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Experts intervenants externes du Master
10 Dossier spécial L'avenir est-il e-media?
16 vie associative L'ACOM
20 Mobilité
universitaire Son Master à l'étranger: Récits d'étudiants
22 Medi@lab
Les experts rencontrent les étudiants
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Communication
FRAME
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Journalisme
Magazine du Master en Journalisme et Communication (2013-2014)
Edito
FRAME Magazine Le Magazine fait par les étudiants, pour les étudiants. Réalisé par Oriane Makowka, Eileen Delacrétaz, Pierre-Pascal Baumann, Yurika Seki, Erica Rabbeljee, Guillaume Zufferey et Tamina Wicky et Cora Veesenmeyer. En collaboration avec l’équipe de Medi@LAB.
Couverture: Photo: Lea Kloos Modèle: Eileen Delacrétaz Lieu: Le Bout d’la Rue
R
éalisé au sein du Master en Journalisme et Communication, ce projet a été mené dans le cadre d’un cours intitulé Stratégie de communication, dirigé par Monsieur Patrick-Yves Badillo, directeur du Master. Elaboré en collaboration avec l’équipe enseignante de Medi@LAB, ce magazine nous a permis, en tant qu’étudiants en première année, d’acquérir des compétences en écriture journalistique, en création visuelle, ainsi qu’en gestion de projet. Une aventure qui avait pour ambition de présenter les activités du Master, telles que les travaux effectués par les étudiants, les événements organisés par la communauté, ou encore les enseignants au sein de la formation: Une immersion dans la vie du Master rapportée par les étudiants, pour les étudiants. Le magazine, proposé en format web, se destine aussi bien aux étudiants actuels du Master en Journalisme et Communication, qu’aux futurs étudiants qui souhaiteraient s’engager dans cette formation.
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Frame
Sommaire
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Experts: Frame vous invite à rencontrer les intervenants externes du Master en Journalisme et Communication.
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Dossier spécial: L'avenir est-il e-média? Frame enquête sur l'avènement des nouvelles technologies et leur impact sur la vie des seniors.
Edito
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Paysage médiatique
Sommaire
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Mobilité universitaire
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Medi@lab
Digital Interviews
Profils d'étudiants Recherche Populisme, démocratie et médias: Les dessous d'une liaison dangereuse Experts éclairage sur les intervenants externes du Master en Journalisme et Communication Dossier spécial L'avenir est-il e-media?
vie associative L'ACOM
Ces médias formateurs
Son Master à l'étranger: Récits d'étudiants
Les experts rencontrent les étudiants: Extrait des conférences Medi@lab
24 événement
Table ronde: Communicant, un métier 2.0
26 équipe 27 Loisirs
Digital
L'ère du digital et le monde des rÊseaux sociaux : A la recherche de nouveaux experts Par Erica Rabbeljee
Wanted: digital experts
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Interviews
Les Etudiants en Journalisme et Communication
+Profils d’etudiAnts
Par Eileen Delacrétaz, Cora Veesenmeyer et Yurika Seki
Les élèves du Master en Journalisme et Communication s’expriment sur leur parcours en tant qu’étudiants et futurs jeunes professionnels de la communication. Rencontre avec quatre étudiantes qui ont su allier avec succès études, projets personnels et expériences de travail.
Jul ie t t e I va ne z
a «Les activités que j’ai faites en dehors des cours m’ont apporté de bons éléments pour compléter mes études».
l’origine, Juliette Ivanez poursuit un bachelor en gestion d’entreprise à la HEC de l’Université de Genève. Sur les conseils d’une amie, elle débute en tant que rédactrice au sein de Tink.ch, une association qui permet de se familiariser avec les médias à travers un webzine publié chaque semaine sur le site du même nom. Lassée de ses études commerciales, elle choisit le Master en Journalisme et Communication: “j’y ai d’abord acquis des connaissances théoriques intéressantes pour ma culture générale. En ce moment, je suis des cours plus orientés “pratique” comme “Community management”, dont les enseignements sur les réseaux sociaux peuvent être appliqués au sein d’une entreprise.” Aujourd’hui, à côté des études, elle travaille à temps partiel pour le magazine Bilan, ainsi que pour d’autres mandats au sein de diverses agences de presse. Son avis sur ces deux années mêlant cours, petits mandats et expérience associative: “Les activités que j’ai faites en dehors des cours m’ont apporté de bons éléments pour compléter mes études. Je dirais surtout que ce que l’on apprend sur les bancs de l’université et ce que l’on fait dans le monde professionnel forment un tout assez cohérent.”
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Conseil “Il faut travailler à côté des études. Même pour des associations ou dans des petits jobs reliés aux médias. Ces expériences serviront à se faire des contacts utiles pour rechercher du travail.”
Olg a Nik ol aou
d «Ma thèse portait sur une analyse par l’image des affiches olympiques: ça m’a fascinée».
e ses deux années de Master en Communication, Olga Nikolaou conserve un excellent souvenir. Après un bachelor à Athènes, elle souhaite poursuivre ses études en Suisse: “les offres proposées par le Master en Journalisme et Communication, comme le cours “Analyse de discours et de contenus” m’ont plu d’emblée”, se souvient Olga. Elle retiendra de ces enseignements son travail de recherche dans le cadre du mémoire. “Ma thèse portait sur une analyse de l’image des affiches olympiques: ça m’a fascinée”. En parallèle, la bachelière en littérature et linguistique grecque complète ses études par un stage de 6 mois à la section Presse et Relations Extérieures au Service de l’Information des Nations Unies: “Je participais à l’élaboration des revues de presse quotidiennes, ainsi qu’à l’organisation de séminaires destinés à diffuser de l’information sur les activités de l’ONU.” Son diplôme en poche, Olga décroche un place de stage en communication à l’Union des associations européennes de football (UEFA). Désormais affiliée au département des associations nationales, l’ancienne étudiante d’origine grecque continue sa carrière avec succès au sein de l’UEFA.
l Photo de Juliette Ivanez: © Eva Hirschi
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Conseil “Plus tu fais, mieux c’est pour le CV! Par exemple, faire des stages vous permettra de voir quel type de communication vous aimeriez exercer plus tard.”
A nne- S ophie Thilo
a «Les cours que j’ai eus m’ont vraiment beaucoup apporté».
ttirée par le monde de la communication et du sport, Anne-Sophie Thilo réalise une carrière sportive dans la voile tout en achevant un Bachelor en communication obtenu par correspondance dans une Université canadienne. “Pour le Master, mon choix s’est porté sur l’Université de Genève, car ils m’ont permis d’adapter mon cursus académique en fonction de mes obligations liées au sport.” Sa vie d’étudiante, Anne-Sophie la trouve très enrichissante: “Les cours que j’ai eus m’ont vraiment beaucoup apporté. Par exemple, je considère que les enseignements tels que «Analyse du discours et de contenus», ou «Storytelling» sont utiles pour savoir agencer l’information. La possibilité d’analyser des pages web m’a également permis d’avoir un œil critique sur les sites internet.” Très active, d’autres expériences viennent enrichir ses études: “J’ai travaillé dans la communication au sein du Comité International Olympique.” Elle fait également partie du département des sports durant les Jeux Olympiques de Sotchi. L’athlète est aussi membre de l’association «Les Amis de Cookie», qui soutient les jeunes sportifs de Suisse romande. Dotée d’une énergie communicative, sa manière d’aborder les nouveaux défis se résume ainsi: “je prends à chaque fois ce que je peux pour être performante dans ce que j’essaie d’entreprendre. Je peux dire que j’apprends énormément dans mes études et mes projets sportifs.”
