Panorama de l'économie sociale et solidaire du GRAND NARBONNE

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Chambre Régionale Chambre Régionale de l'Économie Sociale de l'Économie Sociale et Solidaire et Solidaire Languedoc-Roussillon Chambre Régionale Languedoc-Roussillon de l'Économie Sociale et Solidaire Languedoc-Roussillon

Panorama Panorama de l’économie sociale de l’économie sociale Panorama et solidaire et solidaire de l’économie sociale DANS LA COMMUNAUTE DANS LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU et solidaire D’AGGLOMERATION DU GRAND NARBONNE DANS COMMUNAUTE GRANDLANARBONNE D’AGGLOMERATION DU GRAND NARBONNE


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POIDS, COMPOSITION ET PLACE DE L’ESS

5

CARACTERISTIQUES DE L’EMPLOI

15

CONCLUSION

20

L’ORESS

21


LES CHIFFRES CLES de l’agglomération du Grand Narbonne en économie sociale et solidaire

450 Etablissements

3000

employeurs

Salariés

76

430

Millions d’euros de rémunérations brutes

postes

libérés d’ici 2020

3


INTRODUCTION L’Economie Sociale et Solidaire (ESS) constitue une forme d’entrepreneuriat à part entière aujourd’hui pleinement reconnue. Une loi relative à l’ESS a ainsi été adoptée par le Parlement le 21 juillet dernier qui en définit officiellement le périmètre ainsi que les modalités d’organisation, et prévoit un ensemble de dispositions destinées à en favoriser le développementen France et en région Languedoc-Roussillon. La Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne a depuis plusieurs années fait de l’ESS un axe fort de sa politique de développement économique. Ce panorama s’inscrit dans le partenariat avec la Chambre Régionale de l’ESS Languedoc-Roussillon (CRESS LR), au terme duquel le présent Panorama a été réalisé. Ce document repose sur l’exploitation de données fournies par l’Insee relatives, pour ce qui a trait au poids, à la composition et à la place de l’ESS, à l’année 2012 . Ces données sont issues de la dernière commande annuelle passée auprès de l’Insee par le réseau des Observatoires régionaux de l’ESS portés par les CRESS, et de l’Observatoire national de l’ESS, porté par le Conseil National des CRESS.

Un Panorama du même type a été réalisé en 2010, sur la base de données relative à l’année 2007. Il faut toutefois noter que le territoire concerné était moins vaste, puisque la Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne n’était à l’époque, composée que de 19 communes alors qu’elle en compte aujourd’hui 39 et en comptait 29 en 2011, 37 en 2012 et 38 en 2013. Cette variabilité du périmètre géographique est une des raisons pour laquelle il nous a été impossible de calculer, pour les différents indicateurs présentés, leurs évolutions au cours du temps.

Note méthodologique : les caractéristiques de l’emploi, du fait d’un retard d’origine technique, les données provenant de cette commande n’ont pas pu être utilisées. Ont donc été exploitées celles issues de commandes précédentes, relatives à l’année 2010 ou 2011, ce qui ne représente pas un frein dans la mesure où ces caractéristiques correspondent à des éléments de structure qui varient très peu d’une année sur l’autre.

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POIDS, COMPOSITION ET PLACE DE L’ESS Un poids de l’ESS relativement faible

Chiffres clés par champ économique dans l’agglomération du Grand Narbonne

Tableau 1

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012

Poids comparé de l’ESS dans l’agglomération du Grand Narbonne, le département de l’Aude et la région Languedoc-Roussillon 12.4% 12.3%

12%

11.7%

11.7% 10.9%

10.2% 9.6%

9.5%

9.3% 8.7%

8.5%

Agglomération du Grand Narbonne

Département Aude Région Languedoc-Roussillon

Etablissements employeurs

Graphique 1

1 ETP : Equivalent Temps Plein

Effectifs au 31/12

Effectifs ETP

Rémunérations Brutes

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012

5


Pour chacun des indicateurs considérés, le poids de l’ESS dans l’agglomération du Grand Narbonne s’avère significativement inférieur à ce qu’il est au niveau du département de l’Aude et de la région Languedoc-Roussillon : le différentiel s’établit entre 1 et 2 point(s) pour les établissements employeurs et entre 2 et 3 points pour les effectifs ou les rémunérations. Les résultats correspondants présentés dans le précédent Panorama produit en 2010, sur la base des données 2007, étaient parfaitement identiques à ceux obtenus ici (pour un périmètre géographique différent).

