Power+ mai 2019

Publication professionnelle de Techlink pour les entreprises d’installation de techniques spéciales

MAI 2019 REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE

by Techlink

by Tech

L’IdO dans l’électrotechnique Législation « F-gaz »

Dossier

Points de chargement Mode 3 pour véhicules électriques

NO U V

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ÉDITO

Techlink sur tous les fronts Le printemps n’apporte pas seulement avec lui la chaleur des premiers rayons de soleil, il déroule aussi pour vous, membre de Techlink, un agenda largement pourvu en activités diverses. Vous ne vous êtes d’ailleurs pas fait prier pour prendre part à nos activités de mars et avril, qui ont mis en plein dans le mille ! Ce sont d'abord les coulisses de Duvel que nous avons découvertes et, lors d’une seconde excursion, nous avons visité les Câbleries d’Eupen et la station d’épuration Aquiris de Vilvorde.

Techlink perfectionne sans cesse son organisation, affine sa collaboration avec ses organisations partenaires, à tous les niveaux, afin de faire valoir des positions aussi pertinentes que possibles. Pour y parvenir, nous pouvons nous appuyer à la fois sur les efforts de notre équipe de collaborateurs fixes et sur l’engagement bénévole de nos membres. Grâce à ces efforts conjugués, notre représentation dans les comités sectoriels est plus en prise sur la réalité, nos groupes techniques fonctionnent mieux et les interactions, tant au niveau national que local, sont renforcées.

Karl Neyrinck

Sur un autre plan, Techlink est désireuse d’apporter une plus-value novatrice à ses membres à travers une offre élargie de services de qualité, orientés à la fois vers le soutien, l’information, le conseil et la formation. Nous voulons être une organisation sectorielle en prise permanente avec l’actualité, qu’il s’agisse du règlement sur les gaz fluorés (voir page 6), qui suscite un émoi certain dans le secteur du froid, ou de certaines tendances futures et en particulier des technologies révolutionnaires comme le BIM, la robotisation, l’impression et le scan 3D (voir page 11). Quant au monde de l’Internet des Objet (voir page 12), il est beaucoup plus proche que vous ne l’imaginez. Nous vivons dans un monde de plus en plus numérisé où la collecte de données détermine l’avenir de la planète.

Enfin, il faut tout de même veiller de temps à autre à lever le pied. C’est pourquoi Techlink organise chaque année la « Nuit des techniques » (voir page 36), événement où nos membres ont la possibilité de développer leur réseau dans une atmosphère informelle.

Karl Neyrinck PRÉSIDENT TECHLINK NATIONAL

COLOPHON Confédération Construction Rue du Lombard 34-42 • 1000 Bruxelles confederationconstrution.be TVA: BE 0406 479 092

Techlink asbl Joseph Chantraineplantsoen 1 • 3070 Kortenberg T. +32 2 896 96 10 info@techlink.be • www.techlink.be

Rédaction Dirk De Wolf dirk.dewolf@confederatiebouw.be T. +32 2 545 59 48

Editeur responsable Filip Coveliers, directeur communication filip.coveliers@confederationconstruction.be

Director General Kris Van Dingenen kris.vandingenen@techlink.be

Traduction André Verkaeren, Metaphrasis sprl

Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR

Publicité Inge De Ridder T. +32 53 80 87 47 • F. +32 53 80 87 48 inge.deridder@confederatiebouw.be

Mise en pages nikka.cuypers@confederationconstruction.be Impression Graphius

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F Y Y Plus d’informations et conditions dans le réseau Citroën participant ou sur business.citroen.be.

SOMMAIRE

6

18

36

Législation « F-gaz »

Points de chargement Mode 3 pour véhicules électriques

La Nuit des Techniques

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artificielle, quels défis ?

« Électrotechnique »

Législation : Le règlement « F-Gaz » 517/2014

26

46

11

28

Si vous utilisez des gaz à effet de serre fluorés pour produire du froid dans vos installations de refroidissement, préparez-vous au 1er janvier 2020.

C’est à partir de cette date qu’entrent en vigueur certaines dispositions du règlement sur les « F-gaz », susceptibles d’avoir un impact sur votre installation de refroidissement.

3

Édito : Techlink sur tous les fronts

6

Technologie : L’impression 3D

12

Technologie : L’IdO dans

Notre organisation partenaire Volta décrit la protection des points de chargement Mode 3 au moyen d’un dispositif automatique de courant différentiel.

Événement : Intelligence

Organigramme de Techlink Actualités : Opter pour l’apprentissage dual

33

La deuxième « Nuit des Techniques » organisée en mars dernier à l’hôtel Steigenberger Wiltcher’s, à Bruxelles, a tenu toutes ses promesses. Vous vous êtes reconnu sur les photos?

Conseil sectoriel

Projet : L'expertise au service du développement durable

48

Questions-Réponses : Une liaison à la terre peut-elle s’envisager via un rail DIN ?

16

Événement : Le rôle de l’installateur dans la transition énergétique

50

voiture électrique

36

52

18

des Techniques »

l’électrotechnique

Actualités : L’émergence de la

Dossier technique : Points de chargement Mode 3 pour véhicules électriques

Événement : La deuxième « Nuit

40

Dossier technique :

En bref Le collaborateur : Sofie Lapière

54

Productnews

La gestion énergétique possible grâce au compteur numérique mai 2019 •

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Législation

Règlement 517/2014 : qu’est-ce qui change au 1er janvier 2020 ?

Si vous utilisez des gaz à effet de serre fluorés (F-Gaz) comme fluide frigorigène dans vos installations de refroidissement, veillez à vous préparer en vue du 1er janvier 2020, car c’est à partir de cette date qu’entrent en vigueur des dispositions du règlement F-Gaz qui pourraient les concerner.

La législation F-Gaz a déjà créé pas mal d’émoi dans le secteur du froid. Que vous soyez utilisateur final, grossiste, producteur ou entreprise frigoriste certifiée, les règles s’appliquant à l’utilisation des F-Gaz sont sans cesse plus strictes. ­D’une part, l’utilisation des F-Gaz est découragée par leur suppression progressive au moyen de quotas. D’autre part, l’Europe impose des restrictions de plus en plus sévères sur la commercialisation des installations de refroidissement et de conditionnement d’air contenant des F-Gaz. Mais commençons plutôt par nous pencher en détail sur le contenu de la législation sur les F-Gaz, et sur les alternatives.

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• mai 2019

Les F-Gaz, c’est quoi ?

Les F-Gaz sont une appellation générique regroupant les HFC (hydrofluorocarbures), les PFC (perfluorocarbures) et les SF6 (hexafluorures de soufre). Les HFC sont utilisés comme fluides frigorigènes dans les appareils frigorifiques et le conditionnement d’air. À l’époque, ils ont été introduits pour remplacer les (H)CFC. L’utilisation des (H)CFC a été bannie par le règlement européen sur l’ozone parce que ces gaz endommagent la couche d’ozone dans la stratosphère. Toutefois, il apparaît aujourd’hui que même les HFC (et les gaz fluorés en général) sont néfastes pour le climat par-

ce qu’ils renforcent l’effet de serre.

Les F-Gaz ont une valeur PRP très élevée, ce qui signifie qu’ils ont une grande influence (négative) sur le réchauffement terrestre. PRP signifie « potentiel de réchauffement planétaire ». Cette valeur exprime le potentiel de réchauffement du gaz à effet de serre concerné, c’està-dire la contribution relative à l’effet de serre d’une unité du gaz en ques­tion comparée avec une unité de CO2 intégrée sur une période de 100 ans.

Eu égard à leur valeur PRP très élevée, des mesures et des initiatives sont prises

à tous les niveaux – mondial, européen et régional – afin de limiter et d’éviter l’émis­sion de ces gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Cette politique poursuit deux objectifs : 1. l’amélioration de l’étanchéité des appareils dans lesquels ils sont utilisés ; et 2. l’interdiction ou la dissuasion quant à l’utilisation de ces gaz, et la stimula­ tion d’alternatives plus respectueuses de l’environnement.

La valeur PRP est le critère principal lorsqu’il faut choisir un F-Gaz comme fluide frigorigène. Plus elle est faible, mieux cela vaut pour l’environnement.

Règlement 517/2014 sur les gaz fluorés ou F-Gaz

Au niveau européen, le règlement 842/2006 relatif à certains gaz à effet de serre fluorés a été approuvé le 17 mai 2006. Ce texte devait mettre un point d’arrêt à la hausse observée des émissions de F-Gaz. Ce règlement imposait des obligations aux exploitants d’installa­tions de refroidissement, et notamment des contrôles périodiques d’étanchéité, la récupération obligatoire des F-Gaz dans les installations, la certification du personnel d’entretien et des entreprises concernées, des exigences en matière d’étiquetage et d’obligations en matière d’établissement de rapports. Il contenait également plusieurs dispositions d’interdiction portant sur la commercialisation d’un nombre limité d’appareils contenant des F-Gaz. Huit ans plus tard, il est apparu que ce règlement n’allait pas assez loin pour at­ teindre les ambitieux objectifs de l’Europe en matière de réduction des gaz à effet de serre. Il a donc été décidé, puisque de plus en plus d’alternatives aux F-Gaz étaient disponibles, de renforcer for­ tement ce règlement. Cette initiative a abouti, le 16 avril 2014, à l’approba­ tion du règlement UE 517/2014 sur les gaz fluorés, entré en vigueur le 1er janvier 2015. Ce nouveau règlement doit permettre, au niveau européen, une diminution des émissions de 2005 d’au moins 60 % d’ici 2030. Dans un premier temps, ce nouveau texte ambitionne surtout une

diminution rapide de l’utilisation des F-Gaz dont les PRP ont une valeur élevée. Les principales mesures supplémentaires sont les suivantes : • Une limitation de l’offre de HFC au moyen d’un système de quotas pour les importateurs et les producteurs de HFC (phasedown). D’ici 2030, ce système de quotas permettra une réduction de la quantité de HFC mis sur le marché de 79 % par rapport à la quantité commercialisée en 2015 (exprimée en équivalents CO2).

• Un élargissement considérable de la liste des appareils dans lesquels, à partir d’une date déterminée, un F-Gaz ne peut plus être utilisé. La répercus­sion principale viendra de l’interdiction, à partir de 2020, de commercialiser de nouveaux appareils de refroidissement utilisant des HFC dont le PRP a une valeur égale ou supérieure à 2500.

• À partir de 2020, l’arrêt de l’utilisation dans des systèmes de refroidissement existants de F-Gaz nouvellement produits et dont le PRP a une valeur égale ou supérieure à 2500 (et pour 2030, de gaz recyclés ou régénérés).

• À partir du 1er janvier 2022, les HFC dont le PRP est égal ou supérieur à 1500 sont interdits dans les nouvelles installations de refroidissement d’une puissance égale ou supérieure à 40 kW, à l’exception du système primaire de réfrigération des systèmes en cascade, où le fluide frigorigène doit avoir un PRP inférieur à 1500.

• L’adaptation des directives concernant les contrôles d’étanchéité en fonction du tonnage d’équivalents CO2 présent dans l’appareil. La fréquence à laquelle l’étanchéité d’une installation de refroidissement doit être contrôlée est désormais déterminée par la quantité de kg présente dans le système de refroidissement. Désormais, c’est tant la valeur du PRP que la quan­tité de kg de fluide frigorigène présente dans l’appareil de refroidissement qui déterminent la fréquence des contrôles à effectuer. Plus le fluide frigorigène est

nocif (plus son PRP est élevé), plus les contrôles d’étanchéité doivent être fréquents.

F-GAZ DONT ­L’UTILISATION EST ­INTERDITE À PARTIR DU 1ER JANVIER 2020 F-gaz

Valeur PRP

R23 14800 R404A 3922 R422A 3143 R422D 2729 R434A 3246 R507A 3985 R508B 13214

Constat : seul un quart des fluides frigorigènes contenant des F-Gaz est récupéré

Une étude récente du Département flamand de l’Environnement confirme ­l’hypothèse selon laquelle les F-Gaz ne sont pas suffisamment récupérés dans les appareils de refroidissement. Les F-Gaz peuvent s’échapper de deux manières et donc contribuer aux émissions de gaz à effet de serre. Il y a d’une part les fuites, causées notamment par un entretien insuffisant, une exploitation négligente et l’usure des installations de refroidissement. D’autre part, des gaz s’échappent également lors de la mise hors service définitive de ces appareils de refroidissement, lorsque le fluide frigorigène, au moment du démontage et/ou du transport, n’est pas récupéré et/ou traité avec le soin requis. Dans le cadre de l’établissement de l’inventaire annuel des émissions de F-Gaz, on suppose que seulement un quart du fluide frigorigène subsistant est récupéré à partir des appareils de refroidissement de grande taille. Concernant les appareils commerciaux de taille plus petite et les systèmes de conditionnement d’air, l’hypothèse est que 70 % du fluide frigorigène subsistant s’échappe des appareils avant de parvenir dans l’usine où ils seront démantelés de façon ››› mai 2019 •

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Législation

››› définitive. Sur la base de ces supposi­

tions, on estime, pour 2016, que quelque 383 kilotonnes équivalents CO2 de F-Gaz se sont échappées d’appareils de refroidissement mis hors service. Un des obstacles à l’élimination des F-Gaz est l'insuffisance des connaissances sur la réglementation en matière de déchets, ainsi que des obligations et possibilités concernant le transport et la réutilisa­tion des F-Gaz récupérés. Beaucoup d’acteurs n’ont pas conscience du fait que les F-Gaz récupérés, dans un certain nom­ bre de cas, peuvent être réutilisés, et qu’il est même possible d’effectuer ou d’organiser le transport de ces gaz.