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Conseil “A chaque fois qu’il y a quelque chose de nouveau qui apparaît dans un cours, j’essaie de le mettre en lien avec mes projets actuels et futurs. Je garde ça dans un coin de ma tête en me faisant une «caisse à outils» de la future communicante que je serai.”
A nne Sk ou va k l i s
u «Mes études en communication m’ont donné des outils.»
n parcours atypique, mais non sans surprises pour Anne Skouvaklis, étudiante et jeune professionnelle en communication. “J’ai débuté en médecine pour ensuite me réorienter en lettres, où j’ai fait un bachelor en français et grec moderne.” Attirée par le monde des médias, elle intègre le Master en Journalisme et Communication. “J’ai d’abord suivi des cours liés au journalisme où j’ai plutôt exercé des techniques d’écriture journalistique et des enseignements liés au montage vidéo. En deuxième année, j’apprends surtout les modes de pensée propres à la communication, tels que l’utilisation des réseaux sociaux à des fins professionnelles ou les théories en lien à l’histoire de la communication.” En parallèle, Anne exerce sa passion: la radio. “Comme je souhaitais avoir une première expérience dans les médias avant d’intégrer ce master, j’ai rejoint l’équipe de la radio universitaire Fréquence Banane.” Toujours à la recherche de nouveaux défis, elle se lance dans la création de La Fabrik, une nouvelle radio DAB+ qui émettra dès le 1er mai 2014. Que retient-elle de ses études en communication? “Elles m’ont donné des outils. Non seulement pour des idées de contenus pour certaines émissions de radio, mais aussi des savoirs techniques qui me sont désormais utiles, comme le maniement d’un site web. Grâce à ça, j’ai aussi pu concrétiser des projets personnels, comme démarrer mon propre blog.”
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Conseil “Il faut se bouger maintenant! Si vous avez le temps, les stages, même non-rémunérés, restent un atout. C’est de l’expérience en plus. Que ce soit dans les médias, la communication ou autre, ça reste toujours intéressant.”
Photo de Anne-Sophie Thilo: © NicolasJutzi.ch
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Recherche
Populisme, démocratie et médias: les dessous d’une liaison dangereuse Par Tamina Wicky et Guillaume Zufferey
Aujourd’hui, l’usage du terme «populisme» prolifère dans les médias. A chaque votation, les deux camps s’accusent mutuellement, via la presse, d’être populiste. Partant de ce constat, Gaëtan Clavien, aujourd’hui conseiller aux études de la faculté des sciences de la société, a organisé un colloque de recherche intitulé: «Populisme, démocratie et médias». Sébastien Salerno, chargé d’enseignement au sein du master en Journalisme et Communication à l’Université de Genève, participe également à la mise en place de l’événement réunissant des chercheurs internationaux et partage avec Frame les principales réflexions issues de cette rencontre.
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a démocratie repose sur le fait que les citoyens puissent se construire des opinions en s’informant via les médias. Les partis cherchent donc à y diffuser le plus possible leurs idées et discours. Depuis les années 80-90, les médias accordent une place grandissante aux discours dits populistes. En effet, les médias voient leur marché se déréguler et ils cherchent avant tout à engranger des profits. Pour ce faire, ils donnent davantage la parole à des personnalités politiques controversées qui créeront la polémique, qui seront capables de trouver la petite phrase qui fait mouche. Cette tendance peut s’observer dans l’émission «Infrarouge» de la Radio Télévision Suisse (RTS), qui invite les représentants de partis politiques à débattre sur diverses thématiques d’actualité.
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Profil
Sébastien Salerno est docteur en sciences économiques et sociales, mention sciences de la communication, des médias et du journalisme de l’Université de Genève où il occupe le poste de chargé d’enseignement. En parallèle, il est chercheur post-doctorat à l’Université de Zürich, au Swiss Centre for Studies on the Global Information Society, sur le Projet FNS «Medienkriese». La communication et le marketing politiques, le traitement médiatique des mouvements sociaux, ou encore la crise de la presse suisse et son adaptation sont ses champs de recherche privilégiés.
«Les leaders populistes savent comment braquer les médias sur eux et ainsi transmettre leur message à un large pan de la population.» Sébastien Salerno
Des partis radicaux cherchant à toucher un large public La nouvelle droite radicale, qui se développe dans les années 80-90 en
Europe, a parfaitement compris ce besoin médiatique: «Les leaders populistes savent comment braquer les médias sur eux et ainsi transmettre leur message à un large pan de la population. Par exemple, dès que Jean-Marie Le Pen baisse en popularité ou sort du paysage médiatique, il lâche une petite phrase qui va reporter l’attention sur lui», explique Sébastien Salerno. Cette rencontre entre les intérêts politiques et médiatiques qui, tous deux, cherchent à faire le plus d’audience possible, est appelée «media populism».
Un problème majeur de nos démocraties Le «media populism» fonctionne, puisqu’il réunit les intérêts des poli-
tiques mais aussi des médias. Toutefois, «une démocratie ne peut pas être toujours polarisée et conflictuelle. Cet état de fait peut amener les gens à se détourner de la politique et l’on peut rentrer dans un système où la politique devient toujours plus violente», conclut le professeur.
L’événement a donné lieu à un ouvrage, à paraître courant 2014, qui a
pour but d’ouvrir des pistes de réflexion sur un problème central de nos démocraties. Il invite également les lecteurs à s’interroger sur le manque d’autorégulation des partis, mais aussi celui des médias.
En savoir plus: Lire l’interview complète du professeur Salerno sur le site du master: (http:// medialabnews-geneve.ch/le-populisme-et-les-medias/) 7
Experts éclairage sur les Intervenants externes du master en Journalisme et communication Par Cora Veesenmeyer et Erica Rabbeljee
Le Master en Journalisme et Communication propose des cours donnés par des enseignants académiques, mais il offre également la possiblité aux étudiants de recevoir des enseignements de la part d'intervenants externes, des professionnels du monde de la communication ou des médias.
Victoria Marchand
Rédactrice en chef de Cominmag
Rédactrice en chef depuis 2005 de Cominmag, magazine B2B spécialisé dans le marketing, la communication et les médias, elle débute sa carrière en tant que collaboratrice des grands titres de la presse romande tels que l’Hebdo, l’AGEFI ou PME Magazine. Co-fondatrice du prix le Meilleur du Web qui récompense les meilleurs sites, applications et stratégies digitales en Suisse romande, Victoria Marchand assure la fonction d’intervenante externe pour le cours de Technologies numériques donné dans le cadre du Master en Journalisme et Communication.
“La force du web, c’est sa traçabilité, car ce que vous faites se voit ”
Maxime Roux
Analyste Web à la RTS
Diplômé du Master en Communication et Médias de l’Université de Genève, Maxime Roux occupe depuis 2008 le poste d’analyste web à la Radio et Télévision Suisse (RTS). A cette fonction, il a notamment collaboré à la mise en place d’un système de mesure multimédia, ainsi qu’à une étude prospective sur l’audience crossmédia. Il participe également au cours d’Audiences, Publicité et Internet dans le cadre du Master en Journalisme et Communication à l’UNIGE, où il partage son expérience professionelle avec les futurs communicants.
