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SOEMDMITAOIRE

Magazine 2013 N°11 Amicale du Groupement d’Hélicoptères de la Sécurité Civile B.P 4 - 30128 GARONS Tél : 04.66.70.47.06 gh-amicale@interieur.gouv.fr Directeur de la publication : Jean-Claude PUGIN Rédacteur en chef : Daniel WAGNER Rédaction : Christian LATEYROUX, Jean-Claude PUGIN, Frédéric GOUBEAULT, Daniel SIGHI, Pierre ROB, Ludovic DUCLAUX, Patrick MEYER, Jacky LEYDIER, la base de Quimper, la base du Touquet, la base de Lorient, la base de Grenoble, la base de la Martinique, la base de Strasbourg, Daniel WAGNER Crédit photo : Les bases hélicoptères, AGHSC, Daniel WAGNER

EDITION

3 Editorial du Président 5 Mot du Chef 7 Actualités 8 Adieu - Au revoir - Bienvenue 14 Le centre de maintenance à Nîmes 18 Les Bases Strasbourg Quimper Lorient Le Touquet Alpe d'Huez Perpignan Inauguration Martinique 50 ans de Dragon 13

40 Dragon ? Vous avez dit Dragon ? 42 Le centre d'instruction 45 Maintien des compétences 46 Histoire Les HBE et le GHSC FZ BEA 1003

53 Retraités 54 Nos adhérents 56 L'amicale

Agence 3MS Communication 9, ZA Bompertuis avenue d'Arménie 13120 GARDANNE 04 42 37 06 22 Responsable : Marc SALVADERO communication@agence3ms.fr Création : Eric PERRIN Crédit Photos : Carine et Marc PALPACUER, Georges RUIS, Pierre SABDES, Joachim BERTRAND, AGHSC, Daniel WAGNER 3MS- G. LOUGASSI / M. SALVADERO S. SCHINTU Imprimerie : Print Team

Toute reproduction interdite.

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EDITO

Amicale des

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EDITO

Dragons L

Mes très chers amis,

a période actuelle est plutôt synonyme de fermetures d’usines, de plus de licenciements, de délocalisations de tel secteur d’activité plus rentable financièrement dans des pays émergents, d’augmentation du nombre de chômeurs, bref d’un moral au ras des chaussettes. Même si nous dans notre profession nous ne savons pas de quoi sera fait le lendemain, je voudrais à la lecture de cette revue vous faire partager un peu de rêve et vous transmettre la passion de notre métier.

Tout simplement, en feuilletant ces pages, redonné le devant de la scène à l’homme. Notre métier est sans doute un des plus gratifiants : le service à la personne. Dans cette revue nous vous ferons vivre 24 heures avec 4 bases au travers d’une journée d’alerte, vous verrez les missions sont variées avec les particularités géographiques dues à l’implantation de ces bases. Vous trouverez ensuite le compte-rendu d’activités de notre centre de maintenance qui a vu ses infrastructures s’agrandir, ses locaux ont été réaménagés pour une meilleure efficacité et pour recevoir dans les meilleurs conditions nos camarades en combinaisons bleues, nous ferons également un tour d'horizon au centre d'instruction de l'ECGH. Cela vous permettra de mieux connaître l'ensemble des composantes du GHSC : pilote, MOB, techniciens, administratifs.

Redonner le devant de la scène à l’homme

Au cours de cette année, l’Amicale a été présente dans différentes manifestations : les 60 ans de la PAF, les JPO de l’ALAT au Luc en Provence, le 120ème congrès des sapeurspompiers à Chambéry entre autre. Je remercie tous ceux qui ont eu le courage d’affronter la feuille blanche pour que notre revue puisse vous être présentée. Je remercie également Marc SALVADERO et son agence 3MS pour son aide et son savoir-faire. Vous lirez le billet habituel de Jacky LEYDIER qui a mis à contribution certains anciens pour nous retracer l’expérience HBE du GH et la fabuleuse histoire de l’Ecureuil 1003 FZ-BEA. Il nous retracera également la carrière de 3 anciens malheureusement disparus. Trois ans, oui trois ans que je suis à la tête de cette vénérable institution, l'AGHSC ou Amicale des Dragons. Cela laisse une impression d'inachevé, tellement la tâche est ardue, maintenir l’Amicale au niveau qui était le sien n’a été réalisable que grâce à l’investissement d’un petit groupe d’hommes et de femmes, je tiens à les en remercier et je souhaite beaucoup de courage à mon successeur et à son équipe. Amicalement vôtre pour toujours. Jean-Claude PUGIN, Président de l'Amicale

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MOTEDUITOCHEF

Une cohésion

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MOTEDUITOCHEF

indispensable

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ous êtes tous entrés au sein du Groupement d'Hélicoptères de la Sécurité Civile parce que vous avez choisi de servir un idéal des plus nobles. C'est un choix courageux mais aussi un devoir d'excellence.

Il y a moins d'un an, j'ai fait le même parcours que vous, emprunt d'une motivation sans faille. Le chemin parcouru depuis, est certes court, à l'échelle du GH mais est d'une richesse sans égale.

A l'heure où je rédige ces quelques lignes, c'est l'incertitude qui prédomine. Incertitude issue du rapport IGA/ IGF dont la traduction sur le terrain nous est toujours inconnue, mais qui s'accompagne de bruits et d'informations savamment distillées par notamment des gens qui ne nous veulent pas que du bien. Incertitude issue du contexte général où tous les services de l'Etat sont contraints à des réductions drastiques de format et ce, quelle que soit l'importance de leur mission et leur implication dans le tissu local. Incertitude issue de notre impuissance avérée à contrer des entités dont le seul but, principalement économique, est de prendre notre place et ce, au détriment même de l'intérêt des victimes et des contribuables. Incertitudes sur la pérennité des moyens dont nous disposerons à l'avenir dans un contexte technique et réglementaire de plus en plus exigeant, alors que l'EC 145 entame sa dixième année de service. C'est tout particulièrement dans ces moments là que nous nous devons de cultiver nos atouts en ayant parfaitement appréhendé les risques auxquels nous devons faire face. Tout cela passe par une cohésion sans faille. Chacun d'entre nous, chacun d'entre vous doit être un ambassadeur du GH et notre association, sans égale par ailleurs, en est la parfaite image. Sachons la pérenniser. Affermissons notre image en sachant évoluer et innover. L'immobilisme nous est interdit. Notre crédibilité professionnelle doit être notre socle et rien ne doit pouvoir le fragiliser. Nous devons donc faire preuve d'une efficience sans faille et maintenir le haut niveau de sécurité aérienne que nous avons atteint.

ité Notre crédibil e professionnell socle e r t o n e r t ê it o d pouvoir it o d e n n ie r et le fragiliser

Malgré tout, le soleil continue de briller même s'il est quelque peu voilé. L'extension du Centre de Maintenance est terminée. Elle permet de fournir à l'ensemble des techniciens un cadre de travail quasiment idéal et que beaucoup nous envient. Nous sommes donc désormais prêts à accueillir la totalité des VP des gendarmes jusqu'alors effectuées à Orléans. Et aujourd'hui, malgré la réticence persistante de certains, et bien que le format et le contour exacts ne soient pas encore tout à fait finalisés, tout permet de croire que la mutualisation de la maintenance va enfin voir le jour. Notre flotte, désormais unique, est moderne et performante. Nos qualifications spécifiques, jalousées, associées aux compétences reconnues de nos personnels volants sont notre force. Notre dispositif de formation et d'entraînement des équipages qui a su évoluer, notamment avec la mise en place de la semaine d'instruction au sein de l'ECGH est reconnu et envié. Notre adaptation aux contraintes réglementaires avec la mise en place des différentes FRA ainsi que notre professionnalisme reconnu notamment lors du passage des examens de navigabilité sous couvert de la DSAé sont soulignés. L'année 2014 s'annonce donc comme une année charnière certes, mais je sais compter sur vous tous pour guider notre barque sur ce fleuve tumultueux... parole de marin. Frédéric GOUBEAULT, Chef du GHSC

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ACTEUDAITLOITES

L'Amicale du GHSC en représentation Retour sur une année en représentation extérieure.

Octobre 2013

120ème Congrès National des Sapeurs-pompiers Du 10 au 12 octobre 2013, l'Amicale du GHSC était présente à Chambéry, en Savoie, pour participer au Congrès National des Sapeurs-Pompiers. Joli succès pour notre stand mit gracieusement à la disposition de l 'Amicale par le comité d'organisation (COSALP) de Savoie.

besoin. Son intervention se fait également auprès des familles des personnels navigants de la Sécurité civile, des Anciens et des Jeunes Sapeurs-Pompiers et des personnels administratifs et techniques des SDIS ou des UD.

Mai 2013

60 ans de la Patrouille de France (PAF)

Œuvre des Pupilles des Sapeurs-Pompiers A l'occasion du 120ème Congrès National des Sapeurs-pompiers, le Président de l'Amicale M. JeanClaude PUGIN a remis un chèque à l'Œuvre des Pupilles des Sapeurs-Pompiers. Remise effectuée conjointement avec nos camarades de l'Amicale des Pompiers du Ciel de la BASC. A noter que les bases de Marignane et de Strasbourg ont contribué à améliorer cette contribution.

C'est quoi l'Œuvre des Pupilles ? L'Œuvre des Pupilles offre un soutien financier et moral à tous les enfants dont le parent sapeur-pompier (civil (professionnel, volontaire) ou militaire) est décédé en – ou hors – service commandé, ainsi qu'aux sapeurs-pompiers et leur famille dans le

Le week-end du 25 et 26 mai, présence de l'Amicale au 60ème anniversaire de la PAF. Malgré un temps maussade, bel affluence sur le stand de notre Amicale.

Juillet 2013

Participation de l'Amicale aux Portes Ouvertes de l'EALAT au Luc en Provence le 21 juillet avec l'aide du détachement du Luc en Provence.

Juin 2013

Rassemblement des anciens du GHSC le 1er et 2 juin 2013 à Marignane

Au programme entre autre, visite d'EUROCOPTER et 50ème anniversaire de la BASC. Nombreux étaient les anciens qui ont effectué quelques séjours sur la base de Marignane. Souvenir, souvenir... Merci au chef de la base de Marignane et à ses équipages pour leur précieux concours.

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AEDIE ITOU

Jean-Michel HEISSAT Natif des Vosges en 1953, tu t’engages dans l’armée de l’Air que tu quittes en 1975 avec le grade de sergent. Tu rejoins le Groupement d'Hélicoptères de la Sécurité civile après un stage en école de Police et tu es affecté à la base du Havre comme mécanicien sauveteur secouriste le 1er octobre 1978. Des problèmes de santé te font perdre ton aptitude de navigant et alors, tu rejoins le Centre de maintenance de Nîmes en 1999 comme mécanicien spécialité équipement de bord. C'est en 2008, avec le grade de brigadier-chef que tu fais valoir tes droits à la retraite. Ta bonne humeur coutumière est appréciée de tous, ton calme, ta disponibilité, servent de références à tes jeunes camarades. Ton assurance et ton expérience inspiraient le respect de ta hiérarchie. Avec Marianne ton épouse, tu élèveras trois beaux enfants, qui te rendrons un brillant hommage lors de tes funérailles. A la retraite, tu t’investis dans les associations de ta commune et préside le club de tennis de table, et tu prêtes ta voix à la chorale municipale.

Fidèle amicaliste, tu seras l’un des premiers correspondant de l’Amicale du GHSC.

A 60 ans tu nous quittes subitement, bien trop tôt…

Max MARCHANDISE Max nous a quitté lundi 24 Juin 2013. Apres s’être engagé dans la Cavalerie, et avoir croisé en Algérie A. MARTEAU, il suit les recommandations de ce dernier et rejoint les voilures tournantes de l’ALAT dans les années 1960. A Etain en 1973, il quitte l’uniforme pour rejoindre le Centre technique du GH a Issy-Les-Moulineaux. Très vite ses qualités techniques sont mises à profit. Entre ses mains sont passées plus de 250 visites techniques d’hélicoptères. Il sera dans les premiers à rejoindre les hélicoptères bombardiers d’eau et participera au détachement des Bouches du Rhône. En 1997 lors de la délocalisation sur Nîmes du GH, il restera à la base de Paris en tant que support technique. En 1999, il fait valoir ses droits à la retraite et se retire avec son épouse du côté de Dreux.

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Max était une référence en matière de mécanique, malgré sa discrétion il a su transmettre à ses équipiers le goût du travail bien fait. Il avait aussi beaucoup de loisirs ; l’histoire, le jardinage, et le bricolage avec un grand B occupaient son temps. C’était également un papa poule pour sa fille Virginie. La perte de son épouse, ses ennuis de santé, Max n’évoquait que peu le sujet. Ainsi se résume la vie de notre camarade. Du haut de son nuage ailé, avec a ses côtés son plus fidèle ami Julien DEBONO, je suis certain que tout les deux, discrètement, s’assurent que dans le temple de la mécanique du GH de Nîmes, les règles de l'art qu’ils ont inculquées, soient respectées. A Virginie et sa famille, nous adressons nos sincères condoléances, leur assurant que nous conservons en mémoire bien plus qu'une parcelle de Max.


