[LH FORUM] Positive News n°2

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NUMÉRO 2

P+SITIVE NEWS ÉDITÉ PAR

POUR LE LH FORUM r

AGENDA JEUDI 26 SEPT.

9 H 20 à 10 H40

© CÉDRIC GRISEL ET GILDAS OUTREQUIN

RSE : LA RESPONSABILITÉ DES ENTREPRISES ENVERS LA SOCIÉTÉ ET LA PLANÈTE

JUST DO IT !

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CSR: THE COMPANIES’ RESPONSIBILITY TO SOCIETY AND THE PLANET Room A.

JEREMY RIFKIN CROIT EN LA 3E RÉVOLUTION INDUSTRIELLE EN FRANCE. JEREMY RIFKIN BELIEVES IN THE THIRD INDUSTRIAL REVOLUTION FOR FRANCE. ’auteur de La Troisième Révolution industrielle Jeremy Rifkin présentera, le 25 octobre prochain au World Forum de Lille, son Master Plan pour appliquer la 3e révolution industrielle à l’échelle de la région Nord-Pas-de-Calais. «¦Aujourd’hui, la France est en capacité de rattraper l’Allemagne dans la 3e révolution. Et elle peut aussi être à la pointe du mouvement pour une économie responsable¦», a-t-il assuré, avant de conclure : «¦Just do it¦!¦» Réussir l’économie positive est en effet possible. Tata Group en apporte la preuve éclatante. Comme l’a expliqué Ravi Kant, le vice-président du géant industriel indien, on peut créer la voiture la moins chère du monde, lancer dans les prochaines semaines la Nano House – une maison écoconçue vendue 500 euros en mesure d’apporter une solution au problème du mal-logement pour des millions d’Indiens –, tout en prévoyant d’accroître son chiffre d’affaires de 100 milliards à 500 milliards de dollars en 2021. Le secret¦? Une vision à long terme depuis la naissance du groupe en 1868.

Après l’introduction de Jean-Pierre Sicard, président de Novethic, les LH Ideas sur la responsabilité des entreprises donneront la parole à Vincent Baholet, de la fondation Face, Jacky Lintignat, directeur de KPMG France, et Augustin de Romanet, PDG d’ADP. Salle A.

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n October 25th, 2013, author of The Third Industrial Revolution Jeremy Rifkin will unveil his Master Plan to implement such a revolution in Nord-Pas-de-Calais, Northern France. “France is well positioned to catch up with Germany”, he said, to add: “France can also pioneer a new socially-responsible revolution. So, just do it!” As the world is dangerously dancing on the brink, the only solution to save it is to act, to commit oneself to a new paradigm. Examples are numerous. One is Indian industrial conglomerate Tata Group. Its vice chairman Ravi Kant explained how the cheapest car in the world was born, and how, in a few weeks, the Nano House, an economical and ecological house, will be sold for 500 euros to the many Indians in dire need of a home. In the meantime, Tata Group should see its revenues leap from 100 billion to 500 billion dollars in 2021. The Indian company has a secret, which its representative was willing to share: it cultivates a long-term strategy since its inception in 1868.

11 H 30 à 13 H

ÉNERGIE : VERS UN NOUVEAU MODÈLE ?

Jean-Marc Jancovici, associé de Carbone 4 et président de The Shift Project, ouvrira la session, avant de céder la parole à Yves Paccalet, philosophe, journaliste et naturaliste, sur le thème du gaz de schiste. Salle A.

ENERGY: TOWARDS A NEW MODEL?

Debate: for or against shale gas? Room A. Jusqu’au 29 septembre

MARCHÉ LOCAVORE AUX DOCKS VAUBAN

Au cœur du LH Forum 2013, une quinzaine d’artisans et producteurs, fromagers, maraîchers, brasseurs, apiculteurs, cidriers et ostréiculteurs, proposent leurs produits issus d’une agriculture à dimension humaine.

LOCAVORE MARKET

At the initiative of Docks Vauban, a locavore market takes place, in connection with the LH Forum, from 25 to 29 September, in the street of the shopping and leisure centre close to the “Océane Docks”.

75% DES FRANÇAIS

considèrent que l’entrepreneuriat social est utile pour lutter contre les problèmes sociaux et environnementaux.