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“la connaissance du marché des médias m’a beaucoup aidé dans ma pratique professionnelle”
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L'occasion de decouvrir des professionnels en communication
es cours à option offrent une belle opportunité de rencontrer des professionnels de la communication. Ces passionnés viennent apporter leurs savoir-faire et invitent les étudiants du Master en Journalisme et Communication à une découverte concrète de métiers liés aux médias, aux technologies numériques ou encore aux secteurs de l’audiovisuel. Hormis les internvants externes cités ici, l’année scolaire 2013-2014 a également eu le privilège de recevoir d’autres enseignants issus du monde professionnel. On citera par exemple, Monsieur Nothias Jean-Christophe, éditeur en chef de The Global Journal, qui dirige les cours d’Information, communication et organisations internationales, mais aussi Information et communication et networking international. L’enseignant externe, Dr. Jérôme Koechlin, directeur de la communication à l’Union Bancaire Privée (UBP) et chargé du cours Information et communication économique et financière. Sans oublier Monsieur Claude Baumann, consultant en communication et spécialiste en relations publiques, qui dispense le cours intitulé Communiquer en public et aux publics.
Thierry Weber
Fondateur et CEO de Breew
Féru des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information), Thierry Weber partage ses connaissances à travers des activités annexes en tant que rédacteur de contenus «geek», intervenant lors de conférences sur les médias online, ou enseignant au sein d’écoles de communication à Singapour ou en Suisse, notamment au sein du Master en Journalisme et Communication (cours Photos et podcast audio). Il est également cofondateur, initiateur et membre du comité de l’organisation du prix «Le Meilleur du Web», une association fondée par Victoria Marchand et luimême, dont le but est de défendre la qualité dans le domaine des services Internet en Suisse romande. Fondateur et CEO de Breew, agence spécialisée en contenu vidéo et visibilité sur le net, Thierry Weber a su gagner la confiance de clients prestigieux qui lui confient aujourd’hui les rênes de leurs campagnes digitales.
“Vous aussi, soyez visibles sur le Web !”
Yan Luong
Chef Communication Digitale, Présence Suisse, Département Fédéral des Afaires Etrangères (DFAE)
“Nous sommes tous des médias (sociaux)”
Economiste de formation, Yan Luong est spécialiste en communication digitale, nouveaux médias et médias sociaux. Après avoir été responsable de marques telles que Parisienne (British American Tobacco Switzerland) ou Couleur 3 (Radio Télévision Suisse), il se tourne vers les nouveaux médias et l’internet participatif. Yan Luong met en place des unités opérationnelles ainsi que des stratégies, programmes et cadres de référence dans le domaine du digital et de la gestion des nouveaux médias pour le Montreux Jazz Festival, la Radio Télévision Suisse (RTS) ou l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). A la tête de la communication digitale au sein de Présence Suisse l’unité de communication internationale du Département Fédéral des Afaires Etrangères (DFAE) - il est également chargé de cours en Community Management et réseaux sociaux à l’Université de Genève.
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Dossier spécial
L’avenir est-il E-media ? Par Tamina Wicky et Pierre-Pascal Baumann
Peu de transformations ont changé le visage de la société aussi rapidement que celles que nous vivons actuellement. Avec l’apparition de la société numérique, l’homme estil en train de se transformer en homo numericus? Dans l'imaginaire collectif, le jeune, branché en permanence sur une dizaine de réseaux sociaux, ne peut se passer d’un raccordement internet, alors que toute personne retraitée ne comprend pas ce que signifie le mot « application » sur les téléphones mobiles. Frame a tenté de brosser un panorama genevois entre les adolescents et octogénaires, à l’ère du web 2.0.
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Dossier spécial
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martphone, ordinateur portable, Ipod, tablette et bien d’autres gadgets numériques sont désormais le quotidien des jeunes adultes, et ce dès l’enfance. Il n’est alors pas étonnant que les parents se sentent dépassés par l’arrivée des nouvelles technologies, alors que leurs progénitures les manipulent avec une aisance toute naturelle. Pour s’informer, se divertir ou pour dialoguer, le téléphone portable est devenu en l’espace de quelques années le premier média des jeunes. Que ce soit dans la rue, à l’école ou encore dans les transports, internet est omniprésent dans la vie des adolescents. A tel point qu’une véritable vie parallèle semble se dessiner sur les réseaux sociaux. Pourquoi un tel engouement de la part des plus jeunes générations? Quelques éléments de réponses sont donnés par les recherches universitaires.
L’étude JAMES
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elon l’étude JAMES (acronyme de Jeune-Activité-Médias-Enquête) dirigée conjointement par les Universités de Genève et Zurich, les adolescents suisses de 12 à 19 ans passent en moyenne 2 heures et 5 minutes par jour sur internet. La fréquence augmente d’une heure le week-end et les jours fériés, passant à 3
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heures et 1 minute par jour. Une partie de ce temps est dépensée sur les réseaux sociaux, puisque 84 % des adolescents sont inscrits sur au moins l’un d’entre eux. Facebook semble rester le plus prisé, suivi de Netblog. «Je suis en permanence connecté à Facebook. Mais je ne le regarde que quand je reçois une notification», nous confie Nicolas, jeune étudiant. Les téléphones portables ont vocation, aujourd’hui, à être des terminaux relationnels multifonctionnels. Cet état de fait n’est pas étonnant quand on comprend les processus sociaux impliqués dans le comportement des jeunes adultes. Patrick Amey, chercheur au sein de Medi@LAB-Genève, nous explique que «Les adolescents entretiennent leur célébrité, leur rapport de domination, via leur téléphone portable. Leurs rapports sociaux, ainsi que leur sociabilité passent par l’usage régulier de leur téléphone portable». Il est donc indispensable pour un adolescent d’interagir, de communiquer avec ses pairs à travers les nouvelles technologies. Sous peine d’être disqualifié de la course à la célébrité, trophé tant convoité à cet âge difficile.
Ci-contre: Vasco Teixera enseignant l’art du smartphone à une retraitée dans le locaux de Cité Sénior.
«Je vois mes petits enfants scotchés à leurs téléphones. Pour moi, c’est très difficile d’utiliser la fonction sms.» Angelo Cimeli, 86 ans.
Les plus vieux se tapent la tête contre l’Iphone
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utant les adolescents utilisent les nouvelles technologies de manière abondante et avec une facilité déconcertante, autant les personnes âgées se retrouvent perdues devant un téléphone portable comme s’il s’agissait d’un poste de pilotage. C’est pour cette raison que Cité Sénior, lieu de vie et d’échange pour les aînés situé dans le quartier des Pâquis, a eu l’idée de proposer des cours d’apprentissage à l’utilisation des téléphones portables. Qui de mieux alors pour expliquer les technologies numériques que ceux qui l’utilisent le plus? A cette occasion et le temps d’une après-midi, les adolescents prennent la place de professeurs et se retrouvent autour d’une table avec les retraités pour apprendre, ensemble, à écrire des sms, surfer ou encore envoyer une photo à l’aide d’un téléphone. Pour Angelo Cimeli, 86 ans, communiquer avec ses petits-enfants par sms représente un défi de taille: «Je vois les enfants de mon fils scotchés à leurs téléphones. Pour moi, c’est très difficile d’utiliser la fonction sms», nous dit-il, un vieux Nokia 3310 à la main.
Très rapidement, Angelo est entouré par deux autres octogénaires. Ils seront guidés par Vasco, un jeune adulte de 18 ans. Pour ce dernier, l’aide aux seniors est avant tout une découverte transgénérationnelle: «Il est parfois difficile d’expliquer les bases parce que, pour les gens de ma génération, nous sommes nés avec la technologie. C’est presque naturel. Alors que les retraités que j’aide sont tout perdus. Ils ne comprennent pas la logique qui se trouve derrière de tels outils». Au-delà de l’amusement des tout jeunes professeurs face à l’incompréhension des aînés, le numérique inverse effectivement les tendances générales: les plus jeunes maîtrisent les outils du web 2.0 et les réseaux sociaux bien mieux que les adultes. C’est devenu un fait indéniable qui risque de se renforcer dans les années à venir. Mais pour l’heure, Angelo comprend un peu mieux les téléphones portables, même si toutes les facettes de cette technologie ne lui sont pas encore révélées.
