MAGAZINE SANTE ACTIVE DE JUIN 2011

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santé active votre santé

w Asthme :

dédramatiser avec l’éducation thérapeutique w Le sommeil

c’est la santé ! Service

w La Caisse d’Assurance

Retraite et de la Santé au Travail, au service des salariés, des entreprises et des retraités

Dossier Régimes alimentaires

Ne vous laissez pas prendre au piège !

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Le magazine de votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe juin 2011

N°40


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santé active

Patrick Negaret Directeur de l’Assurance Maladie de la Sarthe

juin 2011 - n°40

édito

Internet à votre service

Les futurs enjeux de l’Assurance Maladie se profilent dès aujourd’hui. Favoriser l’accès aux soins et informer les assurés de façon personnalisée font partie de nos premières préoccupations. Les difficultés économiques ne doivent pas être un frein à la préservation de son capital santé. Ainsi, votre Cpam propose une aide financière supplémentaire pour faciliter l’adhésion à une complémentaire santé (voir page 11, Complémentaire santé). Mais notre rôle est aussi de vous prémunir contre les fléaux que sont les maladies cardio-vasculaires, l’obésité, la lombalgie par la mise à disposition de services offerts par votre Caisse (retrouvez plus d’informations sur masanteactive.com).

Nos services deviennent de plus en plus personnalisés et accessibles grâce, notamment, à internet. Mon compte ameli est une porte d’entrée simple et efficace pour celles et ceux qui ont besoin de réponses personnalisées et rapides. Vous cherchez les tarifs d’un professionnel de santé ? Consultez ameli-direct.fr. Vous avez besoin d’une attestation de carte Vitale ? Ouvrez votre compte ameli sur ameli.fr et imprimez-la directement. Une question à poser à un conseiller ? Depuis votre compte ameli, vous pouvez lui envoyer un e-mail. Des services accessibles, pratiques et pris en charge par votre Cpam. C’est aussi ça l’Assurance Maladie solidaire.

L’ a c t u a l i t é d e v o t r e C a i s s e d ’ A s s u r a n c e M a l a d i e d e l a S a r t h e santé Active

Date de parution : juin 2011 240 000 exemplaires Distribution gratuite Ne pas jeter sur la voie publique Dépôt légal : à sa parution N°ISSN : 1289 - 2424 Editeur : CPAM de la Sarthe - 178, avenue Bollée 72033 Le Mans Cedex 9 Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 Directeur de la publication : Patrick Negaret Rédactrice en chef : Sophie Guibot-Letestu Rédaction : Emmanuel Chevreul, Claude Hubert, Bérengère de Porzamparc Photographies : Ad’Hoc Photographie, Cnamts, Cpam de la Sarthe, Getty-Images, Julie Bourges, phovoir, Waap Conception-réalisation : Pollen - 06 83 20 37 23 Impression : Imaye graphic - 02 43 67 86 78

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votre santé > Asthme : dédramatiser avec l’éducation thérapeutique > Le sommeil, c’est la santé !

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votre bien-être > L’hospitalisation à domicile : pensez-y !

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service > Carsat : au service des salariés, des entreprises et des retraités > M’T Dents : L’Assurance Maladie offre à vos enfants un rendez-vous chez le chirurgien-dentiste

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Questions/réponses > Carte Vitale : le sésame pour être bien remboursé

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en pratique

Régimes alimentaires Ne vous laissez pas prendre au piège > Le rapport de l’Anses : Les régimes trop restrictifs sont inefficaces > Réussir un régime : “Il faut revenir à une alimentation naturelle et non industrielle”

près de chez vous > Arrêt cardiaque : des gestes qui sauvent > Géraldine Lalanne, conciliateur Etre à l’écoute des usagers insatisfaits

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votre santé

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Asthme Dédramatiser avec l’éducation thérapeutique w w w Bien vivre avec son asthme, cela s’apprend. Au-delà des médicaments pas toujours nécessaires, une éducation thérapeutique plus générale permet de maîtriser son environnement pour atteindre une qualité de vie normale.

L’

asthme, “il faut apprendre à vivre avec” n’hésite pas à dire François Goupil, chef du département des maladies respiratoires au centre hospitalier du Mans. “En 15 ans, la situation des asthmatiques a fortement changé”, constate-t-il. Cependant persiste une image : “l’asthme, c’est grave”. Elle est en partie liée à la prise de cortisone sous forme de comprimés ou de piqûre, avec des effets secondaires non maîtrisés. Cela n’a plus cours. Depuis les années 80, “nous utilisons des corticoïdes inhalés, sans effets secondaires importants, qui agissent

un peu comme de la crème sur la peau : directement. Par inhalation, le principe actif va sur les alvéoles du poumon”, explique François Goupil. Reste qu’il faut apprendre à inhaler correctement : vider ses poumons, inspirer et bloquer pour que les molécules actives aillent bien au contact des alvéoles pulmonaires. C’est un savoir faire pas si simple à acquérir… François Goupil plaide pour “une éducation thérapeutique du patient”. Concernant les asthmatiques, elle passe par un dialogue avec le médecin traitant et une consultation régulière de contrôle

L’asthme en chiffres 3,5 millions d’asthmatiques en France dont une majorité combine cet asthme avec une allergie. L’asthme occasionne 840 000 jours d’hospitalisation et près d’un millier de décès par an. Pour plus d’informations : www.asthme-allergies.org

Il faut apprendre à vivre avec !

