L’ISLAM ET L’HOMME MODERNE
Maulana Wahiduddin Khan
L’ISLAM ET L’HOMME MODERNE
Les l’homme
problèmes fait
face
auxquels au
temps
moderne peuvent être ramenés en une seule cause sous-jacente : la séparation de l’homme d’avec Dieu.
Dans ce temps moderne,
l’homme a acquis beaucoup de 2
conforts matériels, mais il a perdu sa foi en Dieu. Le progrès matériel a procuré à l’homme beaucoup d’aliments physiques, mail il a laissé son âme affamée. L’âme est indispensable à la vie du corps. Si elle est entièrement séparée du corps, alors le corps meurt, et elle est privée d’aliments spirituels, alors elle crève de faim de la même manière que le corps. C’est 3
cette nourriture spirituelle que le Coran décrit comme « meilleure et plus endurant » (20 :131). Et c’est à quoi le Prophète Jésus se référait quand il a dit : « L’homme ne vivra pas seulement du pain, mais de chaque parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu, 4 :4) Le plus grand avantage que l’Islam a à donner à l’homme 4
aujourd’hui est cette croyance en Dieu. Au début toutes les religions ont prêché le vrai concept de Dieu, mais comme le temps est passé, aucune d’elles n’a été capable de préserver le concept de Dieu dans sa forme originale.
Quelques
groupes ont transformé Dieu en un fétiche national. Certains adorent une variété d’objets au nom de Dieu.
Dans
certaines 5
autres
religions le concept de Dieu a été transformé en une philosophie abstraite.
Donc aucune religion
n’est restée capable d’offrir une vraie image de Dieu. Seulement, l’Islam a préservé le vrai concept de Dieu dans une forme pure et complète.
Ainsi, seulement en
Islam l’homme moderne trouvera le Dieu dont il a grandement besoin. (3 :85) 6
LA FAMINE SPIRITUELLE C’est grâce à la civilisation moderne que l’homme a été privé de Dieu et son âme est restée dans la faim.
C’est cette famine
spirituelle qui a amené un groupe de jeunes au Japon à dire : « Notre culture est une culture marchande et une culture pourvoit
pas
marchande entièrement 7
ne aux
besoins
de
l’homme. »
Le
phénomène de la culture hippie est aussi une expression de la faim de l’homme moderne pour la vraie foi en Dieu. Le cas d’un jeune hippie vu promenant le long des rues de Delhi démontre ce point. Il était habillé en simples habits orientaux. Il a mis des perles autour de son 8
cou, des bagues sur ses doigts, et des bracelets sur ses poignets. Dans ses mains il tenait un tambourine. Il venait du Canada. « Là-bas
j’avais
ma
propre
maison », il a dit, « ma propre voiture, une bonne épouse, emploi convenable… Ici, je n’ai pas de maison. Je dors n’importe où le sommeil me surprend, même si c’est sur le trottoir. Je n’ai pas de 9
voiture, pas d’emploi. Ma femme m’a quitté. » « Mais
pourquoi
as-tu
abandonné tous ces conforts au Canada et es venu en Inde pour endurer sur la route ? » quelqu’un lui demanda. « Là-bas,
j’étais
physiquement à l’aise, ici, je suis à
10
l’aise
spirituellement »,
a-t-il
répondu pensivement. La civilisation moderne a procuré à l’homme un nombre incalculable matériels.
de
bénéfices
Mais ce chose donne
l’aisance seulement à la moitié de son être : elles ne procurent aucune aisance ou satisfaction à l’autre moitié restante. La perte de la paix 11
intérieure à l’homme moderne, le résultat de cette contradiction dans la civilisation technologique – trouve
son
expression
dans
l’hippisme, l’ennui, l’agitation et la frustration. Le Dieu Carl Gustav Jung (1875-1961),
le
célèbre
psychologiste suisse, a fait une analyse correcte de ce malaise 12
spirituel moderne quand il écrivit : « Pendant
les
vingt
dernières
années les gens partout à travers le globe m’ont consulté à propos de leurs problèmes psychologiques. Tous mes patients qui étaient dans la deuxième phase de leurs vies, c’est-à-dire au delà de trente-cinq ans,
étaient
analyse
dans
souffrant
la
dernière
d’une
seule
chose, le manque de religieuse. On 13
peut honnêtement dire que chacun d’eux souffrait d’un manque de l’exacte chose que les religions actuelles
ont procuré
à
leurs
fidèles, à travers les ages.
Ces
gens pouvaient seulement êtres guéris par le renouvellement de leur foi en Dieu. »
14
LE PROCESSUS DE SEPARATION La philosophie met l’accent sur la connaissance totale des choses. Elle cherche à fouiller au delà de la nature externe des choses
dans
leur
essence
intérieure. Pour à peu près cinq millions d’années, particulièrement au temps où la philosophie grecque 15
a dominé la pensée humaine, les philosophes ont tenté sans succès à atteindre cet objectif. Mais au 16ème siècle, lorsque la recherche scientifique débuta en Europe, les savants ont trouve être dans leurs intérêts de séparer la réalité des choses des propriétés des choses.
