COMPOSITION SOCIALE
François Lévesque Architecture - 2e session
Sommaire Première partie 5 Plan de cours
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Précédants 10 Trames 14 Motifs 16 Motifs 18 Superposition 20 Explorations orthogonales
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Explorations angulaires
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1er Manifeste 32 Réalisation des objectifs
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Retour au motif
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Deuxième partie 41 Plan de cours
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Précédants 44 Explorations 48 Espaces servants
50
Première tentative à deux niveaux 52 Utilisation du sous-sol
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Retour sur le passage central
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Retour sur la disposition
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Raffinement 60 Critique finale 64
Première partie Jeux et potentiels
Plan 00 de cours La « maison à patio » : une alternative au mode de développement résidentiel de la banlieue nord-américaine La banlieue résidentielle nord-américaine s’est développée à partir de l’idéal de la Cité jardin. Si cet idéal trouve une expression satisfaisante dans la construction de maisons individuelles cossues isolées au milieu de larges terrains boisés, il résiste mal à la spéculation foncière galopante qui affecte le prix des terrains et de la construction d’une part et d’autre part au développement de maisons en séries de plus en plus serrées qui constitue la réponse actuelle à ce problème. L’atelier propose une réflexion critique sur la maison de banlieue à travers l’exploration de la typologie de la « maison à patio » comme alternative à la « maison détachée » déposée sur un lot générique. L’idée du lotissement générique sur un terrain vague est préservée comme l’une des contraintes caractéristiques liées au mode de développement de la banlieue contemporaine. La typologie de la « maison à patio » existe depuis l’Antiquité et s’est développée, jusqu’à aujourd’hui, dans des régions du monde et dans des sociétés extrêmement diverses. On la retrouve aussi bien dans l’architecture vernaculaire orientale, africaine et sud-américaine que dans certains projets de l’avant-garde occidentale,
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chez Mies van der Rohe, Marcel Breuer, José Luis Sert ou encore, plus récemment, chez Xavier de Geyter et Rem Koolhaas. L’actualité de cette typologie réside dans son potentiel en tant que solution alternative aux modes dominants d’occupation individuelle du sol et de l’espace. Elle permet également de revisiter la définition de nos modes de vie, les notions de privauté, d’intimité, de collectivité, de voisinage, d’échange, de participation, les relations entre l’intérieur et l’extérieur, la maison et son milieu, etc. En explorant cette typologie, nous souhaitons aussi provoquer une mise à distance par rapport à la conception dominante du rôle de l’architecture dans la société contemporaine. Il s’agit ici de tenter de remplacer l’idée largement répandue de l’architecture en tant qu’objet ou image pour l’aborder autrement soit, en tant que structure et dispositif spatial. Enfin, nous faisons l’hypothèse que la typologie de la « maison à patio » pourrait agir comme une stratégie permettant de dépasser la dichotomie entre la répétition mécanique de bâtiments types et la recherche d’individualité par l’utilisation superficielle de motifs architecturaux, une dichotomie en grande partie responsable de la banalité du paysage contemporain. La commande et les conditions générales de démarrage
VOTRE TÂCHE CONSISTE À : 1. 2. 3.
4.
5.
6. 7. 8. 9. 10.
11.
Concevoir un ensemble de trois « maisons à patio » À l’intérieur des limites d’un lot générique de banlieue mesurant 30m par 30m, La totalité des surfaces de plancher intérieures chauffées pour les trois maisons doit être de 450m2. Conséquemment, le ratio maximal d’occupation du sol par des surfaces intérieures chauffées ne peut excéder 50% du terrain total alloué aux trois maisons, Le reste du terrain doit être partagé de façon équitable entre les trois propriétés et inclure des espaces extérieurs privés et des espaces extérieurs communs, Un espace de stationnement pour une voiture doit être prévu pour chaque maison à l’intérieur du lot. Contexte d’intervention (voir l’annexe jointe) Chaque terrain de 30m x 30m inclus un mur d’enceinte de 3 mètres de haut, La hauteur maximale de construction permise au-dessus du sol est de 6 mètres, Il est possible de construire 3 mètres sous le niveau du sol, Cet ensemble de 3 maisons (lot) fait partie d’un regroupement plus large de lots qui seront développés par d’autres architectes, Ce lot est bordé du côté des rues par un trottoir de 1.5m de
large. Les passages de 4.5 m de large situés entre les lots sont des voies de service qui appartiennent à la collectivité et doivent restés libres. 12. Le niveau du sol est identifié, sur la coupe, au niveau 0.000, 13. Le projet se situe dans un environnement au climat tempéré. 14. Considérant que cet ensemble appartient à une trame de développement qui pourrait s’étendre sur un territoire plus vaste, cela vous demandera de définir votre vision de la banlieue et de son potentiel en tant que lieu d’habitation et de vie individuelle et collective aujourd’hui. Cette vision qui prendra forme graduellement devra être énoncée à travers une série de principes, de règles ou de stratégies qui constitueront un manifeste. APPROCHE ET DÉMARCHE ARCHITECTURALE La démarche proposée s’inscrit en continuité avec l’approche exploratoire du projet d’architecture mise de l’avant au cours du premier trimestre. Celle-ci est basée sur l’utilisation de dispositifs architecturaux génériques comme outils d’exploration et supports de découverte dans le processus de conception. Le développement du projet découle d’une série de transformations de ces dispositifs régies par des principes et des règles d’opération formelles
et spatiales précises et rigoureuses, en relation avec l’interprétation du potentiel des sites d’implantation et Des programmes d’occupation adoptés par chacun. Rejetant toute forme absolue de déterminisme pragmatique, fonctionnel, technologique voire même contextuel, cette approche permet un questionnement radical des normes et des habitudes culturelles. Sur le plan formel, l’architecture est définie comme une discipline autonome, rigoureuse, mais libre et évolutive. L’architecture, tel un jeu, est constituée de plateformes, d’éléments et de règles opératoires, qui servent de base à la construction d’ensembles cohérents. Mais l’architecte n’est pas celui qui s’astreint uniquement à des règles imposées de l’extérieur. Il est celui qui choisit ou crée les règles auxquelles il se soumet pour un moment. Il crée le jeu, joue et décide quand le jeu doit se terminer. Au cours du trimestre, nous continuerons d’explorer le potentiel heuristique et critique de cette approche.