Appel au respect plus strict de la législation sur les gaz fluorés

Ces derniers mois ont vu la multiplication des articles sur le commerce illégal des fluides frigorigènes. Le règlement sur les quotas limite le volume de HFC pouvant être commercialisé sur le marché européen, provoquant une envolée des prix de certains fluides frigorigènes. Des bandes criminelles organisées jouent de cette situation en faisant passer en contrebande des cylindres contenant des fluides frigorigènes en Europe. Aux yeux de quatre associations sectorielles européennes, à savoir l’EPEE (partenariat européen pour l’énergie et l’environnement), l’AREA (association européenne du froid, du conditionnement d’air et des pompes à chaleur), l’EFCTC (qui représente les fabricants de HFC) et ADC3R (l’organisation faîtière du secteur frigoriste français), cette situation donne lieu à deux messages : il s’agit, d’une part, de mieux assurer le respect du règlement et, de l’autre, de faire en sorte que les acteurs du marché prennent leurs responsabilités.

Amendement de Kigali

L’amendement de Kigali au protocole de Montréal est entré en vigueur le 1er janvier 2019. Cet amendement est un accord international visant à réduire de plus de 80 % la production et la consommation prévue de HFC. S’il fait l’objet d’un suivi optimal, l’amendement rendra possible, d’ici la fin du siècle, une baisse du réchauffement planétaire de 0,4 °C. L’amendement a été signé fin 2016 à Ki-

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gali (Rwanda) par 197 pays. Il a déjà été ratifié par 65 pays (dont la Belgique, en juin 2018). D’autres ratifications sont prévues dans les prochaines semaines. La disponibilité de solutions alternatives est un des principaux facteurs déterminant le rythme auquel la problématique des fluides frigorigènes peut être prise à brasle-corps.

Quelles alternatives ?

ont toutes un point d’ébullition ; • les mélanges azéotropiques, c’està-dire des mélanges de deux (ou trois) substances dont la composition est telle que le mélange possède un point d’ébullition clair et qu’il se comporte par conséquent comme une monosubstance (ces mélanges portent un numéro R compris entre 500 et 599 ; par exemple R507) ; • les mélanges zéotropiques, c’està-dire les mélanges ayant un comportement pratiquement azéo­ tropiques et dont la trajectoire d’ébullition et de condensation est généralement brève (elles portent un numéro R compris entre 400 et 499 ; par exemple R407c)

Le marché s’oriente actuellement vers le développement d’une nouvelle généra­ tion de fluides frigorigènes dont l’effet sur l’environnement et l’effet de serre sont moins graves. Nous assistons en conséquence à l’arrivée progressive de nouveaux gaz fluorés dont le PRP est beau­coup plus faible, comme le R449a, le R407d ou le R32, des alternatives chimiques à base de HFO comme le R1234yf 2. Fluides frigorigènes naturels : ce sont ou encore des fluides frigorigènes natudes composés organiques tels que le rels comme le CO2 et le propane. Le repropane, le CO2 ou l’ammoniaque. cours à des alternatives respectueuses de Les fluides frigorigènes naturels n’ont l’environnement est donc stimulé. Les alpas d’influence sur la couche d’ozone, ternatives peuvent être réparties en deux ne contribuent quasiment pas à l’effet groupes : de serre et n’ont pas pour ainsi dire aucun effet négatif sur l’environnement.

1.

Fluides frigorigènes synthétiques : Le grand désavantage des fluides frifont partie de cette catégorie les HFO gorigènes naturels réside dans les as(hydrofluoroléfines) et les mélanges pects de sécurité dont il y a lieu de HFO+HFC (mélanges d’hydrofluoroléfines et les hydrofluorocarbures). tenir compte dès l’étape de la conception de l’installation. Les propriétés Eux-mêmes sont subdivisés entre les thermodynamiques de l’ammoniaque catégories suivantes : sont excellentes, mais cette substance a • les monosubstances, qui sont donc pour inconvénients majeurs sa toxicité composées d’une seule molécule, et sa haute inflammabilité. comme R1234ze. Ces substances

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Technologie

Qu’est-ce que le secteur de l’installation doit attendre de l’impression 3D ?

La technique de l’impression 3D évolue à un rythme fulgurant. De nouvelles applications ou expériences apparaissent constamment. Dans le secteur de l’installation, l’impression 3D sert encore principalement pour la fabrication de prototypes ou de modèles visuels.

Mais tout laisse pressentir qu’elle sera de plus en plus souvent présente dans le produit final.

Qu’est-ce que l’impression 3D ?

Également appelée Additive Manufacturing, Rapid Prototyping ou Rapid Manufacturing, l’impression 3D est une technique de production capable de transformer des plans de construction numériques en objets tridimensionnels, couche par couche. L’éventail des matériaux susceptibles d’être utilisés est très large : plâtre, or, bioplastique, céramique, photopolymère, bois, titane, sable, polyester, etc.

La VUB développe une machine hybride d’impression 3D métal pour l’intégration des canaux de refroidissement

Depuis déjà quelques années, la VUB (Vrije Universiteit Brussel) réalise des recherches sur l’impression 3D haute précision de pièces subissant de fortes contraintes. L’idée de cette innovation est venue au départ d’un équipementier du secteur aéronautique belge. Michaël Hinderdael, chercheur postdoctoral au sein de la VUB, nous en dit plus : « Nous avons constaté un intérêt croissant pour

l’impression 3D métal, mais les propriétés à long terme des matériaux n’étaient pas encore assez prévisibles. Forts de leur longue expérience dans le traitement des signaux, les chercheurs travaillent actuellement sur une nouvelle plateforme dans laquelle les évolutions les plus récentes sont mises en œuvre. Pour minimiser l’apport de chaleur et les tensions connexes, ils ont opté pour leur propre contrôle des processus en boucle fermée. « Nous avons exploité les connaissances existantes au sein de notre groupe pour pouvoir contrôler et même rectifier le processus pendant l’impression, c’est-à-dire en temps réel », précise Julien Ertveldt, chercheur postdoctoral à la VUB. Mais ce qui rend cette machine si unique, c’est surtout la possibilité qu’elle offre de passer rapidement et facilement de l’ajout à l’enlèvement de matériaux.

La haute précision exigée de bon nombre d’applications ne peut pas (encore) être atteinte avec l’impression 3D métal pure. Un post-traitement, comme le fraisage, par exemple, reste indispensable. « En mettant à disposition ces deux processus dans une seule machine, nous pouvons

maintenant obtenir ces hautes précisions y compris dans des lieux auparavant inaccessibles », précise Michaël. Parmi les utilisations concrètes figure notamment l’optimisation de canaux de refroidissement intégrés dans des moules destinés aux applications de moulage par injection. La liberté de forme offerte par l’impression 3D, à la différence des canaux de refroidissement forés de façon rectili­gne, permet d’amener les canaux plus près de la surface du moule. Conséquence de l’efficience accrue du refroidissement, il est à présent possible de raccourcir le cycle du froid, ce qui améliore la capacité de production. Mieux encore, en parachevant couche par couche la qualité de surface des canaux de refroidissement, il devient possible de minimiser les pertes d’écoulement et d’optimiser le transfert de chaleur. Compte tenu également de la fatigue du métal, il est primordial de garantir le meilleur moulage et la meilleure finition possibles de ces canaux. « Dans le cadre de mon doctorat, il s’est avéré que la qualité des surfaces internes était déterminante dans le facteur de fatigue du composant. En outre, les moules étant conçus selon des charges susceptibles de varier, il y a tout intérêt à veiller à la bonne finition de leur surface », conclut Michaël.

Forte de ce savoir-faire unique, la VUB émet le souhait de devenir une plateforme test exclusive pour l’industrie. Vous trouverez des informations complémentaires à propos de ce groupe de recherche sur www.avrg.be. mai 2019 •

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Technologie

L'internet des objets :

la nouvelle perspective

Zigbee Z-Wave Contrôleur iDo Raspberry Pi Linux Python

D’après l’enquête de grande envergure que nous avons menée auprès des membres de Techlink (voir Power+ n° 1/2019, pp. 6-9), une majorité des électrotechniciens sont persuadés que la fourniture de services complémentaires basés sur des données issues de l’installation (via l’internet des objets – ou IdO –, les données massives…) sera plus importante que l’installation proprement dite. Une bonne raison de consacrer un article à l’IdO. Nous sommes de plus en plus habitués à ce que les technologies dites intelligentes facilitent et agrémentent notre quotidien. Des applications telles que les compteurs d’énergie intelligents, les thermostats, les systèmes domotiques, les voitures et les smart watches le montrent clairement : l’IdO fait désormais partie de notre vie. « Nous nous attendons à un véritable essor de l’IdO. À l’avenir, le nombre d’appareils et d’installations connectés à l’internet devrait encore augmenter. Nos membres sont du même avis, comme en témoigne notre enquête (voir le graphique) », déclare Jan Lhoëst, direc-

teur commercial de Techlink. « ­L’IdO suppose toutefois une autre façon de penser, comme le stockage des données dans le nuage ainsi que leur sécurisation et la préservation de leur intégrité. »

Détecteur de lumière LDR I2c

ro Serrure intelligente LoRa / Zigbee

L’IdO pour les techniciens

Nous vivons dans un monde de plus en plus numérisé, où des capteurs peuvent repren­ dre en main la conduite d’opérations sans intervention humaine. Bientôt, les processus seront entièrement pilotés par des données.

Le mesurage ou le suivi des installations ne peuvent donc que gagner en importance. Les installateurs doivent savoir mesurer les don-

tondeuse robot wifi

Graphique:

LA FOURNITURE DE SERVICES COMPLÉMENTAIRES BASÉS SUR DES DONNÉES ISSUES DE L’INSTALLATION (VIA L’IDO, LES DONNÉES MASSIVES…) SERA PLUS IMPORTANTE QUE L’INSTALLATION PROPREMENT DITE Entreprises électrotechniques

19,40%

26,87%

16,42%

22,39%

14,93%

Installateurs de HVAC

40,30%

22,39%

0%

10%

20%

Complètement applicable

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• mai 2019

30% Applicable

40%

50% Neutre

16,42%

60%

70%

Pas applicable

8,96%

80%

11,94%

90%

100%

Pas applicable du tout

météo www

INTERNET API LoRa Gateway

CUISINE éclairage & interrupteurs Philips Hue Zigbee

machine à café intelligente Samsung IoT hub wifi

Lucarne Zwave

CHAMBRE A COUCHER réveil Hack Arduino

4G smartphone android app

outeur IP

SALLE DE BAINS Détecteur CO chauffage Nest wifi COAP

Router OS Contrôleur Switch OS KNX

TV Infrarouge Haut-parleur Sonos TCP/IP

TCP/IP détecteurs de mouvements

IRLED iTack Alexa API

nées, interpréter les résultats et adapter l’installation en conséquence pour en garantir le fonctionnement optimal. C’est pour cette raison aussi que se fait sentir le besoin d’installateurs capables d’intégrer l’électronique et les réseaux aux systèmes intelligents. De plus en plus d’établissements d’enseignement offrent d’ailleurs une formation en IdO. Power+ s’est entretenu avec Yves ­Masset, chef de la formation en électronique et TIC, et Geert Vanhulle, lecteur en élec-

caméra pour plaque numéralogique Raspberry pi Google Vision API

Porte d'accès RFISM

tronique et TIC au département des sciences et techniques de la haute école anversoise Artesis Plantijn. Leur formation, qui aborde toutes les technologies courantes liées à l’IdO, initie les futurs techniciens aux capteurs et au travail en réseau et leur fournit toutes les autres connaissances de base qui leur permettront de réaliser les installations décrites ci-dessous.

Exemple pratique

POUR EN SAVOIR PLUS

Il ne faudrait cependant pas commettre l’erreur de réduire l’IdO à un ou plu­ ›››

Voir www.ap.be/graduaat/internet-of-things

Pour le marché de consommation, ­l'IdO consiste à apporter une série de solutions à divers problèmes. La pre­ mière tâche de l’installateur sera de découvrir ce problème avec son client.

Il s’agit en fait d’établir un scénario qui pourra ensuite être appliqué dans la réalité à l’aide d’une série de composants de l’IdO.

mai 2019 •

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Technologie

››› sieurs scénarios spécifiques, car les possibilités sont infinies. Le but est en effet de développer un système d’IdO en fonction des desiderata du client.

Compte tenu de ce qui précède, examinons à présent un exemple pratique d’un tel scénario et surtout ses implications pour l’installateur.

Scénario

Le client décrit sa journée, qui commence lorsqu’il éteint son réveil et va dans la cuisine. Il ouvre toujours la lucarne pour aérer la chambre, puis s’offre son premier moment de détente en se préparant une tasse de café frais. Mais il ne veut pas attendre et préfère que le café commence à percoler dès qu’il éteint son réveil, de manière à pouvoir le boire dès qu’il est en bas.

