Power+ août 2018

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Publication professionnelle de Techlink pour les entreprises d’installation de techniques spéciales

AOÛT 2018 REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE

by Techlink

by Techl

Le stockage électrique : plus que des batteries Regard sur une entreprise à énergie positive

Table ronde

Abandonner le courant alternatif : pourquoi ?


MyHOME_Up

HomeTouch

HomeTouch est le nouvel écran tactile 7” de BTicino. L’utilisateur dispose désormais d’un seul appareil pour la domotique et la vidéophonie. Il se gère intuitivement et se personnalise facilement depuis l’App sur smartphone ou tablette. HomeTouch fait partie du système domotique MyHOME_Up et s’inscrit pleinement dans le programme ELIOT de BTicino, dont la priorité est le développement des appareils connectés. App “Door Entry for HomeTouch” (AppStore / GooglePlay)


ÉDITO

Une fédération pour les grands et les petits installateurs La Confédération Construction, notre organisation faîtière, a toujours été perçue comme une fédération de grandes entreprises, une image qui ne colle pourtant pas totalement avec la réalité. Notre fédération professionnelle Techlink, à l’instar de la Confédération Construction, accueille de nombreuses petites et moyennes entreprises. Elle se bat jour après jour pour toutes les entreprises techniques, grandes et petites, une mission pour le moins complexe. Une enquête menée récemment auprès de nos membres a fait apparaître que la majo­rité des entreprises présentes à nos séances d’info sont des PME. Et que ce sont aussi les PME qui nous posent la plupart des questions sur les heures supplémentaires, les primes ou les aspects techniques du métier. Les grandes entreprises demandent surtout des conseils sur les dossiers d’agréation. Elles possèdent en général un service d’études interne et peuvent s’appuyer sur leurs propres juristes. Elles ont donc moins besoin de Techlink dans les activités du quotidien. Pourquoi sont-elles membres ? Eh bien parce qu’elles comptent sur notre fédé­ ration professionnelle pour développer une vision d’avenir. Être affilié chez nous, c’est se garantir des contacts avec des confrères, être informé des tendances à l’œuvre et peser sur les politiques menées. Techlink a donc créé plusieurs groupes de travail qui s’adressent spécifiquement aux poids lourds. Notre groupe de travail « Grandes Installations Techniques » en est un bel exemple. L’avenir des ESCO a été évoqué lors de sa dernière réunion (voir page 10) et dieu sait si ce thème intéresse l’ensemble du secteur !

Karl Neyrinck

Ces ESCO, pour « Energy Services Companies », placent des installations pour le compte d­ ’une organisation publique ou privée. Ces installations produisent une énergie qui est renouvelable ou optimisent la consommation. Non seulement le client ne doit pas se soucier de l’exécution, mais c’est également l’entreprise qui, dans la majorité des cas, assume l’investissement. Cet emprunt, le client peut le compenser avec l’argent gagné grâce à la baisse de la facture énergétique. Dès que ce système sera au point, de nombreuses PME pourront également en recueillir les fruits. Car ce sont elles qui exécutent les travaux, que ce soit en sous-traitance ou non. On le voit, le bon fonctionnement du groupe de travail « Grandes Installations Techniques » est essentiel pour tout le secteur. Il est la preuve vivante que les petites et les grandes entreprises ont tout intérêt à se serrer les coudes au-delà de leurs différences. Karl Neyrinck PRÉSIDENT TECHLINK NATIONAL

COLOPHON Confédération Construction Rue du Lombard 34-42 • 1000 Bruxelles confederationconstrution.be TVA: BE 0406 479 092

Techlink asbl Joseph Chantraineplantsoen 1 • 3070 Kortenberg T. +32 2 896 96 10 info@techlink.be • www.techlink.be

Editeur responsable Filip Coveliers, directeur communication filip.coveliers@confederationconstruction.be

General Director Willy Pauwels willy.pauwels@techlink.be

Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR

Publicité Inge De Ridder T. 053 80 87 47 • F. 053 80 87 48 inge.deridder@confederatiebouw.be Carmen De Coster publiciteit.bouwmagazines@confederatiebouw.be

Rédaction Cedric Matthys cedric.matthys@confederatiebouw.be Traduction André Verkaeren, Metaphrasis sprl Mise en pages nikka.cuypers@confederationconstruction.be Impression Graphius

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Surveillance du courant diffĂŠrentiel,

type A, type B (CA & CC).

The Power in Electrical Safety Š

www.benderbenelux.com


SOMMAIRE

6

34

44

Détection incendie

Table ronde sur le courant continu

Visite du projet Intellisol

Partout dans le monde, le réseau électrique fonctionne en tension alternée. De nombreux experts estiment pourtant que ce choix ne se justifie plus aujourd’hui. Ferons-nous demi-tour un jour ?

Fin de l’année passée, Intellisol (membre de Techlink) a pris ses quartiers dans un nouveau bâtiment à Maaseik. Ce complexe produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, ce qui en fait le premier centre d’entreprises à énergie positive du pays.

3

18

34

des petits comme des grands installateurs

pour un avenir durable

courants fait de nouveau rage

20

42

en entreprise

travail « Cogénération »

24

44

La nouvelle norme sur les systèmes de détection et d’alarme incendie date déjà de quelques années. Des zones d'ombre subsistent néanmoins pour beaucoup d'installateurs. Danny Hermans, coordinateur technologie & réglementation chez notre organisation partenaire Volta, est parti à la pêche aux réponses.

Edito : Techlink, la fédération

6

Technique : Volta commente la norme sur les systèmes de détection et d’alarme incendie

10

Actualité : Neuf mesures-phares

Technique : Le stockage électrique

Législation : La responsabilité

Groupe de travail : « Grande Installations Techniques »

décennale

13

Événements

Projet : Klinkenberg en Haïti

14

Législation : Le refroidissement actif avec pompes à chaleur

16

Salon : Install Day

26

28

Organigramme de Techlink

30

Le BIM pour les entreprises d'installation

31

Salon : Construction numérique

Table ronde : La guerre des

Comité sectoriel : Le groupe de

Projet : Le premier centre d’entreprises à énergie positive ouvre ses portes

50

Question/réponse : Peut-on couler des câbles XGB sans gainage ?

52

Le collaborateur : David Germani, spécialiste de l’énergie

54

Product news août 2018 •

by Techlink

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hlink

Dossier technique

La norme sur les systèmes de détection et d’alarme incendie : passage au peigne fin La nouvelle norme sur les systèmes de détection et d’alarme incendie date déjà de quelques années. Des zones d'ombre subsistent néanmoins pour beaucoup d'installateurs. Danny Hermans, coordinateur technologie & réglementation chez notre organisation partenaire Volta, est parti à la pêche aux réponses. Historique

Après des années de discussions, la nouvelle norme NBN S21-100, parties 1 et 2, a été homologuée en 2015. Elle remplace depuis lors la norme de 1986, qui avait perdu toute actualité et de conception très prescriptive. La nouvelle version comprend deux parties. La première partie traite des critères techniques des différentes étapes de la vie d’un système de détection d’incendie, de l’analyse des risques au contrôle périodique de la conformité en passant par l’évaluation. La deuxième partie détermine les exigences auxquelles doit satisfaire une entreprise pour effectuer une tâche déterminée. La première partie est donc souvent baptisée la partie technique et la deuxième, la partie administrative. Dans la suite de l’article, le mot « norme » fera toujours référence à la première partie de la norme.

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• août 2018

Addendum 1

Comme toutes les technologies de détection n’étaient pas encore traitées dans la partie technique, et parce que certains sujets nécessitaient encore une transposition plus pratique, décision a été prise par le comité de normalisation TC 72, en charge de la normalisation des systèmes de détection et d’alarme incendie, de créer un groupe de travail « New Work Item ». Par ailleurs, il s’est avéré assez rapidement que la norme contenait des exigences difficiles à mettre en pratique ou économiquement irréalistes. Le groupe de travail a examiné ces problèmes également afin de parvenir à une solution acceptable. Les premiers sujets traités ont été ajoutés à la norme sous la forme d’un premier addendum paru en 2017, qui sera homologué à l’automne 2018. Jusqu’à l’homologation de l’addendum, seule la norme de 2015 est en vigueur. Techlink vous informera de l’homologation de l’addendum 1.

Système sans fil

Dans la norme d’origine, il n’était question que de systèmes totalement câblés. Dans certaines situations, un système sans fil est pourtant préférable ou constitue la seule solution faisable. Nous pensons par exemple aux bâtiments historiques où le placement de câbles doit être évité autant que possible ou même interdit pour des raisons esthétiques et/ou autres. Les systèmes sans fil peuvent aussi offrir une solu­ tion dans les cas où, lors d’une transformation, d'une rénovation ou d'un agrandissement, le reste de l’installation doit pouvoir rester en service de façon permanente. Ce cas de figure peut se produire dans un hôtel où s’effectue la rénovation d’une partie des chambres et que l’installation de détection incendie dans les chambres non rénovées doit rester fonctionnelle. Lorsqu’il faut pouvoir monter et démonter rapidement, comme dans un hall d’exposition, le


sans fil peut s’avérer très adapté. En revanche, ce n’est pas pour autant que tous les systèmes seront sans fil dans le futur. Pour savoir quel système choisir, il faut se référer en premier lieu à l’analyse des risques. Ensuite, le choix tiendra compte de l’aspect économique et peut-être même de l’aspect écologique. Les systèmes sans fil présentent également plusieurs inconvénients et notamment leur sensibilité plus élevée aux perturbations du transfert du signal, la problématique EMC, qu’il faut examiner de façon beaucoup plus approfondie que pour un système câblé. Le transfert du signal, avec les systèmes sans fil, est très dépendant de l’environnement. C’est la raison pour laquelle ses composantes doivent satisfaire à la norme NBN EN 54-25, qui prescrit qu’il doit être possible de tester le bon fonctionnement du système au moyen d’un signal affaibli et réglable. Le système le plus indiqué pour garantir la communication est le système mesh, où chaque composante communique avec plusieurs composantes de son environnement. Si une composante disparaît, il reste donc assez d’autres voies de communication. Certains systèmes utilisent des concentrateurs, des unités communiquant avec plusieurs composantes avant de transmettre l’information à la centrale. Quand un concentrateur cesse de fonctionner, il n’est plus possible de capter le signal des autres composantes qui s’en servent pour communiquer. Par ailleurs, il faut aussi évoquer l’alimentation des composantes. Dans les systèmes sans fil, cette alimentation est forcément assurée par

Max. 12 m en cas de placement sous le toit – 2 détecteurs BEAM sont nécessaires à cette hauteur

Max 6m en cas de placement sous le toit.

Max 2,5m correspond à 12,5% d’une hauteur de placement de 20 m

max 12m max 6m Max. 5 m correspond à 2 x 12,5% de 20 m, soit la hauteur de placement – 4 détecteurs BEAM sont nécessaires à cette hauteur Max. 2,5 m. correspond à 2 x 12,5% de 10 m, soit la hauteur de placement – 7 détecteurs BEAM sont nécessaires à cette hauteur

max 2,5m

max 5m

30m

Max 1,25m correspond à 12,5% d’une hauteur de placement de 10 m max 1,25m

max 2,5m

20m

10m hoek 12,5%

17,5m

des batteries, qui doivent posséder l’autonomie requise, ne fût-ce que pendant la durée de la conservation de la fonction. La redondance est un must. Lors des entretiens périodiques, il faut procéder à leur remplacement en suivant un schéma fixé à l’avance.

Détection dans des locaux ayant une hauteur de plafond importante comme les atriums, les entrepôts, les théâtres, les auditoires, etc.