Calendrier général des activités et pondération 05 janvier Lancement et organisation de l’atelier 05 janvier – 9 avril (13 semaines) Exercice principal : Habiter le territoire générique : la « maison à patio » comme alternative au mode de lotissement de la banlieue nordaméricaine. - 19 février : présentation intermédiaire (40%) (7 semaines) - 9 avril : présentation finale (60%) (6 semaines) CRITÈRES D’ÉVALUATION Les évaluations porteront sur les points suivants : la qualité du projet (pertinence, cohérence, originalité, exhaustivité), la richesse de la démarche et des explorations, l’autonomie, l’esprit critique et la rigueur, la qualité de la présentation graphique et verbale, la participation à l’atelier.
Nous avons déjà exploré les possibilités du bas-relief, du pliage, et de la décomposition géométrique du cube comme cadre de composition formelle et spatiale de l’architecture. Ce trimestre nous aborderons l’utilisation systématique de trames et de matrices orthogonales ainsi que la notion de « tissage » comme mode opératoire d’exploration et de composition architecturale.
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« TISSAGE » 5 janvier au 19 février 2015 Durée : 7 semaines 40 % Dans ces exercices nous introduisons une méthode d’exploration et de conception architecturale basée sur l’utilisation systématique de trames et de matrices orthogonales qui serviront à tisser le réseau des relations spatiales et fonctionnelles de votre projet. Cette méthode de « tissage » architectural (mat-architecture) est reconnue pour favoriser: •
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une utilisation efficiente du sol et la création de microclimats propices à la conservation de l’énergie; une planification relativement ouverte des espaces offrant une grande capacité d’adaptation à différents modes d’occupations et usages ainsi qu’une flexibilité d’appropriation; une densification des interactions spatiales et sociales; une bonne intégration des différentes échelles urbaines (de voisinage) et architecturales ainsi que des infrastructures ; et, la fluidité dans les relations entre l’intérieur et l’extérieur.
De nombreux précédents conçus depuis les années 1960, illustrent la grande versatilité de cette stratégie d’organisation et de composition architecturale qui est, entre autres, à l’origine de nombreux projets d’habitation et d’un véritable renouvellement des conceptions de la vie domestique et collective. Étape 1: ÉTUDE DE CAS Du 5 au 15 janvier 2015 Dans un premier temps, vous aurez à prendre connaissance des particularités de l’approche décrite auparavant à travers l’étude de différents exemples d’architecture modernes
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et contemporains. Ce travail qui se fera en équipe de deux, consiste en une série d’études de cas abordant l’analyse des relations entre les espaces intérieurs et extérieurs, privés et publics, de circulation et de vie dans l’architecture domestique. •
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• • •
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Lire les textes de Lefaivre, Lucan (465-472), Allen, Smithson et Hyde et faire une recherche de cas illustrant diverses variantes de cette stratégie de composition dans des monographies et des périodiques récents tels que: Japan Architect, El Croquis, Lotus, etc). Sélectionnez 4 cas illustrant les conditions suivantes : 1 précèdent d’architecture résidentielle vernaculaire ou traditionnelle 1 précèdent d’architecture résidentielle du mouvement moderne 1 précèdent d’architecture résidentielle contemporaine 1 précèdent de mat-architecture sans limitation de fonction et de dimensions Procédez à une analyse sommaire de ces cas à l’aide de dessins, photos et schémas en plan et en coupe. Présentez les analyses sur feuilles 11X17.
Lefaivre qui introduit le concept de domesticité critique, nous vous demandons de réfléchir aux problèmes et aux enjeux entourant la conception de l’architecture domestique aujourd’hui. Les questions soulevées et les solutions imaginées par les architectes Mary Otis Stevens and Thomas McNulty vous semblent-elle encore pertinentes? Quels sont les problèmes auxquels nous devrions collectivement nous attaquer et quels sont ceux que vous souhaiteriez étudier de plus près à travers votre projet ce semestre? Quels modes de vie souhaiteriez-vous promouvoir à travers votre architecture, quelles en seraient les qualités principales et quelles stratégies génériques d’organisation spatiale répondraient le mieux à vos intentions? À réaliser : Rédaction d’un petit manifeste exprimant l’essentiel de vos positions critiques, de vos idées ou principes directeurs pour une nouvelle architecture domestique. Ce manifeste devrait être accompagné de schémas et/ou d’images fortes illustrant l’esprit de votre approche. Restez générique. Évitez de référer à des projets d’architecture spécifiques. Le tout devra être présenté sous forme d’affiche (Format et médium à valider avec votre tuteur).