Le contrôleur central relié à l’IdO vérifie si le jour s’est déjà levé. S’il fait encore sombre (comme en hiver), il allume progressivement les lumières entre la chambre à coucher et la cuisine.

Après le café et le petit-déjeuner, notre client, qui s’est attardé devant le journal télévisé, se dépêche de monter dans sa voiture.

En constatant que la grille s’est ouverte ou que le smartphone est déconnecté du wifi, la maison intelligente sait que notre client est parti. Les détecteurs de mouvements lui apprennent aussi qu’il n’y a plus personne à l’intérieur. Toutes les lumières s’éteignent automatiquement, le chauffage est mis en veilleuse et la porte d’entrée est verrouillée – ce que notre client oubliait parfois de faire auparavant.

Comme le contrôleur lié à l’IdO consulte régulièrement le bulletin météo, il sait s’il va pleuvoir et ferme dans ce cas la fenêtre que notre client avait oublié de fermer. Le programme du robot tondeur est aussi adapté parce que rien ne sert de tondre la pelouse par fortes pluies.

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Quand notre client revient du travail, la grille s’ouvre automatiquement après reconnaissance de sa plaque minéralogique. La porte d’entrée se déverrouille et les haut-parleurs diffusent une musique douce pour l’accueillir chaleureusement chez lui, même quand il n’y a personne à l’intérieur. Le chauffage se met en route dans la salle de bains, car notre client aime prendre une douche après le travail mais déteste fouler un carrelage froid. Un capteur de monoxyde de carbone est installé dans la douche pour prévenir les intoxications. En cas d’alarme pendant la douche, toutes les lumières de la maison s’allument et se mettent à clignoter deux fois par seconde. La porte d’entrée s’ouvre et les haut-parleurs diffusent un message d’alarme : « Risque d’intoxication au CO dans la salle de bain ! » Heureusement, il est rare que cette alarme se déclenche. Dans le scénario ordinaire, après s’être douché, le client s’adresse à son application Amazon Alexa dans le séjour en lui demandant de mettre une « lumière tamisée » et de brancher la « télé sur Netflix » pour regarder un bon film. L’éclairage est diminué, une douce lumière bleue est diffusée autour du téléviseur, ainsi qu'une lumière chaleureuse à l’arrière-plan. Dans la cage d’escalier, les lumières s’atténuent en passant au rouge, tout en restant suffisamment fortes pour aider les enfants à surmonter leur peur du noir.

En analysant un tel scénario, on constate que de nombreuses technologies différentes doivent être combinées. Beau­ coup de composants sont disponibles dans le commerce, mais ils ne font pas tout ce qui est décrit dans notre scénario, loin s’en faut.

Ainsi, un système KNX peut piloter tous les appareils d’éclairage, mais pas adapter la couleur de nos lampes P ­ hilips Hue via ZigBee ; le bulletin météo doit être demandé par un Raspberry Pi et la commande à distance Z-Wave de la

lucarne doit être activée. Le capteur de CO est relié au wifi et envoie un message CoAP. Les haut-parleurs reçoivent divers flux via TCP/IP depuis le Raspberry Pi. La télévision est commandée par le port infrarouge qui sert également pour la télécommande. La connexion avec l’API Alexa doit être établie ainsi qu’avec le smart hub pour commander la machine à café. La plaque minéralogique doit être contrôlée via l’API Google Vision, et le bouton de porte intelligent doit être connecté via ZigBee au contrôleur lié à l’IdO, etc.

Réflexion

Ne perdons pas de vue que ce n’est que lorsque plusieurs appareils IdO sont capables de produire de concert de tels scénarios que l’on peut vraiment parler d’un système IdO utile. S’ils ne sont pas reliés entre eux, ces appareils IdO indépendants les uns des autres ne sont rien d’autre que des gadgets. Que faire d’un bouton de porte intelligent si l’on ne peut l’ouvrir ou le fermer qu’avec une appli supplémentaire ? Autant utiliser une clé.

En revanche, lorsqu’ils forment une solution globale, les systèmes IdO peuvent accroître considérablement le confort, renforcer la sécurité physique et réduire sensiblement la consommation d’énergie par une utilisation optimale de la lumière et de la chaleur. Ils permettent aussi de prévenir les déperdi­tions d’énergie, comme lorsque le chauffage reste allumé ou une fenêtre ouverte.

Il incombe à l’installateur de combiner au final toutes ces technologies, ce qui suppose qu’il en ait une connaissance suffisante ! L’installateur crée des possibilités en jouant son rôle dans la demande croissante d’habitations « intelligentes », à la fois durables et "prêtes à l'emploi", dans le monde de l’IdO, et ce d'autant plus que dans une maison, de nombreuses fonctions ont une influence directe sur les installa­tions électrotechniques.

C'EST UNE PERCÉE, MAIS PAS DANS VOS MURS.

Contrôle complet pour chaque maison Nouvelle construction, transformation, rénovation complète ou petite intervention ? Avec Niko Home Control, vous avez une solution d'automatisation domestique pour chaque client, quels que soient son projet et son budget. Grâce à la facilité d'installation et de configuration, quel que soit le type de câblage, Niko Home Control est également la solution idéale qui vous permet de rendre chaque maison intelligente.

Niko Home Control offre ainsi une multitude de possibilités pour chaque habitation en matière de confort, de sécurité et d'efficacité énergétique. Avec Niko Home Control, vous disposez de tous les atouts pour répondre aux souhaits de vos clients.

Cette installation électrique intelligente et flexible grandit avec le résident et lui donne le confort qu'il attend aujourd'hui de son habitation. Et grâce à son design intemporel, Niko Home Control s'intègre parfaitement dans chaque intérieur.

Niko est, en outre, ouvert aux nouvelles technologies et aux écosystèmes ouverts. Ainsi, les solutions de Niko sont totalement prêtes pour le futur et vous pouvez d'ores et déjà connecter Niko Home Control à des systèmes tels que Sonos, Bose, Renson, VELUX et Vaillant.

Niko Home Control sera également disponible pour le câblage traditionnel à partir du deuxième semestre de 2019.

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Actualités

L’émergence de la voiture électrique Les particuliers moins sensibles à la cause de l’environnement ne se privent pas de l’affirmer, « les voitures électriques sont trop chères », tout en stigmatisant la faiblesse de leur rayon d’action et la rareté des points de chargement. Mensonges ou réalité ? Nous nous sommes rendus au Salon de l’auto, où nous avons pu observer que concessionnaires et constructeurs automobiles sont de plus en plus nombreux à proposer des voitures électriques et que ces modèles, dans leur majorité, ne sont pas (beaucoup) plus chers que leurs homologues plus polluants. Les véhicules électriques sont même disponibles en leasing à des prix tout à fait raisonnables.

Depuis le début de ce s­iècle, Hybrid Electric Vehicles (HEV) et Battery Electric Vehicles (BEV) – qui constituent la catégorie des Electric Vehicles (EV) – prennent leur place petit à petit sur nos routes. Les véhicules électriques sont aujourd’hui une alternative parfaitement courante aux véhicules équipés d’un moteur à combustion interne, également appelés « voitures conventionnelles ». Entre les deux types de véhicules, mis à part le système de propulsion, aucune autre différence n’est directement observable. Un BEV est propulsé par un moteur électrique, lui-même alimenté en énergie électrique par une batterie située dans la voiture. Cette batterie peut être rechargée soit par récupération d’énergie, pendant le freinage, soit en la branchant à une borne, sur le réseau général.

Le changement climatique, la qualité de l’air dans certains centre-ville et l’épuisement progressif des combustibles fossiles sont quelques-uns des motifs qui incitent nos concitoyens à se montrer plus conscients des enjeux écologiques, mais aussi à utiliser nos ressources de façon plus durable. La voiture, et plus encore la voiture électrique, est appelée à jouer les premiers rôles dans la transition vers des systèmes énergétiques durables. Mais la grande question est évidemment de savoir quand et à quel tempo la propulsion électrique finira

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par détrôner le moteur à combustion interne traditionnel.

État des lieux en Belgique

Les chiffres le prouvent, le véhicule électrique gagne du terrain dans notre plat pays. 28 523 voitures particulières roulant partiellement ou totalement à l’électricité ont été vendues dans notre pays en 2018.

Pour la première fois, le seuil des 5 % des parts de marché a donc été franchi (5,1 %). La plus forte augmentation est enregistrée pour les véhicules électriques (EV), avec 38,5 %, même s’ils ne représentent encore que 0,7 % du marché, avec 3 763 nouvelles inscriptions. Côté voitures hybrides, une catégorie qui représente 4,4 % du marché en 2018, l’augmentation est moins spectaculaire. Par ailleurs, toujours en 2018, le nombre de nouvelles inscriptions a atteint 683 285, le nombre d’achats de voitures d’occasion s’établissant à 919 494, soit une augmentation de 1,5 % pour les véhicules neufs et un recul de 0,7 % pour les véhicules d’occasion.

Huit véhicules neufs sur dix sont des voitures particulières. Les voitures à essence sont les plus populaires, avec une part de marché de quelque 58 %, en augmenta­ tion de 22 % par rapport à 2017.

Étude internationale

Comme l’a mis en évidence une étude réalisée par UPS et GreenBiz, les raisons principales incitant les gestion­naires de flottes d’entreprises à basculer vers les véhicules électriques sont les avantages techniques et environnementaux ainsi que la réduction des coûts de propriété.

Ce rapport – Curve Ahead: The Future of Fleet Electrification – donne également l’occasion aux leaders du marché de faire état des incitants et des obstacles à la transition vers les véhicules électriques.

Parmi les principales motivations justifiant le passage aux EV, 83 % des grandes entreprises répondantes invoquent les objectifs en termes de développement durable et d’environnement. La diminution des coûts de propriété est citée par 64 % des répondants. Au-delà de l’économie de carburant, les EV nécessitent moins d’entretien que les véhicules traditionnels équipés d’un moteur à combustion interne, ce qui signifie donc que leurs coûts d’entretien sont faibles. Toutefois, de nombreuses entreprises par ailleurs désireuses de passer aux EV se trouvent aussi face à divers obstacles. Pour 55 % des répondants, le niveau élevé du prix d’achat des EV commerciaux constitue le premier problème. 44 % estiment également que l’inadaptation des points de chargement dans leur région pose problème, tandis que 92 % affirment « ne pas être convenablement équipés » pour s’adapter aux besoins commerciaux en termes de chargement. L’étude souligne toutefois que moins de la moitié des entreprises coopèrent avec le gouvernement ou les entreprises d’utilité publique pour leur infrastructure de chargement.

Il est clair que sans infrastructure de chargement de qualité, la stimulation des EV n’est pas véritablement envisageable. En matière d’infrastructure de chargement, le chargement intelligent et l’interopérabilité sont des opportunités présentes sur le marché des EV. Pour plus d’infos sur les points de chargement, lisez notre article en page 18.

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Dossier technique

Points de chargement Mode 3 pour véhicules électriques : choix du disjoncteur différentiel Chaque point de chargement pour véhicule électrique (VE) doit, entre autres, être protégé contre un contact indirect. Dans cet article, notre organisation partenaire Volta aborde la protection des points de chargement Mode 3 au moyen d’un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel (diff.).

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FIGURE 1:

DIFF. EN AMONT POUR 1 POINT DE CHARGEMENT PROTÉGÉ PAR UN DIFF. DE TYPE A DE 30 mA ET UN DIFF. 6mA-DC (TYPE * DANS LA FIGURE)

kWh Un point de chargement Mode 3 est un appareil ayant pour fonction exclusive le rechargement de VE au moyen d’un courant alternatif (AC). Dans ce cas de figure précis, les normes relatives aux bornes de chargement (IEC 618511:2017 et HD 60364-7-722:2016) imposent que chaque point de chargement Mode 3 soit protégé par un diff. séparé de maximum 30 mA. Exemple : une borne de chargement comptant deux points de chargement doit être protégée par deux diffs. en parallèle, c’est-à-dire un pour chaque point de chargement.

Le ou les diffs. sont parfois intégrés directement dans le point de chargement. À défaut, ils sont fournis séparément. Le diff. doit être au minimum de type A (donc pas de diff. de type AC), même si un diff. de type A seul ne suffit pas. Cet article aborde les autres aspects auxquels il faut penser.

*: Type A etDiff-6mA-DC

Diff.

Type A

Diff.

Diff.

Type A

Type *

Par souci d’exhaustivité, signalons également qu’il est possible de protéger un point de chargement contre le contact direct sur la base du principe de la séparation électrique, un aspect que nous n’abordons pas ici.

PE

En pratique

Il est expliqué au p. 22 qu’un diff. de type A n’est pas adapté pour sécuriser un point de chargement. En résumé, le chargeur de la batterie d’un VE contient un redresseur. En cas de défaut d’isolement derrière le redresseur, dans le véhicule, le courant de défaut peut être un courant continu. Selon la norme, un diff. de type A n’est pas fait pour encaisser un courant de défaut contenant plus de 6 mA DC. En outre, un tel courant de défaut est capable d’aveugler un diff. de type A, ce qui signifie qu’il ne réagira plus non plus quand apparaîtra un courant de défaut dans un autre circuit, alors que dans des conditions normales il est censé se déclencher.

