Summary Report - Info Seeking Behaviour [French]

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Résumé du Rapport :

Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale

Question fondamentale de ce rapport : Comment les jeunes obtiennent-ils de l’information sur la santé mentale? Quels moyens d’accéder à l’information semblent être les plus utiles? Ce document résume le contenu du rapport du réseau EJCD intitulé Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale Ce rapport présente une synthèse des recherches existantes et des connaissances fondées sur l’expérience dans le but d’explorer les manières dont les jeunes cherchent de l’information relative à la santé mentale. Notre rapport met en lumière différents moyens auxquels les jeunes ont recours pour obtenir de l’information relative à la santé mentale et examine les obstacles complexes qui rendent difficile la recherche d’information dont ils ont besoin.


Concepts de base Le réseau EJCD

Mobilisation des connaissances

Le réseau EJCD est un organisme national dont le travail a une portée internationale. Nous réunissons des groupes communautaires, des intervenants de première ligne, des fonctionnaires gouvernementaux et des chercheurs œuvrant auprès des enfants et des jeunes en contextes difficiles (EJCD) et les jeunes eux mêmes vivant dans différentes communautés du Canada. Nous savons ce qu’il faut faire pour aider les enfants à réussir dans la vie. Il nous faut maintenant partager notre savoir avec les autres. Le réseau EJCD combine la participation à l’échelle locale et une plateforme nationale et internationale.

La mobilisation des connaissances est un processus consistant à prendre de très bonnes idées et à les mettre en œuvre concrètement, et prendre ensuite des pratiques et les rattacher à des approches théoriques. Cela signifie que les bons travaux de recherche ne doivent pas forcément finir sur une tablette. Cela signifie également que les communautés de l’ensemble du pays échangent des idées au sujet des approches qui fonctionnent bien avec les enfants à risque.

Résilience La capacité des jeunes à faire ce qu’il faut pour obtenir les ressources nécessaires à leur bien-être, tant sur le plan psychologique que social, culturel et physique. La résilience renvoie aussi à leur capacité, individuellement et collectivement, à faire en sorte que ces ressources soient offertes dans des cadres culturels appropriés.

Pratiques exemplaires Nous pouvons parler de pratiques exemplaires lorsque les programmes et les interventions s’appuient sur des données de recherche probantes et les combinent de manière équilibrée avec des éléments pertinents en fonction des besoins et des ressources d’une communauté.

2 Resume : Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale


Diagramme des connaissances

processus de retroation

processus de retroation

Pour offrir le meilleur service et les interventions les plus appropriées aux jeunes à risque, il est nécessaire de partager et d’intégrer divers types de connaissances. Des liens doivent être établis entre la recherche universitaire (pratique fondée sur des données probantes), les connaissances acquises des prestataires de service (connaissances fondées sur l’expérience) et les connaissances des milieux communautaires locaux.

conaissances locales

*les flèches indiquent le sens des échanges

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Concepts de base

Populations concernées

Les enfants et les jeunes vulnérables ne sont pas tous identiques; leurs expériences, leurs contextes et leurs cultures sont diffèrents. Ils doivent composer avec des facteurs de risque semblables pour leur santé mentale, issus de contraintes et de problématiques enracinées dans les structures sociétales et communautaires de leurs milieux respectifs. Aucun jeune ni groupe de jeunes n’est en soi plus vulnérable qu’un autre; ce sont les contextes dans lesquels ils vivent qui les rendent plus vulnérables.

Les populations concernées peuvent inclure •

enfants et jeunes affectés par la guerre (ex. : enfants-soldats, réfugiés)

enfants et jeunes de familles de militaires,

enfants et jeunes affectés par des catastrophes naturelles;

enfants et jeunes immigrants;

enfants et jeunes victimes de mauvais traitements;

enfants et jeunes en soins parallèles (ex. : système de justice juvénile)

enfants et jeunes autochtones;

enfants et jeunes itinérants;

gangs de jeunes;

travailleurs juvéniles sur les lieux de travail ou victimes de trafic de personnes;

enfants et jeunes vivant avec des troubles liés à la santé (ex. : maladie chronique ou maladie mentale)

4 Resume : Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale


Ces facteurs se combinent souvent de telle sorte qu’un enfant ou un jeune est susceptible d’éprouver plus d’un facteur de stress en même temps. Les facteurs les plus courants qui ont un impact déterminant sur les contextes sont les suivants.