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chez un pneumologue. Le patient apprendra à connaître sa maladie et à en être le principal acteur. Le pneumologue vérifiera la technique d’inhalation, validera la compétence de l’asthmatique à suivre son traitement, proposera une épreuve de souffle pour évaluer ses capacités.

w Un lien fort entre asthme et allergies Mais l’éducation thérapeutique pour les asthmatiques passe d’abord par “l’hygiène de vie” selon François Goupil. Elle concerne toutes les personnes sujettes à des allergies. “Les trois quarts des asthmes ont une composante allergique”, révèle François Goupil. Conseil de base : aérer l’intérieur de la maison pour lutter contre la prolifération des acariens ou de champignons favorisés par l’humidité, se méfier des poils d’animaux, chat ou cheval en particulier… Dans cette logique où l’asthmatique cherche à se préserver, certains métiers sont à envisager avec prudence : boulangerpâtissier, métiers de la santé, coiffeur, peintre, métiers liés au bois ou au ménage… tous les environnement à poussière. L’hygiène de vie concerne aussi la lutte contre le tabac. Beaucoup d’asthmatiques fument ! Mais pour autant faut-il s’interdire de faire du sport par exemple ? Non. Même sous forme intensive, il est conseillé. Avec quelques précautions. Pour certains, une inhalation de ventoline prescrite un quart d’heure avant l’effort. Ou savoir prendre la décision de s’abstenir un jour particulièrement chaud. w w w


votre santé

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Le sommeil, c’est la santé ! w w w C’est une évidence : un bon sommeil est synonyme de bonne santé. Mais, mettons-nous vraiment toutes les chances de notre côté pour se laisser tomber dans les bras de Morphée ?

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ormir profondément, avec régularité, permet de reposer efficacement son corps et son cerveau, de reconstituer ses ressources énergétiques et ses défenses immunitaires pour mieux affronter la vie quotidienne et ses multiples aléas, physiques ou psychologiques. A l’inverse, des insomnies à répétitions peuvent atténuer la vigilance, notamment au travail et au volant, et provoquer des accidents. Elles perturbent également les régulations hormonales et engendrent, par exemple, surpoids et diabète ou encore ralentissement de la croissance chez l’enfant…

Il faut inverser la tendance ! Arrêter de se coucher de plus en plus tard et s’obliger à se lever plus tôt

* Organisation de coopération et de développement économiques

Faut-il faire la sieste ? Pour un bon dormeur, une sieste, même dans un fauteuil, fait toujours office de pause réparatrice dans la journée, à condition de n’être ni trop longue ni trop tardive. “Il est intéressant de connaître ses rythmes thermiques, car c’est au moment où la température de son corps est la plus basse que le sommeil est le plus profitable.

C’est le cas, notamment, après le déjeuner. A l’inverse, il faut éviter les siestes après le dîner”, explique François Marchand. Le médecin rappelle également qu’il faut être, en particulier, très attentif aux rythmes de l’enfant. “A l’école élémentaire, 10 % des enfants auraient encore besoin de faire une sieste”.

Les Français semblent conscients de l’importance qu’il faut accorder au sommeil. Pour preuve : selon plusieurs études de l’OCDE*, nous dormons plus longtemps que nos homologues occidentaux soit, en moyenne, 8 heures et 6 minutes par jour. Pourtant, 5 à 6 millions de nos compatriotes déclarent souffrir d’insomnies qui, dans la majorité des cas, pourraient se soigner sans recourir aux médicaments. “Trop souvent, le lit n’est pas seulement utilisé pour dormir, mais aussi pour regarder la télévision, se nourrir…”, constate le docteur François Marchand, spécialiste des pathologies du sommeil exerçant dans les hôpitaux Sainte-Anne et Salpêtrière à Paris.

w Adopter les bons rythmes Selon ce praticien, deux causes majeures favorisent les troubles du sommeil : le mal-être et le nonrespect des cycles naturels. “En ce sens, ce n’est pas l’insomnie qu’il faut soigner, mais sa cause”, souligne le docteur Marchand. Ainsi, pour mieux dormir il est avant tout conseiller d’apprendre à se relaxer, à évacuer l’anxiété.

Dans un second temps, il est capital d’adopter les bons rythmes. “Il faut inverser la tendance ! Arrêter de se coucher de plus en plus tard et s’obliger à se lever plus tôt, à la lueur du jour, et à heure fixe… weekend compris”, poursuit le médecin. Ce dernier recommande aux personnes trouvant difficilement le sommeil, de proscrire les dîners copieux, toute forme d’excitant (alcool, cigarettes, café…) après 16 heures, les siestes longues et tardives, ainsi que les exercices sportifs en soirée. “Enfin, il est inutile de rester au lit lorsque l’on se réveille inopportunément”, poursuit le docteur Marchand. “Au contraire, j’encourage tous mes patients à dédramatiser leurs insomnies et à les utiliser du mieux possible”. Cette attitude permet d’apprivoiser le manque de sommeil pour mieux le circonscrire. Gérer son stress et son temps, dormir entre 4h30 et 9h - à vous de trouver votre rythme en fonction de vos propres besoins physiologiques -, telles sont les conditions d’un sommeil réellement réparateur. w w w

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votre bien-être

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L’hospitalisation à domicile : Pensez-y ! w w w Un service d’hospitalisation à domicile (HAD) est opérationnel en Sarthe depuis une dizaine d’années. Tout d’abord réservé aux habitants du Mans et de la périphérie mancelle, l’HAD a étendu son rayon d’action.

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éré par l’association Hygiène Sociale de la Sarthe, le service d’hospitalisation à domicile couvre les deux tiers des communes sarthoises. L’ouverture récente de deux nouvelles antennes (La Ferté-Bernard et Conlie) permet à cette structure de prendre en charge jusqu’à 60 malades.

