NUMÉRO 3
P+SITIVE NEWS ÉDITÉ PAR
POUR LE LH FORUM r
AGENDA
De gauche à droite : Arnaud Ventura (PlaNet Finance), Jean Deydier (Emmaüs Défis), Édouard Philippe (maire du Havre) et Benoît Hamon (ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire).
ET DEMAIN ? WHAT’S NEXT?
LA DEUXIÈME ÉDITION DU LH FORUM VA FERMER SES PORTES CE SOIR. THE LH FORUM’S SECOND EDITION ENDS TONIGHT.
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rès de 4 000 participants (contre 1 000 en 2012) sont venus écouter les 250 intervenants du deuxième LH Forum. Le message de l’économie positive est de plus en plus entendu. Parmi les 45 propositions présentées dans le Rapport pour une économie positive réalisé par Jacques Attali et 45 experts, plusieurs vont être reprises à court terme par le gouvernement. Ainsi, Pierre Moscovici va soutenir le développement du financement participatif et du crowdfunding. Quant à Benoît Hamon, il va inclure ou faire converger certaines propositions dans le projet de loi qui sera présenté en novembre à l’Assemblée. Comme la création d’un statut de SAS pour les entrepreneurs sociaux, la valorisation des entreprises qui soutiennent les personnes vulnérables, l’appel à projets pour le financement des pôles territoriaux de coopération économique, la création d’un fonds national d’innovation sociale, l’accompagnement de projets à hauteur de 500 millions d’euros de la BPI et le soutien à la création de crèches ouvertes 24 h/24, 7 jours/7. Mais attention au social et au green washing : pour le ministre, la première responsabilité d’une entreprise qui s’engage socialement, c’est de payer ses impôts en France. Créer une fondation ne dupe personne.
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he momentum for positive economics is growing: close to 4000 participants (1000 in 2012) attended the second edition of the LH Forum, with 250 speakers. Only two years ago, the notion that an economic system would be beneficial to all seemed far-fetched. Now, things have changed. Among the 45 proposals put forward by Jacques Attali and 45 other experts who wrote the Positive Economics Report, some will be readily adopted by the French government. Pierre Moscovici, French Minister for Finance and Economy, said he would actively support the development of crowdfunding and participative financing. Benoît Hamon, Deputy Minister for the Social Economy and Solidarity, will include or bring together some of the Report’s proposals and those in the bill he will present to the members of Parliament in November. However, though the French government is willing to nurture socially responsible companies and positive economics, Benoît Hamon made no secret of the authorities’ priority: to ensure that companies, small and big, act responsibly – and pay all of the taxes they should pay to the French Treasury. “Beware of social or green washing, the Deputy Minister said. Launching a foundation doesn’t fool anybody.”
© CÉDRIC GRISEL ET GILDAS OUTREQUIN
VENDREDI 27 SEPT.
9 H 50 à 11 H 10
GOUVERNANCE MONDIALE ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR UNE ÉCONOMIE POSITIVE
Quels sont les progrès et les freins à la mise en place, à l’échelle de l’Europe et celle de la planète, des principes de l’économie positive ? Deux experts – Michel Barnier, Commissaire européen au marché intérieur et aux services, et Jacques Attali, président de PlaNet Finance et de Mouvement pour une économie positive – en débattent. Salle A.
WORLD GOVERNANCE AND INTERNATIONAL COOPERATION TOWARDS POSITIVE ECONOMICS. Room A. 13 H à 13 H 20
CONCLUSIONS DU LH FORUM Les organisateurs du LH Forum – Jacques Attali, président de PlaNet Finance, Édouard Philippe, maire du Havre, et Arnaud Ventura, cofondateur de PlaNet Finance – tireront les enseignements de cette édition. Salle A.
LH FORUM WRAP UP. Room A. 14 H à 16 H 15
LH FORUM DES ENFANTS
Des ateliers incitant à adopter un panda, planter des arbres ou bricoler sont proposés pour la relève des pionniers de l’économie positive. En compagnie notamment de Caroline Sost, fondatrice de Living School, de l’explorateur Jean-Louis Étienne, et d’enfants qui agissent déjà sur le terrain. Docks Océane.