Présentation : le 15 janvier 2015 Étape 2 : MANIFESTE : ARCHITECTURE, TERRITOIRE ET DOMESTICITÉ Le thème de l’atelier repose sur une lecture critique des modes de lotissement d’habitation et d’occupation du territoire dans les banlieues nord-américaines, ainsi que des modes de vie individuels et collectifs qu’ils supportent. À partir de la lecture du texte « Living Outside the Box » de Liane
Présentation : le 19 janvier 2015 Cet exercice sera repris trois fois au cours de la session de façon à vous permettre de préciser et d’articuler vos idées plus clairement au fur et à mesure du développement de votre projet. Étape 3 : EXPLORATIONS : TISSAGE, ARCHITECTURE ET TERRITOIRE 19 janvier au 29 janvier Conception d’un jeu de trames et
d’éléments permettant de développer trois maisons à patios différentes à l’intérieur d’un terrain carré de 30m x 30m. En vous nourrissant des résultats de la première étape, vous procéderez à l’étude de diverses matrices orthogonales en plans et en maquettes pour définir la structure, les règles et les éléments du jeu avec lequel vous développerez votre projet. Ce jeu servira d’abord de cadre conceptuel et opératoire pour vos explorations. Il permettra de définir et ordonner la structure spatiale et matérielle de votre architecture : organiser les pleins et les vides, marquer les limites et les alignements, positionner les ouvertures et les fermetures, régler les effets de répétition et de déviation, calibrer, dimensionner et proportionner les espaces et leurs interrelations, structurer les déplacements, cadrer les vues et, surtout, unifier le tout, tout en différenciant les parties. •
• •
•
Le jeu n’est pas une fin en soi. C’est un système de possibilités dont la pertinence devra être mise à l’épreuve en tant qu’outil au service du déploiement de l’espace et de la vie domestique. Le jeu est un système capable de prendre en charge la totalité de votre espace d’intervention. Le jeu doit être suffisamment flexible pour permettre la définition d’espaces de différentes dimensions, configurations et qualités. Il doit être suffisamment riche pour vous permettre d’aborder les différents paramètres de conception de votre projet soit : les relations entre l’intérieur et l’extérieur, le privé et le collectif, la circulation et les aires de vie, les espaces servis et servants.
tion schématique de leur potentiel architectural de définition et de coordination des paramètres définis précédemment. Échelle des plans, schémas et maquettes : 1:200 29 janvier au 19 février Vous devrez ensuite choisir un jeu et proposer une stratégie préliminaire d’organisation spatiale des maisons. Cette étape vous permettra de faire la synthèse de vos explorations et découvertes ainsi que de vos intentions pour un projet de vie domestique privé et collective que vous aurez graduellement formulé. Il sera toujours possible de faire évoluer votre jeu en fonction de principes qui devront être définis et justifiés pour qualifier les espaces de vie domestique et leurs interrelations. Votre proposition sera illustrée : en volumétrie par une maquette de l’ilot au 1/100 et en dessin par des plans et coupes au 1/100, des schémas, d’une axonométrie et d’une série de vues en perspective. Le détail des documents à remettre vous seront fournis ultérieurement.
À remettre : Séries de jeux en plans et maquettes avec démonstra-
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01 Précédants
LA DAR
Maison vernaculaire marocaine C’est à Fez et à Marrakesh que l’on retrouve les plus beaux exemples de Dar, une maison marocaine vernaculaire. Sa trame est généralement rectangulaire et est caractérisée par une cour ouverte située au centre. De longues pièces intérieures s’étalent en Cour périphérie de la cour, qui procure lumière et ventilation. C’est une configuration qui était très efficace dans les villes marocaines il y a quelques siècles.
COUPE A-A
Échelle 1:100
3 mètres
Terrasse
3 mètres
Terrasse
Hall Entrepôt
Salon Chambre
Balcon
A
Entrepôt
Cour
Logement des femmes
Cour
C’est à Fez et à Marrakesh que l’on retrouve les plus beaux exemples de Dar, une maison marocaine vernaculaire. Sa trame est généralement rectangulaire et est caractérisée par une cour ouverte située au centre. De longues pièces intérieures s’étalent en périphérie de la cour, qui Petit salon procure lumière et ventilation. C’est une configuration qui était très efficace dans les villes marocaines il y a quelques siècles. Logement des femmes
A
Cour
Chambre
Cuisine & Toilette
Cuisine & Toilette
Chambre
3 mètres
PLAN 1er ÉTAGE
10 Premier étage
Échelle 1:200
Terrasse
Salon
3 mètres PLAN 2e ÉTAGE
Deuxième étage
Échelle 1:200
3 mètres
PLAN TERASSE
Terrasse
Échelle 1:200
3 mètres
Premier étage
verna recta ouve intér procu qui é quelq
3 mètres
3 mètres
Deuxième étage
Terrasse
Cour
PRIVÉ / PUBLIC Terrasse
3 mètres
Privé
Semi privé
Public
C’est à Fez et à Marrakesh que l’on retrouve les plus beaux exemples de Dar, une maison marocaine vernaculaire. Sa trame est généralement rectangulaire et est caractérisée par une cour ouverte située au centre. De longues pièces intérieures s’étalent en périphérie de la cour, qui procure lumière et ventilation. C’est une configuration qui était très efficace dans les villes marocaines il y a quelques siècles.
