COPAVO
Communauté de Communes Pays Vaison Ventoux bulleTin inTeRCommunal
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n°seize | octobre 2012 brantes buisson Cairanne Crestet entrechaux Faucon puyméras Rasteau Roaix Sablet St-léger-du-Ventoux St-marcellin-les-Vaison St-Romain-en-Viennois Savoillans Séguret Vaison-la-Romaine Villedieu
Développement économique :
un enjeu majeur pour la
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Copavo
Sommaire 3 4-13
Édito Dossier spécial Développement économique
4 La Copavo : acteur majeur du développement économique 8 Entrepreneurs : pourquoi se sont-ils installés sur la zone d’activités de Sablet ? 14
Tourisme
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Enfance, jeunesse
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Culture
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Affaires sociales
“La coopération, plutôt que la critique aveugle” Depuis plusieurs mois, nous constatons qu’une publication intitulée Vaison Autrement Info multiplie les reproches sur le rôle et le fonctionnement de la Copavo. Jusqu’à présent, les élus intercommunaux se sont abstenus de répondre à ces critiques en raison de leur caractère politique et électoraliste. Cependant, un numéro paru cet automne réitère des attaques visant les élus de la Copavo, remettant en cause leur légitimité ainsi que leur capacité de décision et d’action. Nous ne pouvons rester muets face à tant d’irrespect à l’égard des femmes et des hommes qui œuvrent au sein de l’intercommunalité. Les élus communautaires sont intègres, responsables et soucieux de rendre le meilleur service à la population. La coopération à l’échelle de notre territoire se nourrit de réflexions et de débats, menés en premier lieu lors des commissions. Nous sommes donc à l’opposé du « Tout le monde y pense pareil, c’est-à-dire pas grand-chose ». Le travail minutieux de préparation des dossiers, où la concertation est de mise, aboutit fréquemment, il est vrai, sur un consensus lors du conseil communautaire. N’en déplaise aux auteurs de ces propos, il est possible de voter ensemble une décision sans forcément être du même bord, si tenté qu’elle soit bonne et prise dans l’intérêt général. Une coopération fructueuse comme celle engagée par la Copavo se construit bien au-delà des frontières politiques auxquelles certains semblent se buter obstinément.
De même, nous ne pouvons pas laisser dire que la Copavo est « totalement déconnectée du quotidien de la population » et qu’« il n’en sort que très peu de projets concrets pour les habitants ». Cette affirmation pourrait passer pour de la mauvaise foi, au mieux, pour de la méconnaissance totale de l’activité du territoire. Mais il en ressort surtout un profond déni du travail de qualité réalisé par les personnels de la Copavo et de l’importance du service public rendu par l’intercommunalité. Des services efficaces travaillent toute l’année. Des projets ambitieux sont menés. Pour ne citer que quelques exemples, il faudra donc que l’on nous explique : en quoi la construction d’une nouvelle crèche ou le réaménagement de notre déchetterie sont des réalisations déconnectées des préoccupations des habitants ? Dans quelle mesure avoir bâti une caserne de gendarmerie pour conserver une brigade sur notre territoire apparaît abstrait ? De quelle manière le fait de réhabiliter notre office de tourisme, pour conforter l’attractivité de notre territoire, ou de développer nos zones d’activités, pour accueillir des entreprises et créer de l’emploi, semble encore superflu aux yeux de certains ? La fin ne justifie pas tous les moyens. Ni tous les mots. Oublions donc la critique aveugle. L ES M AIRES
DE LA
C OPAVO
04 DOSSIER DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
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La Copavo : acteur majeur du développement économique
Avec un cadre de vie exceptionnel et une notoriété touristique forte, le Pays Vaison Ventoux dispose d’un potentiel économique et géographique favorable au développement durable des entreprises. Mais certains atouts peuvent aussi constituer des faiblesses en termes d’attractivité du territoire : l’éloignement des grandes agglomérations contribue à la beauté et à la préservation des paysages, mais peut aussi freiner l’implantation des entreprises. Sur quels leviers agir pour soutenir nos entreprises et créer de l’emploi ? À travers sa politique de développement économique et d’aménagement du territoire, la Copavo propose des pistes de réponse et met en œuvre des actions concrètes.
Diagnostic : connaître ses atouts et faiblesses Pour mieux identifier les grands enjeux du territoire et définir les priorités d’action, la Copavo a réalisé en 2009-2010 une étude de stratégie économique avec un cabinet spécialisé, en lien avec les engagements du Département, exprimés à travers le Schéma de Développement Durable « Vaucluse 2015 ». Cette étude a notamment permis de mieux identifier les atouts du territoire (tels que le cadre de vie, le patrimoine bâti et paysager, la notoriété, la croissance de la population, la demande d’implantation d’entreprises…), ses faiblesses (telles que la difficulté de loger les jeunes actifs et les nouveaux arrivants, le manque de disponibilité foncière, l’éloignement des grands axes autoroutiers…) et de dégager des axes stratégiques pour l’avenir. L’état des lieux réalisé a permis de prendre en compte la réalité territoriale pour conforter un positionnement cohérent, en intégrant les dynamiques des territoires voisins afin d’être complémentaires, et de dégager des priorités d’actions.