Dans ce cas de figure, le détecteur le plus indiqué est souvent le BEAM, le détecteur optique linéaire. Dans sa version 2015, le BEAM pouvait être utilisé pour des hauteurs de plafond allant jusqu’à 12 mètres. Pour les hauteurs su-

périeures, il fallait un placement inter­ médiaire, conformément à la figure ci-dessous. L’expérience nous enseigne cependant que la hauteur de beaucoup d’entrepôts est supérieure à 12 mètres. Il faut alors un placement intermédiaire, comme le veut la norme de 2015, ce qui est souvent impossible et très coûteux. Dans l’addendum 1, cette hauteur de plafond est portée de 12 à 16 mètres. Il est même possible d’éviter un placement intermédiaire jusqu’à une hauteur de 24 mètres à condition qu’un test avec un type de foyer adapté démontre l’effi­ cacité de la détection. Le problème de ce cas de figure est qu’aucun foyer type n’est défini actuellement pour tester un détecteur sur cette hauteur importante. août 2018 •

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›››

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Dossier technique

››› Autrement dit, cette possibilité techni-

beaucoup de temps, l’addendum 1 laisse tomber ce tableau et simplifie le système en indiquant que lorsqu’une surveillance est nécessaire, tant les faux-plafonds que les faux-planchers doivent être considérés comme des locaux.

que prévue à l’addendum 1 ne peut pas encore être mise en pratique. La hauteur de plafond pour les systèmes d’aspiration de la classe A est également portée de 20 à 24 mètres. Cette évolution est possible de par l’abandon, dans l’addendum, des exigences suivantes : • Les systèmes d’aspiration de classe A doivent être conçus avec un temps de transport inférieur à 60 secondes. • Les systèmes d’aspiration de classe B doivent être conçus avec un temps de transport inférieur à 90 secondes. Il ne subsiste qu’une exigence générale,

Arrondissements

Les mesures sont arrondies dans un certain nombre de tableaux. Détecteurs de chaleur : dans l’addendum, les distances maximales par rapport à une paroi ou à une séparation verticale sont arrondies. Ces arrondissements rendent une discussion possible avec une réduction d’un Norme version 2015

Surface à surveiller [m²]

Pente α du plafond ou du toit [°]

Surface Amax surveillée par détecteur [m²]

Distance maximale Dmax entre une paroi ou une séparation verticale, quel que soit le détecteur [m]

≤ 30

n.v.t.

30

4,4

4

> 30

α ≤ 20°

20

3,6

4

α > 20°

40

6,3

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à savoir que le système d’aspiration doit être conçu de manière à ce que le temps de transport n’excède pas 120 secondes. Un temps de transport plus court peut être souhaitable avec certaines applications ; il convient de le déterminer pendant l’analyse des risques. Le temps de transport est la durée nécessaire pour amener l’air aspiré depuis le local surveillé jusqu’à l’appareil d’analyse.

Faux-plafonds et faux-planchers

Dans un cadre standard, les faux-plafonds et les faux-planchers ne nécessitent pas de surveillance, sauf quand ils ne satisfont pas aux conditions reprises dans le chapitre « Volumes ne nécessitant pas de surveillance ». Si une surveillance est nécessaire, la norme version 2015 prévoit un tableau avec les coefficients à utiliser en fonction de la charge d’incendie afin de déterminer la surface maximale (Amax) à surveiller par chaque détecteur dans les faux-plafonds et les faux-planchers. Étant donné que le calcul de la charge d’incendie est un instantané et qu’il exige

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Addendum 1

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• août 2018

facteur 10. Un exemple pour une surface à surveiller inférieure ou égale à 30 m² : alors que la tolérance pour une distance maximale, et pour un chiffre de 4,4 m, se situait entre 4,35 m et 4,45 m, la tolérance s’applique désormais à un chiffre de 4 m et se situe entre 3,5 m et 4,5 m.

Volumes ne nécessitant pas de surveillance

Une ajoute importante sur ce plan : les gaines/gaines techniques verticales dont la section sur toute la longueur est inférieure à 2 m², à condition qu’elles satisfassent aux conditions énumérées dans la norme. Il faut effectivement tenir compte d’une série de conditions architecturales portant sur la protection contre l’inflammabilité. En ce qui concerne le câblage présent dans ces gaines techniques. Il est exigé que les câbles installés aient une classe de réaction au feu F2 selon la NBN C 30-004 ou Cca selon la NBN EN 50575, ou qu’ils aient une classe de réaction au feu encore supérieure, et qu’ils ne puissent pas contenir de câbles dont le fonctionnement peut continuer pendant plus d’une minute après la détection d’un incendie. Concernant les autres condui-

L’ANALYSE DES RISQUES : ENCORE PLUS IMPORTANTE Kris Van Dingenen: « Même s’il est évidemment positif que la norme soit régulièrement mise à jour, toutes les sociétés d’installation ne sont pas forcément satisfaites de certaines évolutions. Par exemple, l’application de certaines prescriptions est souvent rendue dépendante de l’analyse des risques de la situation. En soi, il faut certainement s’en réjouir parce qu’il y a plus de liberté au niveau de la conception, mais cela veut dire également que l’analyse des risques doit être réalisées dans les règles de l’art, et jusqu'au bout. Si l’analyse des risques est manquante ou incomplète, l’entreprise d’installation n’est pas en mesure de présenter une offre correcte. C’est surtout dans les marchés publics que le bât blesse ».

tes et tuyaux, il ne peut s’y trouver aucun conduit d’évacuation de gaz de combustion (quelle que soit la température) ou de fluide dont la température excède 120 °C, pas plus que des tuyaux ou des con­duites de produits combustibles (matières solides, liquides ou gazeuses).

L’avenir

La norme sera encore adaptée et complétée à l’avenir. Les détecteurs actuels évoluent rapidement. Certains espaces à surveiller et certains détecteurs existants ne sont pas encore intégrés dans la norme. De nouveaux détecteurs verront le jour. Le groupe de travail examine donc la surveillance des cages d’ascenseur et des ascenseurs (d’évacuation), mais aussi à l’utilisation des détecteurs thermiques linéaires. À l’avenir, les caméras se­ ront également utilisées pour détecter les incendies. En outre, certains problèmes pratiques devront trouver une solution concrète et réaliste pour que la norme soit effectivement appliquée. C'est un work in progress, autrement dit. La norme continuera à évoluer pour qu’elle reste autant que possible d’actualité et en prise sur la réalité. Auteur: Danny Hermans, VOLTA


Productnews

Conduites électriques ignifuges : explications

Où en est la réglementation sur les câbles ignifuges ? Comment se complètent le RGIE et l’essai incendie ?

L’article 104 du RGIE prescrit que les circuits vitaux doivent avoir la caractéristique FR2, ce qui signifie qu’en cas d’incendie ils doivent pouvoir rester opérationnels pendant minimum 1 heure. La caractéristique est décrite au début de l’article 104 : « porte sur un essai qui permet d’apprécier la durée pendant laquelle le maintien de la fonction électrique est assuré (câble testé avec support et fixation) ». Cette formulation renvoie à l’essai incendie de la norme belge NBN 713-020, Addendum 3. Des malentendus subsistent sur ce que cette norme teste et ne teste pas. Les câbles sont placés et fixés dans une fournaise. L’essai incendie est ensuite effectué selon des paramètres standardisés ; seules les prestations des câbles sont enregistrées. Si les câbles passent le test (ils restent opérationnels pendant 1 h, 1h30 ou 2h), ils obtiennent la caractéristique FR2. Le support et la fixation subissent aussi l’influence du feu pendant l’essai, bien évidemment, mais l’essai n’enregistre pas leur résistance et ne s’exprime donc pas à ce propos. Pour cette raison, la caractéristique FR2 se limite donc aux câbles. La résistance au feu des supports et des fixations doit être testée dans le cadre d’autres essais (p.ex. le DIN 4102-12). www.nexans.be

PARTOUT, LA SÉCURITÉ INCENDIE COMMENCE PAR LES CÂBLES. ALSECURE® XGB DE NEXANS PREND À CŒUR VOTRE SÉCURITÉ Lorsque la protection des vies humaines et des équipements électroniques sensibles est indispensable, le choix du bon matériel est essentiel. Les câbles ALSECURE de Nexans émettent moins de fumées nocives en cas d’incendie, ce qui facilite les évacuations et limite les dommages collatéraux causés par la fumée aux installations coûteuses. www.nexans.be/securiteincendie


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Groupe de travail

Productnews

Techlink : vos intérêts, notre préoccupation ! Techlink accueille de nombreuses entreprises unipersonnelles, mais aussi divers « poids lourds » du secteur, qui se réunissent quelques fois l’an au sein du groupe de travail « Grandes installations techniques » (GIT). L'occasion d'aborder entre autres les trois sujets ci-dessous :

1

ESCO

ESCO signifie Energy Service Company, soit « société de services énergétiques ». Ces entreprises placent, pour le compte d’une organisation publique ou privée, des installations qui produisent de l’énergie renouvelable ou qui optimisent la consommation. Le client ne doit pas se soucier de l’exécution et, qui plus est, l’ESCO s’occupe également de l’investissement. Cet emprunt, le client pourra le rembourser avec l’argent libéré par la diminution de sa facture énergétique. Le groupe de travail GIT a évoqué les moyens de donner un petit coup de pouce à ce système dans notre pays.

2

Programme d’investissement en Région wallonne

En comparaison avec les autres pays de l’UE, les investissements publics belges sont trop faibles depuis déjà plus de trente ans. En début d’année, la Région wallonne a présenté un programme d’investissement de cinq milliards d’euros. Les autorités veulent notamment intervenir dans les logements sociaux, déployer le compteur numérique et renouveler l’éclairage public. Nous avons examiné les opportunités que cette initiative peut générer pour nos membres.

3

Détection incendie

Notre secteur est soumis aux normes NBN S21100-1 et NBN S21-100-2 depuis fin 2015. Elles portent sur les systèmes de détection et d’alarme incendie. Ces textes améliorent la situation mais ne sont pas toujours très clairs, raison pour laquelle une annexe a été ajoutée récemment à la NBN S21-100-1. Le groupe de travail a ­examiné si ce texte change quelque chose pour les grandes installations techniques.

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• août 2018

The Box, le seul système plug & play du marché qui permet en plus un postnivellement simple !

The Box est un système de sol totalement neuf et novateur, qui offre une solution pour la plupart des installations de sol électriques. Il s’applique tant avec des goulottes fermées et des couvercles clipsables (pour la pose de câbles) qu’avec des gaines de sol classiques (pour le tirage de câbles). Le produit est également équipé d’opercules défonçables faciles à enlever, ce qui donne de la marge de manœuvre. Livrable avec différents couvercles à clapet ou aveugles, applicables pour divers types de sols de finition et des sols rehaussés. • Montage rapide : une solution conviviale qui peut être installée immédiatement sans montages ou instructions préalables ; • Réglage de la hauteur pour le post-nivellement : un système robuste et unique en son genre, constitué d’une boîte de sol métallique sur laquelle vient se poser une gaine plastique fixe ou réglable. The Box peut donc être post-nivellé à la perfection en fonction de la hauteur souhaitée du sol de finition en béton ; • Indication visuelle de la hauteur minimum du sol de finition en béton : le système est pourvu de tous les marquages permettant un montage sûr et rapide, d’un système de réglage de la hauteur pour le post-nivellement, de marquages d’alignement et d’indications visuelles concernant la hauteur minimale de la chape de béton ; • Utilisation sûre : présence d’une gaine de réglage verte et parfaitement visible, pourvue d’un couvercle de chantier pour éviter les situations dangereuses après le coulage du béton. Tous les éléments plastiques sont fabriqués en matériau pare-flamme et on a veillé dès la conception à y intégrer les équipements nécessaires pour éviter toute détérioration des câbles ; • Pas besoin de supports coûteux et complexes ; • Ecologique : une fois le montage terminé, il ne faut pas gérer d’accessoires résiduels ou de déchets d’emballage. Informations complémentaires : www.trayco.be/thebox


INNOVER ET CONSEILLER / LE HEARTBEAT DE TRAYCO

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SNAP

C O U P L AG E R A P I D E AV E C S Y S T È M E D E V E R R O U I L L AG E I N T É G R É .

AV E C C E T T E N O U V E L L E F A Ç O N C L I P S A B L E

V O U S N ’AV E Z P L U S B E S O I N D E B O U L O N S N I D ’ É C R O U X P O U R I N S TA L L E R L E S C H E M I N S D E C Â B L E S E T L E S ACC E S S O I R E S .

Une jeune entreprise peut-elle se distinguer sur le marché des systèmes de support de câbles ? Oui, et nous en apportons la preuve. Car outre sa dynamique et sa fraîcheur, Trayco dispose également de tonnes d’expérience. Et cette approche s’avère payante, puisqu’en très peu de temps, nous avons pu gagner la confiance de grands acteurs, y compris à l’étranger. CONSEIL PAR PROJET Trayco est performant dans la production, l’innovation et l’installation de systèmes de support de câbles, mais nous allons plus loin. Nous réfléchissons avec vous aux produits adéquats, à la sécurité, à une installation efficace, etc. Résultat ? Non seulement vous bénéficiez de conseils professionnels sur mesure, mais vous gagnez du temps, vous faites des économies et dans certains cas, nous pouvons vous proposer de nouveaux produits uniques, réalisés sur mesure pour votre projet. FIERS DE NOTRE MÉTIER Qu’est-ce qui nous porte ? La passion ! C’est un cliché que nous avons le bonheur de confirmer. Nous optons pour la qualité dans les produits, l’innovation dans notre quête constante d’amélioration, le conseil parce que nous sommes fiers de notre métier et la recherche des meilleurs résultats parce que nous savons que le bouche-à-oreille constitue la meilleure des publicités. Il en résulte de beaux projets dans les secteurs les plus divers, y compris en dehors des frontières nationales.