3 mètres
Terrasse
Hall
Hall
mètres
C’est à Fez et à Marrakesh que l’on retrouve les plus beaux exemples de Dar, une maison marocaine vernaculaire. Sa trame estINTÉRIEUR généralement / EXTÉRIEUR rectangulaire et est caractérisée par une cour Privé pièces Semi privé ouverte située au centre. De longues intérieures s’étalent en périphérie de la cour, qui procure lumière et ventilation. C’est une configuration qui était très efficace dans les villes marocaines il y a quelques siècles.
Public
Premier étage
Deuxième étage
Salon
Salon
Cuisine
quelq qui é procu intér ouve recta verna beau C’est
Chambre
Entrepôt
Premier étage
Deuxième étage Hall
Escalier
3 mètres
3 mètres
Toilette Cuisine &
Chambre
Toilette Cuisine &
Terrasse
Cuisine
Salon
3 mètres
Chambre
Terrasse
Balcon
Terrasse
Chambre
3 mètres
Logement des femmes
Logement des femmes
Petit salon
Entrepôt
Chambre
Cour
Entrepôt
ENSOLEILLEMENT
des femmes Logement
Cour
CIRCULATIONS
des femmes Logement
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Balcon Chambre Salon
Salon Salon
Cuisine
Entrepôt Hall Chambre
Cour
Petit salon
ROCKEFELLER GUEST HOUSE Résidence urbaine fluide et linéaire
La Rockefeller Guest House est une résidence qui a été construite par Philip C. Johnson entre deux grands bâtiments à Turtle Bay (Manhattan, New York) entre 1949 et 1950. Le premier étage intérieur à été conçu dans une idée de fluidité et de continuité linéaire. Sa conception présente une série de sections de plus en plus intimes; une ouverture sur un grand salon suivi d’un patio illuminé qui agit à titre de seuil vers la chambre adjacente, plus intime.
A Toilette
Garde-robe Garde-robe Toilette Toilette
Chambre
Toilette
Garde-robe
Garde-robe
Chambre
Chambre
Chambre
Patio
Patio Hall Patio
Salle à manger Hall
SalleSalon à manger
Escalier Cuisine
Patio
Escalier Chambre Cuisine Chambre
Chambre Patio Salle de bainChambre Salon
Hall
A
Salle à manger Chambre Chambre
Patio
Salle de bain
Salon
Escalier
Chambre Chambre
Salle à manger
Toilette
Patio
Chambre
Salle de bain
Chambre
Cuisine
Chambre
Chambre
Chambre
Chambre
Garde-robe
Rockefeler House est une qui a La RockefelerLa Guest House Guest est une résidence quirésidence a par Philipentre C. Johnson été construiteété parconstruite Philip C. Johnson deux entre deux grands batiments à Turtle Bay (Manhattan, New La Rockefeler Guest House e grands batiments à Turtle Bay (Manhattan, New York) et 1950.étage Leété premier étage intérieur construite PhilipàC. Jo York) entre 1949 etentre 1950.1949 Le premier intérieur à par étéune conçu une idée fluidité et de mouvement batiments à Turtle Ba été conçu dans idéedans de fluidité et de de grands mouvement linéaire. Sa conception présente une série de linéaire. Sa conception présente une sérieYork) de entre 1949 et 1950. Le sections de intimes; plus en plus intimes; une été conçu dans une sur idée de fl sections de plus en plus une ouverture surouverture unsuivi grand salon suivi d’un patio illuminé qui agit à titre linéaire. conception prése un grand salon d’un patio illuminé qui agit à Sa titre de seuil vers la chambre adjacente plus intime. sections de plus en plus intim de seuil vers la chambre adjacente plus intime. un grand salon suivi d’un pat de seuil vers la chambre adja
Salle à manger
Toilette
Toilette Cuisine Hall
Salon
Escalier
Salon
Toilette
Hall
Salle à manger
Chambre
Chambre
Chambre
Salle à manger
Hall
Salle de bain
Salon
Salon Chambre
Salle à manger
Chambre
Chambre
Cuisine
Salon
Patio
Chambre
Toilette
Cuisine
Hall
Cuisine
Hall
Cuisine
A
A
Patio
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PLAN 1er ÉTAGE
PLAN 2e ÉTAGE
COUPE A-A
Échelle 1:200
Échelle 1:200
Échelle 1:200
Hall
Salle à manger
Escalier Cuisine
Salon
Patio
Chambre Chambre
Chambre
Salle de bain
Chambre
Toilette
Garde-robe
Patio Hall
Salle à manger
Chambre
Salon
Escalier
Patio
Chambre
Salle de bain
Chambre
Cuisine
Chambre
Implantation actuelle
Salon Chambre
Chambre
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Salle à manger
Escalier Cuisine
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Salon
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Chambre
Salle de bain
La Rockefeler Guest House est une résidence qu été construite par Philip C. Johnson entre deux grands batiments à Turtle Bay (Manhattan, New York) entre 1949 et 1950. Le premier étage intéri été conçu dans une idée de fluidité et de mouvem linéaire. Sa conception présente une série de sections de plus en plus intimes; une ouverture un grand salon suivi d’un patio illuminé qui agit à de seuil vers la chambre adjacente plus intime.