INITIATIVES Pour résoudre les tensions au Moyen-Orient, Jamil Abu-Wardeh n’utilise ni la guerre, ni la diplomatie, mais le rire. Ce producteur de télévision londonien le sait, la comédie connecte les publics. Aussi, il a imaginé une tournée comique, L’Axe du mal, qui a enflammé les planches de Dubai à Amman. Son idée : décloisonner les cultures et dépasser les clichés entre les peuples grâce à l’autodérision. Humour et économie positive se rencontreront à 10 h 40, salle B.

UN MEILLEUR ACCÈS À LA SANTÉ AU BRÉSIL

Comment offrir un accès à la santé aux populations les plus défavorisées ou les plus éloignées des grands centres urbains brésiliens ? Comment les informer et faire de la prévention ? Pour répondre à ces questions, un médecin brésilien, Roberto Kikawa, a eu l’idée en 2009 de lancer le Centre d’intégration pour l’éducation et la santé (CIES), et surtout de le doter d’un véhicule équipé des derniers outils technologiques. Depuis, ses « camions santé » sillonnent le pays et ont touché des dizaines de milliers de personnes.

© CÉDRIC GRISEL ET GILDAS OUTREQUIN

TOURNÉE COMIQUE “L’AXE DU MAL”

JOSEPH STIGLITZ

“IL FAUT EN FINIR AVEC L’AUSTÉRITÉ” “AUSTERITY DOESN’T WORK” LE PRIX NOBEL D’ÉCONOMIE JOSEPH STIGLITZ OFFRE SES RECOMMANDATIONS POUR UN MONDE PLUS PROSPÈRE ET PLUS JUSTE EN 2030. NOBEL PRIZE ECONOMIST JOSEPH STIGLITZ LAYS THE GROUND FOR A PROSPEROUS AND FAIR WORLD IN 2030.

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e constat sur le monde actuel pourrait inciter au pessimisme : crises à répétition, chômage de masse, pauvreté qui menace, sans oublier les enjeux environnementaux et l’émergence d’extrémismes en tous genres. Jacques Attali et Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie, veulent cependant rester optimistes. Si Jacques Attali a dit, lors de la séance plénière du LH Forum, le 25 septembre, qu’il était convaincu que ce qu’il disait sur l’économie positive « n’arriverait jamais », cela a été pour s’empresser d’ajouter : « Assurons-nous que cela ait lieu, non pas après une nouvelle crise, ni même avant, mais à la place. » Quant à Joseph Stiglitz, il est allé jusqu’à détailler un agenda qui permettrait au monde d’avoir une économie plus forte à l’horizon 2030. Au-delà de la lutte contre le changement climatique et de la promotion de la technologie, l’économiste a souligné la nécessité impérieuse de réglementer le secteur bancaire, pour s’assurer que les banques fassent ce qu’elles doivent faire, c’est-à-dire prêter de l’argent à l’économie. Il a d’ailleurs rappelé que les activités de prêts aux États-Unis étaient actuellement de 25 % inférieures

à leur niveau d’avant-crise. En outre, il a, à plusieurs reprises, mis en garde contre les politiques d’austérité adoptées un peu partout dans le monde. « Il faut en finir avec l’austérité, s’est-il exclamé, elle ne marche pas ! », mettant en avant des exemples tels que les mesures prises dans les années 1930 par le président Herbert Hoover, qui ont mené à la Grande Dépression, ou celles, plus récentes, conduites sous l’égide de la Banque mondiale un peu partout dans le monde. Le résultat de cette austérité imposée est une économie bien plus faible que ce qu’elle pourrait être, a-t-il expliqué, citant l’exemple d’un taux de chômage de 60 % chez les jeunes en Grèce. « Nous mettons vraiment notre avenir en danger », a-t-il assuré. Autre problème à régler, celui du manque d’égalité des chances. « Vous avez intérêt à bien choisir vos parents si vous voulez exprimer tout votre potentiel », a plaisanté Joseph Stiglitz. De fait, le succès d’un jeune dépend aujourd’hui avant tout des moyens financiers et du niveau d’éducation de ses parents. Enfin, l’économiste s’est penché plus précisément sur les problèmes de l’Europe. « La façon dont la zone euro a été mise en place comportait

