LE LAURIER - Bleusaille 2010 by Laurier CPS

Sommaire: Edito………………………………………………………………….. 3 Dieudonné, humoriste?............................................................... 4 Le mot du bar……………………………………………………….. 8 Les racistes partout ?................................................................. 10 Ils m’entraînent au bout de la nuit !............................................ 14 On peut rire de tout et avec tout le monde !............................... 17 Et Urkel écrivit……………………………………………………… 20 Diffamation et intimidation intellectuel à l’ULB………………….. 22 Ne le dites à personne…………………………………………….. 26 Connaissez-vous Michael Jackson………………………………. 29 Réflexions : pape, prêtres et enfants…………………………….. 31 Article chute de Janmart…………………………………………… 33 De l’autre côté du miroir………………………………………...…. 36 (con) Doléances…………………………………………………….. 40 (ENFIN) l’interview de Félix……………………………………….. 43 Article de Maciek……………………………………………………. 47 Formulaire pour l’interview du mois………………………………. 48 La chronique de Mr Blague……………………………………….. 49 La photos du mois………………………………………………….. 50.

EDITO Salut le CPS! Comment tu vas, toi mon lecteur préféré? Tranquille? La famille ? Bien ? T’as rien à faire, là ? Non ? Si ? Bon, bein, comme je n’entends pas ta réponse (normal, je ne suis qu’une feuille de papier, ne te leurre pas !), je vais faire comme si tu étais un étudiant normal et que donc, non, tu n’as rien à faire. De toute façon, si tu me lis, c’est qu’effectivement, tu n’as rien à faire… Moi, Laurier, je vais essayer de te faire passer un peu de bon temps. Comme chaque mois, je vais t’inonder de bonnes blagues les plus drôles les unes que les autres ! Quoi ??? C’est mal parti, t’entends-je penser ! Non, mais attends, je me chauffe là… Ce n’est que le début ! Ce mois-ci, le thème du Laurier sera « Racisme et Dérision ». C’est une grande première pour le petit livre jaune que d’analyser les chinois, les noirs, les juifs, les arabes, les femmes, les nains, les roux et les flamands. C’est vrai, que savons-nous au fond de ces êtres différents ? Rien, ou presque! Nous aimons, certes, à nous en amuser grassement et à balancer à foison (synonyme de « à stock ») sur leur gueule, mais nous devons avouer qu’en savoir plus sur leurs mœurs et coutumes n’a jamais intéressé grand monde. Oh, je sais ce que vous allez me dire ; il est vrai que notre très aimé cercle héberge des étrangers (un noir et un arabe), mais ceux-ci sont apprivoisés et assez bien dressés. Ils sont presque comme nous. Inoffensifs. Inintéressants. Je veux dire, anthropologiquement parlant, bien sûr ! Au programme, des débats enflammés, ENFIN l’interview de Félix, des lettres d’Erasmus en manque du cercle, et Monsieur, heureuse dans sa nouvelle vie au CEVIPOL et nous faisant un petit coucou, etc... Enfin, on vous a encore bien gâté, en somme ! Bonne lecture à tous !

JUDASSE

P-KUL.

DIEUDONNÉ, HUMORISTE ? On ne peut pas parler de racisme et de dérision sans évoquer le cas de l’humoriste “Dieudonné”. Comique d’un talent reconnu par tous, l’artiste ne fait pourtant pas l’unanimité et nombreuses sont les critiques qui lui sont adressées. Il est interdit d’antenne sur la plupart des chaînes de télévision et de radio, de spectacle dans presque tous les théâtres, et plus généralement dans tous les endroits publics d’expression. Pour rappel, s’est déroulé dans notre belle université du libre-examen une conférence-débat sur la liberté d’expression avec la projection du film « Est-il permis de débattre avec Dieudonné ?». Pourquoi ne pas s’autoriser à débattre avec lui ? Censure ? Peur ? Ne pas laisser la parole au racisme ? Revenons sur ce qu’on appelle déjà « l’affaire Dieudonné ». Dieudonné M’bala M’bala est un humoriste français d’origine camerounaise, né le 11 février 1966 en France. Il sera fera connaître dans les années 1990 grâce à son célèbre duo avec le comique juif (je le précise, pour la suite de l’article) Elie Semoun, son ami d’enfance. Le couple se sépare en 1997 pour des raisons professionnelles et personnelles1. La presse en fera ses choux gras et participera en partie à fin de leur amitié. En effet, on verra Thierry Ardisson tenter de faire parler Dieudonné sur Semoun en lançant de fausses déclarations (à voir sur Youtube). Le présentateur de Tout le monde en parle citera Elie Semoun qui aurait déclaré sur son plateau que « dans mon duo avec Dieudo, c’était moi le noir et lui le juif », parlant du rapport entre Dieudonné et l’argent (ce qui aurait été un des éléments déclencheurs de leur séparation). L’humour faussement ( ?) raciste a toujours été le fond de commerce de l’artiste qui s’amuse avec talent des différentes origines sociales et culturelles avec, notamment, le très bon sketch « l’association des racistes anonymes ». Il n’a d’ailleurs pas son pareil pour les accents et se glisser dans la peau de personnages caricaturaux de la France profonde, de pauvres et paresseux africains, de Chinois ou encore de Juifs. Souvent de Juifs. Et des sketchs de plus en plus virulents. 1

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dieudonn%C3%A9, site web consulté le 14 octobre 2010.

Depuis 2003, Dieudonné s’est enfoncé dans une polémique ambigüe. Entre des déclarations faisant l’apogée du terrorisme (« je préfère le charisme de Ben Laden à celui de Georges Bush »)2, son discours permanent sur les noirs martyrs et sur le lobby juif (plus tard il s’en tiendra à la dénomination « lobby sioniste »), l’humoriste s’est fait de plus en plus d’ennemis, en particulier dans le monde des médias. A contrario, il se fait de nouveaux alliés en des personnes telles que Jean Marie Le Pen le leader du Front National, qui deviendra par ailleurs le parrain de l’enfant de Dieudonné, ou d’Alain Soral, un intellectuel et membre du même parti d’extrême droite. L’humoriste se dit anticommunautaire et antisioniste ; ses détracteurs, eux, l’accusent d’antisémitisme.

La polémique en quelques dates : 6 novembre 2003 : « Personne n'est juif ou alors tout le monde l’est. Je ne comprends rien à cette histoire. Pour moi les juifs, c'est une secte, une escroquerie. C'est une des plus graves parce que c'est la première ». Cette déclaration de Dieudonné dans le magazine Lyon Capitale, le 23 janvier 2002 mène le comique aux tribunaux pour provocation à la haine raciale. Il sera relaxé. 1ier décembre 2003 : Sur le plateau d’On ne peut pas plaire à tout le monde de Marc-Olivier Fogiel, Dieudonné improvise un sketch3 sur un colon sioniste. Ce sketch, que tout le monde trouve drôle le soir, sera 2

http://www.communautarisme.net/e_a348.htmlDieudonne-rappel-des-principaux-faits-entourant-la-polemiqu, site web consulté le 15 octobre 2010. 3 Le sketch sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=1MFllE3d31M

l’élément déclencheur de la polémique. La question de savoir quelle est la part d’humour et la part de sérieux dans le discours de l’humoriste se pose sérieusement. Février 2004 : Le spectacle Le Divorce de Patrick à l’Olympia est annulé sous la pression, les menaces et la pétition émanant du « Collectif citoyen antiraciste ». 2 mars 2005 : Dieudonné est agressé en Martinique par quatre individus membres de la Ligue de défense juive. 2006 : Il se présente aux élections présidentielles de 2007 avec comme soutiens Maria Pournier et Ginette Hess-Skandrani, connues pour leurs vues négationnistes, ou encore Alain Soral. Mais, n’ayant pas obtenu le parrainage nécessaire pour le premier tour, il renonce.

26 décembre 2008 : Lors de la dernière représentation de son spectacle J’ai fait l’con, Dieudonné invite sur scène le négationniste Robert Faurisson. Il ne se dit pas d’accord avec toutes les thèses de ce dernier mais affirme avoir fait cela en faveur de la liberté d’expression. Il sera condamné à 10 000 euros d’amende. Décembre 2009 : En Iran, Dieudonné reçoit à l’occasion du festival du court-métrage, un budget de la part du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, pour lui permettre de réaliser des films (antisionistes) d’un budget comparable aux films hollywoodiens qui est « le bras armé de la culture sioniste ».4 Que penser donc de Dieudonné ? Il semblerait que l’artiste se soit enfermé dans une bulle de haine envers ce qu’il appelle le « lobby sioniste ». Ce même lobby qui, selon lui, l’empêcherait d’exercer son droit d’expression. 4

La chronologie est issue du site internet http://www.communautarisme.net/Dieudonne-rappel-des-principauxfaits-entourant-la-polemique_a348.html et de wikipédia, consultés le 15 octobre 2010.

Toujours selon lui, l’espace médiatique français serait gouverné par ce lobby qui soutiendrait Israël financièrement pour l’achat d’armes dans le conflit Israélo-palestinien (notamment avec l’affaire Arthur5 et BernardHenri Levy) et ferait une concurrence dans les horreurs de l’histoire, oubliant souvent l’esclavagisme noir au profit d’une commémoration continuelle de la Shoa. En conclusion, je donnerai un avis plus personnel. Dieudonné est très certainement le comique français le plus drôle et le plus prolifique de sa génération, bien devant les Gad Elmaleh et autres Bigard (et très loin devant Semoun), mais l’implication de plus en plus politique et haineuse de ses spectacles ruine totalement ce talent. Même ses vannes les plus drôles n’arrivent pas à cacher la puanteur du message sous-jacent. Cependant, je ne crois pas pour autant que Dieudonné soit un antisémite convaincu mais qu’il se soit laissé entrainé dans un discours contre un prétendu lobby sioniste dominant par des fréquentations tel que Soral, Lepen et certains négationnistes. P-KUL.