Ils ont divisé la
connaissance en deux catégories : 16
la connaissance des choses et la connaissance des vérités. Ils conclurent qu’il n’était pas
possible
d’arriver
à
une
connaissance absolue des vérités, car la vérité est d’une nature subtile et ne peut pas être jugée par les moyens disponibles à l’homme. (Coran, 17 :85) A la différence des philosophes, ils conclurent que 17
l’homme a été donné seulement ‘un peu de connaissance’, comme écrit dans le Coran. La science est fermement résolu d’utiliser cette connaissance dans une manière pratique au lieu de fouille dans une connaissance de la vérité qui ne peut pas être découverte. Elle se concentra sur les propriétés et élimina de son champ d’études les réalités ; elle traita de la quantité et 18
pas de la qualité ; elle donna une réponse à la question ‘comment’ sans
répondu
à
la
question
‘pourquoi’. Elle se borna à l’étude des choses au sujet desquelles il était
possible
d’obtenir
une
connaissance absolue. Cette manière de penser continua à gagner du terrain. Pour la première fois, au temps de 19
Galilée, le parfum d’une fleur fut séparé de sa chimie. Les savants étudièrent à cet époque la chimie des fleurs mais pas leur parfum qui ne fut pas susceptible à l’analyse. Descartes (1596 – 1650) porta ce principe du dualisme une étape de plus en l’appliquant à son étude de l’être humain. Il étudia le corps et négligea
l’âme. 20
La
partie
spirituelle de l’homme fut donc séparée de son être matérielle. Ce
dualisme
ne
fut
évidemment pas nuisible quand il fut appliqué dans le domaine de la science. Ce n’est pas nécessaire, par exemple, de connaître la réalité d’un champ magnétique pour être capable
de
l’utiliser
dans
la
production de la lumière et du 21
mouvement ; une connaissance des propriétés d’un champ magnétique suffit à atteindre ce but. Mais quand
ce
même
principe
de
dualisme fut appliqué à l’homme, il fit des dommages irrémédiables. Comment se faisait-il que cette méthode, appliquée avec réussite aux objets sans vie de la nature, fût nocive lorsqu’elle fut 22
appliquée à l’homme ? La raison est
que
l’homme
n’est
pas
analysable en fonction de dualisme comme une matière inanimée. Ceci peut être compris à travers une illustration simple. Si une statue en pierre est confinée en une petite cellule sombre, elle y restera insensible. Mais l’homme est un être psychologique ; si l’on 23
devait le confiner dans la même cellule, il mourrait. Les statues ne réagiront pas si elles sont privées de leur liberté, mais si un homme est
privé
de
sa
liberté,
ça
affecterait défavorablement toute sa personnalité. Ainsi
la
matière
était
séparée de sa signification et le corps de son âme. Tels furent les 24
préceptes sur lesquels la pensée occidentale est arrivée à être fondée, et ceux ci furent les préceptes qui amenèrent plus tard à la séparation de l’homme de Dieu dans le monde occidental.
25
LES DIFFERENCES ENTRE L’ISLAM ET LE CHRISTIANISME Jusqu’au 15ème siècle, la science avait fleuri dans le monde musulman,
avec
d’importants
centres de recherche en Espagne et dans d’autres pays musulmans. Il n’y a pas eu de conflit entre la religion et la science lorsque la 26
science était basée dans les pays musulmans, parce qu’il n’y a pas de conflit entre une vraie religion et la vraie connaissance. Le Dieu qui a révélé sa religion dans les écritures a aussi créé l’univers que la science explore. Comment alors une révélation et une connaissance peuvent-elles arriver en conflit l’une à l’autre ? 27
Mais quand le travail de recherche scientifique a déménagé de l’Espagne musulmane à l’Italie, la France et la Grande Bretagne, une troisième partie a dressé des obstacles à l’activité scientifique. Cette troisième partie jusqu’ici indifférent,
était
l’église
chrétienne. Quand le christianisme était disséminé de la Syrie et la Palestine en Europe, elle est entrée 28
en contact avec la pensée grecque. Au lieu de lui résister, l’église a transformé toute sa théologie selon la
logique
Eventuellement,
platonicienne. après
quelques
siècles, les Chrétiens sont arrivés à vénérer la philosophie grecque comme sacrée. Plus tard quand la recherche scientifique exposa la pensée grecque comme conjecture sans fondement, l’Eglise a senti 29
que si la science arriva à devenir populaire, toute la fondation de la croyance chrétienne deviendrait suspect.
Au lieu d’admettre ses
propres erreurs, elle s’efforça de supprimer la science par la force. En ce moment, l’Eglise était une puissance affaires
écrasante
dans
les
européennes
et
elle
perpétra l’oppression et la tyrannie 30
épouvantable dans sa tentative de déraciner la science. Mais en vain. Le fait que le christianisme et la science s’affrontèrent, tandis que l’Islam et la science ne l’ont pas fait, est explicable en fonction de la différence entre les deux religions. Voici illustre
un
exemple
la différence entre 31
qui le
christianisme et l’Islam en cette matière. Les anciens Grecs avaient deux
théories
concernant
la
révolution du soleil et de la terre. L’une était la théorie d’Aristote (384-322 A.C.) selon laquelle la terre était stationnaire et le soleil tournait autour d’elle. L’autre était la théorie d’Aristarchus (2ème siècle Avant Jésus Christ) selon laquelle la terre tournait autour du soleil. 32
La théorie d’Aristote devint très populaire avec les Chrétiens. Selon sa théorie géocentrique, la terre
était
de
toute
première
importance, et est apparue plus appropriée aux Chrétiens, qui ont cru en la divinité du Christ, que le centre du système solaire devrait être la planète où le Seigneur Jésus Christ était né. En ce temps quand Copernicus (1473-1543) a avancé 33
sa
théorie
héliocentrique,
les
hommes de l’église dominèrent l’Europe. En vue de préserver leur croyance,
ils
supprimèrent
opinions de Copernicus.
les La
représentation du lieu de naissance du Seigneur Jésus Christ comme un seul satellite fût un crime que le christianisme ne pouvait jamais tolérer. 34
C’était le christianisme dans sa forme corrompue qui était un obstacle au progrès scientifique, non une religion divine dans son sens propre.
Les Musulmans
n’ayant pas déifié leur Prophète comme l’avaient fait les Chrétiens, n’avaient
aucun
scrupule
à
accepter la théorie raisonnable que le soleil était le centre du système solaire. La question de la rejeter 35
sur base de religion n’était pas soulevée.