Densité de l’emploi par champ économique dans l’agglomération du Grand Narbonne, le département de l’Aude et la région Languedoc-Roussillon

Tableau 2

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012 et Populations légales 2011

En rapportant les effectifs ETP de chacun des trois champs économiques au nombre d’habitants (issu des Populations légales millésimées 2011, les dernières disponibles, qui évaluent à 122 165 le nombre d’habitants du Grand Narbonne), il est possible de calculer, par territoire, un indice de densité de l’emploi pour 10 000 habitants. Les ratios correspondants, présentés dans le tableau n° 2, montrent : >S’agissant de l’ESS, que l’indice pour le Grand Narbonne est significativement inférieur à ce qu’il est au niveau du département de l’Aude (- 17 %) ou de la région Languedoc-Roussillon (- 26 %). >Pour l’économie privée hors ESS, que l’indice relatif au Grand Narbonne est supérieur à ce qu’il est à l’échelon départemental (+ 15 %) et très proche du ratio correspondant en Languedoc-Roussillon. >S’agissant de l’économie publique, que l’indice pour le Grand Narbonne est sensiblement inférieur à ce qu’il est au niveau du département de l’Aude (- 6,5 %) et significativement plus réduit que le ratio correspondant à l’échelon régional (- 15 %). On peut donc en conclure que le poids relativement réduit de l’ESS dans l’agglomération du Grand Narbonne renvoie, avant tout, à un sous-développement que l’on peut qualifier d’« endogène » de ce champ économique. On peut donc en déduire qu’un potentiel de croissance existe pour l’ESS au niveau de ce territoire.

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Une large prédominance de la composante associative Chiffres clés par composante juridique de l’ESS dans l’agglomération du Grand Narbonne

Tableau 3

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012

Répartition par forme juridique de l’ESS dans l’agglomération du Grand Narbonne

4%

6%

6%

7%

14%

13%

15%

21%

82%

81%

79%

72%

Etablissements employeurs

Effectifs au 31/12

Effectifs ETP

Mutuelles et Fondations

Coopératives

Associations

Graphique 2

Rémunérations Brutes

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012

2 ⁷ Du fait de l’application de la règle du secret statistique, ces deux composantes ont dû être regroupées. La règle du secret statistique est appliquée par l’Insee pour garantir l’anonymat des informations. Elle interdit de publier un résultat portant sur moins de trois entreprises ou établissements ou pour lequel une seule entreprise ou un seul établissement représente plus de 85 % du total.

7


Représentant 82 % des établissements employeurs, autour de 80 % des effectifs et 72 % des rémunérations brutes du champ de l’ESS dans l’agglomération du Grand Narbonne, la composante associative y est très largement majoritaire. Le fait que la part de la composante associative dans les effectifs soit significativement plus réduite que celle qui est la sienne en termes de rémunérations montre que ces dernières y sont relativement réduites. Ce constat est conforme à celui auquel est parvenue une étude nationale menée par l’Insee en 2012, qui montre que même lorsque les facteurs tels que l’implantation sectorielle, l’âge des salariés ou le taux de féminisation des effectifs sont neutralisés, les salaires demeurent plus faibles au sein de la composante associative que dans le reste de l’économie privée. Ce différentiel résiduel renvoie donc probablement à la fragilité du modèle économique de beaucoup d’associations. A contrario, les distorsions observées pour la composante coopérative, qui représente une part plus importante au sein des rémunérations que dans les effectifs, signifient que les salaires y sont relativement élevés. Ceci est à mettre en relation avec le fait qu’on y trouve, notamment, les banques coopératives, où les conditions salariales sont assez favorables. Certaines données disponibles par ailleurs montrent que les rémunérations sont aussi relativement importantes au sein des coopératives agricoles et agroalimentaires. La répartition pour chacun des indicateurs considérés diffère quelque peu de celle que l’on observe à l’échelle du département de l’Aude, où la composante coopérative occupe une place plus importante que dans l’agglomération du Grand Narbonne : 17 % contre 14 % pour les établissements employeurs ; 18 % contre 13 % pour les effectifs au 31/12 ; 21 % contre 15 % pour les effectifs ETP ; 26 % contre 21 % pour les rémunérations brutes. Cet écart s’explique certainement par le fait que la coopération agricole est assez fortement développée dans le département à dominante rurale qu’est l’Aude. A contrario, la répartition pour l’agglomération du Grand Narbonne est très comparable à celle que l’on observe à l’échelle de la région Languedoc-Roussillon dans son ensemble : il semblerait ainsi que le caractère à dominante urbaine du territoire du Grand Narbonne tende à faire que la composition de l’ESS s’y rapproche plus de celle de l’ESS régionale que de l’ESS départementale. Approche infra territoriale Part de la commune de Narbonne dans l’agglomération du Grand Narbonne selon les champs économiques