ITOU AEDIE

Jean-Gérard FROMMWEILER On ne peut évoquer la mémoire de Gérard FROMMWEILER sans immédiatement associer son nom à la création de la base de Grenoble en juillet 1957, la toute première base du Service National de la Protection Civile. Il en fut le premier chef. Les plus jeunes vont très certainement sourire, mais cela fait partie de l'histoire, à cette époque un Bell G2, appareil à piston arme cette base et n'autorise pas la moindre réalisation de missions dignes de ce nom, de reconnaissance peut-être et encore... "Le Grand", comme l'appelaient ses proches, fait alors le forcing auprès de sa direction afin qu'un hélipilote et d'Adjoint au chef du Groupement d'hélicopcoptère plus performant lui soit affecté. C'est ainsi tères jusqu'à son départ à la retraite en 1983. que dès l'été 1958, la première Alouette II rejoint Grenoble. Malgré ses performances, toutes relatives, Gérard FROMMWEILER garda toujours cet esprit cet appareil encore sans treuil est plus propice à la découverte du vol en montagne qu'au secours pro- jeune et opérationnel qui le caractérisait en étant prement dit. Gérard FROMMWEILER et ses "compa- toujours à l'écoute des navigants. Ambitieux pour gnons de l'Alouette" s'évertueront donc à devenir de "son" Groupement, il aura grandement apporté sa pierre aux fondations de l'édifice GH d'aujourd'hui. véritables "spécialistes de la giraviation en altitude" ! Nous saluons sa mémoire et présentons nos plus sincères condoléances à toute sa famille. Après un crash qui le marquera plus dans l'esprit que dans sa chair en juin 1960, il rejoint, via une année à Jean-Pierre LEPLUS la base de Clermont-Ferrand, l'Echelon Central à Issy-les-Moulineaux où il exercera les fonction de Chef

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AUERDEITVOOIR

Georges BAQUE

Après l'obtention de son brevet de pilote d'hélicoptères, son engagement à l'ALAT durant 10 ans puis dans le privé, Georges a intégré le GHSC en 1991 et rejoint la base de Bastia où il a effectué l'essentiel de sa carrière. Nous lui souhaitons une excellente retraite.

Patrick ELIMORT

Un bref passage dans la Marine, puis Patrick a intégré le GHSC le 1er mai 1980. Après 33 ans comme technicien de maintenance aéronautique au centre de maintenance du GHSC, Patrick a fait valoir ses droits à la retraite en décembre 2013 pour profiter d'une retraite bien méritée.

Jean-Louis JOACHIM Engagé en qualité de gardien de la paix en 1977 et mis à la disposition de la Sécurité civile, JeanLouis a été successivement MOB à ClermontFerrand, Lyon, La Rochelle, avant de rejoindre Nîmes et le centre d'instruction en juin 2001.

Bernard ROUGE

Après 15 ans dans l'aéronautique Navale, Bernard a été détaché à la BASC comme mécanicien avion avant de rejoindre en 1995 la base hélicoptère de Marignane. Doté d'une grande expérience technique, le GHSC a pu apprécier ses différents renforts au centre de maintenance de Nîmes-Garons.

Jean-Claude MEILLASSOUX Après l'armée de Terre, Jean-Claude a rejoint la « division technique » du GHSC à Issy les Moulineaux en mai 1989. En 1997, à l'occasion du transfert du GH à Nîmes-Garons, a poursuivi sa carrière au bureau technique jusqu'à sa retraite fin 2013.

Pierre VUILLEMIN

Engagé dans l'armée de Terre a 18 ans, Pierre a été affecté successivement à Mulhouse, Cannet des Maures et Fribourg en Allemagne. Après un bref passage dans le privé, il a rejoint le GHSC en 1993. En 2003 a été nommé responsable du maintien en ligne des EC 145 du centre de formation et a terminer sa carrière au GH en qualité de responsable piste du centre de formation.

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BIEENDVITEONUE

David ALVAREZ Mécanicien opérateur de bord, a intégré le GH en juin 2013 après une carrière au sein de l'ALAT. A été successivement affecté à Pau, Phalsbourg, Valence comme mécanicien navigant. Affecté comme MOB en Martinique.

Gaëtan AUGUSTE Pilote d'hélicoptères, a rejoint le GHSC en décembre 2013 après une carrière militaire au sein de l'ALAT, du DAOS et comme instructeur au 4ème RHFS.

Jérôme BRUNET Après 17 années de carrière dans l'Aéronautique Navale comme pilote puis 2 années comme instructeur et conseiller opérationnel au sein de la société THALES, Jérôme a intégré le GHSC le 1er août 2013 en qualité d'officier programme.

Julien CHAUSSEE Après 6 ans au service de la Marine Nationale en qualité de mécanicien hélicoptères, a été affecté à la BAN d'Hyères avant d'être embarqué sur des frégates anti-sous-marines. A rejoint le GHSC le 1er juin 2013 en qualité de technicien de maintenance, option cellule et moteur.

Eric GAUDIOT Evoluant dans le milieu aéronautique depuis plus de 30 ans, était mécanicien avion à la base Aéro Navale de Nîmes-Garons avant de travailler près de 26 ans chez Sabena Technics, à Garons. A rejoint le GHSC en décembre 2013 en qualité d'Agent de Gestion du Maintien de la Navigabilité.

Frédéric GOUBEAULT Chef du GHSC depuis le 1er février 2013 après une brillante carrière dans l'Aéronautique Navale. Ingénieur de l'Ecole Navale de Lanvéoc-Poulmic et ingénieur breveté de l'Aéronautique de l'Ecole de l'Air de Salon de Provence, ayant occupé diverses fonctions à Landivisiau, Lorient-Lann-Bihoué, à l'Inspection Marine à Paris. M. GOUBEAULT a mis un terme à sa carrière de 26 ans dans l'Aéronautique Navale en qualité de commandant en second de la BAN de Nîmes-Garons.

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BIEENDVITEONUE

René HAYEZ Après avoir intégré l'Ecole Nationale des sous-officiers d'Active de l'armée de terre à Saint-Maixent l'Ecole en 1979, a servi au sein de l'armée de terre à Etain sur Puma et Gazelle. Recruté en décembre 2013 en qualité de technicien de maintenance, option cellule et moteur.

Philippe LEFEVRE Mécanicien opérateur de bord, a servi dans la gendarmerie durant 24 ans, dont 10 ans dans l'aéronautique, successivement au Blanc, puis à la section aérienne gendarmerie de Cazaux et Mérignac. A intégré le GHSC le 1er mars 2013, est affecté comme MOB à Clermont-Ferrand.

Geoffrey LEYS Fraîchement diplômé de l'Ecole d'Ingénieur en aéronautique et spatial de l'Institut Polytechnique des Sciences Avancées (IPSA), le GHSC est le premier employeur de Geoffrey qu'il a rejoint en octobre 2013 en qualité d'auditeur Qualité et personnel examen de Navigabilité.

Christian MARAVAL 21 année passés au sein de l'ALAT, a occupé différentes fonctions à Montauban, au GAMSTAT à Valence. A intégré le GHSC en décembre 2013 en qualité de technicien de maintenance, option cellule et moteur.

Yohann ROUZIERS Mécanicien depuis 12 ans à la société Jean BORIES dans l'Yonne, Yohann a fait ses premières armes dans la maintenance avion. A intégré le GHSC en décembre 2013 en qualité de technicien de maintenance, option cellule et moteur.

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EGDHITSCO

Bilan 2013 sées par le 1- Missions réaainlitenance : centre de m rôle : - Bureau cont sortie 103 jours de s, 37 mission pement : - Atelier équi sortie 156 jours de 83 missions, - Atelier VP : rtie 95 jours de so 32 missions, dronnerie : - Atelier chau ie 8 jours de sort 85 missions, o: - Atelier radi ie jours de sort s, 4 mission 8

2- Activité du Ma en 2013:

gasin central

ois 1 158 items/m - Réception : s oi 4 items/m - Sortie : 1 95 s oi - 199 colis/m

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Le Centre de Maintenance à Nîmes

A

l’heure du bilan annuel, il apparaît que l’année 2013 a été encore une fois riche en évènements importants pour le Centre de Maintenance.

En effet, la vente des Écureuils et la mise à disposition des nouveaux bâtiments dans le cadre du projet d’extension du GHSC à Nîmes ont été les points forts de ce début d’année.

C’est avec l’engagement de tous les personnels du Centre de Maintenance ainsi que l’aide apportée par les personnels de la BRS que ces deux dossiers ont pu être correctement menés afin de minimiser au mieux les effets sur les impératifs techniques et opérationnels. Le point remarquable pour le soutien opérationnel au profit des bases fut la gestion et l’organisation des premières visites intermédiaires (VI 400), dans le cadre du passage au cycle VP 800. Ce travail a été réalisé grâce à une parfaite coordination menée par le


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CSL entre les différents acteurs techniques et logistiques auxquels il ne faut pas oublier les vecteurs mis à disposition par les OPS. Pour l’évolution des aéronefs, cette année est marquée par l’équipement de l’ensemble de la flotte des EC 145 de la servocommande arrière de nouvelle génération, mais aussi de la fin de la modification des poutres de queue (SB 53—007). Les chantiers d’intégration du système CVFDR et la modification de l’arbre creux des ARRIEL 1E2 (TU 360) se poursuivent conformément à la planification établie.

Quelques chif

fres :

ures de vol Nombre d'he : au 30/11/2013 du 01/01/2013

En termes d’organisation et de fonctionnement, les premières évolutions dues à l’application de la FRA ont vu le jour, notamment la montée en puissance du BT 145 avec les transferts de compétence associés. La logistique n’est pas épargnée car elle doit aussi répondre aux exigences réglementaires pour le stockage et la gestion des pièces et des ingrédients.

courus : Nombre de se issions : Nombre de m

La fin d’année sera marquée par le départ à la retraite bien méritée d’un certain nombre de nos camarades et l’arrivée de nouveaux techniciens afin de poursuivre notre activité.

: euillage total Nombre de tr

nuit : ures de vol de Nombre d'he N: Dont sous JV

nuit : Dont treuil de ing : Nombre de sl l en IFR : Heures de vo

14 462 13 642 18 600 3 046 2 281 24 450 4 278 335 1 044

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L

'entretien technique des 35 EC 145 du GHSC répartis sur tout le territoire français métropolitain et d'outre-mer se fait au centre de maintenance de Nîmes-garons. Dans le cadre de la RGPP, il a été décidé que l'entretien des EC 145 de la Gendarmerie se ferait également au sein du centre de maintenance de Nîmes-Garons. Aussi, pour pouvoir accueillir la totalité de cette flotte, il a été décidé de procéder à l'extension du centre de maintenance qui passe ainsi de 5 plots de visite à 10 plots. Les travaux d'extension ont commencé en janvier 2012 pour se terminer en mai 2013, pour un montant d'environ 7 millions d'Euros. Les nouveaux bâtiments répondent à la dernière norme bâtiment basse consommation (BBC). Corrélativement à ces travaux, quatre techniciens aéronautiques ont été recrutés en 2012.

2 de 2 581 m une surface t es c' l, ta to Au nt ainsi : se répartissa e, éé cr é ét a 2 qui 045 m , ntenance : 1 2 - hangar mai m, ruction : 708 - hangar inst vestiaire : + phériques ri pé rs ie el - at 2 557 m , repos ion et salle de 2 - salle de réun , ation : 126 m 2 centre de form 120 m , : t en ovisionnem pr ap e ic rv - se 2 ients : 25 m . - local ingréd es ont été créées, d'autr A ces surfaces rface totale s pour une su réaménagée 2 savoir : de 912 m , à phériques du ateliers péri - bureaux et 2 m 2, ntenance : 84 centre de mai m 2. - magasin : 70

Cette extension et ces recrutements devront permettre au GHSC de réaliser, en régie, toutes les visites périodiques de ses EC 145 et d'éviter ainsi d'en externaliser une partie auprès d'un industriel privé. Cela permettra une meilleure programmation des visites et un gain financier.

Nos personnels bénéficient ainsi d'un outil très performant leur permettant d'assumer notre mission de service publique dans de très bonnes conditions et ainsi d'afficher un taux de disponibilité de nos appareils en base proche des 95 %, au plus grand profit de nos concitoyens.

