Trimestriel d’informations du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest-Burkina
Numéro 11- juin 2015
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rôles
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pour la zone Farako-Bâ pour la zone des
Lutte contrecentres la demaladie à virus Ebola recherche ont été rete-
participants qui ont par la suite dé-
Les semences de la solidarité
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VSAT pour la diffusion et l’adop-
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e Programme semencier pour l’Afrique de l’Ouest (PSAO) et le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO)-Burkina, en collaboration avec l’Union nationale des producteurs semenciers du
Les nouvelles du PPAAO-Burkina n° 11- Juin 2015
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de Kamboinsé , un Centre de proretenu pour
Burkina (UNPSB), ont facilité l’acquisition par la Sierra Leone et le Libéria de 1315 tonnes de semences certifiées de riz et de maïs (P.4).
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TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
Lutte contre la bactériose du manguier
25 agents d’agriculture et des producteurs de mangues formés Le Centre national de spécialisation en fruits et légumes (CNS-FL) du Programme de Productivité en Afrique de l’Ouest (PPAAO)-Burkina , a organisé du 11 au 12 juin 2015 à Léo , une formation sur la bactériose du manguier au profit de 25 formateurs composés d’agents d’agriculture et de producteurs de mangues. Le directeur provincial de la Sissili en charge de l’agriculture, Philippe Kientga, a présidé la rencontre.
A
u Burkina Faso, les mangues, dans toutes les zones productrices , sont attaquées par la bactériose ou maladie des taches noires. Cette formation , initiée par le CNSFL à travers le laboratoire de bactériologie de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles ( INERA) a permis aux formateurs d’acquérir des connaissances sur la reconnaissance de la bactériose ou maladie des taches noires du manguier, les moyens de lutte contre cette maladie, la protection phytosanitaire du manguier (application des pesticides et molécules biologiques, utilisation des variétés résistantes contre la bactériose manguier, etc.) et les bonnes pratiques agricoles (choix des plants depuis la
La visite d’un verger témoin a permis aux participants de constater de visu l’étendue des dégâts causés par la bactériose
drier des traitements, usage sécurisé des pesticides , etc.). Les participants ont visité un verger témoin dans les environs de Léo pour
La bactériose attaque aussi les feuilles du manguier pépinière, entretien du verger, calen-
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constater de visu les différentes caractéristiques et les dégâts causés par la bactériose. Les 25 personnes formées devront à leur tour former des producteurs de mangues de la localité en douze sessions. Chaque session regroupera 40 producteurs soit un total de 480 producteurs de mangue de la Sissili à l’issue des douze sessions. Cette session est le début d’ une série de formations qui interviendront dans d’autres localités à forte production de mangues. La bactériose du manguier se manifeste par des taches noires anguleuses en relief, des destructions du bourgeon apical sur les feuilles, des cratères et des chancres sur les rameaux, des chancres avec écoulement gommeux sur la tige ainsi que des taches noires étoilées sur le fruit.1
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TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
Lutte contre les nuisibles du manguier
Une trentaine de producteurs de mangue visitent les réalisations du CNS-FL
U
ne trentaine de producteurs de mangue et des représentants des ministères en charge de l’Agriculture et de la Recherche scientifique ont visité les 18 et 19 juin 2015 des réalisations du Centre national de spécialisation en fruits et légumes à Bobo Dioulaaso ( programme maraîcher, fruitier et plantes à tubercules) , à Farako- Bâ ( siège du CNS-FL) et à Banfora ( station de l’INERA). Les visiteurs ont ainsi pu apprécier des technologies développées par la recherche pour lutter contre la mouche des fruits, les maladies du manguier et de nouvelles variétés de mangues. Au Burkina Faso, la production et la commercialisation de la mangue constituent des activités importantes
Faire du terrain pour s’imprégner des réalités de la recherche
pour l’économie. Cependant, depuis un certain nombre d’années, la filière mangue connait des difficultés liées
notamment aux dégâts causés par les nuisibles du manguier (mouche des fruits, anthracnose, bactériose…).1
Système de riziculture intensive
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Une visite commentée pour promouvoir la pratique