Oppression Les populations historiquement soumises à des niveaux soutenus de violence et des traumatismes collectifs tels que le colonialisme, la guerre, les génocides et l’esclavage démontrent des taux plus élevés de troubles mentaux (idées suicidaires, dépression, anxiété, alcoolisme, toxicomanie, etc.). L’oppression peut entraîner des formes de violence et des traumatismes qui affectent les individus, les relations et les collectivités et qui peuvent être transmis entre générations.

Marginalisation

quotidienne. Ce processus est lié à la condition sociale et peut avoir des retombées importantes sur la mobilisation des ressources et leur accessibilité, ainsi que sur les processus de négociation et de décision.

Exclusion sociale L’exclusion sociale désigne l’exclusion des sphères économique, sociale, politique ou culturelle de la vie quotidienne basée sur des facteurs tels que le sexe, l’origine ethnique, la race ou la classe sociale. L’exclusion peut s’exercer à l’échelle des individus, des collectivités ou de manière institutionnelle. Tout comme l’oppression, la marginalisation et la pauvreté, l’exclusion sociale peut entraîner une baisse de l’estime de soi, des sentiments de désespoir, la dépression, la hausse des comportements à risque et d’autres effets néfastes pour la santé mentale.

Pauvreté La pauvreté est un des facteurs qui augmentent la vulnérabilité des enfants et des jeunes.

La marginalisation est le processus par lequel des individus ou des groupes se retrouvent en marge de la société en raison de leur exclusion des sphères économique, sociale, politique ou culturelle de la vie

5 www.cyccnetwork.org


Les jeunes et l'information en sante mentale L’information disponible sur les problèmes liés à la santé mentale chez les enfants et les jeunes au Canada est incomplète.1 Cette lacune importante n’empêche pas de penser qu’un nombre élevé de jeunes Canadiens éprouvent des difficultés en matière de santé mentale. Une grande partie de ces jeunes n’ont pas accès à l’information qui leur serait utile.2 Il a été démontré que l’incidence des problématiques de santé mentale est plus élevée chez les jeunes adultes canadiens que dans les autres groupes d’âge et pourtant, ils sont moins nombreux à avoir accès aux services de santé mentale.3

Les expériences en matière de santé mentale et de recherche d’information varient en fonction du statut culturel, social et économique.4 On ne s’étonnera pas de constater que ces facteurs influencent la manière dont les jeunes obtiennent de l’information et de l’aide en santé mentale. Ce rapport a pour objectif de faire la synthèse des connaissances existantes sur la recherche d’information chez les jeunes afin de mettre en lumière les expériences différentes des jeunes en matière de recherche d’information et de déterminer les éléments pertinents pour l’amélioration des programmes visant à aider les jeunes à obtenir l’information dont ils ont besoin.

6 Resume : Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale


Diversite des experiences en sante mentale Plusieurs facteurs se recoupent et influencent les expériences de recherche d’information des individus, dont les facteurs suivants : le sexe,5 le statut d’immigrant,6 le contexte politique7 et le statut socioéconomique.8 La préparation de ce rapport s’est heurtée à un défi de taille : refléter la diversité et la complexité des expériences des jeunes en matière de santé mentale et de recherche d’information et tirer des conclusions ayant un potentiel d’application plus large. Les facteurs qui ont un effet sur les expériences personnelles des jeunes en santé mentale et en recherche d’information sont complexes et interreliés, ce qui explique qu’il est difficile d’écrire sur ces expériences en termes généraux, un projet qui demeure donc forcément incomplet. En soulignant cette difficulté, ce rapport de synthèse met en lumière le rôle déterminant de plusieurs facteurs sur les expériences des jeunes en santé mentale au Canada.