Permettre aux entreprises locales de se développer et aux nouvelles de s’implanter L’extension des Z.A. Pour dynamiser l’emploi sur le territoire, un travail de fond est mené par la Copavo pour le développement des zones d’activités. La communauté de communes a ainsi engagé plusieurs programmes d’extension de ces zones en procédant à des achats de terrain pour augmenter la surface disponible. Des lots sont ensuite aménagés, tant au niveau paysager qu’en terme de raccordement de voirie et réseaux divers, pour proposer une offre attrayante aux entreprises désireuses de s’étendre, ou à de nouvelles, de s’implanter sur la région. Soutenir les filières existantes, en attirer de nouvelles La Copavo est également consciente de l’importance de renforcer les filières et secteurs présents sur le territoire, notamment la filière viti-vinicole et
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la filière « parfums, arômes, saveurs, senteurs », en complémentarité des projets menés par les territoires limitrophes. L’importance du secteur public, avec le développement de projets publics et parapublics, ne doit pas être oubliée. Ce secteur permet en effet de maintenir des emplois pour un nombre non négligeable de familles sur le territoire, à l’exemple du projet de restructuration de l’association La Merci à Roaix (en direction des travailleurs handicapés). Par ailleurs, la stratégie de développement économique de la Copavo la conduit aussi à envisager le développement de nouvelles filières pour l’avenir, notamment en lien avec les Technologies de l’Information et de la Communication (T.I.C.) et la valorisation du patrimoine antique et médiéval. La communauté de communes souhaite également mettre en œuvre une veille foncière concernant un site pouvant accueillir, à terme, un nouvel espace économique. La proximité de services aux employés et aux entreprises, la qualité de l’accessibilité et la desserte du site sont les principaux critères de localisation,
notamment pour une structure d’hébergement d’entreprises. De plus, la possibilité d’utiliser le nom de Vaisonla-Romaine, notamment pour les entreprises en lien avec le patrimoine, le tourisme, à la recherche d’une image marketing, associée à la proximité des sites archéologiques, sont des atouts supplémentaires. Préserver le foncier agricole Il s’agit pour le territoire de concilier un potentiel d’attractivité économique et une identité agricole et rurale reposant sur une agriculture dynamique et renommée. L’enjeu pour le territoire est d’offrir à l’agriculture les meilleures conditions pour traverser la crise et être capable de se réadapter à un contexte économique mondial en pleine mutation. Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de la Copavo, qui définit les grandes orientations en matière d’aménagement du territoire, intègre le fait de limiter la spéculation sur les terres agricoles et facilite ainsi le maintien de l’activité agricole.
Améliorer l’accompagnement des entreprises La Copavo est un interlocuteur privilégié pour l’accueil, le conseil et l’accompagnement des entreprises. Elle travaille en collaboration avec d’autres structures d’accompagnement tel que le Comité de Bassin d’Emploi. Afin d’améliorer et d’optimiser les contacts avec les entreprises à fort enjeu sur le territoire, la Copavo organise un suivi de ses « comptes clés », c’est-à-dire une dizaine d’entreprises qui ont le plus fort impact en terme de développement et d’emploi. L’objectif est d’initier un mode de relation régulier qui construise peu à peu de la confiance et la mise en place très concrète de solutions aux problèmes et appui aux projets.
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Favoriser l’économie, tout en préservant le paysage Parmi les axes stratégiques de développement identifiés, la nécessité de répondre aux besoins des entreprises locales tout en préservant le paysage, apparait comme prioritaire. Le Pays Vaison Ventoux est en effet un territoire attractif qui accueille des populations résidentielles et touristiques séduites par un cadre de vie d’exception. La Copavo a pour ambition de tirer parti de cette attractivité. Elle a ainsi défini un fort niveau d’exigence, une volonté d’excellence environnementale pour un territoire dont c’est le principal atout de développement. Cette ambition ne constitue pas un frein au développement économique et urbain. Il s’agit au contraire de considérer que l’avenir du Pays Vaison Ventoux passe par sa capacité à préserver les fondamentaux de son paysage, l’intégrité de ses milieux et de ses ressources naturelles, tout en permettant au territoire et aux communes qui le constituent de se développer, d’évoluer, de progresser. C’est ainsi que la Copavo a fait le choix que
chaque extension des zones d’activités soit précédée d’une étude de programmation qui doit définir son dimensionnement et intégrer un projet paysager.
Compléter l’offre touristique et culturelle Le Pays Vaison Ventoux est un territoire attractif et bien équipé en matière d’accueil touristique. Cette attractivité est essentiellement basée sur le patrimoine naturel et culturel. Une politique culturelle a d’ailleurs été mise en place afin de valoriser cette situation privilégiée. Ces efforts, conduits depuis plusieurs années, ont renforcé le positionnement en matière d’événements culturels du territoire, qui rencontrent aujourd’hui un succès grandissant (Choralies, Festival Vaison Danses). Ce dynamisme a des répercussions positives sur les secteurs de l’artisanat, du commerce et de la restauration. Il est cependant essentiel de conforter ces activités en animant le réseau des professionnels au travers de l’action de l’Office de Tourisme
(à l’exemple de l’initiative « Les ambassadeurs du patrimoine »), en complétant l’offre d’hébergement hôtelier, en valorisant le patrimoine naturel comme support de loisirs touristiques, de même que l’offre culturelle.
Le tissu économique local • Activités agricoles : 35% • Activités de service : 35% • Tissu industriel : 7% • Construction : 8% • Commerce : 15 % Les entreprises du territoire sont majoritairement de petite et très petite taille (près de 60% des activités n’ont pas de salarié et près de 80% des activités emploient moins de deux salariés).