“ILS NOUS VOIENT COMME DAVID DE ‘DAVID ET GOLIATH... PETIT MAIS TRÈS INVENTIF” GEERT BALLET, CEO TRAYCO

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Réductions aux membres

€ 31,00 CONFEDERATION CONSTRUCTION

CONFED € 28,00

€ 16,50

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• août 2018


Projet

Klinkenberg en Haïti Moins d’un dollar par jour. C’est le salaire moyen d’un Haïtien, le plus faible du monde. Klinkenberg, membre de Techlink, veut changer la donne. Haïti a subi beaucoup de catastrophes ces dernières années. et le pays souffre du coup de certaines idées reçues « Les Haïtiens sont des gens très entreprenants », explique Christophe Klinken­berg, gérant de l’entreprise éponyme. « Il faut juste donner leur chance aux jeunes et je suis prêt

à les y aider ». « Nous voulons fonder une petite école à Gonaïves, une ville côtière de quelque 300.000 habitants qui abrite déjà plusieurs écoles techniques. Toutes ont le même problème : en Haïti, on est jamais sûr qu’on aura de l’électricité. Chaque ­école

possède donc son propre générateur, mais comme il y a souvent pénurie de combustible, ce n’est pas une solution non plus ».

Conteneur maritime

« Concrètement, nous voulons former des jeunes à l’énergie solaire. Notre plan consiste à expédier un conteneur maritime avec les panneaux, les batteries et tout le matériel. Au préalable, nous aurons envoyé deux de nos spécialistes sur place pour évaluer le type d’installation et son emplacement précis, ce qui permettra de préparer exactement le matériel nécessaire en Belgique. Une fois le conteneur arrivé en Haïti, le vrai travail pourra commencer. Trois de nos collaborateurs monteront l’installation avec quelques élèves de l’école, qui

pourront ainsi apprendre les ficelles du métier. Quelques mois plus tard, nous retournerons examiner si tout fonctionne convenablement ».

Energie Training Center

« Ce projet ne sort pas de nulle part », conclut Christophe Klinkenberg. « Nous avons accumulé une immense expérience dans la formation grâce à l’Energie Training Center, que nous avons créé il y a quelques années. Comme beaucoup d’autres entreprises, nous avions des difficultés à attirer du personnel adéquat. Plutôt que de rester les bras croisés, nous avons préféré former les gens nous-mêmes. Aujourd’hui, la première génération travaille déjà chez nous ». août 2018 •

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REFROIDISSEMENT ACTIF ACTIEVE KOELING

ÉVAPORATEUR VERDAMPER

CONDENSEUR

Toutes les régions de notre pays octroient sans exception des primes pour l’installation d’une pompe à chaleur. Et partout la même règle s’applique : le refroidissement actif est interdit. Les explications de Lenn Coussement, spécialiste de l’énergie chez Techlink : « Nous sommes en plein été, le moment où jamais d’adresser un message de prudence à nos membres. Vous devez désactiver la fonction de refroidissement de façon irréversible. Ne pas respecter cette règle, c’est duper votre client car il devra en général rembourser une partie de sa prime. Au-delà du client, vous aussi, en tant qu’installateur, courez un risque. L’installateur « distrait » se retrouve sur une liste noire et il est donc contrôlé plus fréquemment. Et si les autorités constatent que vous transgressez les règles plus souvent qu’à votre tour, vous vous exposez à des sanctions assez dures, et notamment à des amendes salées ».

CONDENSOR

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Pompes à chaleur

« Si vous recevez une prime, désactivez la fonction de refroidissement de façon irréversible ». Quand un client bénéficie d’une prime pour sa pompe à chaleur, le refroidissement actif est interdit. C’est ce qu’indiquent absolument toutes les réglementations régionales. Les contrôleurs constatent néanmoins de nombreuses infractions. Attention, les amendes peuvent être plus que salées.

Le refroidissement passif

Comment faire pour refroidir sans perdre sa prime ? En installant une pompe à chaleur eau-eau dotée d’une fonction de refroidissement passif. « Dans ce cas de figure, vous désactivez le compresseur », explique Lenn, « Seule la pompe de circulation consomme encore de l’élec­tricité pour faire circuler l’eau froide dans les conduites. Un moyen extrêmement peu énergivore de maintenir votre habitation à température. Bien entendu, ce système a aussi un coût. Le module complémentaire à installer revient à quelque 1.500 euros. Ceci dit, le consommateur a vite fait de récupérer la somme parce que cette méthode

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• août 2018

Nombre de dossiers pour prime pompe à chaleur en Flandre

Nombre de dossiers pour prime pompe à chaleur en Wallonie

(source: VCB)

(source: Service Public de Wallonie)

1534

2016

147 158

1351 1067

2015 eau chaude sanitaire

2015

2016

2017

2017

80

Combiné

11

29

13


consomme 20 fois moins d’énergie que le refroidissement actif ». « Le refroidissement passif n’est pas toujours envisageable. Les pompes à chaleur dont la source est l’air ont une fonction de refroidissement, mais active celle-là. Veillez à bien mettre tous ces facteurs dans la balance. Dans certaines configurations, cela ne vaut même pas la peine d’essayer d’obtenir la prime. La surchauffe est un problème dans de nombreuses maisons. J’ai même entendu parler de cas où les clients avaient demandé la réinstallation de la fonction de refroidissement au bout de quelques années. Autant dire une duplication des dépenses ».

Airco

« Le système de primes en vigueur ne me convainc pas tout à fait », ajoute encore Lenn. « Quelque part, je comprends que les autorités s’opposent franchement au refroidissement actif. Elles estiment qu’il accroît la consommation d’énergie alors

que les primes ont été créées pour la faire baisser. Le gouvernement, par exemple, n’a aucune envie de subventionner des citoyens qui installeraient une pompe à chaleur air-air de faible puissance juste pour refroidir leur chambre à coucher pendant l’été ». « Ce n’est pourtant pas une raison pour sanctionner le refroidissement actif dans tous les cas. Premièrement, il constitue un argument de vente non-négligeable pour de nombreux installateurs. Deuxièmement, le refroidissement n’est utile que quand l’ensoleillement est important. Quand on combine une pompe à chaleur avec des panneaux solaires, la solution que nous conseillons, on produit soi-même son énergie. Le refroidissement n’est pas mauvais en soi. Par conséquent, il serait à notre avis préférable de n’accorder une prime qu’à partir d’une certaine puissance. Les petites installations qui servent exclusivement à l’air conditionné ne seraient donc plus concernées ».

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CONCRETEMENT QUAND ? 23 novembre 2018 À QUELLE HEURE ? De 9h30 à 19 heures

Install Day, l’aventure continue La deuxième édition de l’Install Day aura lieu le 23 novembre 2018. Ce salon unique en son genre – et gratuit – promet d’être une belle réussite. « À la différence d’autres salons du secteur, nous proposons un concept pluri­ disciplinaire. Nous ne visons pas un produit ou une technique en particulier. Le professionnel moderne est polyvalent. Un électrotechnicien peut tout à fait s’intéresser aux pompes à chaleur ou aux panneaux solaires, par exemple. Nous lui proposons une vue d’ensemble ».

Saint-Éloi L’objectif de l’Install Day : organiser une journée pour toutes les techniques. C’est tout le secteur de l’installation que notre fédération professionnelle convie à ce salon. « L’édition de l’année passée était réussie », explique Jan Lhoëst, le directeur commercial de Techlink, « mais nous avons envie de faire encore mieux cette année. Nous pensons que notre approche est la bonne ».

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« L’année passée nous étions encore un peu à la recherche de la formule idéale », poursuit Jan Lhoëst. « C’était une première édition et nous avons pu compter sur la Confédération Construction qui organise des salons depuis longtemps. La Journée du Parachèvement et le Belgian Roof Day sont des musts dans notre secteur. » « Nous n’avons eu que des réactions positives. Un seul petit point posait pro-

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blème, l’Install Day avait été organisée le jour de la Saint-Éloi. Beaucoup d’entreprises de notre secteur fêtent le jour de notre saint et elles ont fait savoir qu’elles ne seraient pas présentes. Cette année, nous avons donc avancé la date d’une semaine. Bloquez le 23 novembre ! »

Réseaux

L’Install Day est un salon gratuit, comme la Journée du Parachèvement et le Belgian Roof Day. Notre salon est aussi riche en lieux de restauration et en bars, gratuits également. Ceux qui sont venus l’année passée savent que nous plaçons la barre très haut. Les boissons et la nourriture sont à volonté. Nous voulons que vous passiez un moment sympa avec vos collègues des secteurs HVAC, du sanitaire et de l’électrotechnique. Un moment idéal pour forger des liens en somme. »


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systèmes MO-DAS (Multi-Operator Distributed Antenna Systems) que sur la base de la technologie small cell. En concertation avec vous, nous essayons de trouver la solution la plus adaptée à votre situation spécifique. Avec l’émergence du concept Smart Building, nous voyons de grandes opportunités, en se fondant sur une seule infrastructure ICT convergée, de répondre à la fois à vos besoins de communication indoor (LAN, WiFi, 2G/3G/4G, Astrid), ainsi qu’à toutes les applications permettant de convertir votre bâtiment en un véritable Smart Building, telles que l’occupation du lieu de travail, l’éclairage intelligent, la sécurité, et bien plus encore. tecICT se définit clairement comme un intégrateur de systèmes, qui cherche avec vous l’infrastructure ICT et le câblage les plus appropriés pour transformer votre bâtiment neuf ou à rénover en Smart Building. Vous avez un projet spécifique que vous aimeriez discuter avec nous? N’hésitez pas à contacter tecICT: en appelant au 02/709.10.10 ou par email à smartbuilding@tecict.be smartbuilding@tecict.be


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Actualité

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mesures-phares pour un avenir durable

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Énergie renouvelable obligatoire

La contrainte ne rend jamais populaire. Cela ne doit pas empêcher les pouvoirs publics de regarder la réalité en face. Dans notre pays, il est évident que la contrainte fonctionne mieux que l’incitation. Il est facile de comparer les deux systèmes. En Flandre, puiser une partie de son électricité à des sources renouvelables est une obligation. La Wallonie place de son côté l’accent sur le soutien. L’année passée, la Région wallonne a continué à distribuer de nouveaux subsides, contrairement à la Région flamande. Et le tarif prosumer n’existe toujours pas en Wallonie. Le temps de retour est de sept ans en Wallonie et de dix à quatorze ans en Flandre. Ces écarts, nous ne les retrouvons pourtant pas dans les chiffres. Bien au contraire. En 2017, 42.500 installations photovoltaïques nouvelles ont été placées en Flandre. En Wallonie, le compteur s’est arrêté à 6.000 installations. Nous demandons aux autorités wallonnes de suivre l’exemple flamand. La contrainte est indispensable.

2

Miser sur l’ESCO

Les entreprises aussi doivent embrasser les énergies renouvelables et les projets ESCO assument sur ce plan une fonction décisive. ESCO signifie Energy Service Company. Ces entreprises placent une installation qui produit de l’énergie renouvelable à la demande d’une organisation publique ou privée. Le client n’a pas à se soucier de l’exécution. Et bien souvent l’entreprise gère elle-même l’investissement. Le client s’acquitte de ce prêt avec l’argent libéré par

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la baisse de la facture énergétique. Il ne doit pas s’endetter et peut rester concentré sur son core-business. Ce système efficace se développe peu à peu en Wallonie, mais gagnerait à être mieux connu.

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Assouplir la réglementation

Les entreprises sont très nombreuses à vouloir investir dans l’énergie solaire, mais les gestionnaires du réseau donnent des coups de frein. Ils noient les investisseurs sous une myriade de règles. ORES, le gestionnaire du réseau de parties importantes de la Wallonie, impose le placement d’une RTU si l’installation excède 250 kVa. Non seulement ce joujou coûte assez cher, mais il nécessite fréquemment des adaptations au coffret de découplage et/ou à la cabine haute tension située au-dessus, ce qui peut alourdir la facture jusqu’à des montants avoisinant 400.000 euros. Les investisseurs qui n’en étaient pas conscients au préalable se sentent comme les dindons de la farce. Il est urgent que les gestionnaires du réseau interviennent.

4

Revaloriser l’agriculture

La bureaucratie n’enquiquine pas seulement le secteur de l’industrie. L’agriculture est également touchée. Ce secteur qui subit actuellement des prix trop bas pourrait trouver son salut grâce à l’énergie verte. Nous pensons concrètement à la biométhanisation et à l’énergie solaire. D’une part, les agriculteurs peuvent procéder à la fermentation de leur fumier pour produire eux-mêmes du gaz. D’autre part, il est aujourd’hui

possible pour eux de placer des installations photovoltaïques sans endommager les surfaces agricoles. Nous constatons que ces deux techniques sont trop peu souvent appliquées, malheureusement. Les pouvoirs publics seraient bien inspirés de les soutenir et d’assouplir leurs contraintes administratives.