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Fin des tr d'extensi Centre de Mainte

Groupement d de la Sécurité


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avaux on nance

'Hélicoptères é Civile (GHSC) En hommage à Didier voici l'article qu'il avait écrit pour le magazine Dragon N°7 : MISSION ANTARCTIQUE

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Gléklickagebù J o y e ux a n n i ver s a i re en A l s a ci en

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ans, le bel âge. Cela fait quarante ans que Dragon 67 fait la fierté des Alsaciens et des Strasbourgeois et c'est peu dire que Alsaciens et Strasbourgeois sont profondément attachés à l'hélicoptère de la Sécurité civile, basé à l'aéroport de Strasbourg-Entzheim depuis le 19 mars 1973. Après une cérémonie officielle le samedi 8 juin 2013, en présence des autorités, des équipages actuels et des anciens pilotes et mécaniciens de la base, des différents partenaires, des nombreux bénévoles, collègues et ami(e)s, le dimanche 9 juin a été l'occasion de présenter l'EC 145 aux couleurs rouge et jaune au jardin des Deux-Rives à Strasbourg. Avec Olivier ENGLI, chef de base et les 3 pilotes et 4 mécaniciens opérateurs de bord qui composent l'effectif de la base, des démonstrations de treuillage sur la passerelle Mimram ont été proposées toute la journée au pu-

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blic venu en nombre. Comme il se doit pour fêter allègrement un anniversaire, tous les partenaires intervenants comme les pompiers du GRIMP, les gendarmes de montagne, les plongeurs du SDIS, le Samu 67, le groupe de recherche à personnes de la police nationale,... étaient présents. Une agréable journée d'échanges mais également de jeu puisque des quizz ont permis à un certain nombres de personnes du public de gagner des baptêmes de l'air en avion. Première base permanente médicalisée « H24 » et cela de manière ininterrompue depuis 1976, en étroite collaboration avec le Samu 67 et grâce à l'investissement des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, la base totalise à ce jour 24 000 heures de vol au bénéfice de 25 000 personnes secourues. Pour 2013, cela représente 578 heures de vol, 856 missions de secours et 734 personnes secourues. Egalement 860 treuillages, dont 208


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rtstag

réalisés en missions de secours, et 79 heures en vols de nuit sous jumelles de vision nocturne. Si au quotidien Dragon 67 intervient surtout dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et l'ensemble du Massif vosgiens, c'est toute la zone de défense Nord-Est et ses 18 départements qu'il est susceptible de couvrir. Et en cas de crise très importante, s'agissant d'un moyen national, il peut travailler dans n'importe quelle partie de l'hexagone à l'instar des 34 autres EC 145 de la Sécurité civile. C'est avec émerveillement que petits et grands suivent les exercices de treuillages, regardent le secouriste suspendu dans les airs au câble de treuil de l'engin avant de se poser tout en douceur sur la passerelle. Si les enfants sont aux anges, les parents ne sont pas en reste. Et les professionnels n'ont pas été avares d'explications, dans tous les domaines. Au final, un anniversaire réussi grâce au public, à

l'ensemble des professionnels du secours de tous horizons, des nombreux partenaires et bénévoles, et de quoi faire naître, ou confirmer, des vocations.

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Deiz-ha-Bloaz laouenn Kemper, Dragon 29 ! En français dans le texte : Joyeux anniversaire Dragon 29 !

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LESEDBITAOSES Le samedi 19 octobre 2013 la base de Quimper était en fête. Ce jour là une cérémonie commémorant les 50 ans de sa création était organisée, près de 200 personnes ayant répondu à l'invitation des personnels.

C

ette cérémonie avait été souhaitée simple et conviviale. Une première partie protocolaire permit dans un premier temps de rendre hommage à l'équipage de Dragon 29 disparu dans l'accident du 27 juin 1991 au dessus de l'Aulne. Accident au cours duquel disparurent Jean-Claude DENIS, pilote, Alexandre LEBORGNE, responsable mécanicien, le lieutenant de Sapeurs- pompiers ORLANDO et le lieutenant de Gendarmerie TAGUY. La gerbe déposée au pied de la stèle, les autorités accompagnées des personnels de la base, en activité et en retraite, rejoignirent les invités qui attendaient dans le hangar. Le Préfet du Finistère remit la médaille d'Or pour actes de Courage et Dévouement à titre collectif au chef de base, Philippe JOLY, qui avait choisi d'être entouré de 4 anciens chefs de base présents ce jour là. Lucien LABOUS, chef de base de 1963 à 1970, Jean FEREC de 1970 à 1973, Claude MARX de 1980 à 1995 et Yves DAGORN de 1995 à 2003. Seul manquait Bruno FILAQUIER retenu pour raisons de santé. L'amiral MAURICE, délégué départemental de la SNSM, remit au responsable mécanicien opérateur de bord, Thierry FRANÇAIS, à titre collectif pour la base, le diplôme d'Honneur du Sauvetage en Mer. A l'issue des discours officiels, afin de garder en mémoire cette journée et symboliser ces 50 années, de nombreux cadeaux furent offerts par les personnels de la base aux invités.

Des affiches avaient été spécialement créées par M. COUSIN, peintre de l'Air. Sous verre, elles ont rejoint la SDMN et l'ECGH ; de même des tirages de profilé de BK avaient été réalisés pour l'occasion avec personnalisation quimpéroise. Encadrés ils ont été offerts aux anciens chefs de base et personnels, aux partenaires historiques ainsi qu'à un plongeur du SDIS 29 qui quittait la spécialité après 10 années passées en qualité de Sauveteur Héliporté auprès de Dragon 29. Chaque invité présent put repartir avec un sachet contenant un profilé et l'autocollant créé spécialement pour cette occasion par les équipages. Un badge complète la collection « Quimper 1963 2013 ». Un spinnaker de 400 m², en décoration, offert par un skipper de compétition au large rappelait la vocation maritime de Quimper. Des stands avaient été préparés : les « anciens » avec photos et cahiers de marche depuis les débuts ; le Conservatoire de l'Aéronautique de Bretagne avec des mannequins et un tableau de bord d'Alouette III ; Yves LE BEC proposait et dédicaçait son livre «la fabuleuse histoire de l'hélicoptère». Comme dans tout petit village breton qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, le cocktail-buffet a réuni tout ce beau monde dans le hangar... le soleil tapant décidément trop fort dans cette partie de la Bretagne en octobre... Des sacs de Kouign Aman, de gâteau breton et de crêpes prirent leur envol vers des contrées hostiles (évidemment «hostiles» si on n'y connaît pas le «kouign» !) et les équipages restés en famille, après une coupe prise en commun, s'en allèrent pour le banquet... au restaurant à Bénodet.

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Une journée d'été avec Dragon 56

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C'est un été exceptionnel que nous avons eu cette année en Bretagne.

ersonnellement, au cours de mes 15 années affecté à la base de Quimper puis à Lorient, je n'avais pas connu un été si beau, si chaud et si long. Ce jour, il fait donc grand beau. La mer est belle et les touristes sont présents. Pour le pilote, l'analyse des prévisions météorologiques est beaucoup plus rapide que d'habitude. Pas de pluie ni de stratus bas prévus pour ce jour. Que du bonheur ! La prise en compte de l'hélicoptère effectuée et les consignes passées, le MOB sort l'hélicoptère d'alerte sur le spot de décollage.

Depuis cette année, en plus de la médicalisation nous disposons d'un Sauveteur Nautique Héliporté afin d'être réactif pour toute intervention entrant dans le cadre de l'aide médicale en mer. Nous avons baptisé ce dispositif : ''HELIMEDIC 56''. Il s'agit d'un médecin urgentiste, d'un infirmier du service de santé du SDIS et d'un sauveteur nautique héliporté présents sur base et armant notre hélicoptère de 12h00 à la nuit aéronautique. C'est à dire l'heure du coucher du soleil + 30 minutes.

11h00

Il est quand le SAMU 56 nous engage pour un arrêt cardiaque sur la commune de Saint Pierre de Quiberon. L'équipe médicale et le sauveteur n'arrivant qu'à compter de 12h00, nous devons décoller initialement vers le centre hospitalier de Lorient afin d'y embarquer une équipe SMUR. Ca y est, la journée débute... C'est une jeune fille qui vient de faire une mauvaise chute en falaise sur l'île d'Hoëdic. Elle ne souffre fort heureusement que d'une fracture et de quelques contusions. Après un appui patin et intervention de l'équipe médicale, la victime est conditionnée pour être transportée vers le centre hospitalier de Vannes.

12h15

A le CROSS ETEL nous demande de décoller de Vannes pour un accident de plongée sur le port de Ploemeur. Après le décollage, nous faisons un petit détour vers la base pour y effectuer un ravitaillement rotor tournant et embarquer notre équipe HELIMEDIC du jour. Nous redécollons alors vers Ploemeur. Il s'agit de 2 plongeurs victimes d'un accident de plongée à 55 mètres de profondeur que nous devons prendre en charge et acheminer rapidement vers le caisson de décompression du centre hospitalier ''La Cavale Blanche'' à Brest. Au retour de Brest nous posons à la base pour ravitailler et déjeuner. Pas le temps (de déjeuner), dès notre plein de carburant effectué, la sirène retentit. C'est le SAMU

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56 qui nous engage sur la commune de Ferrel, à l'extrémité est du département, pour un homme en arrêt cardio-ventilatoire suite à l'effet de ''blast'' causé par l'explosion d'un pneu de camion dans un garage automobile. Nous déposons l'équipe médicale à proximité de l'accident. A peine un quart d'heure après, nous sommes déclenchés sur la même commune pour porter assistance à une fillette de 4 ans venant d'avoir son pied broyé par une tondeuse remorquée. L'accident se situe à quelques 5 kilomètres de notre position. Moins de 5 minutes après, nous rejoignons sur place le SMUR de Vannes qui s'est déplacé suite à l'engagement en cours de notre équipe. Après plus de 30 minutes de soins d'urgence, nous embarquons la fillette et sa maman vers le centre de micro chirurgie du pied au centre hospitalier de Rennes sud. Nous savons qu'ils peuvent faire des miracles mais sommes néanmoins touchés par cet accident. Il est temps de rentrer sur Vannes afin de faire le plein de carburant sur l'aérodrome puis déposer l'équipe SMUR et récupérer notre équipe HELIMEDIC.

17h00

quand, après un goûter Il est déjà copieux bien mérité, nous devons intervenir à la demande du CROSS pour porter assistance à deux kit surfeurs en difficulté au large de Carnac. Après une patrouille rapide sur le secteur de recherche désigné par le CROSS, nous localisons les surfeurs effectivement à la peine pour rejoindre la côte par leurs propres moyens.

A cet instant, nous sommes immédiatement sollicités à nouveau par le CROSS ETEL pour secourir un nageur en difficulté dans l'embouchure du Golfe du Morbihan. Nous décidons alors de guider une embarcation légère des pompiers de Carnac vers les surfeurs afin que cette dernière prenne en charge les surfeurs et les remorque vers la plage. Il nous faut à peine 4 mn pour rejoindre l'entrée du golfe. Le courant de marée est très important et le nageur a réussi à s'accrocher à une bouée d'entrée du chenal. Il est exténué. Nous l'hélitreuillons à la sangle de hissage et le déposons à terre, sain et sauf afin qu'il soit pris en compte par les pompiers arrivés sur la côte en VSAV. Notre sauveteur nautique est heureux, Il vient de se rafraîchir lors du treuillage. Son néoprène est à peine mouillé tant l'hélitreuillage a été rapide.

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Au retour sur la base de Lorient, l'hélicoptère doit être rincé afin d'éliminer le sel chargé par les embruns. Nous profitons ensuite d'un instant de calme pour savourer un bon café et commencer la rédaction des comptes rendus de vol. Il faut prendre de l'avance pour ne pas en avoir trop à rédiger en fin de soirée.

21h30

Vers , nous décollons à la demande du SAMU 56 pour secourir un homme blessé dans l'incendie de sa maison. Après que l'équipe médicale lui ait apporté les premiers soins, nous devons décoller pour le service des grands brûlés du centre hospitalier de Nantes.

23h00

Au retour à la base hélicoptère vers , l'équipe médicale effectue un dernier recomplètement du sac médical pour qu'il soit opérationnel pour l'équipe du lendemain. La commande de médicaments, que dans leur jargon, les médecins et infirmiers appellent les ''drogues'', est alors expédiée par mail à la pharmacie centrale du SDIS 56. Le ravitaillement sera effectué par le service logistique du SDIS dans la matinée. Une fois ce travail effectué, c'est l'heure pour l'équipe médicale et le sauveteur nautique de quitter la base.