Check on “http://www.communautarisme.net/Dieudonne-rappel-des-principaux-faits-entourant-lapolemique_a348.html”

Le mot du bar Bonjour aux biches. Les neurones ont pris la fuite, le foie est une véritable éponge. Le scorbut, la malaria, la Thromboangéite oblitérante et autres maladies de sans-abris mexicains se transmettent via les nouveaux gobelets réutilisables. On ne mange plus, on boit beaucoup. Les heures deviennent des minutes et les minutes des heures. Tous les étudiants proches ou impliqués dans les activités extrascolairobibitives de notre chère et tendre Alma Mater pourront témoigner. C'est sous la saleté agréable des préfabriqués qu'une question mérite d'être posée. Qu'est-ce qui pousse les étudiants lambdas (arrivés de rhétos ou à l'univ depuis un certain nombre d'années) à enfoncer la porte des cercles folkloriques dans l'optique d'y faire le baptême ? On peut penser au désir d'intégration, à la simple curiosité, ou encore par un appétit d'implication directe dans la vie estudiantine ulbiste. Quoi qu'il en soit je vous laisse y réfléchir, et peut-être même faire le point sur votre propre bleusaille et vos choix à l'époque.

« De derrière le bar »: Tout d'abord c'est avec grand plaisir que nous accueillons Aldo aka RAMBO (à la place du barman hygiène, bien entendu) pour le premier quadrimestre de l'année 2010-2011. Il nous rejoindra donc, Rugby, Poil Igor et moi-même pour une ambiance des plus décontractées. Mise à part cela, rien de beau à dire. Ha si. Dégageons les gobelets réutilisables qui, comme Bonduelle, restent longtemps et vous filent la gerbe, vous encombrent et vous coutent de l'argent (soins du médecin, caution des béquilles et j'en passe...) Les bonnes choses qu'on peut dire des gobelets, c'est au moins qu'ils ne foutent pas leur nez n'importe où, et qu'ils ne vous grillent pas les tympans à chaque fois que vous vous en approchez. Vous avez compris, le bar a besoin de faire le ménage.

En dehors de ce fait là, la vie que nous menons pourrait en faire baver plus d'un. La bière est gratuite, certes. Mais le bonheur véritable qui découle du poste de barman, c'est la possibilité infinie de rencontrer des gens et de faire de vraies rencontres. On se rend vite compte derrière le comptoir, que la gigantesque famille de l'ULB mérite qu'on s'y attarde et qu'il est impératif de bien s'y entendre. Une pensée donc à tous les piliers de bar, qu'ils soient de l'ISEP, de PHARMA, ou de PSYCHO. Un grand merci à vous tous. J'espère d'ailleurs que la famille s'agrandira d'ici quelques temps. Ils savent qu'ils font quelque chose d'important.

Une biééére pour la dame et c'est l'fiesta din s'canne ! Prolo, barman de l'Illustre Cercle des Sciences Politiques et Sociales.

Aldo, Poil Igor & Prolo (et le noir qu’on ne voit pas parce qu’il fait noir)

LES RACISTES PARTOUT ? Les propos de personnes publiques font souvent scandale, notamment quand elles touchent aux sujets, ô combien sensibles, de la couleur de peau ou de la religion. Voici un petit aperçu de citations ayant crée des remous dans les médias et qui ont été souvent associées à du racisme… Les explications suivent. Qui a dit quoi ? 1. « Nous devons expulser les arabes et prendre leur place ». Un classique ! 2. « Blacks, pakis, gooks and nips, gook and nips, and deaf and dumb and blind and gay ». Petite chanson sur l’air de tête épaule et genoux pieds. Gooks signifiant Chinetoque. 3. « Je ne vois pas comment (Dmitri) Medvedev pourrait avoir des problèmes à établir de bonnes relations avec Obama qui est lui aussi jeune, élégant et bronzé » 4. « Quand on malmène l'amour humain, peut-être finit-il par se venger ? Le Sida est une forme de justice immanente » 5. « Oui, il y a inégalité des races, comme il y a inégalité des civilisations, je persiste et signe [...]. Sans inégalité, la France ne serait pas la France. » 6. « Le puritain voyait le sexe partout ; l'anti-raciste moderne voit des racistes partout. » Pourquoi pas… 7. « Tu me gênes. Tu as l'air d'une truie en chaleur. Si tu te fais violer par une bande de nègres, ce sera de ta faute! » 8. « la bite des noirs est responsable de la famine en Afrique » scoop ! 9. « D'abord la France n'est pas une race. C'est un pays, une nation. A l'heure actuelle, il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus sur quarante millions. Le reste, c'est du métis. C'est de l'italote, de l'espagnote, du germinote, etc. Les genres sont tellement mêlés qu'on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire et encore... » 10. « J'accuse l'homme blanc d'être le plus grand menteur de la terre. J'accuse l'homme blanc d'être le plus grand ivrogne de la terre. [...] 11. « Il existe entre les Noirs et les Blancs une différence physique qui, je le crois, empêchera toujours les deux races de vivre en des termes d'égalité sociale et politique. Dans la mesure où elles ne peuvent pas vivre ainsi, alors même qu'elles restent ensemble effectivement, l'une 10

doit être supérieure à l'autre, et comme n'importe qui d'autre je suis partisan d'attribuer cette position supérieure à la race blanche » 12. « Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. » 13. « Finies les revendications, C’qu’elles ont voulu maintenant elles l’ont » en parlant des femmes ! 14. « ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas le Royaume de Dieu ? ... Ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni ceux qui se livrent à la sodomie, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les brigands n'hériteront le Royaume de Dieu." a) Abraham Lincoln b) Monseigneur Leonard c) Ben Gourion d) St Paul e) Michel sardou f) Voltaire g) Amy Whinehouse h) Eric Zemmour

i) Le pen j) Silvio Berlusconi k) Mel Gibson l) Malcolm X m) Pascal Sevran n) Louis-Ferdinand Céline

Est-ce que tout cela a du sens ? 1) La première citation est très classique. Ben Gourion était premier ministre d’Israël entre 1948 et 1953 et entre 1955 et 1963. Il était effectivement un militant actif sioniste. Je rappelle qu’être sioniste et seulement juif est différent ! Être sioniste, c’est lutter pour redonner aux juifs une terre commune, un Etat, idéalement situé en Palestine. Cette citation n’a donc rien d’étonnant de sa part ! 2) Ben ouai, Amy est accroc à toutes les drogues possibles et imaginables. Et puis, ça nous est tous arrivés des petits dérapages lors de soirées arrosées… Et chanter une mignonne petite

7) 8) 9)

chanson sur les étrangers en fait partie. Maintenant, les Amerlocs sont vite choqués et ça a fait scandale dans les magazines people… Bref,… On s’en fout. Ce bon vieux Berlusconi ! il aime déraper, il aime choquer, il aime l’humour ! Evidemment, dans sa position, une telle parole n’est pas de la plus judicieuse, surtout durant une conférence de presse. Il a tourné ce mot en « plaisanterie affectueuse ». Il a d’ailleurs réitéré la blague quelques temps plus tard… Cette phrase fait pour le moment scandale, provenant du livre « Mgr. Léonard – Gesprekken ». Pour ma part, je trouve qu’il a bien beaucoup de culot. Ce qui me choque c’est qu’il compare le SIDA à un cancer qui punit ceux qui fument la cigarette. Pour lui, c’est pareil… Il faut dire que Leonard n’est pas doué pour faire les comparaisons les plus subtiles (voir ses comments sur les homos). Le Pen=FN=extrême droite. Perso, ça me ferait mal de dire que la Belgique est l’inégalité et tant pis. Je ne pense pas qu’accepter et même cultiver les inégalités soient la meilleure solution pour notre monde. Eric Zemmour fait parler de lui avec ses idées bien tranchées. Voici une citation sortie de son livre « la mélancolie française ». La thèse qu’il défend est que le peuple français veut reprendre le flambeau du peuple romain d’autrefois. Rien que le titre pue le nationalisme. Zemmour (me) dérange mais au moins ça fait de l’audience pour France 2… Et oui ! Mel s’est énervé (ça arrive) contre son ex-femme. On s’en fout aussi. Aaaah ma citation préférée ! Pascal Sevran, présentateur bien chiant, a trouvé LA solution pour en finir avec la famine en Afrique ! Louis-Ferdinand Céline est un auteur exceptionnel, un génie. Je vous conseille d’ailleurs vivement « Voyage au bout de la nuit ». Un génie mais dérangé, ayant écrit des pamphlets antisémites et collaborationnistes. Il l’assumait, avouant avoir eu un délire raciste

pendant quelques années. La question est la suivante : Faut-il pour autant renier son talent à cause de ses idées ? 10) Malcolm Little, ou plus tard Malcolm X, a combattu pour les droits afro-américains, après que son père ait été assassiné par des Blancs du Sud des USA. Cette phrase aurait été prononcée lors d’un rassemblement de noirs musulmans qui a été diffusé dans un documentaire sur le racisme anti-blanc. Malcolm X a définitivement été un défenseur des droits de l’homme avant tout, même si ses ennemis ne le verront que comme un raciste. Cet homme destiné à mourir, est assassiné en 1965 dont les meurtriers seraient membres du Nation of Islam (organisation musulmane d’afroaméricains). 11) Citation d’Abraham Lincoln 16e président des USA en 1858. Lincoln, d’ailleurs assassiné par un sudiste, a été un opposant à l’esclavage, mais peut-être plus pour une question politique qu’idéologique. Cette citation est donc plutôt surprenante. Aujourd’hui, on est d’accord, le président des Etats-Unis est noir. Malgré tout, entre 1984 et 2007, l'écart entre la richesse des Noirs et celle des Blancs a été multiplié par quatre. Les foyers blancs à moyens revenus étant bien plus riches que les foyers noirs qui sont au plus haut de l'échelle… 12) Ma deuxième citation préférée ! (j’avais jamais réfléchi au fait qu’un singe est supérieur à une huître). Chez Voltaire, le racisme est un sujet récurrent. « le racisme des lumières »… 13) Ok, c’est un peu facile à dire évidemment ! Mais on ne peut pas en vouloir à Michel Sardou, de toute façon, les femmes ont toujours le rôle stupide dans ces chansons ! 14) Et voilà le classique de la Bible ! Désolée pour tous les adeptes de la sodomie… JUDASSE.