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Les bâtiments publics érigés en exemple

Les pouvoirs publics qui croient dans les énergies renouvelables doivent d’abord balayer devant leur porte. Beaucoup de bâtiments publics sont trop énergivores. Aussi demandons-nous une augmentation des investissements, par exemple via des contrats ESCO (voir point 2). À l’État de montrer l’exemple au citoyen.


LA RÉGION WALLONNE TRAVAILLE AU PLAN AIR CLIMAT ENERGIE À la demande de l’Europe, chaque État membre se doit de réfléchir à une politique énergétique durable. En Belgique, chaque région procède à cet exercice de son côté. La Wallonie réfléchit actuellement à son Plan Air Climat Energie 2030 (PACE 2030). Le document énumère les objectifs que la région veut atteindre pour 2030 et explique comment elle compte procéder. Dans

ce cadre, les autorités wallonnes ont invité les principaux partenaires à une discussion. Notre fédération professionnelle Techlink était évidemment du nombre. Il nous revient de rappeler que les électrotechniciens sont un maillon essentiel de la transition. Nous avons donc élaboré un plan qui détaille notre vision de l’avenir. Power+ a extraits neuf mesures-phares proposées dans ce rapport.

tes de véhicules électriques puissent enfin décoller. Tant que les gens roulant à l’électricité resteront aussi peu nombreux, le marché ne sera pas incité à placer lui-même des bornes de chargement. Aux autorités d’être les moteurs de cette évolution.

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Promotion

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Accroître la flexibilité

Il est toujours mieux de consommer soi-même autant que possible l’énergie que l’on produit. C’est la seule manière d’éviter des coûts importants sur notre réseau électrique. Ce n’est pourtant pas toujours évident. Non seulement notre consommation augmente, mais en plus nous fournissons de plus en plus d’énergie au réseau. Pour résoudre ce problème, nous avançons deux solutions. Premièrement, nous souhaitons que plus de gens installent de la domotique. Il faut que les appareils tournent quand la maison produit de l’électricité. Deuxièmement, nous pensons que le stockage, c’est l’avenir. Le stockage d’électricité dans des batteries deviendra l’évidence très bientôt, du moins l’espérons-nous.

Les autorités devront aussi retrousser leurs manches. Nous regrettons par exemple la décision de Synergrid. Cette fédération de gestionnaires du réseau empêchera de fait le stockage. Elle a décidé qu’il faut additionner la puissance des batteries à la puissance de l’installation. Du coup, beau­coup de gens sont au-dessus de la puissance de 10 kVa. Ils ne sont plus dans le régime de faveur pour les installations résidentielles et ne peuvent plus bénéficier du compteur qui tourne à l’envers, par exemple.

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Placer des bornes de chargement

Il est urgent que les autorités wallonnes investissent davantage dans l’infrastructure de chargement pour que les ven-

Pour le moment, les énergies renouvelables restent encore souvent liées aux panneaux solaires. Nous voudrions que les pouvoirs publics fassent la publicité d’autres techniques. Il est urgent que les pompes à chaleur et la (micro) cogénération soient plus connues. C’est dans cet esprit que Techlink a lancé le projet « Coup de pouce à l’installateur-innovateur ». Notre fédération veut former des installateurs afin qu’ils soient capables de travailler avec ces techniques. Il faut évidemment que le consommateur soit disposé à investir.

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Rendre la cogénération plus attractive

Les investisseurs font face à une charge administrative trop lourde. Les dossiers traînent et il faut être très patient avant de savoir si votre projet bénéficiera d’un soutien financier. Une incertitude mauvaise pour le secteur.

DES QUESTIONS ? David Germani, spécialiste des énergies chez Techlink, défend nos intérêts dans le cadre des discussions sur PACE 2030. N’hésitez pas à lui envoyer un e-mail si vous voulez en savoir plus sur le dossier (david.germani@techlink.be).

août 2018 •

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Dossier technique

Le stockage électrique dans les entreprises : plus que des batteries ? Techlink soutient la recherche scientifique. Nous sommes par exemple présents au sein du groupe d’utilisateurs du projet Tetra « Accroissement de l’autoconsommation ». Thijs Delerue, chercheur à l’université de Gand (UGent), analyse ce thème en détail. Les avantages du stockage d’énergie pour compenser le déséquilibre entre une production et une consommation variables ont beau être suffisamment connus, le stockage à grande échelle attend toujours l’advenue d’un point de basculement. La diminution de moitié du prix des batteries au lithium, à 250 €/kWh, pourrait constituer un incitant de taille dans les dix ans à venir. Mais le point de basculement pourrait aussi être atteint si le stockage était plus souvent mis en ­œuvre pour atteindre une pluralité d’objectifs que poursuivraient plusieurs parties prenantes. L’exploitation limitée du stockage se traduit par des scénarios commerciaux mi-figue mi-raisin, ce qui n’est pas de nature à convaincre les PME. Il n’en reste pas moins que le stockage peut générer aujourd’hui déjà des scénarios positifs à travers une mise en œuvre novatrice ainsi qu’un choix technologique adapté.

Pourquoi stocker de l’énergie ?

Outre les technologies de batterie classiques et connues, comme le plomb-acide et le lithium-ion, une large gamme d’autres techniques de stockage est disponible depuis des décennies. Le stockage suscite l’intérêt actuellement parce qu’il peut favoriser l’intégration des énergies renouvelables. L’avenir ne nous réserve pas tant un problème énergétique, mais bien une situation où capacité et flexibilité prendront le pas sur la demande d’énergie. Étant donné que le vent et le soleil génèrent une grande quantité d’énergie avec un coût marginal nul, leur production instantanée sera trop importante ou trop faible. Force sera donc de prévoir un

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Figure 1:

diagramme de Ragone (aperçu des évolutions récentes en matière de stockage d’énergie – Elsevier) 104

Advanced Flywheels 5

2

Super Capacitors

103

PEAK POWER, W/kg

Conventional Flywheels

5

Ni/Zn

2

Methanol

Lithium Ion

H2 ICE

Gasoline

102 5

Zn-Air Pb-Acid

LiM/FeS2

2

H2 Fuel Cell 10

5

10

2

5

102

2

5

103

2

3

SPECIFIC ENERGY, Wh/kg

élément intermédiaire pour garantir une gestion flexible, et le stockage fera forcément partie de la solution. L’énergie électrique est stockable de façon électrique, électrochimique et mécanique. Tant l’échelle que la densité d’énergie et de puissance varient selon le mode de stockage utilisé. Chacune de ces variantes présente des avantages et des inconvénients spécifiques du point de vue de l’optimisation de la distribution énergétique. Certaines technologies, par exemple, se prêtent davantage à l’absorption de variations rapides tandis que d’autres sont plus à même de répondre à une demande

d’énergie constante. C’est de cette réalité qu’est venue l’idée de recourir à des mixtes technologiques à la mesure des besoins individuels. Chaque profil de consommation formant une signature unique, le choix technologique en matière de stockage prend les allures d’un dimensionnement sur mesure. Stocker de l’énergie présente un intérêt tant pour le gestionnaire du réseau que pour des utilisateurs finaux. Le stockage permet, au niveau d’un réseau, d’obtenir une qualité dans l’alimentation du réseau, l’efficience dans son exploitation nette et la limitation de son renforcement. Côté


Figure 2:

Gradations de l’écrêtage par un stockage à court et long terme

Figure 3:

Profil de charge nette d’un système hybride

consommateur, les points primordiaux sont la fiabilité de l’approvisionnement et l’autoconsommation de l’énergie produite. Selon les estimations du Bureau fédé­ ral du Plan, le coût annuel moyen de trois heures de pertes du réseau s’élève, pour l’ensemble des entreprises flamandes, à 216 millions d’euros. Tant la fiabilité du réseau que l’autosuffisance sont des arguments plus que valables pour jouer la carte du stockage auprès des consommateurs industriels. La figure 1 propose une vue d’ensemble des technologies en fonction de la densité d’énergie et de puissance. Toute source d’énergie peut – dans l’idéal – pourvoir aux deux besoins, mais ce privilège n’est réservé qu’à la « reine » des technologies, la batterie au lithium. D’ailleurs, si cette dernière est si souvent utilisée dans les applications mobiles, cela n’a rien à voir avec le hasard puisque ces applications exigent à la fois de la portée et de la puissance dynamique. Toutefois, dans de nombreuses applications, il n’est absolument pas nécessaire d’obtenir les meilleurs scores aux deux paramètres. Mieux, la combinaison de plusieurs éléments aux caractéristiques opposées peut tout aussi bien mener à un optimum. La mise en œuvre d’un seul système rime le plus

souvent avec le surdimensionnement du besoin d’énergie et de puissance. Par analogie avec la tendance à l’hybridation, un mixte optimal de systèmes congruents peut tout à fait donner satisfaction.

Un éventail de possibilités

Le stockage chimique est souvent lié au Power-to-Gas. Le gaz et plus encore l’hydrogène sont souvent cités comme les futurs combustibles principaux du secteur des transports. S’il est vrai que la reconversion vers l’électricité via une pile à combustible génère des pertes supplémentaires, elle offre également de la flexibilité et une valeur dans le futur. Dans le paysage des technologies propres, le stockage de l’hydrogène s’impose résolument comme une technologie à faible émission carbone et constitue à ce titre une solution d’avenir, à condition de prévoir les équipements de sécurité nécessaires. Le stockage électrique s’effectue soit par la collecte de charges dans un champ électrique (au moyen d’un condenseur), soit par l’entretien d’un champ magnétique obtenu en faisant passer du courant dans une bobine idéale. Le Superconducting Magnetic Energy Storage (SMES) entretient un champ magnétique en faisant passer du courant continu dans un matéri-

au supraconducteur sans résistance. Malgré les avantages offerts par son temps de réaction rapide, le coût élevé du système de refroidissement et la complexité conceptuelle rendent cette technologie utilisable uniquement à grande échelle. Les condensateurs sont également capables de stocker rapidement des charges dans leur champ électrique. En raison de leur densité d’énergie initialement faible, de nombreuses recherches ont été effectuées pour optimiser le stockage, donnant lieu à l’arrivée sur le marché des caps, supercaps et ultracaps. Ces caps possèdent donc par nature une densité d’énergie importante qui les rend aptes à absorber les pics de brève durée. Dans la catégorie du stockage électrochimique, nous trouvons les technologies de batterie. Un BESS (Battery Energy Storage System) est composé d’une combinaison de cellules configurées en série et parallèles destinées à stocker l’énergie pour des applications mobiles ou stationnaires. Il faut distinguer deux grandes catégories, à savoir les systèmes à état solide et les batteries de type flux. La structure technique de ces dernières a pour avantage de permettre le découplage entre énergie et puissance. La puissance est déterminée par la structure des électrodes et le nomaoût 2018 •

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Dossier technique

Figure 4:

Amplitude sharing optimum

1200

Dimensionnement théorique >< réel d’un HESS

Flywheel power vs energy 1000

gétique, il est par contre lié au volume de l’électrolyte qui peut être stocké dans un réservoir. Dans les batteries à état solide classiques, en revanche, les électrodes et l’électrolyte sont logées dans un boîtier fermé, ce qui veut dire que l’énergie et la puissance s’influencent mutuellement. Il existe une grande variété de technologies de batterie, mais l’avenir appartient incontestablement au lithium. Même si ces systèmes doivent être soigneusement sécurisés, ils sortent du lot du point de vue de la densité d’énergie et de puissance. Attention, la surchauffe qui suit une charge incontrôlée peut provoquer l’embrasement de la batterie. C’est pourquoi une attention particulière a été apportée aux systèmes de gestion qui répartissent les différences de charges et surveillent ­l’évolution de la température. Enfin, nous avons le stockage mécanique. L’énergie peut être stockée dans un volant d’inertie, c’est-à-dire un système rotatif. Les volants d’inertie sont surtout utilisés comme systèmes de secours et servent à faire le pont entre une alimentation de secours brève (UPS) et un approvisionnement d’urgence de plus longue durée. Au fil du temps, le volant d’inertie a bénéficié de quelques innovations comme le remplacement de l’acier par des matériaux composites, une suspension magnétique sans pertes et un pilotage au moyen de l’électronique de puissance.

