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Santé Active VOTRE SANTÉ

w Les antibiotiques :

Consommer moins pour se soigner mieux ! w Troubles du langage :

(savoir) épauler son enfant VOTRE BIEN-ETRE

w Retrouvez l’harmonie

grâce aux thérapies familiales

DOSSIER ameli.fr

Bienvenue dans l’Assurance Maladie en ligne

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Le magazine de votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe JUIN 2010

N°37


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Santé Active

Patrick Negaret Directeur de l’Assurance Maladie de la Sarthe

JUIN 2010 - N°37

ÉDITO

Le forum : un succès populaire Le forum Santé Active qui s’est tenu les 9 et 10 avril derniers a comptabilisé 6 000 visiteurs. La conférence Nutrition : le remède du siècle ? a intéressé près de 1 400 participants (salle comble !). Le Village Saveurs et Bien-être était un flot continu de visiteurs curieux d’en apprendre encore un peu davantage sur les moyens de mieux préserver leur santé grâce à l’alimentation et à l’activité physique. Un succès populaire qui confirme l’importance de cet événement au niveau départemental, et qui répond à de fortes attentes du public sur les questions de la santé et de la nutrition.

La réussite de ce grand rendez-vous encourage l’Assurance Maladie de la Sarthe à persévérer dans la voix qu’elle s’est tracée : guider l’assuré vers un comportement vertueux en matière de préservation de son capital santé. Le protéger est notre vocation et notre volonté. C’est pourquoi nous répondons présents, sur le terrain, à vos côtés, pour vous accompagner. La Santé Active est la solution que nous vous proposons. Notre espoir est que vous soyez le plus nombreux à y adhérer.

L’ a c t u a l i t é d e v o t r e C a i s s e d ’ A s s u r a n c e M a l a d i e d e l a S a r t h e SANTÉ ACTIVE

Date de parution : juin 2010 240 000 exemplaires Distribution gratuite Ne pas jeter sur la voie publique Dépôt légal : à sa parution N°ISSN : 1289 - 2424 Editeur : CPAM de la Sarthe - 178, avenue Bollée 72033 Le Mans Cedex 9 Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 Directeur de la publication : Patrick Negaret Rédactrice en chef : Sophie Guibot-Letestu Rédaction : Sylvie Chardon, Emmanuel Chevreul, Sophie Guibot-Letestu, Claude Hubert, Anne-Marie Lechat Photographies : Ad’Hoc photographies, GettyImages, Itstockfree, Julie Bourges, CPAM de la Sarthe, Phovoir, Goodshoot Conception-réalisation : Pollen - 06 83 20 37 23 Impression : Technigraphic - 02 33 85 21 00

SOMMAIRE

07 ameli.fr

w DOSSIER

BIENVENUE DANS L’ASSURANCE MALADIE EN LIGNE ! > Internet L’accès aux informations et aux services pour tous > L’Assurance Maladie sur la toile... Pour être mieux assurés avec Internet

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VOTRE SANTÉ > Les antibiotiques : consommer moins pour se soigner mieux ! > Troubles du langage : (savoir) épauler son enfant

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VOTRE BIEN-ÊTRE > Retrouvez l’harmonie grâce aux thérapies familiales

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PRÈS DE CHEZ VOUS > Profil santé : Gardez l’œil sur votre santé ! > Éducation Thérapeutique du Patient

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SERVICE > Départ à l’étranger - CEAM : l’atout santé en Europe ! > Conditionnements trimestriels

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QUESTIONS/RÉPONSES > Mon Assurance Maladie en pratique

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EN PRATIQUE

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VOTRE SANTÉ

VOTRE SANTÉ

Troubles du langage (savoir) épauler son enfant

Les antibiotiques Consommer moins pour se soigner mieux !

w w w Déceler un trouble du langage chez son enfant, n’est pas évident. Mais les parents peuvent s’appuyer sur des associations pour épauler leurs enfants.

w w w Bien qu’en diminution depuis près de 10 ans, la consommation d’antibiotiques demeure excessive sur le territoire français. C’est pourquoi la CPAM veut continuer à sensibiliser la population en rappelant que “l’abus d’antibiotiques peut nuire à la santé”.

L

es antibiotiques sont apparus dans les années 50, alors que les conditions de vie des Français étaient beaucoup plus favorables au développement des infections graves. Ces médicaments se sont alors révélés très efficaces, notamment dans le traitement de pathologies à l’époque très répandues comme la pneumonie et la tuberculose. Mais, depuis les années 80 notre hygiène de vie s’est considérablement améliorée, réduisant de fait les risques infectieux. Pourtant, le réflexe du recours aux antibiotiques, notamment dans le cas de maladies respiratoires, reste fortement ancré dans les habitudes des médecins comme des patients. “De surcroît, de nombreux malades sont, à tort, convaincus que les antibiotiques vont les guérir rapidement et leur éviter, ainsi, un arrêt de travail”, constate le docteur Crappier, médecin généraliste au Mans. Il est, par conséquent, essentiel de rappeler que les antibiotiques ne soignent que les infections bactériennes et ne sont, en aucun cas, efficaces contre les maladies d’origine virale (grippe, rhume, bronchite, gastro-entérite, la plupart des angines…) qui représentent aujourd’hui la très grande majorité des pathologies.