LES MESURES POUR UN

N° 16 : Indexer la rémunération des dirigeants sur la positivité de l’entreprise + N° 17 : Renforcer les actionnaires de long terme + en développant des contrats de performance environnementale et sociale (CPES) + N° 20 : Rendre obligatoire l’affichage de  faisant des exemples et des précurseurs pour les économies d’énergie, la rationalisation des achats…) + N° 22 : Engager le dével et en renforçant l’accessibilité des données publiques  via data.gouv.fr) + N° 23 : Étendre le concept de responsabilité élarg systèmes productifs) + N° 24 : Défavoriser fiscalement les organisations non positives et valoriser les comportements posi années 2000) + N° 26 : Mettre le numérique au service de l’innovation par tous et pour tous + N° 27 : Lancer une négociation  l’efficacité énergétique + N° 29 : Sensibiliser les élèves des écoles à l’altruisme et à l’économie positive + N° 30 : Rendre le ser No. 17: Reinforce long-term shareholders’ status + No. 18: Include positive criteria on public markets’ tenders and awards + N + (SEPC)  + No. 20:  Make  information  display  of  products’  social  and  environmental  impact  compulsory  + No. 21: Make sure t purchase rationalization) + No. 22: Launch the development of an e.administration and an open government (by developing c producers’ expanded responsibility to goals other than just recycling (with circular economy, applied to all productive system cooperation clusters (by leaning on the example of competitiveness clusters set in the years 2000) + No. 26: Use digital ec governance. + No. 28: Encourage the use of renewable energy and energetic efficiency + No. 29: Increase school pupils’ awa


POSITIVES AREVA OUVRE UNE CENTRALE D’ÉOLIENNES AU HAVRE

Parmi les 3 000 participants à la conférence inaugurale, l’actrice Carole Bouquet, marraine de l’association La Voix de l’enfant, contre l’enfance maltraitée.

à la base des faiblesses », a-t-il remarqué. Pour y remédier, l’Europe devrait se doter d’une nouvelle structure, incluant une union bancaire et un marché d’euro-obligations. De même, des politiques de croissance devraient remplacer l’austérité et il faudrait adopter de véritables politiques industrielles. Autant dire que Joseph Stiglitz a incité les Européens à revisiter leurs priorités. Il a fait de même, cependant, avec le reste du monde. « Comme jamais auparavant, nous avons aujourd’hui les ressources et les connaissances pour faire émerger une économie du partage. Ne pas le faire serait inexcusable », a-t-il conclu.

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oday, the world seems fraught with danger: recurring economic crises, with high youth unemployment and poverty for many, environmental tensions and extremisms of all sorts. However, visionaries like Jacques Attali and Nobel Prize economist Joseph Stiglitz remain optimistic. As Jacques Attali said on Wednesday, September 25, “I am convinced that what I am saying [about positive economics] will not happen”. Just before adding: “Let’s make sure it does, not after a new crisis, not before, but instead.” As for Joseph Stiglitz, he went as far as giving an agenda that should be adopted to make sure that by 2030, the world has a stronger economy. Beyond protecting the environment and promoting technology, “there is, he said, first and foremost, a need to regulate the financial sector and restore banks in what they are supposed to do, which is lending money. He reminded the audience that lending in the US is still 25%

below its pre-crisis level. He cautioned against austerity measures that are taken everywhere in the world. “Austerity doesn’t work!” he exclaimed, citing cases like US President Herbert Hoover’s program in the 1930’s that led to the Great Depression and experiments more recently undertaken under the aegis of the World Bank around the world. So far the result of imposed austerity means an economy that is much weaker than it should be, with, for example, 60% of young people unemployed in Greece. “We really jeopardize our future”, said Stiglitz. Another point that the economist made was the need to fight against growing inequality. “Today, you’d better choose the right parents if you want to express your full potential”, he quipped. Indeed, today’s young people’s future depends essentially on their parents’ financial abilities and education, not on their true potential... Joseph Stiglitz also addressed some more pressing issues for Europe. “The way the Eurozone was set up was flawed. Unless its structure is changed, there will be an ingrained fragility”, he said. Changing the Eurozone would mean adding a banking union to the current organization, as well as eurobonds. Similarly, growth policies should replace austerity measures and a broad industrial policy should be implemented. In other words, Joseph Stiglitz firmly advocated a reassessment of Europe’s current priorities. He did the same, however, for the rest of the world. “We have the resources and the knowledge to build a shared economy like never before. It would be inexcusable not to do it”, he concluded.