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Investissez dans un environnement économique de qualité Plusieurs lots sont encore à la vente sur la zone d’activités de Sablet (de 3 300m2 à 1 hectare) à 26,76¤ HT / m2 Renseignez-vous auprès du Service développement économique de la Copavo. CONTACT : Cathy Rosa au 04 90 36 16 29 ou c.rosa@copavo.fr
LE PAYS VAISON VENTOUX Plus de 15 000 habitants 9 zones d’activités
L’agrandissement des zones d’activités : une nouvelle offre pour les entreprises • ZA Camp Bernard à Sablet : acquisition de terrains pour une extension de 6,4 hectares démarrée en 2011. Création de 16 lots. 8 entreprises étaient déjà implantées. 1 nouvel établissement vient d’ouvrir ses portes. 8 entreprises sont en compromis de vente. Le projet d’extension répond à la charte qualité sur les parcs d’activités du Conseil général. • ZA Les Ecluses à Vaison-la-Romaine : acquisition de terrains pour une extension d’environ 1 hectare en 2012. Le permis d’aménager est obtenu. Les 5 lots ont déjà été pré-commercialisés. Les travaux d’aménagement devraient commencer début 2013. • ZA La Béraude à Cairanne : acquisition de terrains pour une extension de 1,4 hectare en 2012. Le terrain sera divisé en fonction des demandes. • ZA. le Flez, St Romain-en-Viennois : Etude réalisée par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) pour déterminer les possibilités d’extension, en particulier derrière l’enseigne NPSI. • ZA des Amarens à Entrechaux : Acquisition d’un terrain d’environ 6000 m2 en 2010 pour l’extension. Une étude de maîtrise d’œuvre va être lancée.
DOSSIER DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
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Entrepreneurs : pourquoi se sont-ils installés sur la zone d’activités de Sablet ?
Au milieu des vignes, avec une vue imprenable sur les Dentelles de Montmirail, les villages de Sablet et de Séguret, se situe l’une des 9 zones d’activités du territoire. La zone d’activités Camp Bernard, à Sablet, vient de faire l’objet d’une extension permettant d’accueillir de nouvelles entreprises, et semble bien proposer d’autres atouts que son cadre paysager exceptionnel. L’occasion de rencontrer trois entrepreneurs qui ont fait le choix de s’y implanter.
Bruneau Magnien, chef de dépôt
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MATÉRIAUX MODERNES Activité : Commerce de gros de matériaux de construction Installation sur la Z.A. de Sablet : depuis mars 2008 Nombre d’employés : 5 L’enseigne Matériaux modernes possède 164 dépôts de matériaux répartis sur le sud-est, allant jusqu’à Montpellier et remontant jusqu’à Lyon. Elle s’adresse avant tout à une clientèle de professionnels (artisans / BTP) mais accueille aussi les particuliers. Occupant une surface totale d’un hectare, cette entreprise dispose d’un hangar de 1000 m2 et d’un magasin libre-service de 300 m2.
Pourquoi le choix de Sablet ? Dans la logique de réseau de l’enseigne Matériaux modernes, il était intéressant de pouvoir davantage couvrir le territoire du Haut Vaucluse, sur lequel sont également installés des dépôts à Orange et Carpentras. Lorsqu’on se questionne sur les possibilités de se développer économiquement sur ce territoire, au cadre certes enchanteur mais paraissant quelquefois éloigné des grandes agglomérations, Bruno Magnien, chef de dépôt, nous répond qu’il s’est questionné, au tout début, sur le fait que ce commerce soit « situé en plein milieu des vignes ». Mais le constat est là : une clientèle bien présente en raison des nombreux artisans sur le secteur, et une progression toujours positive, d’année en année. Implantée avant l’extension de la
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zone d’activités, Matériaux modernes « apprécie l’arrivée de nouvelles entreprises, qui dynamise d’autant plus le trafic sur la zone et le travail en partenariat » nous explique Bruno Magnien. Avec un façadier et un ferronnier installés à proximité, ses nouveaux voisins sont aussi parfois ses nouveaux clients.
« Un lieu propice pour poursuivre une logique de réseau. »
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EN BREF : PROFIL ÉCONOMIQUE DU PAYS VAISON VENTOUX • 17 communes • 9 zones d’activités, avec une disponibilité foncière sur plusieurs d’entre elles • 1300 entreprises sur le territoire • 2e pôle touristique du Vaucluse • 1re surface viticole départementale
Thierry Recouvrot, chef d’entreprise
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PLANTES ET PARFUMS DE PROVENCE Activité : agroalimentaire / cosmétologie Installation sur la Z.A. de Sablet : ouverture début 2013 Nombre d’employés : 26 (une partie en travail à domicile) Depuis près de 30 ans, cette entreprise, installée à Mollans-sur-Ouvèze dans la Drôme, fabrique et commercialise une gamme de saveurs et senteurs composée de produits naturels provenant de notre région : sachets de lavande, huiles essentielles, sirop de fruits et fleurs, savons, huiles d’olive et moutardes aromatisées, tapenades, confitures, biscuits… Pourquoi déménager pour s’installer à une vingtaine de kilomètres ? «Le moteur a été la nécessité de disposer de locaux plus vastes et fonctionnels » explique Thierry Recouvrot, chef d’entreprise. « Notre volonté était au départ de pouvoir rester sur un rayon peu distant de Vaison-la-Romaine, afin de conserver notre
main d’œuvre qui dispose d’un véritable savoir-faire, et de maintenir notre proximité avec le territoire de culture de nos produits » (70% des ventes concernent la lavande). Pour Thierry Recouvrot, il s’agissait « d’un atout considérable de s’implanter dans une zone d’activités située en bordure d’un axe routier très fréquenté, tant au niveau de la commercialisation en direct, que des facilités d’accès pour les transporteurs ». Plantes et Parfums de Provence prévoit de mettre cette visibilité à profit en ouvrant un magasin d’usine de 70m2 qui devrait permettre aux nombreux visiteurs de la région de ramener souvenirs parfumés et savoureux dans leurs valises, et aux habitants, de fidéliser leurs achats dans ce nouveau lieu. Une enseigne qui envisage donc de se développer encore, et qui accueillera d’ailleurs dans ses murs