A
cet
égard,
le
Professeur Burns, dans son livre intitulé
Les
civilisations
occidentales, écrit : « Dans aucun sujet les Sarrasins n’étaient plus loin avancés qu’en la science. En fait, leurs réussites en ce domaine étaient les meilleurs que le monde avait jamais vus depuis la fin de la civilisation
hellénique. 36
Les
Sarrasins
étaient
astronomes,
de
brillants
mathématiciens,
physiciens, chimistes et médecins. Malgré
leur
vénération
pour
Aristote, ils n’ont pas hésité à critiquer cette notion d’un univers de sphères concentriques, avec le monde au centre, et ils ont admis cette possibilité que la terre tourne sur son axe et tourne autour du soleil. 37
LES CHANGEMENTS DANS LE CHRISTIANISME Quand
le
christianisme
s’introduisit en Europe de la Syrie et la Palestine, la philosophie grecque
domina
la
pensée
européenne. En vue de faciliter la propagation de leur religion, les théologiens chrétiens ont présenté la foi de Jésus d’une manière qui 38
pouvait
convenir
au
cadre
intellectuel du jour. Dans ces mots du Coran : « Ils ont imité les paroles de ceux qui n’ont pas cru avant eux » (9 :30). Les Grecs, par exemple, ont adoré Zeus et l’ont considéré comme étant le seul fils de Saturne, la plus vieille divinité. Les
Chrétiens
l’ont
imité
en
appelant Jésus l’unique fils de Dieu.
Ils ont aussi adopté les 39
théories
dominantes
dans
les
domaines de géographie et de physique comme explications des Saintes Ecritures.
Ces théories
étaient alors incorporées dans leurs livres religieux, comme si elles avaient été révélées par Dieu. La conversion de l’empereur romain
Constantin
au
Christianisme a donné à l’Eglise 40
une impulsion dont elle avait besoin. Constantin a régné sur le tout
puissant
empire
romain
pendant plus de trente ans (306337)
et
sous
son
influence
impériale la foi chrétienne fut propagée à travers l’Europe. Mais les gens qui sont entrés à l’Eglise durant son règne ne l’ont pas fait à cause
d’une
intellectuelle
conviction profondément
41
enracinée.
Ils
sont
devenus
chrétiens sans changer leur pensée et
attitudes.
Pour la plupart
d’entre eux, la foi était une matière de
convenance
et
non
de
conviction. Ils transformèrent les croyances chrétiennes selon leurs croyances antérieures.
non-chrétiennes Par la suite une
religion avec peu de relation aux enseignements de Jésus a vu le 42
jour. L’historien Adolf Harnack a raisonnablement
soulevé
que
l’Evangile vivante avait déjà été masquée au quatrième siècle dans la philosophie grecque ! (Adolf Harmack, Outline of the History of Dogma) Tout ce qui est associé avec la religion pour un long moment devient sacro-saint. 43
Ainsi après
une
centaine
d’années,
cette
version modifiée du christianisme a été vénéré comme sacrée. Ce qui a été initialement adopté pour des raisons de convenance est arrivé à être considéré comme une partie originale de la religion enseignée par Jésus. Les sciences grecques, qui ne disposaient d’aucune preuve à les supporter, sont devenues connues
comme 44
science
chrétienne. Les sujets tels que ‘la topographie chrétienne’ ont vu le jour, qui étaient en fait une nouvelle expression de vieilles idées grecques.
45
LA SEPARATION DE LA RELIGION DU RESTE DE LA VIE Quand le déclin a sonné chez les Musulmans, la recherche scientifique
sur
ces
sujets
commença en Europe ; il fut démontré chrétiennes
que
ces
sciences
s’étaient
trompées
dans leurs notions. Il y avait une 46
indignation
dans
les
cercles
religieux en Europe quand les savants ont fait de nouvelles découvertes dans les domaines d’astronomie, de géographie, et de physique. savants
Premièrement, furent
ces
excommuniés.
Lorsque cette mesure ne parvint pas à les contrôler, le Pape Innocent III (1160-1216) donna des
ordres
spéciaux 47
pour
l’établissement
des
cours
d’inquisition en Espagne et dans les autres pays catholiques. L’on a estimé à peu près trois millions le nombre des gens qui furent déférés devant sanctions infligées.
ces
tribunaux.
sévères
leur
Des furent
A peu près 30000
personnes furent brûlées vives, même les célèbres scientistes tels 48
Galileo et Bruno avaient aussi à affronter cette furie de l’Eglise. Ceci a déclenché un conflit entre l’Eglise et la science, qui devint éventuellement un conflit entre la religion et la science en général.
A
cause
insistance
démesurée
sacrosanticité
de
de sur
cette la
certaines
croyances hypothétiques, les gens 49
ont eu une impression fausse que la religion et la science étaient opposées, et que le progrès pour un signifiait un déclin inévitable pour l’autre. La connaissance, selon le Coran, devrait amener l’homme proche de Dieu (35 :28), mais comme
un
interpolations
résultat chrétiennes,
des la
connaissance est arrivé à éloigner l’individu du Seigneur. 50
Le
conflit
entre
le
Christianisme et la connaissance scientifique a continué à peu près deux cents ans. Alors, en 1859, Charles Darwin publia son livre célèbre, The Origins of Species. L’Eglise opposée
s’était à
ce
amèrement livre,
mais
maintenant la puissance de l’Eglise avait déjà décliné. Un compromis a été conclu sous forme de 51
sécularisation.
La religion et la
science étaient séparées l’une de l’autre.
La religion fut alors
considérée comme une matière privée.
Dans toutes les autres
marches de la vie le droit de l’homme à la liberté était accepté ; il était alors permis de faire ce qu’il
voulait
et
mener
des
recherches sur n’importe quel sujet qu’il voulait. 52
RELIGION : UN APPENDICE AU RESTE DE LA VIE Ceci n’était pas simplement une division entre la science et la religion : c’était une division entre la religion et la vie elle-même. L’Eglise ne s’était pas débarrassée de toutes ces pensées non révélées et ces idées qui avaient été incorporées dans le Christianisme. 53
Malgré l’irrationalité de ces ajouts, les Chrétiens insistèrent pour les traiter comme une partie de leur religion.
