1er trimestre 2005
L ETTRE
n o i t c A f a r Co
D ' INFORMATION POUR LA RECHERCHE ET LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLES EN
L'idée de restructuration fut lancée à N'Djamena en 1997, elle fit son petit bonhomme de chemin pour devenir une vision stratégique à l'escale d'Accra en 1998, puis elle prit la forme d'un Plan stratégique de coopération pour la recherche et le développement agricoles en Afrique de l'Ouest et du Centre au terminus de Dakar en 2000. Dedans, le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles et ses partenaires scrutent les quinze prochaines années de la vie de la sous-région, 1999-2004. La chronique, qui a commencé dans le trente et unième numéro, en relate les péripéties.
A
SAHEL, LA PRODUCTION AGRICOLE est largement tributaire d'une sécheresse plus ou moins intense et d'une pluviométrie plus ou moins abondante, au fil des années. Quarante millions de personnes nourrissent chaque année l'espoir d'une bonne fréquence et d'une meilleure distribution des pluies. Presque toujours en vain. A un point tel que l'agriculture pluviale devient impraticable sur les deux-tiers de la superficie du territoire. Conclusion : au cours des prochaines décennies, toute amélioration du niveau de vie de la majorité des populations, attendue de l'augmentation substantielle de la production agrosylvopastorale, dépendra U
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DE L 'O UEST ET DU
C ENTRE
Biotechnologie-biosécurité
Plan stratégique
Connaître son milieu,c'est se connaître 4
A FRIQUE
N° 34
Le chemin de l'épreuve
E
N TOUTE CHOSE, LA CONTREVERSE
est riche, mais, en certaines circonstances, pour connaître la vérité, la place doit être laissée à l'action. C'est la voie qu'emprunte actuellement le CORAF/WECARD pour tirer le meilleur parti de la biotechnologie.
producteurs, les Organisations non gouvernementales, le Secteur privé, les décideurs, les médias, les représentants des gouvernements des pays de la sous-région, y compris celui du Nigeria, en la personne du Chief Bamdele Dada Oon, ministre
La biotechnologie et la biosécurité sont, peut-être contre toute attente, des thèmes mobilisateurs en Afrique aussi. Et pourquoi pas ?
Son intention affichée est, avec son premier partenaire l'USAID, de mettre en œuvre un Pro-gramme régional pour la biotechnologie et la biosécurité en Afrique de l'Ouest et du Centre. Ainsi en a décidé, il y a un peu plus de deux mois – 18-22 octobre 2004 –, à Abuja, la réunion des acteurs engagés dans la définition des différentes étapes permettant d'intégrer, de manière rentable, ces deux domaines aux activités de recherche et de développement agricoles de la coopération sous-régionale. Ils étaient près de cent vingt participants représentant les Instituts nationaux de recherche agricole, les Organisations professionnelles des
d'Etat de l'agriculture et du développement rural qui a presidé la reunion. Troisième réunion sur ces brûlantes questions, celle des acteurs de la planification sur la biotechnologie et la biosécurité visait non seulement à les inscrire dans les priorités du CORAF/ WECARD, mais aussi à valider les propositions des deux premières rencontres du groupe de travail, parmi lesquelles les activités définies, le système de financement durable et sa mise en oeuvre. Pour ce qui est de la production végétale, les principales espèces cultivées ainsi que les contraintes majeures sont identifiées ; elles ont été classées par ordre de priorité selon des objectifs majeurs