“L’hospitalisation à domicile est une alternative à l’hospitalisation traditionnelle. Elle offre la possibilité de rester chez soi pour recevoir les mêmes soins que dans un hôpital, avec les mêmes exigences sanitaires, dans la mesure où l’état du patient est stabilisé en amont”, résume Céline Piveteau directrice de l’HAD en Sarthe. “Dans cet esprit, nous intervenons auprès de patients atteints de pathologies aigües ou chroniques, nécessitant la plupart du temps des traitements complexes”. L’HAD assure notamment des soins médicaux et paramédicaux, des soins palliatifs, réalise des pansements nécessitant plus de 30 minutes de soins quotidiens et de nombreux autres soins. “Nous accompagnons le malade, mais aussi sa famille qui est impliquée pleinement dans le processus”.

w Des professionnels à

votre écoute L’équipe d’hospitalisation à domicile est, par nature, pluridisciplinaire. Elle comprend des infirmiers, des aides-soignants, des psychologues, des assistantes sociales et des médecins coordinateurs qui soutiennent et conseillent le médecin traitant. Ce dernier reste prescripteur durant toute la prise en charge. “Sur le département, nous employons une cinquantaine de professionnels et travaillons aussi, sur

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Un service ouvert à tous Les équipes de l’HAD prennent en charge des patients de tous âges, y compris des jeunes. Les “moins de 18 ans” représentent 20 % des malades de la HAD. “Comme pour les malades adultes, nos soins sont très diversifiés : du soin palliatif à des soins post chirurgicaux”, souligne Céline Piveteau. “Ce mode

Conlie et La Ferté-Bernard, avec des infirmiers libéraux”, précise Céline Piveteau. “Notre service n’intervient que sur prescription médicale. Au préalable, nous nous rendons systématiquement au chevet du patient quand il est hospitalisé puis à son domicile pour mettre en place le projet thérapeutique, planifier l’installation du matériel médicalisé et, surtout, appréhender les besoins du malade et de la famille”.

d’hospitalisation peut être très bien adapté aux besoins de la jeunesse”. De plus, les domaines de la santé susceptibles d’être pris en charge sont de plus en plus ouverts : cancérologie, orthopédie, périnatalité, neurologie, gériatrie, cardiologie, psychiatrie, par exemple.

L’hospitalisation à domicile en chiffres En 2010, 10 000 journées d’hospitalisation à domicile ont été assurées en Sarthe. Durant la même année, l’HAD en Sarthe a pris en charge 234 patients différents. La durée moyenne de soins est de 25 jours.

Depuis 2009, l’HAD est reconnue comme un mode d’hospitalisation à part entière et, par conséquent, est prise en charge par l’Assurance Maladie dans des conditions similaires à celles d’un séjour à l’hôpital. Aujourd’hui, la volonté des pouvoirs publics est de développer cette pratique de l’hospitalisation à domicile qui permet de limiter l’affluence dans les hôpitaux et, répond à une évolution des mœurs. Bien entendu, c’est également le confort du patient qui est au cœur de ce dispositif. Souvent, l’hospitalisation à domicile renforce l’autonomie et le moral des patients, et offre une plus grande proximité avec l’équipe médicale. w w w

Notre objectif est d’appréhender les besoins du malade et de la famille


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dossier 07 >

Régimes alimentaires

Ne vous laissez pas prendre au piège w w w Avec l’arrivée des beaux jours, les magazines rivalisent de Unes alléchantes pour présenter le dernier régime “miracle” qui promet de faire perdre rapidement ses kilos avant d’enfiler le maillot ! Mais attention, un régime n’est pas un acte anodin. Il peut même avoir des effets néfastes s’il n’est pas raisonnable et encadré par un professionnel de la santé. Le point sur les bons réflexes et les mauvaises habitudes.

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es Français grossissent et pourtant les rayons des librairies sont envahis par les livres de régimes à l’heure où les ventes de produits alimentaires dits “light” explosent. Pourquoi un tel phénomène ? S’il ne faut pas nier que certains doivent se mettre au régime, et par conséquent envisager des modifications alimentaires, encore faut-il savoir ce qu’il faut changer dans son assiette ! “Lors d’une consultation, un jeune obèse s’étonnait de ne pas perdre du poids alors qu’il buvait

un litre et demi par jour… D’eau ? lui aije demandé. Non, de jus de fruits industriels ! me répondit-il”, raconte le docteur Laurent Chevalier, consultant en nutrition. Avec la succession de messages parfois contradictoires entre les industriels de l’alimentation, les autorités sanitaires ou son propre entourage, les gens qui souhaitent maigrir sont perdus et finissent par avoir de mauvaises habitudes croyant bien faire. Au risque de reprendre ses kilos et de perdre, au passage, toute estime de soi.

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Le rapport de l’Anses

Les régimes trop restrictifs sont inefficaces w w w En novembre 2010, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) a rendu public un rapport d’étude pour juger l’efficacité des derniers régimes à la mode. Le résultat est clair : ils sont inefficaces et peuvent même être dangereux pour la santé. w L’évaluation du risque des régimes La population française grossit, c’est un fait, le surpoids et l’obésité touchent respectivement 32 % et 15 % des Français de plus de 18 ans. Pour ces personnes, la mise en place d’un régime alimentaire est donc recommandée, mais il doit se faire avec un suivi médical. Une autre partie de la population pratique des régimes alimentaires dans un but purement esthétique. Elle s’inspire des derniers régimes à la mode, sans avoir toujours conscience des dangers qu’ils peuvent représenter. C’est dans cette optique que l’Anses (l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) a publié un rapport fin 2010 reprenant les 15 régimes les plus populaires du moment* afin d’étudier leur efficacité et leurs impacts sur les apports nutritionnels. Le résultat de cette étude est sans appel, les régimes amaigrissants, pratiqués sans recommandation ni suivi par un professionnel, présentent des risques plus ou moins graves pour la santé.

w Trop de carences Dans les régimes étudiés, la plupart modifient radicalement les apports alimentaires. Si certains sont hypocaloriques et d’autres hyperprotéinés, tous empêchent de couvrir les apports nutritionnels journaliers nécessaires et provoquent des carences. Trop de sel, pas assez de fibres ou de fer, manque de vitamine D, les privations engendrées par ces régimes peuvent avoir des conséquences