Ceci signifia que la
religion ne pouvait pas trouver de place dans la vie d’une personne pensante.
L’homme est un être
rationnel.
Pour croire à quelque
chose, il doit être capable de le comprendre. Le résultat inévitable de la séparation de la religion et de 54
la
connaissance
religion
n’est
était devenu
que
la
qu’un
appendice cérémoniel au reste de la vie. Elle a cessé de jouer un rôle vital dans les activités humaines. Il est déclaré dans le Coran que « Dieu n’a pas mis deux cœurs dans le corps d’un seul homme. » (33 :4) Cela veut dire que deux concepts incompatibles ne peuvent 55
pas occuper une place égale dans l’esprit d’une seule personne. Tout ce qui ne s’élève pas à la hauteur des
valeurs
intellectuelles
rationnelles
et
peut
un
être
appendice à la vie d’une personne, mais ne peut pas devenir une partie intégrale de son existence.
Il
demeurera inefficace. Pour que la religion survive, même au niveau personnel, elle doit se conformer à 56
la raison. La religion qui n’atteint pas
les
valeurs
voulues
de
connaissance peut être comparée à une pièce de machine qui ne peut plus servir à aucun fin utile.
57
LE BESOIN DE LA NATURE HUMAINE Par suite de l’âme étant séparée du corps et Dieu étant séparé du reste de la vie, l’homme fut
confronté
à
un
nouveau
problème : malgré son abondance matérielle, comme
il
sentait
si quelque
toujours chose
lui
manqua. L’homme moderne a été 58
pourvu de tout, mais il ne montre aucun signe d’une vraie joie. Bertrand commence
Russell son
(1872-1970) livre :
The
Conquest of Happiness, avec ces mots : « Les animaux sont contents pourvu qu’ils soient en bonne santé et qu’ils aient assez à manger. Les êtres humains, nous le sentons devraient l’être, mais dans le monde moderne ils ne le 59
sont pas, au moins dans la majorité des cas. La raison de cela est que la civilisation moderne, en dépit de ses réalisations impressionnantes, a été capable d’offrir à l’homme seulement
la
moitié
dont
il
cherche. C’était donné au corps, mais c’était incapable de satisfaire aux besoins de l’âme. 60
L’homme désire un monde plein de signification, mais la civilisation moderne lui donne seulement un morceau de pierre sans aucune signification y attaché. L’homme désire la vie, mais la civilisation moderne lui donne seulement une réplique de vie. L’homme cherche la paix d’esprit, mais la civilisation moderne le place dans une machine mobile qui 61
ne l’amène pas à sa destination. L’homme
veut
connaître
le
créateur de l’univers, mais la science peut lui faire connaître seulement la création.
L’homme
veut se jeter aux pieds de son bienfaiteur, mais il ne peut trouver son bienfaiteur
nulle
part au
monde de la science et de la technologie. Incapable de trouver le vrai dieu, il se prosterne devant 62
les faux, mais ils ne peuvent en aucune
manière
le
satisfaire
comme une poupée en plastique ne peut pas satisfaire une mère sans enfant.
Selon le coran, ils sont
seulement ‘les noms’ et non les réalités. (12 :40) Le besoin de l’homme pour un dieu supérieur est un fait établi. Ceci est même accepté par les 63
penseurs qui ne se sont pas préoccupés de croire en un dieu ou une religion quelconque.
La
déclaration de Bertrand Russell dans son livre, Principles of Social Reconstruction, peut être citée comme un exemple : « Si la vie doit être totalement humaine, elle doit servir à une fin, qui est, dans quelque sens, hors de la vie humaine,
une
fin 64
qui
est
impersonnelle
et
au
delà
de
l’homme, tel que Dieu ou bien la vérité ou bien la beauté. » Voici une acceptation, par un athée, d’un besoin intrinsèque de l’homme pour Dieu. situation
difficile
de
Cette
l’homme
moderne réside dans sa perte de Dieu. Son salut dépend seulement de redécouvrir son dieu. 65
Dans
leur
tentative
de
comprendre la nature humaine, les anthropologues
ont
différentes sociétés.
étudié
de
Ils ont tous
admis que les milliers d’années de l’histoire humaine témoignent du fait
que
l’idée
de
Dieu
est
inhérente à la nature de l’homme. Juste comme les moutons sont instinctivement herbivores et les chats instinctivement carnivores, et 66
c’est impossible de le changer, ainsi le concept de Dieu est inséparable de la nature humaine. La société communiste nous offre
une
illustration
contemporaine de ce fait. Après la révolution Bolshevik de 1917, le dogme
socialiste
a
totalement
exclu l’idée de dieu. L’éducation et
la
formation 67
dans
chaque
domaine étaient basées sur des principes athées. Quand même, la conscience
de
Dieu
est
profondément enracinée dans la jeune génération des soviétiques, qui
ont
été
élevés
dans
un
environnement entièrement athée. Ceci est clair à partir de l’incident suivant.
68
En 1973 un avion de ligne soviétique volait au-dessus de la partie Est de l’Inde. Le moteur est tombé en panne et l’avion s’est écrasé à Bengale. Un enregistreur spécial, connu comme « la boite noire » placée dans la queue des avions où il y a le moindre risque qu’elle soit endommagé, enregistre les conversations qui fournissent les
indices
de 69
la
cause
de
n’importe quel accident. A cette occasion, une réécoute de cet enregistrement a révélé que les derniers mots que le jeune pilote russe a prononcé étaient : « Pierre sauve nous !»
70
COMPENSER L’IMPUISSANCE DE L’HOMME La course de la vie de l’homme sur terre est telle qu’il lui est
éternellement
impuissance.
rappelé
son
L’instruit
et
l’ignorant, le riche et le pauvre, le grand et le faible, tous sont égaux à cet égard.
71
Physiquement, l’homme est tellement faible que même un petit accident peut le rendre inapte physiquement.