Tableau 4 8

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012


Pour chacun des champs économiques et indicateurs considérés, la commune de Narbonne représente une part assez comparable à l’échelle de l’ensemble de l’agglomération. On notera toutefois que les effectifs de l’ESS sont légèrement moins concentrés dans la commune-centre que ceux du reste de l’économie privée. On notera aussi que la commune de Narbonne représente dans le total des rémunérations une part sensiblement plus réduite concernant l’ESS que pour le reste de l’économie privée ou l’économie publique. Cela signifie que les plus hautes rémunérations sont un peu plus concentrées dans la ville-centre pour ces deux derniers champs économiques que pour l’ESS. Les ratios relatifs à l’ESS recouvrent cependant des disparités significatives selon les composantes juridiques : Part de la commune de Narbonne dans l’agglomération du Grand Narbonne selon les composantes juridiques de l’ESS

Tableau 5

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012

La composante associative apparaît sensiblement plus concentrée dans la commune-centre de Narbonne que la totalité du champ de l’ESS, surtout pour ce qui est des effectifs et des rémunérations. Ceci montre que les associations implantées à Narbonne ont une taille relativement plus importante et versent des rémunérations relativement plus élevées que celles implantées dans les autres communes de l’agglomération. A contrario, la composante coopérative se révèle moins concentrée dans la commune de Narbonne que le champ ESS dans son ensemble, ce qui s’explique certainement par l’implantation des coopératives agricoles dans les communes les plus rurales. Pareillement, les mutuelles et fondations s’avèrent moins concentrées dans la commune-centre que l’ensemble de l’ESS. On peut penser que ce résultat est avant tout dû aux fondations, aucune d’entre elles n’étant implantée à Narbonne.

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Une grande hétérogénéité sectorielle Répartition des effectifs de l’ESS par secteur d’activité dans l’agglomération du Grand Narbonne, le département de l’Aude et la région Languedoc-Roussillon

Répartition des effectifs de l’ESS par secteur d’activité 4%

Santé humaine Agriculture, industrie, construction Arts, spectacles sport, loisirs

5% 6% 8% 8.5%

8% 6% 4% 14%

10%

9%

10.5%

9%

7% 3%

5% 10,5% 11% 11%

9%

10%

48 %

41%

42.5 %

Agglomération du Grand Narbonne

Département de l’Aude

Région Languedoc-Roussillon

Services divers Enseignement Activités financières et d’assurance Non-Classés Action sociale

Graphique 3

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012 (Effectifs au 31/12)

L’ESS au niveau de l’agglomération du Grand Narbonne est présente dans de nombreux secteurs d’activité, mais de façon très hétérogène : > Avec 48 % du total des effectifs, l’action sociale, avec ou sans hébergement, est très largement majoritaire. Ce constat est valable quel que soit l’échelon géographique considéré, notamment départemental et régional. On constate cependant que la part de l’action sociale au niveau du Grand Narbonne (48 %) est encore plus élevée que dans le département de l’Aude (41 %) ou la région Languedoc-Roussillon (42,5 %).

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> La place occupée par le secteur dit des « non-classés » dans l’agglomération du Grand Narbonne (10,5 %) est très proche de celle qui est la sienne aux échelons départemental (9 %) et régional (10 %). Ce secteur correspond aux établissements associatifs relevant du code APE [Activité Principale Exercée.] 94.99Z : « Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire », dont le libellé ne dit rien de l’activité qu’ils exercent. Des travaux ont toutefois montré qu’une fraction au moins de ces associations pourraient être affectées à des secteurs d’activité clairement définis. Le Conseil national de l’information statistique (Cnis) a d’ailleurs émis une recommandation à l’intention de l’Insee lui demandant de réduire la part des associations versées dans ce code APE.


> Le secteur des activités financières et d’assurance occupe, lui aussi, une place assez comparable au niveau du Grand Narbonne (10,5 %), du département de l’Aude (9 %) et de la région Languedoc-Roussillon (10 %). Ce secteur correspond, d’une part, à l’activité des banques coopératives et, d’autre part, à celle des mutuelles, d’assurance ou de prévoyance, pour leurs activités assurantielles. Tous les autres secteurs d’activité représentent une part du total des effectifs de l’ESS inférieure à 10 %. Quelques distorsions peuvent être observées entre les trois échelons géographiques considérés : > Les services divers apparaissent moins développés au sein du Grand Narbonne (8 %) que dans le département de l’Aude (14 %) et, avec un différentiel toutefois moins marquée, qu’en région Languedoc-Roussillon (10,5 %). Ces services divers incluent de nombreuses activités très hétérogènes³, notamment le commerce, les services aux entreprises ou encore l’hébergement touristique. Leur poids relativement élevé dans le département de l’Aude peut s’expliquer, entre autres, par le fait que de nombreuses coopératives agricoles exercent leur activité dans le domaine du commerce de gros. Un autre facteur tient en ce que les groupements d’employeurs, qui relèvent des services aux entreprises, sont très développés dans le secteur de l’agriculture. > Le secteur de la santé humaine représente une part légèrement plus faible du total des effectifs de l’ESS au sein du Grand Narbonne (4 %) qu’aux niveaux du département (8 %) et de la région (7 %).

