnant. Maarten dirige EEG nv, divisie Van Braeckel, une des onze entreprises du groupe EEG (plus ­d’infos : voir EEG en résumé). « La réalisation de ces bureaux situés à Alheembouw a nécessité la collaboration avec deux autres filiales. Elektrolyse, installée à Menen, s’est chargée de l’électri­cité, EEG NV a installé la haute tension et Building IQ, installée à Beernem, a conçu et installé le système de gestion du bâtiment. « Cette collaboration est un cas ­d’école de la plus-value générée par la ­structure de notre entreprise. De nombreuses ­sociétés n’ont de connaissances que dans une seule discipline. Notre groupe rassemble en revanche un éventail de sociétés qui maîtrisent toutes sortes de spécia­ lités. Mieux encore, nous disposons de nos propres services d’études. De la conception à la maintenance en passant par l’exécution, EEG est présente à toutes les étapes. La seule chose qui nous manquait depuis toujours était une entre­prise qui fasse le lien entre toutes les techniques. C’est pour cette raison que nous avons créé il y a soixante ans la firme Building IQ, spécialisée dans les systèmes de ges­ tion des bâtiments. L’électrotechnique, le sanitaire et le HVAC font partie d’un seul et même système. »

L’activation du noyau de béton

Le bâtiment d’Alheembouw se pourvoit seul en énergie. Il n’a pas besoin de combustibles fossiles. Les bureaux sont chauffés, ou refroidis, par l’activation du noyau de béton, combinée avec des pompes à chaleur. EEG s’est impliquée très tôt dans le processus de construction. « Lors du coulage du béton, nous avons placé des conduites dans l’armement », explique Maarten, « pour y f­aire passer de l’eau. Le béton se réchauffe ou se refroidit en fonction de la tem-

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EEG : toutes les techniques sous un même toit Une entreprise qui assure à la fois l’électrotechnique, le HVAC, le sanitaire et le système de gestion du bâtiment ? Aucun doute, notre petit doigt nous dit que ce doit être EEG. Heat+ s’est intéressé à un des derniers projets de ce membre de Techlink. pérature de l’eau. Cette technique ­exige un investissement important, mais sa consommation d’énergie est fortement réduite. Avec un système conventionnel, il faut chauffer l’eau à 60° C, parfois même à 90° C. Avec l’activation béton,

on ne dépasse jamais les 40° C. La chaleur géothermique devient la source d’énergie par excellence. Ce bâtiment, par exemple, est branché sur un champ de capteurs géothermiques pour stocker le surplus de chaleur. Il y a une qua-


EEG EN RÉSUMÉ Maarten Nuytten est Business unit manager et travaille le groupe EEG depuis 14 ans. C’est lui qui a assumé la responsabilité finale du projet à Oostneuwkerke. Il doit ses fonctions à une longue évolution. Electro Entreprise a vu le jour peu après la Seconde guerre mondiale à Gullegem, près de Courtrai. Cette petite entreprise électrotechnique s’est développée au fil des ans jusqu’à se spécialiser dans tous les domaines. Elle a par exemple acquis le spécialiste du HVAC et du sanitaire Van Braeckel en 2006, un acteur avec lequel elle a fusionné à l’été 2015 pour devenir EEG nv. Mais la firme a racheté bien d’autres entreprises (voir…). Le groupe dispose donc de toutes les techniques en interne, mais il a fait le choix délibéré de conserver les noms et les identités des diverses entreprises qui le composent. Chaque filiale gère ses propres projets. Seuls les services généraux, comme les services d’études, sont centralisés. Maarten Nuytten est aujourd’hui à la tête d’EEG nv, divisie Van Braeckel, la plus grande des cinq entreprises de HVAC et de sanitaire du groupe EEG. Maarten ne doit pas seulement veiller à ce que Van Braeckel tourne normalement. En sa qualité de business unit director, sa tâche consiste également à établir une convergence entre toutes les filiales du secteur du HVAC et du sanitaire. Un défi, on l’imagine aisément, qui ne doit pas être une sinécure dans un consortium qui regroupe plus de six cents personnes et génère un chiffre d’affaires annuel de 130 millions d’euros.