Salut à toi, ô lecteur/ lectrice de cette illustre feuille de chou ! Ces chers petits délégués Laurier, m’ont gentiment demandé de vous raconter les premières impressions au sujet de mon erasmus… Alors bien sûr je pourrais vous parler de toutes les démarches administratives ennuyeuses à mourir qu’il y a à effectuer avant et pendant le séjour, mais ça, c’est votre coordinatrice qui vous éclairera (celle que vous ne verrez jamais car elle est absente pour congé maladie avant que vous ne partiez pour d’autres contrées, et qui se fait remplacer à la minute ou vous posez le pied à destination par une autre que vous n’avez jamais vu non plus!). Donc je préfère vous proposer un petit city-trip/erasmus à VALENCIA !!! Ville qui ne dort jamais, qui vie entre le passé et le futur et qui n’a pas besoin de raison pour faire la fête !

*(Image authentique)

« Mesdames et messieurs, veuillez avoir l’amabilité de boucler vos ceintures, nous allons bientôt atterrir à Valencia. Il est 17h30, heure locale et la température s’élève à 31°. Nous vous remercions d’avoir

choisi ryanair et vous souhaitons un agréable séjour. » Voilà les mots magiques sont dits ! Il fait une chaleur de dingue malgré qu’il soit déjà 17h30 !!! Arrivé sur le tarmac, tu es prêt à faire comme le Pape et embrasser le sol tellement tu ne pouvais pas rêver mieux que de vivre enfin un été qui dure un peu plus que deux semaines ! Après avoir pris possession de ta chambre étudiante et découvert que ton nouveau coloc est tellement bavard que juste te dire bonjour lui aura pris 3h, tu pars pour tes premiers cours de catalan ! (Et oui, je vous encourage vivement à saisir l’occasion de suivre des cours EILC ! )

Tu y rencontres alors plein d’autres erasmus, et à peine le temps de dire ouf, que tu te retrouves déjà à te dorer sur la plage et à faire la fête jusqu’à 8h du matin ! Grâce à ces cours supplémentaires (mais offerts par l’université) de nombreuses opportunités, qu’elles soient culturelles ou festives, s’offrent à toi ! En vrac, j’ai eu une visite guidée du centre historique, des cours de cuisine, des cours de danse, une excursion hors de la ville, un repas au restaurant, des soirées dans des bars et puis surtout la possibilité de connaître des personnes venant de quatre coins de l’Europe !

Après avoir passé deux semaines de découvertes, tu commences enfin tes cours universitaires ! En allant prendre ton bus, tu peux rencontrer une jeune asiatique promenant son pekinois en peignoir, avec en contraste le gros peye qui promène quant à lui son bulldog anglais en fumant un bon cigare (le peye, pas le chien !).

Premier choc en cours, tu as l’impression de retourner en secondaire ! Les auditoires n’existent pas et sont remplacés par des classes pouvant accueillir plus ou moins cinquante personnes, les élèves donnent une tape dans le dos du prof quand ils arrivent en retard (faut dire la notion de retard n’existe pas vraiment non plus) et tu croules sous le travail régulier dès la première semaine ! Heureusement, en rentrant ton coloc’ te propose de sortir pour décompresser ! Et là tu te retrouves dans un bar enfumé à manger des petits sandwichs (montadillos, si ma mémoire est bonne mais bon, je ne suis plus certaine) et à boire des demis pour un euro ! Le lendemain matin en arrivant à l’unif, tu vois le sol dévasté ! Comme si trois jefkes d’affilées et sans nettoyage avaient eu lieu ! Ah ben oui ! En fait, tous les jeudis, l’université se transforme en discothèque géante ! De chaque voiture présente émane une musique différente, et chacun ramène à boire ! Bref pas d’organisation, c’est le principe du botellón ! Bon après t’être bien amusé(e) durant la semaine autant profiter du contraste culturel typique de la ville pendant le week-end. De ce fait, tu vas visiter, la cité des arts et des sciences ! En gros, tu as l’impression que les extra-terrestres ont envahis la terre et qu’ils ont laissé leurs vaisseaux spatiaux et leurs piscines privées en stationnement !

Bref, tous les jours tu découvres de plus en plus tout en profitant du soleil et d’un peu de tranquillité ! Mais pourtant vôtre cœur restera toujours à Bruxelles… Bonne fin de bleusaille ! Bilbo

ON PEUT RIRE DE TOUT ET AVEC TOUT LE MONDE! Tout le monde connait cette maxime « On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde ». Elle est facile, on l’a sort dès qu’une vanne tombe à plat tel un moyen de justifier l’énorme bide qu’on vient de se taper (je connais, je pratique). Lorsqu’on voit un handicapé marcher en rue, on s’empêche de le vanner, on s’empêche de rire, on partage un regard gêné et, au pire, on lance un condescendant « le pauvre !». Pensez vous que l’humour a des limites ? Non, certainement pas ! Prenez la situation suivante : Un humoriste sur scène veut lâcher une vanne sur les Arabes, mais... merde, il ne peut pas, car il y a un pauvre Berbère dans la salle qu’il pourrait vexer, alors il va se rabattre avec une blague sur les Chinois, mais là encore, il voit au second rang un couple de restaurateurs vietnamiens (des Chinois du Vietnam, en somme) et ça ne serait pas chouette de les humilier devant tout le monde. Bon il reste à vanner les juifs, les noirs, les blonds, les roux, les nains, les Belges, les Polonais, les flamands, les handicapés, etc. mais il y a fort à parier qu’il y ait a chaque fois au moins une personne dont l’origine est mentionnée dans l’assemblée (sauf peut-être les polonais qui n’ont pas assez de sous pour s’acheter un place pour voir un comique et qui, de toute façon ne parle pas assez le français pour comprendre). Que faire alors ? Hé bien, la seule solution, si on ne veut pas tomber dans un humour plat qui ne se moque que de chaises et de chauve-souris, est qu’il faut assumer le fait qu’on peut rire de tout le monde et accepter se faire vanner soi-même en retour. Même des handicapés ! Si, si, en plus c’est super facile, ils ont l’air con quand même en chaise roulante ! Je suis sur que les handicapés (ou n’importe quelle personne ayant une particularité qu’il le différencie de la plupart des gens) préfèrent être mis sur le même pied d’égalité que les autres. Cela évite les regards gênés.

Petit guide de la vanne raciste : Les noirs : Stupides, sauvages, parfois violents ou, au contraire, béatement sympathiques. S’ils mettent des lunettes, c’est pour paraître intelligent. Ils n’ont pas beaucoup à manger. Et s’ils mangent, c’est des bananes. Les arabes : Voleurs, menteurs, délinquants, feraient bien de rentrer dans leur pays. Ont souvent affaire à la police. Ils s’appellent tous soit Mouloud, soit Fatima, soit Malik. Les chinois : Alors eux, c’est LA nouvelle minorité à vanner. Que ce soit Chinois de Chine, Chinois du Japon ou encore Chinois de Thaïlande. Ils sont petits, mangent du riz, et pensent à bientôt contrôler le monde (comme Minus et Cortex). En général, ils sont rigolos avec leur petite tête sympathique. Les juifs : Avares. Ils n’aiment pas qu’on se moque d’eux parce qu’ils sont le peuple élu (élu par qui ? On n’a même pas voté). Ils ont eu un rôle vaguement important pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qu’ils aiment à rappeler. Les roux : Un roux, ça pue ! Et c’est roux. Les blondes : Stupides et le revendiquent. Parfois bonnes. Parfois pas. (cf. Camille Michelle) Les nains : Un nain, c’est marrant, ça se cache partout et ça se balance assez loin. Les nains sont rarement fiers d’être nains, mais comme ils ne peuvent pas le cacher, ils font semblant. Les handicapés : demandez à Prolo. Les polonais : Pratique. Parlent rarement autre chose que le polonais, même s’ils vivent illégalement dans un autre pays depuis de longues années. Parfois ils essayent, c’est rigolo. Main d’œuvre un peu plus chère que les Chinois mais plus résistants aussi. Peuvent vivre de longues journées sans manger à réparer une toiture. Boivent beaucoup. Les flamands : Source d’ennuis. Fait rare, ils nous détestent plus encore que nous les détestons. Parlent une langue bizarre. Travaillent beaucoup. Ne sourient jamais. P-KUL. 18

A l’ULB, le libre examen est en crise. En prise à des débats sans fin, à de querelles de mots, la liberté d’expression ne trouve plus sa place, elle est mal à l’aise. Jusqu’où peut-on aller ? Y a-t-il une Vérité ? Attention, le débat commence et oppose Urkel et Discordante. 3,2,1… ACTION :

Et Urkel écrivit… Comme Sacha disait, la seule chose que je déteste plus qu'un raciste ce sont les étrangers et les juifs! Encore aujourd'hui à la radio une publicité avertissait que râler sur les vieux parce qu'ils remplissaient les bus de la STIB (et plus particulièrement les places assises) aux heures de pointes pour se sentir moins seul, c'était mal, que les vieux pouvaient se plaindre car c'était de l'irrespect... Et au fond, cette "publicité" (faute d'un meilleur qualificatif) illustre bien la problématique d'aujourd'hui, le respect devrait être absolu, on ne pourrait plus se moquer des handicapés, des gays, des racistes, des cons, des imbéciles, des femmes, des juifs, des noirs, des arabes, des cul de jattes, des roux (enfin si, eux on peut toujours) sans que cela ne crée une polémique certaines (voir une certaine polémique). Je ne vois pas au nom de quoi je ne pourrais plus (dans le cadre de l’humour évidemment) me moquer des nains parce qu’ils ne savent pas courir dans les hautes herbes, me moquer des juifs parce que s’ils allaient à Auschwitz c’est parce que c’était gratuit, des arabes parce que les quick hallal c’est fait pour leur boucher les artères et les faire crever à petit feu, des gay parce qu’ils s’habillent comme Kremer, des femmes parce qu’à part cuisiner et faire le ménage elles ne servent à rien, des noirs parce qu’ils sont hyper fainéants (et qu’ils se lavent pas), des roux parce que c’est vraiment facile, etc etc… Peut-on alors tout dire ? Sur ce point je suis bien plus circonspect, en effet, le rôle de l’Etat doit aussi être celui de permettre de vivre ensemble, et par conséquent de ne pas laisser une communauté, une ethnie être le bouc émissaire d’une société qui s’efforcera à rejeter ses fautes ou ses maux sur une minorité. Or que s’est-t-il passé lors de cette conférence présentée par le librex le 20 septembre ? D’abord une vrai tribune a été offerte à « l’humoriste » Dieudonné par la projection d’un film qui, sous prétexte de défendre la liberté d’expression, va faire l’apologie de ses idées (abjectes puisque tous les commentateurs étaient d’accord pour dire que Dieudonné est un raciste). Ensuite, comme tous les débats, et particulièrement ceux 20