Il doit aussi être
dans une situation géographique hautement équilibrée pour survivre dans
ce
monde,
il
ne
peut
supporter aucune peine dans cet équilibre. voit
De plus, l’homme se
comme
insignifiant
en
comparaison du ce vaste univers 72
dans lequel il vit. n’importe
En explorant
quel
domaine
académique on appréhende tôt que les réalités sont trop immenses et complexes pour être entourées par l’intellect humain limité.
Quand
on se met à faire n’importe quel tâche, on est confronté souvent par des facteurs inconnus qui gâchent les aspirations. Et si, par chance, on évite de telle expérience amère 73
dans la vie, il n’y a pas d’échappe à
la
mort.
L’homme
est
impuissant devant la mort.
La
mort viendra et bouleversera tous ses rêves, les laissant en ruines comme une belle ville qui a été rasée par un tremblement de terre dévastateur. Chaque personne est rongée par ce sentiment d’impuissance. 74
Ceci le contraint à chercher le soutien de quelque chose plus fort que lui-même qui peut compenser son
sens
d’insuffisance.
La
conscience de son impuissance fait que l’homme se tourne vers Dieu. L’homme a besoin d’un Dieu à qui il
peut
exprimer
ses
remerciements ; un dieu auquel il peut avoir confiance en toute occasion ; un Dieu sur lequel il 75
peut compter lorsque tous les autres accessoires le lâchent ; un dieu qui peut inverser chaque revers de fortune et alléger chaque épreuve.
Le Dieu de l’Islam
pourvoit à tous ces besoins à l’homme.
Sa
présence
toujours être sentie. puissant omniscient.
76
peut
Il est tout-
LE CONCEPT DE DIEU DANS DIFFERENTES RELIGIONS Le sentiment de l’homme de l’impuissance ne peut pas être apaisé à moins qu’il ait un Dieu à qui il peut se tourner.
Chaque
religion fournit à l’homme un Dieu, mais avec l’exception de l’Islam, chaque religion a été souillée par l’interpolation et le 77
changement. Aucune religion sauf l’Islam, n’a préservé la vraie image de dieu. une
Elles présentent toutes
image
irréaliste du Tout
Puissant qui ne peut pas satisfaire l’homme totalement. Cat
Stevens
était
un
musicien pop internationnellement reconnu.
Il a été élevé comme
chrétien mais en 1976 il s’est 78
converti à l’Islam et est maintenant connu sous le nom de Yussuf Islam. Parlant de sa conversion à l’Islam,
il
a
dit :
« L’Eglise
chrétienne nous a enseigné de croire en Dieu, mais la seule façon de communiquer avec Dieu était à travers Jésus – vous n’avez pas de contact direct. »
Quant à lui,
« l’importance de l’Islam réside dans le fait qu’il fait connaître à 79
l’homme
un
dieu
qui
parle
directement à l’homme et à son âme. » (Arabia, Londres, juillet, 1983). La nature de l’homme exige un Dieu avec qui il peut être en contact religions
directement,
mais
existantes
offrent
les à
l’homme un dieu qui peut être contacté seulement à travers un 80
intermédiaire. L’Islam est la seule religion dans laquelle l’homme établit un contact direct avec son seigneur. Ceci parce que l’Islam est
préservé
dans
sa
forme
originale et révélée, tandis que les autres religions, ayant subi des modifications corrompues
et par
ayant
été
l’homme,
ne
peuvent être nulle part retrouvées sous leur première forme. 81
Toutes les religions étaient essentiellement une et les mêmes à leur origine. Mais maintenant elles se diffèrent l’une de l’autre à cause de
l’interpolation
(10 :19).
humaine
Maintenant, quelques
religions ont beaucoup de dieux à offrir, mais ceci n’est clairement pas ce que l’homme cherche. L’homme cherche un être unique sur qui il peut focaliser tous ses 82
sentiments.
Il
peut
exister
seulement un tel point focal, pas plusieurs.
Quelques
religions
présentent Dieu sous forme d’un homme.
Mais l’homme cherche
un dieu qui est supérieur à lui ; il ne peut pas adorer un dieu qui est humain
comme
lui-même.
Quelques
religions
considèrent
Dieu comme un esprit vague. Mais l’homme cherche un dieu qui 83
voit, entend et parle ; les choses abstraites comme l’éther et le magnétisme ne peuvent satisfaire à ses besoins. Arthur Koestler était un penseur et écrivain renommé et avait une propriété estimée à £ 400,000. Il s’est marié trois fois, mais quand même, il n’avait pas d’enfant. Il souffrait de la maladie 84
de parkinson et de la leucémie. Dans un désespoir total il s’est suicidé
dans
sa
résidence
à
Londres en Mars 1983. Il avait 77 ans au moment de sa mort. Des
centaines
ces
tels
évènements tristes se déroulent chaque jour partout à travers le monde. Ils arrivent parce que les gens désespèrent que leurs désirs 85
soient satisfaits dans ce monde. Mais il y a très peu de cas dans l’histoire de vrais croyants en Dieu qui se suicide. La raison est que la croyance en dieu donne à l’homme l’espoir pour son avenir dans le prochain monde. Dans le schéma de Dieu, la vie n’est pas limitée seul à ce monde, elle continue aussi après la mort.
Quand les
croyants sont affligés dans ce 86
monde, ils s’attendent avec plaisir le bonheur au prochain monde. Quand ils désespèrent du monde humain, ils focalisent leurs espoirs sur le monde de Dieu.
Par
conséquent la peine d’un vrai croyant
est
changée
optimisme bien au point.
87
en
un
UNE IMAGE DEFORMEE DE DIEU L’image déformée de Dieu que l’on retrouve dans les autres religions ne peut pas répondre à l’aspiration intérieure de l’homme. La raison est que l’homme exige un dieu parfait et ces religions lui procurent les imparfaits. Quelques gens, contraint par une envie 88
intérieure pour Dieu, s’attachent aux faux dieux, mais une vraie satisfaction spirituelle peut être atteint seulement à travers le concept de Dieu présenté dans l’Islam. Une personne qui cherche une voiture dans laquelle elle peut voyager ne sera jamais satisfait d’une voiture en jouet.