Les antibiotiques ne devraient être prescrits que dans 20 à 25% des cas d’infections respiratoires

w Utilisés à tort, ils deviennent moins forts L’usage excessif des antibiotiques peut même s’avérer dangereux, provoquant dans certains cas des allergies, voire des empoisonnements. Mais surtout, ces abus rendent les bactéries de plus en plus résistantes au médicament, car celles-ci s’habituent à combattre la molécule et prolifèrent. “Il faut quarante fois plus de pénicilline qu’autrefois pour soigner une pneumonie !”, souligne le docteur Crappier.

QUELQUES CHIFFRES

50% des prescriptions

d’antibiotiques résultent de bronchites ou d’angines. Or, les antibiotiques sont inopérants face aux angines virales (soit 70 à 80 % des cas) et aux bronchites aiguës. Un progrès : 20% des grippes diagnostiquées par un généraliste étaient traitées par des antibiotiques en 2002 contre 50 % en 1995.

DE BONNES PRATIQUES à respecter scrupuleusement > Observez correctement la prescription du médecin. > Conservez le médicament dans un lieu tempéré (ou au frais si la notice le précise). > N’empruntez jamais de médicaments. > Si la date de péremption est dépassée, ramenez la boîte de médicaments chez le pharmacien. Ne la jetez pas !

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Ce phénomène n’est, cependant pas irréversible et les germes peuvent redevenir sensibles aux antibiotiques… à condition de les prendre à bon escient. “Dans une infection respiratoire aiguë, avant de prescrire un antibiotique, le praticien doit se poser deux questions : s’agit-il d’un patient à risque ? et celui-ci présente-t-il des signes de gravité ? Le recours aux antibiotiques se justifie si la réponse à ces deux questions est oui. Si la réponse est non (la grande majorité des cas), il s’agit probablement d’une infection virale qui guérira d’elle-même. Il faut bien évidemment surveiller de près les sujets à risque”. Les antibiotiques ne devraient donc être prescrits que dans 20 à 25 % de cas d’infections respiratoires. “Nous sommes encore loin de ce résultat, même si les campagnes nationales et plusieurs actions initiées par des médecins sarthois, en partenariat avec la CPAM, ont permis d’obtenir des premiers résultats encourageants” conclut le docteur Crappier. w w w

L

e premier enjeu, c’est la détection de ces handicaps cachés. “Je la sentais en souffrance”. Pascale H a vécu difficilement les débuts de sa fille Lucie à l’école, le CP notamment. “Elle n’avait pas envie d’y aller. Elle avait mal au ventre, pleurait“. Très difficile pour elle d’apprendre la lecture par syllabes. “Mais, je l’ai soutenue”, se remémore Pascale H. Finalement en CE1, elle décide d’aller consulter un orthophoniste avec sa fille. Prescription à l’issue du bilan : des séances d’une demi-heure par semaine chez un orthophoniste, pendant le CE2. “Cela lui a redonné de la confiance, une méthode de travail y compris par le jeu”, explique Pascale H qui fut - elle - réellement soulagée quand elle comprit qu’elle n’était pas seule à vivre ce type de difficultés. “Par un collègue de travail, j’ai connu l’Apedys Mayenne il y a trois ans. Cette association m’a permis d’exprimer ma souffrance de

LES “DYS” Les “DYS” empêchent certains enfants d’acquérir correctement les apprentissages de base : lecture, écriture, calcul, expression. L’estimation souvent donnée pour se rendre compte est de deux enfants atteints par un ou plusieurs troubles du langage dans chaque classe. Le plus connu des “DYS” est la dyslexie qui perturbe l’apprentissage de la lecture. L’élève confond des syllabes, des lettres sans pour autant être moins intelligent. La dysphasie, elle, affecte l’acquisition du langage oral : paroles indistinctes, vocabulaire plus pauvre,

difficulté à conjuguer… La dysorthographie s’applique à l’apprentissage de l’orthographe, très souvent associée à une dyslexie. La dysgraphie entraîne une gêne pour l’écriture et les dessins, elle peut être une conséquence de la dyslexie. La dyscalculie est un trouble des compétences en matière de calcul. Les enfants ont du mal à mémoriser et à apprendre les tables d’addition et de multiplication. On parle de dyspraxie pour les anomalies au niveau des gestes : maladresse excessive, lenteur, fatigue…

parent”. “Le CM2, par exemple, s’est très bien passé, même si il faut savoir rappeler la spécificité de son enfant.” Exemple : pas de polycopié recto verso mais deux pages différentes, toujours les mêmes codes couleurs, des choses très pratiques qui si elles

A NOTER > Réseau DYS : 02 51 72 03 18 (1, rue de la Contrie à Nantes) > CHU de Nantes : 02 40 08 43 09 Centre de référence des troubles spécifiques pour l’apprentissage du langage pour les Pays de la Loire. > L’Association de Parents d’Enfant DYSlexiques : www.apedys.org > L’association départementale la plus proche de chez vous : apedys-mayenne@neuf.fr