à court et moyen terme. Première conséquence, et la plus dommageable, c’est la reprise de poids quasiment inévitable. Selon l’étude de l’Anses, 80 % des personnes qui ont fait un régime reprennent du poids au bout d’un an, et 95 % au bout de 5 ans ! Les autres conséquences d’un régime trop draconien touchent à la santé même du patient : incidence sur les reins, pertes de cheveux, fragilisation des os ou encore apparition de troubles alimentaires, notamment chez les jeunes… Dans tous les cas, un régime strict et une reprise de poids par la suite provoquent des troubles du comportement alimentaire et parfois de véritables détresses. Pour conclure ce rapport, l’Anses rappelle

Je veux manger mieux. Qui peut m’aider ? Vous recherchez des idées pour cuisiner équilibré ? Vous avez envie de cuisiner bon et sain ? Découvrez la ligne Nutrition Active, service de conseil en nutrition de votre CPAM. Tous les mercredis de 13h30 à 17h30, une diététicienne vous répond et vous conseille de manière personnalisée. Un numéro à retenir : 02 43 507 500 (coût d’un appel local).

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que “rien ne peut remplacer, en terme de santé, une alimentation équilibrée, diversifiée, en veillant à ce que les apports énergétiques journaliers ne dépassent pas les besoins”.

w Se prendre en main… mais pas tout seul ! Une fois l’inefficacité de ces régimes démontrée, il n’en reste pas moins que les Français grossissent et que le surpoids entraîne de nombreuses complications (diabète, risque cardio-vasculaire, etc.). Le premier réflexe pour entamer un régime est donc d’aller voir un professionnel (médecin traitant, nutritionniste, diététicien…) qui pourra encadrer et soutenir le patient, car une période de régime implique des hauts et des bas, et le surveiller médicalement, afin que le corps reste en bonne santé, tout en s’allégeant. Un régime encadré par un professionnel lié à une activité physique régulière sont donc les deux règles de base pour maigrir et se stabiliser. w w w * Selon les ventes en librairie ou les consultations sur Internet


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dossier

Réussir un régime

“Il faut revenir à une alimentation naturelle et non industrielle”

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w w w Le docteur Chevalier, consultant en nutrition au CHU de Montpellier, et auteur de l’ouvrage “Je maigris sain, je mange bien”, nous donne quelques pistes pour réussir un régime sur le long terme.

D À la lecture du rapport de l’Anses, on découvre que les régimes sont inefficaces. Mais alors, comment faire pour maigrir, quand on est en surpoids ? Les recommandations de l’Anses sont intéressantes, il faut avoir de bonnes habitudes alimentaires et faire du sport. Mais cela ne suffit pas si on veut maigrir ! Il faut effectivement faire un régime avec l’aide d’un professionnel, qui en assurera le suivi. Les gens ont besoin d’être coachés. Et bien souvent, au premier rendez-vous, on corrige les erreurs et les mauvaises habitudes alimentaires, parfois cela peut suffire. D Quelles sont ces mauvaises habitudes alimentaires ? Il y a souvent un apport insuffisant en fruits et légumes, parfois des excès de consommation de fromage, pour certains de chips…Pour les plus jeunes il faut reprendre à la base. Un exemple très simple, les céréales du petit-déjeuner sont-elles indispensables ? Le marketing a réussi à nous faire croire qu’il fallait en consommer le matin pour bien démarrer sa journée ! C’est faux, certaines céréales sont bourrées de sucres et autres additifs et de composés néoformés lors de leur cuisson (acrylamide). Vive le petit-déjeuner classique avec du pain, un peu de beurre et de confiture ou du miel. L’ensemble de ce petit-déjeuner vous permettra de tenir jusqu’au repas de midi. De plus, le simple fait de mastiquer le pain est un acte utile pour la digestion ! Même attitude pour les sodas, burgers, chewing-gum et autres produits

souvent d’origine anglo-saxonne, ce sont des habitudes alimentaires inadaptées sauf s’il s’agit de prises très occasionnelles. D Quels sont alors les bons réflexes à avoir ? Tout d’abord, on vide ses placards et son frigo des biscuits, chips, yaourts aromatisés et autres crèmes dessert ! Nombre de ces produits industriels sont remplis de sucres, de graisses,

et autres additifs, qui n’apportent pas grand chose, nutritionnellement parlant, sauf une forme de dépendance au sucre et au gras dont le corps redemandera, et toujours en plus grande quantité. Il faut apprendre à “déconditionner” son corps de tous ces aliments transformés. Revenir à des produits simples et sains qui assurent une meilleure perception des phénomènes de faim et de satiété : des fruits et des légumes de saison, des viandes maigres et du poisson, des laitages ultra frais. Cuisiner aussi et prendre le temps pour déjeuner. Et puis, il faut boire de l’eau, et rien que de l’eau. Supprimer les boissons sucrées pour vous et vos enfants, surtout à table ! Pourquoi ne pas retrouver certains réflexes de nos ancêtres (chasseurscueilleurs) en l’adaptant au XXIe siècle ? C’est très important de donner de bonnes habitudes alimentaires aux enfants, ils vous remercieront plus tard. w w w

w w w Régime ou pas, c’est la santé qui prime ! Un régime alimentaire devient nécessaire si vous êtes en surpoids. Dans le cas contraire, il s’agit plutôt de (re)trouver un équilibre alimentaire qui vous garantira l’apport de nutriments variés et en quantité suffisante. Pour faire le point sur votre poids, vous pouvez calculer votre indice de masse corporelle, IMC. Pour une personne qui pèse 62 kg et mesure 1,70 m, la formule sera IMC = 62 / (1,70 x 1,70) = 21,5.

Si votre IMC est inférieur à 18,5, vous êtes trop maigre ; entre 18,5 et 25, c’est parfait ; entre 25 et 27, vous avez une légère surcharge pondérale ; entre 27 et 30, la surcharge devient franche ; au-delà de 30, les médecins parlent d’obésité ; à partir de 40, cette obésité vous met en danger.