En 2015, Areva, EDF et Alstom s’installeront au Havre pour la fabrication de pales de turbines à destination des futurs champs éoliens français. Nouveaux métiers, nouvelles formations : le projet devrait permettre de créer 2 000 emplois directs. À Dieppe, Le Tréport ou encore Fécamp, on attend déjà les premières livraisons pour un appel d’offres total portant sur 3 000 mégawatts.

INDE : POLLINISER LES BONNES IDÉES Lancé par le professeur Anil Gupta, le réseau Honey Bee est constitué de volontaires qui parcourent la campagne indienne à la recherche d’innovations de nature à être reproduites dans d’autres parties du pays. Mieux, si ces innovations, souvent le fruit de l’observation de gens simples et pragmatiques, peuvent être commercialisées, Honey Bee organisera leur production à grande échelle et déposera des brevets. Lancé il y a plusieurs années, le réseau est désormais présent dans plus de 75 pays.

NE ÉCONOMIE P+SITIVE

N° 18 : Intégrer des critères positifs dans les choix des marchés publics + N° 19 : Rénover les partenariats public-privé (PPP)  +  l’impact social et environnemental des produits + N° 21 : Rendre les administrations publiques véritablement positives (en en  loppement d’une e-administration et d’un open government (en développant le cloud computing au sein des administrations

gie des producteurs à d’autres problématiques que le recyclage (en s’appuyant sur l’économie circulaire à appliquer à tous les  itifs + N° 25 : Créer des pôles de coopération territoriale positive (en s’appuyant sur l’exemple des pôles de compétitivité des   sociale sur l’introduction du long terme dans la gouvernance de l’entreprise + N° 28 : Encourager les énergies renouvelables et  rvice civique obligatoire et international + No. 16: Closely link companies’ leaders’ compensation with companies’ positiveness.  No. 19: Renovate public-private partnerships (PPP) and transform them into social and environmental performance contracts  that public administrations are effectively positive (administrations should set examples and pioneer energy savings and  cloud computing in public offices and by reinforcing access to public data, via data.gouv.fr) + No. 23: Enlarge the concept of  ms) + No. 24: Fiscally favor positive behavior and impose tax on non-positive organizations + No. 25: Create positive territorial  conomy to foster innovation by all and for all + No. 27: Launch social negotiations to introduce long-term views in corporate  areness on altruism and positive economy + No. 30: Make civil service international and compulsory


© CÉDRIC GRISEL ET GILDAS OUTREQUIN

CYNTHIA FLEURY “NOUS SOMMES TOUS DES ACTEURS PUBLICS” “ALL OF US CAN BE PUBLIC ACTORS” CYNTHIA FLEURY, PHILOSOPHE ET PSYCHANALYSTE, PROFESSEUR À L’AMERICAN UNIVERSITY OF PARIS, NOUS PROPOSE SON ANALYSE SUR L’ÉCONOMIE POSITIVE. CYNTHIA FLEURY, PHILOSOPHER AND PSYCHOANALYST, PROFESSOR AT THE AMERICAN UNIVERSITY OF PARIS, GIVES US HER ANALYSIS OF POSITIVE ECONOMICS. On parle beaucoup d’économie positive en ce moment, mais pendant ce temps l’économie négative continue… Que les sociétés apprécient de manière très différenciée l’économie positive, le développement durable, la transition écologique, rien de très surprenant à cela. En revanche, que cela serve d’alibi aux sociétés démocratiques occidentales pour ne pas être pionnières dans la réinvention et la régulation sociale et environnementale de l’économie est très dommageable. Elles ne voient pas que c’est là un levier pour sortir de la crise et apaiser le ressentiment des citoyens. Ne pas s’en inspirer pour conduire de nouvelles politiques publiques ne confinera qu’à plus de déflagration sociale. Pour atteindre cette économie positive, faut-il que tout le monde s’engage ? Il s’agit en effet de comprendre la dynamique écosystémique qui nous relie. Nous sommes tous des acteurs publics, de l’éducation des parents aux conseils municipaux, en passant par les médias et les entrepreneurs. Êtes-vous optimiste sur la mise en place d’un nouveau « contrat social » ? L’État et ses institutions n’ont plus le monopole du contrat social. Ce sont aujourd’hui d’autres acteurs qui assument la défense de ce patrimoine démocratique. De plus en plus d’outils citoyens de