deux sociétés partenaires : Argandia, fabricant de cosmétiques bio, et Davidson distribution, qui commercialise des appareils et produits naturels pour la cuisine. De belles perspectives pour cette entreprise qui s’attache à travailler les produits les plus naturels possibles, et multiplie les partenariats en local, comme avec le CAT de Roaix pour des travaux de couture, et la « L’opportunité biscuiterie de de gagner en St Maurice sur visibilité sur un Eygues pour la axe passant, confection de tout en restant ses petits proche du gâteaux secs. territoire de production. »
« Une position stratégique et une zone bien aménagée. »
DE TOUTES FAÇONS Activité : isolation et rénovation de façade Installation sur la Z.A. de Sablet : septembre 2012 Nombre d’employés : 14 Créée en 2007, De Toutes Façons intervient dans le secteur du bâtiment en proposant des procédés 100% écologiques pour l’isolation et la rénovation de façade : l’isolation par l’extérieur, avec un enduit d’isolation thermique à base de liège, et la rénovation à la chaux aérienne. Ces matériaux présentent de multiples atouts en matière de protection de l’environnement (produits naturels, économie d’énergie…) et de de confort pour l’habitant (suppression des ponts thermiques, déshumidification, absorption acoustique…). Pourquoi quitter la Drôme où vous étiez implantés depuis 5 ans ? « La raison première a été notre besoin d’extension » répond Jean-Luc Collin, chef d’entreprise. « La zone d’activités Camp Bernard présentait en outre
Jean-Luc Collin, chef d’entreprise
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l’avantage d’avoir une position stratégique, d’être dynamique, tout en étant déjà bien aménagée » (la Copavo prévoit l’aménagement des Z.A. avant leur commercialisation : voies d’accès, espaces verts, installation des réseaux d’eau, électricité, téléphonie…). Ces avantages n’étaient pas tous réunis dans d’autres secteurs prospectés. L’entreprise a donc pu trouver l’espace suffisant pour implanter ses nouveaux locaux, qu’il était d’ailleurs possible de visiter lors de Portes Ouvertes organisée en septembre. Détenant le label «écoartisan», garantissant une qualité de conseil et de service, notamment que l’artisan s’engage à améliorer la performance énergétique des logements, Jean-Luc Collin a cerné depuis plusieurs années l’intérêt de privilégier une isolation par enduit extérieur. Le système étant encore peu répandu, il a décidé de créer son activité qui le conduit aujourd’hui à prendre des chantiers sur tout le quart sud-est : de Chambéry à Montpellier en passant par Grasse et bientôt, l’Ain.
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LA COPAVO PRÉSERVE SON PATRIMOINE L’extension de la Zone d’activité « Camp Bernard » à Sablet, a été l’occasion de rénover complètement les deux cabanons provençaux situés sur le site. Cette rénovation, confiée à l’association d’insertion Acare Environnement, concrétise la volonté des élus de préserver autant que possible ce type de patrimoine, symbolique de la Provence. Très souvent situé en bordure de parcelles cultivées et à proximité d’un accès à l’eau, le cabanon provençal occupait autrefois de multiples fonctions pour les cultivateurs : unité de production secondaire, comme un potager par exemple, remise pendant la période des moissons ou des vendanges, étable pour les bêtes…
14 TOURISME
Une saison estivale réussie
> Lise Trincaretto vient de Maubeuge où elle a dirigé l’office de tourisme de la ville pendant dix ans. Après un séjour à Bergerac où son époux a été muté, elle a pris ses fonctions de directrice de l’office de tourisme intercommunal (OTI) au printemps dernier. Titulaire d’une maîtrise de langues étrangères appliquées, elle est spécialisée dans le marketing et la communication. Lise, comment êtes-vous arrivée dans notre région ? J’ai connu la ville de Vaison dans mon enfance lors de séjours avec mes parents, et plus tard avec mon mari et mes enfants pour des vacances. J’ai été très enthousiasmée par le cadre de vie, la richesse culturelle de la ville et ses alentours. Aussi, lorsque j’ai su qu’un poste de direction était vacant, j’ai aussitôt postulé.
Une nouvelle directrice à l’office de tourisme Quel est votre sentiment après ces premiers mois à la tête de l’office ? Le premier est que j’occupe un poste de rêve et que j’ai une chance formidable de travailler ici. L’équipe est très dynamique et l’office de tourisme entièrement rénové est très beau et fonctionnel. Il est aussi très en avance au niveau des technologies de l’information et de la communication. J’ai pu constater aussi la forte affluence à l’office cet été, au cours duquel des records ont été battus, avec plus de 105 000 personnes en juillet-août.
Quelles sont vos priorités en matière de développement touristique ? Je suis actuellement en phase de diagnostic, après avoir rencontré les professionnels du tourisme et vécu une première saison touristique. À court terme, l’objectif est d’obtenir le label « Qualité Tourisme » dès cette année, grâce au travail de mon prédécesseur
La saison 2012 a été globalement très bonne. Si elle a eu du mal à démarrer, sans doute en raison du début tardif des congés scolaires et des échéances électorales qui ont bouleversé les calendriers, une fois lancée, le Pays Vaison Ventoux n’a pour ainsi dire pas désempli, septembre étant lui aussi particulièrement bon en terme de fréquentation. L’Office de Tourisme a vu sa fréquentation augmenter de 27% par rapport à 2011, avec des pics à plus de 3000 visiteurs par jour les 7 et 8 août. On note toujours une forte présence des étrangers (42%), avec en tête nos amis Belges, puis Néerlandais, Allemands et Anglais. Les taux d’occupation des hébergements ont été excellents, et notre beau territoire a su bien profiter de la météo de cet été.
et à l’équipe. J’entends aussi développer l’image numérique du territoire, c’est-àdire utiliser les nouveaux médias comme le « geocatching », sorte de chasse au trésor géolocalisée. À plus long terme, il s’agit de donner aux visiteurs l’envie de rester plus longtemps au Pays Vaison Ventoux. Car notre région a des atouts exceptionnels : un climat propice, des paysages magnifiques, un patrimoine historique rare et des produits du terroir de grande qualité.