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près de chez vous

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Arrêt cardiaque

Des gestes qui sauvent w w w Face à un arrêt cardiaque, la rapidité d’intervention est essentielle. Connaissez-vous les gestes qui sauvent ?

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l y a trois minutes… trois petites minutes pour intervenir, pour entretenir l’irrigation des cellules du cerveau par un massage cardiaque et/ou le bouche-à-bouche, ou l’utilisation d’un défibrillateur face à un arrêt cardiaque, en attendant que les secours arrivent. C’est donc capital d’avoir les bons réflexes, les bons gestes avant de donner le relais au personnel médical. “Audelà des trois minutes, il y a des lésions irrévocables au niveau du cerveau”, explique Nicole Quesne, infirmière et bénévole au sein du club Cœur et santé du Mans. En France, il y a 50 000 personnes par an qui meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. 90 % des arrêts cardiaques sont fatals s’il n’y a pas de prise en charge immédiate. Sept fois sur dix ils se déroulent devant témoins… et 20 % de ces témoins ne savent pas faire les gestes de premiers secours. Devant ces chiffres, Nicole Quesne réagit, d’autant qu’une comparaison avec les pays nordiques n’est pas à notre avantage… 30 % de personnes y sont formées, alors que nous, actuellement, nous approchons les 10 %. En 2006, nous n’étions que 3 % ! C’est donc un travail de formation auquel s’attelle le club Cœur et santé du Mans en lien avec la Fédération française de cardiologie(1) et en partenariat avec l’Assurance

Atelier Santé du cœur Votre Cpam propose, à l’espace Santé Active, le programme Santé du Cœur. Ce sont des ateliers qui vous apprennent à protéger votre cœur pour prévenir les maladies cardio-vasculaires. Comment ? En faisant évoluer votre mode de vie vers des habitudes plus saines. Ce programme vous concerne particulièrement si vous êtes sujet au stress, au surpoids, au tabagisme ou si vous avez des antécédents familiaux. Un atelier “Premiers gestes d’urgence” sensibilise aux réflexes à adopter face à un arrêt cardiaque et forme les participants au massage cardiaque et à l’utilisation d’un défibrillateur.

Maladie. Cette formation de deux heures est très simple selon Nicole Quesne. Elle en veut pour preuve la facilité avec laquelle des enfants de dix, douze ou treize ans s’approprient ces “bons” gestes lors d’interventions dans les établissements scolaires sarthois. Des formations sont aussi dispensées pour les adultes à l’ancienne école d’infirmière(2). L’association intervient aussi dans le cadre des ateliers santé de l’espace Santé Active de la CPAM. Au sein de l’atelier “Santé du cœur”, les gestes de l’ur-

Les défibrillateurs en accès libre Il y en a quatorze au Mans actuellement et bien d’autres en Sarthe. Le principe du DAE, Défibrillateur Automatisé Externe est d’administrer un choc électrique qui réenclenche les pulsations cardiaques. Après utilisation, il faut reprendre rapidement les gestes de l’urgence cardiaque : massage et bouche-àbouche jusqu’à l’arrivée des secours. Vraiment accessibles par tous, ils sont d’un usage facile. Il suffit de suivre la notice écrite ou une voix qui vous guide. Un décret de mai 2007 autorise et même préconise à toute personne, même non médecin, de l’utiliser.

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gence cardiaque sont présentés de manière théorique par le docteur Lardy et une formation aux gestes pratiques est dispensée. Ce n’est donc pas la difficulté de l’apprentissage qui freine, mais plutôt le fait de surmonter l’image d’un arrêt cardiaque et ses conséquences. De toutes manières, face à un accidenté cardiaque, plus possible de faire l’autruche. Pour Nicole Quesne, les étapes sont hiérarchisées : 1 - faire le 15 pour alerter les secours. 2 - effectuer des massages cardiaques et le bouche-à-bouche. 3 - récupérer un défibrillateur. Les défibrillateurs sont très utiles mais ils ne sont pas la panacée, selon l’ancienne infirmière. C’est plutôt la formation du plus grand nombre aux gestes qui sauvent qui permettra de surmonter un arrêt cardiaque. w w w (1) l’ARCAM, l’Association Régionale de Cardiologie Anjou Maine regroupe les clubs Santé du Cœur du Mans, celui de Laval, d’Angers et de Saumur. (2) Ancienne école d’infirmière du Mans, route de Degré, 3e samedi de chaque mois de 15 à 17h, sur inscription au 02 43 25 50 18.


près de chez vous

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Géraldine Lalanne, conciliateur

“Etre à l’écoute des usagers insatisfaits” w w w Le conciliateur a pour mission de faciliter les relations entre la Caisse Primaire d’Assurance Maladie et ses différents publics. Rencontre avec Géraldine Lalanne, conciliateur à la CPAM de la Sarthe. D Vous êtes le nouveau conciliateur de la Cpam. Quel est votre rôle ? Géraldine Lalanne : En cas de litige entre la Caisse Primaire et l’un de ses usagers, je suis en quelque sorte un médiateur. Mon rôle consiste à les aider lorsque subsiste un différend administratif entre eux et l’Assurance Maladie ou entre un professionnel de santé et un assuré. Il s’agit de rapprocher la position des deux parties et de rechercher la solution ou la réponse appropriée. Le conciliateur est donc un contact important avant de recourir à une procédure juridique. D Dans quels cas vous contacter ?

Pour contacter le conciliateur, plusieurs possibilités > par téléphone au 36 46 > par e-mail à partir de votre compte ameli “contacter ma Caisse” > par courrier Madame le Conciliateur Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe 178 avenue Bollée 72 033 Le Mans cedex 9 N’oubliez pas de joindre à votre envoi toutes les pièces justificatives et préciser votre numéro de sécurité sociale.

