À l’intérieur 2
Coup d’œil sur l’économie
3
orientations économiques
Vedette Emplois : les aînés à votre service
5
Portrait général de la situation : Le prix des maisons dépasse la croissance des salaires
6
La faiblesse des taux d’intérêt permet aux gouvernements d’épargner beaucoup
7
Qui obtient quoi : Les gels vont mettre en veilleuse la croissance des salaires pour tous
Indice des prix à la consommation
en vedette
L’effondrement du marché immobilier pourrait plonger le Canada en récession pages 4 et 5
Hors des sentiers battus
Qu’est-il advenu de la semaine de travail de 15 heures? page 8
Finances publiques Réduction des dépenses
L’austérité ne fonctionne pas : l’Europe est en récession et les déficits sont en hausse
Les preuves s’accumulent et montrent que les budgets spartiates et la réduction des dépenses publiques ne fonctionnent pas – pas même pour réduire les déficits. L’Europe a été précipité de nouveau en récession, entraînée par les pays où les réductions des dépenses avaient été les plus importantes, notamment la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni (R.-U.). Au lieu de réduire rapidement les déficits, les réductions massives des dépenses ont ralenti l’économie, augmenté le chômage, réduit les revenus et prolongé les déficits. En fait, le déficit du R.-U. est encore plus élevé cette année que l’année dernière parce que les revenus ont diminué. Bon nombre de ceux qui appuyaient les mesures d’austérité préconisées par le premier ministre du R.-U., David Cameron, ont abandonné le navire. Une majorité d’éminents économistes qui s’étaient publiquement prononcés en faveur des mesures d’austérité budgétaire exhortent maintenant le gouvernement à ralentir le rythme des réductions et à augmenter
les dépenses publiques pour relancer l’économie. Même la chambre de commerce britannique presse maintenant le gouvernement de stimuler l’économie. Le chômage a doublé dans plusieurs pays. Il est de plus de 20 pour cent chez les jeunes dans tous les pays qui ont adopté des mesures d’austérité et il est supérieur à 50 pour cent en Espagne et en Grèce. Aux États-Unis, la situation pourrait devenir encore plus préoccupante. Même si les États-Unis étaient à l’épicentre de la crise financière, ils s’en sont mieux sortis que l’Europe parce que le gouvernement fédéral a continué de stimuler l’économie. N’empêche, étant donné que les mesures de relance temporaires viennent à échéance à la fin de l’année et que les Républicains préconisent d’importantes réductions des dépenses, il se peut bien que les États-Unis basculent dans une falaise fiscale qui pourrait replonger le pays en récession. La Banque du Canada estime que la croissance américaine pourrait être réduite jusqu’à 4 pour cent ce qui entraînerait des répercussions négatives Suite à la dernière page
L’Économie au travail AUTOMNE 2012
1