organisés par le cercle qui se prétend être détenteur du Libre-Examen, il devait être contradictoire, à ce titre, si l’on compte le film comme une éloge à Dieudonné, et que l’on considère que trois des quatre intervenants défendaient Dieudonné, la contradiction ne tenait plus que pour un dixième du temps de la conférence… Sur la forme donc, le débat était déjà tronqué! Sur le fond, comme à chaque fois qu’il y a un débat sur la liberté d’expression, il a dérivé sur « les juifs » et « Israël ». Passons sur la question d’Israël, qui ceci dit, n’a pas grand chose à voir avec la liberté d’expression, et attardons nous sur « les juifs ». Avant de m’attaquer aux propos de Chichah – puisque ce sont ses propos qui ont créés la polémique – revenons sur ceux d’Englebert. Celui ci nous dit que, pour la première fois en Belgique, l’interdiction du spectacle de Dieudonné à Jette, avait été faite de manière préventive, ce qui, selon lui, serait interdit… Je passerai le fait que tous les week-ends, on interdit à des supporters de foot de s’exprimer, puisqu’on les arrête préventivement et revenons sur cette manifestation de 2008, organisée par un groupuscule d’extrême droite pour dénoncer « l’islamisation » de la société européenne. Cette manifestation a été interdite par le bourgmestre de Bruxelles sans que personne ne crie à la limitation de la liberté d’expression puisque – logiquement – il faisait usage de son droit légitime de ne pas laisser de tensions qui aurait pu mener à la violence (qu’elle soit verbale ou physique) s’exprimer dans sa commune. Pourquoi Dieudonné, condamné plusieurs fois en France pour des propos antisémites, serait-il mieux qu’une manifestation d’extrême droite? Le thème n’est pas abordé lors de la conférence mais la question mériterait de lui être posée. Bon, pour revenir sur les propos de Chichah, les problèmes qu’il pose c’est sa généralisation : partir d’un fait - réel ou non - et en faire la tare de toute une communauté (par exemple dire qu’il y a des terroristes musulmans donc les musulmans sont des terroristes) c’est du racisme. Quand il dit que LES juifs posaient un problème dans les années ‘40 parce qu’ILS n’allaient pas à l’école le samedi c’est la création de préjugés et ce sont eux qui sont les prémices du racisme… URKEL

DIFFAMATION ET INTIMIDATION INTELECTUELLE A L'ULB :

LE LIBRE EXAMEN UNE NOUVELLE FOIS REMIS EN DOUTE ! « Examiner, en dehors de toute autorité politique ou religieuse, les grandes questions qui touchent à l'homme et à la société, sonder librement les sources du vrai et du bien, tel est le rôle de notre Université, telle est aussi sa raison d'être »6 Ces quelques mots furent prononcés en 1834 par celui qu'on ne présente plus, fondateur de notre Alma Mater, Pierre-Théodore Verhaegen. Ces quelques mots présentent ce que devrait être la valeur la plus chère de notre Université Libre. Valeur qui sera d'ailleurs véhiculée par le baptême. Ces quelques mots aujourd'hui, figurent sur le site de l'ULB en tant qu'introduction au principe du « Libre Examen ». Quel beau principe que celui de penser par soi-même, d'avoir le courage et la vertu de défendre une idée non approuvée par une majorité ! Quel beau principe que de prôner l'indépendance de jugement et le rejet de tout argument d'autorité ! Quel beau principe n'est-ce pas ? Encore faut-il que les actes dépassent cette belle phrase...Encore faut-il que la pratique se lie à la théorie ! Tout le monde doit se souvenir de cette vidéo grandiloquente présentée lors de la JANE, alors que nous faisions nos premiers pas dans l'antre de la bête. Vidéo présentant l'ULB, son engagement dans l'histoire, ses luttes, tout ça sur un fond musical de Pirates des Caraïbes... OUI l'ULB lutta contre le fascisme et le nazisme OUI l'ULB lutta contre les colonels turcs en 1969 OUI l'ULB compta en son sein les plus grands résistants OUI l'ULB fût la première unif à ouvrir ses portes aux femmes OUI l'ULB fût secoué par les révoltes estudiantines en mai 1968 afin d'arriver à une organisation plus « démocratique » 6

http://www.ulb.ac.be/docs/ulb-prestige/librex.html 22

OUI... MAIS QU’EN EST-IL AUJOURD' HUI ?? A l'heure où l'Université se chamaille la place du recteur; où le Conseil d'Administration est secoué par milles remous, A l'heure où ce dernier est prêt à se dissoudre afin de contrer les votes de la représentation étudiante, A l'heure où les acquis démocratiques obtenus à force de luttes en 68 se perdent dans les dédales de l'organisation hiérarchique, Certaines libertés sont bafouées, et pas des moindres ! Le Libre Examen est en danger...Relatons: Lundi 20 septembre, le Librex organise un débat intitulé : « Conférence sur la liberté d'expression ». Afin d'introduire le débat, ils projetteront le film « Est-il permis de débattre avec Dieudonné ? ». 4 invités sont présents : Joël Kotek (politologue et historien à l'ULB, spécialiste de la Shoah), Olivier Mukuna (journaliste indépendant), Jacques Englebert (avocat ULB spécialisé en droit des médias) et Souhail Chichah ( chercheur à Solvay BS). La modération est assurée par le vice-recteur Van Damme.7 C'est au moment de l'intervention de Chichah que tout bascule. Celui-ci dans une volonté de dés-essentialiser la question juive, rappelle , en effet que les juifs présents en Belgique dans l'entre-deux guerres sont majoritairement des immigrés de l'est, des gens pauvres, « pas très propres... »(...), qui réussissent mal à l'école et sont globalement vécus comme un problème. Chichah fera aussi un parallèle entre les juifs et les roms et sans-papiers d'aujourd'hui qui subissent la politique de Sarkozy par exemple. La source de ces propos n'est d'autre que Marcel Liebman, historien communiste belge d'origine juive, ayant écrit : « Né Juif ». Il n'en faudra pas plus pour accuser Chichah d'antisémite. Le long du débat, le ton monte, il faudra finalement évacuer le Janson. A la sortie, plusieurs partisans de la cause palestinienne se font agresser par des militants de l'UEJB (Union des étudiants Juifs de Belgique) et du BESC (Bureau Exécutif de Surveillance Communautaire). Un journaliste se fera agressé physiquement, son matériel saisi, ses images effacées (ça c'est de la liberté d'expression !) Les jours qui suivirent, plusieurs cartes blanches, communiqués de presse accusent l'ULB d'attiser la « haine du juif ». Des communiqués 7

VOIR ABSOLUMENT LA VIDEO EN ENTIER SUR : HTTP://SIDIMEDIA.BLIP.TV

provenant de différentes personnalités telles que Maurice Sosnowski (président du CCOJB= Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique), Viviane Teitelbaum (parlementaire bruxelloise et conseillère communale MR à Ixelles), Claude Demelenne (journaliste à la Libre Belgique). Trois personnes, qui précisons-le, se trouvaient devant l'ambassade d'Israël après l'attaque de la Flotille transportant des aides humanitaires pour Gaza (mai 2010), afin de soutenir Israël !!!! Maurice Sosnowski ira même jusqu'à réclamer au CA de l'ULB le renvoi de Chichah ! L'UEJB publie une vidéo sur youtube sortant les propos de Chichah hors de leur contexte et le taxant de pure antisémite !8 Depuis son intervention, Souhail Chichah est la cible de plusieurs menaces sur sa personne et sur sa famille ! Quel bel exemple illustrant ce cher LIBRE EXAMEN... Que fait l'ULB ? En avons-nous entendu parler ?? Charles Graux, ancien professeur de droit (que l'ULB aime tant à citer comme référence), libre-exaministe par excellence disait : « La tolérance (...) n'impose à proprement parler le respect des opinions d'autrui: comment respecter ce qui est jugé faux, ce que l'on condamne, ce que l'on s'efforce de détruire? Elle est le respect de la personne et de la liberté d'autrui. Elle consiste à affirmer ce que l'on tient, en même temps que l'on reconnaît, à d'autres, le droit d'affirmer leurs erreurs, en même temps qu'en les combattant, on se refuse à recourir pour les vaincre, à l'injure, à la violence, ou à la proscription » Belles paroles qui, encore une fois, figurent sur le site internet de l'ULB... Une telle diffamation est inacceptable... Taxer d'antisémite Souhail Chichah dont la tolérance est le mot d'ordre. Un homme engagé, connu pour ses cartes blanches sur la question des travailleurs sans-papiers et son soutien actif aux mouvements de sans-papiers; signataire du collectif 100 valeurs de l'ULB. Mr Chichah A LE DROIT de critiquer Israël comme un « Etat raciste, ségrégationniste et colonial » cela ressort de la liberté d'expression.

Pour voir la vidéo: Youtube: « Derives incontrolées à l'ULB »

Mais aujourd'hui peut-on encore critiquer Israël sans être directement taxé d'antisémite ??? A un mois de fêter Verhaegen, celui-ci s'essouffle à force de se retourner dans sa tombe, voyant l'identité de son Alma Mater se perdre, se dissiper, s'éteindre...jusqu'à ne devenir qu’une belle illusion...

SI VOUS AUSSI, TROUVEZ CELA SCANDALEUX, SIGNEZ LA PETITION SE TROUVANT A L'ADRESSE SUIVANTE: http://www.lapetition.be/en-ligne/ptition-contre-lintimidation-intellectuellelulb-8387.html

Voir aussi: -L'ULB accusée de pétrir la haine du Juif, Le Soir, 23 septembre 2010. -Droit de réponse d'Olivier MUKUNA : En finir avec l'intimidation sioniste, Le soir, 29 septembre 2010. -Droit de réponse de CHICHAH : Est-il antisémite de critiquer l'Etat juif?, Le Soir, 13 octobre 2010 Vous trouverez ces trois liens sur : http://pierre.piccininpublications.over-blog.com/pages/Page_sans_titre-3775956.html

Les Discordes hantent.