GL. : Vous devez être usager de la Caisse primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe c’est-à-dire assuré, employeur ou professionnel de santé. Ensuite, vous pouvez saisir le conciliateur si :

> vous restez insatisfait(e) des réponses apportées par la Cpam à votre réclamation initiale ; > vous avez des difficultés à trouver un médecin traitant ou à obtenir un rendez-vous avec un médecin spécialiste dans un délai raisonnable ;

Complémentaire santé …Des aides financières pour vous aider Votre Caisse primaire d’Assurance Maladie accorde des aides financières pour faciliter à tous l’accès aux soins. L’aide pour une complémentaire santé, l’ACS, est un dispositif national* qui participe au financement de votre complémentaire santé. Seulement, cette aide peut ne pas suffire. Dans ce cas, votre Cpam complète l’ACS par le versement d’une aide locale supplémentaire. Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une aide totale comprise entre 125 et 625 € et ce chaque année.

Vous y avez droit, si : > vous bénéficiez déjà d’un accord pour l’ACS mais vous n’avez pas encore adhéré à une mutuelle au cours des 6 derniers mois ; > vous n’avez pas fait de demande d’ACS mais vous êtes susceptible d’en bénéficier au regard de vos ressources. Environ 2,5 millions de personnes en France ont droit à ces aides financières ; pourquoi pas vous ? Pour étudier vos droits, contactez un conseiller au 36 46.

Montant des aides en fonction de l’âge

Tranches d’âges - de 16 ans De 16 à 49 ans De 50 à 59 ans + de 60 ans

Chèque Santé ACS 100 € 200 € 350 € 500 €

Aide supplémentaire 25 € 50 € 75 € 125 €

* Votre magazine Santé Active de septembre 2010, page 13 : ACS, vous y avez peut-être droit !

Aide Totale 125 € 250 € 425 € 625 €

> vous êtes bénéficiaire de la Couverture Maladie Universelle et en cas de difficultés d’accès aux soins et/ou de non respect des limites tarifaires par le professionnel de santé. D Comment gérez-vous ensuite les réclamations ? GL. : Chaque demande est traitée de manière personnalisée et gratuite, bien entendu. A la réception d’une réclamation, j’adresse un accusé de réception et je m’engage à traiter aussi rapidement que possible chaque dossier, en tenant compte de sa complexité et des intervenants impliqués. Le demandeur est régulièrement informé de l’avancement des démarches entreprises. Et enfin, je propose au demandeur, ainsi qu’aux parties mises en cause, un avis argumenté qui constituera, je le souhaite, une réponse acceptable par tous. Ce rôle permet d’entretenir le lien social entre l’Assurance Maladie et ses usagers afin qu’aucun d’entre eux ne soit exclu de notre système de protection sociale solidaire. w w w

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service

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Carsat : la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail

Au service des salariés, des entreprises et des retraités

w w w Depuis juillet 2010, les Caisses Régionales d’Assurance Maladie (CRAM) sont devenues les CARSAT. Si certaines missions ont été transférées aux Agences Régionales de Santé, la CARSAT voit ses 3 grandes missions de service public réaffirmées auprès des salariés, des entreprises et des retraités. ternet www.carsat-pl.fr. Il pourra ainsi obtenir un rendez-vous pour rencontrer un conseiller retraite. Celui-ci l’informera de ses droits à la retraite et des dispositifs dont il peut bénéficier (poursuite d’activité, cumul emploi-retraite, retraite progressive…). Depuis la loi Fillon de 2003 et l’instauration d’un droit à l’information (DAI), tout assuré reçoit à partir de 35 ans puis tous les 5 ans, un document de la Carsat qui récapitule le nombre de trimestres déjà cotisés.

L

a Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé Au Travail (Carsat) des Pays de la Loire compte 12 agences retraite et 7 antennes de service social, implantées dans toute la région. Elle a trois grandes missions de service public : la mise à jour du compte retraite individuel et son paiement ; la prévention et la tarification des risques professionnels ; l’aide et l’accompagnement des assurés en difficulté.

w Information des futurs retraités et versement des pensions La Carsat s’occupe des retraites des salariés du régime général. Son objectif est de gérer un compte individuel permettant un calcul rapide et juste de la retraite. Elle informe les salariés, futurs retraités, et elle assure le versement des pensions de retraites des quelques 675 000(1) retraités des Pays de la Loire dont 113 300 en Sarthe, soit plus de 4 milliards d’euros versés chaque année. Dès 55 ans, l’assuré est invité à contacter la Carsat au 39 60 (prix d’un appel local) ou via le site In-

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w Pour la prévention des risques professionnels Un numéro de téléphone unique pour tout renseignement sur la retraite : > le 39 60 > et un site internet : www.carsat-pl.fr Une adresse pour le siège : Carsat 2 Place de Bretagne 44932 Nantes cedex 9

La Carsat s’occupe également de la santé au travail et notamment de la prévention des accidents du travail et maladies professionnelles. Dans cette optique, elle visite les entreprises et organise des actions et des manifestations pour améliorer la sécurité et prévenir ainsi les risques professionnels. Pour les entreprises de moins de 200 salariés, elle peut même apporter des aides financières, en cas

de travaux d’amélioration (insonorisation des locaux, nouveaux systèmes d’aération…). Ces investissements ont pour objectif d’éviter des accidents du travail, pour le profit de tous : salariés, chefs d’entreprise et assurance maladie.

w L’aide et l’accompagnement des assurés en difficulté Le Service social de la Carsat aide les personnes fragilisées par la maladie, le handicap ou l’accident en mettant en œuvre des réponses sociales adaptées aux besoins des personnes. Il intervient dans trois domaines, en articulation avec la Cpam : l’accès aux soins, le maintien dans l’emploi et la préservation de l’autonomie. Quant à l’Action Sociale de l’Assurance Retraite, elle favorise le maintien à domicile des personnes âgées fragilisées mais encore autonomes. w w w Chiffres Carsat pour l’année 2009, étude de Juillet 2010