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Une « chiffounette » pour promouvoir le territoire en s’amusant Traditionnellement, la chiffonnette est un carré de tissu utilisé pour nettoyer ses lunettes. Mais depuis peu, ce terme a été détourné en « Chiffounette » par les offices de tourisme de France, pour devenir un véritable outil de promotion touristique. Ainsi, après Thonon-les-Bains, Bormes-les-Mimosas, Montélimar, Montpellier et la Croix-Valmer, le Pays Vaison Ventoux a réalisé la sienne. À quoi ressemble la chiffounette ? C’est un carré de tissu de 14,5 cm de côté, avec au recto une vue de la ville de Vaisonla-Romaine et du Mont Ventoux, emblèmes de notre destination, et au verso, un plan qui situe l’ensemble des villages membres de la communauté de communes. Elle est en vente à l’office au tarif de 2,80 ¤.
Faites voyager votre chiffounette ! L’office de tourisme vous invite à vous procurer la chiffounette, puis à la faire voyager et à partager son voyage avec les « fans » du Pays Vaison Ventoux en nous faisant découvrir ses escapades, ses découvertes, événements… Le but est de la photographier en situation près d’un élément emblématique du lieu où l’on se trouve (monument, fête, plaque d’entrée de ville…). Il faut ensuite poster sa photo sur le mur de la « fanpage » de Vaison Ventoux tourisme sur facebook, après avoir cliqué sur le bouton « j’aime » signifiant que vous appréciez la page. Si vous ne disposez pas de compte facebook, vous pouvez envoyer vos photos par courriel à l’adresse contact@vaison-ventouxtourisme.com ; le personnel de l’office les postera alors pour vous. Les voyages de la chiffounette sont également diffusés sur le mur d’image à l’intérieur de l’office, et localisés sur une carte du monde qui évolue au fur et à mesure des voyages.
Cette carte est visible sur le site internet www.vaison-ventoux-tourisme.com, rubrique Coups de cœurs - Le voyage de la Chiffounette.
Un objet utile et un moyen de promotion touristique La Chiffounette est très utile puisqu’elle vous permettra de nettoyer vos lunettes et les écrans de vos téléphones et tablettes, ce qui est après-tout sa fonction première. Elle permet aussi à l’office, grâce à votre participation, de faire parler du Pays Vaison Ventoux de façon ludique et véhiculer une image sympathique et dynamique du territoire. Elle devient ainsi un outil de communication via les supports numériques en suscitant des coups de cœur et de l’émotion sur les réseaux sociaux.
16 ENFANCE, JEUNESSE
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Bientôt un parcours d’orientation
Afin de diversifier les activités de sports et loisirs sur le territoire, la Communauté de communes aménage un parcours d’orientation permanent sur le site du parcours de santé à Vaison-la-Romaine. Celui-ci devrait être praticable au printemps 2013. Un lieu naturel équipé pour les loisirs Les élus de la commission jeunesse et le Club Jeunes intercommunal, à l’initiative du projet, ont trouvé dans ce site vaisonnais, composé d’un parcours de santé et du Jardin des Neuf Damoiselles, un espace naturel suffisamment sécurisé et vaste (environ 8 hectares) pour organiser des courses d’orientations au profit du plus grand nombre : enfants, adolescents, adultes, séniors, sportifs ou promeneurs. Ce lieu est en effet suffisamment évolutif pour répondre aux attentes des différents
publics, ainsi qu’à leurs niveaux de pratique. Des cycles de course seront proposés aux écoles par l’équipe du Club Jeunes, ainsi qu’un parcours spécifique, accessible aux personnes à mobilité réduite.
La course d’orientation : pédagogique, ludique et sportive Le principe de la course d’orientation est de se déplacer sur un terrain donné à l’aide d’une carte aux symboles adaptés. Les pratiquants doivent trouver des points de contrôle aux bornes de poinçonnage situées sur le parcours d’orientation, avec des circuits qui varient en longueur et en complexité en fonction des publics et de ses capacités. Née en Norvège en 1898 et pratiquée en France depuis 1970, la course d’orientation favorise la découverte et l’apprentissage des activités de pleine nature, dans le respect du milieu naturel. C’est aussi une animation très ludique à pratiquer en famille ou entre amis.
Réalisation du projet En relation avec l’équipe du Club Jeunes, deux sociétés (Cap Orientation et Pic-Bois Azur Signalétique) ont été chargées de la réalisation de la cartographie, des parcours, des projets pédagogiques et la fabrication des 40 bornes de poinçonnage qui jalonnent le parcours. La mise en place de ces dernières sera assurée par les services techniques de la Copavo. Conduit en partenariat avec le Lions club et la ville de Vaison-la-Romaine, ce projet s’inscrit dans une volonté de développer les activités de pleine nature sur le Pays Vaison Ventoux. Les cartes, indispensables pour pratiquer la course d’orientation, seront disponibles auprès de l’office de tourisme intercommunal à Vaison, et dans les Point Infos tourisme de la Copavo, à partir du printemps 2013.
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Le centre de loisirs a fêté ses 20 ans Le 8 juillet dernier, en présence de Claude Haut, sénateur et président du Conseil général, Pierre Meffre, président de la Copavo, Aimé Robert, président de la commission Jeunesse, enfants et parents ont fêté comme il se doit 20 ans d’animations au centre de loisirs.
cet effet. Naissance de l’activité éveil aux arts du cirque, qui deviendra l’École de Cirque Badaboum.