La clé du succès : combiner les modes de stockage

Éviter l’injection nette du vent et du soleil n’est qu’une utilisation parmi d’autres du stockage. La première étape du dimen­ sionnement est déterminée par les besoins de l’utilisateur et varie sur divers plans comme la capacité de secours, la réaction et l’absorption des pics de consommation ou une autoconsommation plus importante de renouvelables. Dans la figure  2, le profil de consommation est écrêté par gradations. Il va de soi que la réduction d’un pic peut être réalisée avec une variante de stockage qui met à disposition de la puissance plutôt que de l’énergie. Pour y parvenir, il faut ajouter un élément à l’installation. Cet élément, une combinaison d’une ou plusieurs technologies, stockera ou libérera de l’énergie en fonction des calculs d’un système de gestion. La figu-

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P [kW]

››› bre de cellules. Quant au contenu éner-

Optimal HESS

800

500 Ideal HESS 400

200 Battery power vs energy curve 0

0

200

400

600

800

1000

1200

E [kWh]

re 3 illustre le profil interne d’un système hybride pour obtenir un profil écrêté. En interne, l’énergie est répartie entre deux systèmes, le premier se concentrant sur la densité d’énergie et l’autre sur la densité de puissance. Un seuil ajustable détermine quand chacun des sous-systèmes est utilisé. Si la demande d’énergie est située sous le seuil, un système de stockage moins dynamique échange de l’énergie. Si la demande est supérieure à ce seuil, il est fait appel à un élément plus dynamique. Quel que soit le besoin de l’utilisateur final, la même méthode est appliquée de toute façon : le souhait de l’utilisateur final transforme le profil de charge actuel en profil souhaité. Pour surmonter cet obstacle, il faut un système de stockage qui, audelà des souhaits, possède une puissance et un volume énergétique déterminés. A ces exigences techniques, peuvent s’adjoindre la durée de vie nécessaire, la durabilité et le coût d’investissement, pour parvenir ainsi à une solution qui utilisera une ou plusieurs technologies. La taille de chaque sous-système fera ensuite l’objet d’une simulation pour estimer un optimum technique et déterminer les dimensions individuelles. Deux systèmes de stockage permettent par exemple de mieux approcher du point de fonctionnement idéal. Dans le cadre de l’exemple illustré ci-dessus, à la figure 4, où l’on utilise un volant d’inertie et une batterie plomb-acide, la combinaison optimale entre puissance et énergie s’élève respectivement à 450kW et 350kWh. Dans l’idéal, on pourrait aussi opter pour une technologie infiniment modulable avec un ratio P/E de 1,29. Compte tenu de la limitation de la densité d’énergie et de puissance illustrée à la figure 1, une combinaison de systèmes se rapprochera mieux du point de fonctionnement idéal qu’une seule technologie de

stockage. Pour chaque glissement du seuil mentionné à la figure 3, une coordonnée est calculée afin d’obtenir le besoin en énergie et en puissance du volant d’inertie et de la batterie. Les cercles verts sont des résultats simulés correspondant à une valeur limite déterminée. Chaque solu­tion doit encore être intégrée avec les caractéristiques réelles des technologies choisies. Chaque technologie est rendue par une droite bleue passant par la source et possède une relation P/E constante. Ces deux dimensions de stockage forment un système global qui approche les coordonnées idéales. Dans ce cas-ci, c’est un volant d’inertie de 700kW et une batterie de 300 kWh qui se rapprochent le mieux d’un point théorique souhaité de 450kW et de 350kWh. En résumé, le dimensionnement du stockage revient à jouer avec l’énergie et la puissance, ainsi qu’à trouver des compromis entre les avantages et les inconvénients des technologies. Les consommateurs industriels et les PME, susceptibles de se tourner vers un dimensionnement sur mesure calculé selon leur profil de charge et leur échelle spécifiques, peuvent faire appel à ces technologies qui sont mûres depuis longtemps. Il va de soi que tant l’évolution technologique que les réglementations ne pourront qu’accroître l’intérêt du stockage, même si la détermination de son dimensionnement est une question tout à fait délicate. Auteur: Thijs Delerue


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Législation

Pas d’assurance de garantie décennale pour les entreprises techniques Depuis peu, de très nombreux entrepreneurs doivent contracter une assurance couvrant leur responsabilité décennale. Cette obligation est en vigueur depuis le 1er juillet. Heureusement pour elles, les entreprises techniques échappent, dans la plupart des cas, à cette réglementation.

tants sont également couverts. C’est la loi qui le veut ainsi. Notre crainte est que certains entrepreneurs généraux exigent de leurs sous-traitants qu’ils souscrivent une assurance distincte. L’architecte aussi peut poser une exigence de ce type. En tant qu’installateur, il est difficile de vous y soustraire même si cela n’a aucun sens d’être assuré deux fois pour la même chose ».

Par projet

C’est fait, l’architecte aussi bien que l’entrepreneur doivent prendre désormais une assurance couvrant leur responsabilité décennale. Pour les autorités, cette mesure est un moyen de renforcer la protection des clients. Lucine Albertian, Advisor chez Techlink : « Nous comprenons tout à fait l’idée, mais nous trouvons que les règles ­auraient pu être formulées plus concrètement. Une loi formulant des orientations

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a été publiée l’année passée, mais ce texte ne permet pas de déterminer qui au juste doit souscrire une assurance. Nous y lisons que « les travaux sur le gros œuvre fermé de l’habitation » font partie du champ de la loi. Après nous être enquis de la question, il s’avère que les techniciens ne sont pas concernés, sauf si l’installation technique a un impact sur la stabilité du bâtiment ou affecte une partie importante

du bâtiment. Les électrotechniciens comme les installateurs de HVAC et de sanitaire peuvent dormir sur leurs deux oreilles ».

Travaux pour un entrepreneur général

« Tous les problèmes ne sont pas réglés pour autant », affirme Lucine. « Si vous travaillez pour un entrepreneur général, il doit souscrire une police qui indique en termes clairs que tous les sous-trai-

Si l’architecte ou l’entrepreneur général vous obligent malgré tout à souscrire une assurance, commencez par lui expliquer que les entreprises techniques ne sont pas concernées par la législation. Les membres de Techlink peuvent prendre contact avec notre fédération sectorielle. Notre service juridique leur expliquera ce qu’il en est. « S’ils ne veulent toujours rien entendre, deux options s’offrent à vous. Les assureurs proposent des polices sur base annuelle ou par projet. Il me semble mieux de couvrir votre responsabilité par projet. Nous supposons que la plupart des entrepreneurs généraux et des architectes ne vous obligeront pas à souscrire inutilement des ­assurances", conclut Lucine.

DES QUESTIONS ? Lucine.albertian@techlink.be



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Événements

Constitution de nos premières sections provinciales Depuis le début de l’année, ICS et Fedelec forment l’organisation Techlink au niveau national. Les anciennes fédérations ont cessé d’exister. Conséquence de cette fusion, les électrotechniciens et les installateurs HVAC se regroupent également au niveau provincial. Cette évolution exige du temps mais les premières fusions sont déjà un fait de deux côtés de la frontière linguistique. En Wallonie, la section luxembourgeoise a été portée sur les fonts baptismaux et sa présidence échoit à Laurence Baillot. En Flandre, cet honneur revient à André Overdulve, qui dirige depuis peu « Techlink Oost-Vlaanderen ».

André Overdulve (2e à gauche) est le nouveau président de Techlink Oost-Vlaanderen. Il dirige la société électrotechnique Aelectrics.

Le groupe de travail « Elektro Antwerpen » visite Pairi Daiza Pairi Daiza, c’est le dépaysement garanti. Pour admirer les koalas, les tigres et les célèbres pandas, les membres du groupe de travail « Elektro Antwerpen » ont visité le parc animalier le 9 juin en compagnie de leur partenaire et de

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leurs enfants, histoire de parfaire leurs connaissances sur les animaux exotiques. Une journée famille très réussie et pour laquelle il faut surtout remercier Ludwig Van Loock, qui a parfaitement organisé l’opération.


Save the date inauguration de Techlink Luxembourg ICS Luxembourg et Fedelec Luxembourg s’appelleront désormais Techlink Luxembourg. Un événement que nous n’allions pas laisser passer inaperçu ! La section locale invite l’ensemble de ses membres le vendredi

16 novembre pour fêter l’événement. N’oublier pas de cocher la date dans votre agenda. L’invitation officielle et le formulaire d’inscription suivront.

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GENERAL Service social, économ fiscal

WILLY P

willy.pauwel

DIRECTOR TECHNOLOGY & CERTIFICATION Technologie, innovation, normalisation, certification Teamleader technical advisors KRIS VAN DINGENEN kris.vandingenen@techlink.be

TECHNICAL ADVISORS

∙ Électrotechnique (à engager) ∙ HVAC & Sanitaire

georges.grosfeld@techlink.be

∙ Energy transition

jozefien.vanbecelaere@ode.be david.germani@techlink.be

∙ Project Manager

lenn.coussement@techlink.be

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Adv

lucine.albertia

En collab le service la Confédérat


L DIRECTOR es d’études, mique, juridique, le, CCT

OUTSOURCED:

∙ ACCOUNTING ∙ HR

PAUWELS

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RÉDACTEUR cedric.matthys@confederatiebouw.be +32 2 545 59 48

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Actualité

Techbim, la bibliothèque gratuite d’objets BIM Cet automne, Techlink lance le projet de standardisation Techbim. D’ici quelques mois, vous trouverez sur www.techbim.be une bibliothèque d’objets neutres où il vous sera possible de télécharger gratuitement des objets BIM. Une bibliothèque up-to-date par et pour le secteur de l’installation. Le BIM, acronyme de Building Information Modeling, est une nouvelle façon de travailler qui s’impose lentement mais sûrement au sein des entreprises d’installation. A l’heure actuelle, ce sont principa­ lement les grands projets qui investissent dans le BIM. Raison pour laquelle leurs donneurs d’ordre recherchent des partenaires qui sachent de quoi il retourne, essentiellement les grandes sociétés d’installation. D’ici quelques années, le tour des projets de moindre envergure viendra forcément. Afin que le secteur belge de l’installation puisse faire ses premiers pas en toute fluidité avec le BIM, mais aussi pour rendre son utilisation plus efficace et plus facile, Techlink a pris l’initiative de mettre sur pied une bibliothèque commune ­d’objets génériques et paramétriques. Mieux valait selon nous que cette tâche incombe à la fédération profes­sionnelle pour que nos entreprises ne soient pas obligées, ­chacune dans leur coin, de devoir tout sucer de leur pouce, mais également pour garantir l’indispensable compatibilité qui permet l’échange des modèles BIM. Pour toutes ces raisons, décision a été prise de créer l’asbl Techbim, qui abritera notamment ORI, la fédération professionnelle des bureaux de conseil et d’ingénierie. Techbim dépasse ainsi les frontières du secteur, tout à fait dans la philosophie du Building Information Model.

Le BIM ? Piqure de rappel

Il n’existe aucune définition univoque. BIM signifie presque toujours Building Information Model(ing), ce qui pourrait se traduire par « modèle ou modélisation des données d’un bâtiment ». Car il s­ ’agit effectivement d’un modèle numérique

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qui représente virtuellement l’ouvrage, aux confins de la géométrie et de l’infor­ mation. Un modèle BIM est composé de divers objets (fenêtres, portes, murs...) et présente pour chacun d’eux les données qui les concernent, telles que ses propriétés techniques et ses relations avec d’autres objets.

une ­ bibliothèque d’objets génériques et paramétriques open-source sur le logiciel Auto­desk Revit, qui prévoit quelque 750 familles de produits et 2.600 types de familles. Le tout en français et en néerlandais. La bibliothèque sera bien sûr enrichie ­d’objets au fil de l’évolution des ­besoins de ses utilisateurs.

Pourquoi basculer vers l’approche BIM ? Parce que c’est un moyen idéal d’économiser des coûts ou de répondre aux exigences toujours plus strictes des donneurs d’ordres. Les problèmes qui surgissaient sur le chantier peuvent être détectés pendant la planification. Le BIM permet aussi de contrôler si un projet a la qualité souhaitée. En matière de sécurité par exemple. Lorsqu’il est utilisé par différents partenaires, le BIM est aussi un moyen idéal de s’épargner des malentendus et des problèmes de communication.

Il est déjà possible aujourd’hui de télé­ charger des objets BIM sur les sites de fabricants de matériel de chauffage, de ventilation, de sanitaire et d’électrotechnique. Toutefois, un grand nombre de ces objets sont inutilement détaillés, d’une part, et de l’autre, la façon dont ils sont construits varie d’un fabricant à l’autre. Il arrive également que ces objets soient proposés dans le cadre d’abonnements onéreux. Rien de tout cela dans la bibliothèque de Techbim. Son accès est gratuit pour tous. Autre avantage de taille : elle permet à différents partenaires d’utiliser les mêmes objets, donc pas seulement à des entreprises d’installa­ tion, mais aussi à des architectes, des bureaux d’études, des entrepreneurs et des gestion­naires d’installation.

