1 minute read
Centre socio-thérapeutique
Pour les enfants en détresse scolaire
Le Centre socio-thérapeutique (CST) a été créé pour prendre en charge jusqu’à six enfants en détresse scolaire. Ils y suivent une scolarité adaptée, avec un travail spécifique sur le comportement afin qu’une réintégration scolaire dans leur classe d’origine soit possible. Les bénéficiaires sont obligatoirement des enfants de l’école fondamentale (du cycle 1.1 au cycle 4.2) présentant des troubles du comportement. Ils doivent y avoir été orientés par la Commission Nationale d’Inclusion (CNI), suite à un diagnostic spécialisé du Centre de compétence du développement socio-émotionnel (CDSE), et ce avec l’accord de leurs parents. Son approche est participative : parents et enfants sont intégrés aux divers axes de la démarche globale (travail sur la sécurité, approches d’éducation expérientielle, élaboration de stratégies de gestion de crise avec les enfants et les parents…). Son équipe est pluridisciplinaire : éducateurs (diplômés et gradués), pédagogues, ergothérapeutes, psychothérapeutes, un cuisinier et une institutrice détachée du CDSE. Le CST a participé, avec le Centre d’Accueil Norbert Ensch, à l’appel à projet « ACTion Jeunes - bien vivre la pandémie » lancé par l’Oeuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte avec le projet « Komm mat eis an t’Natur ». Si ce projet n’a pas été retenu par l’œuvre Grand-Duchesse Charlotte, la Croix-Rouge a décidé de réaliser ce projet avec ses fonds propres.
Advertisement
Lors des inondations de juillet, le CST a été inondé et fermé temporairement jusqu’à septembre, sans impact réel sur son fonctionnement : le service n’accueille pas de jeune durant les congés scolaires.
10
8
6
4
2
4 5 8
0
2019 2020
Enfants accueillis
2021
En dépit de la pandémie, le nombre d’enfants accueillis au Centre a continué à progresser en 2021. Au total, 8 d’entre eux ont été pris en charge (uniquement des garçons), et 6 étaient encore accompagnés au 31 décembre. Leur âge moyen était légèrement inférieur à 11 ans. Un d’entre eux a été orienté vers un institut médico-pédagogique en Belgique, un autre a été intégré dans un Lycée et deux autres ont commencé leur réintégration partielle.