Le Vautour vous présente

Ne le dites à personne… Bonjour chers lecteurs du Laurier, Je souhaite tout d’abord remercier toutes ces personnes scandaleuses sans qui je ne saurais vous écrire et plus particulièrement ceux qui ont pris la peine de m’envoyer leurs informations (vautourcps@live.fr). Je ne vais pas me lancer dans une introduction longue et ennuyeuse car ce n’est certainement pas ce qui vous intéresse. Vous vous doutez bien qu’il n’y aura aucun tabou, aucun secret, Monsieur Vautour vous livrera TOUT. Bonne lecture.

1° Busted ! Anarcissique et une inconnue plutôt jolie surpris au TD ACE le lundi 20 septembre. Monsieur Vautour n’a malheureusement pas plus d’informations. Bleuette Tea Bag et Peau de couille se rinçant la bouche au TD également. Ils n’ont pour l’instant pas réitéré leur acte.

DiskJokers de Psycho et Igor (devenu officiel). Pour une importante économie de papier et d’encre, Monsieur Vautour n’a pas souhaité publié les conquêtes de Boris et Bonduelle. En ce qui concerne Louvain-laNeuve, ce qui s’est passé là-bas reste làbas.

2° Le Scoop Kaiser Folklore et notre comitard qui aime le tram vivraient une relation passionnelle (un peu comme dans Brokeback Mountain sur la photo). La source : un(e) bleu(ette).

Seront-ils élus couple gay de l’année ou se feront-ils Huuumilier par les suivants ?

Votez au cercle !

3° Histoire drôle - Tu ne m’as pas accepté sur Facebook, dit Tonneau à Sindjieu avec le sourire en coin. - Aah mais je pensais que tu étais Tonneau, répondit Sindjieu. Rires collectifs

4° Morsette Le PDB a du goût.

5° Pas Touche Pas Touche a enroulé Aurélie Duvivier du CdS (jolie mais… juste jolie) et une autre fille (on parle de Tatayé).

6° A surveiller • • • • • • • • •

Les futures conquêtes d’Igor La cheville de Prolo Les raccompagnements jefkiens d’Olivier Peckel et Judasse : plus que des relations de travail ? Les fréquentations de Collabo L’ami du tram et Kaiser D’où vient la meilleure salade ? Les tendances alcooliques de Guga vautourcps@live.fr, offrez du bonheur !

Merci à Collabo pour les photos

CONNAISSEZ-VOUS MICHAEL JACKSON? Non, pas Michael Jackson le Gris, le chanteur mort trop tôt (il casse encore plus les oreilles à certain maintenant), aimant jouer avec les enfants. Mais je m'écarte de mon sujet...revenons à celui qui nous intéresse: Je veux bien sûr parler de Michael Jackson le «Beer Hunter». Né sous le nom de Michael Jackowitz (son père s'est empressé d'anglicisé son nom), dans le village de Wetherby (Angleterre), le 27 mars 1942. Il est devenu journaliste, il a écrit pour des journaux aux Etats-Unis comme « The Independent » ou « The Observer ». Et c'est grâce à ce métier qu'il est parti découvrir nos bières. Il nous raconte, dans la préface d'un de ses ouvrages, alors qu'il était en voyage en Hollande, que des amis américains l'enviaient d'être si proche de ces lieux où l'on brassait la Heineken et la Amstel. Il voulu en savoir plus (et surtout en goûter plus). Il se mit en route vers les endroits qu'on lui avait conseillés (sans doute pas très loin de Maastricht): il se retrouva en plein dans un carnaval avec des gens déambulant complètement saouls avec des Pilseneer (apparemment, il n'y avait pas grand chose d'autres à boire), il ne lui fallu pas longtemps pour rejoindre l'euphorie de la foule... Quelle grande idée ! Cela lui a permis de connaitre un grand avenir. Du moins, son histoire ne se termine pas là, je continue: un homme avec un masque de John Lennon est venu à lui avec un verre contenant une bière différente, elle était plus foncée et, dans son élan de jovialité, (bien évidemment, il était un peu joyeux...ou beurré comme on aime tant le dire chez nous), il s'en est emparé et gouta l'élixir............... « Quel choc, quelle saveur, quel bonheur »: il venait de découvrir sa première Trappiste. Dans leur discussion, l'homme au masque de John Lennon lui indiqua que ce genre de bières ne se trouvait pas, là, en Hollande mais qu'il suffisait « de traverser la frontière » pour pouvoir apprécier les richesses d'un des meilleurs savoir faire belge. Depuis ce jour-là, Michael Jackson a fait de la route pour faire de nouvelles découvertes sur ce qui l’a rendu connu en 1977 avec « Le guide du monde de la bière ». Il est mort le 30 août 2007 d'une crise cardiaque, à l'âge de 67ans. (Petite anecdote: Google a été trompé par cette information: tous les internautes qui tapaient la requête "Michael Jackson (NDLR: le GRIS) died" voyait apparaitre le 30 août 2007, alors qu'il (NDLR: le Gris) est mort le 25 juin 2009, je vous l'accorde, cette anecdote est presque à en perdre la tête) Il a écrit une quinzaine d'ouvrages sur ses 2 passions: la bière et le whisky. 29

Il a fait connaitre nos bières à travers le monde et surtout aux Etats-Unis, où elles étaient inconnues. Aujourd'hui, ils sont en train d'essayer de les cloner. Il a également été le premier à écrire un livre consacré aux seules bières belges: « Grandes bières de Belgique » qui a été réédité 5 fois! Dans cet ouvrage, il nous offre un petit historique, des critiques de plus de 300 bières. On y retrouve également les adresses des brasseries et des endroits où nous pouvons nous procurer les « Grandes bières de Belgique » à travers le monde. Voilà, un homme qui a compris la vrai signification de ce refrain bien connu: « Et à plein verre, mes bons amis, en la buvant, il faut chanter la bière, et à plein verre, mes bons amis, il faut [louer] la bière du pays. » VALDE. Références: Michael Jackson, Grandes bières de Belgique, édition Lannoo, 5è éd., 2006 Google: http://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Jackson_%28%C3%A9crivain%29 Bière Passion: dernière interview: http://www.beerpassion.com/Laatste_Interview_Michael_Jackson_FR.html Worldlingo: http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Michael_Jackson_%28writer%29

Réflexions : Pape, prêtres et enfants…. (Réflexions =mon propre avis, non scientifique, mais intuitif)

Pourquoi en parlons-nous ? Les médias ne cessent d’en discuter, d’en débattre et d’utiliser le sujet comme gros titre. Alors, les gens se disent : Pourquoi parlons-nous autant de la pédophilie commise par les prêtres alors qu’elle existe partout ? N’est-ce qu’un jeu médiatique ou, pire, un complot anticatholique (y en a qui s’emballent)? Les médias, évidemment, en parlent beaucoup, c’est croustillant, ça bouge, c’est hype. En plus, ça se passe chez nous, au coin de notre rue, en Belgique. Mais à côté de cela, je pense qu’on en parle d’abord parce que les victimes sortent enfin de leur caverne de silence et osent en parler autour d’eux, grâce notamment à des associations spécialisées. C’est vrai, que c’est surtout la vieille image du prêtre qui est souillée par ces scandales : pures, protecteurs, supérieurs, instruits, nobles, intelligents… Bref, le modèle s’effondre. Ensuite, l’Eglise devient obsolète. Je n’ai connu qu’une seule personne de mon âge dans ma vie, voulant devenir prêtre. Il s’est dégonflé. En Belgique, l’Eglise n’attire plus. De tels scandales appellent à une réforme de la prêtrise. Accepter des femmes ou autoriser les prêtres à commettre l’acte le plus naturel au monde sont deux revendications actuelles qui, je le pense, ont du sens. Est-ce qu’il est juste d’en parler ? Le premier réflexe que j’ai eu est de trouver des statistiques pour découvrir si oui ou non, le nombre de cas de pédophilie est si révélateur d’un malaise dans l’Eglise, ou s’il ne s’agissait que de quelques cas isolés. Résultat : Impossible. De un, on ne peut pas quantifier le nombre réel de cas. De deux, que les statistiques viennent de sources 31

catholiques ou laïcs, les chiffres changent du tout au tout ! Je trouve cela toujours scandaleux de cacher la vérité, quand sa propre institution prétend la connaître… Evidemment, il apparaît qu’il y a plus de pédophilie au sein d’une famille mais le fait est qu’un prêtre a une fonction de confiance, comme un médecin, un avocat ou un enseignant. La confiance envers l’Eglise s’est brisée, donc on en parle. Les causes… Même si des causes universelles ne peuvent être trouvées, on peut tenter de trouver des causes qui accentuent ce phénomène. Pourquoi tant de pédophilie dans ce milieu ? La cause la plus avancée est celle du célibat des prêtres... La frustration sexuelle serait tellement forte qu’ils ne pourraient pas se retenir et s’attaqueraient aux proies les plus faciles : Les enfants. L’Eglise s’en défend, protégeant la Tradition. Ils n’en démordent pas, et comme dans toutes leurs revendications, les explications sont vides de sens… (le célibat c’est pour donner son corps à Dieu uniquement, donc on peut pas l’enlever. En gros c’est ça et c’est ridicule). Pour ma part, je ne pense pas que tout repose sur la faute du célibat en lui-même. Imaginons : Un prêtre vient de violer un gosse, on lui dit d’arrêter et on lui propose une femme pour se marier. Pensez-vous que tout va rentrer dans l’ordre ? Non. Ces gens sont déjà dérangés à la base. Maintenant, je pense qu’autoriser soit les femmes dans la prêtrise soit le mariage rendrait le rôle de prêtre plus sain(t) (pardonnez-moi l’expression). Les jeunes rebutés par les règles strictes de l’Eglise mais qui veulent quand même consacrer leur vie à Dieu pourraient devenir prêtres. Les mecs déjà frustrés sexuellement avec des rapports bizarres aux femmes et attirés par les enfants hanteraient peut-être toujours les couloirs de l’Eglise, mais au moins, le milieu serait aussi ouvert à un plus grand nombre de personnes aux mœurs normales. En attendant que l’Eglise se bouge le cul, de ce que j’ai lu si et là, vivre sans sexe est possible (Aouch) mais surtout, la moitié des prêtres ont en fait une vie sexuelle active avec des femmes consentantes. Si un prêtre veut rendre Dieu cocu, je pense qu’il peut se tourner vers des femmes, puisque cela est accepté dans les règles civiles. Donc, à quand une réforme de l’Eglise ? Quand va-t-elle se rendre compte qu’elle vit en dehors des réalités ? Vont-ils nier longtemps l’évidence ? A quand le changement ? JUDAS(se)