Les solutions adaptées sont les suivantes : • soit utiliser un diff. de type A de maximum 30 mA et le combiner avec un appareil que, dans le cadre de cet article, nous appellerons un « diff.

6 mA-DC » ;

6 mA

TERRE

• soit utiliser un diff. de type B de maximum 30 mA. Ils doivent se trouver dans le point de chargement ou, à défaut, être fournis dans le circuit électrique. Nous abordons maintenant deux autres questions : • Que faire s’il y a un diff. en amont ?

• Que faire si le diff. du point de chargement est placé au début de l’installation ?

Différentiel en amont

Quand un diff. se trouve en amont du diff. qui sécurise le point de chargement, la question qui se pose est de savoir si un courant de défaut continu (DC) de plus de 6 mA pourrait passer par cet autre diff. et, si tel est le cas,

ce qu’il y lieu de faire. Nous décrivons ci-dessous plusieurs cas de figure possibles.

UN SEUL POINT DE CHARGEMENT PROTÉGÉ PAR UN DIFF. DE TYPE A DE 30 mA ET PAR UN DIFF. 6mA DC

Dans le cas d’un point de chargement unique, protégé uniquement par un diff. de type A de 30 mA et par un diff.

6mA-DC, un diff. de type A peut rester en amont. En effet, le diff. 6mA-DC ne laisse passer aucun courant de défaut supérieur à 6 mA DC (voir figure 1).

La ligne pointillée rouge dans la figure 1 montre le courant de défaut en cas de défaut d’isolation dans le VE. Le circuit est raccordé via la terre et la liaison à la terre du réseau de distribution (non re››› présentée). mai 2019 •

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Dossier technique

›››

PLUSIEURS POINTS DE CHARGEMENT, PROTÉGÉS CHACUN PAR UN DIFF. DE TYPE A DE 30 mA ET PAR UN DIFF. 6mA-DC

Dans le cas d’un diff. en amont de deux ou plusieurs points de chargement, protégés chacun par un diff. de type A de 30 mA et par un diff. 6mA-DC, un diff. de type A seul n’est plus suffisant (voir figure 2). En effet, il est possible qu’un défaut d’isolation survienne simultanément sur deux des points de chargement, générant chacun un courant de défaut de 5 mA DC, par exemple. Dans ce cas, les diffs. protégeant chacun des points de chargement ne se déclenchent plus forcément, ce qui ouvre la possibilité, en raison de la présence du diff. de type A situé en amont, d’un courant de défaut supérieur à 6 mA DC. Et comme nous l’avons déjà dit, une telle situation est problématique.

Figure 2 : EST INTERDIT UN DIFF. DE TYPE A SANS QU’IL Y AIT EN AVAL PLUS DE 2 POINTS DE CHARGEMENT, PROTÉGÉS CHACUN PAR UN DIFF. DE TYPE A DE 30 mA ET PAR UN DIFF. 6mA-DC (TYPE * DANS LA FIGURE)

kWh *: Type A et Diff-6mA-DC

Diff.

Type A

Diff.

Type A

Diff.

Type *

• ou remplacé par un diff. de type B. UN OU PLUSIEURS POINTS DE CHARGEMENT PROTÉGÉS PAR UN DIFF. DE TYPE B DE 30 mA

Dans une installation domestique, tout diff. en amont d’un diff. de type B doit également être de type B (voir figure 4).

L’article 85.02 du RGIE précise que les diffs dans les installations électriques des locaux domestiques doivent être de type A. Dans la note 75 du SPF Économie aux organismes agréés, il est indiqué que les diffs de type B sont également autorisés et qu’en amont d’un diff. de type B seuls des diffs de type B sont autorisés.

Dans une installation non domestique, dans certains cas, on peut également utiliser un diff. de type A complété par un diff. 6mA-DC situé en amont d’un diff. de type B, mais uniquement si la raison pour laquelle on a choisi un diff. de type B en amont trouve sa justification dans d’éventuels courants de défaut DC, et non parce que, par exemple, le courant de

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Type *

PE

Plusieurs solutions sont possibles : le diff. de type A situé en amont peut être • remplacé par un diff. de type A intégrant un diff. 6mA-DC (voir figure 3) ; • ou complété par un diff. 6mA-DC distinct ;

Diff.

6 mA

TERRE

Figure 3 : DIFF. DE TYPE A DE 300 mA ET DIFF. 6mA-DC EN AMONT DE 2 POINTS DE CHARGEMENT, PROTÉGÉS CHACUN PAR UN DIFF. DE TYPE A DE 30 mA ET PAR UN DIFF. 6mA-DC (TYPE * DANS LA FIGURE)

kWh *: Type A et Diff-6mA-DC

Diff.

Type *

6 mA

Diff.

Type A

Diff.

Type *

Diff.

6 mA

Type *

PE

TERRE

n

ijven

Figure 4 : DIFF.

EN AMONT D’UN POINT DE CHARGEMENT PROTÉGÉ PAR UN DIFF. DE TYPE B.

kWh

défaut peut contenir une distorsion harmonique ou une fréquence supérieure à 50 Hz.

Différentiel au début de l’installation

Diff.

Type B

Diff.

Il est également autorisé de dériver le circuit vers un point de chargement dans le tableau de distribution principal. Deux possibilités existent pour le circuit équipé du point de chargement : • soit un diff. de type A de maximum 30 mA en combinaison avec un diff.

6mA-DC (voir figure 5 à gauche) ;

Diff.

Type B

Type A

• soit un diff. de type B de maximum 30 mA (voir figure 5 à droite).

Cela crée une sélectivité horizontale entre les circuits. Il y a néanmoins lieu de tenir compte des exigences suivantes stipulées dans le RGIE : 1. INTERRUPTEUR-SECTIONNEUR GÉNÉRAL

PE

[…] un interrupteur-sectionneur général qui permet la coupure simultanée de toutes les phases et éventuellement du neutre est placé sur le tableau principal. Il est d’une intensité nominale appropriée à l’installa­ ››› tion sans être inférieur à 25 A.

TERRE

Figure 5 : CIRCUIT

DU POINT DE CHARGEMENT DÉRIVÉ DIRECTEMENT DANS LE TABLEAU DE DISTRIBUTION PRINCIPAL :

DIFF. TYPE A 30 mA ET DIFF-6mA-DC

DIFF. TYPE B 30 mA

kWh

kWh *: Type A et Diff-6mA-DC

Diff.

Diff.

Type A

Type *

6 mA

Diff.

Diff.

Type B

Type A

Diff.

Diff.

Type A

Type A

PE

PE

TERRE

TERRE

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Dossier technique

Elektrobedrijven

9% PE

16%

Figure 6 : QUELQUES

TYPES DE DIFF. ET LES TYPES DE COURANTS DE DÉFAUT AUXQUELS ILS SONT DESTINÉS Type AC

sensible au courant alternatif

Type A

aussi sensible au courant continu avec impulsions (DC pur jusqu’à 6 mA)

Type B

également sensible, entre autres, au courant continu

*: Type A en Diff-6mA-DC

l’interrupteur-sec››› Toutefois, la fonction de Diff.

tionneur général peutType êtreA assurée par le disjoncteur de branchement si celui-ci est conçu pour assurer kWh le sectionnement (voir article 248 02 RGIE).

Lorsque le disjoncteur de branchement du GRD peut servir à cela, il est autorisé de placer plus qu’un 1 diff. en parallèle, au début de l’installation.

2. PLOMBAGE

Lorsque l’article 86 du RGIE s’applique, il faut qu’il y ait au moins 1 diff. au début de l’installation. Ce(s) diff.(s) doit(doivent) être plombé(s).

L’article 86 du RGIE est applicable aux locaux ou lieux domestiques. Il s’applique également aux entreprises ne disposant pas de personnel averti (BA4 ou BA5) (voir article 87 du RGIE), sauf accord préalable avec l’Organisme agréé.

3. INTENSITÉ DE COURANT NOMINALE

Les diffs. de courant placés au début d’une installation de locaux domestiques doivent avoir une intensité de courant nominal de minimum 40 A (voir article 85 du RGIE).

4. MENTION « 3000 A, 22,5 kA²S »

Dans une installation de locaux domestiques, les diffs. doivent porter de façon visible la mention « 3000 A, 22,5 kA²s » (voir article 251 05 du RGIE), sauf si leur intensité nominale est supérieure à 40 A. Cette règle s’applique à tout diff. situé en amont du premier fusible (ou coupe-circuit à fusibles). Cela étant, cette règle vaut en réalité pour tout diff. dans le tableau principal parce que le courant de court-circuit auquel il faut s’attendre est quasiment le même pour l’ensemble du tableau.

Protection contre un contact indirect avec un diff.

Que signifie au juste le contact indirect ?

Prenons par exemple un appareil électrique équipé d’un boîtier fabriqué dans un matériau conducteur. Normalement, le boîtier ne se trouve pas sous tension, mais cela peut arriver malgré tout en

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cas de défaut d’isolation de l’appareil.

Si quelqu’un touche le boîtier, il recevra un choc électrique. Dans le jargon, ce scénario est celui d’un contact indirect, à savoir toucher une composante sous tension mais qui n’est pas censée l­'être.

Quand la tension est par exemple de 230 V, un tel contact peut être mortel.

Des mesures s’imposent donc.

Une des mesures les plus souvent prises pour la protection contre le contact indirect est l’installation d’un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel (différentiel). Un diff. contient dans tous les cas un conducteur de protec­tion (PE) et un réseau de schéma (TT ou TN-S).

Il est toujours interdit d’utiliser un diff. dans un réseau TN-C, ce qui signifie que dans ce cas de figure il y a lieu de prendre une mesure de sécurité d’un autre type.

En cas de défaut d’isolation, un courant passe dans le PE, que nous appelons courant de défaut. Le diff. y réagit lorsque le courant de défaut est plus intense que sa valeur de fonctionnement.

Type de courant de défaut et type de différentiel

Comme n’importe quel courant électrique, un courant de défaut peut prendre des formes différentes. Il ne s’agit pas toujours d’un courant alternatif de 50 Hz sans distorsion. Le type de diff. doit être choisi en fonction du type de courant de défaut auquel on peut s’attendre. En effet, chaque type de diff. ne fonctionne pas de façon correcte pour tout type de courant de défaut.

Lors du chargement d’un VE via un point de chargement Mode 3, le cou-

rant alternatif du réseau est transformé en courant continu dans le VE. Lorsqu’un défaut survient derrière le redresseur, le courant de défaut peut contenir une composante de courant continu.

Il y a lieu d’en tenir compte dans le choix du type de diff. (article 85.07 du RGIE). Dans un tel cas, un diff. de type A seul n’est pas suffisant. Selon la norme, il n’est d’ailleurs pas fait pour des courants de défaut contenant plus que 6 mA DC. En outre, un tel courant de défaut peut rendre un diff. de type A aveugle, ce qui signifie qu’il ne réagira plus non plus quand apparaîtra, dans un autre circuit, un courant de défaut, en présence duquel il doit normalement se déclencher.

Les bonnes solutions consistent à équiper le système d’un diff. de type B ou d’un diff. de type A en combinaison avec un appareil qui ne se déclenche pas en cas d’un courant de défaut de 6 mA DC. DIFFÉRENTIEL DE TYPE A

Selon la norme IEC 61008-1 (diff.) ou IEC 61009-1 (interrupteur automatique à courant différentiel résiduel), un diff. de type A doit fonctionner correctement dans les types de courants de défaut suivants : • un courant alternatif pur ; • un courant continu avec impulsions (qui peut aller jusque 0) ; • la combinaison d’un courant continu avec impulsions et d’un courant alternatif pur de 6mA maximum.

Il en découle qu’un diff. de type A ne peut pas être utilisé dans des installations où le courant de défaut est susceptible de contenir plus que 6 mA DC, car la norme

ne garantit pas qu’il fonctionnera encore normalement.

DIFF. DE TYPE B

Un diff. de type B, outre qu’il doit non seulement réagir à un courant alternatif pur et à un courant continu avec impulsions, doit également réagir aux courants de défaut suivants (un diff. de type B doivent être conforme à une des deux normes s’appliquant aux diff. de type A ainsi qu’à la norme IEC 62423.) : • un courant alternatif avec des harmoniques, dans le cas d’un appareil raccordé entre une phase et le conducteur neutre ; • un courant alternatif jusqu’à 1000 Hz ; • un courant alternatif combiné avec un courant CC pur jusqu’à 0,4 x le courant de fonctionnement nominal IΔn ; • un courant continu avec impulsions combiné avec un courant CC pur jusqu’à, au maximum, la plus grande

valeur parmi les suivantes : 0,4 x IΔn of 10 mA ; • un courant continu provenant d’un redresseur − raccordé à deux phases ; − raccordé à trois phases (et, éventuellement, au conducteur neutre) ; • un courant continu pur.

Remarque : les disjoncteurs différentiels de type B sont destinés aux circuits à courant alternatif dont le courant de défaut peut être un courant continu. Ils ne sont pas destinés aux circuits qui fonctionnent eux-mêmes en courant continu.