Petit historique du centre de loisirs
Été 1992 : installation du centre de loisirs au chemin des abeilles avec une capacité de 150 enfants.
L’année 1989 a marqué le début de l’aventure, jalonée de dates clés qui ont permis la création du centre de loisirs que nous connaissons aujourd’hui, et dont le dynamisme est reconnu de tous. 1989 : fusion du centre de loisirs paramunicipal et du centre Léo Lagrange. Été 89 : installation à la salle des fêtes de Saint-Romain-en- Viennois. Gestion par l’association « Clé des Champs », créée à
Automne 89 : intervention dans les écoles de Vaison dans le cadre de l’aménagement du temps de l’enfant, cofinancée par la Direction de la Jeunesse et des Sports. Juillet 1991 : municipalisation du centre. Installation à l’école Jules-Ferry de Vaisonla-Romaine ; lancement de la construction du centre de loisirs actuel.
Juillet 1996 : « La courte échelle » devient intercommunal. L’équipe d’animation permanente s’étoffe afin de pérenniser l’action éducative du centre de loisirs. Juillet 1999 : extension du centre qui porte sa capacité d’accueil à 230 enfants. Ouverture des Centres de Loisirs Associés à l’École (CLAE) dans d’autres communes de la Copavo.
2006 : démarrage du projet éducatif autour de l’éducation à l’environnement. Le centre de loisirs prône une alimentation respectueuse de la santé des enfants et de la Terre, donnant priorité aux produits locaux, de saison et issus de l'agriculture biologique. La ville de Vaison-la-Romaine, à travers sa cuisine centrale Jules Ferry, qui prépare les repas des crèches et du centre de loisirs, soutiendra cette évolution. 2008 : édition du guide écocitoyen, prolongement de la thématique environnementale développée au centre de loisirs. 2010 : obtention du label réseau « Goutte d’eau » qui réunit des membres d’équipes pédagogiques travaillant dans des structures de loisirs vauclusiennes et un représentant de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, autour de la thématique environnementale 2011 : mise en place du groupe de travail « Parents professionnels » autour des problématiques liées à l’éducation des enfants.
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Le centre de loisirs fonctionne avec une équipe diplômée tout au long de l’année, composée de 26 agents pour la direction, l’animation et l’entretien des locaux. Celle-ci est renforcée pendant la période estivale par une vingtaine de saisonniers. Plus d’un millier d’enfants de 3 à 12 ans fréquentent le centre de loisirs chaque année.
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Des rencontres entre parents et professionnels Un groupe de réflexion se réunit les troisièmes mardis de chaque mois à 18h depuis septembre, au centre de loisirs, afin d'échanger et réfléchir aux conséquences des évolutions de notre société sur l’éducation des enfants. Diverses thématiques sont abordées : l’autorité et la frustration, le positionnement de l’adulte, la place des écrans dans la vie de l’enfant, la parole, le ressenti et l’écoute de l'enfant… Un constat comme point de départ à la réflexion Nous sommes tous, parents et professionnels, confrontés aux difficultés rencontrées au sein des familles, des communautés ou des écoles, et qui sont en lien direct avec une société en plein changement. Ainsi, nous devons parfois faire face à des comportements préoccupants chez certains
enfants : agitation, désobéissance, insultes, manque de patience ou encore des rapports conflictuels entre garçons et filles. Fort de ce constat, le groupe de réflexion a pu avancer quelques explications à ces comportements.
Les enfants, reflet de notre société Les premières réunions du groupe de réflexion qui réunit des parents, animateurs et enseignants, ont en effet permis de dégager quelques tendances fortes qui peuvent expliquer les difficultés dans l’éducation des enfants, et en particulier : - Une remise en question de l’autorité pourtant nécessaire pour garantir l’équilibre des enfants et des adultes ; - Une société de plus en plus fondée sur la vitesse et le « tout, tout de suite ! » ; - La prolifération des images sexuelles et de violence dans tous les médias ; - Les problèmes d’organisation du temps, dans l’intérêt de l’enfant, quand les deux parents travaillent et pour les familles monoparentales ; - La diversité des façons d’éduquer, où il est parfois difficile de s’y retrouver ;
- La place grandissante des écrans dans la vie de l’enfant et l’accès aux images inadaptées à son âge ; - La difficulté pour un certain nombre d’adultes à frustrer l’enfant, en ne satisfaisant pas immédiatement à son désir ; - La complexité pour les professionnels à faire un suivi, auprès des familles, de tous les enfants qui enfreignent les règles.
Un groupe de réflexion pour envisager des solutions Ces rencontres sont l’occasion d’évoquer les difficultés auxquelles sont confrontés les parents et les professionnels, et de partager des points de vue et des méthodes éducatives différentes. Elles permettront de faire des choix dans ce que nous propose la société, dans l’intérêt de l’enfant d’aujourd’hui et des générations futures. N’hésitez donc pas à venir enrichir les réflexions en participant à ces groupes de travail. L’accueil des enfants est assuré lors de ces réunions.
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Une rentrée sous le signe de la culture avec l’école de musique et de danse
Le succès de l’école ne se dément pas d’année en année, avec environ 200 élèves inscrits en musique et près de 150 pour la danse. L’engagement de la Copavo en faveur de l’enseignement artistique permet de proposer des tarifs accessibles au plus grand nombre. Une chance pour les enfants et adultes du territoire, qu’ils soient débutants ou plus confirmés ! Elle propose en effet un enseignement de qualité, qui place les enfants au cœur d’une pratique artistique vivante, à la fois ludique et exigeante, ainsi qu’un rayonnement culturel reconnu et de nombreux partenaires.