Besoin d’une standardisation

A l’instar de tous les outils numériques, le BIM comporte un risque : l’incompatibilité de diverses composantes. Techbim offre une solution en proposant


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Table ronde

La guerre des courants fait de nouveau rage Notre histoire débute quelque part vers la fin du XIXe siècle. Thomas Edison ­vient de découvrir l’ampoule électrique et un problème se pose à lui. Il a besoin d’électricité pour faire briller sa lampe. Il va donc construire à New York le premier réseau électrique au monde. Au total, 59 clients sont reliés à son réseau en tension continue. Malheureusement, l’inventeur constate pas mal de pertes d’énergie lors du transport. Edison ne parvenait pas à créer une tension assez élevée dans son réseau, explique Johan Driesen, professeur à la KULeuven. Nikola Tesla, son concurrent de toujours, y est arrivé grâce à son générateur de courant alternatif. La guerre des courants venait d’être gagnée, marquant le début d’un verrouillage technologique ». Le problème d’Edison, le transport en tension continue, n’est plus à l’ordre du jour aujourd’hui ?

Johan Driesen : « C’est même mieux que cela. Il est aujourd’hui possible de parcourir de grandes distances en courant continu. La technologie moderne permet d’obtenir une haute tension pour ces longues distances. Du coup, le courant continu est la solution la plus avantageuse. D’un côté, on peut utiliser des câbles plus fins et donc diminuer le nombre de poteaux (voir aussi : plus de puissance par le même

«

Pour basculer

vers le courant continu, il faudra d’abord passer par le roi Philippe

»

DANNY HERMANS

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Partout dans le monde, les réseaux électriques fonctionnent en courant alternatif. De nombreux experts estiment pourtant que ce choix ne se justifie plus aujourd’hui. Ils soulignent l’importance croissante du courant continu et plaident pour un revirement complet. Est-ce possible ? Nous posons la question à Danny Hermans (Volta), Pepijn Van Willigenburg (Stichting Gelijkspanning Nederland) et Johan Driesen (Energyville).

câble, ndlr.). De l’autre, les pertes d’énergie sont limitées. Le transport par courant alternatif génère une perte de dix à quinze pour cent par mille kilomètres. Les pertes du courant continu ne sont que de quatre pour cent (précision pour les plus technos : en courant alternatif, il faut tenir compte de l’auto-induction et des capacités parasitaires vers la terre. Des inconvénients qui ne se posent pas avec le courant continu, où ne subsistent que les pertes ohmiques, ndlr.). Pour les ménages, le réseau basse ­tension comporte-t-il aussi des avantages ?

Pepijn Van Willigenburg : « Bien sûr, sauf que le problème se pose au niveau de la conversion, pas du transport. Prenons l’exemple d’une personne qui aurait des panneaux photovoltaïques et une voiture électrique. L’onduleur des panneaux solaires convertit un courant continu en courant alternatif, tandis que le chargeur de votre voiture réalise l’opération inverse. Vous perdez dans ces processus 5 à 10 % d’énergie ». Si l’on croit Lou van der Sluis (professeur émérite d’électricité à la TU Delft, ndlr.), votre raisonnement perd de vue l’un des grands avantages du courant a ­ lternatif. « Si votre objectif est littéralement de faire tourner quelque chose », affirme-t-il,

«

›››

Le transport par

courant alternatif génère une perte de dix à quinze pourcent par mille kilomètres. Les pertes de courant continu ne sont que de quatre pourcent

»

JOHAN DRIESEN

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Table ronde

«

Comptez les appareils

qui, fonctionnent en courant continu dans votre habitation

»

PEPIJN VAN WILLIGENBURG

›››

« la tension alternée est plus commode que la tension continue. Bien qu’il existe actuellement de nombreux appareils utilisant la tension continue, 60 % de l’énergie électrique est encore utilisée pour des mécanismes d’entraînement ». Il marque un point ?

Driesen : « Honnêtement, je ne trouve pas. Si vous faites tourner un appareil directement sur le réseau alternatif, le nombre de tours est fixe, car il dépend de la fréquence réseau de 50 Hz. Or il y a beaucoup de situations où il serait préférable de pouvoir adapter cette vitesse de rotation. Par exemple : votre machine à laver tourne lentement quand la poudre et l’eau se mélangent. Quelques minutes plus tard, elle essore à haut régime pour sécher vos vêtements. L’accélération ne s’obtient pas par un claquement doigts. Votre machine convertit une tension alternative en tension continue, laquelle est ensuite retransformée en tension alternative avec une fréquence correspondant au nombre de tours souhaité. Bref, Lou van der Sluis est à côté de la plaque. Des conversions inutiles, il y en a même dans les « appareils rotatifs ». Autant pouvoir les brancher directement sur un réseau à tension continue ». Ces économies d’énergie sont le principal avantage ?

Driesen : « Absolument pas. Je trouve même que les plus convaincus insistent trop sur cet aspect. On ne doit pas forcément mettre le monde sens dessus dessous pour une économie de dix à vingt pourcent. En outre, beaucoup de nos confrères sont convaincus que l’énergie suivra le même chemin qu’internet. Les plus de trente ans se souviennent sûrement de l’époque où il fallait un appel téléphonique avant de pouvoir surfer sur le www. On payait au mégabyte. Aujourd’hui, ce qui compte avant tout c’est

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la vitesse de votre connexion. Vous devez faire de votre mieux pour épuiser votre capacité data mensuelle ». L’électricité se déplace pourtant à une vitesse foudroyante, pourquoi cette comparaison ?

Driesen : « C’est vrai que pour le marché de l’énergie, la situation est quelque peu différente. Je veux juste dire que le forfait par kilowattheure disparaîtra. Le prix sera déterminé par le moment où on consomme, plutôt que par la quantité. Déjà aujourd’hui, il est parfois difficile d’absorber les pics. Rien à faire, en matière d’énergie, nous devrons être plus souples ». En résumé : les économies d’énergie ne sont pas une raison suffisante pour passer à la tension continue. Pourquoi tenter le grand saut alors ?

Danny Hermans : « Les avantages ne manquent pas. Le courant continu per-

met de mieux communiquer. Dans un système alternatif, une onde sinusoïdale se reproduit à une fréquence et dans une direction fixes. Si vous voulez y ajouter une communication, il faut adapter votre signal à cette onde, sinon il y a du bruit. Un exemple : de nos jours, nous passons par le réseau alternatif pour envoyer des données grâce auxquelles les appareils peuvent savoir le régime de tarification qu’il est. Comme ça votre compteur sait s’il doit comptabiliser le tarif de jour ou de nuit. Par contre, si le voisin utilise un appareil lourd (comme un appareil de soudure, ndlr.), il peut perturber le sinus du réseau, ce qui peut empêcher de faire la distinction entre le signal de communication et l’onde sinusoïdale. Votre compteur passera alors du tarif de jour au tarif de nuit au mauvais moment. Ces problèmes sont inexistants avec la tension continue parce qu’il n’y a pas d’onde ».


Van Willigenburg : « Les appareils deviennent aussi plus fiables. Les équipements inutiles peuvent être supprimés. Comptez les appareils qui chez vous, fonctionnent au courant continu. Les smartphones, les ordinateurs portables ou les aspirateurs sur batterie, tous ont un chargeur qui convertit le courant alternatif en courant continu. Ces onduleurs disparaissent ». Driesen : « Tout à fait. Et l’industrie IT l’a parfaitement compris. N’impor-

te quel centre de données possède aujourd’hui un grand onduleur. Pas par obligation, mais à la demande expresse des entreprises. Si vous réalisez une conversion séparée pour chaque serveur, non seulement vous perdez beaucoup d’énergie, mais en plus votre installation perd de sa fiabilité car les onduleurs sont souvent les premiers à lâcher. Les jeunes entreprises comme Google ou Facebook ont fait leurs comptes et elles choisissent sans hésiter la tension continue ».

PLUS DE PUISSANCE PAR LE MÊME CÂBLE « Quand quelqu’un dit qu’un câble peut supporter 230 volts », explique Johan Driesen, « il parle en fait de la moyenne quadratique de la tension sinusoïdale. La puissance crête est de 400 volts. Votre câble doit être prévu pour ce cas de figure ». Que voulez-vous dire, professeur ? Imaginons l’E40 entre Gand et Bruxelles un lundi matin habituel à huit heures. L’autoroute ne traite qu’à grand-peine le flux de véhicules. Pour que le trafic soit fluide pour tout le monde, il faudrait au moins deux fois plus de bandes de circulation. Pourtant, les pouvoirs publics n’élargissent pas l’autoroute, parce que la capacité existante suffit la plupart du temps. L’investissement n’en vaut pas la peine. On peut comparer l’E40 à un câble dans lequel passe un courant alternatif de 230 volts. La puissance, c’est-àdire le nombre de voitures, n’est pas toujours le même. Au pic, 400 volts circulent dans le câble. Et la seconde suivante, plus rien. Pour que le câble ne surchauffe pas, il faut avoir tenu compte de la tension maximale. En d’autres termes, vous prévoyez une

autoroute pour une heure de pointe carabinée mais, en situation moyenne, vous pouvez tout à fait supprimer plusieurs bandes de circulation. Quand on travaille avec le courant continu, la situation est totalement différente. La puissance est constante, quoi qu’il arrive. A chaque moment, le nombre de voitures circulant sur l’autoroute est le même. Il est tout à fait possible d’évaluer le nombre de bandes de circula­ tion nécessaire, ce qui est plus rentable. Dans la réalité, vous économisez donc de grandes quantités de cuivre. Vous pouvez envoyer plus de puissance dans le réseau existant. Ou vous pouvez construire des câbles plus fins parce qu’il faut moins de pylônes électriques. Pensez-y la prochaine fois que vous serez coincé dans un embouteillage.

On peut transmettre plus de puissance par un même câble en tension continue qu’en tension alternée. Tout câble a une tension maximum déterminée. Si le courant est alternatif, ce maximum correspond à la valeur maximum (amplitude) de la tension. La valeur effective de la tension alternée est Vmax /√2. En revanche, une tension continue peut être réglée sur Vmax. La puissance P = V.I transmise par le câble peut donc être √2 = 1,4 fois plus grande qu’en courant alternatif. Nous partons d’une intensité de courant égale (I) parce que sa valeur maximale est liée au diamètre de fil Vmax (qui ne change pas). niveau DC

Veff

niveau AC

Les centres de données sont des projets de grande envergure. Existe-t-il déjà des applications pour le tout-venant ?

Van Willigenburg : « Le connecteur USB me paraît un bon exemple. Le câble relie tous les appareils en courant continu. La toute dernière version est même bidirectionnelle (Le modèle USB-C, ndlr.). Elle peut servir à charger votre smartphone avec votre ordinateur et vice versa ». Driesen : « Avec le connecteur USB, nous avons déjà un standard basse tension à partir duquel nous déployer. Une fois que votre maison tourne en tension continue, toutes vos prises deviennent des entrées USB. Le grand avantage, c’est que vos appareils peuvent alors communiquer avec le net. Un appareil peut demander plus de tension s’il veut charger rapidement, par exemple. Incroyable ! Surtout quand on sait d’où vient l’innovation au départ. Les premiers câbles USB n’étaient pas destinés à distribuer de l’énergie. Il s’agissait de câbles de transfert de données. Mais les fabricants y ont placé en cachette une ligne à cinq volts. Les consommateurs s’en servent massivement pour charger leur GSM. Est arrivé ce qui devait arriver ». Les connecteurs USB sont sûrement un premier pas important, mais pour les tensions très faibles. Ce n’est pas avec cela qu’on pourra alimenter une machine à laver ou un lave-vaisselle ?

Driesen : « Non, mais pour ces applications je crois dans les connexions fixes, car il n’y aura plus besoin de tirer le fil de la prise ». Ah bon, il pourrait y avoir un danger ?

Hermans : « La grande différence entre la tension alternative et la tension continue, c’est que la tension continue ne passe pas par zéro. Si vous tirez le fil de la prise, vous pouvez causer un arc électrique de taille considérable ». Driesen : « Cette théorie est dépassée en fait. Avec la technologie moderne, ces arcs sont de l’histoire ancienne. C’est juste que beaucoup d’électrotechniciens ne sont pas informés des dernières trouvailles en la matière. Ils pensent encore que tension continue rime avec danger. C’est pour cette raison que les projets-­ pilotes comme ceux que nous organisons ››› août 2018 •

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Table ronde

DANNY HERMANS

PEPIJN VAN WILLIGENBURG

 Coordinateur Technologie et réglementation auprès de l’organisation faîtière Volta

 Chercheur à De Haagse Hogeschool

 Siège dans des comités de normalisation et dans le groupe de travail CGIE  Collabore aux études de faisabilité pour l’organisme de recherche Flux 50

››› à Energyville (un institut de connaissances

situé à Genk et lié à la KU Leuven, VITO, IMEC et UHasselt ndlr.) sont si importants. Nous avons mis en place le premier réseau à tension continue de Belgique. Fabricants, chercheurs et électrotechniciens viennent voir comment fonctionne concrètement le courant continu. Il faut bien disposer d’un endroit pour pouvoir le tester ». Van Willigenburg : « J’aime bien faire la comparaison avec les panneaux photovoltaïques. Au début, on entendait aussi dire tout et n’importe quoi à leur sujet. Les pompiers allaient s’électrocuter. Les faire enlever de son toit allait coûter une fortune, et j’en passe. Ce n’est que quand les électrotechniciens ont vraiment commencé à travailler avec cette technologie que les mentalités ont évolué ». Et à part les électrotechniciens, qui devez-vous encore convaincre ?