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Les seniors et les nouvelles technologies
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ans les faits, Angelo semble même être une exception. Selon l’Office Fédéral des Statistiques (OFS) , la distinction entre les internautes et ceux qui n’utilisent pas internet dépend plutôt de leur âge: 90% des moins de 45 ans surfent sur le net, alors que moins de la moitié des plus de 65 ans sont connectés. Lorsqu’on demande à ces derniers les raisons de leur réticence à utiliser internet, la majorité explique qu’elle ne voit tout simplement pas l’intérêt de cette technologie et ne ressent pas le besoin de l’utiliser, à l’image de ce professeur d’université à la retraite : « Je n’ai pas internet mais seulement un Mac avec Word pour écrire, ça me suffit ».
Les tablettes, un outil adapté aux personnes âgées
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es smartphones et autres nouvelles technologies sont-elles pour autant réservées au moins de 60 ans? Rien n’est moins vrai si l’on en croit Kevin Salvi , ingénieur en informatique de l’équipe TaM (Travelling and Mobility) du Centre Universitaire d’Informatique (CUI) de l’Unige: «Les seniors sont motivés et ils ont le temps d’apprendre. Lorsque j’ai fait une présentation pour notre projet, 50 personnes sont venues, alors qu’on parle de tablettes! C’est encore plus mystique qu’un ordinateur pour une personne âgée». Dans ce cas, comment expliquer qu’il y ait encore plus de la moitié des seniors qui ne soient pas connectés à internet? La réponse semble se trouver dans le type de medium utilisé: l’ordinateur est trop compliqué et les téléphones mobiles ont des écrans trop petits. «Les tablettes sont en train de changer la donne, explique le docteur Michel Deriaz de l’équipe TaM. On ne les présente plus comme un «ordinateur compliqué», mais comme un outil qui permet de faire certaines choses. Dans les pays nordiques, où ces programmes sont plus avancés, on a commencé par les présenter comme des cadres photos dont on pouvait changer les images en les touchant avec les doigts. Avec le temps, les usagers ont commencé à comprendre qu’il y avait d’autres fonctionnalités».
Un moyen de garder contact avec sa famille
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insi, c’est le premier pas qui est le plus difficile à faire. Une fois mises en confiance, les personnes âgées utilisent les nouvelles technologies surtout comme un outil leur permettant de rester en contact avec leurs proches. Cette situation est particulièrement remarquable à Genève: «Ici, il y a plus de personnes âgées qui utilisent l’informatique qu’ailleurs. C’est dû essentiellement aux migrants. On a constaté que des personnes ont un ordinateur uniquement pour Skype, afin de communiquer avec leur famille dans leur pays d’origine. C’est comme ça que beaucoup de gens se sont mis à l’informatique», analyse le Docteur Deriaz. Ainsi, avec des nouveaux appareils toujours plus faciles d’utilisation et des initiatives de familiarisation aux outils informatiques telles que celles proposées par Cité Sénior, le fossé séparant les jeunes nés avec les nouvelles technologies de leurs aînés semble s’atténuer.
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Ci-contre: Kevin Salvi, l’un des développeurs de l’équipe TaM.
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« % des moins de 45 ans surfent sur le net, alors que moins de la moitié des plus de 65 ans sont connectés.» (Données de l’OFS)
Ci-contre: Jeunes et retraités participent à l’atelier d’apprentissage sur les téléphones portables à la Cité Senior.
Making off C
e reportage est la version écrite d’un travail réalisé dans le cadre du cours Reportage et vidéo multimédia. Cet enseignement était proposé par Virginie Zimmerli, assistante au sein du Master en Journalisme et Communication et des médias. Chaque équipe avait pour consigne de réaliser un reportage sur le thème de «l’ère numérique». Les étudiants ont ainsi pu se familiariser avec le quotidien des journalistes de télévision. Depuis la préparation du tournage jusqu’au montage, en passant par la recherche d’informations, la prise d’image, l’écriture de commentaires, ou encore l’enregistrement de la voix off.
Pierre-Pascal Baumann et Tamina Wicky (seconde, à d.) en reportage.
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vie associative
' L acom
Les fondateurs de l’Acom (de g. à d.): Natacha Rognier, Morgane Godet, Maxime Gervasi, Mélanie Balli, Elodie Blomet.
© Tamina Wicky
Dans le cadre d’un cours de stratégie de communication, un groupe de 5 étudiants venant d’horizons différents s’est lancé dans la création de l’association officielle des étudiants du Master. Retour sur leurs débuts, leurs buts et ce qu’ils prévoient pour l’avenir du projet. Par Eileen Delacrétaz
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ynamiser la vie étudiante, réunir les premières et deuxièmes années, ainsi qu’intégrer les nouveaux étudiants de la rentrée universitaire, tels sont les objectifs que l’ACOM, association des étudiants en Journalisme et Communication se sont fixés. C’est au semestre d’automne 2013 après le constat de cinq étudiants d’un manque d’association du Master, que l’ACOM est née. Passées les démarches administratives difficiles avant d’obtenir la reconnaissance du dossier déposé à la Conférence Universitaire des Associations d’EtudiantEs (CUAE), l’association est définitivement établie à la fin du semestre de printemps 2014. Face aux changements auxquels les étudiants ont à faire face, comme s’adapter à un nouveau programme d’étude, de nouveaux horaires, de nouvelles plateformes informatiques, le passage
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du Bachelor au Master peut être déstabilisant. C’est pourquoi, une aide dans les démarches administratives est proposée afin de faciliter cette transition. Par l’organisation d’évènements et de conférences, l’ACOM espère également promouvoir le Master au-delà des portes universitaires de Genève en s’invitant dans des salons ou dans d’autres établissements. Pour que l’association se pérennise, l’ACOM fait appel aux étudiants actuels et futurs. Des postes sont encore à pourvoir dans le domaine de la communication, notamment dans l’événementiel, la communication visuelle ou encore dans la veille stratégique. Les fonctions vacantes seront attribuées lors de la future Assemblée Générale qui aura lieu à la rentrée de 2014-2015. L’expérience d’une association offre des compétences non négligeables pour sa future carrière professionnelle. Alors qu’attendez-vous pour les rejoindre?
séance de travail avec l’Acom:
En haut (g. à d.): Elodie Blomet, Maxime Gervasi, Morgane Godet. Dessous (g. à d.): Natacha Rogner, Mélanie Balli.
Ci-dessous: Supports de création pour l’identité visuelle de l’association.
© Mathieu Chollet
"L'ACOM est une belle aventure qui nous permet d'entreprendre quelque chose de concret à côté des études". Mélanie Balli
Les Membres en parlent
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es cinq fondateurs de l’ACOM, aux titres provisoires, nous donnent leur définition de l’association:
«L’ACOM représente pour moi l’opportunité d’acquérir de l’expérience en mettant en place et en gérant un projet concret et collectif, dans une ambiance estudiantine. L’idée de s’investir dans quelque chose qui permette de dynamiser la vie étudiante m’a également beaucoup motivée!» Natacha Rogner, secrétaire. «L’association est une belle aventure qui nous permet d’entreprendre quelque chose de concret à côté des études. Si vous voulez vivre une expérience enrichissante à côté de votre master, celle-ci est faite pour vous!» Mélanie Balli, vice-présidente et responsable événementiel. «Créer une assoc’ d’étudiants, c’est la possibilité d’organiser des événements où tous les acteurs du Master peuvent se retrouver, que ce soit les étudiants, doctorants ou enseignants. Une association, c’est autant d’occasions de connaître de nouvelles personnes et de faire de ton expérience universitaire un souvenir inoubliable!» Maxime Gervasi, président de l’ACOM.