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Le Mécanicien Opérateur de Bord et moi nous nous retrouvons alors bien seuls après cette journée très active. Pour autant notre journée d'alerte n'est pas terminée. Il faut rentrer l'appareil, effectuer le lavage du treuil et terminer la rédaction des comptes-rendus techniques et opérationnels. Après avoir grignoté un petit en-cas, nous quittons la base vers minuit tout en restant disponible pour le reste de la nuit. Il fait toujours très beau, le ciel est étoilé et nous nous doutons que la nuit pourra être courte.

2h00

Cela est confirmé peu avant du matin, quand le SAMU 56 nous engage pour Belle Ile en mer où, une femme souffre de douleurs thoraciques. C'est une heure critique, car non seulement il est difficile de sortir de ce premier sommeil mais surtout, au retour, il ne nous restera que très peu de temps pour le repos de nuit. Fort heureusement ce matin, nous sommes relevé par un équipage frais et n'auront pas à nous soucier de la disponibilité opérationnelle pour la nuit à venir. Une journée d'alerte bien remplie pour l'équipage de DRAGON 56, un jour de ce mois d'août 2013.


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Une journée ordinaire à la base du Touquet, samedi 10 août 2013 !

9H00

ouverture de la base, accueil de l'équipe médicale SSSM (médecin et infirmier) et accueil des 2 SH nautiques.

9H28 9H40

appel du Codis 62

décollage avec SSSM pour la plage de Wimereux pour une personne signalée en arrêt cardiaque, annulation en vol par le chef de groupe sur place car le bilan est moins grave qu'annoncé.

11H10

appel C62 pour 2 parapentistes entrés en collision et ayant chuté d'une vingtaine de mètres au niveau des falaises du Cap Blanc-Nez.

11H26

décollage avec SSSM et les SH car treuillage possible. Sur place un des deux parapentiste est blessé au rachis, extraction par treuillage en civière. Embarquement de l'équipe médicale et évacuation sur CHR Lille.

14H24 14H35

retour base.

appel C62 pour un parapentiste ayant chuté sur le trait de côte secteur Equihen-plage au Sud de Boulogne sur mer en bas des falaises, demande de l'équipe médicale et treuillage d'extraction.

14H45

décollage avec équipe SSSM et les 2 SH. Après médicalisation et bilan, la victime est treuillée en civière et acheminée directement sur le CH de Boulogne à 5 mn de vol.

19H33

décollage pour un AVP sur l'A16 à la demande du SAMU 62, dérouté en vol sur Beaurainvillé pour une personne en ACR dans le camping. Sur place à 21h17, alors que le médecin constate le décès, appel sur demande du SAMU 62 pour nous rendre sur la commune de Rethy pour un AVP grave, 5 victimes dont 3 incarcérées.

21H18

départ sur Rethy. Sur place une Renault Mégane RS avec 5 jeunes de 18 à 24 ans à quitté la route et heurté un arbre à une vitesse estimée plus tard de 150 km/h mini. Deux SMUR sont déjà sur place. Le conducteur est décédé, nous prenons en charge le passager avant éjecté de la voiture et sévèrement blessé, évacuation sur le CHR de Lille.

23H48

retour base.

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24H à l'Alpe d'Huez avec Dragon 38-2 C

Depuis l'hiver 1984, les équipages de la base de Grenoble arment un détachement saisonnier à l'Alpe d'Huez. Ce détachement couvre les saisons hivernale, de Noël à fin avril, et estivale en juillet et août. Les équipages se relèvent tous les 4 ou 5 jours.

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e lundi 12 août 2013 débute le 4ème jour de permanence pour l'équipage.

8H15 :

Richard, le pilote et Dominique, le MOB, quittent chacun leur studio situé sur le même palier dans une résidence de la station de l'Alpe d'Huez. Le temps est magnifique, et c'est avec la promesse d'une belle journée aéronautique que l'équipage de Dragon 38-2 parcours les deux kilomètres qui mènent à l'Altiport « Henri Giraud ». Dominique gare la « 4L » sur le parking juste avant la barrière qui matérialise le début de la zone aéronautique. C'est là que se situent les bâtiments qu'occupent la base, le SAMU 38 et les unités de secours en montagne. Devant son chalet le médecin de l'ANMSM* est déjà là. Pierre vient de Gap où il exerce habituellement. Il va assurer la médicalisation du détachement pendant 3 jours. Pierre a terminé la préparation de ses sacs secours et de son matériel de montagne. Les présentations sont faites avec Richard qui assure son premier « poste » à l'Alpe d'Huez. C'est chargé d'un gros sac de croissants que le médecin emboîte le pas de l’équipage en direction du poste de secours en montagne. Ce matin c'est un peu l’effervescence. Les 4 gendarmes du PGHM de l'Isère s'affairent au rangement et nettoyage des locaux. Nous sommes lundi, jour de relève par les CRS de Grenoble, lesquels devraient arriver sans tarder. Sur la terrasse du poste de secours déjà baignée de soleil équipage, médecins et secouristes prennent un café croissant dans une ambiance très conviviale.


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8h30 :

Les CRS arrivent. On est en plein de chassé croisé : « bonjour » aux uns, « à bientôt » aux autres. Ô miracle ! Le meilleur secouriste-cuisinier de la CRS Alpes sera là cette semaine. En effet le poste de secours dispose d'une salle commune qui permet de concocter et déguster d'excellents plats tous ensemble, le soir venu. Cette semaine on devrait se régaler ! C'est donc avec délectation que « Duke » est accueilli, tel un héros. Héros quelque peut inquiet car cette semaine à la « Sécu » il a des clients sacrément exigeants ! Richard profite de la présence de tous les membres de l'équipe de secours pour définir l'heure du « briefing partenaires ». Il est systématiquement réalisé après une relève de secouristes ou d'équipage.

8h45 :

Comme sur tous les sites opérationnels du GHSC, Dominique et Richard réalisent les tâches qui leur incombent afin «d'ouvrir » la base.

9h00 :

Comme sur toutes les bases tout est fin prêt ! Comme sur toutes les bases... à une nuance près : la permanence au détachement ce sont quatre ou cinq jours au cours desquels notre activité professionnelle est à 95 % dédiée à l'opérationnel. Quel soulagement de ne pas avoir à gérer les factures, répondre aux innombrables appels téléphoniques et autres sollicitations.

9h15 :

Briefing partenaires. Rappels relatifs aux procédures et autres consignes. C'est dans une ambiance détendue et professionnelle que chacun participe à ce rendez-vous clé qui permet d'emblée d'établir une bonne communication entre tous les opérateurs du jour. Aujourd'hui c'est « grand beau », Dragon 38-1, a machine basée au Versoud, à quitté la zone pour un dépannage au centre de maintenance et ne sera de retour qu'en toute fin d'après midi : l'activité devrait être très soutenue, personne ne semble s'en plaindre.

10h00 :

Le briefing est terminé, l'air de rien tous sont bel et bien dans les starting-blocks ! Déjà c'est l'embouteillage au point d'arrêt où ULM, Mousquetaires et autres DR400 venus de toute part enchaînent les rotations. Richard et Dominique regagnent le modeste mais très confortable bureau dont nous disposons à l'intérieur du hangar quasiment neuf dont nous avons pris possession début 2009.

10h45 :

Tout est calme !

11h00 :

Un rapide coup d’œil sur les mains courantes des années antérieures : quelle est l'activité moyenne d'un 12 août ? Ah oui, quand même ! En général ce sont de grosses journées (6 à 7 secours). Patience !

12h15 :

Tout ce qui est pris n'étant plus à prendre, Dominique et Richard rejoignent Pierre le médecin, au « Restaurant de l'altiport ». Le chef sort de sa cuisine pour saluer l'équipe. Tiens encore une nouvelle tête à la base ! Les présentations sont faites, à table.

13h00 :

Jérôme, le chef de poste CRS, franchit discrètement la porte du restaurant et vient aviser l'équipage qu'une alerte est en cours de traitement. Une cordée est en difficulté technique dans la voie « Pierre Allain ». Pas de blessé, pas d'affolo mais il faut rapidement passer du mode « veille » au mode « secours ». car dans quelques minutes Dragon 38-2 a rendez-vous avec la face sud de la Meije. Richard, dont c'est le premier poste, ne connaît pas encore le secteur par cœur. Aussi c'est sans qu'il ait besoin de poser la moindre question que Dominique lui fait spontanément un topo sur les lieux et les particularité de ce genre de mission.

Le serveur, qui connaît bien le système à compris et c'est avec un peu de dépit qu'il annonce en cuisine «chef, vous pouvez arrêter le dessert de la Sécu, ils s'en vont !».

13h10 :

L'équipage et les secouristes se retrouvent au poste de secours pour un rapide point de situation. Richard confirme qu'il embarquera 2 secouristes pour cette mission non médicalisée.

Direction le hangar. Il fait beau et chaud, la zone de travail est située à 5 ou 6 minutes de vol, altitude 3 800 mètres. Avec le plein d'attente on sera à une masse élevée même après avoir déposé un des secouristes au camp de base. Décollage. Cette première intervention de la journée se déroule de manière nominale. Tout le monde est satisfait, Richard dont c'est le premier secours à la Meije est aux anges. Et puis quelle surprise de reconnaître parmi les deux alpinistes en difficulté Guy, un collègue secouriste du 74. Le monde est petit ! On peut vite passer du statut de secouriste à celui de secouru...

13h18 :

Cet état de fait devrait amener tous les acteurs du secours en montagne à faire davantage preuve d'humilité et de solidarité.

* L’Association Nationale des Médecins et des Sauveteurs en Montagne a été créée en mars 1990. Elle regroupe la majorité des médecins et une partie des sauveteurs et équipages qui participent en France aux missions de secours en montagne. L’objectif principal de l'association est d’améliorer la qualité et l’efficacité de la prise en charge médicale des victimes d’accidents de montagne par : la formation initiale des médecins à la spécialité : participation à l’encadrement du Diplôme Inter Universitaire de Médecine et d’Urgence en Montagne organisé par les universités de Toulouse et de Grenoble la formation continue des médecins pratiquant le secours : organisation d’entraînements et de stages de recyclage, élaboration et diffusion de protocoles médicaux et de fiches techniques montagne. la formation médicale des Sauveteurs (Gendarmes et CRS) du Secours en Montagne : cours donnés au CNISAG (Centre National de Ski et d’Alpinisme de la Gendarmerie Nationale) et au CNEAS (Centre National d’Enseignement d’Alpinisme et de Ski de la Police Nationale). la représentation des médecins du secours en montagne dans les instances régionales, nationales et internationales. Les médecins ANMSM assurent, au profit du SAMU 38, environ 30 % des créneaux de médicalisation du détachement de l'Alpe d'Huez.

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20h10 :

Après plus de deux heures de vol Dragon 38-2 est de retour sur la DZ du CHU de Grenoble. Le relais DZ est une nouvelle fois prévu car une nouvelle mission les attends. 38-2 décolle du CHU en direction du Lauvitel. Ce lac d'altitude est très fréquenté. Une dame y est victime d'un malaise. Après 10 minutes de vol le médecin et deux secouristes sont acheminés auprès de la randonneuse. Le bilan médical s'avère rassurant, la personne est évacuée vers le centre de secours du Bourg d'Oisans car le SAMU engage Dragon 38-2 sur un primaire très urgent dans la station des 2 Alpes.

14h50 :

Dragon 38-2 se pose sur son spot. Dominique procède au ravitaillement.

L'une des particularités du secteur de l'Alpe d'Huez réside dans la relative complexité de la gestion carburant. Le secteur est très étendu, les équipages sont tout aussi susceptibles de travailler à quelques minutes de vol de la base, au cœur des Ecrins sur glacier à 4 000 mètres d'altitude, que de réaliser des missions en canyon sur les contreforts du Mont Ventoux. Comme partout on cherche le meilleur compromis. Richard demande à Dominique de re-compléter à 300 Kg.

15h31 :

Décollage pour une nouvelle mission montagne médicalisée. Direction le col de la Lauze, à proximité des 2 Alpes. Un alpiniste s'est luxé une épaule. La victime sera évacuée vers le CHU de Grenoble.

17h15 :

Dragon quitte le col de la Lauze et transite vers le CHU. L'équipage est avisé qu'un relais médical sera organisé sur la DZ afin qu'il puissent enchaîner d'urgence dans le massif de la Chartreuse : une randonneuse et son jeune enfant ont fait une chute de plusieurs mètres dans un torrent. Richard se souvient de la présence de câbles dangereux dans le secteur, Dominique lui confirme qu'il connaît parfaitement leur localisation.

17h23 :

Dragon 38-2 décolle du CHU pour débuter cette opération qui bien que située en basse altitude s’avérera particulièrement complexe et longue.

20h05 :

Dragon 38-1 rentre de Nîmes, il devrait rapidement retrouver sa disponibilité opérationnelle et renforcer 38-2 en cette fin de journée très chargée.