Une place importante dans un nombre restreint de secteurs d’activité Répartition des effectifs par champ économique selon le secteur   d’activité dans l’Agglomération du Grand Narbonne Action sociale

51%

Activités financières et d’assurance

43%

Enseignement

11% 3%

Santé humaine

4.5%

Agriculture, industrie, construction

Services divers

11%

86% 37.5%

3%

58% 97%

1%

75% Privé ESS

Graphique n° 4

33%

57% 54.5%

34.5%

Arts, spectacles et Sports et loisirs

16%

24% Privé Hors ESS

Public

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2012 (Effectifs au 31/12)

³ Celles-ci ont malgré tout été regroupées de manière à limiter les cas d’application de la règle du secret statistique.

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L’examen de la place qu’occupent les différents champs économiques dans chaque secteur d’activité montre que l’ESS est majoritaire dans un seul d’entre eux, celui de l’action sociale, où elle représente 51 % du total des effectifs, contre 33 % pour l’économie publique et 16 % pour le reste de l’économie privée. A l’échelon départemental, l’ESS représente 49 % des effectifs correspondants, soit une part assez proche de celle observée au niveau du Grand Narbonne. A l’échelon régional, la prédominance de l’ESS au sein de ce secteur d’activité s’avère encore plus marquée, puisque ce champ économique y représente 62 % du total des effectifs. Comme on l’a vu, le secteur de l’action sociale dans l’ESS s’avère relativement développé au sein du territoire de l’agglomération, notamment par rapport à ce que l’on observe à l’échelle régionale (cf. graphique n° 3). Le fait que la place de l’ESS dans ce secteur soit pourtant plus réduite au niveau du Grand Narbonne qu’en Languedoc-Roussillon signifie donc que l’action sociale dans son ensemble, tous champs économiques confondus, se révèle relativement développée au sein du territoire. L’ESS occupe ensuite une place relativement importante dans deux secteurs : > Les activités financières et d’assurance, où elle correspond à 43 % des effectifs dans l’agglomération du Grand Narbonne, soit une part sensiblement plus réduite qu’aux niveaux départemental (49 %) et régional (48 %). Ce secteur occupant au sein de l’ESS du territoire une place assez comparable, et même légèrement plus forte, qu’aux échelons départemental et régional (cf. graphique n° 3), cela signifie que c’est l’ensemble de ce secteur d’activité qui s’avère relativement peu développé au niveau du Grand Narbonne. Ceci renvoie certainement, au moins en partie, au fait que Narbonne n’est pas la ville-centre du département, de sorte que n’y sont pas implantés les sièges locaux des entreprises correspondantes. Or il se trouve qu’un tel effet-siège s’avère très marqué pour ce secteur. > Les arts, spectacles et sport, loisirs, où elle représente 34,5 % des effectifs dans l’agglomération du Grand Narbonne, soit une part sensiblement plus faible qu’à l’échelon départemental (38 %) et significativement plus restreinte qu’en région (46 %). Là encore, on a pu constater que ce secteur représente au niveau de l’ESS une part assez proche, et même légèrement plus importante, qu’à l’échelle du département ou de la région (cf. graphique n° 3). On peut donc en conclure que c’est le secteur des arts, spectacles et sport, loisirs dans sa globalité, tous champs économiques confondus, qui se révèle relativement peu développé au niveau du Grand Narbonne : peut-être y a-t-il là un potentiel de croissance à exploiter par l’ESS au sein du territoire. Dans tous les autres secteurs d’activité, l’ESS occupe une place limitée, comprise entre 11 % dans l’enseignement (qui inclut la formation professionnelle) et 1 % dans les services divers. Pour chacun d’entre eux, la place de l’ESS dans le Grand Narbonne est assez comparable à celle qu’elle occupe aux échelons départemental et régional. Une exception existe néanmoins, concernant le secteur de la santé humaine, pour lequel l’ESS représente au niveau de l’agglomération une part des effectifs (4,5 %) significativement plus réduite que dans l’Aude (12 %) et en Languedoc-Roussillon (11 %). Ce résultat est logique au regard de ce que l’on a vu quant au poids relativement réduit de ce secteur dans le total des effectifs de l’ESS au niveau du Grand Narbonne (cf. graphique n° 3).