«Ce projet est né dans le cadre d’un cours mais maintenant, il représente bien plus. L’association permet de s’investir, de s’amuser tout en faisant de nouvelles rencontres. Avec l’ACOM, vous pouvez vivre une belle expérience en alliant plaisir et travail.» Morgane Godet, trésorière. «L’ACOM est une occasion de créer des liens, de ne pas perdre le contact avec les autres élèves de la volée une fois le master terminé, ainsi qu’une opportunité professionnelle! Alors si c'est votre dernière chance de participer à la vie associative étudiante, saisissez-la!» Elodie Blomet, vice-présidente et community manager.
Contact Pour toute information complémentaire ou pour rejoindre l’association, écrivez à: acom.unige@gmail.com. Retrouvez aussi l’ACOM sur les réseaux sociaux: Facebook (ACOM), Twitter (@ Acom_Geneva) et Instagram (acom_geneva).
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Paysage Médiatique
Ces Medias Formateurs Par Oriane Makowka, Pierre-Pascal Baumann et Cora Veesenmeyer
Les professionnels de la communication et des médias disposent de nombreux supports pour s’exprimer. Grâce à l’initiative d’étudiants ou d’institutions priviées, de nouvelles plateformes s’ouvrent aux étudiants à la recherche d’expériences dans le monde des médias. ces entités médiatiques vont permettre aux étudiants d’avoir une première expérience dans le domaine, tout en leur donnant la possibilité de poursuivre les etudes. Panorama des médias qui encouragent la participation des jeunes en formation.
Lancy TV
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réée en 2010 par la commune de Lancy, la chaîne de télévision locale offre de nombreuses opportunités aux jeunes en formation. D’une durée de 3 à 6 mois, les stages proposés par la chaîne s’adressent aux étudiants désireux de faire leurs premiers pas dans l’univers de la télévision. Ils seront amenés à traiter des sujets liés à la vie de la commune tels que des manifestations culturelles, sportives, sociales ou politiques. Stagiaires journalistes ou monteurs vidéos, les apprenants seront reçus au sein d’une équipe composée de Clément Charles, directeur de la chaîne, de Jessica Da Silva, rédactrice en chef et de Fabrice Gargantini, responsable de production. Egalement chargée d’encadrer les nouveaux stagiaires à Lancy TV, Jessica Da Silva considère cette dynamique de travail très stimulante: «Il s’agit d’un vrai laboratoire de formation! Pour les interviews, les stagiaires doivent déterminer les sujets, formuler les questions et se rendre sur les lieux de tournage. Ils ont aussi la possibilité de filmer et de se familiariser au montage.» Pour garantir la meilleure formation possible, les stagiaires travaillent en binôme. «Ils peuvent ainsi échanger des conseils et se créer des contacts, car le monde des médias, c’est d’abord un bon carnet d’adresses», précise la rédactrice en chef. Adaptés aux besoins des jeunes, les stages n’ont lieu que deux jours par semaine: «Comme les étudiants ne sont pas rémunérés par la chaîne, on tient compte du fait qu’ils ont aussi leurs études et d’autres jobs à côté.» Désormais aux mains de la Fondation Lancy Médias, la chaîne prévoit prochainement de nouvelles possibilités de formation pour les étudiants.
Lancy TV Route de Saint-Georges 79, 1213 Petit-Lancy contact@lancytv.ch
Fréquence Banane
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’est dans une volonté de créer une radio pour et par les étudiants que Fréquence Banane a vu le jour sur le campus de l’EPFL en 1993. Le succès est immédiat et une antenne est inaugurée à Genève dès 2009. Musique, culture, politique et actualité, Fréquence Banane transmet l’information à la fois du monde estudiantin, mais aussi au-delà du monde universitaire. Rachel, étudiante en première année de Master en Journalisme et communication, nous raconte ses débuts au sein de la radio: «Avant de passer à l’antenne, tous les aspirants journalistes radio doivent passer une formation de plusieurs semaines où l’on apprend toutes les facettes du métier: journaliste, animateur et même la technique». Une fois la formation accomplie, les journalistes en herbe ont l’occasion d’intégrer une des émissions déjà existante en tant que chroniqueur, ou de concevoir leur propre projet en toute liberté. Fréquence Banane laisse libre cours à la création d’émissions de tous formats, allant du traitement de sujets sérieux, aux chroniques les plus folles. La radio couvre également des évènements ponctuels comme les festivals culturels ou de musique, l’occasion pour les membres de la radio de s’exercer à l’art de l’interview face à des artistes. Fréquence Banane n’est pas seulement un lieu d’apprentissage du métier de journaliste radio, c’est aussi un espace de rencontre où des étudiants de tous horizons acquièrent des outils indispensables dans le monde professionnel. C’est ce que nous confie Rachel: «Lors des émissions, les gens comptent sur toi, tu leur dois d’être fiable. Ce point constitue la base de la profession que j’aimerais exercer».
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Fréquence Banane Genève Rue de la Tambourine 70, 1227 Carouge fb.geneve@gmail.com
Tink.ch
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ancé en 2006 à Berne à titre de guide culturel destiné aux jeunes, ce magazine en ligne se décline aujourd’hui au niveau national. La Suisse romande compte désormais trois rédactions: à Genève, Lausanne et Neuchâtel.
Joëlle Misson, rédactrice en chef de Tink Romandie, nous présente le journal pour lequel elle travaille depuis 2009, date de son introduction dans la région: « Tink, c’est vraiment une plateforme de formation pour des jeunes entre 15 et 30 ans qui veulent devenir journalistes ou qui ont du plaisir à écrire et veulent parler de sujets qui les intéressent». Dans cette idée, les jeunes qui s’y engagent peuvent proposer librement des sujets. Le rédacteur en chef les assiste, quant-à-lui, dans la définition de l’angle de leurs articles, définit un délai et propose des corrections avant la publication du texte sur le site. Dans un but de formation, les rédactions organisent aussi régulièrement des workshops sur différents aspects du journalisme, où des professionnels du milieu apportent aux jeunes auteurs leurs conseils avisés. Le journal revendique une ouverture à tous les genres, mais avec une vocation professionnelle: proposer des thématiques proches de l’actualité et un regard original. Culture, société, politique, international, sport: les articles se déclinent ainsi dans une multitude de domaines. Quel atout pour des étudiants? «Tink apporte aux rédacteurs une expérience pratique dans le monde des médias, c’est un bon complément à une formation académique. Mais c’est aussi l’opportunité d’être publié», affirme Joëlle. Un plus pour le CV qui a déjà bénéficié à plusieurs anciens rédacteurs du journal. A partir de l’année prochaine, Tink.ch lance une formation continue sur toute l’année, un plus destiné aux jeunes qui désirent acquérir des compétences rédactionnelles, tout en participant au webzine.