Chambre Chambre
CIRCULATIONS Toilette
Cuisine
Hall
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Chambre
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Salle à manger Salle à manger
Salon Salon
Escalier Escalier
Patio Patio
Chambre Chambre
Chambre
Salle de bain Salle de bain
Chambre Chambre
Cuisine Cuisine
Chambre Chambre
Salle à manger Toilette
Hall
Chambre Chambre
Cuisine
Chambre
INTÉRIEUR / EXTÉRIEUR
PRIVÉ / PUBLIC Privé
Semi privé
Public
Intérieur
Extérieur couvert
Extérieur
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02 Trames
Dans une optique de densification et de centralisation de la banlieue, la trame orthogonale doit primer. Les premières explorations sont toutes liées à cette prémisse. La trame diagonale ou courbée pose problème pour la maximisation de l’espace. Elle ajoute du dynamisme mais ce dynamisme est aussi possible avec l’orthogonalité.
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Les explorations ci-contre sont tirées de motifs de tissus ou de couture. Le motif de «la croix dans une croix» est intéressant car il génère déjà un potentiel de rencontre, une division d’espace ianfinitésimale, des cours publiques et communes plus grandes et des cours privées plus petites.
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03 Motifs
Premières explorations courbées exécutées par curiosité. On se rend rapidementcompte que le potentiel d’expansion y est très limité. Autres explorations en croix ayant un potentiel certain.
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03 Motifs
Explorations en maquette et par logiciel de modĂŠlisation 3D
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04 Superposition
Alors que nous avions créé un éventail de motifs, nous avions maintenant le mandat de créer des maquettes de motifs et de les empiler afin de générer des agencements inattendus.
Les dessins suivants serviront à la création des maquettes superposées
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04 Superposition
On retrouve ici les croquis de motifs et les maquettes qui ont généré des tissages inattendus.
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04 Superposition
Les maquettes ici réunies sont la concrétisation de l’exercice de superposition.
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Explorations05 orthogonales
Explorations au 1:200 de motifs orthogonaux trouvés lors de l’exercice de superposition et raffinés à l’aide de règles de jeux mathématiques.
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06angulaires Explorations Explorations au 1:200 de motifs angulaires trouvé lors de l’exercice de superposition et raffinés à l’aide de règles de jeux mathématiques.
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06angulaires Explorations
Après réflexion, j’ai finalement choisi le motif orthogonal. Le dynamisme de sa trame permet d’articuler l’espace tout en mouvement et en perspective. Il est peut-être moins flexible, mais il fait parler l’espace de façon beaucoup plus forte à mon avis. L’utilisation du motif présentait de nombreuses alternatives. J’ai donc décidé de le séparer en modules différents pour ensuite les agencer de façon aléatoire et analyser les espaces créés.
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07 1er Manifeste La banlieue est un lieu de confort, d’intimité, de propriété, mais ses habitations sont tellement rapprochées que la séparation entre chacunes n’est plus une séparation d’intimité, mais une séparation de compétition qui encourage le repli sur soi-même. Le centre-ville devient le centre d’achat. L’identité n’est plus dans la famille, elle est dans la richesse, les produits. La vision de a banlieue de l’époque, c’était l’Arcadie, le contact avec la nature dans le confort très humain d’une maison. Cependant, les conditions économiques et territoriales poussent les contracteurs à construire les maisons de plus en plus proche, et l’idée de retour à la nature est complètement dénaturée, dans un univers artificiel, fissuré de routes pavées. S’étendre nous pousse à consommer davantage de ressources, à construire plus, plus de trottoirs, plus de routes. Il faut vivre proche entre construisant des patios à l’intérieur des maisons. Une vie centrée autour d’un patio assure un environnement extérieur isolé, dans un contexte urbain plus contigu. Il faut rapetisser les terrains des banlieues. On se retrouve alors dans une situation ou des services comme le métro, les épiceries accessibles à pied, le développement de la culture, de parcs, d’espaces qui encourage le dialogue devient possible. Il s’agit alors d’une hybridation entre la cité et la résidence, un mixte entre les avantages de la banlieue et ceux de la ville tout en respectant les contraintes de demains (à savoir l’environnement, l’économie).
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Réalisation08 des objectifs
1. Avoir une grande cour commune qui donne l’impression d’un parc. 2. Cette cour doit donner un accès fluide à toutes les habitations en périphérie. 3. Il doit y avoir des balcons communs accessibles depuis les chambres. 4. Les chambres doivent être plus basses que les balcons pour être isolées 5. Les chambres donnent directement sur le salon du 1er niveau 6. Le salon voit soit plafond monter avant l’accès aux cours (seuil progressif) 7. Chaque demeure a une cour privée 8. Possibilité d’être vu ou de ne pas être vu. 9. Fermeture des habitations vers l’extérieur. 10. Perméabilité des cours dans le terrain privé.
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La maquette suivant répond à tous les objectifs nommés plus haut
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Retour09 au motif
En tentant de répondre à tous mes objectifs, j’ai perdu le motif initial. J’ai donc tenté de revenir en arrière et peaufiner la maquette d’exploration pour avoir le même jeu vu du ciel.
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Exploration par croquis afin de répondre aux objectifs tout en gardant le motif.
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Retour09 au motif
Exploration par modélisation 3D
Exploration par croquis afin de répondre aux objectifs tout en gardant le motif.
