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Sega Tipik

« Les textes, eux, sont souvent profonds ; avec des thèmes tels que la vie de tous les jours, la mer, le mysticisme, l’espoir, le désespoir, l’amour… »

C’est sur des plantations sucrières au XVIII e siècle qu’est né le Sega Tipik à Maurice, cette première expression musicale profonde de la population des esclaves. Évoluant au fil du temps, le Sega Tipik est depuis 2014 inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

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Photos : Sylvian Sebille

« C’est seulement à partir du moment où le Sega Tipik a été inscrit au patrimoine mondial, qu’on a commencé à vraiment faire la différence entre le sega actuel et le Sega Tipik », expliquent Marousia Bouvery et Alain Muneean du groupe Abaim, qui ont une trentaine d’années d’expérience dans le domaine. Unique et spécifique à la culture de Maurice, le Sega Tipik puise ses origines dans les pratiques musicales et dansées des populations esclaves africaines, mais a évolué au fil du temps, s’enrichissant de plusieurs influences des différents peuples de l’île, notamment indiennes.

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