CHILDREN LH FORUM Océane Docks.
54 MILLIARDS D’EUROS
C’est le montant total des microcrédits réalisés dans le monde en 2010. Avec en moyenne 426 euros prêtés par client.
SOUTENIR LES ENTREPRENEURS RESPONSABLES AU HAVRE
Le Club des alter entrepreneurs est né au Havre du constat que toute entreprise se doit d’intégrer dans son fonctionnement les trois dimensions générales du développement durable : environnementale, sociale et économique. Il s’agit pour chaque société non seulement d’un gage de valeur citoyenne, mais aussi de crédibilité professionnelle à valoriser. Le Club a dans ce cadre conçu et développé un outil d’évaluation pour que les entreprises puissent juger de leur niveau d’engagement en matière de développement durable.
POUR QUE L’ÉGALITÉ DES CHANCES NE SOIT PAS UN VAIN MOT
À diplôme égal, la candidature d’un jeune des quartiers populaires est rejetée près de 4 fois sur 5 en France. C’est à partir de ce constat que Said Hammouche a décidé de fonder Mozaïk RH, le premier cabinet de recrutement à but non lucratif spécialisé dans la promotion de l’égalité des chances et de la diversité. Il intervient auprès d’entreprises privées et d’institutions publiques, pour que ces ressources largement sous-exploitées que sont les jeunes des quartiers populaires soient reconnues par tous.
Antonio Meloto, qui a créé aux Philippines l’ONG Gawad Kalinga.
Hannah Taylor, la fondatrice de la Ladybug Foundation.
© CÉDRIC GRISEL ET GILDAS OUTREQUIN - BRYAN SANDERS
INITIATIVES
QUAND LES ENFANTS DES PAYS RICHES ŒUVRENT À LA SOLIDARITÉ WHEN KIDS FROM RICH COUNTRIES HELP THEIR POOR PEOPLE AU CANADA OU EN EUROPE, LA GÉNÉRATION Z SE MOBILISE CONTRE LA PAUVRETÉ CROISSANTE QUI FRAPPE LES PAYS RICHES. IN CANADA OR IN EUROPE, CHILDREN ACT TO ALLEVIATE THE GROWING POVERTY NOW EMERGING IN INDUSTRIALIZED COUNTRIES. PAR CÔME BASTIN
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Nous, pays émergents, connaissons bien la misère, mais nous ne pouvons aller que vers le mieux. Vous, pays développés, découvrez le déclin pour la première fois et ne savez pas comment le gérer. » Mercredi, Antonio Meloto, de Gawad Kalinga, une ONG philippine, a posé le problème. En Europe, 15 à 20 % de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, dont 8 millions de personnes en France. Une paupérisation devant laquelle nos sociétés ont parfois la tentation de fermer les yeux. Mais – le LH Forum nous le montrera aujourd’hui – c’est sans compter sur la jeunesse. Partout, des représentants de la génération Z se réveillent. À 5 ans, Hannah Taylor tombe des nues lorsqu’elle découvre chez elle au Canada l’existence des sans domicile fixe. Elle ne peut pas croire qu’un pays riche comme le sien accepte que des gens dorment dans la rue. Elle décide d’agir. D’abord en parlant à ses camarades de classe, à ses professeurs, aux habitants, pour lever des fonds et aider les
sans-abri. À 8 ans, elle lance la Ladybug Foundation pour aller encore plus loin. L’organisme collecte des dons (privés et publics) qu’il redistribue à une soixantaine d’associations qui œuvrent pour améliorer le quotidien des SDF. Hannah a aujourd’hui 17 ans et intervient devant des élèves, des politiques, des PDG et des artistes pour plaider sa cause : « Si les gens ouvrent les yeux sur les sans-abri, sur ce que c’est que de vivre sans avoir de toit, ils auront forcément envie de s’engager », explique-t-elle. C’est sur cette capacité des plus jeunes à s’indigner et à se mobiliser contre les injustices que Grégor Gaudin a su capitaliser. Ce professeur d’histoire-géographie au collège Marx Dormoy, à Paris, a fait concevoir et commercialiser à des élèves en difficulté un kit de survie pour SDF. Service technique, comptabilité, communication, les 13 écoliers de « Kitlife » ont pu découvrir l’aventure entrepreneuriale de long en large. Ils ont aussi adhéré à son aspect solidaire, en permettant à de nombreux sans-abri de recevoir chaussettes,
LES MESURES POUR UN