APPAREIL SE DÉCLENCHANT EN CAS DE COURANT DE DÉFAUT DE 6 mA DC

Certains appareils commercialisés sur le marché sont conçus pour se déclencher en cas de courant de défaut de 6 mA DC. Ils doivent être conformes à la norme IEC 62955, destinée aux bornes de chargement des véhicules électriques.

Très récente, cette norme a été publiée le 12/03/2018.

Ils existent soit en tant qu’appareil séparé, soit comme appareil intégré dans un diff. de type A. En Europe, il faut évidemment pourvoir à un marquage CE. Attention, un tel appareil ne peut pas être utilisé lorsqu’en cas de fonctionnement normal (c’est-à-dire sans défaut d’isolation) un courant de fuite égal ou supérieur à 6 mA DC peut être dévié vers la terre, par exemple au démarrage.

Eu égard au caractère récent de la norme, cet appareil n’a malheureusement pas encore reçu de nom. Dans cet article, nous l’appelons provisoirement le diff.-6mA-DC. Auteur: William Stinissen, VOLTA

Electrical Safety for emobility

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Événement

Intelligence artificielle, quels défis ?

ALIA, le représentant du secteur de la sécurité électronique en Belgique, a organisé le 13 février 2019 son ALIA Security Day, centré cette fois sur l’intelligence artificielle (IA). S’il faut en juger par l’affluence massive de professionnels issus du secteur public, de la police, des pompiers, des installateurs et de l’industrie, il est clair que les possibilités offertes par l’IA éveillent beaucoup d’intérêt dans les métiers liés à la sécurité.

L’IA désigne donc l’intelligence artificielle des machines – notamment des ordinateurs et des robots. La première occurrence de ce terme remonte à 1956, sous la plume de l’informaticien états-unien John McCarthy, qui cosignait l’article « the Dartmouth Summer research Project On Artificial Intelligence ». Il est ques­tion d’intelligence artificielle, affirmait-il, lorsqu’une machine adopte des raisonnements propres à l’humain.

IA : quelles répercussions ?

Power+ s’est entretenu sur ce sujet avec Johan Loeckx – chercheur au sein de l’Artificial Intelligence Lab de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), et qui était également un des orateurs de l’ALIA ­Security Day. L’IA, qu’est-ce que c’est ?

L’IA est un terme générique qui englobe diverses disciplines scientifiques et plu­ sieurs technologies. Elle consiste à analyser l’intelligence au moyen des mathématiques, puis à déployer cette intelligence mathématique au moyen de la science informatique. Il est erroné de croire que l’IA a vocation à remplacer totalement l’intelligence humaine. Dans certains cas, les systèmes basés sur l’IA exécutent ­mieux les tâches que les humains, ce qui ne les empêchera pas de rester encore longtemps à l’origine de l’essentiel des connaissances, entre autres parce que les hommes restent capables d’évaluer adéquatement le cadre au sens large, le con-

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texte, d’une situation ou d’un problème.

L’avenir sera placé sous le signe d’une collaboration entre l’homme et la machine.

L’IA est-elle un phénomène nouveau ?

Elle a souvent l’air futuriste, mais nous sommes à son contact tous les jours, à travers les filtres à spams qui préservent notre mailbox, les recommandations musicales que nous recevons de Spotify, les produits qu’Amazon place sous nos yeux, les GPS, les résultats de nos recherches sur Google ou encore les infos que vous envoie Facebook.

Qu’est-ce que les entrepreneurs ­peuvent attendre de l’IA ?­

Il est à prévoir que la numérisation au sens large va bouleverser non seulement l’économie, mais aussi la société. Les fils rouges de ce remue-ménage sont toujours les mêmes, la robotisation, l’automatisation et surtout l’intelligence artificielle.

Ne nous le cachons pas, l’IA mettra en danger certaines tâches et certains emplois, tout en créant des opportunités ­gigantesques, d’une part pour préserver les emplois existants, de l’autre pour en créer de nouveaux, puisqu’elle permet de créer de nouveaux produits et services et qu’elle a le potentiel pour être le fondement même de nouveaux secteurs. Je comparerais ces effets à l’arrivée de l’informatique dans la comptabilité : les ordinateurs n’ont pas rendu les comptables inutiles, ils ont donné à leur métier des contours entièrement neufs.

Le machine learning en est un bon exemple. Des modèles informatiques sont capables d’apprendre de façon autodidacte à identifier des tendances dans des données et, sur cette base, à formuler des prévisions. Les entreprises recourent déjà à cette technique pour la predictive maintenance, l’entretien prédictif, de m ­ anière à savoir quand il leur faudra remplacer certaines pièces ou pour prévoir des tendances en matière de ventes. Les répercussions sur presque toutes les entreprises sont réelles, mais cette évolution provoque en parallèle l’arrivée de nouveaux acteurs. Je pense notamment à Alphabet, le conglomérat réunissant des acteurs dominants comme Google et Youtube et qui s’intéresse directement à l’IA via sa filiale Deepmind.

Pour en revenir au secteur de l’installa­ tion, je pense par exemple à l’air conditionné, où l’on observe une division de la chaîne de valeur en deux volets : l’exécution de l’entretien chez les clients (par des hommes de métier) et la coordina­ tion et la gestion des contacts clients et des réparations, soutenus par l’IA. Dans ce contexte, il faut être extrêmement attentif aux nouveaux business models créés par des start-ups et capables d’offrir une expérience améliorée aux utilisateurs finaux. Les concurrents ne sont pas vos congénères mais des poids lourds comme Amazon, et des start-ups. Bref, le message est simple : mieux vos s’associer et suivre à la loupe l’actualité technologique !

PLUS D’INFOS ?

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l’IA, rendez-vous sur le site internet de la VUB : https://ai.vub.ac.be.

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Actualités

Opter pour l’apprentissage dual Batibouw, le premier salon belge du bâtiment, de la rénovation et de l’habitat, a débuté une fois encore par le Forum Construction. Lors de cet événement organisé par la Confédération Construction, l’apprentissage dual a été mis en avant comme solution à la pénurie de certaines professions. Curieux d’en savoir plus ? Vous découvrirez dans ces lignes l’expérience vécue par une de nos entreprises membres, Desauw NV.

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Métiers en pénurie

Le Service d’étude du VDAB publie annuellement une liste des professions dans lesquelles les employeurs éprouvent des difficultés à trouver des candidats appropriés, y compris en 2019. Le document précise par ailleurs les raisons

de la pénurie pour chacune des professions concernées. Trois causes distinctes sont identifiées : • Pénurie quantitative : le flux en provenance de l’enseignement est trop faible, par exemple parce que les étudiants sont trop peu nombreux à s’orienter dans cette direction ou parce qu’il n’existe pas de formations scolaires • Pénurie qualitative : les candidats ne possèdent pas les compétences demandées.

• Conditions de travail spécifiques : travail pendant le week-end, salaire faible, forte charge de travail, stress, etc.

La liste 2019 des métiers en pénurie confirme le manque de profils techniques. Qu’il s’agisse de monteurs d’installations de chauffage central, de chefs de chantier ou de mécaniciens d’entretien, les employeurs continuent d’éprouver des difficultés à trouver assez de travailleurs adéquats en possession d’un bagage technique. À cette pénurie quantitative de profils techniques s’ajoute une pénurie qualitative causée par la demande de nouvelles techniques, de polyvalence et de flexibilité.

Forum Construction 2019

« Pour combler la pénurie de main-d’œuvre, il faudrait surtout un changement de mentalité dans l’enseignement. L’apprentissage dual doit bénéficier de la priorité, mais notre système d’enseignement, en dépit des efforts régionaux dans ce domaine, est difficilement réformable dans no­tre pays », déclare Robert de Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction.

Lors du débat entre chefs de parti, toutes les formations politiques se sont accordées sur l’idée que l’avenir appartient à l’apprentissage dual. Ce type d’enseignement est un des moyens de raffermir l’enseignement professionnel et technique, d’intégrer les compétences pratiques des entreprises dans l’enseignement et de diminuer le nombre de jeunes qui

abandonnent leurs études. Le décret laisse également ouverte la possibilité d’élargir l’apprentissage dual à l’enseignement des adultes et à l’enseignement supérieur, mais les opinions des partis politiques sont plus partagées à ce propos.

Apprentissage dual

Les autorités flamandes expérimentent l’apprentissage dual pour combler le fossé entre enseignement et marché du travail depuis 2016. En substance, les jeunes, à partir de l’âge de quinze ans, sont plus nombreux à apprendre sur un lieu de travail, à obtenir ainsi une qualification et donc à être mieux préparés au marché du travail. Le diplôme qu’ils obtiennent est équivalent au diplôme de l’enseignement secondaire à plein temps.

Quelques chiffres

Fin 2018, nous dressions le constat que l’apprentissage dual ne s’arrache du sol qu’à grand peine. Dans toute la Flandre, seulement 66 élèves ont suivi une trajectoire d’apprentissage dual dans une option liée à la construction. An De Ridder, coordinatrice sortante de la Flandre et de Bruxelles au sein de Volta : « Dans le secteur électrotechnique, plus de 200 jeunes sont en apprentissage dans des entreprises. Volta a été un des six pionniers de l’apprentissage dual. Nous soutenons au total sept formations duales. A partir de l’année scolaire 2020-2021, de nouvelles formations s’ajouteront, notamment les techniques du froid » A partir de l’année scolaire prochaine, l’apprentissage dual sera possible dans plus de 80 filières et notamment aussi dans les formations STEM (Science – Technology – Engineering – Mathematics). Patrick Uten, responsable de projets chez Constructiv, précise que c’est à l’invitation de l’Agence flamande de l’enseignement (AHOVOKS – Vlaams agentschap onderwijs) que Contructiv a commencé à élaborer des trajectoires d’apprentissage dual dans le troisième degré de l’enseignement secondaire. Ces trajectoires d’apprentissage concernent les qualifications professionnelles suivantes : Expert en techniques d’installation ; Technicien en techniques d’installa­tion ; ››› mai 2019 •

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Actualités

››› Techniciens en techniques du froid ; Monteur en techniques du froid ; Technicien en énergies renouvelables (déjà réalisée et lancée en septembre 2018).

Des trajectoires pour l’ETS5 (graduat) ont également été préparées en vue d’un lancement en septembre 2019 par l’AP hogeschool Antwerpen, la PXL hogeschool Limburg, HOGent (lancement en 2020) et Vives Kortrijk : Coordinateur en techniques d’installation et Technicien en régulation de la clima­tisation.

Témoignage

Qui mieux que les spécialistes de terrain peut nous en dire davantage sur les atouts de l’apprentissage dual ? La parole à Els Desauw, de notre entreprise membre Desauw NV. L’apprentissage dual exige-t-il plus ­d’efforts que l’apprentissage classique à temps partiel ?

Dans une méthode d’apprentissage classique à temps partiel, travail et étude se complètent. On apprend à l’école et on travaille au travail. Sur la base de no­tre expérience avec l’apprentissage dual, le jeune reçoit à l’école des compétences fondamentales qui vont être exploitées un peu comme des soubassements, et qui vont être complétées par une « structure supérieure » : le jeune acquiert de très nombreuses compétences sur le lieu de travail et une cohésion plus puissante se met en place entre contrat d’apprentissage et contrat de travail. Dans cette méthode, notre tâche, c’est-à-­dire la cohésion complémentaire entre les soubassements (à l’école) et la structure supérieure (au travail), est l’objectif à atteindre au quotidien ! Elle sous-entend un engagement important de la part de nos techniciens dans le transfert de leurs connaissances au jour le jour.

Quels sont les avantages de l’apprentissage dual ?

Les jeunes sont totalement préparés au travail dans des conditions réelles et équipés pour devenir nos « travailleurs de l’avenir » !

Chaque jour, le jeune apprend le contenu du RGIE, ce qui a pour conséquence d’entraîner sa mise à exécution ; il n’est

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pour ainsi dire pas possible d’imaginer une cohérence plus solide, qui motive encore plus les élèves à obtenir un diplôme. Et cet avantage est d’ailleurs plus que dual, il est triple : pour le jeune, l’école et l’entreprise. Entre ces trois acteurs un lien à vie se crée où pratique et étude forment un tout.

L’apprentissage dual solutionne-t-il la pénurie de personnel ?

On peut dire qu’il la résout partiellement.

Grâce à l’apprentissage dual, le jeune devient un travailleur à part en­tière plus tôt.

Il peut donc être réellement opérationnel dès le moment où il arrive sur le marché de l’emploi. Autre point, l’apprentis­sage dual offre au jeune la possibilité ­d’être impliqué à un stade très précoce dans tous les aspects de l’entreprise : la culture d’entreprise, l’équipe, la notion de l’apprentissage tout au long de la vie, les évolutions techniques et, plus encore, la passion pour les techniques !

Points à améliorer

Volta, notre organisation partenaire, s’investit pleinement dans le soutien de l’enseignement qualitatif via l’apprentissage dual. An De Ridder s’arrête sur trois points qui laissent à désirer : 1. Dans les formations menant à un graduat (enseignement professionnel su-

périeur), la formation sur le lieu de travail est inférieure à 20h par semaine, ce qui signifie qu’elle est gratuite pour les entreprises. Un jeune âgé de 16 ans en apprentissage dual à raison de plus de 20h sur le lieu de travail coûte par contre très cher. Les deux systèmes devraient être davantage harmonisés.