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zoom service social Conserver mon emploi malgré mon état de santé Le service social de la Carsat est un interlocuteur privilégié si votre état de santé risque de compromettre la reprise ou la poursuite de votre activité professionnelle. Il vous informe, vous conseille et vous soutient par un accompagnement individuel. Un assistant de service social vous apporte des informations personnalisées sur les droits, les aides, les dispositifs existants, les interlocuteurs clefs et leurs rôles respectifs. Dans une relation de confiance, il vous aide à rechercher une solution dans votre entreprise ou à vous engager dans un nouveau projet professionnel, en vous orientant vers un emploi adapté ou une formation appro-

priée. N’hésitez pas à contacter le service ou à répondre aux propositions qu’il vous adresse si vous êtes confronté à un arrêt de travail de longue durée (supérieur à 90 jours), ou si le médecinconseil estime que votre reprise d’activité peut être source de difficultés.

Pour contacter le Service Social > Numéro de téléphone : 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe) > e-mail : SSRSarthe@carsat-pl.fr > Adresse : 178 avenue Bollée 72033 Le Mans cedex 9


service

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M’T Dents

L’Assurance Maladie offre à vos enfants un rendez-vous chez le chirurgien-dentiste w w w Vos enfants ont 6, 9, 12, 15 ou 18 ans ? L’Assurance Maladie prend en charge à 100 % un examen bucco-dentaire chez le chirurgien-dentiste. Sachez profiter de cette opportunité car des dents régulièrement contrôlées sont des dents en pleine santé ! w Instaurer de bons réflexes L’opération M’T Dents a été lancée en France en 2007 et incite les parents à emmener leurs enfants chez le chirurgien-dentiste. Prendre l’habitude d’un contrôle à échéance régulière, c’est donner à ses enfants les bons réflexes pour avoir des dents en pleine santé. C’est dans cette optique que l’Assurance Maladie prend en charge à 100 % la visite chez le chirurgien-dentiste à des âges clés. Ce contact avec un chirurgien-dentiste est très important car il permet de dédramatiser l’image parfois négative qu’on a du praticien. En effet, trop de gens attendent d’avoir mal aux dents pour aller consulter, et par conséquent, ils associent le chirurgien-dentiste à la douleur. Or un contrôle régulier, idéalement annuel, permet d’assurer un bon entretien de ses dents et d’éviter ainsi des soins plus importants qui peuvent être parfois douloureux et coûteux.

contrôle de la bouche de votre enfant et éventuellement des soins (hors orthodontie). Il rappellera à l’enfant les consignes pour un brossage de dents efficace, mais aussi quelques règles simples d’alimentation afin de préserver la bonne santé de ses dents, comme ne pas manger de sucre juste avant de se coucher, par exemple.

w Des âges clés Il est très important de surveiller les dents dès 6 ans, un âge clé avec la perte des dents de lait et l’apparition des premières dents définitives. A 9 ans, dents de lait et dents définitives cohabitent et demandent une attention particulière. Puis arrive l’âge des 12 et 15 ans, où les ados ont parfois une hygiène dentaire moins régu-

M’T dents : les bons réflexes pour avoir des dents en pleine santé

Autant d’actes de surveillance ou de soins qui sont pris en charge par votre Caisse d’Assurance Maladie pour que vos enfants puissent mordre la vie à pleine dent ! w w w

w L’examen de prévention buccodentaire Le mois précédant l’anniversaire des 6 ans, 9 ans, 12 ans, 15 ans ou 18 ans de votre enfant, vous recevez chez vous une feuille bleue intitulée “examen de prévention bucco-dentaire”. Vous avez 9 mois pour prendre rendez-vous pour votre enfant chez le chirurgien-dentiste de votre choix à qui vous présenterez cette feuille, assurant ainsi la totale prise en charge de cet examen de prévention. Le chirurgien-dentiste effectuera alors un

lière et où il est bon de leur rappeler quelques règles simples afin d’éviter les caries ! Enfin à 18 ans, l’apparition des dents de sagesse nécessite une vérification du chirurgien-dentiste pour qu’elles puissent se développer correctement.

Des actions sur le terrain Depuis 4 ans, et en partenariat avec l’inspection académique et le Comité d’Hygiène Sarthois Bucco-Dentaire (CHSBD), la CPAM de la Sarthe organise des actions de sensibilisation dans les écoles primaires classées “ambition réussite“. L’objectif est de rencontrer des enfants dont les parents n’ont pas toujours le réflexe, faute de moyens parfois, d’aller chez le chirurgien-dentiste. L’animation d’une heure est faite par un chirurgien-dentiste qui donne des conseils de brossage. Il rappelle aussi les

règles d’hygiène bucco-dentaire de base tout en incitant les enfants à consulter régulièrement un chirurgien-dentiste, notamment grâce au dispositif M’T dents ! Les enfants reçoivent en cadeau un kit dentaire avec un gobelet et une brosse à dents, et des supports éducatifs sont distribués aux professeurs. Pour cette année scolaire 2010-2011, 17 classes ont ainsi été visitées sur 7 écoles au Mans et à Coulaines, soit près de 330 élèves de CP.

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questions/réponses

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Carte Vitale

Le sésame pour être bien remboursé w w w Etre bien remboursé est une préoccupation de chacun. Pour répondre à cette attente, votre carte Vitale est indispensable.