Jusqu’à 10 % des enfants seraient atteints de troubles du langage

ne sont pas observées déroutent des élèves atteints de certains troubles du langage, comme pour la dyslexie dans le cas de Lucie. Aujourd’hui elle est en 6ème et sa maman l’épaule pour ses devoirs, l’encourage la veille des contrôles. Claire Isabelle Doreau-Knindick, la Présidente d’Apedys Mayenne, elle aussi s’est battue pour faire reconnaître les troubles du langage de ses deux filles. L’association propose en particulier une écoute des parents. De cette expérience d’écoute, Claire Isabelle Doreau-Knindick constate la difficulté d’accepter pour les parents, pour la famille. Et aussi, parfois, pour l’institution scolaire où ces enfants différents sont des grains de sable dans notre société de l’écrit. “Le nombre d’enfants atteint de troubles du langage varie selon les critères entre 10 et 5 %”, estime Anne-Hélène Tahon, coordinatrice du Réseau DYS Pays-de-la-Loire. Parmi eux, 50 % n’ont qu’une dyslexie simple. Une rééducation orthophonique améliorera leur situation. Mais à l’inverse, 1 % se révèle être des cas dits sévères qui nécessitent une prise en charge plus lourde et coordonnée. Le réseau Dys Pays-de-la-Loire qui intervient après le diagnostic suit actuellement 210 enfants dont la scolarisation nécessite des aménagements. Ils ont parfois besoin d’un auxiliaire de vie scolaire pour rester intégrés au sein de l’école. Reste que pour Anne-Hélène Tahon, le défi, c’est bien la détection de ces enfants différents qui n’est pas si simple. Ils sont le plus souvent comme les autres enfants, mais avec un handicap caché (qu’ils ignorent, qu’ils compensent), générateur d’échec scolaire dans notre société de l’écrit. Parents, enseignants, médecins de famille, tous se doivent d’être vigilants. w w w

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VOTRE BIEN-ÊTRE

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DOSSIER

Retrouvez l’harmonie grâce aux thérapies familiales

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w w w Vous êtes confronté à la maladie ou à un problème d’addiction ? Ne baissez pas les bras ! Trois thérapeutes de l’Institut Départemental de Thérapie Familiale du Mans expliquent pourquoi une thérapie familiale peut vous aider. gendrer des comportements violents, des dépressions”. Il n’y a pas de catégorie spécifique ni d’âge standard. D Comment se déroulent les séances ? A raison d’une fois par mois, la séance dure une heure. “Nous ne sommes pas dans le conseil. Pendant l’entretien, nous faisons en sorte que la personne ressente d’elle-même d’autres perceptions pour trouver des solutions”, assure Corinne Laillet, thérapeute familiale. “Car ce sont les ressources de chacun qui peuvent résoudre les difficultés, ajoute Yannick Leblanche. Parfois il s’agit de démystifier certains liens, prendre de la distance avec des événements passés”. La famille décide d’arrêter quand elle ressent que leur problème est résolu.

L

es addictions de toutes sortes, la maladie, le deuil, les problèmes de couple, d’anorexie, de violences… agissent souvent comme de véritables tsunamis dans votre vie quand vous les subissez. Vous vous sentez impuissants pour résoudre ces difficultés ? Avez-vous pensé à la thérapie familiale ? “Souvent, les gens qui viennent nous voir ont déjà entamé des parcours thérapeutiques mais cela n’a donné aucun résultat. Nous sommes leur dernier recours”, remarque Mauricette Alassœur, thérapeute familiale. D Qui peut avoir recours à la thérapie familiale ? Tout le monde peut y avoir accès et les séances sont gratuites. “Chaque cas est particulier mais le point commun est une grande souffrance, indique

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Yannick Leblanche, thérapeute familial. Nous accueillons aussi bien des couples que des familles au sens large”. Parfois un ou plusieurs membres de l’entourage participent aux séances. “Car on ne parle pas seulement d’un individu, précise Mauricette Alassœur, mais on tient compte des personnes qui peuvent être impliquées dans un problème et apporter des tentatives de solutions”. D Pourquoi commencer une thérapie familiale ? Les raisons sont multiples. “On part du principe que la relation familiale peut créer des problèmes, explique Yannick Leblanche. Par exemple une personne subit des bouleversements dans sa vie lorsqu’elle est confrontée à la maladie ou à des problèmes de dépendance comme l’alcool, la drogue qui peuvent en-

Tout le monde peut y avoir accès et les séances sont gratuites

D Moins de dépenses de santé à la clé Fini, semble t-il, le temps où l’on avait honte de suivre une thérapie car l’Institut Départemental de Thérapie Familiale accueille de plus en plus de monde. “Nous allons bientôt déménager dans des locaux plus grands et plus fonctionnels, 2 rue Laroche. Notre liste d’attente est longue : de 3 à 4 mois, informe Corinne Laillet. Mais quand les gens vont mieux, ce sont autant de dépenses en moins pour l’Assurance Maladie”. La santé passe aussi par le bien-être. w w w A NOTER

BESOIN D’UN RENDEZ-VOUS ? Contacter l’Institut Départemental de Thérapie Familiale au 02 43 42 25 41 Il est situé pour l’instant au, 50 rue Victor Hugo Le Mans.

ameli.fr

Bienvenue dans l’Assurance Maladie en ligne ! w w w C’est très pratique ! En quelques clics sur internet, vous obtenez la plupart des formulaires délivrés par votre CPAM. Trouver un spécialiste en connaissance de cause, avoir ses coordonnées, mais aussi obtenir le type de tarifs qu’il applique...

V

ous avez même tout intérêt à vous créer un compte, ce qui permet d’avoir des informations personnalisées et sécurisées. 4,5 millions de Français l’on déjà fait… Vous pouvez aussi, cette fois ci par e-mail, 24H/24 questionner votre Caisse Primaire, une alternative pratique au coup de fil ou au déplacement bien souvent inutile. Si l’Assurance Maladie n’est pas la seule à proposer des services “santé” sur internet, c’est le seul organisme qui est à la fois pratique avec des renseignements administratifs personnalisés tout en proposant des conseils santé en prévention qui peuvent être ciblés...