Sexe et santé mentale On constate de grandes différences entre les sexes en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale, aux façons d’obtenir de l’information et à l’attitude par rapport à la recherche d’aide. Si l’incidence des troubles de santé mentale est comparable chez les deux sexes, les filles ont davantage recours aux services d’aide que les garçons, et ceux-ci ont une opinion plus négative sur la recherche d’aide.9

Migration et santé mentale Approximativement un enfant sur cinq vivant au Canada est né à l’extérieur du pays ou de parents récemment installés, ce qui fait de l’impact de la migration sur la santé mentale une question pertinente pour une compréhension élargie des questions de santé mentale chez les jeunes. Lorsque l’on étudie l’influence de la migration, il est essentiel de tenir compte de l’expérience antérieure à la migration (réfugiés, mineurs non accompagnés, immigrants) et du statut légal du migrant, puisque ces deux facteurs exercent une pression différente sur la vulnérabilité des jeunes relativement aux problèmes de santé mentale en contexte post-migratoire.10

Premières Nations, Métis, Inuits et santé mentale Les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada connaissent des taux beaucoup plus élevés de problèmes liés à la santé mentale que le reste de la population canadienne. Cette situation est liée aux effets du colonialisme, aux changements culturels rapides et à la pauvreté d’accès à des services d’aide efficaces. L’accès aux services est un problème pour de nombreux jeunes des Premières Nations, en particulier ceux qui vivent en milieux ruraux ou dans des communautés éloignées.11

7 www.cyccnetwork.org


Acces et obstacles a l'obtention d'information en sante mentale

Les moyens que les jeunes choisissent pour obtenir du soutien en santé mentale varient grandement, tout comme les obstacles qui se posent à eux lorsqu’ils souhaitent obtenir de l’information. Il faut tenir compte d’un certain nombre d’éléments contextuels lorsque l’on examine les différents moyens d’obtenir de l’aide.

8 Resume : Les jeunes et la recherche d'information en sante


Accès à l’information Les jeunes ont des préférences variées en ce qui a trait aux manières d’accéder à l’information : en ligne, par l’entremise de services d’assistance téléphonique, par échange avec les pairs ou par les services officiels. De nombreux jeunes ont recours aux réseaux sociaux informels pour obtenir de l’information en santé mentale.12

Stigmatisation et santé mentale La stigmatisation est l’un des plus importants obstacles à l’accès à l’information en santé mentale. La stigmatisation est un problème complexe; plusieurs facteurs contextuels contribuent à la formation et la reproduction des croyances stigmatisantes, à la reproduction de la stigmatisation, en plus d’en augmenter l’impact. Le soutien par les pairs peut jouer un rôle important dans l’atténuation des sentiments de méfiance, d’autostigmatisation et d’isolement.13

Médias sociaux et Internet L’utilisation d’Internet et des médias sociaux est un bon moyen pour les jeunes d’accéder à l’information en santé mentale, en particulier en contexte de stigmatisation. La crédibilité de l’information offerte en ligne peut toutefois être mise en doute. Les données disponibles suggèrent que les jeunes ont recours à divers moyens pour établir la crédibilité de l’information en ligne. Aussi, bien des jeunes croient que les témoignages personnels sont des sources crédibles d’information.14,15

9 www.cyccnetwork.org www.cyccnetwork.org


etudes de cas : Jeunesse, Jecoute Jeunesse, J’écoute offre des services de counselling gratuits sur Internet et par téléphone aux enfants et aux jeunes de l’ensemble du Canada. L’organisme a étendu ses services et offre maintenant un service de counselling en temps réel par clavardage. Les jeunes qui ont recours à ce service disent se sentir plus à l’aise en ligne, en partie parce que le service offre plus d’intimité et la possibilité d’écrire plutôt que de parler de sujets difficiles. Les services de Jeunesse, J’écoute sont principalement fréquentés par les femmes, les jeunes provenant des Premières Nations et des membres des minorités sexuelles. Les conversations couvrent toute une gamme de problèmes : santé mentale, suicide, dépendance, conflits avec les pairs ou des membres de la famille, violence, mauvais traitements, et plus encore. Les services téléphoniques de Jeunesse, J’écoute ont un impact réel : 87 % des jeunes qui ont eu recours aux services de Jeunesse, J’écoute rapportent une réduction de leur niveau de stress, et 84 % d’entre eux disent avoir appris de nouveaux moyens pour aborder les problèmes auxquels ils sont confrontés. Par la différence des taux d’utilisation entre les garçons et les filles et l’importance de l’anonymat pour les utilisateurs des services de Jeunesse, J’écoute, l’exemple de cet organisme illustre bien les tendances observées et présentées dans la littérature portant sur les comportements des jeunes en matière de recherche d’information.16