Tink.ch Romandie Rue des Sablons 2, 2000 Neuchâtel redaction@tink.ch
Jet d’encre
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’est sous l’impulsion de quatre étudiants que Jet d’encre est né en 2011, avec une volonté de se distinguer dans un environnement médiatique peu diversifié. Stefan, étudiant de Master en Journalisme et Communication qui a rejoint le projet dès ses débuts, nous dévoile les secrets de cette «tribune en ligne gratuite, participative et plurielle». “Le but de Jet d’encre, c’est d’être une sorte d’espace public virtuel. Nous encourageons les gens à dire ce qu’ils pensent fondamentalement”. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice en proposant des contributions de toutes sortes sur des sujets libres: interviews filmées, caricatures, textes journalistiques ou plus poétiques se côtoient sur la plateforme. Les membres du comité suggèrent des améliorations syntaxiques et mettent en valeur les publications sur les réseaux sociaux. Le respect d’autrui et l’argumentation se posent comme seules limites dans cet espace d’expression singulier. Les membres du comité font également vivre la tribune en ajoutant des articles, fruits de leurs plumes ou d’une veille sur internet en vue de contributions qui puissent alimenter le débat. Une démarche active de contact des auteurs s’ensuit, qui porte ses fruits: “plus nous contactons de personnes, plus ça nous apporte du public et plus nous gagnons en légitimité”. Outre une expérience journalistique, Jet d’encre représente pour Stefan un idéal qui se réalise: «de plus en plus de gens me disent “Ah, jet d’encre, j’ai lu pas mal d’articles”, c’est la plus grande des reconnaissances!», confie le futur journaliste avec fierté.
www.jetdencre.ch jetdencre@gmail.com
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Mobilité universitaire
Son Master a l’etranger: Récits d’etudiants sur leur séjour Par Oriane Makowka
S A
’ouvrir à une autre culture tout en perfectionnant ses connaissances dans le champ de la communication? Quelques étudiants et anciens étudiants du Master ont tenté l’expérience pour un semestre, dans le cadre des accords de mobilité proposés par l’UNIGE. Ils nous racontent leurs aventures, truffées d’anecdotes et de conseils.
l’heure où les ERASMUS sont compromis pour la Suisse, le monde estudiantin s’interroge sur l’avenir de la mobilité internationale. A l`UNIGE, médias et étudiants se sont pressés ces derniers mois aux portes du service des Relations internationales, affolés par la nouvelle. La situation s’est ensuite précisée petit à petit, le temps que la Confédération et les universités s’adaptent à la situation de crise: une grande partie des étudiants qui avaient déposé un dossier pour l’année 2014-2015 pourront partir, grâce à des accords Suisse-européens qui prévoient un financement des séjours d’étudiants entrants et sortants par la Confédération. Et après 2015? L’avenir reste incertain, mais selon Olivier Vincent, directeur adjoint du Service des Relations internationales en charge des programmes de mobilité universitaire, il y a un espoir que la Confédération puisse rejoindre les accords ERASMUS+. Laissant une nouvelle volée d’étudiants profiter de cette belle aventure. Frame s’est intéressé de plus près à cet attrait des jeunes désireux de faire des études à l’étranger et est allé à la rencontre d’étudiants de Master en Journalisme et Communication qui ont eu l’opportunité de faire un séjour Erasmus.
Découvrir la communication politique italienne m’a permis d’avoir un objet de comparaison.” Par contre, se loger reste une difficulté majeure: d’abord inscrit à quelques associations d’aide au logement, sans grand succès, l’étudiant s’est rendu sur place pendant ses vacances et a découvert que les murs de la ville regorgeaient d’annonces pour des colocations. Finalement, il décroche une place dans une résidence étudiante. A l’inverse, certains étudiants se voient parfois obligés de rentrer chez eux avant le début du semestre, faute d’avoir fait les démarches à temps. «Je conseille à tous les étudiants de prendre des contacts. N’hésitez pas à appeler 10-15 appartements parce que là, c’était la guerre!». Et une fois sur place, comment profiter au mieux de la ville? Interagir un maximum avec des Italiens et s’inscrire aux 2 associations Erasmus de l’Université qui organisent de nombreuses soirées, voyages et visites. Il faut aussi interagir un maximum avec des Italiens: «le meilleur conseil, c’est d’y aller sans préjugés, en prenant tout ce qu’on te donne et en apprenant ».
Conseil de Jérôme b Le «Constituer un dossier,
c’est beaucoup d’imprévus, et ton plan peut vite dégringoler. Il faut savoir anticiper à l’avance.»
Jérôme Cochand – Bologne (IT)
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’abord partagé entre la ville de Jena (Allemagne) et Bologne (Italie), deux destinations pour lesquelles l’UNIGE proposait des accords généraux, Jérôme, actuellement en seconde année du Master, se décide pour la seconde option. Un programme proche de celui de Genève, la perspective d’apprendre enfin la langue de sa bellefamille, mais aussi d’étudier dans la plus ancienne université d’Europe motivent sa décision. Ce n’est que sur place qu’il découvre un des grands atouts de l’endroit: « c’est une ville extrêmement estudiantine, très jeune! Tous les soirs ça bouge et c’est très facile de faire des rencontres». Sans aucune connaissance de l’Italien avant son arrivée, le jeune homme effectue un cours d’un mois à Rome où il découvre la langue, et commence ensuite ses cours à Bologne, qu’il complète par des cours d’italien. Les cours s’articulent autour de la communication publique, sociale et politique. « J’ai beaucoup apprécié le fait d’aborder certaines notions sous un autre angle.
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Eva Hirschi – Stockholm (S)
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va, qui termine sa 2ème année de Master, a profité d’un accord réservé aux étudiants en Communication pour partir découvrir Stockholm et son université réputée, mais aussi pour améliorer par la même occasion son anglais. Si elle ne s’attendait pas à une destination très exotique, elle a été agréablement surprise de découvrir une grande diversité de cultures et de nationalités. Trouver un logement n’a posé aucune difficulté pour Eva, il lui a suffi de remplir un simple formulaire: «J’ai eu la réponse en juin et la chambre était parfaite. J’ai pu emménager tout de suite». Le programme, plus axé sociologie des médias, complète assez bien celui de Genève: «Analyse globale des médias» ou encore «Représentations des minorités dans les médias» sont par exemple des cours qu’elle a particulièrement appréciés.
Le mode d’enseignement est aussi différent: peu de cours (4-6 heures par semaine), un aspect très théorique avec beaucoup de lectures, contrebalancé par une abondance de travaux en groupe, de discussions en classe et de présentations d’intervenants. Tous les cours sont en anglais, mais elle a pu également apprendre le suédois lors d’un cours destiné aux étudiants en mobilité. L’université propose aussi des activités hebdomadaires autour de la culture suédoise pour les étudiants en échange. «Il faut partir avec un esprit ouvert. Essayer de rencontrer plein de gens, de faire des activités là-bas, participer, apprendre la langue! La communication, c’est aussi le fait de parler avec des gens issus d’autres cultures et backgrounds».
Conseil d’Eva b Le «Aller lire les rapports d’étudiants qui sont partis en mobilité sur le site Internet des relations internationales de l’UNIGE. Ils donnent plein de conseils utiles.»
Une approche psychologique est aussi proposée avec, par exemple, des cours de communication en entreprise. Les cours, en blocs de 10 crédits chacun, sont surtout constitués de travaux écrits de recherche, accompagnés de présentations orales. L’expérience lui a tellement apporté qu’elle est restée un semestre de plus pour y terminer son Master. «Je ne peux que conseiller de partir. Aussi du point de vue de la flexibilité, ça entraîne à être dans une situation d’inconfort, à aller demander des choses aux autres personnes et devoir les convaincre. Un exercice de communication que nous serons ensuite amenés à faire en entreprise.» Une recommandation pour que le séjour se déroule bien? «Posez des questions, à plusieurs personnes si possible. Ce n’est pas forcément la personne en charge de votre dossier qui vous aidera le mieux!»