rantaine de trous de forage et certaines conduites vont à une profondeur qui peut atteindre 100 mètres. « L’efficacité énergétique n’est pas le seul avantage de l’activation du noyau de béton. Premièrement, et contrairement aux systèmes de conditionnement d’air, par exemple, il n’y a aucun déplacement d’air. L’air est donc moins sec, ce qui dimi­nue la circulation des microbes et des poussières. Deuxièmement, le système est encastré dans les murs, ce qui veut dire qu’on ne perd pas de place à cause des radiateurs. Troisièmement, l’activation béton est totalement silen­ cieuse. Il n’y a aucune gêne causée par des conduites de chauffage remplies d’air ou la soufflerie d’un système de conditionnement d’air. »

fuse la chaleur, ou le froid, via le plafond et le sol. « Dans ce bâtiment, le rayonnement provient en grande partie du plafond », explique Maarten. « Les tuyaux ne se trouvent qu’à quelques centimètres au-dessus de la surface du plafond. Il n’y a donc pas de faux plafonds (ce qui n’est

Pas de faux plafonds

A côté de ses nombreux avantages, l’acti­ vation du noyau de béton comporte aussi quelques inconvénients. Le béton dif-

Maarten Nuytten dirige EEG nv, divisie Van Braeckel. Il nous fait la visite des bureaux d’Alheembouw.

jamais une bonne idée avec l’activation béton de toute façon, ndlr), si bien que toutes les techniques se trouvent dans le sol. « Le deuxième désavantage de l’activa­ tion du noyau de béton est qu’il faut travailler avec du béton apparent pour que le système ait un fonctionnement optimal. Mais à mon avis c’est plus un avantage qu’un inconvénient. Avouez que ce bâtiment est absolument magnifique ! Je dois bien avouer que nous avons rencontré pas mal de difficultés. Comme vous pouvez le constater, il est rond. Si les murs étaient rectilignes, il serait facile de mesurer où placer une lampe, par exemple. Ici, nous avons tout calculé à partir du centre du bâtiment. » « En outre, le béton apparent ne rend pas forcément les choses faciles. Il faut bien réfléchir à l’avance à la façon dont vous tirerez les câbles étant donné que le câblage est coulé dans la chape. Si tout est ›››

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Projet

ENTREPRISES : EEG NV: div electro-entreprise en div van braeckel

Leroy: hvac et sanitaire, Bruges Marechal: sanitaire et travaux de zingage, Bruges Electrolyse: électricité générale, Menen Building-IQ: systèmes de gestion de bâtiment et monitoring énergétique, Beernem

Heyer: Gaz et appareils médicaux, Saint-Trond Dekock: hvac et sanitaire, Turnhout

Elektro Kamiel Smet: électricité générale, Saint-Nicolas

Bessemans: hvac et sanitaire, L’activation béton, les dispositifs de post-chauffage et les deux centrales de traitement d’air tournent tous sur deux pompes à chaleur d’une puissance de 40 kilowatts.

››› convenablement pensé, il n’y aura plus

besoin d’aller forer dans le béton par la suite. D’ailleurs c’est impossible, pour deux raisons. D’une part cette opération laissera des traces indélébiles et, pire encore, vous courez le risque de forer dans une conduite de l’activation du noyau de béton. Et alors bonjour les ennuis. »

Centrales de traitement d’air

L’activation du noyau de béton fonc­ tionne lentement. Il faut parfois plusieurs heures avant que le bâtiment ne prenne ou ne perde un degré. Mais EEG a cherché à solutionner ce problème

«

La plupart des clients sont disposés à payer pour une installation qui a la qualité d’une Rolls Royce. Mais du moment qu’elle ne consomme pas trop (rires).

»

MAARTEN NUYTTEN

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également. « En plus des dispositifs de post-chauffage qui permettent de régler la température séparément dans chaque espace », explique Maarten, « nous avons aussi installé deux centrales de traitement d’air. Une grande dans la cave pour tout le bâtiment et une autre, plus ­petit, au deuxième étage, pour l’audito­rium. Les deux groupes sont gérés électro­ niquement. Des CO2-mètres ont été ­installés dans les différents espaces. Sur la base de ces valeurs, le système détermine la quantité d’air frais qu’il faut souffler dans le système. » « Cette prouesse technologique est faci­ lement réglable à l’aide du programme Webeasy, avec lequel travaille notre ­filiale Building IQ. L’utilisateur peut commander le logiciel en toute facilité. Il peut régler la température à distance, voir où les lampes sont allumées, etc. Webeasy offre en outre beaucoup d’autres avantages à une entreprise technique comme la nôtre. Le programme nous indique quand un problème survient. Par exemple, il envoie une notification quand un filtre doit être remplacé. Il ne nous reste plus qu’à convenir à l’avance avec le client d’un moment pour passer faire un entretien. En outre, Webeasy est véritablement un système ouvert. Ces derniè­