En plus d’une “navigation” classique comme dans n’importe quel site internet, une conseillère virtuelle vous accompagne et vous guide : Amélie, avec un “e”. Intelligente, elle est capable de vous diriger à partir d’une question simple ou d’un ou plusieurs mots clés, à l’endroit du site qui vous intéresse ! Ce dossier vous permettra de faire vos premiers pas sur ameli.fr. Et de bien repérer l’intérêt des sites de l’Assurance Maladie sur la toile. Pour prendre en main votre santé aussi avec cet outil.

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w w w Parce qu’internet s’est démocratisé et est accessible à la plus grande partie de la population, l’Assurance Maladie développe des services en ligne toujours plus innovants et mieux adaptés. Pour vous faciliter l’Assurance Maladie, cliquez !

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D 57 % des Français effectuent des recherches “santé” sur le web selon une étude BVA

EN CHIFFRES

Les assurés privilégient internet En 2009, internet représentait plus de la moitié des contacts “entrants” de l’Assurance Maladie, 8,9 millions au total dont 2,8 millions accueils physiques, 2,4 millions appels téléphoniques. Comparativement il n’y a que 116 000 courriers et 184 000 courriels par mois.

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ou plutôt les sites dans leur ensemble, reçoivent 5,2 millions de visites par mois, 4,5 millions de visiteurs uniques. A partir d’ameli.fr, c’est tout un réseau qui s’ouvre à vous pour être acteur de votre santé : des sites internet spécialisés et des services personnalisés.

Avec le 36 46, chaque assuré peut joindre un conseiller de 8h à 19h, les jours ouvrés. On y pense moins, mais il est aussi possible de joindre 24h/24 votre CPAM avec une réponse différée. Il suffit de poser votre question par e-mail à partir de votre compte Ameli. C’est grâce à ce compte que vous bénéficierez d’une réponse personnalisée sous 72 heures maximum.

Pour démarrer, il suffit de taper sur votre clavier, dans un moteur de recherche “assurance maladie” ou, mieux, “ameli”, un acronyme qui signifie Assurance Maladie En Ligne. La page d’accueil du site www.ameli.fr s’adresse aux différents publics de l’Assurance Maladie : les assurés, les professionnels de santé et les employeurs. Après avoir cliqué sur “les assurés”, l’écran suivant présente un menu quasi complet de ce que vous offrent les différents sites développés par la CNAM. Notez que lors de votre navigation, si vous êtes perdu, vous retournez systématiquement à la page d’accueil en cliquant sur le logo de l’Assurance Maladie en haut à gauche.

Vous allez découvrir aussi une manière facile de trouver rapidement une information en sollicitant “amélie”, la conseillère virtuelle qui existe depuis fin 2009. Elle est capable de vous aiguiller à partir d’une question ou d’un, deux ou trois mots clés… Exemple : médecin traitant… Vous accédez à toutes les pages le concernant : déclaration de médecin traitant, changer de médecin traitant, trouver un professionnels de santé…

w w w Les débuts d’ameli.fr, l’Assurance Maladie en ligne, datent de fin 2006. Aujourd’hui le site,

Vos questions 24H/24

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Qualité et fiabilité du web médical et de santé ameli.fr est certifié par le HONcode. Ce certificat garantit la qualité et la pertinence des informations médicales et relatives à la santé disponibles sur internet.

CPAM délivre de nombreux formulaires administratifs. Via ameli.fr, vous les imprimez chez vous sans vous déplacer.

démarches et des informations essentielles pour prendre soin de vous et de vos proches.

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Ma lettre est une newsletter consultable sur ameli.fr. Elle vous présente les dernières nouveautés de votre site ameli.fr, des conseils pratiques pour faciliter vos

Les tarifs des médecins, généralistes et spécialistes ainsi que la plupart de leurs actes sont désormais accessibles via Internet : pose de prothèse, consultation de gynécologie, etc, vous consultez la majorité des offres de soins, comparez et sélectionnez en ayant toutes les cartes en main. Vous accédez à ce service grâce au site internet www.ameli-direct.fr ou en questionnant Amélie à partir de mots clés : tarifs, spécialistes, etc.

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Des formulaires à télécharger Entre ceux liés à la Couverture Maladie Universelle, à la déclaration du médecin traitant, à l’attestation d’ayant-droit… la

L’Assurance Maladie avec le mini site www.mtdents.info vise particulièrement les jeunes. Mais sa forme ludique n’exclut pas les parents qui - en s’amusant - bénéficieront aussi des conseils prodigués. Partagez ce site avec vos enfants pour jouer avec la Petite souris, avec le Purrito chrono ou au Carie Killer.

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Autre Exemple. Tapez “hospitalisation” et plusieurs rubriques vous seront proposées pour cibler davantage votre question : Je vais être hospitalisé, combien serais-je remboursé ? ou Que faut-il faire en cas d’hospitalisation ? Ou encore. Vous souhaitez savoir si votre enfant étudiant bénéficie ou non de vos droits, tapez “enfant, ayant droit, étudiant” et Amelie vous renvoie directement à la bonne page… Bluffante Amélie ! Avec des réponses pointues qui restent néanmoins d’ordre général. C’est un outil qui doit mieux vous permettre de gérer votre santé. w w w

08-09

Objectifs de ce nouveau site internet : informer, accompagner, responsabiliser. Ce site vise à vous apporter une information claire et fiable sur différents thèmes de santé qui vous préoccupe : risques cardiovasculaires, grossesse, rougeole, diabète, angine, cancer du sein… w w w - R.C.S. Nanterre B 378 899 363 - Levallois-Perret.