Ses
besoins seront satisfaits s’il lui est donné un véritable. Donc le cœur 89
de l’homme peut être au repos seulement quand il est rempli de pensées du vrai Dieu. l’expression
du
Coran,
Selon « en
mémoire de Dieu tous les cœurs sont réconfortés. » (Coran 13 :28) Bien que nous ne puissions voir le Créateur dans ce monde, l’univers vaste et magnifique qu’il a créé se répand devant nos yeux. 90
Nous pouvons le voir et en faire l’expérience. Alors l’esprit humain peut se satisfaire seulement par un Dieu qui est digne de l’univers ; un Dieu qui est assez grand pour être le créateur de l’univers magnifique qui est devant nos yeux. Un dieu qui ne conforme pas à ce niveau ne peut pas exercer une attraction sur l’homme. 91
Un savant américain, Walter Oscar Lund Berg a expliqué ce fait très clairement.
Il écrit qu’un
scientiste a un avantage spécial sur les autres parce qu’il est capable de comprendre la vérité de dieu. Les principes de base sur lesquels il travaille
sont
en
fait
une
expression de l’existence de Dieu. Si c’est le cas, comment se fait-il que beaucoup des scientistes nient 92
l’existence même de Dieu ? Selon l’avis de ce scientiste américain, une des raisons est la suivante : Dans
le
christianisme
organisé
il
est
profondément instillé aux jeunes gens un concept de
Dieu
l’image
créé de
dans
l’homme
plutôt que l’homme créé 93
dans l’image de Dieu. Lorsque de tels esprits sont formés plus tard en science,
ce
concept
inversé
et
limité
anthropomorphique devient de plus en plus incompatible
avec
l’attitude rationnelle et inductive de la science. Finalement, quand toutes 94
les
tentatives
à
la
réconciliation échouent, le
concept
de
Dieu
pourrait être abandonné entièrement.
(The
Evidence of God in an Expanding
Universe,
p.56.) L’Islam
n’est
pas
une
religion nouvelle. Originellement, 95
les autres religions et l’Islam n’étaient qu’une et les mêmes. Mais les autres religions ont subi des changements et ont échoué à préserver une image juste de Dieu, tandis qu’en Islam le concept de Dieu a été idéalement préservé : c’est une image de Dieu dans sa forme la plus parfaite. Le Dieu de l’Islam
est
un
Dieu ;
il
est
omnipotent ; il l’était toujours, et il 96
le sera toujours ; il n’a pas de partenaire ; il a crée l’univers seul et seul il le soutient. Il voit, entend et parle ; il est toujours proche et prêt à répondre à la demande de son serviteur ; il ne quitte jamais l’homme ; il aide l’homme dans chaque problème de ce monde et du monde à venir – le Coran nous introduit à ce Dieu parfait. Celui 97
qui souhaite connaĂŽtre Dieu peut le faire seulement Ă travers le Coran.
98
LA SOCIETE Toutes actuellement,
les
nations
qu’elles
soient
développées ou sous développées, font face aux problèmes sociaux. La société humaine partout est marquée
par
la
tyrannie
et
l’injustice, et les gens affrontent la question : comment réorganiser la
99
société pour établir une meilleure existence humaine ? Dans
l’étude
de
cette
difficile situation humaine ce qui nous frappe à maintes reprises, c’est que l’homme est toujours confronté avec la nécessité de résoudre ses problèmes dans un monde où toutes les autres choses ont
vu
leurs 100
problèmes
définitivement résolus à partir du premier jour. Ceci va prouver que l’homme s’égaré dans la voie de l’univers. S’il avait suivi la même voie que le reste de la création de Dieu, ses problèmes aussi auraient été résolus de la même manière. Toutes existence gouvernées
les
dans par 101
choses l’univers la
même
en sont loi
universelle.
Mais l’homme veut
emprunter une voie pour lui même. Toutes les choses de l’univers survivent en étant au profit des autres, tandis que l’homme veut construire
avenir
sur
l’exploitation des autres.
De
grands
son
objets
dans
l’univers
projettent leur ombre au sol en reconnaissance de leur modestie ; pendant
qu’aucune 102
forme
de
grandeur réalisés par l’homme le rend arrogant. Chaque chose dans l’univers est occupée dans ses propres tâches, et ne s’ingère pas dans les domaines des autres, tandis que l’homme entre en conflit avec les autres, tentant de se reconstruire de la destruction des autres.
Dans l’univers, les
inondations se produisent qui, si on leur donne la liberté, feraient de 103
grands dégâts, mais le système de l’univers détourne leurs cours vers les fleuves et les mers. contraire,
quand
Au
l’homme
expérimente de telles tempêtes en forme de sentiments négatifs, il ne les détourne pas à une course positive.
L’homme veut que les
autres souffrent en son nom.
104
Si les malheurs de la société doivent être remédiés, une fin devrait
être
mise
à
cette
contradiction. C’est à dire que la société humaine devrait être mit à suivre le même système universel qui
est
strictement
obéi
par
l’univers. Le jour où ceci arrive, tous les problèmes de la vie humaine seront résolus. Lorsque l’observance de la loi de Dieu a 105
résolu les problèmes de l’univers, pourquoi l’observance de cette même loi ne devrait-elle pas réussir à résoudre les problèmes humains ?
106
LES PROBLEMES SOCIAUX Qu’est ce qu’une société ? C’est en fait un autre nom d’un groupe
d’individus.
Le
comportement de la société est un agrégat de comportement de ses individus. bons,
la
Si les individus sont société
de
même
deviendra bonne. Si les individus
107
ne sont pas bons, la société reflétera leurs défauts. Le concept de Dieu donne à chaque membre de la société le point de vue le plus moralement correct.