2. Nous trouvons presque toujours des entreprises ouvertes à l’apprentissage dual dans la plupart des régions, mais le nombre d’élèves reste encore souvent insuffisant. Il faudrait donc lancer plusieurs campagnes de promotion à destination des jeunes et des parents. La volonté des écoles de soutenir l’apprentissage dual est cruciale.

3. Actuellement, le principal point à retravailler pour moi est celui-ci : les jeunes travaillant plus de 20h sur le lieu de travail devraient être totalement couverts par l’assurance accidents de l’employeur (donc aussi pendant l’école). En d’autres termes, l’employeur doit être responsable aussi quand un accident se pro­duit à l’école ou pendant le trajet vers l’école. Cette lacune est causée par la difficulté qu’éprouvent les autorités flamandes et les autorités fédérales concernées à se coordonner.

À PROPOS DE DESAUW NV : Desauw NV, établie à Zwevegem, est une intégratrice multifilière des techniques destinées aux habitations, appartements, bureaux et entrepôts.

Forte de ses nombreuses années d’expérience, Desauw NV parvient à combiner sans difficulté toutes les techniques – électricité, sanitaire, HVAC et sécurisation. Vera Desauw, gérante : « Avant-gardiste par nature, toujours en quête des dernières innovations et soucieuse du détail, tel est l’état d’esprit avec lequel Desauw aborde chacun des projets qui lui sont confiés. Seuls les produits innovants, peu énergivores, durables et de haute qualité retiennent notre attention. Grâce au grand savoir-faire technique des ingénieurs et au professionnalisme de la formation des techniciens, ces matériels sont transformés chaque jour en produits finis d’une qualité irréprochable ».

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Événement

Le rôle de l’installateur dans la transition énergétique Le 22 février à Brussels Expo se tenait la première édition de Heating Avenue. Ce tout nouvel événement du secteur du chauffage, organisé par Gas.be, Informazout et Cedicol, était dédié aux répercussions de la transition énergétique sur le secteur du chauffage. De toute évidence, le rôle dévolu à l’installateur dans ce contexte est absolument crucial. Jan Lhoëst, directeur commercial de Techlink, a précisé pour l’occasion les opportunités s’ouvrant au secteur de l’installation.

Transformation

vice sont aujourd’hui primordiaux. De plus en plus d’entreprises d’installation se positionnent comme de prestataires de services techniques et non plus exclusivement comme des installatrices.

Si l’installateur, dans le passé, était avant tout un sous-traitant, de nos jours, il occupe une fonction toujours plus centrale. Jadis, on commençait par construire l’extérieur et l’installateur, dans un second temps, venait s’occuper de l’intérieur. L’installation était le dernier chapitre de l’histoire. On assiste aujourd’hui à un renversement de ce scénario : les utilisations du futur bâtiment sont au cœur des préoccupa­tions et tout tourne autour de l’intérieur. ­Alors qu’avant l’entreprise d’installation se consacrait avant tout au concept et à l’installation, le confort et le ser-

tion de proposer aux clients des solutions globales, « multifilières », avec prise en charge totale. Dans ce contexte, le rôle de l’installateur va s’élargissant et sa valeur ajoutée croît en permanence. Il lui revient de suggérer des solutions inventives et intelligentes, tandis qu’en toile de fond les technologies de l’information relient entre elles toutes les solutions techniques ».

La transformation du secteur de l’installation ne date pas d’hier ! Jan nous le rappelle : « Notre questionnaire aux membres avait fait apparaître que les entreprises d’installation endossent de plus en plus souvent le rôle d’installateur « multifilières » et que la distinction entre installateurs électrotechniques et installateurs de HVAC/Sanitaire s’estompe largement. Il est toujours davantage ques-

« Cette prise en charge totale va encore un cran plus loin qu’offrir l’entretien en guise de service complémentaire au moment de l’installation. Pour Jan, elle offre de magnifiques opportunités aux entrepreneurs, qui sont en mesure de décharger de tout souci à ›››

Graphique 1:

LES ENTREPRISES D’INSTALLATION ASSUMENT DE PLUS EN PLUS UN RÔLE CENTRÉ SUR LA PROPOSITION DE SOLUTIONS « MULTIFILIÈRES » ET SUR UNE PRISE EN CHARGE TOTALE À L’ÉGARD DU DONNEUR D’ORDRES.

50,00%

26,47%

38,71%

48,39%

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Entreprises électrotechniques

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Complètement applicable

Graphique 2:

30% Applicable

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Installateurs de HVAC

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Événement 0%

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Complètement applicable

30%

40%

Applicable

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Neutre

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Pas applicable

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Pas applicable du tout

Graphique 2:

L’ENTRETIEN PRÉDICTIF PREND DE PLUS EN PLUS D’IMPORTANCE DANS MES TRAVAUX

41,79%

7,46%

2,99%

43,28%

4,48%

Entreprises électrotechniques

31,34%

0%

10%

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Complètement applicable

31,34%

30% Applicable

40%

17,91%

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60%

Neutre

70%

Pas applicable

16,42%

80%

90%

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Installateurs de HVAC

100%

Pas applicable du tout

Graphique 3:

››› la fois le donneur d’ordres commercial et le scène de l’IdO, qui connecte à peu machine.

Au moyen d’algorithmes, on LE en LES POSSIBILITÉS DE FORMATION CONTINUE POUR MAINTENIR NIVEAU

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40%

43%

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6,06%

consommateur, depuis les conseilsDE et l’exéprèsSUFFISANTE tout à internet, crée d’innomdéveloppe des modèles analytiques caDE CONNAISSANCES VOS TRAVAILLEURS EXISTENT EN QUANTITÉ cution des travaux à la gestion et l’entrepables de reconnaître les variations des brables possibilités pour le modèle tien. Cette tendance épouse d’ailleurs aussi données recueillies par les détecteurs, et « Product-as-a-Service ». Des informa­ Entreprises le glissement de électrotechniques la possession (produit) vers ainsi de formuler des prévisions sur l’état tions auparavant non disponibles l’utilisation (service). On ne33,33% paye plus pour de la machine. 33,33% sont à présent déverrouillables pour 21,21% l’installation, mais pour le confort dans la cocréer de nouvelles propositions. « AS A SERVICE » vie ou au travail, ce qui ne nécessite plus Le secteur de l’installation traverse auBIG DATA aucun regard en arrière sur l’installa­tion ». jourd’hui une transition d’envergure.

On l’entend dire plus souvent qu’à son Installateurs de HVAC Opportunités Là où il était question de projets et de tour, le « big data » est une nouvelle mine PREDICTIVE MAINTENANCE produits, question de d’or.26,67% De nombreuses applications 16,67% 36,67% il est désormais10,00% 10,00% de big L’objectif de l’entretien prédictif est clients et de services. Pensez au business data existent déjà dans presque tous les simple, il s’agit d’abaisser les coûts model « as-a-service ». secteurs de notre société et on ne peut (d’entretien) par la prévention des panque supposer que bien d’autres suivront.

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% • Le réalité augmentée (RA) : l’aide à nes dans les installations, ce qui améL’impact du big data se fait principalement sentir au niveau des conclusions distance. Comme l’imaliore leur disponibilité.

Pour y parve-Applicable Complètement applicable Neutre vous pouvez Pas applicable du tout Pas applicable giner, la réalité augmentée aura bel et rendues possibles après leur interprétanir, il faut une compétence spécialisée tion et leur analyse. Quant aux bénéfibien une fonction à remplir pendant des installations comme de leurs techces principaux qu’on peut en retirer, ils les processus de construction, pour niques d’entretien. Un autre aspect est Graphique 4: à la loupe : la capacité concernent trois domaines : le pilotage de en montrer la progression ou procéégalement passé FAIRE À UNE FOURNITURE DE CHALEUR derPASSER à des mesures intermédiaires.

Et processus, l’amélioration des produits et de QUELS prévoir leCHOIX momentFAUT-IL où une panne se POUR CLIMATIQUEMENT NEUTRE ? ce n’est pas tout. On peut également le (meilleur) service au client. produira. Selon Jan, « nos membres estienvisager la mise en images automament que l’entretien prédictif est appelé à Entreprises électrotechniques tique des prestations des installations Il est de plus en plus important pour prendre de plus en plus d’importance dans ou la commande à distance, avec un les donneurs d’ordre et les employeurs leurs travaux ». monteur, sur site, qui reçoit via ses que les installateurs possèdent, à côté Les détecteurs qui équipent les machines lunettes RA des instructions d’un exde leurs connaissances techniques, des pert depuis son bureau. Le travaille se et les installations nous livrent d’imporcompétences en matière de communitantes quantités de données nous inforcation et de technologies de l’informadéroule plus vite, plus efficacement mant de leur état et de leur condition. tion, afin de pouvoir interagir de façon et les marges d’erreur sont réduites.

En général, on ne les observe qu’aprèsprofessionnelle et orientée service, tant Grâce à la réalité augmentée, les installateurs pourront offrir davantage coup pour comprendre ce qu’il s’est pasavec les clients que les collègues. « Nous sé. Avec l’entretien prédictif, ces donde valeur ajoutée à leur clientèle. observons une tendance à « l’analytisatide HVAC nées Installateurs sont analysées en temps réel afin on » et une grave pénurie de personnes ca• Internet des Objets (IdO) : l’entrée pables de transformer de grandes quan­tités de pouvoir prédire la condition de la • mai 2019

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Graphique 3: Graphique 3:

33,33% 33,33%

6,06% 6,06%

Entreprises électrotechniques Entreprises électrotechniques

33,33% 33,33%

6,06% 6,06%

LES LES POSSIBILITÉS POSSIBILITÉS DE DE FORMATION FORMATION CONTINUE CONTINUE POUR POUR MAINTENIR MAINTENIR LE LE NIVEAU NIVEAU DE CONNAISSANCES DE VOS TRAVAILLEURS EXISTENT EN QUANTITÉ DE CONNAISSANCES DE VOS TRAVAILLEURS EXISTENT EN QUANTITÉ SUFFISANTE SUFFISANTE

21,21% 21,21%

Installateurs de HVAC Installateurs de HVAC

16,67% 16,67% 0% 0%

36,67% 36,67%

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Complètement applicable Complètement applicable

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50% 50% Neutre Neutre

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26,67% 26,67% 70% 70%

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Pas applicable du tout Pas applicable du tout

Pas applicable Pas applicable

Graphique 4: Graphique 4:

QUELS QUELS CHOIX CHOIX FAUT-IL FAUT-IL FAIRE FAIRE POUR POUR PASSER PASSER À À UNE UNE FOURNITURE FOURNITURE DE DE CHALEUR CHALEUR CLIMATIQUEMENT NEUTRE ?

CLIMATIQUEMENT NEUTRE ?

4% 4%

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Entreprises électrotechniques Entreprises électrotechniques

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Installateurs de HVAC Installateurs de HVAC

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20% 20%

Autres Autres Absolument rien ne doit être entrepris Absolument rien ne doit être entrepris Introduction d’une exigence en matière Introduction exigence en matière de rentabilitéd’une pour les installations de pour tous les installations de rentabilité chauffage dans les bâtiments de chauffage dans tous les bâtiments

de données brutes en renseignements utiles.

Nos membres prennent donc conscience du fait que la formation continue est plus que jamais indispensable pour maintenir le niveau de connaissances de leurs travailleurs », poursuit Jan.

Le mot de la fin

Tous les orateurs présents sont tombés d’accord sur l’idée qu’il nous incombe

30% 30%

40% 40%

50% 50%

Passer aux solutions all-electric Passer aux solutions all-electric Investir dans les solutions hybrides Investir dans les solutions hybrides Suppression des combustibles fossiles Suppression des combustibles fossiles

d’unir nos forces pour un avenir durable. La manière de procéder, en revanche, reste sujette à discussion. Faut-il exclure des technologies ou opter pour une solution technologiquement neutre, en plaçant l’efficience et le rendement au centre de nos préoccupations ? « Compte tenu des objectifs climatiques, il est primordial d’améliorer sans tarder

la durabilité de la fourniture de chaleur.

Cette accélération doit être atteinte par un coup de fouet dans toutes sortes de domaines – isolation, réseaux de chaleur, systèmes de chauffage hybrides, pompes à chaleur électriques, chauffe-eau solaires, etc. Un système de fourniture de chaleur durable ne laisse plus la moindre place aux combustibles fossiles ».

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Événement

Plus de 350 personnes pour fêter la « Nuit des Techniques » La deuxième « Nuit des Techniques » organisée en mars dernier à l’hôtel Steigenberger Wiltcher’s, à Bruxelles, a tenu toutes ses promesses.

Plus de 350 invités ont pris part à la réception et au dîner de gala, avant de se défouler sur la piste de danse. Envie de revivre cette soirée ?

Aucun problème. Nous avons résumé l’événement dans un album photo consultable sur www.facebook.com/TechlinkBE.

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Événement

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Dossier technique

La gestion énergétique?