Saint-Trond

res années, de nombreux fabricants ont commercialisé des systèmes prétendument ouverts. Mais au bout du compte, il n’était possible de brancher que leurs produits. Avec ­Webeasy, nous sommes libres de choisir ce que nous utilisons. »

Rendement garanti

« Webeasy est aussi capable de stocker des données », ajoute Maarten. « Grâce à des graphiques, l’utilisateur peut observer la consommation de chaque appareil, ce qui permet de tirer des conclusions. Pour moi, c’est l’avenir. Nous allons vers un monde où nous pourrons faire des simu­lations préalables au mo­yen de programmes comme Webeasy. Ces applications logicielles seront à tous les coups incontournables pour les rénovations. Le client pourra comparer avec précision la consommation d’énergie de l’installation existante avec la consommation d’une alter­native moins énergivore. Et attention ! Cela aura d’immenses conséquences sur notre secteur. Je m’imagine parfaitement qu’à l’avenir le client exigera un contrat dans lequel l’entrepreneur s’engage à atteindre un rendement déterminé. La plupart des clients sont disposés à payer pour une installation qui a la qualité d’une Rolls Royce. Mais du moment qu’elle ne consomme pas trop (rires). »


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Déplacements des ouvriers

Indemnités de voyage : des déplacements domicilestravail à la mobilité Comme le veut la tradition, nous procéderons début février à l’adaptation des indemnités de voyage pour les ouvriers de notre secteur (CP 124). Le moment ne pouvait mieux tomber pour examiner comment il convient de rémunérer ces indemnités. Heat+ est allé boire un café avec Hendrik De Wit, expert social au sein de notre organisation faîtière, la Confédération Construction.

J’ai récemment tenté de lire la CCT (convention collective de travail, ndlr.), un texte qui évoque toutes sortes de « frais de déplacement ». Mais, pour être honnête, on ne peut pas dire que sa formulation soit limpide. Pourriez-vous éclairer ma chandelle concernant les distinctions à faire ?

Hendrik De Wit: « Tout d’abord, nous devons bien faire la différence entre les indemnités de déplacement et les indemnités de mobi­lité. La première catégorie, celle des indemnités de déplacement, couvre les coûts consentis par un ouvrier pour se rendre dans un lieu donné. Ces déplacements sont divisés en deux grands sous-groupes : les déplacements en transports publics et les déplacements que le travailleur effectue avec son propre véhicule. Si votre ouvrier opte pour les transports publics, l’employeur est obligé de lui rembourser le coût ­total de son titre de transport. Si votre travailleur vient avec sa voiture, il reçoit un montant équivalent. La SNCB calcule le prix d’un abonnement en fonction de la longueur du trajet et c’est sur ce prix que nous nous basons pour calculer l’indemnité de déplacement. »

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Outre les indemnités de déplacement, il y a aussi une indemnité de mobilité. En quoi consiste-t-elle ?

De Wit: « Les indemnités de mobilité couvrent la mobilité dans son ensemble, y compris quand il y a utilisation d’un véhicule appartenant à l’employeur. Un ouvrier qui se déplace avec sa propre voiture a donc droit à deux indemnités. Il bénéficie non seulement d’une indemnité de déplacement, mais aussi d’une indemnité de mobilité. Pour aider les employeurs à bien distinguer ces montants, la Confédération Construction a élaboré un tableau qui liste les deux indemnités séparément, puisque vous devez parfois les payer toutes les deux. »

Le règlement domicile-travail s’applique-t-il aussi à un ouvrier qui se rend au travail à vélo ?