UNE ANNÉE D'EXIL... « Sciences sociales et sciences politiiiiiqueuh, Laaa Penne au cœur, chaantooons en coeur !, La guindaille... » Il est 8h00 du matin, et je devine aisément le regard assez perplexe de mes colocataires entendant ce couplet bizarre, entonné en français dans une des deux douches de l'étage. Bah oui, je chante tout seul ! Ca me donne de l'entrain pour la journée (et du courage afin de ne pas pleurer pendant les pauses) ! Je m'essuie, m'habille et prends mon sac et hop ! Direction les cours, à 10 m de chez moi. Et c'est le désastre. Je ne comprends absolument rien. Le prof' parle dans un anglais des plus fluides, ce qui, comparé à mon niveau actuel, revient à essayer de suivre la vitesse d'un TGV avec un tricycle. Je lis l'intitulé du cours, au moins je suis dans la bonne classe mais il me semble être le seul enfant perdu dans cette foule... Quelle poisse, et c'est parti pour six heures de quasi incompréhension où le prof va quelques fois me regarder dans le blanc des yeux, croyant que tel un étudiant Erasmus, je suis là pour m'abreuver de son savoir et étudier parfaitement le cours, alors qu'en réalité je le regarde attentivement mais que comme je ne comprends pas les ¾ de ce qu'il dit, je pense au Cercle et à tout ces bons Tds dont je vais me priver pour huit mois... Bon, ça c'était la première semaine. BREAK. Aujourd'hui, à l'heure où je vous écris, je suis de mauvais poil car cette fichue alarme de merde, aussi stridente que si on vous avait collé une sirène de pompier aux tympans, a encore sonné à 7h30 et qui par conséquent, m'a enlevé de ma grasse matinée qui devait durer jusque midi ! Jusque midi ? Eh oui ! En fait, je n'ai cours que deux jours sur la semaine, ce qui revient à dire que j'ai cinq jours de congé en tout, mais pour faire quoi me direz-vous ? Et c'est là que ça devient intéressant : 3 entraînements d'American Football (Bradford Bears)/semaine (j'avais promis à certaines personnes que je reviendrai avec une autre condition physique que celle de « gros », btw, je me suis déjà cassé la pipe et ai été à l'hosto), prochainement une émission radio par semaine pour le compte du Cercle de la Paix (traduction un peu guignol de « Peace Society ») et enfin les FND (Friday Night Disco), ok ça paraît un peu ringard mais il y a un nombre incroyables de petites (je reprends 33

l'expression d'un des plus gros Zobs du Cercle) « perruches » en jupe ultra-courtes, vous devinez donc... que je n'ai rien chopé du tout (ah bah oui, je n'ai pas ma penne...)(ah oui, j'ai aussi mes essays à écrire !). Par contre, première FND de l'année, fallait se maquiller en bleu, devinez qui s'est proposé (wasted) à ce petit jeu ! Alors bien sûr, si j'étais un gros (comme certains aimaient à me le rappeler) chutier en Belgique, je le suis toujours en UK, on m'appelle d'ailleurs Crazy Belgian Guy tout ça parce que je bois beaucoup de bieeer, alors en plus c'est de la Carlsberg ou du Cidre (ah bah ici on se fait plaisir au jus de pomme à 3° !), mis à part un groupe de russes qui pissent et boivent de la Vodka numéro un à tire-larigot ! Des russes, des roumains (beaucoup de roumains), des chinois, des japonais, des lituaniens, bref, toute la clique internationale est là et c'est mélange explosif qui cogite en permanence dans les ruelles de cette Université ! Mais maintenant, soyons sérieux : y a rien à faire, se barrer de son traintrain habituel, ce n’est pas forcément facile, surtout quitter le Cercle qui a quand même été l'endroit où j'ai été/dont j'ai parlé/chanté les louanges le plus cette année ! Rien que d'entendre, de voir vos statuts Fiesse-bouc, bah ça fait bizarre et disons-le honnêtement : MA PENNE ME MANQUE À MORT ! Alors tout ce que j'attends de la façon la plus impatiente possible, c'est de vous retrouver l'année prochaine (et déjà fin mai normalement) et de se gâter comme on sait si bien le faire ! Et en bonus (est-ce vraiment un bonus ?) l'année prochaine... peut-être que mes frères, au nombre de trois seront aussi à l'ULB (affaire à suivre)...

Je terminerai enfin ma lettre par quelques remerciements et remarques spécifiques : Bonjour au Cercle tout entier, son personnel, Merci à la compagnie Quick qui vient d'ouvrir sa magnifique échoppe au Cimetière (j'suis sûr que Morse est aux anges aussi), Merci aux autorités académiques et administratives qui ont l'air de bien s'amuser là-haut, Merci à Baba, qui a rencontré ma Maman, Merci à Pécule et Youdasse de m'avoir laissé m'exprimer, Même si personne ne lis, je m'en fous,

Merci à Pshit de m'avoir laissé un message affectif tout à fait incompréhensible (il fait au moins une page et ça reflète toute la grandeur de cet homme), Doubi, j'ai un poster grandeur nature de toi dans ma chambre, je mets chaque soir quelques cierges devant et fais une minute de silence avant de m'endormir, Bonduelle, sache que je n'oublie pas ta proposition, Et merci à Maxime Leenknegt de m'avoir répondu si violemment par email, Ah oui, <3 E.M.,

V! Votre dévoué et exilé Peau D'Hibouk qui reviendra plus en forme que jamais ! Où comme on dit ici dans un accent fermier du nord, SEE YAH LUV'!

De l’autre côté du miroir… (Ou comment survivre au sein du CEVIPOL) Caro Monsieur 2009 Cubitarde 2007 Godefroide 2005 Introduction. En tant qu’ancienne déléguée Laurier dévouée9, je me devais de prendre la plume pour étayer cette édition d’octobre. Surtout qu’en cette saison, il est particulièrement difficile de recueillir beaucoup d’articles de la part des membres actifs du cercle, vu le taux d’alcoolémie persistant dans leurs artères. Soit. Comme certains d’entre vous le savent déjà, j’ai terminé mon cursus en science politique au mois de septembre. Sans transition, j’ai débuté un mandat d’aspirant FRS-FNRS10 au mois d’octobre. Je traduis : je débute une thèse de doctorat en science politique, et devient ainsi membre du Centre d’Étude de la Vie Politique11, à l’ULB. En gros, le centre de recherche dans lequel évoluent pas mal de vos assistants de TP, sous la houlette de Pascal D., Jean-Michel D. et Jean-Benoît P. L’adaptation au milieu relevant autant de l’expérience anthropologique que de la simple insertion professionnelle, il me semblait intéressant de partager les difficultés et multiples curiosités qui jalonnent ce passage de « l’autre côté du miroir », du monde étudiant insouciant au monde scientifique, monde quelque peu étrange au premier abord... Premiers contacts : le choc du tutoiement. Peut-être l’avez-vous noté à la lecture de l’introduction : c’est désormais par leurs prénoms que je me dois d’entrer en interaction avec, non seulement les Régis D., Ramona C., Sharon W., Julien D., Marie-Hélène S. etc., mais également avec les grands manitous de la science politique déjà cités. Le choc. Cet aspect –le tutoiement obligatoire, et l’appel par le prénom, voire le surnom (l’horreur !)- constitue une des premières difficultés rencontrées dans le processus d’adaptation à ce milieu étranger. Qu’il était bon le 9

Et surtout pour ma Fifi ☺ Fonds de la Recherche Scientifique 11 http://dev.ulb.ac.be/cevipol/ 10

temps des rapports distants avec le corps professoral ! Avant, si par malheur vous croisiez l’un d’entre eux avenue Héger ou dans tout autre type de lieu et/ou d’évènement, vous pouviez les ignorer sans crainte, et vaquer tranquillement à vos occupations… folkloriques. À présent, si vous passez devant les bureaux de certains en oubliant de les saluer, vous pouvez compter sur le mépris de ceux-ci pour le reste de la semaine…voire pire. Craignez leur courroux ! Organisation interne : quelques règles de base du bien-vivre et du bien se faire voir…. Il existe certaines règles informelles que tout néophyte se doit d’appréhender afin de mener au mieux son intégration au sein du CEVIPOL. Première règle, déjà évoquée : toujours dire bonjour, toujours dire au revoir. Quand vous êtes nouveau, il faut aller vous présenter à chacun. Deuxièmement, participer à toutes les activités du centre (un peu comme au cercle) : les séminaires, les conférences, les drinks de rentrée, les drinks d’adieu, les gâteaux d’anniversaire, les AG, les réunions d’accueil du département, les réunions d’info sur la faculté etc. Après tout ça, vous vous demandez à quel moment vous faites votre boulot de chercheur. En outre, vous devez être disponible (et vous montrer volontaire) pour coller les affiches de tous ces brillants évènements. En ce qui me concerne, je suis inscrite dans le group clashage au bâtiment H. Vous constaterez qu’à ce niveau, rien ne diffère vraiment de la vie au cercle… Quoique vous deviez insister davantage sur le fait que vous représentez le centre et/ou votre grandiose faculté, en fonction des circonstances (voir infra). Moi perso, ce que je préfère, ce sont les verres du jeudi soir hors ULB (à l’Atelier ou au Tavernier, apparemment c’est institué) : le taux d’alcoolémie grimpe toujours plus rapidement, les langues se délient, les convenances tombent plus vite et là, c’est le moment de placer des vannes un peu grasses dont personne ne se souviendra le lendemain… Troisièmement, notons que, parmi les nombreuses tâches pratiques réparties entre les différents membres, le nettoyage du kot (alias la petite salle du fond du couloir où se trouvent le courrier, la photocopieuse et la machine à café) représente un enjeu de taille. Chaque mois est nommé un responsable de cette pièce ; si vous parvenez à trouver le temps pour maintenir cet endroit propre et fonctionnel, vous parviendrez à vous mettre vos collègues dans la poche… Et ça, c’est inestimable ! Vous êtes un cerveau, vous êtes au sommet. Bien plus, vous « représentez » Une fois intégrées ces quelques règles de base, vous devenez un membre à part entière du CEVIPOL. Maintenant que tous connaissent votre prénom et ont compris que vous faisiez partie de l’équipe, ils vous 37