Posssible grâce au compteur numérique Les techniques de mesure et de régulation sont utilisées depuis longtemps déjà dans l'industrie. C'est bien moins le cas dans les habitations et les bureaux. Pourtant, on retrouve de plus en plus de technologies dans ces mêmes habitations : installation photovoltaïque, pompe à chaleur, véhicule électrique, voire batteries. Mais les choses pourraient changer avec l'arrivée du compteur numérique. En Flandre, le déploiement des compteurs numériques débutera à partir du 1er juillet 2019.

FIGURE 1

GDR 230 vac

2 Le véhicule électrique, qui consomme une fraction appréciable de la puissance disponible dans une habitation.

Pour la première évolution, il est important d'utiliser immédiatement ou de stocker l'énergie produite. Pour la deuxième évolution, il est intéressant de charger le véhicule électrique sans dépasser la puissance disponible. À l'avenir, il sera donc important de commander ou réguler activement les flux d'énergie dans une habitation.

Et pour pouvoir réguler, il faut mesurer.

C'est précisément pour cette fonction de mesure que le compteur numérique peut être utilisé. Volta s'est procuré un compteur numérique auprès de Fluvius et nous avons développé une petite démo rapide avec ce dernier.

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• mai 2019

L'installation électrique actuelle d'une habitation avec un compteur Ferraris peut être représentée comme suit : (voir figure 1)

Ferraris

L'installation avec compteur numérique et régulation pourrait ressembler à ceci : (voir figure 2) CD EST L'ABRÉVIATION DE COMPTEUR NUMÉRIQUE ::

• ce dernier fournit chaque seconde toutes sortes de valeurs mesurées.

CHARGE MODULABLE :

• Charge sous basse tension (AC ou DC).

• Peut faire varier la puissance absorbée (en continu) notamment par : • mise sous et hors tension rapide : p. ex. chauffage électrique, chauffe-eau électrique ; • augmenter ou réduire la tension d'alimentation : p. ex. chauffage élec­trique, chauffe-eau électrique ; • augmenter ou réduire le courant absorbé en continu : p. ex. chargeur de batterie, chargeur de véhicule électrique ;

CHARGE

1 Consommer directement la produc­ tion photovoltaïque propre parce qu'un kWh injecté rapportera (beaucoup) moins qu'un kWh pris sur le réseau.

Démo rapide

CHARGE

On note en effet deux évolutions à l'horizon dont nous nous rapprochons tous :

• mise sous et hors tension prolongée : p. ex. pompe à chaleur, congélateur, chauffe-eau électrique.

CHARGE COMMUTABLE :

• Charge sous basse tension (AC ou DC).

cole : • un contrôleur qui, entre autres : • lit le point de consigne ; • lit la valeur mesurée ; • effectue les calculs ; • met les résultats des calculs à disposition.

• un actionneur qui pilote la charge modulable.

Comment fonctionne concrètement la démo ?

Votre liberté de choix est relative. Elle dépend dans une large mesure de l'algorithme de régulation que vous programmez dans le contrôleur.

FIGURE 2

Nous avons opté pour la régulation suivante : utiliser le plus possible la puissance disponible sans que le disjoncteur ne se déclenche. L'objectif recherché est que la puissance absorbée par le chauffage électrique soit adaptée en fonction de la puissance disponible. Pour que la démo soit plus réaliste, il aurait été préférable de remplacer le chauffage électrique par un chauffe-eau électrique. Mais nous n'en avions pas de disponible.

DNB 230 vac

CD

CHARGE MODULABLE

CHARGE COMMUTABLE

RÉGULATION

• Peut être mise manuellement sous et hors tension Concrètement, le principe de la démo est le suivant : (voir figure 3) Nous utilisons comme charge modulable un chauffage électrique de 900 W.

INTERFACE

Les charges commutables sont un grille-pain de 950 W et un sèche-cheveux de 735 W.

GDR La régulation est composée des éléments 230 vac suivants : • une interface qui convertit le protoCD

La puissance disponible est 1840 W (soit une intensité de courant de 8 A). C'est suffisant pour alimenter continuellement les charges commutables. Ces dernières exigent ensemble 7,3 A. Si le chauffage électrique est allumé en plus, sans régulation, l’intensité du courant s’élèverait jusqu'à 11,2 A, ce qui finalement, ferait déclencher le disjoncteur. Si la régulation est activée, la puissance du chauffage électrique diminue de sorte que l’intensité du courant total reste sous le point de consigne déterminé de 8 A par exemple.

Si vous coupez ensuite l’alimentation du grille-pain, la puissance globale chute ins­ tantanément et la puissance du chauffage électrique peut remonter à son maximum de 900 W, ou jusqu'à ce que l’intensité du courant total atteigne le point de consigne déterminé. Dans ce cas jusqu'à son maximum, car 735 W (sèche-cheveux) + 900 W (chauffage) = 1635 W, soit moins que la puissance disponible de 1840 W. La moralité de l'histoire est que le compteur numérique peut servir pour ››› mai 2019 •

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Dossier technique

GDR 230 vac

FIGURE 3

CD

INTERFACE

››› un écran de monitoring passif, mais peut aussi être utilisé pour construire une commande ou une régulation active.

8A

Remarques finales

N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en savoir plus ou si vous tra-

vaillez comme électricien ou électrotechnicien.

Techlink met volontiers ses membres à l’honneur, comme le montre une fois encore ce numéro de Power+.

Votre entreprise a récemment mené à bien un projet intéressant ?

Prenez contact avec notre rédacteur Dirk De Wolf (dirk.dewolf@confederatiebouw.be); c'est sans engagement.

Ce projet vous permettra de placer votre entreprise sous le feu de l'actualité, mais à partir d'une autre perspective.

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• mai 2019

735W

Auteur: Geert Verhoeven, VOLTA

APPEL À DÉPÔT DE PROJETS

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SÈCHE-CHEVEUX

950 W

GRILLE-PAIN

ACTIONNEUR

900W

Nous n'avons pas encore trouvé sur le marché de régulateur prêt à l'emploi pouvant être branché directement sur le compteur numérique et sur la charge modulable. C'est pour cette raison, que nous avons construit nous-même un régulateur. Nous pensons toutefois que ce genre d'appareil devrait apparaître dans le futur.

CONTRÔLEUR

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE

Les aspects suivants sont notamment importants, mais dépasse le cadre de cet article : comportement dynamique, précision, stabilité, plage de régulation et configurabilité.

M a u s ain t La puissance n'a si en pas besoin de câble. en 1 ant 2V Les cellules performantes des batteries LiHD de Metabo fournissent suffisamment de puissance

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pour effectuer les travaux les plus difficile sans câble. Grâce à la technologie LiHD, Metabo est le seul fabricant du monde qui couvre toute la gamme de puissances de 400 à 3.200 watts.

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Conseil sectoriel

Techlink : vos intérêts, notre préoccupation !

L’installation est une branche très diversifiée qui englobe un très grand nombre de spécialisations et de sous-secteurs. Afin de parvenir à des positions concernant chacun de ses sous-secteurs, le Conseil d’administration de Techlink s’appuie sur l’avis des membres actifs dans lesdits sous-secteurs via les différents conseils et comités sectoriels. Les matières sectorielles suivantes ont été abordées lors du dernier conseil sectoriel « Électrotechnique » :

REMOTE TERMINAL UNIT (RTU)

COMPTEURS NUMÉRIQUES

En Flandre, les premiers compteurs numériques pour l’électricité et le gaz Grâce à l’intervention de Techlink, seront placés à partir de 2019. En raison la Cwape (le régulateur wallon de l’électricité de retards de livraison et de problèmes et du gaz) a pris la décision d’exclure techniques, ce déploiement est reporté au le placement d’une RTU dans les installations 1er juillet 2019. À Bruxelles, un projet pilote est de moins d'A MW équipées d’un détecteur actuellement en cours.

EnFluRi (Energie Fluss Richtung). Le coût varie En Wallonie, de plus en plus de voix s’élèvent fortement d’un gestionnaire de réseau à l’autre en faveur du remplacement des anciens et la RTU entraîne parfois une rénovation compteurs par des compteurs numériques. complète de la cabine HT. Techlink continue de suivre l’évolution de cette situation à la loupe et reste en contact très étroit avec RÉGLEMENTATION les gestionnaires de réseau MÉMORANDUM D’ÉTABLISSEMENT et le cabinet. Nous vous Techlink établira également Techlink regrette la suppression de tenons informés ! pour la Wallonie un Mémorandum la réglementation d’établissement en er sur les énergies renouvelables Flandre qui a pris cours au 1 janvier 2019. intégrant l’ensemble des directions Techlink conseille à ses membres ayant déterminées par les comités sectoriels. apporté la preuve de leurs compétences Figurera en bonne place dans ce professionnelles à l’époque d’en faire document la question de savoir s’il y un instrument de marketing. Aux a lieu, comme en Flandre, d’instaurer sociétés membres seulement depuis une obligation quant à une part 2019, nous recommandons de faire minimum d’énergie intégrer sur une base volontaire leurs renouvelable dans tout aptitudes professionnelles bâtiment neuf. dans la BCE.

VOUS AIMERIEZ ASSISTER À NOTRE PROCHAIN CONSEIL SECTORIEL ?

Vous souhaitez porter à notre attention un problème urgent ? N’hésitez pas à prendre contact avec notre account manager Rudo Bonni (02 896 96 19 ou rudo.bonni@techlink.be). Il se fera un plaisir de vous aider !

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• mai 2019

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Projet

Mettre l'expertise au service du développement durable Henri Loop, électricien d’Heusy (Verviers), membre de la fédération Fedelec (puis de Techlink) depuis plus de 25 ans, ancien président de la section locale Fedelec de Verviers est désormais pensionné.

Son engagement humanitaire l’a poussé à s’impliquer dans l’asbl Ex-change-expertise (association belge pour l’envoi d’experts bénévoles à l’étranger).

C’est ainsi qu’il a accepté une mission à Bukavu en République Démocratique du Congo qui consistait, dans un premier temps, à réaliser une expertise sur l’autonomie énergétique et qui s’est complétée par une formation de techniciens. Pour remplir sa mission, Henri s’est préparé minutieusement, sur les plans administratifs, médicaux, mais aussi techniques grâce à l’aide de la société Enersol à Battice (membre Techlink).

La production d’énergie photovoltaïque se développe constamment dans nos sociétés. Les installations sont réalisées en toute sécurité grâce à du personnel formé et des réglementations très précises. Ces conditions ne sont guère réunies à Bukavu. Des

fournisseurs peu scrupuleux vendent du matériel de moindre qualité sans se soucier de la compétence des utilisateurs et des dangers que cela implique. Conscient de ces problèmes, le recteur de l’Université USK Bukavu, le professeur Hubert Watongoka Lutala a pris l’initiative de contacter l’asbl Ex-change-expertise.

Ex-change-expertise

Ex-change-expertise met à la disposition des pays en développement des experts seniors bénévoles pour des missions de courte durée. « Nous croyons que le partage de connaissances et de savoir-faire est un levier puissant de développement. Nous aidons prioritairement les PME mais intervenons aussi auprès des

institutions qui s’adressent à nous ». Plus ­d’infos : www.ex-change-expertise.be.

Plusieurs problèmes

En RDC, à part dans certaines grandes villes, les problèmes de réseau sont nombreux : maintenance insuffisante, coupures fréquentes … A Bukavu, ville de 300.000 habitants, la population s’est tournée vers les énergies renouvelables, mais l’absence de formations rend leur maîtrise difficile, provoquant de nombreux accidents et incendies, sans parler de la pollution engendrée par les déchets toxiques.

Quoiqu'il en soit, si la lampe à pétrole faisait jadis partie de la dot de la mariée, elle est à présent remplacée par le panneau photovoltaïque !

Après deux jours d’expertise dans l’Université, l’asbl a vite compris que l’urgence était de former des interlocuteurs régionaux. Grâce au soutien du gouverneur, Monsieur Adolphe Bizimungu Doli, de nombreuses institutions ont répondu à cette proposition. 80 personnes ont suivi, avec un sérieux et une assiduité qui ont impressionné Henri Loop, neuf jours de cours et de débats.

A eux maintenant d’appliquer les consignes et de passer le relais !

Nous espérons que cette initiative contribuera à améliorer le sort de ces régions en pleine expansion !!

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Questions-réponses

Une liaison à la terre peut-elle s’envisager via un rail DIN ? « Nous avons reçu récemment un e-mail de l’un de nos membres de la province de Flandre occidentale », nous informe Kris Van Dingenen, Directeur Général de Techlink. « Un client de l’entreprise membre en question doutait que la continuité de la liaison à la terre puisse être réalisée via un rail Din ». L’entreprise membre se demande si cette remarque est pertinente.