Conseil d’Isaline b Le «Aller voir le conseiller aux études très rapidement pour vérifier que le plan d’études est éligible!»
Isaline Mülhauser – Jena (DE)
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artie il y a 3 ans à Jena, petite ville d’Allemagne de l’Est, Isaline, aujourd’hui responsable de la communication interne au TCS, ne s’attendait pas à y trouver un « paradis pour les étudiants » - le slogan de la ville. Jena compte environ 19’600 étudiants par année et les infrastructures y sont optimisées pour cette population: le service d’assistance universitaire s’occupe de trouver des logements à prix très bas pour les étudiants et leur attribue des tuteurs pour les aider dans les nombreuses tâches administratives qui les attendent à leur arrivée. «Cette expérience m’a permis d’avoir une vision plus globale de la communication», raconte Isaline. La formation se focalise sur deux approches complémentaires: la communication économique, avec des cours de marketing des médias, de statistiques ou encore de régulation des médias.
©taggalaxy.de
Départs La volée d’étudiants 2013-2014 du Master en Journalisme et Communication ne sera pas en reste. Des étudiants prévoient, eux aussi, de partir à l’étranger pour y poursuivre leur cursus. Parmi les destinations convoitées, on peut citer l’Allemagne, pays très demandé pour les séjours à l’étranger. Bamberg, Jena et même Berlin seront les prochaines villes d’accueil de nos étudiants pour la rentrée 2014-2015. La Belgique et le Canada figurent aussi parmi les pays de destination. Enfin, la mobilité suisse reste une option. Zürich, Lugano, ou encore Fribourg offrent des cursus en communication. Une aubaine pour ceux qui souhaitent s’initier à d’autres enseignements, tout en restant près de chez soi.
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Medi@Lab Conférences données par des professionnels de la communication
Les experts rencontrent les etudiants: extraits des conférences Medi@lab. Par Guillaume Zufferey et Erica Rabbeljee
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es étudiants de master en Journalisme et Communication de l’Université de Genève ont eu l’opportunité d’assister à des conférences organisées par l’équipe de Medi@LAB. A cette occasion, des personnalités du monde de la communication se sont rendues à Uni Mail afin d’exposer leur travail et fournir des conseils aux futurs communicants. Durant l’année 20132014, les étudiants ont pu rencontrer, entre autres, Alessandra Vellucci, porte-parole de l’ONU à Genève, Philipe Vignon, directeur général de Genève Tourisme & Congrès, Caroline Sauser, cheffe du service de communication à l’Office fédéral de la communication (OFCOM), ou encore Patrick Chappatte, dessinateur de presse.
Alessandra Vellucci Cheffe de la section presse et des relations extérieures à l’ONU.
Les défis de la communication au sein de l’ONU
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e 4 décembre 2013, Alessandra Vellucci, cheffe de la section de la presse et des affaires extérieures de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève, est venue partager son expérience et prodiguer des conseils aux élèves du Master. Les élèves ont pu apprendre le fonctionnement d’une organisation internationale de cette ampleur. Alessandra Vellucci a également énuméré les différents moyens d’embrasser une carrière au sein de l’ONU. Ce rendez-vous a été enrichissant, pour les étudiants qui souhaitent évoluer dans le monde des organisations internationales, mais aussi pour ceux qui avaient le désir d’en savoir plus sur ce poste. Un accord entre le département de la communication de l’ONU et le Master en Journalisme et Communication a également pu être conclu à cette occasion, permettant ainsi d’offrir aux étudiants de nouvelles possibilités au sein de l’ONU.
Philippe Vignon Directeur général de Genève Tourisme & Congrès.
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Le tourisme à Genève est pris entre deux réalités
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hilippe Vignon, directeur de Genève Tourisme & Congrès, s’est rendu à l’Unige pour rencontrer les étudiants du master, le 19 février dernier. Il étaya le phénomène touristique qu’est devenu Genève, d’une part en raison de l’apport constant de visiteurs, et d’autre part en raison des richesses qu’offre la ville. Son objectif? Miser sur le tourisme de loisirs et d’affaires, car la Cité de Calvin accueille des visiteurs de tous horizons qui viennent rendre visite à leurs proches ou pour des obligations professionnelles. Pour le directeur de Genève Tourisme & Congrès, le potentiel de la ville est important: “Il faut viser la perfection afin de faire de Genève une ville attractive, qui sache se différencier des autres métropoles internationales.” Un défit de taille que Philippe Vignon a tenu à partager avec les étudiants lors de cette rencontre d’exception.
Caroline Sauser Responsable du service de communication au sein de l’Office fédéral de la communication (OFCOM).
Patrick Chappatte Dessinateur de presse et BD reporter.
les particularités de L’OFCOM dévoilées
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e 2 avril 2014, Caroline Sauser, cheffe du service de communication à l’Office fédéral de la communication (OFCOM), introduit les étudiants à sa vision de la communication au sein de l’administration fédérale. Le choix des mots dans la communication des informations officielles est primordial: La transparence des messages, ainsi que leur accessibilité envers le public est un point clef de son travail. L’image de la Confédération est également à prendre en compte. Selon Caroline Sauser, “la communication, c’est de l’anticipation”. Communiquer au sein d’un environnement qui se situe à la convergence de plusieurs disciplines, telles que le monde politique, économique et médiatique, cela implique de prendre en compte de multiples réalités avant de mettre en place une stratégie de communication. Pour Caroline Sauser, l’un des grands défis de son travail consiste à “faire en sorte que les citoyens puissent comprendre ce qui est dit par la Confédération”. Grâce à cette intervention, les étudiants se sont familiarisés avec les réalités de la communication au sein de l’Administration fédérale et ont pu appréhender la complexité d’un tel poste.
A la decouverte du bd reportage
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e 4 novembre dernier, Patrick Chappatte offrit aux étudiants du Master un éclairage sur les enjeux d’un dessinateur de presse: «Il faut être un dessinateur et un rédacteur en chef”. S’imposant des critères stricts de travail, il insiste sur le fait que ses oeuvres ne doivent pas «provoquer pour provoquer», mais plutôt détenir des informations d’intérêt. Une manière pour Chappatte de se sentir à l’aise avec ses dessins et de pouvoir les assumer. Les critiques de certaines oeuvres doivent donc être anticipées, ce qui favorise une réflexion personnelle sur son travail. Ce recul critique l’amène, dès 1995, à développer un nouvel aspect de son métier: le BD reportage. Méthode qui lui permet de raconter le vécu des personnes à l’aide d’illustrations. Pour le dessinateur, l’un des grands avantages du BD reportage par rapport au récit écrit se situe dans cette capacité unique à réunir les aspects liés au verbal et au non-verbal. Le récit par l’image permet de souligner des détails que nul autre reportage n’aurait pu montrer. De la souffrance du peuple kényan à la guerre d’Israël contre le Hamas, en passant par les prisons de Guatemala city, Patrick Chappatte emmène le lecteur dans ses voyages à travers ses dessins. Son dernier rêve en date: transposer son travail de BD reportage à la télévision. Les élèves ont également pu apprécier un aperçu de son travail, laissant entrevoir l’étendue de son talent.
Record: Au cours de l’année académique 2013-2014, le laboratoire de recherche Medi@Lab a accueilli 13 professionnels aux profils hétéroclites venant du monde de la communication ou des médias.