Maquette d’exploration finale
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Deuxième partie Espaces servants
11 cours Plan de La typologie de la maison à patio comme alternative au mode de développement de la banlieue nord- américaine. La première partie du trimestre a été consacré à l’élaboration d’un dispositif architectural pour un ensemble de trois maisons sur une parcelle appartenant à un développement générique de banlieue. L’exercice visait principalement la conception de dispositifs formels et spatiaux pouvant servir de cadre de médiation entre les espaces intérieurs et extérieurs et les espaces privés et collectifs de l’habitation. Il s’agissait de trouver un mode d’occupation de l’espace de l’enclos délimitant le lot générique permettant de dépasser la dichotomie entre le terrain et la maison pour penser globalement l’architecture du site, tant au niveau de la maison individuelle que de l’ensemble des trois maisons. La seconde partie du trimestre sera consacrée à l’élaboration de stratégies de domestication des dispositifs. Votre dispositif initial devient ici en quelque sorte le nouveau site dans lequel votre intervention doit s’insérer. Il faudra tirer parti du potentiel de celui-ci sans toutefois nier
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l’autonomie relative de votre intervention. Cette étape vous permettra d’approfondir votre compréhension des problématiques de l’architecture domestique, en particulier les relations entre le générique et le spécifique, la répétition et la différence, l’ouvert et le déterminé, le servi et le servant et ce tant à l’échelle de l’unité que de l’ensemble du projet. Il est important de comprendre qu’il ne s’agit pas de forcer l’implantation d’un programme d’habitation ou d’imposer une organisation spatiale conventionnelle dans une forme préétablie. Il faudra plutôt se servir des dispositifs formels et spatiaux que vous avez conçus pour revisiter et requalifier les conditions et les pratiques de vie domestique. Votre approche doit être architecturale, c’est-à-dire qu’il ne vous est pas demandé d’aménager les maisons avec du mobilier standard mais plutôt d’introduire une nouvelle architecture permettant l’appropriation des espaces à l’échelle du corps humain en fonction de différentes activités de base telles que; manger, dormir, lire, se relaxer etc., Une maison n’est toutefois pas qu’une machine à satisfaire des besoins vitaux. Elle forme aussi le théâtre d’une vie collective. La qualité des interactions entre les personnes et entre les acti-
vités dépend aussi de l’architecture. Cette étape vous permettra ainsi de poursuivre votre réflexion sur la nature de l’environnement domestique contemporain et sur son potentiel en tant que lieu d’intervention critique et poétique. Comme dans la première partie du travail, les moyens utilisés devront être simples et abstraits. (lignes, plans et volumes). La qualité des interventions sera évaluée en fonction de la cohérence architecturale, de la qualité du dialogue entre celles-ci et le dispositif architectural initial, de l’économie de moyen, de l’ergonomie et du potentiel d’appropriation. La présentation finale du projet complet reprendra essentiellement celle de la critique intermédiaire mais à un niveau plus approfondi. Les documents demandés seront sensiblement les mêmes et les critères d’évaluation du projet final porterons sur la résolution des mêmes problématiques soit : la qualité d’articulation architecturale des relations entre l’intérieur et extérieur, les espaces privés et communs, les espaces de vie et de circulation, les espaces servis et les éléments servants. CALENDRIER DES ACTIVITÉS
À partir du 09 mars Retour sur la critique intermédiaire et sur les idées directrices du projet, identification des problèmes à régler et évaluation du potentiel de développement du dispositif (points forts, caractère, cohérence, habitabilité, mode de vie suggéré …) Clarifier les idées et les principes directeurs qui ont guidés votre travail jusqu’à présent ainsi que sur les modes de vie que vous souhaitez favoriser. Pour ce faire, portez une attention particulière à la structure générale du plan et aux types de relations spatiales permises par votre dispositif. Considérez le degré de flexibilité relative des parcours et des espaces, le dosage des espaces de contacts sociaux et d’intimité, les niveaux de contrôle ou d’ouverture sur les espaces, le caractère strié et dense ou encore lisse et indéterminé du plan, la hiérarchie des espaces ou les systèmes d’équivalence spatiale, les tensions entre accessibilité et visibilité, les jeux de limites et d’interstices, la qualité des dispositifs de transition et d’interface, etc. Lire l’article : Kim Dovey et Scott Dickson, Architecture and Freedom? Programmatic Innovation in the Work of Koolhaas/OMA. dans JAE 56, 1 Septembre 2002, p.5-14. (Studium)
Coupes 1 :100 Perspectives habitées 11 mars – 01 avril • Définition des objectifs de développement de votre projet et de votre programme d’exploration. • Correction, exploration et développement de votre projet
Présentation : panneaux 24x36 ou A1 06 avril : Jour férié 09 avril : Critique finale
02 avril – 09 avril Préparation des documents de présentation Les documents demandés sont du même type que ceux présentés à la critique intermédiaire. Ils doivent toutefois témoigner de l’avancement de votre projet. Planche conceptuelle : Manifeste, énoncé de principes, vision de la banlieue, conception de la vie domestique, principes de conception, référents, etc. Schémas : la répartition des espaces et leurs interrelations: Intérieur /extérieur Privé/ commun Servi/servant Espace de vie/circulation Tout autre paramètre significatif Maquettes : Lot (3 maisons) 1 :100 Dessins : Axonométrie éclatée des systèmes d’organisation spatiale Plans 1 :100
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12 Précédants
BOX HOUSE
Kuwait / Massive Order / 2014 / Résidence
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Servant / servi
Privé / public
Semi public Semi privé Privé
Servant Servi
Intérieur / extérieur
Espaces de vie / circulations
Extérieur Intérieur
Plan RC
1:400
Plan 1er niveau
1:400
Plan 2e niveau
1:400
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WOODLAND HOUSE
Japon / Hiroshi Nakamura / 2013 / Residence
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Servant / servi
Privé / public
Semi public Semi privé Privé
Servant Servi
Intérieur / extérieur
Espaces de vie / circulations
Extérieur Intérieur
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11 Explorations
Pendant la critique intermédiaire, j’ai eu des commentaires concernant la disposition des résidences. Je devait trouver une nouvelle organistion qui me permettait de créer un espace commun plus agréable, plus fluide, mais aussi, permettre à chacun d’aovir son patio privé. En parrallèle, je me suis aventuré avec le positionnement de mes espaces servants. J’ai eu beaucoup de difficulté à trouver une organisation qui n’entrait pas en compétition avec le dynamisme de ma trame.