L’accès aux informations et aux services pour tous

L’Assurance Maladie sur la toile

01/10 - © Corbis -

Internet

DOSSIER

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w POUR GÉRER VOTRE SANTÉ, OUVREZ UN COMPTE AMELI POURQUOI ?

COMMENT ?

Vous créez “votre” compte, avec vos caractéristiques et celles des membres de votre famille ; les ayants droits. L’intérêt est multiple, à découvrir petit à petit. Exemple : vous savez où en sont vos différents remboursements en temps réel. L’ensemble des soins, actes médicaux et prescriptions qui vous ont été remboursés au cours des six derniers mois sont mémorisés, ce qui peut être très pratique. Autre exemple. A partir de ce compte, vous recevrez un message vous rappelant qu’un de vos enfants peut bénéficier d’un dépistage buccodentaire gratuit à diverses étapes de sa vie : 6, 9, 12, 15 et 18 ans. Un e-mail un mois avant la date anniversaire vous avertit. Bien sûr ce droit existe sans création de compte. Mais sans compte, impossible de recevoir cette alerte personnelle, donc vous pouvez passer à côté de ce service de prévention si vous n’êtes pas vigilant.

Sur la page d’entrée d’ameli.fr retrouvez “j’ouvre mon compte”. Votre n° de sécurité sociale et une série de questions vous permettent de faire la demande d’un n° de code provisoire qui vous sera adressé par courrier dans les jours qui suivent. C’est la procédure préconisée par la CNIL, Commission Nationale Informatique et Liberté, pour assurer la sécurité et la confidentialité de chacun des comptes. Plus de 4,5 millions créés à ce jour en France ! A réception du courrier, créez définitivement votre compte en choisissant un mot de passe que vous devez garder en mémoire. En effet, si vous l’oubliez lors d’une connexion, au bout de trois erreurs, par sécurité l’accès à votre compte est bloqué ! Il faut alors reprendre la procédure de création. Si vous êtes réellement débutant faites vous aider par un proche. Ou téléphoner au 36 46, un conseiller de votre Caisse Primaire vous aidera à distance.

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PRÈS DE CHEZ VOUS

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PRÈS DE CHEZ VOUS

Profil santé

Gardez l’œil sur votre santé ! w w w Vous souhaitez comparer votre consommation de soins et de médicament à celle des Sarthois qui ont le même profil que vous ? Votre CPAM de la Sarthe propose de vous envoyer votre profil santé : un complément d’informations pratiques de vos relevés de remboursement.

fil santé que vous. Ainsi, la catégorie de population dans laquelle vous vous situez est découpée par tranche d’âge de 10 ans (30-39 ans, 40-49 ans…). Une distinction est également réalisée en fonction du sexe (homme/ femme) et de la reconnaissance d’affection de longue durée ou pas. Les conseils santé active avec des rappels, des réflexes et des gestes malins vous permettent de gérer efficacement votre santé et celle de vos proches.

w Comment le recevoir ?

w Le profil santé, c’est quoi ?

Un feuillet personnalisé de 4 pages qui vous est envoyé tous les 6 mois pour visualiser vos informations en un seul coup d’œil ! Il permet de retrouver toutes vos informations personnelles ainsi que des conseils santé. Il vous informe utilement sur votre consommation de soins et de médicaments afin de vous aider à prendre votre santé en main. Et avec les indications sur votre consommation (médicaments, consultations de généralistes, spécialistes…) s’ajoutent

199 e

des conseils de prévention. Ce service est proposé gratuitement et respecte la confidentialité et la sécurité de vos informations.

w Comment sont présentées les infos ?

Votre moyenne de consommation de soins et de médicaments est comparée avec celle de l’ensemble de la population sarthoise. Ensuite vos infos santé sont détaillées avec le montant perçu pour chaque type de soins et sont comparées avec celles des sarthois présentant le même pro-

COMMENT S’INSCRIRE AU CLUB SANTÉ ACTIVE ? Pour s’inscrire, plusieurs possibilités : > A l’espace Santé Active, place de la République au Mans. Ouvert le mardi : de 14h à 19h / du mercredi au vendredi : de 10h à 19h / le samedi : de 10h à 17h. > En téléphonant au 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe). > Sur www.masanteactive. com

L’ÉVOLUTION DE VOTRE CONSOMMATION DE SOINS DE VILLE (depuis votre adhésion au club Santé Active) Actes de médecins généralistes

161 e

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Actes de chirurgiens-dentistes Actes d’auxiliaires médicaux (infirmiers, masseurs-kinés...) Biologie médicale

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C’est très simple ! Il suffit de s’inscrire au club Santé Active (voir cicontre). Offert par votre CPAM, le club Santé Active est ouvert à tous les assurés sarthois du régime général. L’inscription est gratuite et sans contrainte. En adhérant au club, vous bénéficiez de services exclusifs et de places privilégiées aux événements santé. Vous profitez également de conseils pratiques. Et pour les appliquer, votre club propose de vous accompagner à travers des services personnalisés tels que le coaching Santé Active, le bilan Nutrition Active…

w L’intérêt de recevoir votre profil santé ?