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21h40 :

Le soleil tire sa révérence sur l 'Oisans. Dragon 38-2 est en stand-by aux 2 Alpes, les pilotes de Dragon 38-1 et 38-2 font le point sur l'activité à venir car une cordée n'est pas rentrée du glacier de la Muzelle. Il y a très objectivement des motifs d' inquiétude à leur sujet et les secouristes de la CRS doivent se rendre sur place pour une recherche terrestre. 38-1 et 38-2 se répartissent les tâches : 38-1 assurera, au plus tôt, la mise en place d'une équipe de recherche qui travaillera toute la nuit. 38-2 reprendra, si nécessaire, les reconnaissances aériennes demain matin.

22h45 :

Dragon 38-2 est de retour à l'Alpes d'Huez qu'il avait quitté à 15h30. Il est temps de mettre de l'ordre dans la partie administrative de cette journée. Ce n'est pas toujours une mince affaire. Malgré l'heure tardive les secouristes ont maintenu le dîner au chaud . Au poste de secours l'équipe s'attable et en profite pour affiner les derniers détails en vue de la probable recherche du lendemain. Et puis quoi de mieux que ce moment de détente pour débriefer la journée écoulée. L'activité devrait certainement s'arrêter là. Nous sommes rarement sollicités pour décoller en pleine nuit. Bien que les traits soient tirés, c'est dans la bonne humeur et avec la satisfaction d'avoir très modestement été utile aujourd'hui que l'équipe en poste à Huez termine cette journée.


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D

ébut Juin. Deuxième jour de permanence. La saison va bientôt débuter, mais pour l'instant, l'activité de la base est plutôt

calme.

Un randonneur perdu l'après midi et une mission SAMU sur un AVP en début de nuit, pas de quoi fouetter un chat.

6h30

Quand le téléphone d'alerte sonne à , mon premier réflexe est de me dire que la journée commence bien trop tôt à mon goût. Mais je suis rapidement réveillé par le COZ Valabre, qui me met en conférence avec le CROSS MED pour une intervention en mer. Un catamaran est en feu avec trois personnes à bord, à 40 nautiques au large de Saint Cyprien.

Je préviens immédiatement le MOB d'alerte et le CODIS 66 afin qu'il nous envoie deux plongeurs. Quinze minutes plus tard nous nous retrouvons à la base et préparons le BK : le bac, les radeaux, les gilets. Rapide calcul du kéro : si nous devons récupérer les trois personnes, cela fera 5 pax derrière, au bout d'environ une demi heure de vol. Le plein d'attente est suffisant. Entre temps les plongeurs sont arrivés.

7h04

Nous décollons à , et vingt minutes plus tard nous sommes sur zone. Le catamaran a sombré, et un chalutier espagnol qui se trouvait dans le secteur vient de récupérer juste avant notre arrivée les 3 naufragés qui s'étaient jetés à l'eau. Les victimes sont choquées et en hypothermie.

Pour aujourd'hui, les prévisions météo sont bonnes avec une légère dégradation prévue en fin de journée.

Le CROSS nous demande de les prendre en charge et de les évacuer sur l’hôpital de Perpignan.

Une longue permanence avec Dragon 66

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LESEDBITAOSES La mer est calme et la plage arrière du chalutier devrait nous permettre de treuiller sans problème. Le chalutier prend la route que nous lui demandons, nous descendons le premier plongeur puis avec la corde de guidage le second. Les trois naufragés sont ensuite récupérés et vingt minutes plus tard nous les déposons à l'hôpital de Perpignan ou une équipe attend. Retour à la base et petit déjeuner tout en débriefant avec les plongeurs.

9h00

Ensuite, vers les montagnards arrivent, aujourd'hui ce sont les CRS qui sont de permanence, suivis de peu par l'équipe médicale. Re-café, obligé ! (important pour la synergie au sein de l'équipage).

10h00

Vers , appel de la plateforme : Un chercheur de champignons aurait un problème cardiaque du côté de Coustouges. Le lieu approximatif est déterminé par l'opérateur CODIS et les montagnards : un chemin de randonnée quelques kilomètres au dessus du village, inaccessible en véhicule et de plus très boisé. Nous décidons de partir en version montagne et nos deux secouristes et le médecin se préparent pendant que nous mettons l'appareil dans la bonne version. Quinze minutes plus tard nous décollons et arrivons sur zone après un quart d'heure de vol. La zone est effectivement très boisée, et les sentiers à peine visibles. Après cinq minutes de recherches, nous décidons de treuiller un des montagnards sur un point haut afin qu'il prenne contact avec le requérant par téléphone et nous guide sur lui (je peste une fois de plus contre le fait que le BK ne soit pas équipé du téléphone !!!). Contact pris, le guidage nous permet de localiser le requérant. Il s'agit d'une dame d'une soixantaine d'années. Elle nous fait des signes pour nous indiquer une zone une quinzaine de mètres au-dessus

d'elle. Nous treuillons immédiatement le second secouriste puis le médecin et pendant qu'ils font un premier bilan, nous retournons chercher le premier montagnard que nous treuillons sur l'intervention. Le médecin diagnostique un infarctus et décide l'évacuation immédiate sur Perpignan. Descente de la civière. 15 minutes de conditionnement et les treuillages pour la récupération commencent : le médecin avec ses sacs, puis le premier montagnard avec la civière et enfin le second montagnard avec les derniers sacs. La dame redescend à pied pour récupérer sa voiture et se rendre à l'hôpital rejoindre son mari.

11h15

Nous quittons la zone et à déposons tout le monde sur la plateforme de l'hôpital. Retour à la base et reconditionnement de la machine. La meilleure solution pour ne pas être en retard consiste à être en avance, et nous décidons, compte tenu de la tournure que prend la journée, d'aller manger le plus tôt possible. A midi pile donc, casse-croûte à la CRS. Le début d'après midi est calme, ce qui nous laisse le temps de faire les papiers qui se sont empilés le matin. Par précaution, nous repassons en version SAMU afin de ne pas perdre de temps en cas de secours médicalisé.

15h30

Bien vu, à le téléphone sonne. Noyade à Saint Cyprien, sur la plage du Bocal du Tech. Un noyé, il faut faire vite. Sans plus d'indications, difficile de savoir quel est le stade de la noyade.

15h35

Décollage à et après quatre minutes de vol nous nous posons sur la plage. Le MOB me lance un regard désespéré alors que le nuage de sable retombe en pensant au nettoyage de l'appareil ce soir. Notre équipe médicale, dès le feu vert de l'équipage, descend de l'hélico et court vers le noyé qui est déjà entouré de cinq ou six pompiers. Mauvais signe. La réanimation commence. Nous savons qu'il y en a pour 40 minutes et nous préparons la civière pour l'évacuation. Malheureusement, nous sommes arrivés trop tard ce jour là. La victime est décédée. Retour à vide. Le téléphone de bord est plutôt silencieux pendant le retour. L'activité se calme un peu en fin d'après-midi, ce qui n'est pas pour nous déplaire car cela nous laisse le temps de traiter l'administratif et de nous occuper de la machine.

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LESEDBITAOSES

20h00

: fermeture. Ou presque. La sonnerie du téléphone d'alerte à ce moment là de la journée a toujours un petit côté stressant.

Le SAMU nous sollicite pour l'évacuation d'une personne qui a fait un AVC à Font Romeu. Rien de bien compliqué. Nous ressortons le BK et dès que l'équipe médicale arrive, nous décollons pour arriver sur zone 30 minutes plus tard. Alors que la victime est en train d'être chargée dans l'appareil, le régulateur appelle pour un autre secours primaire à proximité de la 1ère intervention dans le massif du Carlit. Un randonneur souffrant d'un problème cardiaque se situe dans un campement à une altitude de 2 400 m. La météo ne nous assure pas de faire 2 aller-retours sur Perpignan. Avant de dire oui au régulateur, nous calculons rapidement ou nous en sommes des heures de repos. Nous devrions poser avant minuit, donc pas de soucis avec le RNC étant donné que la nuit précédente n'a pas permis au pilote d'en profiter. Une relève MOB ayant eu lieu le matin même, c'est OK pour lui également. Nous déposons alors le matériel SAMU, l'infirmier ainsi que la 1ère victime dans un VSAV afin de passer en version treuillage et récupérons 2 sauveteurs montagne à proximité. La récupération de la 2ème victime s'effectue sans encombre en treuillage sous JVN et nous revenons à Font Romeu afin de réorganiser le dispositif. Nous repassons en version SAMU et à la demande du régulateur nous prenons à bord les 2 victimes (1 assise et 1 couchée) pour les évacuer sur l'hôpital de Perpignan.

23h00

Nous posons à la base vers . La journée a finalement été bien remplie et nous ne sommes pas mécontents de refermer les portes du hangar jusqu'à demain, sauf que... Nouvel appel du COZ à

23h10

.

L'hélicoptère de Toulouse ne peut pas intervenir à cause du brouillard. Impossible pour nous d'intervenir, sauf à effectuer une relève pilote. J'appelle immédiatement un des autres pilotes de la base et lui demande s'il est d'accord pour effectuer la mission avant de l'accepter. Aucun problème pour lui, et 15 minutes plus tard il est prêt à prendre la relève. Dragon 66 décolle à

0h08

sous JVN.

Après avoir récupéré 2 sauveteurs à Ax-lesThermes, le BK arrive sur zone à 1h du matin, et trouve rapidement les victimes. Les sauveteurs sont treuillés sur zone. L'une des victimes est malheureusement décédée, l'autre est polytraumatisée et en hypothermie avancée.

2h00

Vers du matin, elle est évacuée après un treuillage civière sur l'hôpital de Foix.

3h00

Peu après le retour s'effectue sur Perpignan, après un ravitaillement kéro sur l'aérodrome de Pamiers.

Le PGHM de SAVIGNAC nous sollicite pour une intervention au pic de Crabère en Ariège.

A son poser le pilote qui m'a remplacé m'informe que le BK est bien rentré.

2 alpinistes ont fait une chute dans un couloir sous le pic à 2 600m dans l'après-midi et l'alerte vient juste d'être donnée.

Je peux me rendormir car je serai sur le pont dans 6 heures. Pour une saison qui n'avait pas encore commencée...

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LESEDBITAOSES Discours prononcé par Denis VUILLEMIN, Chef de base, au cours de l’inauguration de la base hélicoptère de la Sécurité civile de Martinique par Manuel VALLS, Ministre de l’Intérieur, le 17 octobre 2013 Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet, Mesdames et messieurs les élus, Mesdames et messieurs, C’est avec joie que nous vous accueillons en ce jour à la base hélicoptère de la Sécurité civile de Martinique. Il y a deux ans, en prévision du recentrage en Guyane des moyens aériens de la Défense, la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crises planifiait le déploiement d’un hélicoptère EC 145 en Martinique.

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Inaugurati hélicoptère de Martin Et le 24 septembre 2012, un appareil jaune et rouge débarquait au port de Fort-de-France puis décollait pour rejoindre sa base sous l’indicatif radio « Dragon 972 ». Une nouvelle page du groupement hélicoptères de la Sécurité civile s’ouvrait. A compter du 1er octobre 2012, date d’ouverture officielle de la base, les pilotes et mécaniciens opérateurs de bord ont eu à cœur de répondre aux missions d’urgence que nous confient, chaque jour, nos partenaires du SDIS, du SAMU, du CROSSAntilles-Guyane et, pour les sollicitations extradépartementales ou internationales, l’État-major inter-ministériel de la zone Antilles.


LESEDBITAOSES

on de la base e de la Sécurité civile ique A ce titre, je tiens à remercier l’ensemble de nos partenaires pour leur engagement à nos côtés, ainsi que tous ceux qui participent à la mise en œuvre de « Dragon 972 ».

La devise du groupement hélicoptères « Servir pour secourir » nous guide et nous fédère. Nous sommes, de plus, entourés de médecins, de pompiers, de personnels du CROSS, des bénévoles de la SNSM, d’infirmiers et de sauveteurs, tous animés d’une même volonté de secourir leur prochain, tous passionnés par leur mission de service public. En une année, Dragon 972 a permis de secourir près de 600 personnes sur la région Martinique. Et c’est grâce à un environnement inter-services particulièrement efficient que nous affichons un tel bilan.

Aujourd’hui les équipages peuvent être fiers d’avoir relevé le défi de la mise en service opérationnel d’une nouvelle base. La base de Martinique est donc en ordre de marche, avec son hélicoptère souvent présent dans le ciel des Antilles, et maintenant bien connu des habitants de la région. Monsieur le Ministre, les équipages et moi-même vous remercions de l’honneur que vous nous faites en inaugurant la base hélicoptère de Martinique, prolongeant ainsi cette page qui s’est ouverte il y a un an.