De Wit: « Non, un cycliste reçoit 22 centimes par kilomètre. Il s’agit de l’indemnité domicile-travail la plus élevée. Par contre, l’ouvrier ne perçoit pas d’indemnité de déplacement. Ce qui n’implique pas que l’ouvrier perçoive davantage que quand il vient en voiture. »



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Déplacements des ouvriers

COMMENT DOIS-JE CALCULER L’INDEMNITÉ DE VOYAGE ? Lorsque vous avez compris quelle(s) indemnité(s) vous devez payer, vous pouvez passer à la deuxième étape : le calcul de la compensation. Il existe des compensations de deux types : d’une part, les indemnités de mobilité, d’autre part, les indemnités de déplacement. La méthode servant à calculer combien il faut payer par kilomètre accompli est différente dans chaque cas. Pour la mobilité, les choses sont relativement simples. La CCT contient un tableau menti­ onnant les montants de base. Il faut multiplier ces montants par le nom­ bre de kilomètres. Pour les indem­ nités de déplacement, le calcul est plus compliqué. Il existe également des tableaux par kilomètre, mais ces montants s’entendent par se­ maine. Vous indemnisez en fait cinq déplacements allers-retours en une

Dois-je aussi payer des indemnités de mobilité pour les distances de moins de dix kilomètres ?

De Wit: « Ça dépend. Selon ­notre CCT, il ne faut verser des indemnités de mobilité qu’à partir du moment où la distance couverte en un jour par un ouvrier s’élève à au moins dix kilomètres. Dans la pratique, il n’est pas si courant qu’un travailleur ne couvre pas au moins cette distance. Et puis, il ne faut pas oublier que cette règle ne s’applique pas aux indemnités de déplacement. Celles-ci comptent aussi pour les courtes distances. Un ouvrier qui vit à moins de cinq kilo­mètres de son entreprise reçoit donc aussi une compensation. »

fois. Le tableau propose néanmoins des montants par jour pour ceux qui le souhaitent.

DANS LA PRATIQUE Tous les tableaux sont disponibles sur le site internet de la Confédération Construction. Remarquez que les in­ demnités de déplacement font l’objet de deux barèmes. Le tableau « barè­ me A » sert à calculer les déplace­ ments en train (exprimés dans chaque distance). Le tableau « barè­ me B » sert pour les déplacements avec toutes les autres catégories de véhicules (exprimés en distance tota­ le parcourue par jour, soit un calcul englobant l’aller et le retour).

Comment faut-il enregistrer les kilomètres parcourus ?

De Wit: «  L’employeur peut recourir au système de son choix. Il peut rentrer les voyages un à un, manuel­lement, dans un planificateur d’itinéraires comme Google Maps et les inscrire sur une feuille de route. Mais il peut aussi recourir à un système track-and-trace, qui tient automatiquement les données à jour. » « Attention. Jadis, nous calculions les distances à vol d’oiseau. Depuis quelques années, il faut tenir le compte des kilomètres parcourus. Et il est important d’être précis. En tant qu’employeur, vous n’êtes pas seulement obligé de payer toutes les indemnités de voyages (c’est-à-dire tant les indemnités de déplacement que de mobilité, ndlr.). Vous devez aussi fournir chaque mois à vos travailleurs une liste qui reprend le détail des kilomètres chaque jour par chaque ouvrier ainsi que le montant qu’il perçoit à ce titre. »

Peut-on payer à ses ouvriers un montant plus élevé que ne le prévoit la CCT ?

De Wit: « Non. Si un employeur verse une indemnité de mobilité supérieure à ce qui est convenu au niveau sectoriel), il doit payer une cotisation ONSS sur la totalité de l’indemnité de mobilité, et donc pas uniquement sur la différence. Pour le formuler en des termes plus compréhensibles : l’employeur paye environ 70 % de plus et le travailleur reverse la moitié à l’État. »

Les ouvriers viennent souvent au dépôt ou au lieu de rassemblement avec leur propre véhicule. Ils prennent ensuite une camionnette de l’entreprise, avec laquelle ils vont ensemble jusqu’au chantier. Quelle indemnité fautil verser dans ce cas de figure ?

De Wit: « Ce n’est pas toujours forcément noir ou blanc. Je veux dire qu’il est aussi possible de combiner différentes indemnités. Dans ce cas précis, l’ouvrier bénéficie d’une indemnité pour ses déplacements domicile-travail, qui couvre donc son déplacement depuis son domicile jusqu’au dépôt ou au point de ralliement. S’ajoute à cela une indemnité de mobilité pour la distance totale entre son domicile et le chantier. Vous le constatez, ce calcul peut devenir assez complexe. »

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Déplacements des ouvriers

Et que se passe-t-il si un ouvrier doit se rendre d’un chantier vers un autre chantier ? Peut-on aussi lui verser une indemnité de mobilité ?