e Programme riz et riziculture de l’Institut de l’environnement et de recherche agricoles (INERA), en collaboration avec le Programme de Productivité en Afrique de l’Ouest (PPAAO)-Burkina, a organisé le 21 mai 2015 à Karfiguéla (30 km de Banfora), une visite commentée d’une parcelle d’expérimentation sur le système de riziculture intensif (SRI). Cette visite commentée a permis de démontrer aux producteurs de la zone les avantages liés à la pratique du SRI. Les différentes expériences révèlent que le SRI produit environ 50% de gain de productivité par rapport à la pratique paysanne. Nouvelle approche de la gestion intégrée de la culture du riz, le SRI a pour objectif principal d’améliorer la productivité du
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Le SRI produit environ 50% de gain de productivité par apport à l pratique paysanne
riz à travers le renforcement des capacités des parties prenantes dans la chaîne de valeur et la diminution considérable
de l’utilisation de l’eau, des engrais et des semences. 1
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ACTU-REGIONALE
Lutte contre la maladie à virus Ebola
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Les semences de la solidarité
e Programme semencier pour l’Afrique de l’Ouest (PSAO) et le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO)-Burkina, en collaboration avec l’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina (UNPSB), ont facilité l’acquisition par la Sierra Leone et le Libéria de 1310 tonnes de semences certifiées de riz et de maïs. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’Initiative de soutien aux pays victimes de la maladie à virus Ebola. Elle a été initiée par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et mise en œuvre par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement africains (CORAF). Les semences fournies sont composées de 1000 tonnes de riz NERICA L 19 et 35 tonnes maïs Wari pour la Sierra Leone et 250 tonnes de riz NERICA 12, 15 tonnes de maïs hybride Komsaya et 10 tonnes de maïs Wari pour le Liberia. Sur les 1310 tonnes, la Sierra Leone et le Libéria en ont acheté 1260 et reçu en don 50 tonnes du PPAAO-Burkina. Ce don est composé pour la Sierra Leone de 25 tonnes de maïs Wari et
Les efforts conjugués des différents acteurs ont permis la réussite de l’opération
pour le Libéria de 15 tonnes de maïs hybride Komsaya et 10 tonnes de maïs Wari. Ces semences ont été fournies par UNPSB en collaboration avec les autres acteurs du secteur semencier du Burkina notamment le service national des semences et la direction de la protection des végétaux
Des semences nettoyées, calibrées et débarrassées des d’impuretés
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et du conditionnement pour en assurer la qualité. La société semencière Neema Agricole du Faso (NAFASO), une société privée, identifiée par le CORAF et AfricaRice , a assuré le transport des semences en Sierra Leone et au Libéria1
Des semences bien conditionnées et scellées
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TRANSFERT DE TECHNOLOGIES L Plateformes d’innovation
80 acteurs formés sur l’approche IAR4D du 25 au 27 juin 2014, à Bobo-Dioulasso. Cet atelier qui a regroupé une quarantaine de p
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les pertes sont totales sur c C Les plateformes d’innovation permettent une diffusion à grande échelledes technologies d e Programme de productivité tres plateformes existantes au Bur- tion participative. agricole en Afrique de l’ouest kina ainsi que les trois points focaux Pour la diffusion à grande échelle (PPAAO) -Burkina a organisé /PPAAO de trois ministères (Agri- des technologies, l’approche platedu 7 au 11 avril et du 1er au 5 juin culture, Ressources animales, Envi- forme d’innovation a été développée et les pays sont invités à l’utiliser en 2015 à Ouagadougou deux sessions ronnement). de formations au profit des acteurs Le cabinet Grad consulting a assuré vue de la promotion des chaines de des plateformes d’innovation. Les les deux formations sur les concepts valeur des produits ciblés par les deux sessions ont regroupé quatre- clés de l’approche IAR4D. Les pays. Pour le Burkina, il s’agit de la vingts participants choisis parmi des thèmes abordés ont porté, entre au- mangue, l’oignon, la tomate, le riz, acteurs des cinq plateformes mises tres, sur la gouvernance, les outils de le maïs, le niébé, le bétail-viande, le en place par le PPAAO-Burkina facilitation, l’approche d’interven- karité, le mil, le sorgho, la volaille (niébé, mangue, karité, riz, viande tion en milieu rural, l’analyse des traditionnelle.1 séchée) et des acteurs de quatre au- chaines de valeur, la recherche ac-
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