la régulation démocratique font leur apparition. Ce sont le Collectif Roosevelt, le pacte civique, les économistes atterrés, le Club de Budapest, négaWatt, etc. Tous mettent à disposition des citoyens de l’open data, proposent des contre-projets législatifs, diffusent ou organisent des formations citoyennes… Demain, sans doute formeront-ils des listes électorales civiles. Concernant la protection du contrat social, il semble que les hommes politiques n’aient plus la main. En revanche, ils suivront. Ils ont changé de place dans la boucle de légitimation démocratique : ils valident les expérimentations et permettent de les généraliser davantage. Positive economics is fashionable at the moment. However, in the meantime, “negative economics” keeps going… This is not surprising that societies gauge current trends like positive economics, sustainable development and ecological transition in very different ways. However, Western democracies should not use this as an alibi to stand idle instead of pioneering an overhaul and new regulation of the economy at a social and environmental level. They don’t see how positive economics can be a lever to get out of the current crisis and assuage citizens’ resentment. If these societies persist in ignoring positive economics, it can only lead to more social strife.

What is the recipe to reach positive economics? Should everyone commit to it? Indeed, we need to understand how our world makes us interdependent. All of us can be public actors, in the education of parents or municipal counselors, media and entrepreneurs. Do you think a new “social contract” will be implemented one day? The central state and its institutions don’t have a monopoly on the social contract anymore. Other actors now defend this central and traditional element of democracy. More and more tools, used by citizens for democratic regulation, are emerging now, such as the Roosevelt Collective, the civil pact, appalled economists, the Budapest Club, negaWatt, etc. These groups allow every citizen to access open data, propose counter-measures and bills to parliament, organize or spread citizens’ training for a more active citizenship. In the near future, they might set up civil electoral lists. As far as the protection of the social contract is concerned, it seems as if politicians don’t have the upper hand anymore. But they will follow what citizens impulse. Their place has changed in the ecosystem of democratic legitimization. Their role is now to validate new experiments and make sure they spread.

RÉDACTRICE EN CHEF : Isabelle Lefort DIRECTEUR ARTISTIQUE : Émilien Guillon SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Emilie Esnaud-Victor INTERVIEWS, ENQUÊTES, REPORTAGES : Côme Bastin, Lysiane Baudu CHEF DE FABRICATION : Diane Mourareau Édité par We Demain Groupe GS. Principaux associés : François Siegel, Jean-Dominique Siegel, Sylvain Attal. Siège social : 92, av. Victor-Cresson, 92130 Issy-les-Moulineaux. Tél. : 01 40 95 57 00 — Gérant et directeur de la publication : François Siegel — Impression : Groupe S.C.E. Prométhée Concept. « Le LH Forum est une initiative du Groupe PlaNet Finance et de la Ville du Havre, en association avec la CODAH, la CCI du Havre et le Grand Port maritime du Havre, avec le soutien de : GDF SUEZ, Groupe La Poste, Mirova, Renault, KPMG, Caisse des Dépôts, Total, RATP, Éco-Emballages, ING, Aéroports de Paris, ERDF, L’Oréal, FNAC, Mutualité Française, Suez Environnement-Sita, Docks Vauban ; de nos partenaires médias : le Monde, France Inter, la Tribune, Euronews, Slate.fr, Youphil.com, We Demain, EcoplusTV ; et de nos partenaires réseaux : Ashoka, Wild-Touch, Shamengo, OuiShare, Soon Soon Soon, Collège des directeurs du développement durable, Forum pour l’Investissement Responsable (FIR), Finance Innovation, TBLI Conference, Global Links, Syndicat des énergies renouvelables. »


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