N° 31 : Faire de l’école un lieu d’échanges entre les générations + N° 32 : Mettre les technologies de l’information au cœur de l’é Transformer le Conseil économique, social et environnemental (CESE) en un conseil du long terme ou d’orientation vers la soc N° 37 : Rédiger une charte mondiale des responsabilités universelles + N° 38 : Créer un tribunal mondial pour juger les crim + procédures d’arbitrage + N° 40 : Poser les fondements d’un futur « état de droit mondial » + N° 41 : Mieux valoriser les emplois N° 43 : Lutter contre toutes les formes de discrimination + N° 44 : Favoriser le développement de l’économie du partage + + technology at the heart of education + No. 33: Create a world platform for knowledge sharing + No. 34: Create a high commissi term or strategic Council working towards a positive society + No. 36: Organize a yearly Parliament debate on the evolution crimes committed against the environment + No. 39: Reinforce the inclusion of social and environmental topics in arbitration p Extend the opportunities for private and public employees to engage in altruistic activities + No. 43: Fight all forms of discrim
L’un des enjeux du LH Forum des Enfants : apprendre à être solidaire.
gants, coton et pansements. « Je n’ai jamais trouvé un dispositif aussi performant pour la progression des élèves. Cela leur a permis de changer de regard sur eux-mêmes, et sur les sans domicile fixe », raconte l’enseignant. Une micro-entreprise qui confirme, s’il le fallait, qu’il n’y a pas d’âge pour participer à l’économie positive, et que les enfants ont toute leur place au LH Forum ! Le LH Forum des Enfants, événement conçu par et pour les enfants, en partenariat avec Living School, se tiendra aujourd’hui 27 septembre aux Docks Océane. Hannah Taylor et deux anciennes élèves de Kitlife y parleront de leur action contre la pauvreté à partir de 14 h 30. Trois cents enfants de CM1 et de CM2 y sont attendus.
“
People in emerging countries know what poverty is all about, said Antonio Meloto, representing Gawad Kalinga, a Philippines’ NGO. But it can only get better for us. In rich countries, people are not used to economic decline and don’t know how to deal with it.” In the aftermath of the crisis, 15 to 20% of the European population is now living under the poverty level, representing a population of 8 million people in France. Governments have a hard time dealing with such a situation or even recognizing it. However, as the LH Forum will show today, these millions of poor people are not alone: members of the younger generation have decided to act and help them. When she was only 5 years old, Hannah Taylor was bewildered when she discovered that some people around her were homeless. She couldn’t understand how, in a country as rich as Canada, some people were let down like that. She decided to do something about it. First, in speaking to her classmates, her teachers,
her neighbors, she tried to raise funds. When she was 8 years old, she launched the Ladybug Foundation to go even further. Her organization collects private and public funds and hands them out to about 60 associations dedicated to helping the homeless in their everyday lives. Hannah is now 17 and talks to students, politicians, CEOs and artists alike to promote the fight against homelessness. “If people really accept to look at homelessness, they can’t ignore it, they have to commit themselves and fight against it”, she says. One adult, French school history and geography teacher Grégor Gaudin, managed to tap this ability young people have to refuse injustice and act. He asked his pupils – who had difficulties in learning – to design a survival kit, called “Kitlife”, for homeless people and commercialize it to NGOs and individuals ready to help the poor. In doing that, these youngsters had to learn new skills, such as accounting, marketing and communication. With Kitlife, 13 pupils discovered the beauty of social entrepreneurship! They enlarged their concept and managed to give socks, gloves and other basic necessities to homeless people, too. “I have never found a better way for pupils to learn so fast, said professor Gaudin. It changed their self-perception and their perception of homelessness.” This goes to show – if necessary – that positive economics is really for everyone, regardless of age. It also shows that children really belong to the LH Forum. The Children LH Forum, an event designed by and for children, with the support of Living School, will take place today at the Docks Océane. Hannah Taylor and two former pupils who participated in the Kitlife adventure will be present and talk about their fight against poverty.