Sa perception engendre
dans chaque individu une telle gravité qui le permet de faire ce qui est utile pour toute l’humanité,
108
et de
s’abstenir d’agir à
sa
désavantage. La croyance en Dieu est la plus grande des découvertes. Elle galvanise
une
personnalité
en
entière. Ceci peut être illustré par l’exemple de ce jeu de tableau de carrom qui est joué avec 19 pièces arrangées au milieu d’un tableau sous forme de carré avec les trous 109
à chaque coin. Si un joueur peut frapper ces pièces avec un frappeur de telle manière qu’elles sont jetées dans tout les quatre trous à une frappe, l’on dit qu’il a joué une COUP DE MAITRE. La croyance en Dieu est une sorte de coup de maître. La croyance en dieu affecte l’homme
dans
tout 110
son
être,
mettant toutes ses forces en jeu. Bien qu’apparemment un seul aspect de la pensée humaine, telle croyance réforme l’être humain en entier, de façon que, sans tenir compte de comment il exprime sa personnalité, il respecte toujours les normes de rectitude. Vraiment, la conviction que Dieu a un empire absolu sur toute l’existence de l’homme a une influence profonde 111
sur toutes les pensées, les mots et les actions de l’individu. Le vrai croyant ne se détournera jamais de la juste voie de la nature. Faisant attention seul au corps, en abandonnant l’âme, ne produit intégrée. manque
pas
une
personnalité
La conscience de ce rend
l’individu
constamment insatisfait, avec le 112
sentiment qu’il n’a pas réussi à trouver quelque chose qu’en vérité il désirait. C’est
ce
sentiment
de
privation dans la plupart des cas qui est la cause des maux sociaux. Toute tyrannie et injustice dans la société
sont
attribuables
au
de
ce
déchargement
mécontentement par les uns sur les 113
autres.
Les
gens
continuent
d’exploiter les autres dans le but de satisfaire
leurs
souhaits
non
réalisés. Mais, quand la croyance en Dieu prend racine dans l’esprit, ça change l’homme dans une âme libérée de complexes (appelée l’âme paisible ou tranquille dans le Coran), ne souffrant plus d’un complexe d’infériorité à propos de posséder
moins 114
de
choses
matérielles que les autres ou d’un complexe de supériorité à propos d’avoir été accordé davantage. En tout état de cause avec sa nouvelle, personnalité
bien
intégrée,
il
demeure une personne modérée et c’est ce qui fait de lui un meilleur membre d’une société. Un élément nouveau dans sa composition
mentale 115
est
le
sentiment de responsabilité. sentiment lorsqu’il
est est
Ce
toujours
produit
conscient
d’une
puissance au-dessus de lui qui peut le réprimander. Au-dessus et audelà de Dieu, il n’y existe pas de puissance
supérieure
provoquera
un
sens
qui de
responsabilité dans l’homme, le forçant à se soumettre à la vérité. 116
La croyance en Dieu, le Tout
Puissant,
produit
une
conscience dans l’homme qu’il est comptable à lui, ce qui à son tour le rend extrêmement prudent dans ses mots et actions. La possession de cette nouvelle conscience est comme s’il avait un ange gardien qui organise toute sa vie. Ceci le détourne de la perpétration de la tyrannie et d’attente, et le force 117
d’adhérer à la voie de bonté et de justice.
Le célèbre juge anglais,
Sir Matthew Hale, (1609-1676) avait observé avec justesse : « Dire que la religion est une tricherie revient à dissoudre toutes ces obligations duquel les sociétés civiles sont préservées (cité par Julian
Huxley
dans
Religion
without Revelation, p.155). 118
RELIGION SANS REVELATION Lorsque
la
majorité des
membres d’une société arrive à accepter le concept islamique de Dieu
dans
leurs
vies,
un
changement énorme se déroule dans les affaires sociales.
Cette
conscience que Dieu surveille tout le monde de près met une fin à un 119
code de morale à deux aspects et la position hypocrite qu’à l’intérieur un homme est différent de ce qu’il est à l’extérieur.
Les croyants
n’exploitent pas les autres, parce qu’ils connaissent qu’il devront rendre compte de leurs actes à la cour de Dieu. Leurs vies, au lieu de rester orientées vers ellesmêmes, deviennent orientées vers Dieu. Croire en Dieu est croire en 120
un être tout puissant qui a accès au recoin le plus profond de l’esprit humain, et qui prendra compte de tous les actes faits ouvertement ou clandestinement. De cette manière la croyance en Dieu enlève l’ego et l’orgueil de l’homme. Le croyant est totalement sincère et réaliste au vrai sens du terme. Voici le secret de toutes sortes de réforme. Si un homme est sincère et réaliste, il 121
fera toutes tâches d’une manière la plus propre, mais s’il manque ces qualités, il gâchera tout ce qu’il entreprend. Le concept islamique de Dieu produit cette sincérité et réalisme dans l’homme. Tous les êtres humains dans notre monde ne sont pas égaux. Ici quelques uns sont faibles, les autres forts : cette différence est la 122
cause de toutes les injustices prévalentes au monde, parce que ceux qui se sentent puissants tendent
à
exploiter
ceux
qui
apparaissent plus faibles qu’eux. La croyance en Dieu arrache ce mal de l’homme. La croyance en Dieu dit à l’homme que le véritable problème n’est pas entre l’homme et l’homme, mais entre 123
l’homme et Dieu. Ici d’un coté est Dieu, le tout puissant, et de l’autre est
l’homme
sans
puissance
comparé à Dieu. C’est comme si la division ici n’est pas entre le moins puissant et le plus puissant, mais
entre
la
puissance
et
l’impuissance (35 :15) La
croyance
en
Dieu
transforme la pensée de l’homme. 124
Il commence à regarder les choses non en relation aux êtres humains mais en relation à Dieu.