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Ces croquis représentent les différents essais effectués pour le positionnement des espaces servants.
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Espaces12 servants
Au départ, le position des espaces servant suivait les lignes de ma trame, mais ne suivait aucune règle de jeu particulière. La disposition était alors trop éparpillée et manquait d’uniformité. Par la suite, j’ai corrigé le tir en faisant des gestes très forts qui n’entrent pas en compétition avec le trame dynamique, mais plutôt viennent la mettre en valeur. Au lieu d’éparpiller les espaces servants, je les ai placé de façon radicale en longues bandes. L’effet est plus fort et beaucoup plus cohérent avec le reste de la composition.
Maquettes de l’évolution des espaces servants
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13 à deux niveaux Première tentative
Première tentative d’organisation des espaces servants et de répartition des résidences sur plans AutoCad. Cette première proposition à été réalisée sur deux niveaux. Chaque résidence a un salon et une cuisine au rez-de-chaussée et des chambres au deuxième niveau. Cette proposition fonctionne plutôt bien mais présente de nombreux problèmes. Premièrement, il y a trop d’espaces chauffés et trop d’espaces extérieurs couverts. La sépération entre commun et privé n’est pas élégante car elle se fait par la greffe de murs et non par la disposition des résidences. Les espaces de la salle à manger sont trop petits et on perd énormément d’espaces dans les halls. Les escaliers ne peuvent pas être modifiés et ils brisent l’espace. Il y a la présence de grands couloirs non utilisés.
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Plan du premier niveau
Plan du deuxième niveau
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Utilisation14 du sous-sol
Pour régler les problèmes rencontrés, j’ai eu l’idée de ne faire qu’un seul étage. Cela donne de nouvelles possibilités comme par exemple de créer une continuité de la cuisine vers l’extérieur pour créer une cuisine commune. Cela me permet également de jouer avec les demis-niveaux. De plus, comme je n’ai plus d’escaliers, donc plus de liberté pour la disposition des espaces communs. Un étage permet également d’avoir plus de lumière dans le patio. J’ai également eu l’intention d’intégérer un garage sous terrain. Ce dernier permet de créer un passage de rue à ruelle par le patio commun. Cela ajoute énormément de dynamisme au niveau des jeux de niveaux. Il est possible d’avoir plus d’espace commun. De plus, le passage central à finalement une utilité! On retrouve ci-contre une exploration par modélisation 3D de l’utilisation d’un niveau et de l’intégration du garage.
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15 Retour sur le passage central
Finalement, le garage n’était pas une idée intéressante. La cour devait nécessairement être plus basse que les pièces de vie, ce qui diminuait la fluidité entre intérieur et extérieur. De plus, dans l’optique de mon manifeste, l’idée de crer un sous-sol uniquement pour les voitures n’était pas très judicieux. À la place, j’ai tenté d’améliorer la forme de l’espace commun. Au lieu d’avoir un passage étroit uniquement utilitaire, il serait intéressant de le rendre plus dynamique et plus en relation avec l’articulation audacieuse de la composition. J’ai donc brisé la symétrie du passage en intégrant des chicanes ici et là.
Explorations sur le passage central
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15disposition Retour sur la Actuellement, je dirais qu’il existe trois grandes couches : les circulations (grandes artères, métro…), le public (parcs, commerces, places) et le privé/résidentiel. La ville propose une organisation plus économique et durable en ce sens que ces trois couches sont mixées (on retrouve une partie de la couche de circulation sous la terre avec le métro, et une grande partie du privée au-dessus du sol). Cela permet entre autre plus de perméabilité, de proximité, d’échanges… Dans la banlieue, non seulement les couches ne sont pas mélangées, mais elles souffrent d’une énorme ségrégation qui amène la formation de fractures dans le paysage urbain (grandes autoroutes, grands centres d’achat). Je proposais alors l’idéal d’une hybridation entre cité et jardin. Une banlieue plus dense qui permet une plus grande perméabilité et davantage de proximité entre commerces/parcs et résidences, favorisant d’un même coup un essor culturel et une cohérence architecturale. Actuellement, le mandat du projet est de créer trois habitations. Je suis donc limité à présenter uniquement la couche résidentielle plutôt que la cohésion entre les trois différentes couches.