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AGENCE DE COMMUNICATION EDITION • DEVELOPPEMENT WEB PUBLICITE • EVENEMENTIEL

Inside cockpit

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Un demi siècle d'existence pour Dragon 13

C

LESEDBITAOSES

Les bases d’hélicoptères et d’avions de Marignane ont fêté leurs 50 ans d'existence les 1er et 2 juin 2013 au cours de festivités d’envergure.

réée fin juin 1963 en même temps que la base d'avions et sur un site commun, les missions de la base d’hélicoptères à ses débuts sont essentiellement la lutte contre les incendies de forêts et accessoirement les missions de secours.

Dotée à l’origine d’une Alouette 2 l’été et d’un Bell 47 l’hiver, elle assure l’aide au commandement, la coordination des avions et la sécurité des plans d’eau servant à l’écopage.

A partir de 1986, elle est médicalisée et s'oriente naturellement vers les missions de secours tout en continuant les missions de lutte contre les incendies pendant l'été. Elle sera la base support des expérimentations HBE de 86 à 91. En 1990 elle quitte la base d'avions pour une nouvelle base située à l’ouest des pistes de l’aéroport de Marignane. Après de longs mois d’intense préparation le grand jour approche et pour nous mettre dans le rythme,

le vendredi 31 mai 2013

, le ministre de l’Intérieur vient nous rendre visite pour rendre hommage à nos deux unités. Il effectuera un vol en Canadair avec des séquence d’écopages et de largages, le tout guidé par l’EC 145 de la base. Il passera une partie de la matinée avec les équipages.

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LESEDBITAOSES

Le samedi 1er juin

sera consacré à la cérémonie officielle avec un défilé aérien le matin suivi d’un buffet avant de passer aux diverses présentations de l’après midi. Tout cela devant une assemblée particulièrement nombreuse, près de 1 000 invités, ce qui fut une prouesse en soi pour faire entrer dans la zone réservée de l’aéroport tout le monde en respectant le timing serré de la journée et les contraintes de sûreté. La cérémonie présidée par notre Directeur Général et le Préfet, organisée de main de maître par nos camarades militaires de l’UIISC 7, s’est déroulée devant les corps constitués, les élus, les autorités civiles et militaires et tous les représentants des unités avec lesquelles nous travaillons au quotidien. Qu’ils soient pompiers civils ou militaires, personnels de l'EMIZ, des ESOL ou du service du déminage, policiers, gendarmes, membres des comités feux de forêt ou personnel de l’ONF, tous par leur présence en nombre ont donné un éclat certain à cette cérémonie. Ponctuée par des remises de décoration, notamment à notre camarade Jean-Claude PUGIN qui s’est vu décerné la médaille de l’aéronautique, elle s’est terminée par un magnifique défilé aérien, l’EC 145 de la base fermant la marche. Les allocutions de notre Directeur Général et des 2 présidents des amicales, Françis PIOT et Jean-Claude PUGIN, ont précédé un buffet de qualité, à l'issue duquel, les invités se sont retrouvés dans le hangar converti en salle de conférence pour suivre les différentes présentations sur l’histoire des deux bases, leur fonctionnement et surtout les hommes qui ont fait ce qu’elles sont devenues. La soirée du samedi soir fut consacrée à un repas de gala dans un site exceptionnel, le château de la Pioline à Aix-en-Provence.

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LESEDBITAOSES

Le dimanche 2 juin

, changement de registre ! Nous nous transportons sur l’aérodrome d’Aix Les Milles pour notre meeting aérien ouvert cette fois au public. Chance extraordinaire, le dimanche sur la plaine aixoise règne un soleil radieux et quasiment pas de vent alors que sur le Salonnais, à quelques kilomètres de là, un mistral violent à plus de 50 kt soufflera toute la journée. Devant un public venu en nombre, estimé à 15 000 personnes, les présentations en vol se sont succédées toute la journée. Présentations de très grande qualité qui ont fait l’unanimité du public. Ce fut un ballet aérien incessant sous la houlette magistrale du directeur des vols, les avions de collection succédant aux patrouilles acrobatiques, les parachutistes précédant les démonstrations d’hélicoptères dont certaines furent d’ailleurs particulièrement relevées. Les présentations statiques ont également connu un grand succès, en témoignaient les longues files d'attente pour accéder aux appareils, notamment à notre EC 145. La fin de l’après midi fut un moment fort avec les démonstrations de lutte contre les feux de forêt effectuées par les avions de la BASC avec un marquage de l'objectif par notre EC 145. Les spectateurs ont ainsi pu voir le travail des moyens aériens mené conjointement avec les groupes d’intervention feux de forêt du SDIS 13, du BMPM et de l’UIISC 7 présents sur le site. Week-end intense mais réussite totale. Ce fut un anniversaire hors du commun et ceux qui l’ont partagé avec nous ne sont pas près de l’oublier. Un grand merci à tous ceux qui se sont dépensés sans compter, à notre Direction qui nous a donné les autorisations nécessaires pour mener ce projet à bien, au Groupement d'Hélicoptères qui a mis notre disposition un équipage et un EC 145 supplémentaire, à nos sponsors, à nos partenaires institutionnels : SDIS 13, BMPM, UIISC 7, aux comités feux qui ont gérés les parking avec maestria, à notre directeur des vols, à la police nationale qui a encadré les flux de véhicules, à la DAC Sud Est, bref à tous ceux sans lesquels rien n'aurait pu se faire.

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DERDAITGON

Drago Vous avez

En France, Dragon est l'indicatif radio des hélicoptères de la Sécurité civile. Celui-ci s'énonce généralement par le mot lui même, suivi du numéro de son département de rattachement. Mais pourquoi l'appellation « Dragon » ? Plusieurs hypothèses possibles.

P

eut-être parce que le dragon est une créature légendaire représentée comme une sorte de gigantesque reptile écailleux, généralement capable de cracher du feu et capable de voler grâce à des ailes de cuir semblables à celles des chauves-souris. Peut-être parce que Napoléon 1er créa la Garde impériale des Dragons en charge de la sécurité de Paris un jour de juillet 1810. Peutêtre parce que le patronyme Dragon est lié au fait que le premier hélicoptère opérationnel dédié aux missions sanitaires était un dragon volant, le WS Dragonfly dû au talent de l'ingénieur russe naturalisé américain Sikorsky. Cet appareil qui a rendu de précieux services à l'armée française pendant la guerre d'Indochine fut également piloté par le médecin pilote Valérie ANDRE, une femme qui deviendra général et qui fit commander neuf Dragonfly pour récupérer les pilotes français tombés en territoire contrôlés par les Viêt-Minh, ceux blessés au combat et ceux évadés des camps vietnamiens.

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A cette époque, le Dragonfly en opération en Indochine, ne pouvaient extraire que trois blessés dont deux en paniers sanitaires accrochés sur les flancs de la cellule de l'appareil. Bien que séduisantes, il ne s'agit là que d'hypothèses quant à l'origine de l'indicatif « Dragon ». Il y en a certainement d'autres, le débat n'est pas clos !


on ?

DERDAITGON

dit Dragon ? Le logo de la Sécurité civile Le logo de la Sécurité civile, un triangle dans un cercle, voit le jour en 1954 lors d'une réunion de l'ONU à Genève. Afin de pouvoir identifier les unités et les membres de la Protection civile, se posa la question de la représentation ou d'un sigle aisément identifiables par les forces armées. Après s'être entendu sur le statut de neutralité qui devait caractérisé les membres des unités de Protection civile, le dessin du sous-préfet Jean FAUTRIERE fut adopté. Ce logo devient international comme celui de la Croix Rouge. Après avoir retenu initialement les couleurs noir et jaune, à la demande des pays africains, ces deux couleurs deviendront orange et bleu pour des raisons de croyance. Le logo de la Sécurité civile est finalement formé d'un triangle qui représente la stabilité, l'équilibre et l'harmonie, la couleur bleu, symbolisant la paix, au cœur d'une surface orangée, visible de loin et représentant l'état d'alerte. Ce logo évoque la mission de la Sécurité civile, qui est d'intervenir de manière calme et efficiente en situation d'urgence et de rétablir l'harmonie dans les milieux touchés par des sinistres.

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FOREMDITATOION

S

Basé à Nîmes-Garons dans l’enclave du Groupement d’Hélicoptères de la Sécurité Civile situé sur l’aéroport, le Centre d'Instruction (CI) est composé d’une cellule instructeurs et d’une cellule soutien.

Le Centre du Groupem de la Sécur

on rôle est d’assurer la formation initiale des pilotes et mécaniciens opérateur de bord mais aussi de l'ensemble du maintien de compétence ATO pour les pilotes et FRA pour les mécaniciens. Le Chef du Personnel Navigant (CPN) a en charge la réalisation de l'instruction au CI. Le Chef du Soutien Entraînement/Instruction (CSEI) quant à lui, a en charge la fourniture des moyens de l'instruction du CI. Le CI est composé de trois instructeurs pilotes basés mais qui peuvent également être soutenus par les Instructeurs Missions Opérationnels (IMO) des bases lorsque cela s’avère nécessaire.

Armé également par un responsable Instructeurs Mécanicien Opérateur de bord (RIMOB) qui se charge plus particulièrement de la formation et le recyclage des Mécaniciens Opérateurs de Bord (MOB) en liaison avec les instructeurs pilotes. Il est également chargé de la supervision de la piste instruction avec sous sa responsabilité deux mécaniciens de piste chargés de la mise en œuvre du/ou des hélicoptères affecté(s) à l’instruction en fonction des stages. Il est en charge également du suivi des Instructeurs Mécaniciens Opérateur de Bord des bases (IMOB). Figure également dans le dispositif un instructeur technicien sol au profit des mécaniciens maintenance, essentiellement dans le cadre des FRA. Annuellement, le Centre d'Instruction effectue en moyenne deux qualifications de type sur hélicoptères BK 117 avec qualification Jumelle de Vision

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Nocturne pour les pilotes et deux formations initiales pour les Mécaniciens Opérateurs de Bord. A cela s’ajoute la formation des mécaniciens sol du centre de maintenance. Il est également effectué l’ensemble des prorogations VFR IFR de tous les pilotes de la Sécurité civile, soit environ 110 prorogations annuelles. Depuis 2013, un stage recyclage, maintien de compétence en équipage a été mis en place de manière à développer la communication et le travail au sein des équipages en optimisant l’emploi du simulateur et en profitant d’un cadre idéal, pédagogiquement parlant, loin des contraintes opérationnelles qui nuisent, de part leur priorité, à la mise en œuvre de l’instruction au sein des bases. Cette formule expérimentale semble donner toute satisfaction apportant une amélioration certaine au niveau travail en équipage et soulageant de fait, (même si la partie opérationnelle demeure) l’instruction dispensée en base. Ce stage d’une semaine recycle la moitié


FOREMDITATOION

d'Instruction (CI) ment d’Hélicoptères rité Civile

des bases de la Sécurité civile par an, soit environ 120 personnes pilotes et MOB confondus en 13 à 14 semaines par an.

La part formation initiale a fortement diminué, les équipages étant désormais tous formés BK 117, JVN et pour la plupart IFR. Maintenant s’ouvre de nouvelles perspectives pour le CI pour maintenir le haut niveau de compétence des équipages et améliorer encore ce qui convient de l’être. Le CI est, et restera un formidable outil au service des équipages des hélicoptères de la Sécurité civile pour leur

permettre de remplir leur mission dans les meilleurs conditions de sécurité dans le cadre de la réglementation aéronautique en vigueur. 2013 n°11 Drag o

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FOREMDITATOION

La formati des comp des mécaniciens

d’Instruction (CI)

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FOREMDITATOION

ion et le maintien pétences opérateurs de bord au sein du Centre

) de Nîmes Garons La formation initiale : Pour obtenir sa qualification de mécanicien opérateur de bord au GHSC, le technicien nouvellement recruté va passer environ quatre mois au Centre d’Instruction pour y suivre deux types de formation : • Les formations permettant de réaliser les maintenances préventive et curative des hélicoptères Eurocopter BK117-C2 et des optionnels qui si rapportent. - Qualification de type autorisant à réaliser toutes les tâches de maintenance de niveau 1 sur BK 117C2. La durée du stage est de quatre semaines, ce stage est dispensé par un instructeur du CI autorisé par Eurocopter training. - Formation à la maintenance de 1er degré du moteur ARRIEL 1. La durée de ce stage est d’une semaine, ce stage est dispensé par un instructeur Turboméca. Le mécanicien se voit alors délivrer une licence de maintenance d’aéronefs d’état FRA-66. • Les formations permettant au mécanicien de participer à la conduite des vols Stage opérateur de bord décliné en deux parties : - Partie généralité assurant un rafraîchissement sur la Navigation, Radionavigation, Météo, Réglementation aérienne, IFR. - Partie spécifique permettant d’acquérir la connaissance sur l’utilisation des systèmes de conduite tels que le pilote automatique, le calculateur de navigation, l’avionique nouvelle, la radio tactique, mais aussi l’ensemble des chapitres du manuel de vol. La durée du stage, dispensé par un instructeur du CI, est de deux semaines et inclus deux à trois séances de restitution des connaissances au simulateur et un à deux vols de contrôle des acquis.