Ceci
parce que finalement il connaît qu’il doit affronter son Créateur. Voici l’attitude qui provoque la disparition de tout ce que la mentalité
tyrannique
avait
artificiellement étalé comme un résultat de voir tout, pas en relation à Dieu mais en relation à l’homme. 125
Le croyant revient donc à son niveau réel. Il devient un homme privé de toute illusion de sa propre grandeur. Quand les intérêts de deux personnes ou deux nations se heurtent, dans le plupart des cas, toutes les deux sont fautifs. Dans cet état de choses, si une partie admet ses fautes, l’autre partie 126
aussi fait de même. Dans le cas contraire, si une partie demeure inflexible, l’autre partie devient également peu disposée à accepter sa propre faute. Ceci amène à une montée en flèche du conflit jusqu’à ce
qu’il
atteigne
un
point
d’impasse. Dans tous les cas de cet ordre, le problème réel est que la 127
moment où le conflit éclate, le deux parties le tournent en une issue de prestige.
Chaque partie
connaît qu’elle doit supporter le blâme
également,
mais
elle
s’abstient de le dire parce que n’importe quelle admission totale sera extrêmement humiliante. Mais si l’une d’elles arrivait à prendre l’initiative pour admettre 128
ses fautes, la nature du conflit changerait énergiquement.
Cette
issue de prestige changerait en une issue d’équilibre. Maintenant avec l’admission de la faute par une partie, l’autre partie en admettant ses erreurs ne s’humilierait pas, mais tout simplement suivrait ce que l’autre partie avait déjà fait. C’est à dire une admission par l’une des parties inciterait sa rivale 129
à adopter une approche équilibrée à l’avance. Un tel réalisme, le motifs essentiel d’une vie reformée, est atteint seulement à travers une adoration
sincère
de
Dieu,
cherchant à s’effacer devant sa Grandeur et l’acceptation de sa propre insignifiance et le manque de perfection. Ce réalisme est la 130
marque d’un vrai croyant, celui qui croit en Dieu quand Dieu en fait n’est pas visible devant nous. Comment une personne d’une telle foi et habitude pouvait-elle daigner s’occuper des affaires de prestige matérielles ? Le système de la nature suit le principe d’équilibre, une des stratégies auxquelles la nature a 131
recours
pour
maintenir
cet
équilibre est la diversion, ou la redistribution
des
montants
excessifs de force ou d’énergie. Par exemple, si tout l’eau qui tombe sur la terre sous la forme de pluies était gardée dans les champs ou
les
habitations,
cela
surchargerais incommensurablement l’environnement. 132
Ce que nature
fait dans ce cas est de détourner toute
l’accumulation
d’eau
excédentaire vers les rivières et les mers. C’est
ce
principe
de
diversion qui a été suivi dans la construction des barrages. Conçu principalement pour stocker, les barrages ont un rôle régulateur dans l’environnement, contrôlant 133
l’avalanche
des
eaux
et
les
détournant à des fins utiles, telle que irrigation et la production de l’hydroélectricité. principe
est
suivi
Le
même
dans
les
machines, comme la machine à vapeur.
Lorsque la quantité de
vapeur déborde le montant exigé et trop de pression se développe, la vapeur est dans un sens détourné 134
en étant permis de s’échapper à travers un valve de sécurité. Dans la vie sociale, il y a quelque
chose
pareil
à
cet
accroissement de tensions et de contraintes. Quand un nombre des gens habitent ensemble, c’est tout naturel pour les plaintes et des rancunes de surgir entre eux. Si ces
opinions
négatives 135
sont
permises de s’intensifier, il est certain que la discorde et l’inimitié se développeront.
Lorsque cette
étape est atteinte, ça devient presque impossible de réformer tout un groupe humain ou toute une société. Dans cet état de choses il doit y avoir quelque chose envers lequel
ces
sentiments 136
nocifs
pourraient être détournés.
La
croyance en Dieu et en la vie de l’au-delà sert à ce propos dans la vie.
Elle détourne à Dieu ces
sentiments, lesquels sont nuisibles à la société. Dans l’ancienne histoire des Israélites, il y a l’histoire de Joseph, qui était séparé de son père par ses demi-frères. 137
Plutard, la
même situation se passa avec Yamin, un autre frère de Joseph de la même mère. Lui aussi, à l’insu de son père, était séparé de lui. Ceux-ci furent de pertes énormes pour Yaqub, le père, et c’était naturel qu’il aurait été intensément misérable. S’il avait déchargé ses sentiments négatifs sur ses demifils, il y aurait eu une grande dissension et discorde dans sa 138
famille.
Au lieu de cela, il
détourna
tout
ce
déluge
de
sentiment vers Dieu en disant « J’exprime mon chagrin et ma peine à Dieu. » Il
y
avait
aussi
un
détournement pareil de sentiment negatif quand le Caliphe Umar ibn al-Khattab révoqua le Général islamique Khalid ibn al-Walid. 139
C’était un choc dur pour Khalid mais il a redirigé ses sentiments de peine à Dieu, en disant « Je lutte non pour la cause d’Umar, mais pour la cause de Dieu. » La croyance dans la vie de l’au delà est le plus grand cadeau à la société humaine.
Ça rend
l’homme capable de se retourner à Dieu
et
de 140
chercher
la
compensation pour tout le mal qu’on lui a fait. Tout ce qu’il n’a pas trouvé dans l’homme, il espère le trouver en Dieu. De cette façon un
bon
continuera
adorateur à
de
détourner
Dieu ses
sentiments négatifs à Dieu au lieu de l’homme. La surabondance de l’eau lequel devrait causer un grand tort sous forme d’une déluge est canalisé en un bassin de 141
diversion. Je veux conclure ceci avec une observation faite par George Bernard Shaw : « Si un homme
comme
Muhammad
devrait assumer la dictature du monde moderne, il résoudrait ses problèmes dans une manière qui lui apporterait la paix et la joie dont on a grand besoin. »
142
La Muhammad
vie
du
était
prophète
un
exemple
parfait de ce que la vie d’un vrai croyant devrait être.
Mais nous
devons aller plus loin que Bernard Shaw et dire que si les vrais croyants naissaient dans ce monde, la paix règnerait assurément – ce qui
doit
être
première. 143
notre
priorité
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