Plusieurs bonnes raisons ! D’une part, vous pouvez suivre précisément l’évolution de votre consommation de soins dans le temps depuis votre adhésion au club. D’autre part, le profil santé vous permet d’en savoir plus sur les médicaments à fort enjeu de santé publique : antibiotiques, statines... Par exemple, les statines qui sont prescrites contre l’excès de cholestérol peuvent provoquer des effets secondaires. Mieux informé, vous pouvez adopter de saines habitudes de vie pour maîtriser votre santé. Et avec un assuré bien portant, ce sont tous les acteurs de notre système de santé solidaire qui gagnent ! w w w

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Éducation Thérapeutique du Patient

Comprendre sa maladie pour mieux la maîtriser w w w Permettre au malade de comprendre sa maladie, pour qu’il identifie les facteurs de risque et en repère les symptômes afin de maîtriser au mieux son évolution, tel est l’objectif de l’Education Thérapeutique du Patient (ETP). Une démarche qui rencontre un écho de plus en plus favorable en France et qui est accessible facilement en Sarthe.

“G

râce à l’ETP, le patient s’implique et devient acteur de sa maladie. Il apprend à l’apprivoiser pour repousser les éventuelles complications. C’est, avant tout, une démarche ciblée de prévention volontaire”, résume Sylvain Pichon, l’un des trois infirmiers animant les ateliers d’Education Thérapeutique du Patient proposés à l’espace Santé Active du Mans. Ce nouveau service, initié par la Mutualité Sociale Agricole (MSA) à l’échelle nationale, est développé, plus particulièrement en Sarthe depuis 18 mois par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). “Nous travaillons sur l’ensemble des pathologies cardiaques : insuffisance cardiaque, hypertension artérielle, infarctus, Accident Vasculo-Cérébral, angine de poitrine, artérite oblitérante des membres inférieurs…”, poursuit Sylvain Pichon. “Chaque mois, un à deux

Les bénéficiaires de l’ETP se prennent en main !

QUESTIONS PRATIQUES Qui est concerné ? Ces séances vous sont destinées si vous êtes atteint d’une pathologie cardiaque comme l’insuffisance cardiaque, l’hypertension artérielle… Comment s’inscrire aux ateliers d’Education Thérapeutique du Patient ? En contactant l’espace Santé Active, par téléphone au 36 46 ou par internet www.masanteactive.com A quel tarif ? La participation aux ateliers est gratuite ! Ce service est pris en charge par votre Cpam et la MSA. Suivant quel processus ? Les personnes intéressées prennent rendez-vous pour un premier entretien individuel avec l’infirmier animateur, dans le but d’établir un diagnostic permettant de cibler au mieux le travail à réaliser. Où ont lieu les séances ? > A l’espace Santé Active, place de la République au Mans > Dans les locaux de la Mutualité Sociale Agricole, 30 rue Paul Ligneul au Mans.

LES FACTEURS DE RISQUE DES AFFECTIONS CARDIO-VASCULAIRES Les facteurs non modifiables sont les antécédents familiaux, l’âge, le sexe Les facteurs modifiables sont la consommation de tabac et d’alcool, le stress, le surpoids, le cholestérol, le diabète (ces trois derniers facteurs sont le plus souvent liés à une alimentation trop riche en

groupes de huit à dix patients bénéficient ainsi d’une séance d’ETP”.

w Des séances pratiques et ludiques Chaque session comprend trois séances de trois heures. “En premier lieu, j’encourage chaque participant à s’exprimer pour faire partager son expérience. Cette démarche favorise le dialogue et permet d’orienter l’atelier vers les sujets qui préoccupent prioritairement les

graisses et en sucres ainsi qu’à une absence ou à une insuffisance d’activité physisque). Rappelons que plus d’un million de Français vivent avec une insuffisance cardiaque et que les maladies cardiovasculaires sont les premières causes de mortalité en France.

patients”, poursuit l’infirmier. “Puis, je propose divers exercices qui permettent notamment d’évaluer individuellement les facteurs de risque. En nous appuyant sur de nombreux documents pratiques, nous donnons, à chacun, les clés pour préserver sa santé en améliorant son hygiène de vie”. Sous forme d’exercices ludiques, qui ont l’avantage de dédramatiser la maladie, l’atelier met en évidence l’importance d’une alimentation équilibrée, la nécessité d’avoir une activité physique régulière, de ne pas fumer, de lutter contre le stress… “D’une séance à l’autre, nous incitons chaque participant à faire évoluer son comportement en se fixant des objectifs précis”, ajoute Sylvain Pichon. “Enfin, six mois après l’atelier, nous rencontrons à nouveau le patient pour dresser un bilan et, en particulier, s’assurer qu’il a modifié ses habitudes”. À l’évidence, un an et demi après leur lancement, les ateliers rencontrent un succès croissant et les résultats obtenus sont positifs. “Nous constatons de réelles améliorations. Les bénéficiaires de l’ETP se prennent en main !”, conclut S. Pichon. Alors, pourquoi pas vous ? w w w

1er 2e 1er 2e 1er 2e 1er semestre semestre semestre semestre semestre semestre semestre 2006 2006 2007 2007 2008 2008 2009

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SERVICE

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Conditionnements trimestriels

Départ à l’étranger

CEAM : l’atout santé en Europe ! w w w Que ce soit dans le cadre de vos vacances ou de votre activité professionnelle, pour voyager en toute sérénité, munissez vous de votre Carte Européenne d’Assurance Maladie.

58 millions d’euros d’économies pour l’Assurance Maladie à fin 2009 !