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événement
Table Ronde Léonore Dupanloup inaugure la table ronde et présente les intervenants.
table ronde: Communicant, un
métier 2.0
Les intervenants
Par Cora Veesenmeyer, Tamina Wicky et Yurika Seki
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ercredi 2 avril 2014, une table ronde sur les enjeux des métiers de la communication web a été organisée à Uni Mail par des étudiantes du Master en Journalisme et Communication de l’Université de Genève. Pour l’occasion, des invités de la profession ont été conviés tels que Victoria Marchand, rédactrice en chef de Comingmag et Hannes Gasser, Head of Search chez Webrepublic. Ont également répondu à l’appel, Cécile Roten, responsable du service presse au Paléo Festival et Reginald Bien-Aimé, responsable des relations presse à la RTS (sport/HD). Les étudiants, les enseignants du Master en Journalisme et communication et quelques curieux étaient au rendez-vous.
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n communication, le web est-il considéré comme une évidence ou s’agit-il d’une adaptation progressive? Les invités sont unanimes: l’outil est primordial pour les métiers des communicants. Cécile Roten l’affirme: “Le web s’insère désormais dans la stratégie globale de communication. Il fait partie prenante des relations médias d’aujourd’hui”. Cela dit, les outils de communication tels que les dossiers ou conférences de presse conservent leur importance, selon Reginald Bien-Aimé. Les intervenants mentionnent également le développement de nouvelles pratiques comme le “live streaming”, laissant entrevoir, grâce au web, l’arrivée de nouveaux métiers au sein des entreprises.
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L’adaptation au web par les entreprises
Cécile Roten Responsable du service de presse au Paléo Festival de Nyon.
Hannes Gasser Head of Search chez Webrepublic
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ans le cadre de ses fonctions à Webrepublic, Hannes Gasser constate une méconnaissance du web par certains clients. Les communicants doivent donc “s’adapter et savoir parler aux entreprises avec les mots qu’ils comprennent”. L’avis est partagé par Victoria Marchand, qui met l’accent sur le besoin de comprendre le langage du web et l’importance d’avoir des agences spécialisées dans le domaine. De nombreux changements restent à prévoir et Réginald Bien-Aimé invite les futurs communicants à être réactifs face aux changements, notamment dans la manière de travailler avec les nouvelles technologies: “Il faut être ouvert d’esprit pour appréhender les mutations”.
Victoria Marchand Rédactrice en chef digital et print de Cominmag
Reginald Bien-Aimé Responsable des Relations presse (Sport/HD) à la Radio Télévision Suisse (RTS).
Etudiants et professionnels Organisatrices (g. à d.): Loraine Coquoz, Emily Morard, Léonore Dupanloup, Rachel Copponnex, Anne Skouvaklis, Adrienne Ruffieux. Intervenants (centre, g. à d.): Victoria Marchand, Hannes Gasser, Cécile Roten, Reginald Bien-Aimé.
“
L’avis des experts sur les métiers de communicants Il faut être capable de s’investir et se former constamment”, telle est la recommandation de Hannes Gasser aux étudiants pour se lancer dans le monde de la communication. Victoria Marchand insiste également sur la compréhension et l’interprétation des tendances. Elle clôture le débat en soulignant l’immédiateté des métiers de la communication: “Ce que l’on dit aujourd’hui, ne vaudra plus demain. En communication, nous restons d’éternels étudiants, car nous devons constamment apprendre!”
A l’origine du projet, un groupe d’étudiantes en première année du Master. Léonore Dupanloup, responsable de l’équipe, nous dévoile les coulisses de l’événement.
“
A la base, on voulait encourager des étudiants de Bachelor à rejoindre notre Master, explique Léonore. On a donc choisi des communicants qui venaient de différents milieux (journalisme, web, culture) afin de montrer la diversité des débouchés de notre formation.» Au niveau de la promotion, l’équipe a su utiliser les nombreux canaux qu’offre le web: «On a créé un événement Facebook, posté des articles présentant les intervenants sur Facebook et Medi@LAB News (le site du Master NDLR); on a aussi écrit un communiqué de presse que nous avons envoyé à plusieurs médias étudiants, dont Fréquence Banane et le Centre informatique Net News qui ont relayé l’info; pendant l’événement, on a fait des live tweets sur le compte Twitter de Medi@LAB», énumère Léonore. Au final, le bilan est très bon: «Les invités étaient dynamiques et impliqués dans les débats. Il y avait une vraie discussion entre eux et ça, c’était positif. On est vraiment contentes du résultat!» Léonore Dupanloup et Rachel Copponnex animent le débat lors de la table ronde.
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équipe TEAM Composée de Oriane Makowka, Eileen Delacrétaz, Pierre-Pascal Baumann, Tamina Wiky, Erica Rabbeljee, Guillaume Zufferey, Yurika Seki et Cora Veesenmeyer.
©Oriane Makowka
Haut (g. à d.): Orianne Makowka, Tamina Wicky, Cora Veesenmeyer, Eileen Delacrétaz. Bas (g. à d.): Guillaume Zufferey, Yurika Seki, Pierre-Pascal Baumann, Erica Rabbeljee. Responsable de projet: Cora Veesenmeyer Textes: Oriane Makowka, Eileen Delacrétaz, Pierre-Pascal Baumann, Yurika Seki, Erica Rabbeljee, Guillaume Zufferey, Tamina Wicky, Cora Veesenmeyer Photos: Oriane Makowka, PierrePascal Baumann, Erica Rabbeljee, Tamina Wicky Infographies: Erica Rabbeljee, Cora Veesenmeyer, Lionel Hotz Relecture: Lorenzo Quolantoni, Cora Veesenmeyer, Pierre-Pascal Baumann Mise en page: Cora Veesenmeyer
Remerciements
Ce magazine a été réalisé à l’aide du modèle Business, créé par Erick Ragas et mis à disposition sur StockInDesign The
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LAB
of
InDesign
Template
(www.stockindesign.com).
Elodie Blomet, Maxime Gervasi, Mélanie Balli, Morgane Godet, Natacha Rogner, Sébastien Salerno, Patrick-Yves Badillo, Lorenzo Quolantoni, Virginie Zimmerli, Loraine Coquoz, Emily Morard, Léonore Dupanloup, Rachel Copponnex, Anne Skouvaklis, Adrienne Ruffieux, Victoria Marchand, Hannes Gasser, Cécile Roten, Reginald Bien-Aimé, Angelo Cimeli, Vasco Teixera, Kevin Salvi, Dr. Michel Deriaz, Anne Forget, Philippe Demierre, Anne-Sophie Thilo, Olga Nikolaou, Juliette Ivanez, Eva Hirschi, Jérôme Cochand, Isaline Mülhauser, Lena Steffen, Olivier Vincent, Joëlle Misson, Stefan Renna, Jessica Da Silva, Maxime Roux, Thierry Weber, Yan Luong, Alessandra Vellucci, Philippe Vignon, Caroline Sauser, Patrick Chappatte, Lionel Hotz, Lea Kloos, Le Bout d’la Rue et Jennifer Nkidiaka.
Loisirs
Pour se divertir...FRAME vous invite à découvrir les lieux de loisirs de Genève plébiscités par les étudiants
A
près l'effort, le réconfort! Fame a pensé à vous et offre une cartographie des lieux de divertissement qu’affectionne la communauté estudiantine. Un florilège de cafés, restaurants et autres espaces propices à l’évasion après de longues journées d’études. Pour un repos bien mérité!
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ST OCK INDE SIG N
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