Stage treuilliste décliné en deux parties : - Formation à la maintenance de 1er degré du treuil Goodrich classe 1. La durée de ce stage est de cinq jours. - Formation pratique permettant d’obtenir une qualification de treuilliste. La durée de ce stage est de quatre jours (familiarisation au treuillage, procédures de secours, treuillages simple et double, treuillages civières). Ce stage est dispensé par un instructeur du CI. A l’issu de ces formations, le technicien est qualifié mécanicien opérateur de bord et suivra ensuite un complément de formation opérationnelle afin de pouvoir exercer son nouveau métier en base.

Maintien des compétences : Tous les deux ans, les mécaniciens opérateur de bord passent une semaine au Centre d’Instruction pour participer en équipage constitué, à un stage de recyclage. Au cours de ce stage ils font un vol spécifique de révision à l’ensemble des procédures de secours liés à l’utilisation du treuil de sauvetage. Ils participent à deux séances sur simulateur visant à revoir les bases du travail en équipage dans le cockpit des BK117-C2 de la DGSCGC et réviser les procédures de secours de l’hélicoptère et de ses optionnels. Ce stage permet également de revoir des procédures de maintenance pour lesquels des écarts auront pu être relevés lors des audits Qualité réalisés dans les différentes bases, mais aussi détectés par d’autres sources d’informations internes ou externes à disposition du GHSC sur les erreurs humaines dans l’entretien des appareils.

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HISEDTOITIR OE Ce court texte sur le GH et les HBE, condensé de documents, se veut généraliste. Merci à tous ceux qui ont apportés leur contribution à sa rédaction. Dans les prochains numéros de Dragon sans doute reviendrons-nous sur la saga des HBE avec beaucoup plus de précisions.

Les hélico bombardi et le GHS

Les premiers porteurs d’eau L’implication des hélicoptères du groupement aérien de la Sécurité civile dans la lutte contre les feux de forêts est bien plus ancienne que la création de la flotte HBE des années 1986 / 1995. En effet, déjà en 1959 dans le département du Var, l’équipage Gabard, Schmitt, expérimentait avec le Bell l’emport d’eau. A cet effet, sur chaque patin de l’aéronef était fixé un réservoir de 80 litres équipé d’un tuyau de 10 mètres avec un pistolet robinet. Le pilote tenant le stationnaire au-dessus des pompiers devait de sa main droite ou gauche lancer de par-dessus bord l’extrémité du tuyau. Le pompier au sol récupérait l’embout et devait remplir les pulvérisateurs Vermorel. Quelle entreprise… quand on sait que le feu se conjugue avec la chaleur et le vent. Mais c’était nos pionniers. Par la suite, je sais sans pouvoir préciser les équipages et les dates que ce même type de «ravitaillement»a eu lieu avec nos alouettes II. En avril 1966, une séquence d’essais d’une dizaine d’heures de l’hélicoptère russe MI6 a fait apparaître un bilan globalement favorable et la nécessité de poursuivre l’expérimentation en 1967 avec un potentiel de vol de 200 heures. C’est ainsi qu’il démontra sa polyvalence et son efficacité sur les feux grâce à sa capacité d’emport de 11 000 litres d’eau pour une

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dispersion en largage unique d’une bande de 15m. sur une longueur de 250m. environ. Malheureusement, le 6 août, après plusieurs missions dans le 83 et 13, l’appareil s’écrase au Rove, près de Marseille, causant la disparition de 10 personnes dont celle de Jean Sandoz, pilote hélicoptère à la base de Marignane. Le trouble et l’amertume causés par l’issue dramatique des essais mis fin pendant 20 ans a l’utilisation des voilures tournantes sur les feux de forêts. En 1986, la DDSC et le département des Alpes Maritime décident a l’instar de ce qui se fait au Canada, USA, Australie, d’expérimenter des hélicoptères équipés de réservoirs ventraux, et travaillant dans un cadre similaire aux ABE. L’appareil choisit fut un écureuil AS350 B1 n° 1822 FWJUL équipé d’un réservoir de fabrication CONAIR, copié sur le modèle équipant les Bell canadien. L’aéronef après les transformations et essais réglementaires nécessaires fut opérationnel au début du mois d’août. Après quelques balbutie-


OE HISEDTOITIR

optères ers d’eau C ments tactiques et 400 largages, l’emploi du HBE reçu un accueil favorable de la part des différents utilisateurs.

Au bout de trois années d’expérimentation, l’emploi des HBE fut reconnu totalement positif par l’ensemble des utilisateurs. Son action sur les feux inaccessibles de montagne, sa souplesse d’emploi et sa facile intégration dans le dispositif des feux de forêts sont mis en exergues par les utilisateurs.

copteres li e h t n e m e p u du gro La flotte HBEhélicoptères suivants : Perpignan

s de pent les aché aux base Les 5 kits équi iellement ratt nt se es N N° 1951 FZBB r 95 et Montpellie et détruit en 19 se de Cannes ba la a 1989 hé en ac t tt ui ra et détr de Marignane N° 2100 FZBFR se ba la ent à em hé ac rattac rempl Marignane en de N° 2108 FZBFB se ba la à rattaché N° 2109 FZBFC du BFB base d’Ajaccio t rattaché à la en m lle ie ent du BFR nt se es en remplacem es nn Ca de N° 2214 FZBFD se rattaché à la ba N° 2380 FZBFT

De ce fait, la saison estivale suivante, la DDSC agrandit la flotte des HBE en achetant et louant, 2 écureuils équipés de réservoirs plus aérodynamiques (capacité 850l.), 4 lamas avec des kits de 750l. et 4 Bell 205 équipés de réservoirs de 1 300l. Cette année fut calme sur le front des incendies de forêts, ce qui permis aux utilisateurs et équipages de brosser le cadre d’emploi, de gérer et améliorer la logistique, et d’aménager dans le département 06 des points hauts permettant d’intervenir dans les délais les plus brefs sur la moindre fumée suspecte. En 1988, le GH est doté de deux écureuils B1, et le département du Var loue deux Bell supplémentaires. Pour la première fois on expérimente le Puma SA 330 équipé d’un kit de 2 400l. avec 4 portes de largage.

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HISEDTOITIR OE La logistique Au sein du détachement se trouve le nécessaire pour l’avitaillement de l’aéronef : - Fûts de 200l. - Pompe rellumix - Groupe Honda 24v Et l’ensemble des éléments pour le suivi et l’entretien journalier du HBE. A bord de l’hélico, un bac souple de 3 000l., un poste VHF FM permettant les liaisons air/sol entre le pilote et le mécanicien au sol A chaque décollage du HBE sur intervention, une camionnette logistique quitte le centre de secours pour rejoindre la zone d’emploi de l’Ecureuil. A bord de l’aéronef, le pilote, le MSS, l’officier pompier HBE et son adjoint. Sur zone seul reste à bord le pilote, le MSS et le sous-officier pompier s’occupent du ravitaillement en eau et en kérosène de l’hélico. L’officier pompier se chargeant du guidage, de l’emploi du HBE, ainsi que du recueil des informations sol/air. L’emport des kits nécessitent un train haut, des rétroviseurs, une sirène, des hauts parleurs et influent sur le potentiel de certains ensembles mécaniques des écureuils.

Le personnel GH et les détachements Le cursus des équipages volontaires est le suivant : - Avoir suivi le stage feux de forets a l’école de Valabre - Avoir les qualifications écureuils pour les pilotes et MSS - Avoir suivi la formation kit Connair sous la houlette de G. CHAZY. - Avoir suivi le recyclage annuel (Le Vigan 34, Villeneuve sur Lot 47) - Les détachements saisonniers se situent à Aix-enProvence, puis Vitrolles pour le département 13 A Digne pour le département 04. A Cannes et Carros pour le 06. Au Cannet-des-Maures pour le 83. A St Mathieu de Treviers pour le 34. A Perpignan pour le 66. A Carcassonne pour l’Aude. A Bastia et Ajaccio pour la Corse. Ce qui fait que chaque été un vaste mouvement de personnel se produit au sein du GH. Les équipages feux de forêts sont remplacés dans leur base d’affectation par des équipages renfort venu des quatre coins de la France.

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OE HISEDTOITIR Les années 1990 1993 L’emploi du HBE se confirme et se valorise aux fils des saisons. De nouvelles expérimentations voient le jour : - Le dévidoir de tuyaux de pompiers permettant la mise en place de très grandes longueurs dans les zones difficiles d’accès - L’expérimentation du Super-Puma permettant l’emport de 2 300l. d’eau - La mise en place sur les portes latérales des HBE de repères permettant le guidage des largages d’ABE avec une meilleure précision. En 1993, la DDSC désengage les Ecureuils du GH de la lutte «armée»contre les feux de forêts. Les kits sont remis à la société Héli Union en échange de deux années supplémentaires d’emploi sur les feux de forêts. Ils seront par la suite vendus en Chine. Ayant vécu une courte partie « in situ » de cette expérience, mon jugement sera peux être partial.

Pour cette aventure, les équipages et le personnel technique du GH donneront le meilleur d’eux même, afin de pérenniser cette cellule. Un équipage effectuant même des largages de nuit. Néanmoins le bilan est lourd avec la disparition du MSS Gérald POTIER dans le crash de Gémenos, la destruction du BFB et la reconstruction suite à accident du BBN. Je sais, avec certitude, qu’elle restera gravé au fond de nous. La vie en communauté des équipages au sein des centres de secours développerons une estime réciproque et toujours d’actualité entre les soldats du feu et les hommes en combinaison orange. Les relations entre les équipages des ABE et HBE seront aplanis, chacun trouvant sur les feux son cadre d’emploi. Que serait devenu le GH si l’expérimentation du MI6 en 1967 avait connu un sort différent. Pour ma part, je pense avoir eu mes plus forts sentiments d’impuissance, quand presque sous nos yeux périssaient des pompiers, et connu mes plus grandes frayeurs aéronautiques dans ce cadre de travail. A ce jour, c’est un beau souvenir, et je souhaite qu’un jour nos dirigeants permettent a nos camarades actifs du GH de connaître une aussi belle aventure.

GLOSSAIRE au ombardier d’e ABE : Avion b ’eau bombardier d re tè p o c li é H : HBE ecouriste n sauveteur s ie Civile ic n a c é M : MSS de la Sécurité t e e s n fe é D on de la DDSC : Directi s t d'Hélicoptère n e m e p u ro G GH :

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EDITO Avec un tel numéro de série, cet aéronef ne pouvait avoir qu'une vie des plus "étonnante", à tel point qu'après sollicitation auprès de son constructeur, je n'ai pu recueillir que trois lignes.

N

é en 1977, je suis un Ecureuil AS 350 B de présérie N°1003, immatriculé FWZAL et j'appartiens à la SNIAS comme appareil de promotion.

En avril 1980, je suis vendu à la société HELI PLAISANCE de Lognes 77 où j'effectue le transport de passagers et par intermittence de moyen de promotion pour mon constructeur. Mon immatriculation est FGBBQ. Le 7 juin 1982, le ministère de l'Intérieur m'acquière en complément d'achat de la flotte Tracker et de quatre Dauphin SA 365 C1 dans le cadre du développement du Groupement des Moyens Aériens promis pour la petite histoire par l'opposant Député-Maire de Marseille. C'est alors que Monsieur Gaston Defferre devenu ministre de l'Intérieur, rappelé par les personnels de la Base Avion leur alloua un budget. Quid des besoins du Groupement hélicoptères encore ignoré ? Il fallut une intervention appuyée pour obtenir le partage. C'est ainsi que le 12 juillet 1982,

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OE HISEDTOITIR

FZ BEA 1003 je rejoins la Base Hélicoptère de Marignane. Sous les couleurs blanches et bleues et quelques logos Sécurité civile, j'effectue ma première mission au petit matin du "14 juillet" sur un feu de forêt à Saint-Mitre. Affecté pour la saison feux, je vais servir de vecteur de locomotion pour les autorités et de moyens de guidage pour les aéronefs de la base avions. Mes premiers servants sont Marcel Hulbert, Christian Lavignac qualifiés par Guy Germon. Après la mise en place d'une porte arrière droite galbée sans hublot (voir photos), j'effectue mes premières missions sanitaires à la Base de Strasbourg à partir du 23 décembre suivant, piloté par M. Léchat et M. Desclaux et vais même promouvoir cette version en Autriche. Les utilisateurs médicaux émettent de sérieuses réserves sur l'utilisation de ma cellule en version de secours primaires.