considèrent leur égal (ou presque) et placent donc en vous autant d’estime que dans le scientissime Giovanni Sartori… Vous êtes un acharné de la lecture, vous aimez les conférences (oh oui, Paul, le beau Paul12 !), les congrès, l’analyse de données, vous êtes un amoureux des partis politiques et l’avenir démocratique des PECO13 vous tient éveiller la nuit. Vous êtes à présent au-dessus de la masse, au-dessus de tous ces étudiants ennuyeux, de ces jeunes incultes bruyants, qui salissent le parking et qui nous ennuient jusqu’à la Saint V. Mouais…et quoi, je dois me cacher pour boire une bière au cercle c’est ça ? Si vous êtes assis dans ce bureau, au dixième étage du bâtiment S, c’est que vous dévouez votre vie à la recherche scientifique. Vous êtes une étoile montante de la discipline, votre savoir et votre acharnement feront rayonner la science…mais aussi, en même temps, l’institution dans laquelle vous évoluez (l’ULB) et l’organisme finançant vos recherches (le FNRS). N’oubliez donc pas de bien mentionner, si vous rencontrez un quelconque succès, quel organisme vous a donné les moyens de réaliser votre ascension. Gloire à l’Alma Mater, gloire aux fonds publics. Concrètement, outre vos futures hypothétiques publications, comment pouvez-vous faire briller votre université ? C’est très simple, tout est dans le commercial : vous serez commis d’office pour parcourir les salons étudiants, portes ouvertes, foire aux boudins et autres. Votre rôle ? Vendre l’ULB, vendre votre faculté, vendre votre discipline. Soyez passionné, soyez amoureux de la science politique. Soyez fier de votre université (n’oubliez pas de mentionner, les étoiles dans les yeux, son bel « esprit libre »). Louer votre faculté, la diversité de ces programmes, son ouverture sur l’international, la réputation de son corps professoral. Vous aussi, vous commencez à y croire ? Vous représentez aussi et surtout en temps de « crise ». En parlant des bienfaits que prodiguent l’Université, celle-ci offre actuellement un terrain d’étude passionnant pour qui s’intéresse aux conflits internes pouvant surgir dans ce type d’établissement. Je vous invite fortement à approfondir votre observation et votre analyse des causes et curieux enjeux de cette « crise » ulbiste14. Coups bas, coups de force, coups de maître, conflits d’intérêts et ressentiments personnels, tout est là pour un bon soap opera. Discutez-en avec vos représentants étudiants, et dites-moi si vous arrivez à en tirer un quelconque éclaircissement… Pour ma part, puisqu’étant moi-même membre du « Corps Scientifique » de l’ULB au vu de mon statut de doctorante, je me dois de suivre aveuglement les prises de positions de l’Assemblée Générale de ce 12

Magnette évidemment, bande d’incultes insensibles à son charme ! Pays d’Europe Centrale et Orientale, un des principaux axes de recherche du CEVIPOL. 14 Voyez le blog expressément créé : http://ulbencrise.wordpress.com/ 13

corps. C’est-à-dire, pour l’instant : me positionner contre ce méchant Corps Étudiant, qui a voulu prendre le pouvoir au sein du Conseil d’Administration et imposer ses vues au sein de l’ « Interfacultaire ». Organe regroupant le corps étudiant, le corps scientifique et une partie du PATGS15, cet « Interfac », lors de sa création il y a déjà quelques temps, avait pour objectif premier de contrebalancer le pouvoir considéré comme excessif du Corps Académique au sein du CA (de fait, ils occupent la moitié des sièges, alors que l’autre moitié est divisée entre les trois autres corps). Cet Interfac, corps uni à la base, se voit donc aujourd’hui menacé de démantèlement… Et je devrais m’en réjouir, apparemment. La situation est bien sûr beaucoup plus complexe, mais je ne m’attarderai pas là-dessus. Je préciserai juste que, non, je ne serai pas lundi 18 octobre devant le bâtiment S à 15h45 avec le Corps Scientifique pour demander la démission du CA. Non, je préfère passer au cercle. Je serai sale et insouciante, en toge, à la tournée vieux, et je picolerai…16

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Personnel Administratif, Technique, de Gestion ou Spécialisé Quand vous lirez cet article, cet évènement sera passé depuis longtemps…

(Con)Doléance Oyé oyé amis baptisés, camarades pour les intimes, Janmart étant parti de son pays natal, il fallait bien que quelqu'un le remplace dans la tâche d'écrire des articles lourds, pompants et intellectuels. Je m'attèle donc avec plaisir à ce travail, espérant arriver à sa hauteur... Pour mon premier article dans ce laurier ( quel honneur, vraiment, j'insiste...) il me semblait pertinent d'écrire une lettre dit « ouverte » ou, afin d'utiliser le jargon traditionnel, une doléance. Au XVIIème siècle, peu avant la révolution française, les doléances ou cahiers des doléances furent préparés par le peuple à l'égard des Etats Généraux afin de faire des remarques, critiques du régime mis en place. Les doléances furent bien souvent censurées et ses auteurs poursuivis. Il n'en reste pas moins de magnifiques archives illustrant le désir de lutte et de changement qu'espérait le peuple à cette époque. Les doléances servirent aussi d'instrument de conscientisation. Quoi de plus actuel dans un monde où les gens veulent moins voir que l'aveugle qui veut pas voir17... Doléance première (ou première doléance):

Après la mondialisation, viendra la galaxisation… « Ce qu’on est incapable de changer, il faut au moins le décrire. » Rainer Warner Fassbinder « Or c’était le temps où les pays riches, hérissés d’industries, touffus de magasins, avaient découvert une foi nouvelle, un projet digne des efforts supportés par l’homme depuis des millénaires : faire du monde une seule et énorme entreprise… » René Victor Pilhes (L’imprécateur, 1974) 17

Merci François Damien

Coca cola vend un million de canettes par heure dans le monde. Il ya 20 millions de sans emplois en Europe. La mondialisation a échoué. Mais pas pour n’importe qui. Pour ces « gens là », Monsieur, la mondialisation a apporté plus d’un bénéfice ; les particuliers et les sociétés ont savouré, plaçant pour la énième fois leur trophée sur leur cheminée : « Mesdames, Messieurs, Nous voici réunis en ce jour heureux où le taux d’accroissement atteint un seuil que nous n’espérions même pas en rêve… A force de luttes, de guerres, d’accords divers, nous arrivons aujourd’hui dans une nouvelle ère tant attendue, l’ère de la prospérité commerciale, du bénéfice et d’une montée en flèche du capital ! Merci à l’OMC, aux FMI et bien sûr aux banques mondiales, sans qui nous ne serions pas ici aujourd’hui ! » Barbie vend 2 poupées par seconde sur Terre. 2,8 milliards d’habitants de la planète vivent avec moins de 2 dollars par jour. C’est bien là, une triste vérité. Les industries prospèrent et les clients s’enterrent à la pelle. Achète ou crève, à coup de billets ou de machettes. Etre ou ne pas être telle n’est PLUS la question… Il faut AVOIR pour ETRE Et si tu n’as pas, tu n’es pas, alors… Avoir ou ne pas avoir telle aurait du être la question… La fortune personnelle de Bill Gates équivaut au PIB du Portugal. 250 millions d’enfants dans le monde travaillent pour quelques centimes de l’heure. La mondialisation ne s’intéresse plus aux hommes, il a fallu devenir des produits pour que la société s’intéresse à nous. Le capitalisme a transformé les gens en produits périssables, dressés pour écraser leur prochain et pour survivre dans cette jungle où nos pires ennemis sont suspendus aux arbres, guettant nos moindres signes de faiblesse car le RENDEMENT est important, très important… Nous sommes soutenus et guidés par des fils en acier inoxydables tels des pantins désarticulés…Les marionnettistes ne sont jamais fatigués, leur capital est leur drogue, leur speed qui les tient à l’affût de tout profit…C’est parce qu’elle est amorale, que l’économie est efficace !

Et ils s’en sortiront toujours, pas vrai ? Ils finiront par s’entretuer, se dévorer, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une miette d’humanité…

« Le capitalisme a survécu au communisme, il ne lui reste plus qu’à se dévorer lui-même » Charles Bukowsky Ainsi soit-il….

ECRIS TA DOLEANCE ! Les Discordes hantent

(Enfin) L’interview de Félix ! Le Laurier : Félix, peux-tu retracer ton parcours folklorique pour nos lecteurs? (II se sert une lampée de Jupiler dans une tasse de café avant de commencer) Bon, moi j’ai commencé en 2006, je venais d’arriver à l’unif, je faisais 130 kg pour 1 m 90, l’histoire n’a pas retenu ça, heureusement ! Voilà, c’est vrai, je ne connaissais plus ou moins personne, je n’avais pas vraiment d’amis. C’est sur conseil de l’ancien comitard, Hypopoporc, a.k.a Yoghurt que j’ai fait mon baptême au CPS, parce qu’à la base, je n’étais pas du tout chaud, et moi comme une branque, je n’ai pas été en philo, pas parce que j’avais peur de manger du caca, mais bien parce que je n’étais pas au courant. On n’est pas venu me chercher, on va dire, et je n’ai pas cherché plus loin, erreur de jeunesse. J’ai fait mon baptême là, avec les grands noms de la guindaille qu’on connait, hein… Fritz, Biff, heuu… heu… C’était pas une année trèèès… (il rougit, l’air embarrassé)… Bon soit. On a fait notre petit baptême ensemble, bien sympathique, puis c’est vrai que je me suis un peu désintéressé du cercle. Il faut savoir qu’à l’époque, j’étais chef responsable de la section baladins de la 26ième unité de Jette, c’était quand même un boulot à plein temps. (rire) Et puis, c’est vrai qu’aux mois de juillet-août j’ai perdu 20 kg et heuu… ça n’a rien à voir, mais j’avais envie de le préciser, c’est une performance, 20 kg en trois mois, je crois qu’il y a peu de gens qui arrivent à faire ça ! Je suis revenu en 2007 et... ah oui ! J’avais oublié de le dire, je m’étais présenté au poste de barman avec Biff, Fritz et Ségolène -qu’on ne voit plus jamais, d’ailleurs- et je n’ai pas été pris. Mais, voilà, je n’étais pas comme la plupart des chieurs et des boudeux qui pleurent parce qu’ils ne sont pas pris donc moi, très humblement, j’ai été boire mon verre au Gauguin et je suis rentré. Finalement, j’ai quand même pris un kot avec Biff et Fritz. En 2007, j’étais un poil assez actif. A l’époque, il faut dire que j’étais beau, célibataire, drôle, intelligent, sympathique, généreux et modeste. Et donc, voilà Bim ! on me propose de devenir comitard. Ce qui est assez marrant, c’est que, effectivement, j’ai été pris. Et j’ai oublié de dire que deux mois après, je me suis présenté délégué folklore et que j’ai été 43