A SAVOIR A chacun sa carte CEAM ! Chaque membre de la famille doit avoir la sienne, y compris vos enfants.

conditions. Celles-ci sont différentes si le pays est signataire ou non d’une convention avec la Sécurité Sociale. Renseignezvous sur www.ameli.fr

w Détaché La carte CEAM est valable un an, renseignez-vous sur www.ameli.fr

+ INFOS

Vous êtes expatrié si : > vous êtes recruté directement par une entreprise étrangère pour travailler à l’étranger ; > votre employeur vous envoie travailler à l’étranger pour une durée limitée, mais n’a pas choisi le régime du détachement ; > vous étiez détaché à l’étranger, mais que la durée maximale de votre détachement est atteinte ; > vous partez vivre à l’étranger.

E

n voyage, les tracas de santé ne font pas pour autant leur valise. En cas de soins, mieux vaut avoir tout envisagé avant ! Si vous partez dans l’Union Européenne ou en Islande, au Liechtenstein, en Norvège ou en Suisse, glissez dans vos bagages votre CEAM. Demandée au moins quinze jours avant votre départ à votre Caisse d’Assurance Maladie, elle atteste de vos droits à l’étranger. Elle est valable pendant un an, sous réserve d’avoir fait valoir vos droits à l’Assurance Maladie. Que ce soit chez le médecin, le pharmacien ou dans les hôpitaux du service public, la présentation de votre CEAM vous permet soit de ne pas faire l’avance des frais médicaux, soit de bénéficier d’un remboursement sur place (et donc plus rapide) par l’organisme de Sécurité Sociale du pays. Comme en France, si vous êtes

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soigné en secteur privé, vous ne serez pas pris en charge en totalité dans le cas de dépassements d’honoraires. Si vous êtes hospitalisé, vous avez 3 jours, pour informer votre Caisse d’Assurance Maladie afin d’envisager une indemnisation. Attention, si vous n’êtes pas ressortissant européen, la CEAM ne vous sera pas délivrée en cas de départ pour le Danemark, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège ou la Suisse. Si vous voyagez en dehors de l’Europe, vos frais peuvent être pris en charge sous certaines

Dans le cas d’un détachement professionnel, vous bénéficiez, vous et votre famille, de la protection sociale française. Pour cela, votre employeur en aura fait la demande auprès de la Caisse d’Assurance Maladie du siège social de l’entreprise. Si vous êtes victime d’un accident de travail, vous avez 24h pour en informer votre employeur. Il établira et enverra par la suite, la déclaration à votre Caisse d’Assurance Maladie. En cas d’arrêt maladie, le délai d’information auprès de la Caisse du pays où vous travaillez est de 3 jours en pays européen. Si vous êtes dans un autre pays, l’arrêt de travail est à envoyer à votre Caisse d’Assurance Maladie française sous 48h. En tant qu’expatrié, vous perdez vos droits à l’Assurance Maladie Française. Vous dépendez du régime de Sécurité Sociale du pays où vous travaillez ou de la Caisse des Français à l’Etranger. w w w

POUR OBTENIR VOTRE CEAM Si vous avez ouvert votre compte ameli, vous recevrez votre

carte en 2-3 clics. Vous effectuez directement la commande de votre carte en ligne depuis la rubrique Vos demandes. Si vous n’avez pas encore de compte ameli, c’est l’occasion ! Demandez votre code confidentiel en vous connectant sur www.ameli.fr Rendez-vous dans l’espace assuré et cliquez sur la rubrique Accéder à mon compte.

w w w Les boîtes de médicament en conditionnement trimestriel, dit grand conditionnement, représentent trois mois de traitement. Cette présentation est une source d’économie pour l’Assurance Maladie, les assurances complémentaires et les patients. 13 % : c’est la différence entre le coût d’un traitement médicamenteux en boîte d’un mois et le même en boîte de 3 mois. Ce nouveau conditionnement des traitements de longue durée se développe depuis 2005. Quatre pathologies sont concernées : le diabète, l’hypertension artérielle, le cholestérol et l’ostéoporose. En 2009, près de 80 % des traitements de ces quatre affections sont disponibles en boîtes de trois mois dans 91 % des pharmacies. Pour autant la part des grands conditionnements est encore très variable d’un département à l’autre. Ainsi, pour le traitement du cholestérol, la part des grands conditionnements à la fin 2009 en Sarthe était de 13,6 % contre 19,2 % en moyenne dans la Région des Pays de la Loire (25,1% pour le seul département du Maine-et-Loire).

Pour les assurés, l’avantage se situe aussi au niveau du portefeuille. Ils bénéficient, dans ce cadre, de la diminution des franchises médicales. A 50 cts d’euros la franchise par boîte, le total de la franchise ne coûte plus que 50 cts au lieu d’1,50 euro. Une boîte + une boîte +… ce sont 25 millions d’euros d’économie réalisée en 2009 par les assurés.

w La santé y gagne ! Les grands conditionnements faciliteraient le respect du traitement. En effet, le taux d’arrêt en cours de traitement diminue

4 pathologies sont concernées : le diabète, l’hypertension artérielle, le cholestérol et l’ostéoporose

de moitié par rapport à un traitement mensuel. A titre d’exemple, le taux d’arrêt des médicaments hypertenseurs passe de 5 % à 2,4 % avec des boîtes trimestrielles. Ce résultat peut être du à une meilleure observance de la part des patients mais aussi à la décision du médecin de poursuivre le traitement à l’identique lorsque le patient est stabilisé. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à aborder ce thème avec votre médecin traitant et votre pharmacien. w w w

w Assurés - Assurances complémentaires Assurance Maladie : les grands vainqueurs Dans le cadre d’une meilleure maîtrise des dépenses de santé, les grands conditionnements sont une réelle opportunité. Si 60 % des traitements des pathologies concernées étaient réalisés avec des grands conditionnements, les économies s’élèveraient à 390 millions d’euros par an. C’est un véritable défi économique ! D’autant plus, que le coût des traitements de ces pathologies ainsi que le nombre de personnes atteintes ne cesse de croître.