Je vais même, durant plusieurs mois, a titre expérimental, être le premier aéronef de la « future » flotte de la Police Nationale. Je suis celui qui formera les premiers équipages JVN, et pour cela on créera un pool d'instruction au sein de l'EAALAT du Cannet-des-Maures. Ma fin de vie au sein du GH sera moins trépidante, je rejoins le centre technique de Nîmes, et sers de moyen de transport et assure les liaisons entre les différentes bases métropolitaines du GH. Courant l'année 2013, avec mes jeunes camarades Ecureuils je quitte la flotte du GH, j'aurai servi de mon mieux ces équipages du devoir. Je n'aurai pas connu d'accident ou incident de parcours. Toujours disponible et fiable une nouvelle vie m'attend. Adieu mes fidèles collaborateurs et compagnons de route qui ont si bien pris soin de moi dans les ateliers et dans les airs.

Après avoir subit une remise en état auprès du constructeur, je me présente sous ma nouvelle livrée rouge et blanche (voir photo). A partir de cet instant mes missions vont devenir plus variées et suivant les saisons, je serai équipé de skis, de moyens sanitaires avec la porte galbée rouge avec hublot (voir photo), VIP avec mes banquettes et sièges rembourrés. Je vais participer au plan neige dans les Pyrénées Orientales, aux jeux méditerranéens de Montpellier, aux inondations du côté de Bollène, aux grands feux de la région PACA. Les équipages des bases de Lille, Paris, Marignane m'accueillent également. Au cours de ma vie, ma silhouette va changer. On me transforme en version Ba, avec de nouvelles pales, renfort sur la poutre de queue, on surélève mon train d'atterrissage, on me pose des haut-parleurs, bref je m'embellis.

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REETDRITAITOÉS

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PREPARER " L’AVENIR

Préparer l’avenir, c’est cultiver et développer nos atouts en ayant bien appréhendé les risques auxquels nous faisons face

lance. Notre cotisation depuis la création de la section est toujours identique, mais votre générosité est toujours présente.

C

Le bilan des activités est constant, depuis Lorient chaque année nous nous sommes retrouvés l’instant d’un week-end à Annecy, Paris, Strasbourg, Pau, et Marignane cette année ou malgré les aléas climatiques, nous avons pu honorer de notre présence les festivités des 50 ans des bases avions et hélicoptères. 2014 approche, le point de chute pour nos futures retrouvailles n’est toujours pas défini, Bastia est le choix du cœur, Perpignan celui de la raison.

Avant tout, nos pensées sont tournées vers ceux qui souffrent dans leurs chairs, actifs comme retraités. Martine, Didier, Marceau, Gilles, René, François, nous sommes a vos côtés et partageons les douleurs qui sont les vôtres.

Comme les années précédentes, avec le numéro de Dragon sera joint le calendrier de 2014, toujours aussi beau.

ette phrase extraite du mot d’un ancien chef du GH dans notre revue «Dragon» est en ce moment pleine de signification, avant d’aborder la fin de l’année, avec les incertitudes qui pèsent sur la tête de nos camarades actifs, avec les suppressions envisagées d’aéronefs au sein de la flotte, avec le renouvellement des membres de notre amicale.

BILAN Le bilan que je vais retracer est essentiellement dirigé vers la section des retraités, et parfois il est difficile de ne faire figurer que des chiffres quand on parle de personnes humaine. Cette année, Jean-Michel HEISSAT, Max MARCHANDISE, Gérard FROMMWEILLER nous ont quittés, une délégation des retraités étaient présentes aux cérémonies religieuse, et notre soutien est acquis aux familles dans la douleur.

Lors de ce déroulé de bilan, tout n’est pas parfait, bien au contraire, cette année de nouveau je n’ai pu vous transmettre vos cartes d’adhérents, la communication en interne a été réduite a son minimum, notre site n’a pas évolué, il reste encore beaucoup de travail pour le futur bureau et moi-même si votre confiance m’est accordé pour, je pense ces trois prochaines et dernières années. Je connais une personne qui bientôt sera à la retraite et qui a toutes les compétences pour prendre le relais.

Le bilan financier est positif, notre caisse, indépendante, est à ce jour excédentaire d’environ 8 000 €, avec comme grosse dépense environ 700 € versés pour soulager la note finale des festivités de Marignane et afin de respecter l’enveloppe individuelle proposée aux participants. Je profite de la rédaction de cet article pour faire connaître mon courroux envers ceux qui s’inscrivent aux agapes et dont notre caisse fait l’avance des frais, et qui au dernier moment, sans justificatif, ni proposition de remboursement se défilent. Le nombre d’adhérents à jour de leur participation s’élève aujourd’hui à 94. Comme l’an dernier je pense arriver a la centaine, après une énième re-

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RETRAITÉS

NOS ADHE

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REETDRITAITOÉS

RENTS RETRAITES ABRAHAM François 118 rue Dernay 45650 St Jean le Blanc ARMELLIN Robert 506 route des trois ponts 06530 Cabris AYMON Jean-Claude 111 route de Boecklin 67000 Strasbourg BARBRY Georges 17 rue Bizet 34920 Le Cres BASILE Bernadette impasse de la Lauve 06520 Magagnosc BARTHELEMIO Gabriel 9 rue Chateaubriand 33680 Lacanau BASTIANI Bruno 16 rue Montroux 38420 Domène BELLEGUIC Jean-François 9 rue Goaren Creis 29700 Pluguffan BERARD Jacques 5 rue des tournesols 34830 Jacou BERNARD Paul 17 chemin de la Ponterique 64230 Lescar BOADA Rémy 4 rue des œillets 66200 Thesa BONELLY Raymond 122 av. Victor Hugo 13340 Rognac BOURGEOIS Pierre 1 allée des troènes 38280 Villette d'Anthon BOUTARD Roland 118 impasse des cèdres 74330 Epagny BRUNET Yves route de Crehal 56590 Ile de Groix BUET Christian les landes blanches 44840 Les Sorinières BUFFET Alain 18 rue du grenache 66530 Claira CANVILLE Jean Mary 29 rue des catalans 34250 Palavas-Les-Flots CEYSSON André 7 rue des tamarans 66240 St Estève CHENEAU Robert 25 rue de Bruges 67280 Niederhaslach CLATOT Gérard 20 rue du gros chêne 95130 Franconville CLEMENCON Jean 5 les jardins du Royan 26190 St Jean-en-Royans CLOCHARD Claude 8 impasse du galop 64230 Lescar COLIN Jean-Pierre 1 bis chemin du haut buisson 54120 Baccarat CORDONNIER Jean-Claude 1 rue Du Bellay 56270 Ploemeur COZETTE Michel 1 allée de l’Ousse 64320 Bizanos CHRISTOBAL Federico 17 rue Ravy Breton 03700 Bellerive DAGORN Yves 10 allée de kerlan Vian 29700 Quimper DANIEL Michel 25 rue Hector Berlioz 56270 Ploemeur DAUSQUE Christian 6 rue Berlioz 56520 Guidel DECUP Charles 14 rue Néapolis lot. Les jardins plaisance 34970 Lattes DEFRANCESCHI André 9 impasse Kasmatt 67280 Urmatt DELAFOSSE Francis 25 champ rochas 38240 Meylan DELEPINE Jean-Claude 17 rue de la foire aux chevaux10160 St Mards en Othe DEMANGEL André 50 domaine Du Bellay 97180 Sainte-Anne DERIAN André 1 rue de la Barbade appt 5 7000 La Rochelle DOUNON Michel 12 côte de la Madeleine 27000 Evreux DURAND Michel 6 rue Agoras DURAND Guy 7145 route de Cagnes 06610 La Gaude ELAUARD Micheline 80 avenue Mont Cocol 83120 Sainte Maxime ESPINASSIER Olga 4 av. Fragonard 06100 Nice FERY Alain 21 rue Curie 51370 St Brice Courcelles FRAIN Pierre 14 rue des pluviers 50350 Donville FORTIN Pierre 15 rue du feu 94370 Sucy en Brie GABARD Raymond 16 av. de la pierre droite 66240 St Estève GERME Claude 41 rue Jean Clouet 17138 St Xandre GERMON Guy 28 rue Kleper 78990 Elancourt GHILARDI Francis 5 impasse Grenache 30000 Nîmes GOUMARD Joël 6 chemin des crabes 33610 Cestas GUATELLI Paul 34 av. des adrets 34470 Pérols GRANDIN Jacques Bricard 17 av. du 8 mai 1945 24750 Champcevinel HEISSAT Jean-Michel 29 chemin des aiguillons 30430 Bouillargues HERZOG Jean-Jacques 2 rue des gargailles 63370 Lempdes HULBERT Marcel 8 impasse Paradou 13700 Marignane JACOBEE Jean-Pierre 19 rue Paul Verlaine 66200 Elne JOUANNY Jean 27 rue de la grange 22190 Plerin

LABORDE Paul 29 rue du point du jour 40170 Lit et Mixe LABOUS Lucien 80 allée du champ de mars Chevry 291190 Gif sur Yvette LAFOND Marc 12 Bd Gallieni 38100 Grenoble LAMOTTE Roger 10 rue de l’Auzon 63800 Cournon LANTA Guy 22 route de Monserrat 11120 St André de Roquelongue LAVIGNAC Christian 12 hameau des oliviers 13127 Vitrolles LECHAT Michel 7 rue des merisiers 67201 Echbolsheim LEFEVRE Michel 14 rue du moulin d’amour 17137 Marsilly LE GALL Hervé 1 rue du puits du charron 83150 Bandol LELOUARN Claude 24 av. F. Carnaud 13700 Marignane LEPLUS Jean-Pierre 8 square des narcisses 69680 Chassieu LE VECHER Michel 8 av. paradis 83340 Le Luc en Provence LEYDIER Jacky 18 impasse Marcel Hochet 13127 Vitrolles LIVONNET Michel 213 rue Paul Gaugin 34130 Mauguio LORET Claude 41 rue de la liberté 17230 Villedoux LUMPERT Josette 10 rue des palombes 64140 Lons MAIFRET Edouard 20 rue Barberis 06300 Nice MARC Gérard 18 rue de la croix 66750 St Cyprien MARCHANDISE Max 3 sente Debuche de fonds 28500 Charpon MARTEAU André rue des maraîchers 40100 Dax MARTEAU Josette rue des maraîchers 40100 Dax MERLE Jean-Paul 3 rue Albert Camus 24100 Bergerac MEZUREUX Gilbert 20 bis rue de l’aérodrome 74960 Meythet MICHELET Jean-Claude 655 route de la gare 40180 Benesse les Dax MILSANT Jean-Luc 6 rue des sablons 44210 Pornic MINVIELLE Joseph 25 allée du bois de Lons 64140 Lons MONTINI René 15 rue Fornero Menei 0630 Nice MORENO Jean-Pierre 13 av. de Sianes 40000 Mont de Marsan MOUSSELET Daniel 3 rue Pissot 35610 Sains NOGUES Marcel 11b rue Daniel Casanova 66380 Pia PAGNIER Jean-Claude 22 av. de Malussan 34560 Poussan PAYA Christian 510 route de Saint-Yvoine 63500 Issoire PERRIN Jean 22 rue des violettes 64140 Lons POUILLY Sylvain 1 rue des vergers 57400 Hesse POUZADOUX Jean-Pierre 194 rue d’Attiches 59710 Merignies PRADIE Daniel 15 avenue de l’aérodrome 40100 Dax PIERI Laurent route de la mer 20240 Ghisonaccia QUINCHON Gérard le Golfino route d’Ajaccio 0260 Calvi RAMOS Jean 34 rue du bois 64510 Bordes RENAUD Pascal 38 impasse lou bignot 64230 Bougarber RIERA Francis 38 av. Henry Rochier 26110 Nyons RIVIERE Noël 28 rue de la tuilerie 74370 Pringy ROCA Jean-Pierre 95 impasse Robert Desnos 38920 Crolles ROGER Guy 365 chemin du réservoir 30980 Langlade ROMET René 1 allée de la sauvagine 74940 Annecy le Vieux ROUQUETTE Daniel 2 rue des Bartissoux 63800 Cournon SAFFIOTI Vincent Chemin Pierres plates 38530 Flachere le Touvet SIEGEL Pierre 9 rue des seigneurs 67910 Flexbourg SIMIAN Gérard Islette du Riou Bât. L19 380 av. du Riou 06210 Mandelieu SORIA Marcel 11 rue Jean-Bouin 66000 Perpignan SCHMITT Robert 12 impasse du tilleul 55000 Bar-le-Duc SERRE Jacques 6 route nationale 03240 Le Montet TINTILLER Cyrille 821 Pépinière 38190 Villard Bonnot VAN DEN BROECK Jean 135 av. Sainte Marguerite 06200 Nice VERAZZI Pierre 6 rue des champs 67520 Kirchheim

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AMEDICITAOLE

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