10 Resume : Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale


etudes de cas : Mindyourmind Mindyourmind (MYM) est un programme de santé mentale qui s’appuie sur des principes d’engagement des jeunes. MYM réunit les jeunes, les adultes et les professionnels qui leur offrent des services afin qu’ils contribuent à mettre en place des ressources pertinentes et fiables en santé mentale dans le but d’aider les jeunes à accéder à la bonne information, dans un format adéquat et au bon moment. Le succès des programmes de MYM démontre bien les avantages à recourir à différentes stratégies d’engagement des jeunes dans la création de programmes en santé mentale. Les programmes de MYM remettent également en question les croyances relatives au rôle de l’adulte expert dans la recherche d’information chez les jeunes. Bien que l’information clinique et le soutien des adultes sont essentiels, les jeunes qui participent à la création et la prestation des programmes partagent des expériences, des atouts et des points de vue uniques susceptibles d’aider les organismes à communiquer l’information de manière beaucoup plus efficace.17

11 www.cyccnetwork.org


conclusion Ce rapport de synthèse s’efforce de mettre en lumière les expériences de recherche d’information chez les jeunes et les manières dont les jeunes obtiennent, comprennent et contribuent à la diffusion de l’information en santé mentale. Ce rapport met en évidence la diversité des expériences des jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale. La littérature suggère que les facteurs influençant les expériences personnelles des jeunes sont très variés. Pour certains jeunes, plusieurs facteurs concourent à façonner leurs expériences en ce qui a trait à la santé mentale et la recherche d’aide, dont le sexe, l’âge, la situation géographique, l’origine ethnique et le statut légal. La création et la mise en place de programmes de santé mentale doivent tenir compte de la diversité et la complexité des réalités en matière de santé mentale et de recherche d’information. Cela signifie que l’information doit être offerte sous des formes différentes pour refléter la diversité des besoins des jeunes. L’importance d’impliquer les jeunes dans la création de lieux et d’activités favorisant l’acquisition de connaissances en santé mentale a été démontrée. Ceci peut comprendre la création de ressources en santé mentale et la participation des jeunes à la conception de stratégies de distribution de l’information en santé mentale. De tels efforts contribueront à accroître le niveau de sensibilisation des jeunes en matière de santé mentale, ainsi que leur capacité à reconnaître les troubles et les facteurs de risque et à chercher les formes de soutien nécessaires et appropriées.

12 Resume : Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale


Une Guide de la Politique Cette guide de la politique a été préparée dans le but d’aider à la mise en application des recommandations contenues dans le rapport du réseau EJCD intitulé les jeunes et la recherche d'information en sante mentale. Elle peut vous aider à planifier les politiques et les programmes de votre organisation visant à aider les jeunes à obtenir l’information dont ils ont besoin en matière de santé mentale.

1)

La participation des jeunes à la conception de stratégies de distribution de l’information en santé mentale peut être bénéfique pour tous les intervenants. La participation des jeunes peut contribuer à développer des méthodes plus efficaces de création et de distribution d’information, les prestataires de service professionnels peuvent tirer profit du point de vue des jeunes, et les jeunes qui participent directement peuvent acquérir de nouvelles compétences. L’utilisation de la technologie par les jeunes change rapidement; la participation des jeunes à l’élaboration de stratégies peut donc s’avérer des plus bénéfiques à cet égard. Notre organisation favorise la participation des jeunes à la conception et au maintien de stratégies de distribution de l’information en santé mentale. Notre organisation favorise toujours la participation des jeunes dans le but de maintenir à jour notre stratégie de distribution de l’information, en fonction des changements d’habitudes liées à l’emploi des technologies. Notre compréhension de l’utilisation de la technologie par les jeunes s’appuie sur ce que les jeunes nous en disent.