Driesen : « Si nous voulons réellement passer entièrement au courant continu, nous devons avoir les gestionnaires du réseau avec nous Ils sont payés au kilowattheure d’électricité transporté. Que le courant soit continu ou alternatif, cela ne change rien pour eux. Mais ce ne sera pas simple parce qu’ils investissent enco-

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 Membre fondateur de la Stichting Gelijkspanning Nederland  Conseille notamment le secteur de l’horticulture sous serre qui passent au courant continu

re aujourd’hui dans des transformateurs qui resteront en service une quarantaine d’années. Bref, peu d’éléments les incitent à s’embarquer avec nous ». Van Willigenburg : « Là, tu vois la situation depuis la perspective belge, Johan. Chez nous, aux Pays-Bas, les autorités veulent sortir du gaz à une cadence accélérée. Depuis le 1er juillet, les nouveaux bâtiments ne doivent plus être raccordés au gaz. Les gestionnaires du réseau prévoient donc une forte augmentation de la demande d’énergie électrique ces prochaines années. Si nous n’intervenons pas, des situations de pénurie vont se produire pendant les pics de demande. À mon avis, deux choix sont possibles : soit on renforce le réseau en courant alternatif, soit on mise sur le courant continu. J’opte pour un réseau courant continue efficace et flexible (voir aussi : tension continue dans le quartier, ndlr.) ». Ce serait déjà concrètement possible en Belgique ?

Hermans : « Non, il reste un fameux obstacle. Tout électricien connaît le RGIE. Ce texte contient de nombreuses règles empêchant le placement d’une installation en tension continue. Pour

JOHAN DRIESEN  Professeur à l’Université catholique de Louvain  A été à la barre de l’institut de connaissances Energyville (Genk)  A construit le premier living lab à courant continu en Belgique

changer cette donne, il faudra d’abord franchir un grand nombre d’étapes. Le RGIE, c’est la loi. Pour basculer vers le courant continu, il faudra d’abord passer par le roi Philippe ». (Rires) Pour le moment, cela reste donc une perspective lointaine...

Hermans : « Effectivement. Beaucoup de choses sont déjà possibles techniquement. Mais tant qu’il n’y aura pas de réglementation appropriée, aucun installateur ne travaillera avec la tension continue. Sans normes, aucun espoir que le courant continu ne devienne lui-même la norme ! Driesen : « Je partage assez bien ton avis, Danny. Mais si nous, Européens, ne nous bougeons pas, d’autres le feront à notre place. Les Chinois peuvent très bien s'approprier notre rôle. La demande d’électricité augmente en flèche, là-bas. L’effica­ cité énergétique y a pris une place de choix. Parfois, j’ai l’impression qu’un scientifique chinois entrera un jour dans mon bureau en disant « chez nous, une ville entière fonctionne déjà au courant continu ; sur quoi faites-vous de la recherche en fait ? » Van Willigenburg : « Espérons le ». (Songeur)


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Comité sectoriel

Techlink réunit le secteur de la cogénération Notre premier comité sectoriel de la cogénération se déroulera le 7 septembre. Tous les membres de Techlink sont les bienvenus. Nous discuterons ensemble de la façon dont nous pourrions continuer à déployer cette technique. Nous identifierons les points de blocage et les opportunités.

PROGRAMME 12h00 – 13h00: Réception et lunch sandwiches 13h00 – 15h00: Comité sectoriel 15h00 – 15h30: Verre de clôture

ADRESSE BUREAUX TECHLINK

AGENDA 1. PRÉSENTATION DE TECHLINK 2. DÉFIS ET OPPORTUNITÉS

Zone industrielle Guldendelle, 1 Square Joseph Chantraine, 3070 Kortenberg

a. Grid Codes et les développements en Allemagne b. Législation sur les émissions à Bruxelles c. Synergrid d. Coût d’un coffret de découplage Eandis e. Révision de la structure tarifaire (tarif net, tarif de capacité …)

INSCRIPTION ? Envoyez un e-mail à lenn.coussement@techlink.be.

f. Couplage entre mobilité électrique et cogénération 3. MOMENT DE CONCERTATION OUVERT

Vous souhaiteriez ajouter un point à l’ordre du jour ou partager une info à propos des thèmes ci-dessus ? Envoyez un e-mail à lenn.coussement@techlink.be.

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Projet

Herman Daniëls, gérant : « Nous apportons la démonstration qu'un mariage est possible entre de grandes baies vitrées et une conception écologique ».

Le premier centre d’entreprises à énergie positive ouvre ses portes Le projet « Coup de pouce à l’installateur-innovateur » est sur les rails depuis le début de cette année. Pour Techlink, le but est d’inciter les techniciens à travailler avec les pompes à chaleur et la (micro)cogénération. Une des façons d’y parvenir est de donner aux professionnels la possibilité de visiter des installations novatrices. Aujourd’hui, Maarten Soubron et Lenn Coussement, les chevilles ouvrières du projet, visitent Intellisol à Maaseik. Leur espoir ? Pouvoir accueillir autant d’installateurs intéressés que possible à partir d'octobre. « J’attends beaucoup de cette journée », nous souffle Lenn Coussement, project manager chez Techlink. Nous faisons route vers le Limbourg. Lenn a déjà beaucoup lu sur Intellisol mais c’est la première fois qu’il voit les bâtiments. Maarten Soubron non plus n’est pas encore allé sur place. Après une carrière de chercheur à la KULeuven, il travaille à présent comme project manager chez ODE Vlaanderen (le centre d’expertise flamands pour l’énergie durable, ndlr.).

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Nous atteignons la chee de Maestricht au bout d'une heure. Un immense panneau nous indique le chemin. Nous lisons qu’Intellisol cherche encore quelques partenaires désireux de les rejoindre dans le bâtiment. « Nous pouvons accueillir un total de douze ou treize entreprises », nous explique le gérant Herman ­Daniëls. « Nous cherchons spécifiquement des firmes spécialisées énergies renouvelable. Il faut que le client puisse trouver dans ces murs tous les partenaires dont il a besoin pour une construction durable ».

Un grand puzzle

« Notre Centre de l’énergie pour la construction et la rénovation (Energiecentrum voor Bouw en Renovatie, ndlr), comme nous l’appelons, montre que tout est possible », poursuit Herman Daniëls. « Contrairement à beaucoup d’autres bâtiments passifs, le nôtre l­aisse entrer beau­ coup de lumière naturelle. C’était un must. Les bâtiments passifs ont souvent de petites fenêtres, un moyen tout simple pour économiser l’énergie. Nous avions envie de prouver


Les rangées inférieures de panneaux solaires sont équipées d'un optimizer. Quand elles sont à l'ombre, elles peuvent régler leur tension de manière à ce que le courant qui passe par les panneaux reste suffisant.

À PROPOS D’INTELLISOL Herman Daniëls et Rik Koch ont fondé Intellisol en 2008. Herman Daniëls a pris immédiatement en charge l’aspect commercial de l’activité. Un choix logique puisqu’il avait été directeur général de l’Ethias Arena à Hasselt. C’est à cette époque qu’il a rencontré son futur partenaire d'affaires, Rik Koch, un ingénieur qui a gagné ses galons comme chercheur dans l’industrie du verre mais dont désormais la carrière professionnelle, est totalement tournée vers les énergies renouvelables. « Quand nous avons commencé, nous installions seulement des panneaux solaires. Ce marché était encore une vraie niche à l’époque, elle ne comptait que 42 entreprises dans toute la Belgique. Deux ans plus tard, en 2010, nous étions 1.200. Nous sommes donc devenus aussi distributeurs ».

q­ u’une conception écologique n’empêche pas la présence de grandes verrières. Et je crois que nous y sommes parvenus. Le Centre de l’énergie produit plus qu’il ne consomme. Notre niveau E est de -16 ». « Le bâtiment est terminé mais le plus gros reste à faire. Maintenant que tout est installé, nous pouvons procéder au réglage du système. C’est comme un grand puzzle. Nous avons toutes les pièces et nous connaissons leur emplacement, mais il faut encore les emboîter les unes dans les autres. Un travail de longue haleine. Le système devrait être fonctionnel d’ici une ou deux années ».

Surdimensionnement

« Notre entreprise a énormément appris avec ce projet », poursuit Herman ­Daniëls. « La conception a été une véri-

«

« Dans les années suivantes, le secteur a été fortement secoué. Le marché des panneaux solaires s’est complètement effondré. Les sociétés qui ne cherchaient qu’à vendre à un prix plancher ont disparu. Nous avons compris à temps que les subventions aux panneaux allaient passer à la trappe. Nous nous sommes orientés de plus en plus vers la distribution tout en investissant dans de nouvelles techniques ».

Notre niveau E est de -16

»

table expédition. Chez Intellisol, nous ne suivons jamais les sentiers battus. Nous n’appliquons pas les prescrip­ tions qui ont cours dans notre secteur sans réflexion en amont. Chaque nouveau projet fait l’objet de calculs sur mesure. Car il faut éviter le surdimensionnement. Prenez la pompe à chaleur qui maintient le bâtiment à température. Si nous appliquons le calcul classique (une déperdition calorifique de 30W/m2, ndlr.), la pompe doit avoir une puissance ›››

« D’abord nous avons proposé l’éclairage led guidé par la lumière du jour. La technique permet d’économiser jusqu’à 90 % de l’électricité sans perte de confort. Nous éliminons purement et simplement la facteur humain. Comme vous le voyez dans notre bâtiment, il n’y presque plus d’interrupteurs. C’est un cliché, mais l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas ». « Peu de temps après et dans la même philosophie, nous avons crée un département HVAC. L’intérêt pour l’autoconsommation s’est énormément accru ces dernières années. L’énergie que l’on produit, mieux vaut la consommer soi-même. Les pompes à chaleur sont un choix logique. Les installateurs devraient être plus nombreux à les utiliser ».

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Projet

FICHE TECHNIQUE : LIEU : Maastrichterweg 163a, 3680 Maaseik

DURÉE : deux ans MATÉRIAUX UTILISÉS :

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››› de 147 kW. Sauf que selon nos calculs à nous, un modèle de 96 kW suffit. Une économie de 35 % ».

« Le surdimensionnement n’a pas que des conséquences financières. Vous perdez aussi beaucoup de confort à cause des variations de température, un problème bien connu. Plusieurs fabricants étaient très intéressés par notre projet. Pour eux, le maintient à température du bâtiment avec aussi peu de puissance tenait de la gageure. Et maintenant c’est un vrai défilé, ils viennent tous voir comment nous y sommes parvenus. Ce matin encore, nous avons eu la visite d’une délégation japonaise de Mitsubishi ».

L’eau du circuit de retour

Le centre de l’énergie d’Intellisol recèle de nombreux trésors. Mais Lenn Coussement et Maarten Soubron restent des

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110 kilomètres de câbles de données 2208 points de données 28 forages géothermiques 9 pompes à chaleurs 711 panneaux solaires 9.600m² d’isolation 1.960m² de triple vitrage

«

Nous n’appliquons

pas les prescriptions qui ont cours dans notre secteur sans réflexion en amont

»

ingénieurs. Ils veulent surtout savoir comme le système fonctionne. Herman Daniëls nous emmène donc à la cave. « Pas de photos ici », nous prévient-il, « Le système de la pompe à chaleur est un peu notre perle cachée. Nous avons transposé une technique industrielle à une échelle plus réduite ».

« Nous avons inventé un système qui mélange l’eau du circuit de retour. Comme ça nous obtenons exactement la température voulue. En hiver, nous ajoutons à l’eau du circuit de retour de l’eau que nous refroidissons géothermiquement. Et si nous voulons chauffer le bâtiment, en hiver, nous mélangeons l’eau du cir- ›››


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Projet

››› cuit de retour avec de l’eau provenant

du boiler. Ce système demande pas mal de réglages, mais réduit fortement notre consommation d'électricité  ».