NE ÉCONOMIE P+SITIVE
© ROBERTA VALERIO
POSITIVES ENGAGEMENT ARTISTIQUE POUR L’ANTARCTIQUE
« Tous les moyens sont bons », déclare l’artiste britannique Lucy Orta. Si elle s’intéresse à la vidéo et aux installations, sa dernière démarche est directement relationnelle, et en faveur de l’Antarctique. Afin de préserver cet espace comme bien commun de l’humanité, elle distribue depuis 2008 des passeports à tous ceux qui, citoyens du monde, voudront bien (en plus du leur !) voyager avec, afin d’accroître la prise de conscience sur la nécessité de préserver cet écosystème exceptionnel.
UN EXEMPLE COLOMBIEN QUI ESSAIME
S’assurer que les plus démunis aient accès à l’éducation, et surtout que l’éducation qu’ils reçoivent les forme à la vie : telle est l’ambition de la Colombienne Vicky Colbert. Elle a mis en place, dans son pays d’abord, puis à travers le monde, non pas une nouvelle école, mais une nouvelle philosophie, « Escuela Nueva ». Parents, enfants, enseignants, c’est toute la communauté qui participe au fonctionnement de l’école. L’enseignement inclut notamment des « jeux sérieux », des expériences de terrain et des interactions avec des adultes et des pairs extérieurs.
éducation + n° 33 : Créer un espace mondial de partage du savoir + n° 34 : Créer un haut-commissariat au long terme + n° 35 : ciété positive + N° 36 : Organiser chaque année un débat au Parlement sur l’évolution de l’indice de positivité de l’économie mes commis contre l’environnement + n° 39 : Renforcer la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans les s positifs + N° 42 : Étendre les possibilités pour les salariés du privé et du public de s’engager au service d’une cause altruiste N° 45 : Promouvoir la « ville positive » + No. 31: Make schools an inter-generational exchange platform + No. 32: Put information ion dedicated to long-term goals + No. 35: Transform the Economic, Social and Environmental Council (ESEC) to make it a long of economic positiveness + No. 37: Write a world charter on universal responsibilities + No. 38: Create a world court to judge procedures + No. 40: Lay the foundations for a future “world rule of law” + No. 41: Better value positive employment + No. 42: minations + No. 44: Foster the development of a sharing economy + No. 45: Promote positive urban planing
© CÉDRIC GRISEL ET GILDAS OUTREQUIN
ARNAUD MOUROT “INVENTER L’AVENIR DE L’ENTREPRENEURIAT SOCIAL” “INVENTING THE FUTURE OF SOCIAL ENTREPRENEURSHIP” ARNAUD MOUROT, DG D’ASHOKA FRANCE, NOUS INVITE À NOUS ENGAGER. ARNAUD MOUROT, GENERAL DIRECTOR OF ASHOKA FRANCE, INVITES US TO COMMIT. PAR CÔME BASTIN Peut-on dire qu’Ashoka, qui repère depuis trente ans les entrepreneurs sociaux, est pionnière de l’économie positive ? Ashoka a inventé le terme d’« entrepreneuriat social », mais de tout temps des gens ont voulu réfléchir différemment à l’économie. Notre réseau se structure autour de ceux qui entreprennent pour le bien commun, ce qui nous amène naturellement vers la logique d’une économie plus partagée, donc positive. À l’image d’Anne Roos-Weil, qui porte le projet Pesinet en Afrique de l’Ouest. Elle a eu l’idée d’utiliser les nouvelles technologies pour qu’un réseau de femmes communique avec un médecin qui évalue la santé des bébés à la naissance. Un concept malin, qui incarne l’économie nouvelle. Quels sont les enjeux ? Ce type de rassemblement offre un temps de respiration entre des gens d’horizons très variés, qui ne prennent pas toujours le temps de se rencontrer ou de collaborer. Mais le grand défi, c’est ce qui se passe après. II y a une vingtaine d’années, le développement durable a considérablement transformé la façon dont les entreprises abordaient l’écologie. Aujourd’hui, l’économie positive doit être un catalyseur qui modifie les pratiques sociétales. Comment peut-elle prendre son envol ? Aujourd’hui, l’entrepreneuriat social est