refusé. Deux fois refusé au cercle. Et jamais deux sans trois : je me suis présenté avec Biff en tant que délégué Laurier et bon, coup dans le dos ou pas, on a du retirer notre candidature à la dernière minute alors qu’on avait préparé un roman-photos. Et on a du arrêter au dernier moment parce que « gnia, gnia, gnia… double casquette.. gna, gna, gna, cerclebaptême » Et donc, pour la troisième fois consécutive, refusé ! C’est pas faute d’avoir essayé mais ce n’etait pas mon truc, donc. Bon, à coté de ça ma première année de toge en tant que togeolle, piou-piou, je dois dire, très respectable. J’étais drôle, j’étais là tout le temps, j’avais des concepts, trash mais pas tant que ça. Ce n’est pas ma réputation. Faire manger du caca, ok mais heu… Et donc voilà. (rire) C’était une année très très intéressante sous la présidence de Martin Vachiery, de Martin Média, de Shotgun, qui habite Uccle maintenant, il faut le préciser. Ensuite dans ma deuxième année, c’était bien c’était aussi une année que j’ai fait avec ma compagne Ingrid Gaillardo, ça s’est plus ou moins bien passé, d’ailleurs, hein, quoi qu’en ai dit les gens. J’étais plus calme mais heu… j’pense que j’étais quand même présent et j’ai surtout aidé en tant que deuxième année à un peu cadrer le bazar. Une fonction qu’on a rempli à merveille de nouveau moi et Biff. Ah, on l’avait bien dit, hein, s’il n’était pas parti, on avait imaginé une présidence et une viceprésidence hors du commun. Bein voilà donc, dédicace à Christopher Bourlon qui est parti vivre heuu.. (il tousse) VINCIANE (rire)… Et, comme je l’ai expliqué, à tort ou à raison, j’ai préféré choisir mes études, je crois que j’ai fait le bon choix. Bon, j’ai eu un peu mal, ça m’a fait un peu peur de laisser le CPS aux mains du tyran. Bon, bein voilà, hein, y a un temps pour tout, hein, les bleus ! Ca fait quatre ans que je suis à l’université, j’ai rempli ma part du contrat, j’ai fait vivre l’Alma Mater et le Libre-Examen et je continuerai, par mes venues fréquentes, à faire vivre le cercle…. C’est tout. Le Laurier : Pourquoi avoir arrêté ta carrière folklo avant d'avoir atteint le sommet ? Alors mes bleus Je ne suis pas censé en parler, cette information devra donc rester « off-the-record », mais j’ai subi des pressions. Alors que j’arrivais à mon apogée, acclamé et encouragé de tous pour reprendre les rênes d’une présidence assurée par les plus grands ces dernières années (Macho, Yann, Mael, voilà, c’est tout je n’ai oublié personne.) , j’ai reçu des 44

coups de fil anonyme d’une personne dont je tairai le nom mais dont le nom commence par « Highla » et termine par « Ndeur », m’indiquant que si je voulais qu’il ne soit fait aucun mal au libre-examen et à notre Alma Mater, il «était préférable pour moi de ne pas prendre la présidence, en prétextant un master en journalisme trop intense ». Malgré mon retrait forcé et mon engagement tenu, cette personne anonyme répondant au nom de Thomas Gillet n’a pas respecté sa promesse. La suite nous la connaissons : le CPS vit une de ses années les plus noires, avec un comité de baptême violent, une descente d’auditoire ratée, un bleu et une bleuette blessés à cause de la mauvaise gestion du comité, la démission du recteur, la nocturne de l’ulb annulée, la réforme des cours, les émeutes en France, la coulée de boue en Hongrie et le massacre de 6 millions de juifs pendant la seconde guerre mondiale : tous ces événements n’ont qu’une seule et unique cause : Thomas Gillet. Le Laurier : Quel rapport entretiens-tu désormais avec le CPS? Un rapport amoureux et nostalgique, mais surtout un rapport de protection. Je pourrais avoir l’air paternaliste en disant ca, mais je pense agir pour le mieux. Vous savez, depuis quand l’an zéro au CPS a commencé (pour les raisons que l’on sait) j’essaye de tout faire pour réaliser le travail que le comité de baptême ne fait pas : j’affone les bleus au td à stock, je leur apprends le pied mariton et la digue du cul dès que j’ai un intercours, et je les fais réviser sur le libre examen parce que le libre examen, c’est la vie. Le Laurier : Quel sont tes rapports avec le président de baptême 2010 Ah, « lui »… Je n’ai pas grand-chose à dire à ce sujet. Comme je l’avais déjà dit lors de l’annonce de ma retraite en juin dernier au we bleus (où, pour rappel, Robert Colard a fait caca dans son sac de couchage parce que je cite « y avait plus de papier biche ! ») « Je ne dis pas qu’il va faire ça mal, je dis juste que je l’aurais mieux fait ! ». Le Laurier : Que peux-tu nous révéler sur ton couple? (potins croustillants, faut bien donner au lecteur ce qu'il veut) En effet, vous n’êtes pas sans savoir que je suis un couple maintenant. Cela va faire deux ans que je file un amour passionnel, c’est le moins qu’on puisse dire, avec Ingrid Gallardo, aka Spanolo ancienne comitarde également. On la connait aussi sous le nom de El Poderoso, El Pequena, la Fente (je ne donnerai pas plus 45

d’explications) ou encore le très affectueux Kraken de lait. Alors bien sur, j’entends déjà les haters dirent « Ah oui, ce couple à la stabilité proche de zéro » et bien, j’ai envie de leur répondre : « C’est pas faux ». Mais c’est aussi un couple qui bénéficie d’une sexualité inouïe (mes performances bien connues de ces dames, n’y sont certainement pas innocentes), où on retrouve à la fois tendresse, douceur, mais aussi violence sauvagerie. Le côté latina doit y être également pour quelque chose. C’est cette stabilité sexuelle qui nous a permis de maintenir le cap au fil des ans. Je ne vous cache pas que je suis un entrainement exigeant pour savoir tenir face aux assauts fougueux et répétés de ma compagne : sur conseil de ami et mentor Peter North, également appellé Mr Hurricane, je mange six jaunes d’œufs par jour et une douzaine d’huitres. Cet appétit sexuel insatiable est définitivement la clé de voûte de notre couple, qui risque bien de durer des années et des années encore, n’en déplaise aux jaloux.

PS : pour ceux qui veulent une vidéo exclu du président, je vous invite à visiter ce lien. www.thatsjustgay.com (Cette vidéo a été tournée du temps où il était célibataire depuis quelques temps. Trop longtemps si vous voulez mon avis, au vu de cette vidéo).

L’article de Maciek :

DEDE LA CARAVANE ! !!!!!!!!!!!!!!!!!! 18

Il avait promis un article à la tournée Louvain. Il l’a fait. Sacré Maciek.

FORMULAIRE DE CANDIDATURE A L’INTERVIEW DU MOIS Pour le Laurier de novembre.

NOM :…………………………………………………………………………… ……. PRENOM :……………………………………………………………………… ……. NOM DE BAPTEME :……………………………………………………………….. POSTE AU CERCLE (PARCOURS FOLKLORIQUE JUSQU'A PRESENT) : …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… ………… ANNEE DE BAPTEME :……………………………………………………………. MOTIVATION, INTERET POUR L’INTERVIEW DU MOIS : …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… ……………………………………………… ES-TU UNE FILLE ?

OUI – NON

ES-TU CELIBATAIRE ?

OUI – NON

ES-TU ATTIRE(E) PAR BORIS P-KUL ?

OUI – NON

(Biffer la mention inutile) (Si tu n’as biffé que des non, c’est mort) SIGNATURE & DATE: 48

La chronique de Monsieur Blague! ü Quelle est la différence entre un bébé et une crêpe ? Réponse : Aucune, si c’est noir, c’est raté ! ü Dans un camp de concentration, un garde dit, « d'après mon odorat, demain on mange du cochon grillé » Un Juif dit « c'est vrai ? » Le garde répond « ta gueule le porc » ! ü A l’époque des colonies, un Belge se promène avec un Noir au bord d'un fleuve en Afrique. Tout à coup, le Belge voit un objet bizarre dans le fleuve. Il en avise le Noir et celui-ci lui répond que ce doit être un crocodile. Le Belge ne peut pas le croire et dit que c'est un tronc d'arbre. Le Noir lui dit alors 'C'est simple, je jette une pierre dessus, et on verra bien si c'est un crocodile ou un tronc d'arbre.' Le Noir jette une pierre sur l'objet et c'est un crocodile qui, en colère, se dirige vers les promeneurs pour les manger. Le Noir court aussitôt se mettre à l'abri dans un arbre, et dit au Belge qui ne bouge pas : 'Mais viens te mettre à l'abri, sinon le crocodile va te bouffer tout cru !' et le Belge lui répond 'Et oh, c'est pas moi qui ait jeté la pierre !

ü Quelle est la règle principale quand des Somaliens jouent à cachecache ? « Eh les gars ! Pas plus de cent derrière un arbre ! »

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LA PHOTO DU MOIS !

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CHRONOCOPY N°8 av. Des saisons 1050 Ixelles Toutes vos copies et impressions à 0.02 € via votre cercle ! www.2plicata.com