30 % des assurés n’auraient pas leur carte Vitale avec eux chez le médecin

D Je n’ai plus de carte Vitale. Par contre, j’ai reçu un imprimé “ma nouvelle carte Vitale”. Que dois-je faire ? C’est simple. Lorsque vous recevez l’imprimé “ma nouvelle carte Vitale”, il vous suffit de : > coller votre photo d’identité agréée ; > joindre la photocopie de votre pièce d’identité ; > signer l’imprimé après avoir vérifié l’exactitude des informations ; > envoyer le tout dans l’enveloppe prévue à cet effet. Vous recevrez votre nouvelle carte Vitale avec photo à votre domicile. D Je n’ai plus de carte Vitale et je n’ai reçu aucune information de ma Caisse Primaire. Quelles sont les démarches à entreprendre ? Dans ce cas, vous devez contacter votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Sur ameli.fr, après avoir

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ouvert votre compte, vous complétez un formulaire de déclaration de perte/vol de votre carte Vitale. Vous pouvez également contacter votre Caisse au 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe). D Est-ce que j’ai besoin systématiquement de ma carte Vitale quand je vais chez mon médecin ? Oui, elle est essentielle pour être bien remboursé. Vous la présentez aux professionnels de santé (médecin, pharmacien, laboratoire…) de façon systématique, ce qui vous garantit des rembour-

sements dans un délai de cinq jours. De plus, dans certains cas, cela vous évite de faire l’avance de frais sur la partie prise en charge par l’Assurance Maladie. D J’ai entendu qu’il fallait mettre sa carte Vitale à jour. Est-ce vrai ? Mettre à jour sa carte Vitale, chaque année, est un réflexe indispensable. Cela garantit que les informations contenues dedans sont actualisées et correspondent à la réalité de votre situation. Dans le cas contraire, vous pourriez subir des retards de remboursement. w w w

Pourquoi se compliquer la vie ? Ouvrez votre compte ameli Tous vos services sont accessibles en ligne depuis votre compte ameli.fr. Suivez vos remboursements en temps réel, demandez une attestation, commandez votre carte européenne d’assurance maladie, déclarez la perte ou le vol de votre carte Vitale, contactez votre caisse d’Assurance Maladie. Rapide, simple et pratique, n’attendez plus et faites comme 7 millions de Français, ouvrez votre compte ameli !


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en pratique

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w w w Vous souhaitez en savoir plus ? Vous recherchez une information complémentaire ? Un contact près de chez vous ? Retrouvez des ressources pour aller plus loin et trouvez les réponses à vos questions. Devenez, vous aussi, acteur de votre santé !

Sur le net... ameli-direct.fr Pour s’informer avant de choisir Grâce à ce site de l’Assurance Maladie, vous trouvez facilement les adresses et tarifs des professionnels de santé et des établissements de soins. Carte Vitale, secteur conventionnel, parcours de soins coordonnés… autant d’éléments à prendre aussi en compte avant de choisir le professionnel de santé dont vous avez besoin.

nfo.fr mtdents.ivo s enfants à prendre Le site qui aide soin de leurs dents.

asthme-allergies.org

site ions pratiques… ce Quiz, jeux, informat çon ludique sur la santé vous conseille de fa s enfants. Faites-les vo bucco-dentaire de t aussi conçu pour eux. Ils es e sit ce souris, participer, ant grâce à la petite apprendront en jou au carie killer. ou au pourrito chrono

Pour avoir les informations essentielles sur l’asthme et les allergies, surfez sur ce site. Asthme et grossesse, l’asthme chez l’enfant, identifier une allergie… vous obtiendrez des explications claires sur vos préoccupations.

1vie3gestes.com Les gestes qui sauvent en vidéo, les organismes de formation, des informations sur les arrêts cardiaques… Retrouvez des conseils essentiels sur le site des gestes qui sauvent.

Dans vos agendas... w Ostéoporose : rendez-vous le 20 octobre La Journée Mondiale contre l’Ostéoporose se déroulera le 20 octobre 2011 à l’hôpital du Mans. Les objectifs sont d’informer sur une maladie osseuse qui fragilise l’os et est responsable de fractures, douleurs et handicap. Quels en sont les facteurs de risque, comment la dépister, la prévenir et la traiter ? Cette journée, destinée au grand public, sera gratuite et animée par les professionnels de santé de l’hôpital et leurs collègues libéraux. > Plus d’information prochainement sur www.ch-lemans.fr

w A vos baskets ! Le samedi 3 septembre, la Ville du Mans et Antarès fêtent le sport 120 associations sportives de la ville du Mans seront réunies sur le site d’Antarès le samedi 3 septembre. Rencontres, échanges, découvertes… seront à l’honneur lors de Sport en fête. Participez également à l’Eco Tour, parrainé par Décathlon et la Cpam de la Sarthe, une marche de 5 kilomètres pour visiter toutes les installations sportives performantes, dans un cadre exceptionnel. A travers le MMArena, le circuit de l’ACO, le circuit de karting Alain Prost, l’hippodrome des Hunaudières, l’étrier sarthois, le vélodrome et Antarès, vous pourrez découvrir ces lieux insolites, Inscrivez-vous sur sportenfete@gmail.com

A coté de chez vous... Nutrition : et si vous faisiez le point ? Alimentation, activité physique, sommeil… en une heure le bilan Nutrition Active vous conseille pour améliorer votre quotidien. Ce service, initié par l’Assurance Maladie de la Sarthe, est animé par une diététicienne. Prenez rendez-vous au 36 46. Les bilans ont lieu à la CPAM, 178 avenue Bollée, les mardis et jeudis de 13h30 à 17h30.

A lire...

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Laurent Chevallier

Je maigris sain, je mange bien - Editions Paillard

Vos conseillers Assurance Maladie vous répondent Par téléphone au 36 46 de 8h à 19h du lundi au vendredi Par internet sur www.ameli.fr > Rubrique “Mon compte”

Pour en savoir + > Consultez le site : www.antareslemans.com > Rendez-vous sur la page Facebook “Sport En Fête”

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- R.C.S. Nanterre B 378 899 363 - Levallois-Perret.

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