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De nombreux établissements de taille intermédiaire Répartition des établissements employeurs selon leur taille par champ économique

Répartition des effectifs selon la taille des etablissements par champ économique

2.4 %

42.5% 13.6% 35.1%

15.2%

Public

Public

45.6% 23.2 %

1.3%

0.1%

7.4%

1.2 %

Privé Hors ESS

11% 10.1%

20%

Privé Hors ESS

3.2 % 19.7 %

18.9% 32.3%

75,8 %

21.4%

3.9 %

Privé ESS

32.5%

Privé ESS

9.1 % 24% 63%

30.4% 26.6% 10.5%

250 et +

50 à 249 postes

250 et +

50 à 249 postes

20 à 49 postes

5 à 19 postes

20 à 49 postes

5 à 19 postes

0 à 4 postes

Graphique n°5

0 à 4 postes

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - DADS 2011 (Postes au 31/12)

NB : on notera qu’aussi bien pour les établissements que pour l’emploi, les profils de répartition relatifs à l’économie publique se révèlent très singuliers : près de 78 % des effectifs de l’économie publique sont concentrés dans les établissements de grande taille (50 à 249 postes) ou de très grande taille (250 postes et plus)4 , soit une proportion sans commune mesure avec ce que l’on observe dans les deux autres champs économiques. En conséquence, seule la comparaison entre l’ESS et le reste de l’économie privée s’avère véritablement pertinente. > Les établissements comptant entre 0 et 4 postes représentent 63 % des établissements employeurs et emploient 10,5 % des salariés au niveau de l’ESS. Les ratios correspondants sont plus élevés dans le reste de l’économie privée : 75,8 % et 21,4 %.

4 Alors même que ces deux tranches de taille ne représentent que 16 % du total des établissements employeurs de l’économie publique.

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> Les établissements comptant entre 5 et 19 postes représentent 24 % des établissements employeurs et 26,6 % des effectifs de l’ESS. Le ratio correspondant pour les établissements est moins élevé dans le reste de l’économie privée (19,7 %), mais ceux-ci emploient une part plus importante des effectifs (32,3 %). Au final, si les établissements appartenant aux tranches de taille inférieures représentent une part du total des établissements employeurs sensiblement plus réduite dans l’ESS que dans le reste de l’économie privée (87 % contre 95,5 %), ils emploient une proportion des effectifs significativement plus réduite dans la première (37,1 %) que dans le second (53,7 %). Les établissements de taille intermédiaire, de 20 à 49 postes et de 50 à 249 postes, représentent des proportions significativement plus élevées au sein de l’ESS que dans le reste de l’économie privée, et ce aussi bien dans le total des établissements employeurs (respectivement, 9,1 % contre 3,2 % et 3,9 % contre 1,2 %) que dans le total des effectifs (respectivement, 30,4 % contre 18,9 % et 32,5 % contre 20 %). Quant aux établissements de grande taille, comptant 250 postes ou plus, aucun n’est répertorié au sein de l’ESS, alors qu’ils représentent 0,1 % du total des établissements employeurs et 7,4 % du total des effectifs dans le reste de l’économie privée. La comparaison avec le niveau départemental est rendu impossible du fait de l’application de la règle du secret statistique. La comparaison avec le niveau régional fait apparaître quelques différences s’agissant de l’ESS : > Les établissements de 5 à 19 postes et de 20 à 49 postes, s’ils représentent des proportions assez comparables dans le total des établissements employeurs, ils occupent une part des salariés de l’ESS significativement plus importante au sein de l’agglomération du Grand Narbonne qu’en Languedoc-Roussillon : respectivement, 26,6 % contre 19,8 % et 30,4 % contre 21,3 %. > En revanche, les grands établissements comptant 250 postes ou plus, dont aucun n’est présent au niveau de l’agglomération, correspondent à 0,3 % du total des établissements employeurs et 15,8 % des effectifs de l’ESS à l’échelle régionale (c’est-à-dire nettement plus que dans le reste de l’économie privée, pour laquelle le ratio correspondant s’établit à 8,6 %, soit une part proche de celle observée au sein du Grand Narbonne : 7,4 %).

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CARACTERISTIQUES DE L’EMPLOI Des effectifs très féminisés

Répartition des effectifs selon le genre des salariés par champ économique

42%

59.5%

38%

58%

40.5%

62%

Privé ESS

Privé hors ESS

Public

Femmes Graphique n°6

Hommes

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2010 (Postes au 31/12)

Les femmes représentent 58 % des effectifs de l’ESS au niveau de l’agglomération, soit nettement plus que dans le reste de l’économie privée (40,5 %) et sensiblement moins que dans l’économie publique (62 %). Si cette proportion est assez proche de celle observée au niveau du département de l’Aude (60 %), elle s’avère en revanche plus réduite que celle enregistrée à l’échelle régionale (68 %)5. D’une manière générale, l’importance de la place des femmes dans les effectifs de l’ESS est avant tout due au fait que ce champ économique est très développé dans des secteurs d’activité généralement très féminisés, quel que soit le champ économique, au premier chef le secteur de l’action sociale.