Denis Mortagne, directeur de l’école de musique Qui êtes-vous Denis Mortagne ? Je suis issu d’une famille de musiciens, mon grand-père était premier prix de trompette du conservatoire de Marseille et mon père un musicien honorable bien qu’amateur. J’ai débuté par le violoncelle au conservatoire d’Avignon où j’ai fréquenté les classes d’écriture musicale : l’harmonie, le contrepoint mais aussi l’histoire de la musique. Passionné de guitare, j’ai suivi des stages avec de grands maîtres comme René Bartoli, Alexandre Lagoya, Manuel Barueco, et des cours à Paris pour l’écriture auprès de Janine Rueff et Georges Hugon, professeurs au conservatoire supérieur de Paris. Parallèlement, j’enseignais la guitare dans des maisons de jeunes et de petites écoles de musique pour financer mes études, notamment à Villeneuve-lesAvignon où je réside. C’est à cette époque, dans les années quatre-vingt, que mon professeur Jean Granier, m’a informé que la ville de Vaison-la-Romaine cherchait
Denis Mortagne
C U LT U R E
un professeur pour son école de musique, dirigée alors par Helene Guy. J’ai pris sa succession à la direction de l’école intercommunale de musique du Pays Vaison Ventoux, au début des années 2000. Comment fonctionne l’école de musique ? L’école a pour principale mission d’enseigner la pratique instrumentale et vocale ainsi que la formation musicale. Elle s’adresse en priorité au public de la communauté de communes mais s’ouvre aussi à un large public extérieur. L’école diffuse largement son enseignement par la programmation d’auditions, soit au centre « Escapade » à Vaison, soit dans les multiples lieux culturels que possède la communauté de communes. Nous organisons aussi des rencontres musicales, des stages, des sorties aux spectacles, des jumelages avec d’autres écoles et programmons régulièrement de grands concerts au théâtre antique.
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Quel est le cursus d’apprentissage pour les élèves ? Chaque élève choisi en début d’année son horaire de cours d’instrument ou de chant (cours individuel de 30 ou 45 mn), en accord avec son professeur. Il choisit ensuite une pratique collective parmi celles disponibles et s’inscrit aussi à un cours de formation musicale selon son niveau. Mais nous proposons également des parcours personnalisés aux élèves en fonction de leurs aspirations. Il existe aussi un cursus diplômant pour lequel les élèves sont évalués en fin d’année par un jury extérieur, qui détermine leur niveau et leur passage en cycle supérieur. Ces examens sont importants pour les élèves qui désirent continuer une scolarité dans d’autres structures ou exercer un métier dans la musique. L’école délivre des attestations de scolarité, utiles pour intégrer des écoles supérieures.
Quels sont les grands projets de l’école pour cette année ? Les projets musicaux accompagnent l’enseignement tout au long de l’année et permettent aux élèves et aux professeurs d’exprimer leur savoir-faire et leur talent en public, et sont par conséquent très importants pour l’école. Deux projets phares sont prévus cette année : un de musiques africaines en novembre, et un autre de musique des pays de l’est au théâtre antique en juin prochain.
Françoise Murcia
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Françoise Murcia, directrice de l’école de danse Quel a été votre parcours jusqu’à l’école intercommunale ? J’ai débuté par une formation en danse classique à Bordeaux avant de m’orienter vers la danse contemporaine dans les années quatre-vingt. J’ai ainsi pu faire l’expérience de différentes techniques et de croiser de nombreuses références de la danse contemporaine : Yuriko (Graham), Susan Rose (Bella Lewitsky), Susan Alexander (Cunningam), Betty Kones (Limon). J’ai pratiqué également d’autres méthodes telles que le travail corporel avec Jacques Garos, l’analyse du mouvement avec Hubert Godard et l’eutonie avec Raymond Murcia. Et j’ai découvert le travail de composition suite à ma rencontre avec Susan Buirge. Forte de ces expériences j’ai fondé ma compagnie en 1990, et créé mes propres chorégraphies, puis j’ai rejoint l’école de danse du Pays Vaison Ventoux en 2000.
Comment abordez-vous l’enseignement de la danse ? D’une manière générale, l’enseignement dispensé est basé sur la rigueur mais aussi sur l’écoute des élèves, de manière à ce qu’ils puissent exprimer le meilleur d’eux-mêmes dans le style qui leur convient. À quel âge peut-on commencer à pratiquer la danse ? Conformément à la réglementation en matière de protection de la santé (l’enseignement de la danse met en jeu le corps humain dans son ensemble), nous prenons les enfants dès l’âge de 4 ans pour des séances de sensibilisation à la danse et d’éveil corporel. C’est seulement à partir de 7 ou 8 ans que les enfants commencent à suivre des cours d’initiation aux deux techniques proposées, classique ou contemporain. À l’issue de ces périodes de préparation les élèves choisissent plus précisément de s’orienter vers le classique ou le contemporain, par goût ou selon leur
capacité corporelle. À l’adolescence, l’école leur permet aussi de découvrir la danse Jazz avec ma collègue Nadège Piquerel. Avez-vous des projets particuliers pour cette année ? Oui, dès janvier nous allons réserver une partie des cours à la création, afin de préparer le spectacle du mois de juin qui réunira tous les élèves de l’école, petits et grands, avec je l’espère, la participation de danseurs professionnels. L’autre grande nouveauté est que le spectacle se tiendra au théâtre antique de Vaison.