De Wit: « Non, dans ce cas, le salaire horaire reste d’application. Et il ne faut ajouter aucune indemnité de voyage, à moins que le travailleur utilise son propre véhicule. C’est alors l’indemnité de déplacement générale qui s’applique (celle-ci s’élève à 0,3460 euro par kilomè­tre accompli jusqu’au 30 juin 2018, ndlr.). Et cette indemnité n’est pas sectorielle, contrairement aux compensations pour les déplacements domicile-travail et les déplacements jusqu’au chantier. »

Fait-il continuer à payer le salaire horaire si l’ouvrier a d’abord travaillé au siège ? J’ai entendu dire que le temps de travail commence à courir à partir du moment où un ouvrier est au travail depuis plus que cinq minutes.

De Wit: « Il a été décidé que le temps de travail ne commence pas à courir si on charge ou décharge. Mais ce critère étant relatif, nous l’avons précisé. Si un ouvrier travaille plus de cinq minutes au siège de l’entreprise, le temps de travail commence à courir. Sauf que nous remarquons que certains petits ­malins flânent un petit peu pour atteindre le seuil des cinq minutes. Ce n’est évidemment pas l’idée. »

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• février 2018

Il arrive qu’un travailleur puisse utiliser un véhicule de son employeur pour rentrer chez lui. Est-ce une compensation suffisante ?

De Wit: « Non, vous devez payer une indemnité de mobilité pour la distance totale. L’indemnité de déplacement ne s’applique pas. L’ouvrier ne vient pas au travail “par ses propres ressources”, pour reprendre la formulation de notre CCT. Le montant exact perçu par le travailleur ne dépend pas que de la distance. Nous faisons aussi une distinction entre un passager et un conducteur. Ce dernier reçoit plus, bien entendu. Attention également, car ici aussi nous devons souvent diviser le trajet en deux parties. Il se peut par exemple qu’un ouvrier aille du chantier à l’entreprise avec un passager à bord, auquel cas il est indemnisé en tant que conducteur. Par contre, s’il fait seul le chemin de l’entreprise à son domicile, nous le considérons comme un passager. Il est au volant mais il ne transporte personne. » « Un autre point mérite l’attention. Réfléchissez-y à deux fois avant de prêter un véhicule à un ouvrier. Si votre ouvrier utilise le véhicule pour des déplacements

privés, le fisc peut vous taper sur les doigts, car il est alors question d’un “avantage de toute nature”. Vous êtes censé payer un impôt sur ces kilomètres privés, ce qui peut revenir assez cher pour votre travailleur. Si le fisc découvre qu’un de vos ouvriers utilise un véhicule de l’entreprise privée, il demandera à l’employeur de montrer quels kilomètres sont privés et quels kilomètres ont été parcourus pour le travail. De nombreux employeurs sont pourtant négligents à cet égard. Ils n’ont jamais tenu ces comptes et c’est alors que les problèmes commencent. Le fisc effectue lui-même un calcul et j’ai déjà entendu des histoires pas piquées des vers. Des ouvriers obligés de payés du jour au lendemain 100 à 150 euros d’impôts en plus par mois, et rétroactivement sur plusieurs mois. Soyez prudent, faites signer à l’ouvrier une car policy, par exemple. Il déclarera qu’il utilise le véhicule exclusivement pour ses déplacements domicile-travail. Comme ça, pas de cadavre dans le placard. »

PLUS D’INFOS Cet article n’aborde que les questions les plus fréquentes. Si vous rencontrez des problèmes spécifiques ou que vous souhaitez savoir comment indemniser les déplacements de vos employés, envoyez un courriel à Lucine Albertian (lucine.albertian@ techlink.be), conseillère au sein de notre fédération professionnelle Techlink. Vous pouvez également adresser à Lucine vos questions concernant la car policy. Comme chaque cas est différent, elle rédige le document à vos côtés. Encore un avantage dont peuvent bénéficier les membres de Techlink !