5 Les proportions pour l’économie privée hors ESS et l’économie publique au niveau de l’agglomération du Grand Narbonne sont, pour leur part, très comparables à celles enregistrées aux échelons départemental et régional.

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Des effectifs relativement qualifiés Répartition des effectifs selon la catégorie socioprofessionnelle des salariés par champ économique

Public

15%

Privé hors ESS 8.5% 16.5%

Privé ESS

10%

32.5%

38%

37%

34.5%

cadres, professions intellectuelles sup, chefs d’entreprises

Graphique n°7

5.5%

49%

30.5%

professions intermédiaires

23%

employés ouvriers

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - Clap 2010 (Postes au 31/12)

La répartition des effectifs par catégorie socioprofessionnelle diffère de manière assez significative selon les champs économiques considérés : >Les cadres, professions intellectuelles supérieures et chefs d’entreprise représentent dans les effectifs de l’ESS une part (10 %) sensiblement plus importante que dans le reste de l’économie privée (8,5 %) et inférieure à celle observée dans l’économie publique (15 %). > La catégorie des professions intermédiaires occupe dans l’ESS une place (32,5 %) deux fois plus importante que dans le reste de l’économie privée (16,5 %) et assez proche de celle observée dans l’économie publique (30,5 %). > Avec un ratio de 34,5 %, les employés représentent dans l’ESS une part assez comparable à celle constatée dans le reste de l’économie privée (38 %) et significativement inférieure à la place qu’occupe cette catégorie dans l’économie publique (49 %). > Quant aux ouvriers, ils représentent dans l’ESS une part (23 %) plus réduite que dans le reste de l’économie privée (37 %) et nettement plus forte que dans l’économie publique (5,5 %).

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L’emploi dans l’ESS apparaît donc relativement plus qualifié que dans le reste de l’économie privée, ce qui tend, au regard de cet indicateur, à la rapprocher de l’économie publique. Cette proximité est à mettre en relation avec le fait que ces deux champs économiques sont essentiellement tournés vers des activités de nature tertiaire. Concernant l’ESS, le profil obtenu au niveau du Grand Narbonne est très comparable à celui relatif au département de l’Aude. En revanche, il diffère assez significativement de la répartition observée au niveau régional, où :


> les cadres, professions intellectuelles supérieures et chefs d’entreprise représentent une part sensiblement plus élevée (13 %) ; > la catégorie des professions intermédiaires occupe, a contrario, une place sensiblement plus faible (29 %) ; > les employés représentent une part significativement plus élevée (45 %) ; > les ouvriers, a contrario, occupent une place significativement plus réduite (13 %). Les ouvriers, quel que soit le champ économique, étant très majoritairement des hommes, le fait que la part des effectifs masculins et le fait que celle des ouvriers soient plus importantes au niveau de l’agglomération, comme d’ailleurs du département, qu’à l’échelle de la région, sont évidemment liés. Une hypothèse peut être avancée pour expliquer cette double particularité que constitue le fait que les hommes, d’une part, et que les ouvriers, d’autre part, représentent une proportion du total des salariés de l’ESS plus importante localement que ce que l’on peut observer d’une manière générale : il se pourrait que cela soit lié à la présence sur le territoire de structures spécialisées dans l’insertion professionnelle des personnes handicapées, Etablissements et services d’aide par le travail (Esat) ou Entreprises Adaptées (EA). Ces types de structures exercent en effet souvent des activités de production de biens, de recyclage, de nettoyage ou d’entretien, notamment d’espaces verts, de sorte qu’elles emploient en général un nombre relativement élevé d’ouvriers et, conséquemment, d’hommes.