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QUESTIONS/RÉPONSES

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EN PRATIQUE

w w w Vous souhaitez en savoir plus ? Vous recherchez

une information complémentaire ? Un contact près de chez vous ? Retrouvez des ressources pour aller plus loin et trouvez les réponses à vos questions. Devenez, vous aussi, acteur de votre santé !

Sur le net... antibiotiquespasautomatiques.com Si on utilise les antibiotiques à tort, ils deviendront moins forts ! Parents, seniors, actifs… retrouvez en fonction de vos besoins, toutes les réponses à vos questions sur les antibiotiques. Grâce à des quiz, des vidéos, des présentations pédagogiques, apprenez à mieux utiliser les antibiotiques pour le bien de toute la famille.

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Mon Assurance Maladie en pratique w w w Suivre ses remboursements, comprendre son décompte, mieux connaître ses droits et démarches… Votre magazine Santé Active répond aux questions les plus fréquemment posées.

A NOTER Il peut y avoir un décalage entre la date des soins et le moment où est faite la déduction sur votre relevé de remboursement. Celui-ci, adressé par votre Caisse d’Assurance Maladie précise systématiquement la date et la nature de l’acte auquel se rapporte la participation de 1 euro.

D Sur mon décompte, à plusieurs reprises, des montants sont déduits des sommes remboursées. Ce sont les participations forfaitaires et les franchises médicales. Quelle est la différence ? La participation forfaitaire s’applique aux consultations et aux actes réalisés par un médecin ainsi qu’aux examens de radiologie et aux analyses de biologie. La franchise médicale concerne les médicaments, les actes paramédicaux (infirmier libéral, masseur-kinésithérapeute, etc.) et les transports sanitaires. La participation forfaitaire s’élève à 1 euro par acte ou par consultation. La franchise médicale est de 0,50 euro par boîte de médicaments ou par acte paramédical, et de 2 euros par transport sanitaire. La participation forfaitaire et la franchise médicale sont chacune plafonnées à 50 euros par an et par personne.

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D Sur mon décompte, j’ai constaté des retenues sur des consultations faites à l’hôpital il y a plusieurs années. Est-ce normal ? Oui. La participation forfaitaire de 1 euro s’applique à toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin (généraliste ou spécialiste) à son cabinet, à votre domicile mais aussi à l’hôpital depuis 2005. Cependant, la participation sur les consultations effectuées à l’hôpital n’est possible techniquement que depuis le 1er janvier 2008. Aussi, ne soyez pas

Le site internet pour informer, conseiller et aider les Français sur les services de prévention et de santé de l’Assurance Maladie. Rendez-vous sur www.ameli-sante.fr surpris d’avoir actuellement des retenues sur vos consultations antérieures (2005-2006-2007). D Je suis prochainement en congé maternité. Comment puis-je avoir une idée du montant de mes indemnités journalières ? Sur ameli.fr, vous accédez à un simulateur qui vous permet d’obtenir, en quelques clics, une estimation de vos indemnités journalières. Cette simulation est proposée pour les situations les plus courantes, si vous remplissez les conditions pour percevoir des indemnités journalières. Pour réaliser cette simulation, vous avez besoin de : > la date de début de votre congé prénatal, > votre situation professionnelle actuelle, > vos fiches de salaires des 3 ou 12 mois précédant le début de votre congé. Vous obtiendrez ainsi une estimation du montant de votre indemnité journalière. Mais, attention : le montant est à titre indicatif. Il peut être différent du montant que vous percevrez en fonction du taux de cotisations conventionnelles obligatoires propre à votre entreprise et de la conformité des informations que vous avez indiquées. w w w

A lire... w

Mon parcours d’assuré

Cette brochure, disponible dans tous vos accueils Assurance Maladie, présente tous les services mis à votre disposition par l’Assurance Maladie pour faciliter vos démarches et vous aider, chaque jour, à mieux prendre soin de votre santé.

L’évolution du langage de l’enfant : de la difficulté au trouble w

L’évolution “normale” du développement du langage oral et écrit chez l’enfant, l’importance des aspects affectifs, sociaux et pédagogiques dans l’évolution du langage, la notion de “trouble”… Cet ouvrage propose de clarifier le sujet. A télécharger sur www.inpes.sante.fr A lire aussi : Les malheurs d’un enfant dyslexique, de Gisèle Plantier et Même pas grave, l’échec scolaire ça se soigne, d’Olivier Revol.

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Une question ? Un thème que vous souhaiteriez voir aborder dans votre magazine ? N’hésitez pas à nous contacter grâce à votre site : www.masanteactive.com > rubrique Le Magazine

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Adhérez au club par téléphone au 36 46 ou par internet sur www.masanteactive.com > Inscription aussi à l’espace Santé Active Place de la République au Mans Ouvert le mardi de 14 à 19h du mercredi au vendredi de 10h à 19h le samedi de 10h à 17h.

Club cœur et santé

Association de la Fédération Française de Cardiologie 3 rue des Guinaudières - 72650 Saint-Saturnin Tél : 02 43 25 50 18

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