98% DES CHEMINS MÈNENT À UN SANICENTER

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Nous le savons, vos journées sont très chargées et vous n’avez pas toujours le temps de faire de longs trajets. Voilà pourquoi vous trouverez toujours un Sanicenter avec un stock de plus de 6000 articles disponibles, proche de chez vous ou de votre chantier. Retrouvez nos différentes adresses sur www.facq.be


Productnews

Linum Europe couronnée entreprise de l’année à Kuurne

Ondernemend Kuurne a désigné Linum Europe entreprise de l’année. Avec Jan Vanderbeke à sa tête, la deuxième génération est à la barre. Le père de Jan, Fred Vanderbeke, a fait sortir de terre Linum en 1986. Il était seul. Aujourd’hui, Linum emploie 85 collaborateurs. La PME en croissance rapide nourrit des ambitions européennes sur les marchés de la technique du froid et du HVAC. La société a récemment ouvert des bureaux de vente en Suisse et en Autriche. En un mot comme en cent, une entreprise familiale belge dont nous pouvons être fiers. www.linum.eu

Syncro Systems sécurise votre camionnette contre les effractions

Les effractions dans les camionnettes sont en augmentation dans notre secteur. Les voleurs savent qu’ils peuvent y dérober toutes sortes d’outils et de fournitures. Les systèmes d’alarme ne les dissuadent en rien. Avant même que des passants attentifs n’aient le temps de prévenir la police, les cambrioleurs ont eu le temps de disparaître dans la nature. Il est donc crucial de sécuriser convenablement les portes de votre camionnette. Une société namuroise du nom de Syncro Systems propose toute une gamme de cadenas antivol. Ils sont disponibles en trois versions: mono (uniquement pour les portes arrières), duo (portes arrières et une porte coulissante) et trio (portes arrières et deux portes coulissantes). http://www.syncro-utilitaire.be

Fédérale Assurance offre une assurance auto obligatoire élargie

Toute personne désireuse de prendre la route doit obligatoirement faire assurer sa responsabilité civile. Les compa­ gnies d’assurance offrent toutes, à cet égard, des conditions de base pour ainsi dire semblables. Raison supplémentaire de prendre le temps de vérifier les garanties supplémentaires éventuellement intégrées dans le contrat. Fédérale Assurance, par exemple, vous offre plus que la loi ne le prescrit. Le bonus-malus des conducteurs exemplaires (de véhicules personnels) peut descendre jusqu’à -2. Une fois parvenu à ce niveau, les deux premiers accidents n’ont aucune influence sur la prime que vous payez. Mieux, même le troisième accident ne fait pas augmenter la prime (sauf s’il se produit dans les quatre ans qui suivent le deuxième accident). Ces conditions vous étonnent ? Prenez contact avec Fédérale Assurance. C’est sans engagement. www.federale.be

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by Techlink

• février 2018

Euro-Index souffle ses 50 bougies

Fondée en 1968, Euro-Index n’était à ses débuts qu’un petit distributeur de pièces d’installations de chauffage. L’entreprise a évolué avec son temps. Désormais, Euro-Index commercialise non seulement des pièces, mais aussi toutes sortes d’instruments de mesure. Elle n’est pas seulement en contact avec des installateurs-chauffagistes, mais aussi avec un nombre croissant d’autres techniciens. Euro-Index sert aujourd’hui, entre autres, l’ensemble du secteur du climat intérieur et de l’électrotechnique. Rendez-vous sur le site d’Euro-Index pour découvrir les promos anniversaires que l’entreprise vous réserve. www.euro-index.be

La pompe à chaleur Stiebel Eltron, presque silencieuse

La pompe à chaleur air-eau WPL IKCS classic du fabricant Stiebel Eltron est spécialement conçue pour être placée à l’intérieur. Le guidage d’air est parfaitement assourdi, à tel point que la pompe est quasiment inaudible même dans les petits espaces. Elle offre également de nombreux avantages pour l’installateur. Les tuyaux à air sont équipés de raccords instantanés et Stiebel Eltron a intégré de nombreuses composantes dans la pompe. Cerise sur le gâteau, la pompe réchauffe et refroidit non seulement l’air, elle peut aussi être raccordée au boiler. D’une pierre deux coups? Non. Trois! www.stiebel-eltron.be


BWT – votre partenaire en traitement d'eau

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Connaissez-vous l'AQA perla ? Intelligent et écologique, c’est un adoucisseur volumétrique à régénération proportionnelle. Il désinfecte automatiquement à chaque régénération, possède un programme spécial vacances et est facile à installer. BWT vous offre la mise en service. Vous êtes expert en sanitaire mais vous n'avez aucune expérience en traitement d'eau ? Alors, devenez expert de l'eau en vous inscrivant à une formation BWT via notre site web.

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Le gaz naturel

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Vous êtes prêt pour demain.

Zo ben je klaar voor morgen.


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