Un travail à temps partiel très développé Répartition des effectifs selon les conditions d’emploi des salariés par champ économique et composante juridique ESS

23%

26%

77%

74%

Privé ESS

Privé hors ESS

Public

Temps complet

Temps partiel

32% 45%

55%

Associations

Graphique n°8

44%

68%

Autres composantes Ess

56%

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - DADS 2011 (Postes au 31/12)

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La proportion de salariés travaillant à temps complet est nettement plus réduite dans l’ESS (56 %) que dans le reste de l’économie privé (77 %) ou dans l’économie publique (74 %). Ce résultat d’ensemble recouvre toutefois des différences significatives selon les composantes juridiques de l’ESS : > La part des salariés travaillant à temps complet dans les associations (55 %) est comparable à celle constatée à l’échelle de l’ensemble de l’ESS (56 %), ce qui est tout à fait logique dans la 6 mesure où cette composante, qui représente à elle seule 4/5 des effectifs de l’ESS au niveau du territoire, détermine en grande partie les résultats obtenus pour l’ensemble de ce champ économique. Le travail à temps non-complet correspond, pour l’essentiel, au travail à temps partiel. Le fait qu’il soit important dans les associations est lié, en partie, à ce que celles-ci sont très présentes dans des secteurs d’activité où ce type de condition de travail s’avère, quel que soit le champ économique, très développé, au premier chef le secteur de l’action sociale. Il est aussi lié à la fragilité du modèle économique de beaucoup d’associations, qui ne leur permet pas toujours d’embaucher des salariés à temps plein. > A contrario, les salariés travaillant à temps complet représentent une proportion significativement plus importante dans les autres composantes de l’ESS (68 %) qu’à l’échelle de l’ensemble de cette dernière (56 %), mais sans que cette part atteigne les niveaux observés dans les deux autres champs économiques (77 % pour le reste de l’économie privée et 74 % pour l’économie publique). Globalement, pour les trois champs économiques considérés, les résultats obtenus au niveau de l’agglomération du Grand Narbonne sont très comparables à ceux relatifs aux échelons départemental et régional. A l’intérieur de l’ESS, en revanche, un différentiel significatif se fait jour pour les autres composantes (hors associations), où les salariés à temps complet représentent au niveau du Grand Narbonne une proportion (68 %) significativement plus restreinte que dans le département de l’Aude (81 %) ou que dans la région Languedoc-Roussillon (79 %).

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6 Au sens de l’insee, le travail à temps non-complet inclut aussi un certain nombre nombre d’autres situations, par exemple, le travail à temps trés partiel.


Des salariés relativement âgés Répartition des effectifs par tranche d’âge des salariés selon les champs économiques 52%

51%

48%

31%

29% 25%

13%

11%

12% 8%

6% 3%

Moins de 25 ans De 55 ans à 59 ans

Graphique n°9

6% 3%

De 25 ans à 44 ans

4%

De 45 à 54 ans

60 ans et plus

Source : Cress LR / Oress LR, d’après Insee - DADS 2011 [Postes au 31/12]

> Les salariés de moins de 25 ans représentent dans l’ESS une proportion (6 %) significativement plus réduite que dans le reste de l’économie privée (13 %) et équivalente à celle qui est la sienne dans l’économie publique (6 %). > Les tranches d’âge intermédiaires, 25 à 44 ans et 45 à 54 ans, occupent, en cumulé, une place à peu près équivalente dans les trois champs économiques : 80 % des effectifs dans l’ESS, 77 % dans le reste de l’économie privée et 79 % dans l’économie publique. > Quant aux tranches d’âge supérieures, 55 à 59 ans et 60 ans et plus, elles représentent dans l’ESS une part (14 %) sensiblement plus forte que dans le reste de l’économie privée (11 %) et plus réduite que dans l’économie publique (16 %). L’ESS au niveau du Grand Narbonne va donc être confrontée dans les années à venir à un mouvement de départs à la retraite de ses salariés, et donc de renouvellement de ses emplois, plus marqué que le reste de l’économie privée. On peut ainsi estimer à environ 430 le nombre de postes qui vont se trouver libérés d’ici à 2020. Ce type de configuration se retrouve quels que soient les échelons géographiques considérés, notamment ceux du département et de la région, où les salariés de 55 ans et plus représentent dans l’ESS une proportion (16 % dans les deux cas) légèrement plus élevée qu’au niveau du Grand Narbonne .