reconnu, il faut désormais inventer son futur. Cela passe par la création de nouvelles alliances entre les acteurs du social, du business et des pouvoirs publics, qui ont trop tendance à réinventer la roue chacun de leur côté. Il faut imaginer des solutions coconstruites à l’intersection de ces univers : combiner force de frappe des entreprises, puissance d’imagination des inventeurs et pouvoir d’incitation du secteur public, pour des solutions plus efficaces et moins coûteuses. Quelle que soit l’industrie, tout le monde à l’opportunité de concevoir des modèles plus respectueux de l’environnement et de l’homme. Il faut faire de l’économie positive non pas une mode, mais un outil de transformation. After thirty years of scouting out for social entrepreneurs, can Ashoka be considered a true pioneer in positive economics? Actually, the expression “social entrepreneurship” was coined by Ashoka. However, there has always been people who tried to think differently about the economy. Our network is organized around those who work for the common good and therefore leads us towards a more sharing, hence positive, economic system. Let’s take the example of Anne Roos-Weil, who launched the Pesinet project in West Africa. She decided to use new technologies to monitor babies’ health from birth. A women’s network can
interact with a medical doctor. A simple concept, and an embodiment of new economics. What is the virtue of such a set up? This type of system has an intrinsic value, which is to enable people from different backgrounds to interact and collaborate. However, there is a challenging issue: what happens next? Around twenty years ago, sustainable development deeply transformed the way companies dealt with the environment. Today, positive economics should play the same role to reinvent a way of living in a new society. How can positive economics really take off? Now that social entrepreneurship is a respected concept, we need to invent its future. It means new alliances between social actors, business actors and public authorities. We must imagine solutions built on these three pillars, which would combine companies’ strength, the mighty imagination of inventors, and incentives given by public authorities, to reach efficient and less costly solutions. Whatever the sector of industry, everyone has the opportunity to reinvent models more environmentally friendly and more “human-friendly”. Positive economics should not be a fashion, it should be a transformative adventure.
RÉDACTRICE EN CHEF : Isabelle Lefort DIRECTEUR ARTISTIQUE : Émilien Guillon SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Emilie Esnaud-Victor INTERVIEWS, ENQUÊTES, REPORTAGES : Côme Bastin, Lysiane Baudu CHEF DE FABRICATION : Diane Mourareau Édité par We Demain Groupe GS. Principaux associés : François Siegel, Jean-Dominique Siegel, Sylvain Attal. Siège social : 92, av. Victor-Cresson, 92130 Issy-les-Moulineaux. Tél. : 01 40 95 57 00 — Gérant et directeur de la publication : François Siegel — Impression : Groupe S.C.E. Prométhée Concept. « Le LH Forum est une initiative du Groupe PlaNet Finance et de la Ville du Havre, en association avec la CODAH, la CCI du Havre et le Grand Port maritime du Havre, avec le soutien de : GDF SUEZ, Groupe La Poste, Mirova, Renault, KPMG, Caisse des Dépôts, Total, RATP, Éco-Emballages, ING, Aéroports de Paris, ERDF, L’Oréal, FNAC, Mutualité Française, Suez Environnement-Sita, Docks Vauban ; de nos partenaires médias : le Monde, France Inter, la Tribune, Euronews, Slate.fr, Youphil.com, We Demain, EcoplusTV ; et de nos partenaires réseaux : Ashoka, Wild-Touch, Shamengo, OuiShare, Soon Soon Soon, Collège des directeurs du développement durable, Forum pour l’Investissement Responsable (FIR), Finance Innovation, TBLI Conference, Global Links, Syndicat des énergies renouvelables. »