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Cependant, j’ai eu l’idée de placer un «duplex» ayant pour rez-de-chaussée un commerce ainsi qu’une résidence au 1er niveau. On se trouve ainsi avec deux résidences ordinaires ainsi qu’une résidence pour les propriétaires d’un commerce au rez-de-chaussée. Les deux premières résidences auront un accès à la cour commune tandis que les habitants de la résidence-commerce aura un accès privilégié au toit. Ceci m’amène à une deuxième idée : ajouter une terrasse sur une partie, voire la totalité du toit. Actuellement, presque 50% de la nourriture qui est produite par l’homme est jetée. En rapprochant le produit du consommateur par la disposition de toits-jardins, il devient possible de réduire ce gaspillage absurde. D’où cette idée de l’utilisation du toit. Le consommateur devient producteur, ce dernier est donc beaucoup porté à gaspiller. L’ajout de toits verts communs permettra entre autres de connecter les lots et les ilots ensemble par le toit, rendant du même coup l’environnement bâti beaucoup plus perméable.
Explorations sur la nouvelle disposition des résidences et sur l’ajout du commerce.
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16 Raffinement Raffinement des espaces servants et servis dans les résidences, dans le commerce et dans les espaces communs. Optimisation de l’espace et de la proximité des services.
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Étude axonométrique des relations entre trame, composition, mobiliers fixes et ouvertures
Croquis de raffinement des espaces servants
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Croquis des espaces servants du deuxième niveau
16 Raffinement
Croquis de raffinement des espaces servants
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Croquis des espaces servants du premier niveau
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17 finale Critique
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COMPOSITION SOCIALE
François Lévesque
Explorations du motifs
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Banlieue Gaspillage d’espace
Ville Économie d’espaces
Alternative Équilibre spatial
Densification Rapporchement des commerces
Patio Privauté et espaces verts
Perméabilité Ouverture et jonctions organiques
Explorations des espaces servants
Retour sur le motif
B
D
B
D
C
C
A
A
B
D
B
Plan du 1er niveau
Échelle 1:100
Trame génératrice / Génèse orthogonale Trame génératrice / Génèse orthogonale
Plan verticaux Séparation entre les espaces intérieurs chauffés, les espaces extérieurs couverts et non couverts. Obstruction visuelle et physique entre les domiciles par le premier niveau. Assure le besoin de privauté des familles.
Jeux de niveaux Jeu de niveau lié au motif présent sur le toi qui sépare les différentes pièces de la maison.
D
Plan du 2e niveau
Espaces servants Les espaces servants sont placés de façon à diviser les espaces privés et publics tout en articulant l’espace de vie.
Échelle 1:100
Ouvertures Ouvertures vers le sud et l’ouest dans les résidences, ouvertures vers la rue dans les commerces. Ouvertures partielles vers la ruelle dans les résidences. Ouvertures qui assurent la continuité des couloirs.
Plafonds et toits Grandes ouvertures dans les patios privés et communs. Plus petites ouvertures adjacentes qui permettent le passage visuel entre les deux niveaux (perméabilité de l’espace). Plafond à jeu de double niveau qui permet de qualifier l’espace et de laisser passer la lumière.
Construction finale
2e niveau
2e NIVEAU 1er NIVEAU
1er NIVEAU
2e NIVEAU
1er niveau
Répartition des trois maisons
Intérieur et extérieur
Public et privé
Espaces servants
Circulations
Maison A
Extérieur
Public
Extérieur
Circulation de la maison A
Maison B
Extérieur couvert
Semi public
Intérieur
Circulation de la maison B
Maison C
Intérieur
Semi privé
Espace servant
Circulation de la maison C
Commerce
Privé
Circulation publique
Hiver
Printemps / Automne
Été
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PERMÉABILITÉ Un environnement perméable génère d’avantage d’interactions et est plus propice à l’apparition d’activités communautaires.
COUPE AA
COMMERCE INTÉGRÉ La fusion entre la couche publique et la couche privée encourage les interactions et diminue l’usage de la voiture. L’environnement est plus dense, plus économique et plus flexible.
Échelle 1:100 DÉPLACEMENT DE LA VIE VERS L’EXTÉRIEUR Une cuisine extérieur consituée d’une plaque chauffante, d’un évier, d’espaces de rangement et d’un bac de compost permet de déplacer la vie à l’extérieur pendant les mois doux.
CUISINE COMMUNE Une cuisine extérieure commune permet d’échanger des repas avec son voisinnage.
RÉFRIGÉRATEURS ÉCONOMIQES Des pièces froides permettent de réutiliser le froid de l’hiver pour conserver les aliments. Un système de refroisdissement assure la tempréature de conservation pendant l’été.
COUPE BB
OUVERTURES CONTINUES La grande parties des ouvertures de l’environnement est générée par l’allongement des espaces intérieurs. Les résidences semblent alors s’étendre vers l’extérieur.
Échelle 1:100
JARDINS SUR LE TOIT Dans les zones non couvertes du toit terrasse sont situés des jardins d’agriculture urbaine. La culture alimentaire locale permet de réduire le nombre de paliers entre le consommateur et le producteur et donc de réduire la quantité de nourriture gaspillée.
COUPE CC
Échelle 1:100 GRANDS ESPACES COMMUNS Des grands espaces communs couverts et non couverts sur le toit permettent d’intéragir avec son voisinnage. CUISINE COMMUNE Une cuisine extérieure commune permet d’échanger des repas avec son voisinnage.
RANGEMENTS EXTÉRIEURS Assure l’espace nécessaire pour le rangement du matériel servant à l’agriculture urbaine.
COUPE DD
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Échelle 1:100
Îlot complet - Résidences et commerce
Îlot complet - Ajout des toits continus
Plan ombré
Échelle 1:200
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