Virtual Power Plant

« L’innovation n’est possible que par l’expérimentation. Nous testons actuellement une Virtual Power Plant, une centrale électrique virtuelle. Ce système de batteries est totalement automatisé. Un logiciel développé par nos propres ingénieurs décide si nous stockons ou consommons l’énergie (voir aussi : la Virtual Power Plant élimine six problèmes, ndlr.). Nous commercialiserons le système dès qu’il sera au point ». « Je veux montrer à mes confrères que l’investissement paye » conclut Herman ­Daniëls. « J’ai donc toutes les raisons d’apporter ma contribution à Coup de pouce à l’installateur-innovateur. Avec Intellisol, nous avons déjà fait un sacré bout de chemin et je ne demande pas mieux que de partager mon expérience avec les autres. Soyez tous les bienvenus à la session-inspiration d'octobre ! »

LA VIRTUAL POWER PLANT ÉLIMINE SIX PROBLÈMES Intellisol considère ses bureaux comme un labo vivant. Ses ingénieurs travaillent à une Virtual Power Plant. La cave abrite un système de batteries d’une puissance de 100 kW et dont le contenu énergétique atteint 200 kWh. Avec son système logiciel maison, l’entreprise veut résoudre six problèmes :

1PANNE D’ALIMENTATION

En cas de panne, Intellisol peut tenir quatre heures. Des prises de courant rouges ont été installées dans tout le bâtiment. En cas de panne, il suffit de se brancher sur ce réseau d’urgence pour continuer à travailler en toute tranquillité.

2GESTION DE LA DEMANDE

Seuls deux tarifs sont appliqués dans notre pays actuellement – les tarifs de jour et de nuit. Intellisol pense que nous allons vers un tarif variable. Quand il y aura beaucoup d’énergie disponible, son prix baissera, et inversement. Les acteurs qui se constituent une réserve pourront y puiser quand le prix est trop élevé.

3AUTOCONSOMMATION

Ceux qui stockent des surplus peuvent les injecter dans le réseau quand la demande est à son maximum. Il faut vendre votre énergie quand l’offre des autres producteurs est faible.

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4PEAK SHAVING

Avec l’introduction du compteur numérique, le gestionnaire du réseau est en mesure de calculer avec exactitude l’énergie que vous injectez sur le réseau. Non pas votre puissance moyenne, mais votre puissance maximale. Vous avez donc tout intérêt à limiter vos pics autant que possible pour que le montant ne décolle pas trop non plus.

5SOUTIEN À L’ÉLECTRICITÉ DU RÉSEAU

Les batteries sont idéales pour absorber les variations du réseau. Elia accorde d’ailleurs une indemnité aux entreprises qui installent de grosses batteries. Le gestionnaire du réseau haute tension veut construire une capacité de 1 mégawatt d’ici juin 2019.

6INFRASTRUCTURE DE CHARGEMENT

Pour charger simultanément plusieurs voitures électriques, il faut beaucoup de puissance. Pour ne pas avoir besoin d’une connexion plus lourde au réseau, il suffit d’harmoniser son système de batteries à l’infrastructure de réseau.


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Question /réponse

Peut-on poser des câbles XGB sans gainage ? Des conduites électriques XGB sont posées dans de très nombreux bâtiments depuis quelques années. Les électrotechniciens installent très souvent ces câbles dans du béton sans prendre la peine de les gainer. Comme le RGIE n’était pas clair sur la question de savoir si cette pratique est autorisée, Techlink a préféré demander des éclaircissements au SPF Économie.

« Récemment encore, un de nos membres de la province de Liège m’a envoyé un mail sur ce sujet », annonce Kris Van Dingenen, directeur Technologie et Certifica­tion chez Techlink. « Il me faisait remarquer très justement que l’article 214 est dépassé. Cet article décrit les conduites électriques qui peuvent être installées sans gainage dans du béton ou du ciment. Selon le texte, cette pratique n’est autorisée q­ u’avec des conduites dont le manteau exté­rieur est en polychlorure de vinyle ou dans une matière équivalente, ce qu’on appelle les câbles XVB. Successeur de l’ancien câble VVB, le XVB est le câble le plus utilisé dans les installations électriques du pays ».

XVB ou XGB

« Depuis septembre 2013, les câbles XVB, dont il est question dans l’article 214, ne peuvent plus être utilisés partout. Dans les locaux ou les lieux où valent les facteurs d’influence externe BD2, BD3 ou BD4 (pour plus d’info voir : « FAQ sécurité incendie »), le RGIE prescrit le placement de câbles sans halogène. Le câble XGB est le conduite électrique le plus connue de cette gamme ». Se pose alors la question de savoir si les câbles XGB peuvent – à l’instar des câbles XVB – être posés sans gainage, sachant qu’ils n’ont pas le même manteau extérieur. « Selon l’article 214, le manteau doit être en polychlorure de vinyle ou dans tout “matériau semblable”. Malheureusement, le RGIE n’explique pas précisément ce qui est “semblable”. Aucune réponse non plus dans les fiches techniques ».

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Problème résolu

Techlink a finalement soumis la question au SPF Économie et à Cablebel, la fédération professionnelle des fabricants des câbles. Une discussion a permis de venir à bout du problème. « L’article du RGIE date d’une époque où les câbles XGB n’existaient pas encore. Le SPF Économie a fait savoir que les deux manteaux sont équivalents. Comme les câbles XVB, les câbles XGB ne peuvent pas être posés sans gaine. Attention, vous devez évidemment tenir compte de toutes les autres règles de l’article 214. Il est possible, par exemple, de réaliser une conduite électrique sans gainage si vous la couvrez d’une couche de béton ou de ciment de minimum trois centimètres. Cette règle s’applique à tous les types de câbles ». « Une version révisée du RGIE est attendue l’année prochaine. Nous demandons une actualisation de l’article 214 dans tous les cas de figure. En attendant, nous souhaitons que les fabricants de câbles adaptent les fiches techniques des câbles XVB et XGB. Dans la rubrique « Modes de placement », ils devront indiquer de façon explicite que les deux types de câbles peuvent être posés sans gaine. Comme cela, aucune confusion ne sera plus possible », conclut Kris Van Dingenen.

DES QUESTIONS ? Adressez-les à kris.vandingenen@techlink.be


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Le collaborateur

DAVID GERMANI

> Date de naissance : 30/03/1971 > Signe astrologique : bélier > Fonction : Consultant Energy ­Transition & Market

> En service depuis 02/01/2014 > Plat préféré : fruits de mer > Musique favorite : musique électronique

> Livre favori : La Route (Cormac McCarthy)

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Les membres de Techlink ­peuvent adresser à David toutes leurs questions sur les énergies renouvelables. Vous pouvez le contacter sur david.germani@techlink.be.

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Les collaborateurs de Techlink montent tous les jours aux barricades pour vous. Entre bien d’autres choses, ils représentent notre secteur dans toutes sortes de réunions et répondent à toutes vos questions. Mais derrière la façade, se cachent aussi des êtres humains qui, comme tous les autres, ont leurs soucis et leurs rêves.

DAVID GERMANI, SPÉCIALISTE DE L’ÉNERGIE

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Les Belges sont capables de rire d’eux-mêmes

Il est de quasiment tous les groupes d’amis et la musique n’a pas de secrets pour lui. « La musique est le fil rouge de ma vie. Je fais des compilations pour mes amis depuis toujours, sur cassettes au début, puis sur mini-discs, plus tard encore sur CD et aujourd’hui sur Spotify. Cette bibliothèque en ligne a été une découverte incroyable pour moi. Mais quand j’ai du temps et que je veux vraiment découvrir un truc, je vais tout simplement dans un magasin de disques. Rien ne me détend plus que de fouiner dans les bacs. C’est un moment d’évasion, je peux me perdre dans mes pensées ». « Là, je suis en plein travaux. Et dans ma nouvelle maison, je vais enfin pouvoir redonner à ma collection de disques une place digne de ce nom. Une bonne partie se trouve chez mes parents, qui vivent dans un village près de Grenoble. C’est là que j’ai grandi. Mais je vis en Belgique depuis plus de 12 ans déjà. J’ai quitté la France pour l’amour ».

Faire la fête

« La Belgique m’a vraiment surpris. Il y a trois choses que j’apprécie vraiment beaucoup ici : les Ardennes, les villes flamandes et les Belges. Contrairement aux Français, les Belges sont capables de rires d’eux-mêmes. Les Français se prennent quand même toujours un peu trop au sérieux. Alors qu’ici tout le monde est festif non ? » « Après, certaines choses me manquent évidemment, comme les montagnes. Quand j’étais jeune, je skiais quand j’en avais envie. Je pouvais être sur les pistes en une heure. Plus possible dans ces régions. Et puis Paris me manque aussi ; j’y ai vécu plus de dix ans. Chaque fois que j’y retourne, j’ai l’impression de revenir à la maison. Mais bon, il y a un

temps pour tout. Maintenant je suis papa : Marius à dix ans et Pauline neuf. Je trouve que c’est important qu’ils grandissent à la campagne. Paris n’est pas une ville pour élever des enfants ».

Lobbyiste

« Quand je suis arrivé en Belgique, j’ai rapidement trouvé du travail au CRISP. Ce centre de la recherche politique est une référence en Belgique francophone. On m’a confié la rédaction d’un ouvrage sur la communauté germano­ phone… alors qu’à ce moment-là je n’en connaissais même pas l’existence (rires). » « Une fois ce projet terminé, j’ai réalisé le projet FierWall, une cartographie des filières des énergies renouvelables pour une ASBL. C’est comme ça que je suis entré chez RBF. J’y ai occupé dans un premier temps la fonction de conseiller et puis je suis devenu le directeur. Comme nous n’avions que quelques centaines de membres, j’ai recherché l’affiliation à la Confédération Construction. Nous sommes entrés dans cette organisation plus grande et c’est ainsi que j’ai abouti chez Techlink comme spécialiste des énergies renouvelables ». « Les années passent mais mon job me plaît toujours autant. Quand les gens me demandent ce que je fais, je réponds que je suis lobbyiste. Ça les effraie souvent un peu, mais leur attitude change vite quand je leur explique ce que recouvre ma fonction. Je suis très fier de travailler pour un monde meilleur. Plus tard, je pourrai regarder mes petits-enfants droits dans les yeux. Si jamais ils me demandent pourquoi notre génération n’a rien fait pour sauver le climat, au moins je pourrai dire que j’ai essayé. Rien pour ça, je viens chaque jour au travail avec le sourire ».

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Productnews

accident de travail de Fédérale Assurance a remporté la palme pour la sixième année d’affilée. Un des avantages de cette assurance réside dans My Federale, un espace internet où les clients peuvent déclarer leur sinistre et leurs accidents de travail, et qui leur permet également de suivre leur dossier et d’observer l’évolution des statistiques relatives à leur sinistre. www.federale.be

Preflex rachetée par Wienerberger

Stop & Go Connected évite la nourriture décongelée

Un disjoncteur différentiel qui se déconnecte quand il n’y a personne à la maison. Ce n’est pas à un électrotechnicien qu’il faut expliquer les conséquences potentielles de ce type d’incident. Congélateur en panne = des kilos de nourriture bonne à jeter. Legrand a la bonne idée de proposer une solution. Il vous suffit de coupler son Stop & Go Connected au disjoncteur. Une panne quelque part ? Le système vérifie si la coupure est permanente. Vous recevez une notification sur votre smartphone et, si le problème était juste temporaire, le disjoncteur peut être rebranché. www.legrand.be

Wago commercialise une borne encore plus grosse

Wago proposait déjà une belle gamme de bornes, mais ça ne lui suffisait plus. Le fabricant allemand propose une variante encore plus grosse. Depuis peu, la série Wago 221 convient aussi pour les conducteurs ayant une section allant jusqu’à 6 mm², contre 4 mm² auparavant. Le principe est inchangé : ouvrez le levier, insérez le conducteur, fermez le levier, et ça y est. Les doigts dans le nez !

Depuis peu, Preflex fait partie de Wienerberger, le groupe autrichien de matériaux de construction. Cette société, dont le siège se trouve à Ninove, est déjà aujourd’hui un des plus gros fabricants de conduites flexibles en Europe, mais ce rachat va lui permettre de poursuivre sa croissance. Preflex a notamment l’intention de se rapprocher de Pipelife, une société qui fabrique entre autres des conduites pour matériel électrotechnique. www.preflex.be

Images thermiques haute résolution en format de poche

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Fédérale Assurance remporte le trophée Decavi de l’assurance

Le prestataire de services Decavi couronne chaque année le meilleur assureur dans deux catégories : l’assurance-vie et l’assurance non-vie. Dans ce second groupe, l’assurance

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Un fusible qui chauffe, de l’air froid qui perle ou des problèmes de conduite ? La Flir C3 détecte ce genre de problèmes en un rien de temps. Cette caméra thermique compacte se glisse dans votre poche et peut se connecter à votre smartphone ou votre tablette. L’appli Flir-Tool analyse les images en un tournemain. Cerise sur le gâteau, elle partage facilement les images par connexion wifi. www.flir.eu


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