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CONCLUSION Comme nous l’avions déjà constaté dans le précédent Panorama réalisé en 2010, le poids de l’ESS dans l’ensemble de l’économie locale s’avère relativement réduit au niveau du Grand Narbonne. Ce résultat renvoie essentiellement à un sous-développement que l’on peut qualifier d’endogène de ce champ économique, c’est-à-dire qu’il n’est pas lié à un poids relativement élevé du reste de l’économie privée ou de l’économie publique à l’échelle du territoire. Ce sous-développement endogène est probablement dû, en partie, au fait que Narbonne n’a pas le statut de ville-centre du département de l’Aude, de sorte que les sièges locaux n’y sont généralement pas implantés. Ce facteur ne peut cependant jouer que de façon limitée, l’effet de la localisation différenciée des sièges étant sensible seulement dans quelques secteurs d’activité, en particulier celui des activités financières et d’assurance. Dans ces conditions, l’ouverture à Narbonne du pôle IN’ESS, entièrement dédié au développement de l’ESS et de l’innovation sociale, apparaît particulièrement bienvenue. En regroupant sur un même site plusieurs acteurs appartenant à ce champ économique, ce nouveau pôle pourra en effet favoriser l’émergence de stratégies accrues de coopération et de mutualisation. Par ailleurs, en permettant d’assurer un accueil et un accompagnement de qualité aux porteurs de projet, IN’ESS pourra aussi contribuer à la création de nouvelles entreprises de l’ESS sur le territoire, notamment dans des secteurs relativement peu développés. A cet égard, les comparaisons effectuées avec les niveaux départemental et régional suggèrent que le secteur des arts, spectacles et sport, loisirs pourrait recéler un potentiel de croissance pour l’ESS à l’échelle du Grand Narbonne. S’agissant des caractéristiques de l’emploi, elles s’avèrent sur plusieurs points, notamment quant à la répartition selon le genre des salariés ou selon leurs catégories socioprofessionnelles, plus proches de celles observées au niveau du département que de la région. Ceci peut apparaître paradoxal dans la mesure où la composition sectorielle de l’ESS au sein du territoire, en revanche, se rapproche plus de celle observée à l’échelon régional que de celle relative à l’échelon départemental. L’ESS au niveau du Grand Narbonne apparaît ainsi, à bien des égards, comme hybride, proche sur certains aspects de l’ESS régionale, dont les caractéristiques sont fortement impactées par les territoires à dominante urbaine, tandis que sur d’autres aspects, elle est plus proche de l’ESS audoise, très marquée par le caractère à dominante rurale du département. Il est un point sur lequel l’emploi dans l’ESS au sein du territoire de l’agglomération ne diffère pas du tout de ce que l’on observe de manière générale, c’est le fait que les salariés travaillant à temps partiel y représentent une proportion du total des effectifs nettement plus importante que dans les autres champs économiques. Ce résultat est pour une bonne part déterminé par la composante associative et renvoie à deux facteurs explicatifs principaux : le fait que les associations sont très présentes dans des secteurs d’activité où le travail à temps partiel est traditionnellement très développé, au premier chef celui de l’action sociale, notamment dans l’aide à domicile ; la fragilité du modèle économique de beaucoup d’associations, souvent dépendant de l’attribution de subventions publiques toujours aléatoires et de plus en plus contraintes en raison des politiques d’ajustement budgétaire menées par l’Etat et les Collectivités territoriales.

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Un autre point est conforme à ce que l’on peut observer par ailleurs, à savoir que les salariés appartenant aux tranches d’âge supérieures sont relativement plus nombreux dans l’ESS que dans le reste de l’économie privée : cela signifie que l’ESS va constituer un gisement d’emplois relativement important dans les années à venir au sein de l’agglomération du Grand Narbonne.


L’ORESS LR* L’Observatoire régional de l’ESS de la CRESS Languedoc-Roussillon fait partie du dispositif de mesure et d’observation de l’ESS en France et dans les régions, réseau d’expertise mis en place par les Chambres régionales de l’ESS (CRESS) et le Conseil National des CRESS. Lieux de convergences et de mutualisation des travaux sur l’ESS, les Observatoires de l’ESS s’appuient sur une méthodologie homogène, scientifique et cohérente entre les territoires, afin d’assurer des services d’étude, de veille, d’aide à la décision et de prospective tant pour les acteurs de l’ESS que les pouvoirs publics. Ils ont pour objectifs : >d’observer le dynamise atypique des entreprises de l’ESS en matière de créations d’établissements et d’emplois ; >de définir et mesurer les richesses (économiques, sociales, culturelles… ) générées par l’ESS à l’aide d’indicateurs spécifiques ; >d’améliorer les conditions d’observation quantitative et qualitative de l’ESS afin de disposer de données fiables et pertinentes pour alimenter la réflexion prospective et permettre d’orienter les choix stratégiques des entreprises et organisations de l’ESS, ainsi que de l’action publique en faveur du développement économique et social.

*Observatoire Régional de l’Economie Sociale et Solidaire Languedoc-Roussillon

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PARTENAIRES

de l’Observatoire Régional de l’Economie Sociale et Solidaire du Languedoc-Roussillon

Chambre Régionale de l'Économie Sociale et Solidaire Languedoc-Roussillon

Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire

Languedoc-Roussillon 68 rue Pablo Casals 34000 Montpellier

Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire 67 60 20 28 | contact@cresslr.org 68 rue Pablo Casals04 | 34000 Montpellier 04 67 60 20 28 | contact@cresslr.orgcresslr.org | coventis.org www.cresslr.org |coventis.org


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