00 23 A MAFFAIRES ÉNAGEMENT D E SOCIALES L’ E S PA C E
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Le centre de loisirs accueille les malades d’Alzheimer
Avec 850 000 personnes atteintes, dont 32 000 ont moins de 65 ans, la France fait partie des pays où le nombre de malades est le plus élevé, et près de 250 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, soit une nouvelle personne toutes les 3 minutes ! Pour y faire face, des initiatives locales sont mises en place, comme le partenariat entre la Copavo et l’hôpital de Vaison pour accueillir des personnes malades lors d’ateliers spécialisés au centre de loisirs. Un partenariat avec l’hôpital de Vaison Une convention a été signée afin de permettre à l’Accueil de Jour Itinérant (AJI) du Centre Hospitalier de Vaison-la-Romaine d’organiser des ateliers dans les locaux du
centre de loisirs « La courte échelle », en dehors des heures d’ouverture. Ainsi, depuis le mois d’octobre, dix usagers par jour atteints de la maladie d’Alzheimer ou apparentée, y sont accueillis et encadrés par le personnel du centre hospitalier, trois fois par semaine, les lundis, mardis et vendredis. Puyméras et Sablet ont ellesaussi passé cette convention, pour permettre à l’AJI d’intervenir sur leur commune.
Favoriser le rapprochement auprès des familles du territoire • Pour la personne accueillie, il s’agit en priorité de préserver le maintien à domicile et de favoriser une première approche de la résidence d’hébergement, mais aussi d’éviter l’isolement des personnes en conservant des liens sociaux. Pour cela, l’AJI propose des activités adaptées et variées : jeux de mémoire, activités manuelles, chant, écoute musicale, ateliers de découvertes culturelles, gym douce, soins esthétiques, sortie… • L’AJI permet également à la famille de souffler en retrouvant du temps libre et
de s’occuper de soi, de bénéficier d’un accompagnement, de mieux comprendre la maladie et d’alléger son épuisement physique et psychologique.
Trois lieux d’accueil à disposition Si vous êtes proche d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou apparentée, n’hésitez pas à vous informer auprès de l‘accueil de jour itinérant. [ SOURCE : ASSOCIATION FRANCE ALZHEIMER ]
Accueil des malades de 10h à 16h30 - Centre de loisirs à Vaison : les lundis, mardis et vendredis - Puyméras : le jeudi, place de la Fontaine, salle de la Fontaine - Sablet : le mercredi, Maison des associations, salle du Petit Portail Contact sur rendez-vous : retrait du dossier médical et administratif à l’accueil du centre hospitalier de Vaison. Résidence d’hébergement pour personnes âgées Centre Hospitalier - Rue Louis Raynaud - BP 73 84110 Vaison-la-Romaine Tél. : 04 90 36 04 58 - Fax : 04 90 36 57 64 admissions@ch-vaison.fr
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COPAVO 16 n°seize octobre 2012
Communauté de Communes Pays Vaison Ventoux bulleTin inTeRCommunal
copavo Communauté de Communes Pays Vaison Ventoux du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. copavo@copavo.fr Tél. : 04 90 36 16 29 Fax : 04 90 28 74 30 www.copavo.fr
ServiceS intercommunaux déCharge à graVats du rastelet du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h et le samedi de 8 h à 12 h Tél. : 04 90 28 95 08 déChetterie sainte Catherine du lundi au samedi de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h Tél. : 06 07 98 23 32 serViCe d’assainissement non ColleCtif Tél. : 04 90 36 16 29
brantes buisson Cairanne Crestet entrechaux Faucon puyméras Rasteau Roaix Sablet St-léger-du-Ventoux St-marcellin-les-Vaison St-Romain-en-Viennois Savoillans Séguret Vaison-la-Romaine Villedieu
serViCe aCtiVités sPortiVes du lundi au vendredi Tél. : 04 90 28 76 66 ou 06 10 64 00 56 Centre de loisirs "la Courte éChelle" - en période scolaire : tous les mercredis de 7 h 45 à 18 h - en période de vacances scolaires : tous les jours du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h Tél. : 04 90 28 72 03 Fax : 09 72 36 71 86 CrèChe "les P’tits malins" (à SableT) du lundi au vendredi de 7 h 30 à 18 h 15 Tél. : 04 90 46 96 05 CrèChe "Pain d’éPiCes" (à VaiSon-la-Romaine) du lundi au vendredi de 8 h à 18 h Tél. : 04 90 36 04 23 relais assistantes maternelles (ram) et lieu d’aCCueil enfants-Parents (laeP) Tél. : 04 90 62 76 18
Club jeunes du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h30 Tél. : 04 90 28 76 66 Fax : 09 72 30 66 08
Bulletin d’information édité par la Communauté de Communes Pays Vaison Ventoux BP 90 - 84 110 Vaison-la-Romaine Tél. 04 90 36 16 29 Courriel copavo@copavo.fr
Chèques loisirs en vente au club jeunes, du mardi au vendredi de 8 h30 à 12 h et de 14 h à 17 h
Directeur de la publication, Président de la Copavo : Pierre Meffre Président de la commission communication : Yves Tardieu Responsable des publications, rédacteur en chef : Sylvie Pasqual
éCole de danse et de musique du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30 dans les locaux de la Copavo, sauf le mercredi au Centre à Cœur Joie de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h CopaVo Tél. : 04 90 36 16 29 CenTRe à CœuR Joie - eSCapade Tél. : 04 90 36 04 95 esPaCes multimédia Tél. : 06 84 05 83 98 offiCe de tourisme interCommunal Tél. : 04 90 36 02 11 Fax : 04 90 28 76 04 contact@vaison-ventoux-tourisme.com www.vaison-ventoux-tourisme.com
N° ISSN : 1639-7746 Dépôt légal : 4e trimestre 2012 Conception et design graphique : Service Communication Copavo et atelier Nomades www.ateliernomades.com Tél. 04 90 86 27 03 Photographies : Copavo, Philippe Abel, association France Alzheimer Impression : GRAPHOT
Diffusion : 7000 exemplaires dans les 17 communes de la Copavo