« Information complémentaire : sont en fait concernés une quinzaine de coffrets sur poteaux et destinés à assurer la surveillance vidéo d’un terrain. Ils doivent encore recueillir l’agrément d’un organisme d’inspection. L’entreprise membre souhaite évidemment s’assurer à l’avance de la conformité de ces coffrets ». Pour Kris Van Dingenen, aucun problème, l’entreprise membre peut indiquer à son client que cette configuration est autorisée sur la base de l’art. 70.01 du RGIE : « Peuvent être utilisés comme conducteurs de protection : • des conducteurs indépendants ; • des conducteurs empruntant les mêmes canalisations que les conducteurs actifs de l'installation, pour autant qu'ils soient isolés de la même façon que les autres conducteurs ; • des gaines métalliques ou écrans, nus ou isolés, de canalisations, dont l'aptitude à cet égard est reconnue par les règles de l'art, en particulier, la gaine extérieure des canalisations blindées à isolant minéral ainsi que les conduits lorsque les règles correspondantes le prévoient ; ils ne peuvent cependant servir de conducteur de protection que pour les circuits auxquels ils sont associés ; leur continuité électrique ne peut être compromise par détérioration mécanique, chimique ou électrochimique ;

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• mai 2019

sont combinés (réseau ­ TN-C), les éléments conducteurs tels que charpentes métalliques, carcasses de machines, charpentes d'engin de levage, les canalisations d'eau d'un réseau privé et indépendant s'ils satisfont simultanément aux conditions suivantes :

• des enveloppes métalliques des canalisations préfabriquées si elles satisfont simultanément aux conditions suivantes : a leur continuité électrique est assurée lors de la construction ou au moyen de connexions efficaces ; b leur continuité électrique ne peut être compromise par les détério­ rations mécaniques, chimiques ou électrochimiques ; c le raccordement d'autres conducteurs de protection est possible sur leur parcours ; • des parties d'enveloppes d'ensembles montés en usine, dans la mesure où les règles correspondantes le permettent et moyennant respect des conditions a à c susmentionnées ; • sauf dans les circuits où le conducteur neutre et le conducteur de protec­tion

a leur continuité électrique est assurée soit par construction, soit au moyen de connexions appropriées ; b leur continuité électrique ne peut être compromise par les détériorations mécaniques, chimiques ou électrochimiques ; c ils ne sont pas démontés sans que des mesures compensatrices ne soient mises en œuvre. … »

Conclusion

Le RGIE ne mentionne nulle part qu’il est interdit d’utiliser des bornes d’installation pour la connexion des conducteurs de protection. La configuration de cette installation équipée de bornes à vis en combinaison avec un rail DIN satisfait aux prescriptions de l’article susmen­tionné du RGIE.

DES QUESTIONS ?

Adressez-les à info@techlink.be

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En bref

Câblerie d’Eupen & station d’épuration des eaux de Vilvorde Le 9 avril 2019, 17 membres de Techlink, section de Flandre orientale, ont participé à une excursion qui les a emmenés aux Câbleries d’Eupen puis à la station d’épuration des eaux de Vilvorde. Un moment de rencontre agréable et une occa­ sion de nouer des contacts en toute décontraction.

Dans les coulisses de la Duvel Le lundi 18 mars 2019, les membres de Techlink de la province d’Anvers ont été reçu chez Duvel – à Puurs – avec une Duvel Moortgat. Pas moins de 29 de nos membres ont écouté avec attention la présentation de Techlink dans le « Moutzolder », qui donne sur la brasserie, avant de profiter d’un en-cas et d’une boisson.

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• mai 2019

10/01/2019 09:00

MONTÉ EN S U R FA C E

Save the date: Wallonie > 17 MAI 19H00 - Soirée « Lancement de Techlink Hainaut » - La Ferme du Coq – à St-Vaast

> 21 MAI 18H00 - Sessions d’information

« Règlementation caméras » + « Nouveautés RGIE » +

> 21 MAI 18H30 - « Reflex » - Libramont

> 24 SEPTEMBRE - Sessions d’information Hainaut « Règlementation caméras » + « Amiante » - Mons

Techlink soutient BSO LE NOUVEAU

HALOVOLT la gaine la plus incombustible La Belgian Sign Organisation (BSO) est l’unique organisation sectorielle professionnelle de fabricants-installateurs d’en­ seignes lumineuses reconnue par les autorités en Belgique. La première étape importante dans l’évolution de l’organisation a eu lieu en 2017 avec l’intégration dans l’association des fabricants issus du monde plus large de la communication visuelle.

BSO fait partie de la European Sign Federation (ESF) et de l’International Sign Association (ISA).

Depuis le 1er janvier 2019, le Conseil d’administration et l’Assemblée générale de BSO ont décidé de rejoindre notre organisation sectorielle, Techlink. BSO devient de ce fait même un des comités sectoriels de notre fédération. Les membres de BSO-Techlink peuvent désormais bénéficier des avantages qu’ils avaient déjà, mais également de tous les avantages que Techlink et les confédérations locales peuvent leurs offrir. Une adhésion double pour une cotisation unique !

Plusieurs groupes de travail ont été créés sous l’impulsion du président, Roland Bacquelaine, et du secrétaire, Jean-Pierre Meganck, entre autres pour analyser de plus près certains aspects techniques et réglementaires de la profession. En effet, un des objectifs principaux de BSO a toujours consisté à promouvoir la nécessité de la qualité concernant les produits de ses membres. Ces dernières années, cette aspiration s’est combinée avec une préoccupation permanente pour l’environnement.

Une charte a notamment été rédigée, en vertu de laquelle tous les fabricants de néons prennent l’engagement de ne plus produire à l’avenir que des produits EQN (Eco Quality Neon).

BSO est donc une organisation active, « propulsée » par Techlink, et qui veille efficacement aux intérêts de son groupe cible.

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ABSENCE DE GOUTTES

SANS HALOGÈNES

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Le collaborateur

SOFIE LAPIÈRE

> Date de naissance : 7/07/1980 > Signe astrologique : Cancer > Fonction : Communications & Events Officer

> En service depuis 7/01/2019 > Plat préféré : vol-au-vent

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• mai 2019

Les collaborateurs de Techlink montent tous les jours aux barricades pour vous. Entre bien d’autres choses, ils représentent notre secteur dans toutes sortes de réunions et répondent à toutes vos questions. Mais derrière la façade, se cachent aussi des êtres humains qui, comme tous les autres, ont leurs soucis et leurs rêves.

COMMUNICATIONS & EVENTS OFFICER SOFIE LAPIÈRE

«

»

Collect moments, not things

Sofie Lapière est née à Kortenberg, où elle a aussi grandi.

Mère isolée, elle élève seule ses deux filles de six et neuf ans. « Jongler entre un emploi prenant et les soins à apporter aux enfants n’est pas une sinécure tous les jours.

Et sans équilibre entre travail et vie privée, bonjour les dégâts. Dans cette optique, je peux affirmer qu’habiter et travailler à Kortenberg est vraiment idéal. Cette situa­tion est win-win. Le temps que je gagne est bénéfique tant pour mon travail que ma vie sociale. Comme j’ai une tendance touche-à-tout et que j’ai toujours un avis à donner, j’aime m’engager dans toutes sortes d’activités comme les comités seniors et la politique locale.

Un secteur qui apporte la « chaleur »

Sofie a déjà eu le temps d’accumuler plusieurs années d’expérience dans le marketing et la communication.

Après ses études à la Haute école catholique de Louvain, elle a entamé sa carrière dans le secteur des dispositifs médicaux. Par la suite, et juste avant d’arriver chez Techlink, elle a occupé pendant cinq ans une fonction de responsable des relations publiques dans les cosmétiques. « Tout tourne autour de l’évaluation correcte des souhaits et des besoins des divers groupes cibles. Pour ce faire, je me sers de mon expérience en marketing, de ma sensibilité pour l’organisation et de mes aptitudes sociales », explique ­Sofie. « Pour moi, ce nouveau job est un défi qui arrive à point nommé. Et ce secteur, qui apporte de la « chaleur », au propre comme au figuré, est surtout chaleureux grâce aux personnes qui y travaillent. En tant que responsable de la communication et des événements, mon rôle est d’accompagner et de coordonner les actions de Techlink en matière de communication. Je veille à l’adéquation entre les canaux

de communication internes et les besoins non seulement actuels, mais aussi futurs, de l’organisation ».

Moments privilégiés

« Entre le boulot, les activités scolaires des filles, les amis, le ménage et le sport, mon agenda explose chaque semaine. Pour échapper à cet emploi du temps trop chargé, je veille à voyager pour passer des moments privilégiés avec mes filles. C’est un moyen pour moi de leur transmettre un peu de culture et de nature », poursuit Sofie. « En voyage, mon leitmotiv est collect moments, not things. Les voyages permettent à mes enfants de poser sur le monde un regard ouvert et d’acquérir de nouvelles aptitudes sociales et de communication. Cela dit, Kato et Anna sont déjà très sociales toutes les deux, pas de problème de ce côté-là. L’autre jour, mon aînée m’a carrément surprise quand elle m’a dit qu’elle s’était proposée de sa propre initiative au conseil des élèves. Ça promet ! » s’en amuse Sofie.

Foot en salle

« Pendant mes loisirs, je pratique le football en salle. Avec une bande d’amies, nous avons fondé il y a une quin­zaine d’années une petite équipe, baptisée « The White Stripes », d’après le groupe états-uniens du même nom. L’inspira­ tion nous est venue de leur hit, Seven Nation Army, une chanson très populaire dans les stades de foot européens et belges. Étant moi-même une fervente supportrice du club de Bruges cet air-là ne m’était pas vraiment inconnu ». « Le foot, c’est un vrai sport d’équipe. Tout le monde travaille et se bat pour un même résultat. J’adore ça parce que, justement, j’aime travailler en équipe, que ce soit au travail ou dans la vie. L’équipe est toujours plus importante que les ­joueurs pris individuellement », conclut Sofie.

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Productnews

Vergokan distributeur exclusif d’Unistrut®

Preflexibel SA reprend la société Reddy SA

A partir de mars 2019, les profils de montage en métal, les supports, les anneaux de serrage et les accessoires Unistrut sont disponibles dans le réseau des partenaires de Vergokan.

Unistrut est le leader de systèmes de profils en métal à travers le monde et ce depuis plus de 90 ans. Unistrut propose à l’industrie la gamme la plus étendue de profilés de montage et de raccords, avec une ligne complète d’éléments de suspension, de serre-tubes, d’inserts en béton et d’accessoires, dans des finitions et matériaux divers. Elle faisait déjà partie du groupe international Atkore, qui a repris Vergokan International SA début octobre 2018. ­Vergokan produit et vend des systèmes de support de c­ âbles en métal.

Grâce à ce partenariat le réseau de Vergokan pourra offrir une valeur ajoutée de produits compatibles et de savoir-faire. Filip Goris, CEO de Vergokan explique: « L’addition des produits et services d’Unistrut à notre assortiment offre des opportunités à deux niveaux. D’une part, nous pouvons offrir une gamme de produits complémentaires et élargie pour les systèmes de support de câbles. D’autre part, nous pouvons mieux répondre aux marchés industriels, tel que le HVAC. »

Preflexibel SA de Ninove, membre du groupe Wienerberger, reprend la société Reddy SA, fabricant belge de matériel d'installation électrique et de matériel de fixation, spécialisé dans l’injection d’articles en matière plastique.

La société poursuit ainsi sa croissance dans le segment des solutions pour des installations électrotechniques. Forte d’une offre globale de solutions de qualité, Preflex aide les installateurs électriciens à travailler toujours mieux, plus rapidement et en toute sécurité. Frank Kerkhofs, le directeur général de Preflex : « Nous sommes fiers de pouvoir reprendre une entreprise telle que Reddy qui a réalisé un travail formidable. Les boîtiers d’encastrement et les accessoires de qualité de Reddy s’accordent parfaitement avec nos gaines préfilées et rigides. Nous devenons ainsi les seuls sur le marché à proposer à nos clients une telle offre complète.

De plus, Reddy nous fait partager son très grand savoir-faire pour la conception et la fabrication de produits innovants.

Cela ne fera que renforcer notre croissance sur le marché des installations électrotechniques aussi bien en Belgique qu’à l’étranger. » La reprise actuelle de Reddy SA et celle de Preflexibel SA en 2017 confirment la stratégie du groupe Wienerberger de continuer à investir de manière structurelle et ciblée dans des produits à haute valeur ajoutée qui contribueront encore plus à ses bénéfices.

www.vergokan.com

www.preflex.com – www.reddy.be

Le social et le circulaire, main dans la main À Gand, écologie et économie sociale se donnent la main. WeerWerk, entreprise de services sociaux sur mesure, et PerPetum, installateur et facilitateur d’électricité verte, membre de Techlink, se sont mis autour de la table l’année passée pour organiser un projet pilote d’assemblage d’armoires électriques. Le projet a été présenté vendredi dernier, le 26 avril 2019. Weerwerk et PerPetum apportent la démonstration qu’un lieu de travail social peut tout à fait assumer des tâches et des missions complexes.

Les collaborateurs de WeerWerk assemblent des coffrets électriques pour PerPetum et, pour leur faciliter le travail, le plan électrique, complexe, a été transformé en manuel. Et grâce à ce fil conducteur, les travailleurs peuvent avancer avec rapidité alors qu’ils n’ont pas bénéficié de la formation adéquate. Les collaborateurs de WeerWerk, grâce au projet, réapprennent à travailler et à se présenter chaque jour sur leur lieu de travail. Les armoires électriques destinées à PerPetum sont le travail le plus complexe proposé par WeerWerk et leur réalisation est confiée à des travailleurs ayant déjà acquis une certaine expérience.

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INNOVATION IS OUR HISTORY

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