2)

Il est essentiel de concevoir et distribuer l’information relative à la santé mentale de manière stratégique. Les expériences en ce qui a trait à la santé mentale et la recherche d’aide varient en fonction du sexe, du profil socioéconomique, du statut légal et de la situation géographique.

Notre organisation s’efforce d’adapter ses moyens d’offrir de l’information relative à la santé mentale en fonction de l’expérience des jeunes qu’il cherche à rejoindre. L’information que nous offrons est présentée sous différentes formes et distribuée à l’aide de méthodes différentes afin de rejoindre le plus grand nombre de jeunes possible.

3)

La stigmatisation est l’un des plus importants obstacles à l’accès à l’information en santé mentale. La stigmatisation influence la compréhension de la santé mentale par les jeunes et leurs manières de chercher de l’information. Nos programmes tiennent compte de l’effet de la stigmatisation dans la recherche d’information en santé mentale. Nos programmes sont conçus pour atténuer l’effet de la stigmatisation dans la recherche d’information.

13 www.cyccnetwork.org www.cyccnetwork.org


4)

La sensibilisation et le niveau d’information en matière de santé mentale sont liés à la stigmatisation et jouent un rôle dans le fait qu’un jeune obtiendra ou non de l’information et la manière dont il l’obtiendra. La sensibilisation à la santé mentale est importante non seulement pour ceux qui sont aux prises avec des problèmes de santé mentale, mais pour tous. Nos programmes contribuent à accroître le degré de sensibilisation des jeunes qui y participent en matière de santé mentale. Notre organisation distribue de l’information au sujet de la santé mentale dans l’ensemble de la population. Notre approche en matière de sensibilisation en santé mentale contribue à contrer les comportements qui favorisent la stigmatisation. L’information que nous transmettons aide les jeunes à mieux comprendre la santé mentale et la maladie mentale. L’information que nous transmettons aide les jeunes à comprendre comment la santé mentale et la maladie mentale touchent les autres.

5)

Les médias sociaux peuvent être des outils très efficaces pour communiquer de l’information en santé mentale aux jeunes. Les jeunes font confiance à l’information partagée par des sources dignes de confiance et plusieurs d’entre eux sont réceptifs aux témoignages d’autres personnes. Les médias sociaux soulèvent également certains problèmes : la cyberintimidation et l’exposition à certains contenus déclencheurs peuvent entraîner des effets néfastes sur la santé mentale.

Notre organisation a recours aux médias sociaux pour interagir avec les jeunes qui cherchent de l’information en santé mentale. L’information que nous fournissons est crédible aux yeux des jeunes à qui nous l’offrons. Nos programmes aident les jeunes à développer leur sens critique à l’égard de l’information qu’ils trouvent dans les médias sociaux.

6)

Les politiques et les procédures peuvent devoir être modifiées pour refléter les expériences et l’apprentissage de chaque organisation.

Notre organisation mènera une réflexion et tirera les enseignements appropriés de nos expériences lorsque nous mettrons en œuvre les recommandations précédentes dans notre travail auprès des jeunes vulnérables. Nous réexaminerons périodiquement nos pratiques et procédures et nous les mettrons à jour si nécessaire.

14 Resume Resume: :Les Lesjeunes jeuneset etla larecherche recherched'information d'informationen ensante santementale mentale


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Rasmussen-Pennington, D. M., Richardson, G., Garinger, C., &

15 www.cyccnetwork.org


Consultez ce rapport et d’autres documents en ligne Ce résumé fait partie d’une série de sept rapports semblables. Veuillez visiter notre site Web pour trouver ces résumés ou les rapports complets qui recensent de manière approfondie les résultats de recherche et comprennent une liste exhaustive de références relatives à ces sujets. Veuillez citer ce document comme suit : Réseau EJCD (2014), Les jeunes et la recherche d’information en santé mentale. http://cyccnetwork.org/en/info-seeking

Le Réseau EJCD bénéficie du financement de Réseaux de centres d’excellence

Pour communiquer avec nous : 6420 Coburg Road PO Box 15000 Halifax, NS, B3H 2Z8 Canada téléphone 902-494-4087 courriel : cycc@dal.ca www.cyccnetwork.org 16 Resume : Les jeunes et la recherche d'information en sante mentale


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